(Photo d’illustration : L’ambassade de la RDC à Conakry, en Guinée dans un état de délabrement très avancé)
Au niveau de la Guinée Conakry, la Représentation diplomatique de la République démocratique du Congo fonctionne, depuis un bon moment, dans la précarité la plus totale. Ancien ministre délégué aux Affaires étrangères et Chargé des congolais de l’étranger, Emmanuel Ilunga, qui le confirme, sur son compte X, lance un cri l’alarme aux autorités congolaises en vue de la réhabilitation urgente de cette adresse.
«Cette villa serait en lambeaux, déchiquetée», déplore-t-il. Emmanuel Ilunga estime qu’il serait préférable que cette ambassade ferme si et seulement si le gouvernement ne se donnait pas la peine de la réhabiliter. Cela, selon lui, éviterait de ternir l’image de ce beau et grand pays au cœur de l’Afrique.
« La villa où se trouve l’ambassade est en lambeaux, déchiquetée. Ce n’est pas normal. Nos diplomates travaillent dans un garage qui se trouve derrière l’ambassade. C’est une honte et une indignité totale. A la limite, il faut fermer cette ambassade», a-t-il déclaré.
L’ancien ministre chargé des congolais de l’étranger fustige le fait que les diplomates guinéens vivent dans des villas fournies par le gouvernement congolais ici à Kinshasa pendant la Guinée ne fait pas de même pour les diplomates congolais à Conakry dans le cadre de réciprocité.
« La ministre des Affaires étrangères devrait se saisir de cette question. Les diplomates guinéens qui sont au Congo vivent dans des villas de la RDC. C’est également le cas pour leur ambassade. La Guinée devrait faire pareil, car nous sommes dans un cas de réciprocité, a-t-il ajouté.
Le gouvernement devrait donc s’activer pour résoudre ce problème qui ne constitue qu’un cas parmi tant d’autres.
César Nkangulu
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Faisant du respect des droits de l’homme un de ses chevaux de bataille, Constant Mutamba, Ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux, n’est pas resté passif face aux récents évènements. Le patron de la Justice congolaise a ‘’ordonné à l’Inspecteur Général de la Police judiciaire, d’interpeller, de suspendre et de procéder à l’arrestation de tous les agents de la Police judiciaire qui ont procédé à l’exécution barbare des mandats du parquet notamment, en filmant et publiant les vidéos de Mademoiselle Maria NTUMBA et en s’introduisant par effraction au domicile de M. Patrick LOKALA’’. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
COMMUNIQUE N°041
Son Excellence Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux informe l’opinion qu’il a instruit l’Inspecteur Général de la Police judiciaire des Parquets d’interpeller, de suspendre et de procéder à l’arrestation immédiate de tous les Agents de Police judiciaire qui ont procédé à l’exécution barbare des mandats du parquet, notamment en filmant et publiant les vidéos de Mademoiselle Maria NTUMBA et en s’introduisant par effraction au domicile de Monsieur Patrick LOKALA.
Il rappelle que les arrestations ne peuvent en aucun cas être accompagnés des traitements dégradants des justiciables.
Fait à Kinshasa, le 07 Octobre 2024
Le Cabinet du Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux
Deux points étaient inscrits à l'ordre du jour de la plénière du lundi 7 Octobre 2014. Il s'agit de l'examen du projet de loi portant prorogation de l'état de siège dans les Provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu ainsi que la finalisation de la composition des commissions permanentes.
Concernant le projet de loi présenté par le Ministre en charge de la Formation Professionnelle Marc Ekila, le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a donné principalement la parole aux Députés Nationaux élus de ces deux Provinces qui sont tous revenus sur le bilan de cette mesure exceptionnelle dans lesdites Provinces.
Ces élus ont dénoncé notamment, la recrudescence de l'insécurité et la prolifération des groupes armées à l'origine des tueries répétitives dans différentes localités malgré l'état de siège.
Attentifs aux interventions des Elus du Nord-Kivu, de l'Ituri et du Sud-Kivu qui se montrent plus concernés par les retombées de l'état de siège sur terrain, le Président Vital Kamerhe, lui-même en tant qu'Elu du Sud-Kivu, a exprimé son chagrin face à la peine que vivent ses compatriotes congolais de la partie Est suite à la guerre injuste imposée à la RDC par le Rwanda et l'Ouganda. Il a, par ailleurs, dans son rôle du Speaker de la chambre basse, appelé les Elus du peuple à voter pour cette prorogation sollicitée par le Gouvernement avec la condition de passer à son évaluation globale par la plénière dans les prochains jours. Des recommandations concrètes seront adressées au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en tant que magistrat suprême.
