« C’est pourquoi, dans le but de faire respecter la loi, ci-dessus, mentionnéeet préserver la moralité collective, je vous enjoints d’instruire tous vos services, en ce compris la Police Judiciaire des Parquets, d’interpeller et engager des poursuites contre les auteurs des actes de dépravation des mœurs à travers les réseaux sociaux. Cette injonction est également faite à la Commission Nationale de Censure des chansons et des spectacles ». Telle la pensée résumée de la nouvelle instruction de Constant Mutamba, Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, aux Procureurs Généraux près les Cours d’Appel. Par cette mesure, il tient ainsi à préserver la moralité collective de la jeunesse dont les mœurs sont de plus en plus mises à rude épreuve, selon les grandes lignes de sa lettre, telle que reprise, ci-dessous.
A Messieurs les Procureurs Généraux près les Cours d’Appel (Tous)
Messieurs les Procureurs Généraux,
Concerne : Injonction d’engager des poursuites contre les auteurs des actes de dépravation des mœurs dans les réseaux sociaux
Messieurs les Procureurs Généraux,
Il s’observe actuellement une multiplication, en toute impunité, des actes de dépravation des mœurs à travers les réseaux sociaux tels que Tiktok et autres.
En effet, il s’observe en toute impunité, la prolifération à travers ces réseaux dont le caractère immoral choque toute la société et met en mal l’éducation de la jeunesse dont les mœurs sont de plus en plus mises à rude épreuve.
J’attire votre attention sur le prescrit du livre IVA de l’Ordonnance-Loi n°23/010 du 13 mars 2023 portant Code du Numérique, texte qui réprime notamment les infractions commises dans le cyberespace.
C’est pourquoi, dans le but de faire respecter la loi ci-dessus mentionnée, et préserver la moralité collective, je vous enjoints d’instruire tous vos services, en ce compris la Police Judiciaire des Parquets, d’interpeller et engager des poursuites contre les auteurs des actes de dépravation des mœurs à travers les réseaux sociaux.
Cette injonction est également faite à la Commission Nationale de Censure des chansons et des spectacles.
En attendant vos rapports sur l’exécution de cette mesure, veuillez agréer, Messieurs les Procureurs Généraux, l’assurance de mes sentiments patriotiques.
Guylain Nyembo, Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, a, au nom du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, prononcé ce 22 septembre à New York, une importante allocution à l’ouverture du "Sommet de l’avenir" sur les Objectifs du Développement Durable (ODD), qu’organise le Conseil économique et Social des Nations Unies.
Guylain Nyembo s’est réjoui, à cette occasion, de la tenue de ces « importantes assises qui, a-t-il dit, au vu des évènements récents, des menaces imposées par la persistance de la pauvreté et de la faim, la résurgence et l’apparition des conflits ainsi que la montée des extrémismes dans le monde, sans oublier la question de notre survie collective face au réchauffement climatique, se veulent une éclaircie, mieux une fenêtre d’opportunité pour des lendemains meilleurs. »
Les dirigeants du monde réunis à New-York vont en effet, à l’issue de ce Sommet, adopter un "Pacte pour l’avenir" qui comprend un Pacte numérique mondial et une Déclaration sur les générations futures. Ce Pacte couvre un large éventail de thèmes, notamment la paix et la sécurité, le développement durable, les changements climatiques, la coopération numérique, les droits humains, l’égalité des sexes, la jeunesse et les générations futures, ainsi que la transformation de la gouvernance mondiale.
«Un nouveau paradigme pour la jeunesse et les futurs habitants de la planète»
Pour le Vice-Premier Ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), ce « Pacte pour l’avenir » constitue une formidable occasion pour l’Humanité et les décideurs, d’embrasser un "nouveau paradigme" au profit de la jeunesse et des futurs habitants de la planète. Ce paradigme que « nous voulons plus juste et plus équitable doit notamment se distinguer par la promotion du principe d’inclusivité aussi bien entre les Etats qu’au sein de ceux-ci, la poursuite de la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable et faire la part belle aux actions innovantes à travers la promotion de la science au profit de la sauvegarde de notre bien commun à tous… », a indiqué Guylain Nyembo.
Il a, de ce fait, attiré l’attention des dirigeants du monde présents à ce Sommet, pour que ce "Pacte" ne soit pas un slogan creux. « Le Pacte que nous adopterons à l’issue de ce Sommet demeurera vain si les questions saillantes qui entravent le bon fonctionnement de notre Organisation [ONU] mais également la rencontre du progrès au sein de nos États respectifs, particulièrement ceux des pays parmi les moins développés, ne trouvent leur résolution », a-t-il prévenu.
Aucun avenir ne sera possible si…
Guylain Nyembo a cité une série de choses à éviter pour que ce Pacte ne soit pas vain : « Aucun avenir ne pourrait être envisagé tant que tout un continent [Afrique] ne sera rétabli dans son honneur…, à travers l’octroi de deux sièges permanents au sein du Conseil de Sécurité [de l’ONU] ; Aucun avenir radieux ne pourra être envisagé tant qu’il ne s’observera de réelle solidarité dans les financement des objectifs de développement durable et que ne sera pris en compte le rôle crucial que pourrait jouer l’intelligence artificielle dans leur réalisation ; Aucun futur ne pourra être implémenté sans une réelle justice et la poursuite des actions visant une plus grande inclusion des pays issus des grands bassins forestiers mondiaux dans l’accélération de la transition énergétique ; Enfin, il ne peut y avoir d’avenir tant que persistent le bruit des armes et que la communauté des Nations se distinguera par son incapacité à réellement sanctionner les attitudes belliqueuses et contraires à la Charte de notre Organisation qui prône l’existence pacifique entre les Nations. »
Le Vice-Premier Ministre a fait observer que du point de vue de la RDC, l’Avenir passe par davantage d’investissements dans le capital humain, notamment à travers des investissements massifs dans l’éducation de base, la poursuite de la mise en œuvre des politiques visant l’autonomisation des femmes et des jeunes filles, l’inclusion des personnes vulnérables en même temps que des investissements dans la recherche et l’innovation technologique.
