Mme Lucy Tamlyn, Ambassadeur des Etats-Unis en RDC, a exprimé, mardi 24 juin 2025, au cours d’une activité tenue au Centre culturel américain, dans la commune de la Gombe, l’engagement de Washington à renforcer sa coopération avec Kinshasa par des initiatives concrètes sur l’axe des investissements.
Selon la diplomate, le Gouvernement américain attache une grande importance pour le développement économique de la RDC. Dans son intervention, au Centre culturel américain, elle a insisté sur la nécessité pour les dirigeants congolais de renforcer leurs efforts pour garantir l’amélioration du climat des affaires, préalable pour des actions à grand impact.
‘’C’est un partenariat qui met l’accent sur les opportunités économiques et la prospérité partagée. Nous continuerons à investir dans la santé, l’éducation et sécurité. Et, de plus en plus, nous cherchons à appuyer le développement à long terme en élargissant le commerce, en encourageant l’investissement privé et en soutenant l’entrepreneuriat… Nous croyons que le secteur privé est un moteur essentiel de la croissance et de la création d’emplois. Nous reconnaissons que la RDC a un rôle fondamental à jouer en créant un environnement transparent, stable et favorable où les entreprises peuvent réussir et communautés prospérer. C’est le cœur de notre diplomatie en pleine évolution… La diplomatie économique ne suffit pas. Un partenariat durable et significatif repose aussi sur des liens entre les peuples. Partout en RDC, nos espaces américains permettent de connecter les communautés à travers l’accès à l’éducation, à la technologie et aux opportunités. Ce sont des plateformes de dialogue, des pôles de formation et des lieux d’échange d’idées’’, a assuré Lucy Tamlyn, dans sa communication.
‘’Nous sommes ici non seulement pour partager ce que nous faisons, mais aussi pour écouter, apprendre et travailler côte à côte à l’avancement de nos priorités communes, qu’il s’agisse de gouvernance, de consolidation de la paix, de santé ou de l’autonomisation des jeunes’’, a expliqué la Diplomate américaine.
Dans quelques jours, la RDC de Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi va signer un contrat de partenariat privilégié avec les Etats-Unis du Président Donald Trump dans les domaines de la sécurité, dans les domaines économiques et dans les domaines de l'exploitation minière. Cela permettra à notre pays d'asseoir de manière définitive et de mettre fin pour toujours à la guerre à l'Est du pays qui a fait souffrir notre population et qui a causé tant de morts et de martyrs.
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi, sous son autorité et grâce au fait qu'il remette notre pays dans le concert des nations, il a réussi à obliger, par le truchement de la communauté internationale et plus particulièrement les États-Unis d'Amérique, le Rwanda est obligé de quitter notre pays d'une part, de retirer ses milices armées, à savoir le M23 et l'AFC, mais surtout de signer et de s'engager à un accord de paix qui ne permettra plus jamais la guerre.
Et s'il viole cet accord de paix, ce sera le feu de l'Armageddon des Etats-Unis d'Amérique qui va brûler le Rwanda. Donc, grâce au Président Félix, notre pays recouvre l'intégrité territoriale, la souveraineté nationale et nous pouvons nous lancer dans un développement national efficace pour parvenir au progrès social. Il est également important de faire remarquer que toujours le Président Félix Tshisekedi permet à notre pays, grâce à sa diplomatie agissante, une double victoire, à savoir la vice-présidence à l'Assemblée générale des Nations Unies, ce qui n'était plus arrivé à notre pays depuis plus de 30 ans, ce qui est une victoire remarquable, mais surtout, notre pays a été admis et voté comme étant membre non permanent du Conseil des Sécurités des Nations Unies.
Désormais, la République Démocratique du Congo, siégera parmi les grands de ce monde et participera à la délibération des problèmes importants qui permettent d'asseoir la paix dans ce monde. Notre pays reprend donc, grâce au Président Félix Tshisekedi, son leadership en Afrique et pourquoi pas son leadership dans le monde. Le Président Félix Issakény a permis, sur le plan interne, des avancées remarquables dans le domaine des infrastructures, des aéroports, des kilomètres, des milliers de kilomètres de routes sont en construction et sont construits.
Les bâtiments, les stades, les écoles, les hôpitaux, tout est mis en œuvre pour la transformation réelle de notre pays. Cela mérite des acclamations. Pour bâtir une nation et la rendre prospère et afin qu'elle s'élève comme toutes les grandes nations de ce monde, il faudrait qu'il y ait une justice équitable, une justice indépendante qui dit le droit et le droit seul.
