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Assassinat de l’artiste révolutionnaire Delkat, Nord-Kivu : la Lucha dénonce et réclame justice !

Abattu froidement le jeudi 13 février dernier en plein jour, le célèbre chanteur Delphin Katembo Vinywasiki, connu sous le nom de DelKat Idengo, a été victime de la barbarie du M23. Sa disparition a provoqué une grande vague d’indignation le jour même de son assassinat au sein de la population civile ainsi que de toutes les forces vives dont le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) qui a appris avec consternation et indignation sa mort et réclame pour cela la justice en sa mémoire.

Un drame qui a poussé la LUCHA à réclamer justice pour celui qu’elle considérait comme un partenaire de lutte dans cette situation de guerre.

«C’est avec chagrin et une profonde indignation que nous venons d’apprendre l’assassinat de l’artiste Delcat Idengo qui est, après tout, un défenseur des droits humains. Aujourd’hui, il vient de nous quitter justement parce qu’il s’est attaqué à tous les crimes qui se commettent sur l’ensemble du territoire national. Nous pensons qu’il faut que justice soit faite en sa mémoire et que les responsables, tôt ou tard, puissent répondre de leurs actes», a déclaré Moïse Hangi, joint au téléphone depuis la France.

Pour ce mouvement citoyen, la flamme du combat de Delcat Idengo n’est pas encore éteinte, plutôt c’est un réveil pour tant d’autres artistes qui se taisent en ce moment face à cette situation. Et que le combat de ce révolutionnaire devra se poursuivre jusqu’à ce que le Congo soit un territoire de paix. Aussi, un message de condoléances a été adressé à sa famille.

«Nous adressons nos condoléances les plus attristées à sa famille biologique. Nous rappelons que la flamme de la révolution n’est pas encore éteinte. Nous qui avons survécu, nous allons poursuivre son combat, nous allons continuer à nous battre pour que le Congo reste un et indivisible», assure-t-il.

Ce représentant de Lucha, Moïse Hangi, lors de son duplex est revenu sur ce qui serait la cause de cet assassinat, bien que pour certains la cause exacte de la mort de Delphin alias Idengo demeure floue. A l’en croire, ‘’Delcat Idengo a été tué notamment pour ses chansons dénonçant la mauvaise gestion, du gouvernement congolais, mais surtout pour sa dernière chanson décriant les actions du M23 dans l’est de la RDC’’, dit-il avant d’expliciter la situation sécuritaire du défunt dès son vivant, ce qu’il a eu à subir jusqu’à son retour dans l’au-delà. 

«Il est sorti de prison lors de l’évasion de la prison centrale de Goma, quand cette ville était tombée, mais après sa chanson qui dénonce encore cette agression, les rebelles viennent de lui ôter la vie, ils l’ont couvert d’une tenue militaire sous prétexte qu’il était un Wazalendo alors que c’était juste un chanteur», a-t-il éclairci.

Il y a lieu de noter que la LUCHA promet de continuer des actions de grande envergure afin de dénoncer l’agression rwandaise ainsi que l’assassinat de Delcat Idengo.

Chimea Samy

Assassinat de l’artiste révolutionnaire Delkat, Nord-Kivu : la Lucha dénonce et réclame justice !
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S’adressant au VPM de la Défense Guy Kabombo, Nord-Kivu : la Société civile réclame plus de moyens pour les FARDC

 Face à la situation sécuritaire qui demeure précaire dans l’est de la République Démocratique du Congo, la Société civile de Lubero a exhorté le Gouvernement doter les FARDC des équipements appropriés, afin de leur permettre de récupérer les zones occupées par les rebelles du M23, appuyés par le Rwanda. Cet appel a été lancé ce mercredi 12 février 2025, devant le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Guy Kabombo, qui séjourne depuis quelques jours dans la partie orientale du pays. Une mission qui vise à galvaniser les militaires qui défendent l’intégrité territoriale avec bravoure.