Notons que la République Démocratique du Congo (RDC) va présenter, lors de ce Sommet, sa Feuille de route d’accélération des ODD, dont le programme arrive à échéance en 2030. Et en marge du Sommet, Guylain Nyembo prendra part à deux forums parallèles ainsi qu’à diverses réunions bilatérales et multilatérales.
*A quelques heures du premier affront judiciaire contre le Rwanda porté, haut la main, par Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat Congolais, avec le soutien massif du peuple, le décor est déjà planté. Très bientôt, l’on espère que justice sera rendue aux millions des victimes de l’agression rwandaise datant de plus de deux décennies. A cet effet, délégué par le Gouvernement de la République, Me Samuel Mbemba, Vice-Ministre de la Justice en charge des Contentieux Internationaux, confirme le rendez-vous du 26 septembre 2024, marquant l’ouverture d’une audience publique contre le Rwanda par la Cour de Justice de la Communauté des Etats de l’Afrique (EAC). Selon des sources officielles, ce membre du Gouvernement serait déjà en route vers Arusha, en Tanzanie, cadre choisi pour la tenue de ce procès.
Rappel des faits
Animant une conférence de presse, le 29 août 2024, Me Samuel Mbemba signifiait, à la demande de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, s’être rendu à Arusha en Tanzanie pour exiger à la Cour Africaine de droits de l’Homme et des Peuples et la Cour de Justice de l’EAC de prendre en considération la volonté de la RDC de voir sa requête contre le Rwanda être examinée au cours d’une audience publique faute de quoi, elle va se retirer de cette organisation sous-régionale.
Ce procès va statuer notamment, sur la violation de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale d’un Etat membre de l’EAC par le Rwanda. Il va également juger les atrocités des masses ainsi que des violations graves et flagrantes du droit international humanitaire, avec au final une réparation par leur auteur. Dans ce scénario, des dommages et intérêts pourront être versés à la RDC.
‘’L’audience qui va s’ouvrir le 26 septembre sera une audience d’introduction devant la première instance. L’affaire y sera examinée au premier degré. La RDC a montré comment le Rwanda est en train de violer l’acte instituant la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est à travers sa présence militaire dans l’Est de notre pays, le pillage des minerais, les viols massifs et les tueries qui y sont commises. Cette instance va examiner l’affaire sur base des plaidoiries des avocats. La RDC a des avocats qui ont documenté cela et ont déposé la requête. Partant de là, la Cour va juger si réellement le Rwanda est sur notre sol ou pas. C’est après cette phase que nous pourrons réclamer la réparation des victimes par le Rwanda’’, explicitait, ce jour-là, face à la presse, M. Samuel Mbemba.
Selon lui, en effet, ce procès obtenu par la RDC contre le Rwanda, est le fruit des multiples efforts fournis par l’équipe mise en place par le Président de la République, Félix Tshisekedi. Déterminé à trainer le Rwanda devant les instances judiciaires régionales et internationales, le Chef de l’Etat avait mis sur pied une Task force justice internationale en nommant un chargé de mission près la Cour Pénale Internationale et la désignation d’un Vice-Ministre de la Justice chargé des contentieux internationaux en la personne de Samuel Mbemba, Avocat de son état.
‘‘CPI : Justice pour la RDC’’
Plus loin, dans son discours de ce même jour-là, le Vice-Ministre de la Justice en charge des contentieux internationaux avait également annoncé le lancement de la campagne ‘’ CPI : justice pour la RDC’’.
A travers cette campagne, il vise à interpeller cette instance judiciaire internationale qui reste les bras croisés même après que la RDC lui ait transmis à plusieurs reprises, un renvoi de situation, alors qu’elle devrait en principe ouvrir d’urgence des enquêtes au vu des crimes commis dans la partie orientale du pays.
Par ailleurs, pour la vulgarisation de cette campagne, Samuel Mbemba a appelé toutes les organisations non gouvernementales de droits de l’Homme, locales ou internationales œuvrant en RDC d’accompagner le peuple congolais dans sa quête de la justice. Il a martelé que toute ONG qui n’aura pas participé à cette campagne, va être radiée de la liste des ONG qui luttent pour les droits de l’Homme.
« C’est pourquoi, dans le but de faire respecter la loi, ci-dessus, mentionnéeet préserver la moralité collective, je vous enjoints d’instruire tous vos services, en ce compris la Police Judiciaire des Parquets, d’interpeller et engager des poursuites contre les auteurs des actes de dépravation des mœurs à travers les réseaux sociaux. Cette injonction est également faite à la Commission Nationale de Censure des chansons et des spectacles ». Telle la pensée résumée de la nouvelle instruction de Constant Mutamba, Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, aux Procureurs Généraux près les Cours d’Appel. Par cette mesure, il tient ainsi à préserver la moralité collective de la jeunesse dont les mœurs sont de plus en plus mises à rude épreuve, selon les grandes lignes de sa lettre, telle que reprise, ci-dessous.
A Messieurs les Procureurs Généraux près les Cours d’Appel (Tous)
Messieurs les Procureurs Généraux,
Concerne : Injonction d’engager des poursuites contre les auteurs des actes de dépravation des mœurs dans les réseaux sociaux
Messieurs les Procureurs Généraux,
Il s’observe actuellement une multiplication, en toute impunité, des actes de dépravation des mœurs à travers les réseaux sociaux tels que Tiktok et autres.
En effet, il s’observe en toute impunité, la prolifération à travers ces réseaux dont le caractère immoral choque toute la société et met en mal l’éducation de la jeunesse dont les mœurs sont de plus en plus mises à rude épreuve.
