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Mesures préventives et actions humanitaires aux dernières inondations, Assemblée Nationale : Judith Suminwa devant la barre le 16 avril prochain !

Suite aux inondations qui ont endeuillé la Capitale après les pluies diluviennes du week-end dernier, les élus nationaux de la Ville-province de Kinshasa ont approché le Bureau de l'Assemblée Nationale pour solliciter son appui afin d'exiger une intervention urgente du Gouvernement pour venir en aide aux sinistrés, enterrer dignement les morts et prendre des mesures idoines pour éviter la répétition d'une telle catastrophe dans le futur.

Ces Représentants du Peuple ont commencé par peindre un tableau sombre des dégâts matériels et humains qu'ils ont relevé sur terrain lors de leurs descentes individuelles pour les uns et avec l'autorité provinciale pour les autres nécessitant une intervention urgente du Gouvernement.

Face à ces dégâts matériels inestimables et aux désastres humanitaires causés par cette catastrophe naturelle, le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe qu'accompagnait le Rapporteur Jacques Djoli a premièrement salué la promptitude de l'intervention du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui est immédiatement venu au secours des sinistrés en leurs trouvant un toit provisoire, des matelas, des nourritures et des médicaments.

Il a par ailleurs suggéré le Gouvernement de mettre en place dans le plus bref délai un plan d'intervention humanitaire à court terme pour apporter une assistance adéquate aux sinistrés logés dans des abris de secours et ceux encore restés dans les zones à risque. Il a insisté sur la prise des mesures facilitant une bonne hygiène, une alimentation saine et convenable ainsi que des dortoirs et des sanitaires appropriés respectant l'intimité des Hommes et des Femmes. Il a rappelé que la représentation nationale avait déjà prévenu cette catastrophe et présenté quelques pistes de solutions à travers le rapport de la commission AD hoc sur l'insalubrité, les constructions anarchiques et les embouteillages dans la Ville de Kinshasa.

Les élus de Kinshasa ont été satisfaits de l'attention particulière l accordée par le Bureau à ce désastre qui a endeuillé les Kinois. Ils se sont dit satisfaits d'obtenir gain de cause du Président de l'Assemblée Nationale et ont appelé les Kinois au calme car leurs doléances seront transmises incessamment au Gouvernement.

Après avoir écouté attentivement les interventions des élus Nationaux de Kinshasa, le Speaker de la Chambre basse du Parlement, le Professeur Vital Kamerhe a profité de cette réunion pour annoncer la convocation devant la plénière, le mercredi 16 avril 2025, de la Première Ministre Judith Suminwa et de tous les Ministres sectoriels ainsi que celui des Finances et le Ministre d'Etat en charge du Budget afin de répondre aux préoccupations des Représentants du peuple sur la mise en œuvre des mesures préventives et l'intervention humanitaire du Gouvernement face à cette catastrophe naturelle dont on pouvait éviter les dégâts.

La Pros.

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Joseph Kabila annonce son retour en RDC « sans délai »

 *Dans une lettre consultée par Jeune Afrique, l’ex-président congolais, qui n’est plus revenu en RDC depuis décembre 2023, déclare qu’il s’apprête à rentrer « par la partie orientale ».

Ce 8 avril, Joseph Kabila a assuré dans une correspondance adressée à Jeune Afrique « qu’après six ans de silence absolu, une année d’exil et compte tenu de la dégradation du contexte sécuritaire », il a « pris la résolution de rentrer sans délai » en RDC afin de « contribuer à la recherche de la solution ».

L’ex-président explique avoir pris la décision de revenir au pays par sa « partie orientale » parce qu’il y a « péril en la demeure ». Il ne précise pas s’il arrivera par le Katanga, son fief, ou par les zones sous contrôle du M23. Une décision qu’il dit avoir pris après avoir rencontré quelques chefs d’État, des anciens présidents et des « acteurs politiques et sociaux nationaux et étrangers ».

L’annonce de son retour intervient alors qu’il tente depuis plusieurs mois de faire un retour au premier plan, à la fois politique et médiatique. En décembre dernier, le raïs avait rencontré à Addis-Abeba Moïse Katumbi et Claudel Lubaya, deux figures de l’opposition.