Muhindo Tafuteni, président de cette structure citoyenne, estime que si l’armée congolaise et ses partenaires Wazalendo sont dotés en moyens logistiques conséquents, et s’ils sont suffisamment rémunérés, ils feront preuve d’efficacité sur le terrain. Sur ce, il plaide également pour un meilleur encadrement des militaires des FARDC et des combattants Wazalendo afin d’éviter des cas de violations des droits humains.

‘’Doter de moyens conséquents les FARDC et les Wazalendo afin qu’ils opèrent efficacement sur le terrain tout en améliorant leur rémunération, finaliser la procédure de la mise en œuvre de la réserve de l’armée, organiser et finaliser des offensives simultanées sur toutes les lignes de front pour récupérer toutes les positions conquises, afin d’éviter de se faire attaquer pour riposter après’’, a indiqué Muhindo Tafuteni.

Cette organisation croit à l’efficacité et à la capacité des FARDC qui, pour elle, peuvent faire preuve de leur compétence, à condition de disposer des moyens conséquents qui vont leur permettre d’affronter avec précision l’ennemi et vivacité. Par le biais de son président, cette structure a également demandé au VPM de la Défense de donner l’ordre à l’Inspection Générale des FARDC de mieux jouer son rôle pour lutter contre les détournements des rations, primes et autres fonds alloués aux troupes engagées sur différents fronts.

De son côté, Guy Kabombo a appelé toute la population à continuer de soutenir sans relâche son armée, à ne pas céder aux influences de l’ennemi quelle que soit la tempête, et de faire confiance au Chef de l’Etat ainsi qu’aux autorités, car leur situation sécuritaire est chaque jour mise sur table, afin de trouver une solution durable à ce problème qui ronge le pays entier.

Chimea Samy

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RDC : Jean-Pierre Lihau agrée officiellement le cadre et structure organiques du Secrétariat de la justice

C’est sous l’impulsion du ministère de la justice que la République Démocratique du Congo franchit un cap décisif dans la réforme de son appareil judiciaire. C’est grâce à la détermination et à la vision réformatrice du Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Me. Constant Mutamba Tungunga, que le cadre et les structures organiques du Secrétariat général à la Justice viennent d’être officiellement agréés. Cet acte fondateur, entériné par l’arrêté signé ce samedi 15 février par le Vice-Premier Ministre Jean-Pierre Lihau de la Fonction Publique, consacre la légalité et l’efficacité d’un secteur longtemps marqué par des dysfonctionnements structurels.

Une réalisation majeure pour la Justice Congolaise dont, jusqu’ici, ces structures fonctionnaient dans une précarité juridique inquiétante, limitant ainsi leur capacité à remplir pleinement leur mission. Néanmoins, c’est avec cet agrément que l’État congolais affirme son engagement en faveur d’une justice forte, crédible et indépendante.

Cette avancée traduit la volonté du MINETAT Constant Mutamba de doter la justice congolaise des moyens légaux et administratifs nécessaires à son bon fonctionnement.

Me Wickler Engwanda, Conseiller du Ministre d’État à la Justice, a salué cette avancée majeure en déclarant :

«Cet acte fondateur jette les bases d’un Secrétariat général à la Justice modernisé, structuré avec rigueur et taillé pour répondre aux aspirations légitimes des citoyens en quête de droit et d’équité. Il s’agit également de la mise en œuvre des résolutions des États généraux de la justice, qui ont recommandé une thérapie de choc pour réformer en profondeur notre système judiciaire. Seule une fin connaisseuse des rouages administratifs et juridiques pouvait prendre la tête de ce ministère et déceler toutes les failles, y compris celles de fonctionnement, afin de les corriger avec fermeté et précision.»

Une déclaration qui souligne l’expertise et la vision stratégique du Ministre d’État à la Justice dans la refondation de la justice congolaise.

Un leadership visionnaire au service de l’Etat de droit

Depuis son arrivée à la tête du Ministère, Constant Mutamba ne ménage aucun effort pour impulser des réformes profondes visant à restaurer la confiance des justiciables et des partenaires nationaux et internationaux. Son action s’inscrit dans la vision du Chef de l’État, qui fait de l’État de droit un pilier fondamental de la gouvernance en RDC.