Le Professeur Vital KAMERHE a aussi précisé qu'une commission d'enquête et évaluation sera mise sur pied par l’Assemblée Nationale, pour rédiger les termes de référence de la mission qui sera envoyée pour s'enquérir de la réalité sur terrain afin de permettre à la plénière de faire des résolutions concrètes qui vont sanctionner l'avenir de l'état de siège et de la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC.
Rappelons que, l'état de siège a été décrété par le Président de la République le 21 mai 2021. Il est aujourd'hui à sa 83ème prorogation.
Concernant la composition des bureaux des commissions permanentes et ses membres, le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a annoncé à la plénière que cette matière sera abordée lors d’une prochaine plénière sur demande du groupe parlementaire UDPS/Tshisekedi afin de lui permettre de finaliser avec sa proposition des noms. Il a, par ailleurs, précisé qu'après échange avec l'Honorable Augustin Kabuya, Président du groupe parlementaire UDPS/Tshisekedi, il lui a été annoncé que ce groupe parlementaire est d'accord avec la proposition de la composition des bureaux des commissions permanentes adoptée par la plénière le samedi 05 Octobre dernier.
CellCom/Assemblée Nationale
Assemblée Nationale : Patrick Eshiba dépose deux propositions de loi sur la table de Vital Kamerhe !
Le Député Patrick Eshiba Kasemuana, Elu de la Tshangu, à Kinshasa, décide de passer à la vitesse supérieure. Il a, en effet, déposé, courageusement, lundi dernier, au Bureau de l’Assemblée nationale, deux propositions de loi préconisant la modification, d’une part, du code du travail, et, d’autre part, du régime général de sécurité sociale en RD. Congo. Il envisage, par ses initiatives, de mettre un terme au calvaire que vivent, depuis de nombreuses années, ses compatriotes travaillant avec les expatriés afin de leur offrir des conditions de vie acceptables.
‘’Conformément aux dispositions de la Constitution, en son article 100 et 151 de notre Règlement intérieur, je viens de déposer deux propositions de loi qui vont contribuer à l’amélioration des conditions sociales en général et, particulièrement, des engagés au jour le jour. Nous avons remarqué que le statut des engagés au jour le jour reste précaire pour ne pas dire inexistant. A l’issue de nos vacances parlementaires, j’ai été à la rencontre de mes électeurs de Tshangu qui sont, en majorité, dans des milieux ruraux, et qui travaillent sous le statut d’engagés. Ils m’ont exposé leurs problèmes. A cela, j’ai couplé des descentes auprès des entreprises comme Beltexco… J’ai compris exactement qu’il y a un sérieux problème, et que notre insouciance face à cette catégorie de travailleurs nous condamne. Nous proposons qu’à l’issue de leur engagement, l’employeur envoie un bulletin d’informations à l’Inspection du travail et à la fin des services, il doit leur livrer un certificat de fin des services. Ce qui permettra à l’Inspection du travail de bien faire son travail. On a remarqué que, dans ces entreprises, les gens sont sous statut d’engagés au jour le jour pendant plusieurs années. Il y a même ceux qui veulent aller à la retraite, mais qui sont encore retenus sous statut d’engagés au jour le jour au moment où la loi limite cela à vingt-deux jours de travail’’, a indiqué le député national Patrick Eshiba Kasemuana, après le dépôt de son dossier à l’Assemblée nationale.
Par la même occasion, il a affirmé sa détermination à tout donner pour accélérer le changement dans le secteur du travail en RD. Congo. L’Elu de Tshangu a également pris l’engagement de présenter la portée de sa lutte auprès du Gouvernement pour parvenir à obtenir, le plus rapidement possible, la modification du Décret de 2018 fixant les allocations familiales et le Smig.
‘’Nous allons nous approcher de Madame la Première Ministre pour faire notre plaidoyer afin qu’elle puisse revenir sur le Décret de 2018 fixant le SMIG et les allocations familiales. A cela, nous avons aussi proposé dans le cadre ce projet de loi que les engagés au jour le jour puissent être immatriculés à la CNSS afin que les employeurs puissent ouvrir le risque professionnel auquel il court chaque jour. Imaginez-vous que pendant l’exercice de son métier, un engin lourd arrive à tomber sur lui. Qu’adviendra-t-il ? Ce n’est pas prévu par le législateur. C’est une injustice qu’il faut corriger le plus tôt possible. On doit savoir que la RDC est un Etat social. Ce que stipule l’article 1 de notre Constitution’’, a-t-il complété. Pour Patrick Eshiba, plus rien ne doit être comme avant.