J’attire votre attention sur le prescrit du livre IVA de l’Ordonnance-Loi n°23/010 du 13 mars 2023 portant Code du Numérique, texte qui réprime notamment les infractions commises dans le cyberespace.
C’est pourquoi, dans le but de faire respecter la loi ci-dessus mentionnée, et préserver la moralité collective, je vous enjoints d’instruire tous vos services, en ce compris la Police Judiciaire des Parquets, d’interpeller et engager des poursuites contre les auteurs des actes de dépravation des mœurs à travers les réseaux sociaux.
Cette injonction est également faite à la Commission Nationale de Censure des chansons et des spectacles.
En attendant vos rapports sur l’exécution de cette mesure, veuillez agréer, Messieurs les Procureurs Généraux, l’assurance de mes sentiments patriotiques.
C’est dans la matinée de ce dimanche 22 septembre que le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé à New York, aux États-Unis d’Amérique, pour participer aux travaux de la 79ème session de l’Assemblée générale des Chefs d’État et de gouvernement des Nations Unies.
Accueilli à l’aéroport international J.F Kennedy de New-York par des officiels de l’administration américaine, entouré de la Ministre d’Etat aux affaires étrangères Thérèse Kayikwamba, de son Directeur de cabinet Anthony Nkinzo et du Représentant de la RDC aux Nations-Unies Zénon Mukongo, le Chef de l’État congolais entame une mission officielle marquée par une intense activité politique et diplomatique.
La 79ème Assemblée générale de l’ONU intervient dans un contexte international marqué par une avancée significative dans la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies tant souhaitée par les Africains.
En effet, pour la première fois, les USA sont favorables à l’élargissement du Conseil de sécurité à deux (2) pays africains sans droit de veto. Le sujet sera au cœur du débat général qui s’ouvre le 24 septembre prochain.
Par ailleurs, la RDC attend son élection, le 9 octobre prochain, au Conseil des droits de l’homme. Plus grand pays francophone du monde et réputé pays-solution au réchauffement climatique mondial, la RDC est aussi un prétendant sérieux parmi les deux nouveaux pays africains membres permanents du Conseil de sécurité.
Le discours du Président Tshisekedi devant la tribune des Nations Unies est très attendu en ce qu’il doit faire part aux dirigeants du monde des efforts multiformes qu’il déploie en vue de rétablir l’intégrité territoriale de la RDC face à l’agression par le Rwanda.
Tshisekedi devrait aussi poursuivre son plaidoyer en faveur de la République Démocratique du Congo par des rencontres bilatérales et multilatérales.
Une délégation des Députés Provinciaux du Kwilu a séjourné à partir du 13 septembre en Allemagne grâce à l’initiative de son Excellence Monsieur l’Ambassadeur Jean Paul Moka. Les députés provinciaux n’ont pas manqué d’exprimer leur gratitude à l’Ambassadeur qui a apporté son concours non négligeable à la réussite de ce voyage. Il s’agit d’ailleurs d’une deuxième délégation après celle des Bourgmestres de la grande province de Bandundu envoyée en Allemagne pour une formation en 1972 par Mobutu.
Cinquante-deux ans plus tard, Sa Majesté le Roi Mfum Ntwal Moka Ngol Mpaty envoie les Députés Provinciaux du Kwilu en Allemagne pour découvrir le savoir-faire et établir des relations de partenariat afin d’investir dans le Kwilu.
Avec ses efforts inlassables, l’ambassadeur Jean-Paul Moka a accompli un grand renouveau dans le renforcement des échanges en vue de consolider les investissements dans notre province. C’est dans ce paradigme qu’il faut encourager l’émergence de nouveaux acteurs soucieux d’ouvrir des nouveaux horizons pour nos populations contrairement à certains hommes politiques qui cherchent à corrompre nos députés en leur donnant de l’argent pour des gains avisés.
Aujourd’hui, cette visite marque un grand symbole dans la dynamique de changement de faire autrement la politique. Nos députés provinciaux deviennent des pionniers parce que le défi auquel ils sont confrontés demeure énorme, celui de canaliser toutes les énergies positives pour le bien-être de nos populations. Toutefois il s’agit de relever que l’accomplissement de cette démarche était confronté aux obstacles de nivellement par le bas et surtout des structures socio-économiques.
Loin s’en faut, rien ne pouvait arrêter l’élan de son excellence l’ambassadeur Jean Paul Moka. C’est dans cette perspective qu’il lança la toute première
Conférence sur la révolution civilisationnelle à Bandundu-Ville.
L’organisation d’un tel évènement déclencha un électrochoc auprès des participants qui ont trouvé foi et détermination dans ce colloque. Contrairement au boycott lancé contre ce forum en date du 10 mai 2024, la salle fut comble.
Voilà un peu là, la dynamique ne s’est pas arrêtée à ce niveau et cette visite d’une délégation en Allemagne des députés provinciaux après celle des Bourgmestres demeure le point d’orgue d’ascension du Roi Mfum Ntwal Moka Ngol Mpaty.
Le choix de l’Allemagne a été judicieux parce que ce pays compte mettre en Afrique des partenariats fondés sur le respect mutuel s’articulant autour des valeurs sociétales contrairement aux partenaires qui bottent en touche les droits de l’homme et ne recherchent que des bénéfices financiers tout court.
C’est pourquoi, pour nos députés ce voyage a été une grande opportunité pour des investissements directs dans le Kwilu. Cette nouvelle stratégie retrouvée par son ambassadeur Jean Paul Moka a su retrouver le ton juste et approprié. La RDC abrite une part de la solution au défi climatique mondial. Donc il revient à l’Allemagne de se positionner pour bénéficier de ces opportunités au regard de la croissance du continent africain en avenir.