Avec cette régularisation, les structures du Secrétariat général à la Justice disposent désormais d’une base légale, solide, pour exercer pleinement leurs attributions. Cette réforme ouvre également la voie à une meilleure planification des ressources humaines et financières, gage d’une administration judiciaire plus performante et efficace.

Un signal fort pour l’avenir

L’agrément de ces structures est une avancée majeure qui témoigne du sérieux et de la rigueur du Gouvernement dans la consolidation d’un État de droit effectif. Cette initiative, portée avec brio par le Ministre Constant Mutamba, mérite d’être saluée comme un acte fondateur d’une justice réformée et modernisée en RDC.

En dotant ces organes d’une reconnaissance légale, le Gouvernement pose les jalons d’une administration judiciaire plus dynamique et opérationnelle. C’est un signal fort adressé aux Magistrats, Avocats et citoyens congolais, leur garantissant un cadre juridique et administratif fiable pour l’avenir du secteur judiciaire du pays.

Grâce à cette réalisation, la RDC se donne les moyens de bâtir une justice plus accessible, plus juste et plus transparente. Une victoire de plus à mettre à l’actif du Ministre d’État Constant Mutamba, dont l’engagement en faveur d’un État de droit crédible ne fait plus l’ombre d’un doute.

Jackson Mutamba

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Agression rwandaise à l’Est de la RDC, PNUD : Achim Steiner exhorte les parties en conflits au dialogue !

«Cette crise a déjà déplacé des centaines de milliers de personnes, aggravant la pauvreté, l’insécurité alimentaire et l’instabilité économique. Il ne s’agit pas seulement d’une urgence humanitaire, mais d’une crise du développement qui met en péril les progrès vers la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). Chaque jour, le conflit se poursuit, l’accès à l’éducation et aux soins de santé est perturbé, les entreprises s’effondrent et les infrastructures vitales sont endommagées, aggravant les difficultés des communautés et érodant les bases d’un relèvement, d’une résilience et d’un développement durable à long terme », note Achim Steiner, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement, dans une déclaration axée sur la situation sécuritaire à l’Est de la RD. Congo. A cet effet, il exhorte le régime de Kinshasa et toutes les autres parties en conflits à privilégier le dialogue, à respecter le droit international humanitaire et à rechercher une solution pacifique à cette crise. In extenso, l’intégralité de sa Déclaration.

Déclaration de l'Administrateur du PNUD, Achim Steiner, sur la République Démocratique du Congo

Je suis profondément préoccupé par l’aggravation de la crise dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). L’escalade de la violence, en particulier au Nord et au Sud-Kivu, non seulement menace la sécurité et le bien-être de millions de personnes, mais compromet également les moyens de subsistance, perturbe les services essentiels et met en péril des années de progrès durement acquis en matière de développement.

Cette crise a déjà déplacé des centaines de milliers de personnes, aggravant la pauvreté, l’insécurité alimentaire et l’instabilité économique. Il ne s’agit pas seulement d’une urgence humanitaire, mais d’une crise du développement qui met en péril les progrès vers la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). Chaque jour, le conflit se poursuit, l’accès à l’éducation et aux soins de santé est perturbé, les entreprises s’effondrent et les infrastructures vitales sont endommagées, aggravant les difficultés des communautés et érodant les bases d’un relèvement, d’une résilience et d’un développement durable à long terme. 

Les conséquences sur les écoles, les systèmes de santé et les économies locales sont dévastatrices. La destruction d’infrastructures vitales et la perte de capital humain retardent les progrès de plusieurs années, voire de plusieurs décennies. Plus la violence et les violations des droits de l’homme perdurent, plus le développement durable sera remis en cause et plus il sera difficile de s’en relever. Il est essentiel de protéger les civils, en particulier les femmes et les enfants, qui sont les plus vulnérables aux conséquences des conflits, pour garantir que les communautés puissent se relever et poursuivre leur chemin vers un progrès durable. 