‘’Les engagés au jour le jour constituent une catégorie économiquement faible. Moi, je me classe du côté des faibles pour faire entendre leur voix. On ne peut pas s’interdire de faire des réformes audacieuses pour l’amélioration des conditions de vie de nos populations. C’est ça aussi le social que nous prônons’’, a-t-il rappelé, sereinement, comme pour lancer un signal fort et planter le décor de la mobilisation générale autour de sa démarche qui, visiblement, rencontre la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
GM
La République Démocratique du Congo a été élue ce mercredi 9 octobre 2024 en tant que membre du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour le mandat 2025-2027. Cette élection s’est déroulée lors de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York, où la RD Congo a obtenu 172 voix sur 190 votants, témoignant un large soutien de la communauté internationale.
L’élection de la RDC au Conseil des Droits de l’Homme est un évènement marquant pour le pays, qui rejoint ainsi d’autres Nations africaines telles que le Bénin, la Gambie, le Kenya et l’Ethiopie, qui siègent également au sein dudit Conseil composé de 47 membres. Ce mandat de trois ans permettra à la RDC de participer activement aux discussions et décisions concernant les droits de l’Homme à l’échelle mondiale.
Suite à cette élection, Mme Chantal Shambu, Ministre des Droits Humains a souligné que celle-ci représente une reconnaissance des efforts du pays pour améliorer la situation des droits humains. Elle a également affirmé que la RDC est déterminée à utiliser cette opportunité pour renforcer ses engagements en matière de droits de l’Homme et collaborer avec la communauté internationale pour promouvoir la justice et l’égalité.
Malgré cette victoire diplomatique, l’élection de la RDC n’a pas été sans controverse. Des organisations de défense des droits de l’homme, comme Human Rights Watch, ont exprimé des préoccupations concernant les violations des droits humains dans le pays notamment, la répression des opposants politiques et des journalistes. Ces critiques soulignent l’importance pour la RDC de renforcer ses engagements en matière de droits de l’homme durant son mandat.
En siégeant au Conseil des droits de l’Homme, la RDC aura l’opportunité de démontrer son engagement envers l’amélioration des droits humains. Les diplomates espèrent que cette position incitera le pays à adopter des réformes significatives et à promouvoir une meilleure protection des droits de ses citoyens.
En outre, cette élection de la RDC audit Conseil de l’ONU représente à la fois un défi et une opportunité pour le pays de jouer un rôle clé dans la promotion des droits humains sur la scène internationale.
Nathan Mundele
Feu Mutombo Dikembe
Une veillée mortuaire est prévue vendredi 11 octobre à l'esplanade du Palais du Peuple, à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, en mémoire de l'ancien basketteur congolais, Jean-Jacques Mutombo Dikembe, dont l'enterrement interviendra le samedi 12 octobre, aux Etats-Unis, a-t-on appris mercredi, du Ministère des Sports et Loisirs.
«Mutombo Dikembe sera inhumé le samedi 12 octobre 2024, à Atlanta, dans l'Etat de la Philadelphie, aux Etats-Unis. A Kinshasa, une veillée mortuaire sera organisée à l'esplanade du palais du peuple le vendredi 11 octobre au cours de laquelle sera exposé un livre d'or pour recueillir les témoignages de ceux qui auront vécu de leurs propres yeux le phénomène Mutombo Dikembe,ancienne célébrité du basketball mondial », a-t-on lu dans un briefing de la cellule de communication de Didier Budimbu.
La famille de l'ancienne gloire de la NBA, qui fait partie de la délégation officielle du gouvernement congolais qui se rendra aux Etats Unis d'Amérique pour ces funérailles, a été reçue ce mardi par le Ministre des sports et loisirs, Didier Budimbu qui a rassuré la famille sur la ferme volonté et détermination du Gouvernement de la République à rendre des hommages dignes de son rang à celui qui a longtemps inspiré la jeunesse congolaise et mondiale à travers sa riche carrière de basketteur.
Me Didier Budimbu a également rappelé l'engagement de l'Etat congolais à immortaliser la mémoire de cette légende à travers un des stadiums de basketball construits au stade des Martyrs, qui sera baptisé au nom de Mutombo Dikembe, qui sera également décoré à titre posthume par la RDC.
EG
L’éventualité d’une révision constitutionnelle continue de soulever débats et passions dans différents états-majors des partis politiques. Les commentaires vont dans les sens les plus divers. L’ambassadeur Alain Atundu a choisi d’aborder le sujet, une fois de plus, sur une chaîne de télévision locale en vue de recadrer certains esprits.
Président de la Convention pour la démocratie et la République (CDR), Alain Atundu, a commencé par lever tout équivoque autour des conditions sécuritaires actuelles en avouant que la question est, tout à fait, normale d’être posée avant de préciser : « Le débat se passe sur le sort de la Constitution qui nous régit. Chacun pense sur la nécessité de changer certaines dispositions, de changer l’ensemble de la Constitution ou carrément, d’écrire une autre Constitution. C’est un travail d’intellectuel, de politique … qu’on ne peut pas empêcher sur base de notre Constitution par rapport à l’article qui garantit la liberté de pensée ».