En tout cas, la réunion historique des femmes Ministres des Affaires étrangères du monde entier qui s’est tenue les 19 et 20 septembre 2024 à Toronto, au Canada, a abouti par une Déclaration finale qui souhaite qu’au sein du système des Nations Unies, il est temps que le prochain Secrétaire général soit une femme.
Extrait de la Déclaration finale :
« Constatant qu’il n’y a eu que 4 femmes Présidentes de l’Assemblée générale des Nations Unies au cours des 79 dernières années, nous pensons que le moment est également venu de viser la parité hommes-femmes relativement à ce poste.
Nous encourageons vivement les États membres qui envisagent de présenter une candidature pour le poste de Secrétaire général des Nations Unies de désigner une femme. »
Dans cette perspective, La Très Honorable Michaëlle JEAN serait la candidate idéale, pour plusieurs raisons, à occuper le poste de prochain Secrétaire général des Nations Unies.
Née à Port-au-Prince (Haïti), naturalisée Canadienne et mariée à un Français, Madame JEAN est une femme d'État, Diplomate, Journaliste et Animatrice du Téléjournal de Radio-Canada.
Le 4 août 2005, elle devient la vingt-septième Gouverneure générale du Canada.
Elle est la première personne noire et la troisième femme à occuper ce poste de Gouverneur général du Canada et Commandant en chef de l'armée canadienne.
Elle est également la première femme gouverneure générale à être née durant le règne d'Élisabeth II.
Elle restera à ce poste jusqu’au 27 septembre 2010.
Le 1er octobre 2010, Madame JEAN agit à titre d'Envoyée spéciale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) en Haïti dans le but d'obtenir des fonds pour la reconstruction du patrimoine haïtien et favoriser l'éducation.
Le 30 novembre 2014 lors du XVe Sommet de la Francophonie à Dakar au Sénégal, elle a été désigné par consensus Secrétaire générale de la Francophonie, devenant ainsi la première femme à briser le plafond de verre et à occuper ce poste jusqu’en janvier 2019.
Polyglotte, elle parle cinq langues : français, anglais, espagnol, italien et le créole haïtien.
Madame JEAN est détentrice de plusieurs dizaines des Prix, Décorations et Doctorats Honoris Causa des grandes Universités de partout à travers le monde.
Après la fin de son mandat de Gouverneure générale du Canada, elle crée la Fondation Michaelle Jean qu’elle dirige jusqu’à ce jour.
Connaissant bien l’efficacité de la diplomatie canadienne, nous souhaitons vivement que cette candidature soit présentée pour le prochain mandat.
Elle sera sans doute une meilleure Secrétaire générale des Nations unies qui connaît à cœur les problèmes des pays du Nord et du Sud.
Ce jeudi 19 septembre 2024, au Village Vénus à Bibwa, dans la Commune de la N’sele, le Directeur Général de l'ANAPI, le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji a officiellement lancé l'ouverture des travaux du séminaire de renforcement des capacités des unités de suivi des réformes gouvernementales sur le climat des affaires.
Ce séminaire organisé par l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements, ANAPI en sigle, est à l'intérêt des experts du climat des affaires et points focaux ministériels qui a pour objectif primordial de permettre à ceux qui sont appelés au quotidien à faire le suivi de la mise en œuvre des différentes réformes au sein de leurs institutions respectives ( Ministères, services et administrations étatiques réformateurs) de s'approprier davantage de cette question et de les doter des connaissances, techniques et outils nécessaires pouvant les aider non seulement à faire un suivi effectif des réformes à charge de leurs ministères et services, mais aussi, d'être en mesure de proposer de véritables réformes systémiques et en profondeur.
D'après le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji, Directeur Général a.i de l’ANAPI, seules, les institutions étatiques ont pris part audit séminaire notamment, la Primature, les Ministères réformateurs, les Administrations et Services réformateurs pour la simple raison que ce séminaire est essentiellement destiné à la partie étatique chargée de la mise en œuvre et du suivi des réformes. Le secteur privé, principal bénéficiaire des réformes et la société civile n’ont pas été conviés.
Tout en affirmant que ce séminaire est la matérialisation de la Vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO sur le climat des affaires, portée par le Gouvernement que dirige la Première Ministre, Son Excellence Madame Judith Suminwa Tuluka, il a remercié les experts pour le grand travail abattu à Mbwela Lodge du 14 au 17 août 2024 qui a permis de réviser et de mettre à jour la Feuille de Route des réformes gouvernementales sur le climat des affaires.
‘’La nouvelle Feuille de route consolidée par les services techniques de l’ANAPI a été transmis Guylain Nyembo, le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, qui devrait, dans un futur proche, convoquer la Réunion du Comité de pilotage du Groupe Thématique Climat des Affaires, Partenariat Public-Privé, Promotion des Investissements et de l'Emploi en vue de son examen et sa validation au niveau de cette instance ministérielle et aussi, la continuation du processus de validation jusqu'au niveau du Conseil des ministres, explique Bruno-Joseph Tshibangu Kabaji.
L’ANAPI, en sa qualité de Conseiller Technique du Gouvernement Central et des Gouvernements Provinciaux en matière d'amélioration du climat des affaires et de promotion des investissements, a dans le cadre de ses prérogatives statutaires, prévu d'organiser le présent séminaire de renforcement des capacités des institutions et structures étatiques réformatrices afin de leur doter des capacités et techniques utiles susceptibles de les aider à mieux assurer le suivi des dites réformes.
La Pros.
MINISTERE DU PLAN ET DE LA COORDINATION DE L’AIDE AU DEVELOPPEMENT
AGENCE NATIONALE POUR LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS
(ANAPI)
Septembre 2024
Mesdames et Messieurs les Points Focaux Ministériels du Climat des Affaires,
Mesdames et Messieurs les Cadres et Délégués de l’Administration et des institutions réformatrices,
Mesdames et Messieurs les Experts du Climat des Affaires,
Monsieur le Délégué du Projet TRANSFROME de la Banque Mondiale,
Monsieur le Délégué du Programme des Nations Unies pour le Développement, PNUD en sigle,
Distingués Invités en vos titres et qualités,
Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement, car quelque chose peut bien commencer et mal finir, ce qui n’a pas été le cas pour cette activité combien importante que j’ai l’honneur en ce jour de clôturer en beauté, devant cette auguste assemblée constituée de personnes importantes.