J’appelle tous les acteurs à privilégier le dialogue, à respecter le droit international humanitaire et à rechercher une solution pacifique à cette crise. Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) reste déterminé à soutenir la population de la RDC, non seulement en répondant aux défis sécuritaires immédiats, mais aussi en préservant les acquis du développement et en jetant les bases d’une paix et d’une prospérité à long terme. 

Alors que nous nous adaptons à l’évolution des conditions, nous continuons à travailler avec les gouvernements, la société civile et les partenaires internationaux pour garantir que les communautés restent résilientes, que les services essentiels sont maintenus et que les opportunités de subsistance et de reprise économique perdurent. 

Nous devons agir maintenant pour prévenir de nouvelles souffrances, préserver les acquis du développement et redonner l’espoir d’un avenir plus stable et plus sûr aux populations de la RDC et de la région.

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Crise sécuritaire à l’Est de la RDC : des milliers d’enfants supplémentaires privés d’éducation !

Face à l’intensification de la violence et des déplacements dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), l’UNICEF appelle à des mesures d’urgence pour sauver l’année scolaire de centaines de milliers d’enfants.

Avant même cette récente escalade du conflit, le système éducatif à l’est du pays était déjà sous une immense pression, notamment en raison du nombre élevé de personnes déplacées. Plus de 6,5 millions de personnes, dont 2,6 millions d’enfants, ont été contraintes de fuir leur foyer dans la région.

Depuis le début de l’année, les violents affrontements ont entraîné la fermeture de plus de 2 500 écoles et espaces d’apprentissage dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, y compris ceux dans les camps de personnes déplacées.

Entre les écoles fermées, endommagées, détruites ou transformées en abris, 795 000 enfants sont désormais privés d’éducation – contre 465 000 en décembre 2024. En incluant la province de l’Ituri, plus de 1,6 million d’enfants dans l’est de la RDC sont actuellement déscolarisés.

« La situation est catastrophique pour ces enfants » alerte Jean Francois Basse, Représentant par intérim de l'UNICEF en RDC. « C’est l’éducation – et tout l’accompagnement qu’elle offre – qui permet aux enfants de retrouver un semblant de vie normale, de se reconstruire et d’envisager l’avenir après ce conflit. »

Bien que les écoles de Goma aient rouvert leurs portes le 10 février, très peu d’élèves ont repris les cours, de nombreux parents craignant que la situation sécuritaire reste trop dangereuse.

(Avec l’UNICEF)

 

Crise sécuritaire à l’Est de la RDC : des milliers d’enfants supplémentaires privés d’éducation !
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14ème Journée Mondiale de la Radio, RDC : Nicolas Lianza lance un appel à l’unité et à la lutte contre la désinformation

Kinshasa a vibré au rythme des ondes ce jeudi 13 févriers 2025, lors de la célébration de la 14 ème Journée Mondiale de la Radio. Absent à cet évènement, Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et des Médias, s’est fait représenter par Nicolas Lianza, son Directeur de cabinet. Organisée par la Fédération des radios de proximité du Congo (FRPC), cette journée avait pour thème : ‘’La Radio et le changement climatique’’.

14ème Journée Mondiale de la Radio, RDC : Nicolas Lianza lance un appel à l’unité et à la lutte contre la désinformation
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Guerre dans l’Est de la RDC: l'Angolais Joao Lourenco jette l'éponge

Alors qu’il s’apprête à prendre la tête de l’Union africaine ce 15 février, le Président angolais, médiateur désigné de l’UA dans la crise entre la RDC et le Rwanda, a confirmé qu’il va céder ce rôle de médiateur à quelqu’un d’autre.

Le 15 décembre à Luanda, il était à deux doigts de réussir enfin sa mission. Mais le sommet programmé pour la signature d’un accord de paix entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame a capoté en dernière minute, la partie rwandaise ayant ajouté l’obligation pour le gouvernement congolais de dialoguer directement avec le M23, ce que Kinshasa refuse catégoriquement.