Une justice qui lutte contre la corruption, une justice qui lutte contre les détournements, une justice qui lutte contre les réseaux mafieux et contre les infiltrations et tout genre d'action nuisible à notre pays. C'est cette justice que le Président est en train d'instaurer et qu'il a instaurée afin que notre pays s'élève et que le développement soit consolidé.
En plus de cela, il faudrait avoir les moyens de sa politique pour permettre d'avancer sous l'autorité du Chef de l'Etat.
Ce pays a connu une évolution, une augmentation exponentielle de notre budget national qui est allé de 4 milliards en 2018 jusqu'à 16 milliards. Cela s'appelle une augmentation exponentielle de 400 %. C'est-à-dire que notre budget national avait et a été multiplié par 4. C'est énorme, c'est immense. Il faudrait acclamer les efforts du chef de l'Etat !
Le Président Félix Tshisekedi a permis une amélioration sensible du climat des affaires. Désormais, les investisseurs viennent au Congo de manière tout à fait heureuse et avec l'assurance qu'ils ont une protection judiciaire et juridique et que l'investissement fait au Congo est d'une manière ou d'une autre rentable et avec des risques d'un taux très, très inférieur à ceux qui existaient à l'époque.
De l'enseignement gratuit qui a permis de sauver 5 millions d'âmes, puisque 5 millions de Congolais étaient chaque année jetés dans la rue et pour devenir bandit ou autre chose.
Mais grâce au Président Tshisekedi, il y a le service national, il y a aujourd'hui des bandits, des voyous qui deviennent des vrais patriotes, qui deviennent des bâtisseurs. Voilà pourquoi nous devons encourager notre chef de l'État dans sa vision qui est très bonne au développement de notre pays.
La maternité gratuite est un élément de génie et est un fait pour lequel notre Président donne la possibilité à nos mamans d'être prises en charge et d'accoucher en bonne et due forme sans problème, car cela s'appelle l'assurance santé universelle.
« Que ce mois de juin qui se tend à sa fin, qui est le mois de votre naissance, Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, vous porte bonheur, plein succès pour vous et pour la Nation », a affirmé Danny Mukendi, dans une entrevue exclusive.
Beaucoup d’interrogations sur l’initiative de Joseph Kabila alors qu’on ne le voit nullement dans les contacts du Qatar et ceux des USA. Indésirable à Kinshasa, l’ancien chef de l’Etat a choisi de poser ses valises à l’Est de la RDC. Cette présence a eu à indisposer la classe politique essentiellement, les groupes politiques et autres personnalités qui avaient rejoint Corneille Nangaa à l’AFC.
Joseph Kabila a fait, en début de semaine en cours, une apparition inattendue à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, lundi, après un séjour prolongé à Goma. Deux villes aujourd’hui sous contrôle de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) et du M23, dont Kinshasa l’accuse ouvertement de complicité. Dans un climat de guerre larvée à l’Est, cette arrivée, tenue secrète jusqu’au dernier moment, relance le débat sur le rôle exact que joue l’ex-président dans la crise.
Alors que ses immunités sénatoriales ont été levées en mai, et qu’il est sous la menace de poursuites pour intelligence avec une puissance étrangère, Kabila semble choisir une posture de médiateur de proximité. À Bukavu, comme il l’a déjà fait à Goma, il prévoit de consulter notables, chefs religieux et représentants de la société civile. Son entourage évoque une volonté de paix et d’écoute, mais la démarche divise, notamment dans les rangs du pouvoir central qui y voit un double jeu.
En misant sur un ancrage local dans les zones occupées, Joseph Kabila apparaît en marge des négociations officielles pilotées depuis Washington entre Kinshasa et Kigali, avec le soutien du Qatar et des États-Unis. Pourtant, son positionnement coïncide avec une dynamique régionale où les acteurs non institutionnels, notamment les leaders religieux et coutumiers, commencent à peser davantage sur la scène diplomatique congolaise.
Si ses partisans saluent un homme « à l’écoute du peuple », nombre d’observateurs redoutent que cette présence serve plutôt à légitimer une forme de statu quo imposé par les armes. Depuis janvier, l’AFC/M23 contrôle une portion significative du Nord et du Sud-Kivu, et la situation humanitaire s’aggrave de jour en jour. Kabila choisit-il son camp ou tente-t-il de redevenir incontournable dans un paysage politique en pleine recomposition ?