Cependant, a-t-il insisté, celui qui doit décider de l’opportunité d’un sujet de ce genre, c’est le bureau de l’Assemblée nationale qui est le juge de fond et d’opportunité avant d’enchainer : « En l’absence de toute démarche réelle pour la révision ou la réécriture de la Constitution, outre tout ce que l’on fait, c’est un débat et souvent marqué par des procès d’intention ».
Pour en débattre, a-t-il renchéri, il faudra que quelqu’un, soit le Président de la République, soit le Sénat, soit l’Assemblée nationale, soit un citoyen avec 100 mille signatures, puisse saisir le bureau de l’Assemblée nationale en donnant d’abord ses motivations et ensuite ses modifications.
Et de chuter en réaffirmant qu’en dehors de tout cela, il s’agit simplement d’un débat d’hommes politiques sous-jacent parfois quelques intérêts cachés ou inavoués.
La Pros.
Dans un communiqué rendu public le vendredi 4 octobre 2024, Constant Mutamba Tungunga, Ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux, instruit les Procureurs Généraux du Sud-Kivu et du Kwango d’engager des poursuites judiciaires devant conduire à retrouver les auteurs, vivants ou morts, du naufrage survenu, jeudi 3 octobre 2024, sur le Lac Kivu, au niveau de Goma, au Nord-Kivu. «Ces enquêtes viseront à élucider les circonstances de ces événements malheureux et établir les responsabilités afin que les personnes qui sont à la base de ces accidents soient poursuivies devant les juridictions compétentes. Le Ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux présente ses condoléances aux familles ayant perdu des membres dans ces incidents malheureux», renseigne ce communiqué publié par les services du Ministère de la Justice.
La Pros.
«En tout état de cause, l’Entente Républicaine pour un Congo Fort soutient pleinement la décision du Président TSHISEKEDI de quitter le sommet et demande à la RDC d’évaluer, dès lors, sans complaisance et sans état d’âme, l’intérêt et le bénéfice de sa participation et de son appartenance à l’Organisation Internationale de la Francophonie ainsi que les raisons profondes du soutien inconditionnel au Rwanda des Autorités françaises, indifférentes voire insensibles à la situation tragique et de crise humanitaire des populations congolaises en errance et dans les camps des Déplacés », souligne, dans un communiqué politique publié hier, dimanche 6 octobre 2024, par l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, Coordonnateur de l’Entente Républicaine pour un Congo Fort, qui soutient, totalement, l’engagement du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en faveur de la paix en RD. Congo.
COMMUNIQUE POLITIQUE
DE PROTESTATION
L’Entente Républicaine pour un Congo Fort, une Association ad hoc des Patriotes congolais pour un Congo Fort et digne, tient à exprimer, sans ambages, ses vives préoccupation et inquiétude, et à élever une protestation énergique à la suite de la banalisation inacceptable par l’OIF et par le Président MACRON, lors du XIXè sommet en France, de la barbare agression dont la République Démocratique du Congo est victime de la part des Forces Armées du Rwanda.
Contre toute évidence et les preuves irréfutables de l’ONU en l’occurrence, cette attitude révoltante, frisant une certaine complicité de la part des Autorités françaises, constitue un encouragement moral et un soutien inadmissible à la criminelle entreprise déstabilisatrice du Rwanda au Congo.
… /…
En tout état de cause, l’Entente Républicaine pour un Congo Fort soutient pleinement la décision du Président TSHISEKEDI de quitter le sommet et demande à la RDC d’évaluer, dès lors, sans complaisance et sans état d’âme, l’intérêt et le bénéfice de sa participation et de son appartenance à l’Organisation Internationale de la Francophonie ainsi que les raisons profondes du soutien inconditionnel au Rwanda des Autorités françaises, indifférentes voire insensibles à la situation tragique et de crise humanitaire des populations congolaises en errance et dans les camps des Déplacés.
L’Entente Républicaine pour un Congo Fort estime que l’exercice de rattrapage et de sauvetage tenté au cours de la Conférence de Presse du Président MACRON à la fin du XIXè sommet n’est qu’une opération de prestidigitation communicationnelle qui ne peut effacer la frustration du Peuple congolais.
Enfin, l’Entente Républicaine pour un Congo Fort ne peut accepter que le pays de l’Egalité et de la Fraternité mette ainsi en équation certains intérêts bien connus garantis par l’agression rwandaise et la cause légitime de la République Démocratique du Congo.