Le Chef de l'Etat angolais a déclaré, à ce propos: « Notre continent traverse une période difficile marquée par des conflits – entre la RDC et le Rwanda, mais aussi au Mozambique et au Soudan –, par le terrorisme et par des changements de régime anticonstitutionnels. Ce sont autant de dossiers à gérer dans le cadre de la présidence de l’UA. De ce fait, il est temps pour moi de passer le témoin à un autre chef d’État concernant la médiation entre Kinshasa et Kigali ».

Le Président rwandais n’avait donc pas effectué le déplacement de la capitale anglaise. Tout l’inverse de son homologue congolais, Félix Tshisekedi.

Depuis, l’impasse est totale. Fin janvier, la rébellion du M23 soutenue par l’armée rwandaise, s’est emparée de la ville de Goma et progresse désormais dans la province voisine du Sud-Kivu.

La Pros.

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Clôture de la Session extraordinaire de février 2025, Sénat : Sama Lukonde en appelle à la mobilisation générale contre l’agression rwandaise

La Chambre Haute du Parlement a bouclé, hier jeudi 13 février 2025, la session extraordinaire de février 2025, convoquée pour proposer au Chef de l'Etat des stratégies diplomatiques et politiques afin de faire face l'agression rwandaise sous couvert de ses supplétifs du M23/AFC. C'est le Président, l'Honorable Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge qui a procédé à la clôture de cette session. Convoquée conformément aux dispositions de l'article 116, al 1 de la Constitution et l'article 84 al 1 du règlement d'ordre intérieur de la chambre haute du Parlement, cette session extraordinaire a comporté deux points importants à son ordre du jour à savoir : l'examen de la situation sécuritaire à l'Est de la RDC : Proposition des stratégies diplomatiques et politiques de sortie de crise et la présentation de deux juges de la Cour Constitutionnelle.

Dans son mot de clôture, le Président du Sénat a rappelé le contexte ayant concouru à la convocation de cette session extraordinaire, marquée par l'occupation de la ville de Goma par l'armée rwandaise. Il a invité les Sénateurs à garder à l'esprit l'appel à la mobilisation générale lancé par le Chef de l'Etat pour mettre fin à cette barbarie rwandaise sous couvert de ses supplétifs du M23/AFC.

Faisant la restitution de cette session à la presse, la Rapporteure du Sénat est revenue sur la matière abordée au cours de cette session et a rappelé un message important lancé à la population durant cette session.

« Le Message que nous avons passé à l'opinion ce jour est celui de retenir que les institutions de la République sont en train de travailler en synergie pour que notre pays puisse sortir de la crise dans laquelle il est engagé présentement. C'est vrai qu'à l'appel du Chef de l'Etat, le Parlement, c'est-à-dire le Sénat et l’Assemblée Nationale, a eu à se réunir en session extraordinaire en ce mois de février pour pouvoir échanger sur deux points qui ont été retenus à l’ordre du jour comme nous le savons tous. Il s'agit de la situation sécuritaire à l'Est et aussi comme nous l'avons vu dernièrement, de la présentation de deux juges qui ont été nommés récemment à la Cour Constitutionnelle. Voilà nous avons ouvert et nous avons eu à travailler pratiquement en Commission paritaire Assemblée nationale-Sénat pour pouvoir présenter au Chef de l’Etat des stratégies sur le plan politique et diplomatique, pour que nous puissions finalement arriver à cette sortie de crise. Le Sénat et l'Assemblée Nationale ont présenté des stratégies qui feront en sorte que notre diplomatie ainsi que notre politique puissent vraiment avancer en ce qui concerne la recherche de la paix à l'Est. Nous avons accompagné le Chef de l'Etat à recevoir le serment de deux juges qui ont été nouvellement nommés et voilà pourquoi en ce jour, il a été convoqué cette plénière pour pouvoir clôturer solennellement la session extraordinaire de février qui a été convoquée », a déclaré l'Honorable Nerfititi Ngudianza.

Signalons que les Sénateurs sont de nouveaux renvoyés en vacances parlementaires et n'attendront que le 15 mars prochain pour l'ouverture de la session ordinaire de Mars 2025.

La Pros.

Clôture de la Session extraordinaire de février 2025, Sénat : Sama Lukonde en appelle à la mobilisation générale contre l’agression rwandaise
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