Ce qui est certain, c’est que son retour intervient dans un timing troublant. À quelques jours de la reprise officielle des pourparlers internationaux, et alors que la CENCO et l’ECC proposent un dialogue national, Joseph Kabila se place à nouveau au centre du jeu. Il soutient ces initiatives religieuses, qui pourraient court-circuiter l’approche plus formelle portée par Tshisekedi.
La signature des accords de Washington est annoncée pour le vendredi 27 juin prochain au niveau des ministres des Affaires étrangères du Rwanda et de la RDC. Cette étape intervient après le travail des experts de deux pays et avant la signature par Tshisekedi et Kagame en présence de Trump.
Cependant, l’incertitude qui planait sur la présence de Paul Kagame pour finaliser ces accords de la capitale américaine a été balayée mardi 24 juin par la réapparition publique de l’homme fort de Kigali aux côtés de l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo. De nombreuses spéculations ont embrasé la toile ces derniers mois autour de la santé et de l’absence prolongée de la scène publique du président rwandais alors qu’il se prépare sur la scène internationale des évènements majeurs dont les accords de Washington.
Les réseaux sociaux et certains médias avaient relayé des rumeurs alarmantes faisant état d’une maladie grave, voire du décès du chef de l’État. Ces spéculations ont désormais été balayées par la diffusion d’images de la rencontre entre Paul Kagame et Olusegun Obasanjo, où le président rwandais est apparu souriant et engagé dans des échanges diplomatiques.
Au cœur de leur entretien figurait notamment, la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo, région en proie à des tensions persistantes et à une recrudescence des violences armées. En tant que médiateur reconnu sur la scène africaine, Olusegun Obasanjo joue un rôle actif dans la recherche de solutions durables aux conflits dans la région des Grands Lacs.
La présence de l’ex-président nigérian à Kigali souligne l’importance d’un dialogue régional renforcé pour la paix, tandis que la réapparition de Paul Kagame vient rassurer les partisans du régime et calmer les inquiétudes sur la stabilité politique au Rwanda.
Le gouvernement rwandais n’avait jusqu’à présent, pas commenté les rumeurs ayant circulé, mais la diffusion des images de cette rencontre semble être une réponse implicite visant à rétablir la confiance et à démontrer la continuité du leadership au sommet de l’État.
Soulagement et joie étaient palpable à MUKUADIANGA, localité Bena Meta, située à 23 km de Luebo centre, à la remise officielle du centre de santé Kalonji Kampuka construit et équipé à travers le PDL – 145T. Mukuadianga n’est plus en marge. Il devient un modèle de transformation locale réussie, porté par une volonté politique forte et un partenariat technique engagé. La structure sanitaire, construite selon les standards internationaux, bénéficiera aux habitants de plus de 11 villages de la zone de santé de Luebo, aire de santé de Lumpembe.
La cérémonie, présidée par le Gouverneur ad intérim et l’Ingénieur Sourya Kapuku, Représentant du PNUD, a rassemblé autorités provinciales, coutumières, enseignants, élèves, leaders communautaires ainsi que toute la communauté de 10 villages environnants. Tous ont salué un tournant majeur pour la population locale. « Ce que nous inaugurons aujourd’hui est bien plus qu’un bâtiment : c’est un acte fort pour l’équité territoriale. Il offre désormais à la population un accès de proximité à des soins de qualité, et vient répondre à des besoins prioritaires longtemps rappelés par les populations », a déclaré le Vice-Gouverneur, représentant le Gouverneur.
Des applaudissements nourris ont accompagné la remise symbolique des clés, suivie d’une visite guidée du bâtiment. L’Infirmier Titulaire, Monsieur François Bajikila Mbuyi, a exprimé sa satisfaction dans un discours poignant : « Merci au Chef de l’État pour ce programme PDL qui change nos vies. C’est la première fois, depuis le départ des Belges, qu’un village accueil, une aussi belle construction en matériaux durable. Merci au PNUD, pour son accompagnement et son suivi. Nous promettons d’en prendre soin en bon père de famille, afin qu’il profite à toutes les générations, promettant l’implication de la communauté dans l’entretien et la maintenance de l’ouvrage ».
Cette remise fait partie d’un vaste ensemble d'infrastructures livrées dans le cadre du PDL-145T, destiné à impulser un développement inclusif et équitable dans tous les territoires de la RDC.