Fait à Kinshasa, le 06 Octobre 2024
Pour l’Entente Républicaine pour un Congo Fort,
Le Coordonnateur,
Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO
(Par Crispin Kabasele, Président National de l’UDS)
Le 19ème Sommet de la Francophonie de Paris a vécu ! Il a été historique pour les Congolais. Instrument du néocolonialisme français agonisant, ce Sommet a dévoilé son côté hypocrisie et perfidie. Et qui pouvait s’attendre au contraire ? La France officielle a démontré qu’elle n’a jamais été avec la République Démocratique du Congo dans son cœur. Le Président Emmanuel Macron l’a si bien prouvé, n’a fait que confirmer cette vérité connue de tous que certains compatriotes vendus de longue de date et traîtres patentés n’ont jamais voulu dénoncer !
Au cours de la cérémonie solennelle d’ouverture, toujours couverte par la presse mondiale pour un retentissement international, le Président français a délibérément occulté l’agression rwandaise contre la République Démocratique du Congo. Qui l’eût cru !
Le Grand Congo de Patrice-Lumumba oublié et humilié au profit d’un « point noir » difficilement localisable sur la carte de l’Afrique et ayant pour nom le Rwanda c’est inimaginable, c’est difficile à gérer. C’est inacceptable.
Incident diplomatique entièrement consommé. La France qui a bu le calice jusqu’à la lie n’a même pas de gêne. Couverte de honte, la France commet une autre faute diplomatique grave en classant l’agression rwandaise dans le divers, dans le lot d’agressions bénignes éparpillées à travers le monde. Ridicule. Quel mépris à l’égard des millions des victimes congolaises innocemment fauchées pour maintenir le mieux-être des Français et le leadership de la France dans le monde !
Qui oubliera que la France a toujours envié notre pays depuis l’idyllique droit de préemption qu’aurait passé Pierre Savorgnan de Brazza avec le Roi Makoko sur le vaste territoire situé sur la rive gauche du majestueux Fleuve Congo ?
Ignorer la République Démocratique du Congo et l’agression dont elle est victime c’est confirmer urbi et orbi que le complot contre notre pays est international. C’est attester l’ignoble thèse de balkanisation mijotée dans les obscures officines américaines en vue de faire main basse sur d’innombrables richesses que regorge notre pays.
Qui doutera encore des intentions malveillantes de la France à l’endroit de la République Démocratique du Congo ? Personne !
Comme dirait l’autre, le vaste complot contre le Grand Congo a échoué et échouera toujours. Cette fois-ci, grâce à la vigilance patriotique du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Notre Président de la République qui a juré, la main sur le cœur, qu’aucun millimètre du sol congolais ne sera jamais cédé, a tenu sa parole, sa promesse.
Son refus catégorique d’assister à huis clos, à ce dîner des “cons”, qui consacrerait, comme d’habitude, le Président français en fonction comme le “Roi” de la Communauté francophone mondiale, est un acte héroïque que nous devons tous applaudir, tous souligner. Le fils de l’Intraitable Dr Etienne Tshisekedi wa Mulumba a fait honneur à notre pays. Personne n’a le droit de jouer avec notre pays et de faire danser le Grand Congo. C’est un message fort à l’endroit de tous ces rêveurs qui pensent qu’ils continueront éternellement de se moquer de la République Démocratique du Congo et des Congolais. Cette époque est déjà révolue.
La France le sait très bien. Son rôle d’hégémon, elle le jouera ailleurs. Faut-il rappeler même qu’elle n’en a ni vision ni moyens ? Seule l’ambition ne suffit.
Au fait, qu’a gagné la République Démocratique du Congo depuis son adhésion à cette Francophonie ? Rien. Qui peut aujourd’hui brandir le tableau des réalisations des pays d’expression française dans notre pays ? La “Francophonie” n’a de sens que pour la France qui en tire profit. Et non pour notre Peuple.
Cette preuve de manque de considération de la part de la France officielle vis-à-vis du Grand Congo doit nous interpeler. Surtout en ce moment où le monde occidental incarné par l’impérialisme, fauteur de troubles et du désordre mondial, se meurt lentement mais sûrement au profit du nouvel ordre mondial multipolaire qui pointe à l’horizon.
Et, dans l’entretemps, aucune voix du côté de la classe politique congolaise, toutes tendances confondues. Les agents de l’impérialisme disséminés dans les partis de l’Union Sacrée de la Nation et de l’opposition ont pris le profil bas. Ces quémandeurs des postes dans les chancelleries des pays impérialistes se sont tus. Quelle classe politique inconsciente, antipatriotique et pourrie !
Le Président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, vous avez bien fait. Vous avez bien joué votre rôle de Protecteur de la Nation congolaise en danger. Nos ancêtres et nous les Vivants, nous vous en sommes reconnaissants.