De prime abord, qu’il me soit permis de vous témoigner à tous, des sincères remerciements pour votre spontanéité, votre disponibilité ainsi que pour votre considération à l’endroit de l’invitation lancée par l’ANAPI en vue de participer à ce séminaire dédié au renforcement des capacités des unités de suivi des réformes gouvernementales du climat des affaires, ici au Village Vénus de Bibwa dans la Commune de la Nsele.
En effet, vous avez été nombreux à participer à ces travaux, je cite : (i) les Points focaux Ministériels du Climat des Affaires, (i) les Délégués des partenaires techniques et financiers, et (iii) les Experts constituant le Groupe d’experts du Climat des affaires communément appelé « Mercredi ANAPI », envers lesquels je témoigne, une fois de plus, l’expression de ma profonde gratitude pour l’accompagnement et les nombreux sacrifices consentis dans le processus d’amélioration du Climat des Affaires, afin de faire de notre magnifique, riche et beau pays, l’ une des destinations idéales des investisseurs en Afrique et au monde.
Lesdits travaux ont même été honorés par la présence de la Représentante de Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, à savoir la Conseillère Principale en charge du Climat des Affaires, je Cite Madame Myriam AGITO AMENA envers laquelle j’exprime l’expression de ma considération distinguée.
Mesdames et Messieurs les Points Focaux Ministériels du Climat des Affaires,
Mesdames et Messieurs les Experts du Climat des Affaires,
Distingués Invités en vos titres et qualités,
La présence de toutes les intelligences réunies en cet endroit durant 3 jours, venues non seulement de la Primature et des différents Ministères réformateurs ; mais aussi, des administrations et services publics chargés de leur mise en œuvre ainsi que des partenaires techniques au développement est une preuve irréfutable, de l’importance que le Gouvernement de la République accorde au processus d’amélioration du climat des affaires, processus qui a toujours été soutenu par les partenaires techniques traditionnels.
J’ai grandement apprécié la qualité des interventions et des débats constructifs qui ont animé ce séminaire, les discussions ont été riches en expérience, dynamiques, constructives et bénéfiques pour toutes les parties ayant participé.
Je profite une fois de plus à cette occasion, pour remercier les experts techniques de l’ANAPI et ceux venus d’ailleurs qui ont utilement occupé les experts que vous êtes, en mettant à votre disposition des connaissances, techniques et outils nécessaires sur la planification des projets, la gestion axée sur les résultats, le suivi-évaluation de la mise en œuvre des réformes ainsi que le Business Ready ou le B-Ready de la Banque Mondiale pouvant vous permettre de bien jouer le rôle qui est le vôtre au sein de vos Ministères, administrations et services étatiques respectifs, celui de faire le suivi de la mise en œuvre des différentes réformes identifiées et amorcées.
Encore, je voudrais ici vous exhorter à reconsidérer la responsabilité qui est la vôtre en vous encourageant à redoubler d’efforts et d’abnégation pour l’atteinte des résultats escomptés en ce qui vous concerne, à savoir la matérialisation effective des réformes à charge de vos Ministères et services.
Mesdames et Messieurs les Points Focaux Ministériels du Climat des Affaires,
Mesdames et Messieurs les Experts du Climat des Affaires,
Distingués Invités en vos titres et qualités,
Je tiens encore ici à vous rappeler que la réussite du processus de mise en œuvre des réformes est tributaire à une implication et une harmonie totale de toutes les parties prenantes. Une réforme ne s’impose pas, elle s’explique, elle se justifie et elle cherche l’appropriation et l’accompagnement de tous, aussi bien au niveau technique qu’au niveau politique qui sanctionne la réforme en prenant l’action ou l’acte qu’il faut.
L’un des rôles les plus importants que vous serez appelés à jouer, en tant qu’unités de suivi de la mise en œuvre des réformes gouvernementales au sein de vos services sera celui d’amener vos hiérarchies et Ministres réformateurs à une meilleure compréhension et une appropriation sans remords de l’importance du processus de mise en œuvre des réformes. Nul n’est besoin d’attiser des conflits, nous travaillons tous pour le même objectif.
La connaissance étant appelée à être partagée, je vous exhorte une fois de plus à disséminer les notions et connaissances reçues au sein de vos Ministères et services respectifs, afin de permettre d’avoir des unités de suivi dotées des capacités, connaissances et conditions nécessaires pour faire aboutir les réformes à leur charge.
Tout en vous souhaitant un bon retour auprès de vos familles respectives et vous confirmant une fois de plus l’engagement du Gouvernement de faire aboutir les réformes, je déclare clos les travaux du séminaire de renforcement des capacités des unités de suivi des réformes gouvernementales du climat des affaires.
Que Vive le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO,
Que Vive le processus d’amélioration du Climat des Affaires,
Et que le Seigneur bénisse la République Démocratique du Congo,
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, a pris part à la clôture du 10ème Congrès ordinaire de l’Union de la Presse du Congo (UNPC), ce vendredi 20 septembre 2024, après une nuit blanche observée par tous les participants et les partenaires.
Reconnaissant l’engagement de toutes les parties pour la réussite de ces assises, il s’est exprimé en ces mots:
“Tous, nous n’avons pas dormi. Je n'étais pas sur place mais, je suivais moi-même aussi ce bel exercice démocratique que les journalistes ont montré. Je crois que cela confirme davantage l'encrage démocratique dans le pays tant voulu et défendu par le Président de la République Félix Tshisekedi”, a-t-il indiqué.