En février dernier, Joseph Kabila a rompu le silence auquel il s’était astreint ces six dernières années en publiant, le 23 février, une tribune dans le Sunday Times, un quotidien sud-africain. Il a ensuite accordé deux interviews en quelques semaines, alors qu’il ne s’était adressé à aucun média depuis son départ du pouvoir en 2019. Dans ses différentes prises de parole, Joseph Kabila ne manque pas d’étriller la gestion de son successeur, Félix Tshisekedi, qu’il accuse d’être responsable de la crise dans l’Est de la RDC.

Pour Tshisekedi, Kabila « prépare une insurrection »

L’ancien chef de l’État n’est plus revenu dans son pays depuis décembre 2023. Après avoir boycotté les dernières élections présidentielles et législatives et quitté le pays en toute discrétion, il était réapparu en janvier 2024 en Afrique du Sud. Officiellement sur place pour travailler au sujet de thèse qu’il prépare avec l’Université de Johannesburg, Joseph Kabila a passé les derniers mois à sillonner la sous-région, séjournant notamment en Namibie et au Zimbabwe.

Son activisme supposé dans ces différents pays a alimenté les suspicions du pouvoir congolais à son égard. Félix Tshisekedi se dit convaincu, depuis plusieurs mois, que Joseph Kabila « prépare une insurrection » et qu’il est à l’origine de la création de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), la plateforme politico-militaire alliée du M23.

Celle-ci est dirigée par Corneille Nangaa, l’ex-président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), dont Kabila est resté proche. Ce dernier a récemment nié le soutenir. « Si j’étais complice du M23, la situation serait différente de ce qu’elle est actuellement », a-t-il affirmé en mars, lors d’une conférence de presse organisée en Afrique du Sud.

(Avec Jeune Afrique)

 

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Guerre dans l'Est de la RDC : le territoire de Shabunda plongé dans l'incertitude

Situé à plus ou moins 140 kilomètres de la ville de Bukavu, dans la province du Sud Kivu, le territoire de Shabunda vit  depuis plusieurs jours dans la psychose.

Chaque jour qui passe, les habitants de ce territoire craignent l'avancée des rebelles de l'AFC-M23 qui occupent déjà les villes de Bukavu, Kamanyola, Walikale centre, Walungu, Mwenga, etc dans le Sud Kivu.

Plusieurs témoignages font état de la présence de certains groupes armés d'autodéfense dont les Maï-Maï qui se préparent à protéger le territoire contre une éventuelle entrée des éléments de la rébellion.

Mais en attendant, certains jeunes  se livrent à des actes de tracasserie, profitant du climat de psychose  qui s'est installé en et confisquant des motos à la paisible population.

Ce, en dépit des efforts que tentent de déployer des services de l'Etat qui s'emploient à encourager la population à vaquer librement à ses occupations pour maximiser les recettes.

Signalons que cette situation rend les conditions de vie très difficiles dans le territoire de Shabunda qui dépend essentiellement des villes de Bukavu et de Goma pour son ravitaillement en produits de première nécessité, en carburant et autres.

Une situation qui est justifiée à son tour par le manque des vols aériens reliant les capitales du Nord et du Sud-Kivu aux territoires.

En effet, pour permettre de faire tourner certaines activités, il faut aller jusqu'à Kindu, chef-lieu de la province du Maniema pour acheter de l'essence et l'acheminer à Shabunda avec des vélos par des routes qui sont dans un état qui laisse à désirer, ainsi que l'on peut voir dans ces images.

Ce qui représente un véritable calvaire pour les populations qui sont encore sur place.

Même si  ce territoire n'est pas encore passé sous contrôle des rebelles AFC-M23, les populations présentes vivent déjà les conséquences de la guerre d'agression rwandaise dans un territoire d'une province déjà sous occupation de l'ennemi et où la vie semble s'être arrêtée avec les parties déjà occupées par ces rebelles.

Interrogé par cette situation, le Coordonnateur National de l'association Sans But Lucratif EVEIL DE LA CONSCIENCE PATRIOTIQUE, ECP/ASBL-RDC fait savoir qu'il n'était pas encore au courant de la situation et demande à la population de Shabunda de collaborer avec les autorités étatiques pour que l'ordre règne sur l'étendue du territoire.

Par contre, il demande aux autorités congolaises d'assurer la protection des populations de Shabunda et leurs biens.

Il condamne cependant les actes de tuerie  perpétrés dans ce territoire il y a quelques mois sur des sujets chinois. Certains d'entre eux qui comptaient y aller en vue de l'exploitation de l'or seraient touchés par cette psychose qui rend la vie difficile à Shabunda.

Pascal Zamuda/CP

 

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