Ça fait déjà une semaine et deux jours depuis que le Président de la République a tenu un brillant discours à la Tribune de la 79ème Session de l’Assemblée générale de l’ONU. Le Rassemblement des alliés de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de son côté, n’est pas resté silencieux face à ladite intervention. Il a apporté son soutien au Chef de l’Etat pour son esprit brave et courageux qui l’a emmené à dénoncer l’agression rwando-congolaise. Ci-dessous la déclaration du RAAFFAT
DECLARATION DU RASSEMBLEMENT DE FELIX ANTIONE TSHISEKEDI TSHILOMBO, RAFFAT
De prime abord, le Rassemblement des Alliés de Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, RAFATT en sigle, présente ses condoléances les plus attristées au Président de la République, Représentant de la Nation Congolaise et aux familles des victimes du naufrage survenu sur le lac Kivu, ainsi qu’à la famille biologique du basketteur MUTOMBO DIKEMBE qui a fait la fierté de la RD Congo sur le plan international.
Le RAFATT demande au Gouvernement de la République de bien vouloir diligenter une enquête afin d’établir les responsabilités de cet accident malheureux et de décréter un deuil national quant à ce.
Le Rassemblement des Alliés de Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, RAFATT en sigle, porte étendard et fer de lance du leadership éclairé du Président de la République, Chef de l’Etat TSHISEKEDI TSHILOMBO Félix Antoine a suivi, avec une attention soutenue, le premier Discours du deuxième mandat du Chef de l’Etat du haut de la Tribune de la 79ème Session de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU, et déclare ce qui suit :
1. le Rassemblement des Alliés de Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, RAFATT en sigle, salue un discours cohérent, captivant, convaincant, utile et pondéré en parfaite harmonie avec les objectifs de la charte de l’ONU en l’occurrence le maintien de la paix et de la sécurité internationale d’une part et d’autre part le thème de la présente session à savoir : « NE LAISSER PERSONNE DE COOTE : AGIR ENSEMBLE POUR FAIRE PROGRESSER LA PAIX, LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET LA DIGNITE HUMAINE POUR LES GENERATIONS FUTURES ».
2. En effet, les propos du Président de la République ont ciblé, sans équivoque, les principaux défis auxquels le monde est aujourd’hui confronté, liés notamment aux problèmes de changement climatique et de développement durable, au multilatéralisme comme concept idoine utilisé dans le champ des relations Internationales et mode d’organisation des relations inter-étatiques qui se traduisent notamment par la coopération Bi et multilatérale durable et efficace reposant sur les principes de la consultation, de l’inclusion et de la solidarité.
3. pour le Rassemblement des Alliés de Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la question cruciale de la parité entre homme et femme figurait parmi les points saillants du discours présidentiel d’autant que le Chef de l’Etat est champion de la masculinité positive et cette parité est consacrée par la Constitution de notre pays.
4. De plus, le Chef de l’Etat a été percutant lorsqu’il évoqué le conflit Russo-Ukrainiens, les conflits du Moyen-Orient et a exigé les sanctions ciblées contre le Rwanda et les agresseurs de la RDC, le Rwanda doit cesser son soutien militaire envers ses supplétifs qui sont le M-23 et l’AFC, les retraits des troupes de ces pays sur notre territoire national en stigmatisant les déplacements de populations fuyant les atrocités et les violences liées à la guerre, l’immigration clandestine et l’insécurité alimentaire.
5. Dans le même ordre d’idée, Le Rassemblement des Alliés de Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo soutient l’esprit d’ouverture légendaire du Président de la République qui s’est prononcé en faveur d’un dialogue de haut niveau avec le Rwanda dans le cadre du processus de Luanda et du multilatéralisme.
6. En tout état de cause, le RAFATT estime que, le gouvernement de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et la conduite de Madame la première ministre Judith Suminwa Tuluka serait bien inspirer de mettre en œuvre les grandes orientations contenues dans ce discours Présidentiel.
Salus populi suprema lex « le salut du peuple est la loi suprême »
Fait à Kinshasa, le 02 Octobre 2024
COORDONNATEUR
Jean Pierre LISANGA BONGANGA
Président de la Convention Chrétienne pour la Démocratie
‘’Ce prix décerné en marge du sommet de la Francophonie à Paris du 3 au 4 octobre, récompense le programme de la newsletters intitulé: «Les lettres de Fact-checking» sur la plateforme WhatsApp, lancé pendant la période électorale de décembre 2023. Il constitue un encouragement et une reconnaissance de notre engagement en faveur de l’intégrité de l’information dans l’espace public. Notre mission est de renforcer la démocratie à travers des formations de journalistes, l’éducation aux médias et des contenus de qualité pour lutter contre les messages de haine et les fausses informations. Nous sommes convaincus que l’accès à l’information publique est un droit fondamental’’, renseigne, dans un communiqué, Balobaki Check, ce média communautaire appartenant à Ange Kasongo.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Kinshasa, le 5 octobre 2024 - BALOBAKI CHECK, média communautaire congolais spécialisé dans la vérification des faits, est fier d’annoncer qu’il a reçu le premier prix de l’Innovation des médias décerné par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Reporters sans frontières (RSF) et France médias monde (FMM), pour sa 8e édition.