Et d’ajouter: “Je félicite les journalistes pour le sacrifice parce que je sais que cela ne devrait pas être facile, de ne pas dormir toute la nuit, de lire et de relire les textes, et à la fin de voter pour ceux qui vont constituer le nouveau comité directeur. Il faut féliciter le bureau sortant du président Modeste. Parce que ce n'était pas facile d'arriver là où nous sommes arrivés aujourd'hui”.
Patrict Muyaya croit, par ailleurs, que le travail le plus difficile va commencer pour ceux qui ont été élus.
“Aujourd'hui, je pense que nous avons dit que l'union devrait gagner et j'ai l'impression dans ce que j'ai vu de loin que l'union a gagné et je veux me faire mon opinion tout à l'heure. Donc, aujourd'hui, c'est un sentiment de fierté, non pas personnel, mais un sentiment de fierté pour toute la profession journalistique qui vient de donner là l'exemple que c'est la profession phare, mais c'est aussi la lumière qui va dorénavant nous aider à éclairer davantage la lanterne des congolais à la fois sur l'image du pays, mais aussi sur les efforts de développement”, a-t-il ajouté.
Le Comité Directeur élu marque à l’affiche, la composition, ci-après : Kamanda wa Kamanda Muzembe (Président), Cyril Kileba Pok-a-mes (1er Vice-Président), Marianne Mujung Yav (2ème vice-présidente), Jasbey Zegbia (Secrétaire Général), Rachel Kitsita (trésorière générale), Melies Ndelo (Commissaire aux comptes), Octave Mukendi (Commissaire de la carte professionnelle) et Rehema Bueka Sergine (Conseillère).
Ce 10ème Congrès qui s’est tenu ordinairement du mardi 17 au jeudi 19 septembre 2014 et a été financé totalement par le gouvernement Suminwa. Ce financement est la promesse du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, faite aux journalistes lors des Etats Généraux de la Communication et Médias organisés en janvier 2022 à Kinshasa.
*Déjà, le décor est planté avec l’arrivée, ce week-end, de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à New York où il va bientôt parler, une fois de plus, devant la prestigieuse Tribune des Nations Unies, à l’occasion de sa 79ème Assemblée Générale.
Loin de se perdre en conjectures, ni de pérorer sur les grands axes du discours du Président de la RD. Congo, il n’est pas exclu que la problématique de la guerre d’agression avec ses conséquences néfastes sur l’écosystème en termes des populations livrées aux morsures des serpents, obligées de serpenter les montagnes et de bivouaquer dans les vallées vidées de l’essentiel des travaux champêtres, des éleveurs et autres pêcheurs. Que dire encore à l’Onu alors que la Monusco qui était son détachement avancé sur le sol congolais est aujourd’hui dans sa phase déterminante de retrait de ce qui y restait encore ?
Quel langage tenir devant une Tribune de l’Onu dont les participants semblent anaphylaxiques aux pleurs et grincements des congolais présentés, curieusement, comme étant la cause même du conflit à l’origine des déchirures actuelles dans l’Est de leur propre pays ? La situation devient corsée sur le théâtre d’opérations où des suppôts du Rwanda jouent et récupèrent des villes et villages, si souvent, sans la moindre résistance, la bataille.
Faut-il alors choisir le dialogue face aux groupes armés ou poursuivre le langage des sourds avec le Rwanda, l’instigateur de l’agression, selon plusieurs rapports des experts de l’Onu ? Autant sont des questions qui taraudent les esprits des congolais et auxquels le Président de la République, le Garant de la Nation et du bon fonctionnement des Institutions en RD. Congo est tenu de trouver des réponses idoines, pour conjurer cette crise à la peau dure.
Dents de scie…
Jusqu’ici, rien mais, alors, rien n’avance dans le sens de concrétiser les efforts engagés pour le retour effectif de la paix en RD. Congo. Tous les processus évoluent, visiblement, en dents de scie. De Nairobi à Luanda en passant pour le passage de Jean-Pierre Lacroix en RD. Congo, les lignes ont du mal à bouger, du côté des agresseurs. Pour preuve, le cessez-le-feu, pourtant, décrété, depuis le 4 août 2024, n’aura jamais été respecté, de manière formelle. Chaque jour, l’on assiste, paradoxalement, à la recrudescence de la violence, aux viols et massacres dans l’Est à telle enseigne que tous les engagements souscrits sous la facilitation de Lourenço sont constamment phagocytés par ceux-là qui, normalement, devaient en être les principaux auteurs de l’agression barbare à laquelle est confrontée, depuis plusieurs décennies.
Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et Médias, a reçu en audience le basketteur franco-américain William Anthony Parker surnommé Tony Parker et sa délégation, ce jeudi 19 septembre 2024 dans son cabinet.
Au menu de leurs échanges, voir des opportunités pour collaborer avec cette grande figure de NBA qui veut apporter sa pierre de construction dans le bon narratif de la République Démocratique du Congo. Cette rencontre avec le ministre Muyaya intervient après le tête-à- tête que Tony Parker a eu avec le Chef de l'État Félix Tshisekedi.
"Nous avons reçu une grande de figure de NBA. Aujourd'hui, nous sommes heureux de l'avoir parce qu'il a eu la réputation qu'il a construite, surtout la volonté de travailler avec la RDC. Cela non pas seulement dans son domaine de prédilection le sport, le basket, mais aussi dans d'autres domaines. Comme vous le savez, nous nous parlons de changement de narratif lorsque vous recevez une personnalité comme Tony Parker qui a l'occasion de goûter aux mets congolais, de voir la vie qui est à Kinshasa. C'est déjà une réponse qu'on donne à tous ceux qui pensent que la RDC doit être définie par la guerre. Et c'est avec joie que nous l'avons accueilli dans la suite de sa réunion avec le Président de la République et nous espérons que dans les prochains jours, il va revenir. Pour nous, c'est une joie de voir dans quelle mesure nouer de partenariat pour les jeunes avec Parker dans le domaine qui est le sien (le basket), mais également pour d'autres disciplines sportives", a expliqué l'homme du changement de narratif.