Ce prix décerné en marge du sommet de la Francophonie à Paris du 3 au 4 octobre, récompense le programme de la newsletters intitulé : «Les lettres de Fact-checking» sur la plateforme WhatsApp, lancé pendant la période électorale de décembre 2023. Il constitue un encouragement et une reconnaissance de notre engagement en faveur de l’intégrité de l’information dans l’espace public.
Notre mission est de renforcer la démocratie à travers des formations de journalistes, l’éducation aux médias et des contenus de qualité pour lutter contre les messages de haine et les fausses informations. Nous sommes convaincus que l’accès à l’information publique est un droit fondamental.
En tant que structure non partisane, BALOBAKI CHECK, projet éditorial de l’ONG congolaise KOYEKOLA Center, souhaite promouvoir l’exactitude de l’information dans le débat public, l’éducation et la formation des médias en République démocratique du Congo. Nous voulons demeurer ce canal de l’exactitude pour notre société.
Nous remercions l’OIF pour cette distinction et nous réaffirmons notre engagement en faveur d’une information de qualité au service de la communauté.
Nous remercions tous les partenaires qui nous ont fait confiance en tant que jeune structure.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Paris, le 4 octobre 2024
Balobaki Check (RDC), Un Point Cinq (Québec) et InfoElles (Sénégal)
LAURÉATS DE L’ÉDITION 2024
Les noms des 3 lauréats de l’édition 2024 du Prix francophone de l’innovation dans les médias, organisé par l’Organisation internationale de la Francophonie, France Médias Monde et Reporters sans frontières, ont été annoncés le 4 octobre, lors d’une émission spéciale enregistrée au Village de la Francophonie, en marge du XIXe Sommet de la Francophonie, qui se tient les 4 et 5 octobre, en France.
Cette émission* est à retrouver dès le samedi 5 octobre sur la chaîne YouTube de l’OIF.
Le palmarès de l’édition 2024 :
Le 1er prix, d’un montant de 15 000 euros, a été décerné à Balobaki Check – L’info vérifiée dans tous les formats (République démocratique du Congo).
Initiative de lutte contre les désordres de l’information, Balobaki Check est née en 2022 et s’est spécialisée dans la vérification des faits. A l’occasion du processus électoral de 2023 en République démocratique du Congo (RDC), Balobaki Check sa déployé lettres d’informations faisant la chasse aux infox à partir des principaux foyers de désinformation que sont les réseaux sociaux et les boucles fermées comme WhatsApp.
Le 2nd prix, d’un montant de 10 000 euros a été décerné à UnPointCinq – Le Média de l’action climatique (Québec).
Son nom est une référence au seuil de 1.5°Celcius fixé dans l’Accord de Paris. UnPointCinq se présente comme un média d’impact et de solution, invitant de manière constructive le citoyen québécois à passer à l’action pour lutter contre le changement climatique. Des contenus éducatifs et de sensibilisation (portraits, solutions ingénieuses et conseils pratiques) sont proposés pour changer le récit autour de la « contrainte écologique » et permettre aux citoyens de s’y engager positivement. A travers sa ligne éditoriale, UnPointCinq ancre les enjeux climatiques globaux à l’échelle locale et individuelle, et entend diversifier ses contenus de sensibilisation pour toucher le plus grand nombre.
Le 3e prix, d’un montant de 5 000 euros, a été décerné à la publication InfoElles - Promouvoir l’action des femmes (Sénégal).
InfoElles est une plateforme de promotion des femmes et de leurs droits au Sénégal. Le média valorise les parcours de femmes au sein de secteurs encore majoritairement composés d'hommes et s’attarde tout particulièrement sur la place des femmes dans le monde des médias InfoElles propose une initiation au journalisme sensible au genre ainsi que la promotion d’initiatives locales valorisant les femmes actives dans les médias et tout autre secteur de la vie active (politique, économique, social)
*Émission présentée par Steven Jambot (France Médias Monde), en présence d’Anne Bocandé (Directrice éditoriale de Reporters sans frontières), Bertrand Levant (Chef du pôle « Intégrité de l’information » de la Direction des affaires politiques à l’Organisation internationale de la francophonie) et Cécile Mégie (Directrice des stratégies et coopérations éditoriales transverses France médias monde) et des lauréats 2024.
À propos de l’OIF L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une institution fondée sur le partage d’une langue, le français, et de valeurs communes. Elle rassemble 88 États et gouvernements. Le rapport sur la langue française dans le monde, publié en 2022, établit à plus de 321 millions le nombre de locuteurs de français. Présente sur les cinq continents, l’OIF mène des actions politiques et de coopération dans les domaines prioritaires suivants : la langue française et la diversité culturelle et linguistique ; la paix, la démocratie et les droits de l’Homme ; l’éducation et la formation ; le développement durable et la solidarité. Dans l’ensemble de ses actions, l’OIF accorde une attention particulière aux jeunes et aux femmes, ainsi qu’à l’accès aux technologies de l’information et de la communication. La Secrétaire générale conduit l’action politique de la Francophonie, dont elle est la porteparole et la représentante officielle au niveau international. Louise Mushikiwabo a été élue à ce poste lors du XVIIe Sommet de la Francophonie, en octobre 2018, à Erevan (Arménie). Elle a été reconduite dans ses fonctions lors du XVIIIe Sommet de la Francophonie, en novembre 2022, à Djerba (Tunisie).
À propos de France Médias Monde
Le groupe France Médias Monde réunit France 24, la chaîne d’information continue (en français, en anglais, en arabe et en espagnol) ; RFI, la radio mondiale (en français et 16 autres langues) et Monte Carlo Doualiya, la radio en langue arabe. Le groupe émet à l’échelle du monde, en 21 langues. Ses journalistes du groupe et son réseau de correspondants offrent aux auditeurs, téléspectateurs et internautes une information ouverte sur le monde et sur la diversité des cultures et des points de vue, à travers des journaux d’information, des reportages, des magazines et des débats. 64 nationalités sont représentées parmi les salariés. Chaque semaine, RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya rassemblent 255,5 millions de contacts. Les trois médias du groupe rassemblent plus de 100 millions d’abonnés sur Facebook, X (Twitter), Instagram, WhatsApp et YouTube, et ont compté plus de 3,7 milliards de vidéos vues et démarrages audio en 2023. France Médias Monde est la société mère de CFI, l'agence française de coopération médias, et l'un des actionnaires de la chaîne francophone généraliste TV5MONDE. francemediasmonde.com
À propos de Reporters sans frontières (RSF)
Reporters Sans Frontières (RSF) est une organisation internationale non-gouvernementale qui défend la liberté, l’indépendance et le pluralisme du journalisme partout dans le monde. Reconnue d’utilité publique en France, RSF bénéficie d’un statut consultatif à l’ONU, à l’Unesco, au Conseil de l’Europe et à l’Organisation internationale de la Francophonie. Le siège à Paris travaille avec des bureaux à Bruxelles, Londres, Washington, Rio, Tunis, Dakar et Taipei, des sections en Allemagne, Autriche, Espagne, Finlande, Suède, Suisse et des correspondants dans 150 pays.
A Bukavu, Rémi Maréchaux, Ambassadeur de la France en RDC, était l’hôte du Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018, le vendredi 4 octobre 2024, dans son Cabinet de travail. Ces deux personnalités ont essentiellement basé leurs échanges autour de la paix en RDC dont la partie orientale est en proie à la guerre depuis plus de trois décennies.
L’entretien entre le Docteur Mukwege et le Diplomate français a duré près d’une heure.
Au sortir de cette audience, Rémi Maréchaux a indiqué aux médias qu’il ne pouvait pas venir dans l’Est sans passer par Panzi que la France soutient activement. Il a rappelé qu’actuellement, un projet est en cours de réalisation à l’hôpital de Panzi.
A la question du Rapport mapping, il a renseigné que ce n’est pas l’objet de sa mission. Cependant, il est important de trouver les moyens de ramener plus vite la paix dans cette région de la RDC.
‘’Parce que tout ce qu’on peut faire en soutien aux populations n’est qu’une solution à court terme. Mais la vraie solution c’est évidemment le retour à la paix’’, a-t-il reconnu.
La France travaillera à soutenir Panzi
Rémi Maréchaux estime décourageant que les femmes aient toujours besoin de la Fondation Panzi à cause des guerres à répétition.
« On aimerait qu’elles n’aient plus besoin de la Fondation Panzi. On aimerait que vous puissiez fermer ce bâtiment parce que la paix est revenue », a-t-il relevé.
Malgré cela, il croit qu’il faut continuer. Et que chaque femme qui sort de ce programme holistique, qui peut trouver une nouvelle vie, perçoit une motivation pour continuer à travailler.
« On travaillera à soutenir la Fondation Panzi », a-t-il lâché.
Pas d’Artémis bis
A la question d’une probable opération comme Arthemis, le diplomate français estime qu’on n’est pas dans la même situation aujourd’hui. Selon lui, le conflit qui affecte cette région de la RDC diffère de celui qu’il y avait à Bunia à cette époque.
Il considère qu’il existe ici une dimension internationale que tout le monde connait, et qui est traitée actuellement par les partenaires. Il parle ici du processus de Luanda que la France soutient, parce que, dit-il, il n’y a pas uniquement des solutions militaires.
Judith Asina/CP