Pour Tony Parker, cette visite est une première pour tâter le terrain afin de revenir cette fois-là avec des projets concrets.
"Pour l'instant, c'est encore tôt de dire dans les détails ce que l'on va faire. Moi, mon idée était de venir au Congo, j'ai déjà un congolais dans mon académie qui a signé un contrat avec nous. Donc il y a beaucoup de potentiel ici. Nous avons rencontré beaucoup d'hommes importants de ce pays avec qui nous comptons avoir des synergies et plusieurs choses dans le domaine du sport, par exemple. Aussi, dans d'autres domaines qu'on peut mettre en place. Moi, j'aimerai vraiment changer la mauvaise image que le monde a sur la RDC et expliquer pourquoi le Congo Kinshasa peut devenir une force à l'avenir", a expliqué cette grande figure de NBA.
Pour rappel, Tony Parker surnommé TP, de son vrai nom William Anthony Parker II, est né le 17 mai 1982 à Bruges (Belgique). C'est un ancien joueur de basket-ball international franco-américain. Il a évolué au poste de meneur jusqu'à la fin de sa carrière professionnelle en 2019.
Formé au centre fédéral, Tony Parker commence sa carrière au Paris Basket Racing en 1999. Il est drafté en 28e position en 2001 par l'équipe des Spurs de San Antonio avec laquelle il reste dix-sept saisons, jusqu'en 2018. Il remporte quatre titres de champion NBA avec les Spurs, formant avec Manu Ginóbili et Tim Duncan un des trios les plus performants de l'histoire de la ligue professionnelle nord-américaine, surnommé le Big Three. Il est sélectionné à six reprises pour le NBA All-Star Game, qui récompense les meilleurs joueurs de la ligue. Il est MVP des finales NBA en 2007. Tony Parker est le premier joueur français à avoir été sacré champion NBA et également le premier joueur européen récompensé par un titre de MVP des finales.
Depuis son avènement à la tête de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe ne céda d’intensifier la diplomatie parlementaire axée essentiellement sur la sensibilisation de la
Communauté Internationale et des Pays Frères d'Afrique sur le drame que vit la Populations du Nord-Kivu et de l'Ituri à cause de l'agression Rwandaise et Ougandaise.
Le jeudi 19 Septembre, du haut de la tribune de la 12ème Conférence des Présidents des Parlements Africains, le Professeur Vital Kamerhe a interpellé ses Paires Africains sur le danger que court l'Afrique en laissant porte ouverte aux conflits armés entre états comme c'est le cas avec la guerre d'agression dont est victime la République Démocratique dans sa partie Est. Il a fait savoir que, par sa position stratégique, la RDC n'a pas la vocation de faire la guerre à ses voisins mais elle a plutôt une ambition, celle de booster le développement de l'Afrique.
« Les efforts que nous sommes en train de vouloir impulser à partir de nos réflexions, les efforts de développement qui doivent concrétiser notre rêve de voir l'Afrique se lever et marcher risquent d'être annulés si nous n'arrivons pas à ramener la paix sur l'ensemble de l'Afrique. La République Démocratique du Congo aujourd'hui, connait une agression pas de la part des Pays venants d'un autre continent mais des Pays des africains qui sont ses voisins. Il est inadmissible que les conflits qui nous déchirent aujourd'hui soient le fait des africains eux-mêmes», a déclaré Vital Kamerhe.
« L'Afrique que nous voulons est celle qui tournera définitivement la page des guerres et conflits entre africains et qui se mobilisera ensemble pour une vision partagée pour le bonheur de nos peuples», a-t-il ajouté.
Il a épinglé, en outre, la position stratégique de la République Démocratique du Congo qui lui confère le statut de Pays solution aux grands problèmes d’Afrique et du monde. Un accent a été mis sur les ressources minières, l'énergie avec le projet Grand Inga et l'Hydrographie.
« Dans le domaine de l'énergie, dans le cadre du plan du développement de l'Afrique, Inga devrait industrialiser l'ensemble de l'Afrique et une partie de l'Asie du sud-est et la partie de l'Europe du Sud. Dans le domaine de l'eau, les réserves de la République Démocratique du Congo sont estimées à 53% de toutes les eaux douces d'Afrique,13% de toutes les eaux du monde. Si, aujourd’hui, nous sommes agressés à cause de nos minerais, certainement que demain, cela sera à cause de l'eau. Et si nous ne mettons pas ensemble pour réfléchir comment renflouer le Lac Tchad asséché, ceci pourrait constituer une solution à plus de cinq Pays », a-t-il insisté.
A cette même occasion, il a, enfin, brossé les efforts déjà entrepris par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo notamment, sur la gratuité de l'enseignement de base qui a permis de réduire à plus de 80%, le taux d'analphabétisme en RDC. Il est revenu aussi sur la couverture santé Universelle avec la cristallisation sur la gratuité de la maternité et sur l'ambitieux programme du développement de 145 territoires.
C'est la première épreuve pour le speaker national Vital Kamehre pour justifier son come back !
Le 16 septembre 2024 - jour d'ouverture de la session parlementaire ordinaire courant jusque décembre prochain - Judith Suminwa Tuluka, Première ministre de la RDC, a déposé auprès de Vital Kamehre, président du Bureau de l'Assemblée nationale, trois documents financiers importants : le Projet de Budget 2025, le Projet de loi portant reddition des comptes exercice 2024 et le Projet de loi de finances rectificative 2024. Libellé en francs congolais, le premier, dit-on, _"présente une augmentation d'environ 21% par rapport au budget de l'exercice 2024, qui s'élevait à 40.986,0 milliards de francs congolais, soit un peu plus de 16 milliards de dollars américains"
PRIORITES BIEN CALEES
Domaines prioritaires sélectionnés : sécurité et rétablissement de la paix sur l'ensemble du territoire national ; amélioration du pouvoir d'achat de la population ; éducation ; investissements et agriculture.
"On a une augmentation de près de 14% au niveau des investissements ainsi qu'une augmentation de 13% des ressources allouées à l'agriculture. Nous allons continuer les réformes sur la gratuité de l'enseignement de base, en mettant l'accent, un peu plus, sur la qualité des enseignements. Il y a une amélioration au niveau aussi de la rémunération des enseignants, mais aussi pour l'ensemble de la fonction publique", a-t-elle indiqué.
Autre priorité : le PDL-145T impliquant le développement rural au travers des infrastructures des voies de communications routières suivantes : Routes nationales, Routes inter-provinciales, Routes dites de dessertes agricoles, mais aussi voies fluviales et lacustres.
TEXTE DU BUDGET DE L'ETAT EST D'ABORD UNE LOI
La question à se poser se devine : qu'est-il advenu du budget de 2023 chiffré à USD 16 milliards et de son "collègue" de 2024 quand on se rend compte non pas que du cumul d'arriérés de salaire, mais aussi de l'essaimage des chantiers les uns inachevés, les autres budgétisés mais non lancés !
D'ailleurs, on parle de relance des travaux du port de Banana, preuve qu'ils ont été suspendus.
Rentrons à la session parlementaire ordinaire de septembre 2023 pour comprendre le sens de cette chronique.
On a tous vu et entendu les Honorables députés nationaux écourter le débat sur le projet de loi de finances 2024 au motif que les élections intervenaient sous peu.
Qu'en est-il cependant arrivé du projet de loi de reddition des comptes ? On n'en sait pas grand-chose.
Déjà, il y a une pratique ayant la dent dure dans ce pays : le peu d'intérêt accordé par le législateur aux projets des lois relatives à la reddition des comptes alors qu'il s'agit d'un exercice essentiel dans la gouvernance financière d'un État. C'est, en effet, à cette occasion qu'on se met en état de découvrir les réalités du terrain. Par exemple la construction budgétisée et financée d'une route, d'une école, d'un dispensaire ou d'une borne fontaine, action que constate ou non le député national ou le sénateur de retour des vacances parlementaires.
Un juriste nous a même fait remarquer que le texte du Budget de l'État est d'abord une loi au même titre que toutes les lois. Sa mauvaise application requiert des sanctions à l'égard des contrevenants!
En d'autres termes, il ne sert absolument à rien de continuer à édicter des lois de finances si la finalité est de les soustraire de l'exercice de la reddition des comptes.
L'EFFORT DE GUERRE A TENDANCE A DEGENERER EN AFFAIRISME
Aujourd'hui - l'information a été livrée par le président non statutaire mais secrétaire général statutaire de l'Udps Augustin Kabuya : une bonne partie du budget national est affectée à l'effort de guerre!
"C'est à cause de la guerre qu'il y a de l'inflation, de l'instabilité du taux de change, etc. On ne dit pas à l'opinion combien coûte la guerre. La situation économique de notre pays doit subir des secousses", a-t-il déclaré en tant qu'invité du Magazine Le Débat sur TOP CONGO FM, Il a dit vrai.
Seulement voilà : cet effort de guerre, couvert du sceau du secret, est en train d'hypothéquer sérieusement un grand nombre d'actions du Gouvernement, notamment dans l'enseignement, la santé, l'eau, l'électricité, la voirie etc.
Tous les spécialistes l'affirment avec conviction : on sait comment une guerre commence mais on ne sait pas comment elle se termine.
Partant de cette réalité, chacun doit se demander ce qu'il qu'adviendrait du second et dernier mandat de Félix Tshisekedi si la guerre ne se terminait pas au profit de Kinshasa au plus tard le 20 décembre 2028 ! Car plus la guerre va se poursuivre en 2025, en 2026, en 2027 et en 2028 - touchons du bois pour qu'il n'en soit pas le cas - plus le régime Udps/Usn aura de moins en moins de ressources pour financer des projets d'utilité publique sur toute l'étendue du territoire.
Du reste, l'effort de guerre, dans tous les pays du monde, a tendance à dégénérer en affairisme. Ceux qui le gèrent misent sur la poursuite des conflits pour continuer à se faire davantage de sous. Et dès lors qu'ils sont assurés d'être épargnés de tout débat sur la reddition des comptes au nom du secret d'Etat, ils sont (comme) peinards.
UN TEL BUDGET, ÇA VOLE TROP BAS !
Comme on peut bien s'en rendre compte, un budget - déjà irréalisable de USD 18 milliards - hypothéqué en plus par un effort de guerre non "déclarable" ni "débattable" et soumis par ailleurs à un exercice de reddition des comptes tout ce qu'il y a de fantaisiste, perd au bout du compte toute sa crédibilité.
Si l'objectif est juste d'atteindre en 2028 pour la consommation populaire le fameux cap de USD 86 milliards sur cinq ans, soit une moyenne de USD 17,2 milliards l'an, et cela concomitamment avec les non moins fameux 6 millions d'emplois, chacun est libre de s'en faire une idée.
Face aux besoins gigantesques (l'autre dirait gargantuesques) qui réclament de l'État priorité, un tel budget, ça vole trop bas pour être pris au sérieux...
En attendant, le devoir citoyen impose aux Congolais le suivi des plénières consacrées à la reddition des comptes de l'exercice 2024, à l'exception, bien entendu, du huis-clos consacré traditionnellement à l'effort de guerre...
Le 16 septembre 2025, si Dieu nous prête vie, nous y reviendrons.
Soit pour nous excuser de nous être trompés. Soit pour être excusés d'avoir prédit l'hécatombe.