Venus assistés à la remise symbolique de l’école primaire moderne Dilala2, les habitants, très émus, promettent d’assurer la gestion et la protection de leur école, infrastructure qui représente un tournant majeur pour l’éducation dans leur communauté. Cette infrastructure scolaire flambant neuve marque une avancée significative dans l’amélioration de l’accès à une éducation de qualité dans les zones rurales longtemps marginalisées.
La cérémonie s’est déroulée en présence de Gouverneur ad intérim, Monsieur Bokele Djoy Djoley, de l’Administrateur du Territoire, des représentants du programme PDL-145T du PNUD, des chefs coutumiers, des enseignants, des élèves et d’une population locale venue en grand nombre pour l’occasion. Dans son discours, le gouverneur a salué cette action concrète en faveur de l’éducation : « Cette école, n’est pas qu’un simple bâtiment. C’est un espoir pour nos enfants, une promesse d’un avenir meilleur, et une réponse au droit fondamental à l’éducation ».
L’école comprend 6 salles de classe, un bureau pour la direction, des latrines séparées pour filles et garçons, et trois citernes. Actuellement, elle accueille 320 élèves dont 178 filles.
Pour Joel Bakabibamba, directeur de l’école « la remise de notre école matérialise notre rêve. Nous promettons d’en prendre soin et d’enseigner à nos élèves le maintien de notre belle école». Pour la population, cette école est plus qu’un bâtiment : elle est le symbole d’un Congo qui se relève et qui investit dans son avenir. Le Directeur de l’école, ému, a salué « l’œuvre grandiose ». Actuellement, l’école compte 448 élèves dont 202 filles, je sais qu’en septembre, ce chiffre sera doublé, voire triplé car tous les enfants du village aspirent y étudier maintenant. Une élève de 6ᵉ année a remercié le Chef de l’État « pour sa vision à travers le programme PDL - 145T qui change nos vies ». Trois autres écoles primaires dont l’EP Ditekemena 1, Tshitembi et Elamej ont été remises.
Notons qu’avec l’acquisition de 4 écoles primaire et 2 centres de santé dans le territoire de Luebo, le PDL-145T répond aux besoins prioritaires de populations à travers une meilleure équité territoriale et un développement équilibré dans les 145 territoires du pays.
Le PNUD a rappelé que 69 infrastructures sont prévues pour le Kasaï dans le cadre du PDL-145T, dont 41 écoles, 23 centres de santé et 5 bâtiments administratifs. Sur les 34 infrastructures démarrées, 10 sont achevées, 16 en finition et le reste en cours à divers stades d’exécution. Pour les 35 infrastructures nouvellement financées, les contrats sont signés et quatre nouvelles entreprises se déploient déjà pour le démarrage effectif des travaux sur le terrain.
Dans son rôle principal de protéger la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo et celui de défendre la nation, c’est dans cette optique que la base militaire de Kitona située dans la ville de Muanda, dans la province du Kongo Central, a servi de cadre à une formation d’une cinquantaine d’officiers des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), du 17 au 19 juin 2025. Cette formation de trois jours a mis l’accent particulier sur « la protection de l’enfant ».
Pendant ces trois jours, l’instruction était basée sur le respect du standard opérationnel de l’évaluation d’âge visé à prévenir l’enrôlement et l’utilisation des enfants, surtout mineurs dans l’armée sur toute l’étendue du pays.
En outre, cette formation s’est inscrite dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action signé entre le Gouvernement congolais et les Nations Unies.
D’après les planificateurs, cette formation avait pour but de « mettre fin aux infractions graves des droits de l’enfant » dans un contexte de combat armé, précisément « le meurtre, blessures, violences sexuelles, enlèvements ainsi que les attaques contre les écoles, les hôpitaux et le refus d’accès à l’assistance militaire».
«Beaucoup de progrès ont été réalisés et nous espérons que dans les jours à venir, les FARDC seront également délitées pour les violences sexuelles», a indiqué Emmanuel Nongera, officier de protection de l’enfant à la MONUSCO.
Les Forces Armées de la RDC sont responsables de la surveillance et de la défense des frontières terrestres, lacustres, maritimes et fluviales. Elles interviennent pour faire face aux menaces intérieures ou extérieures y compris les groupes armés et les troupes civils.
Ce renforcement des capacités est le résultat d’une franche collaboration entre la MONUSCO (section protection d’enfant), les FARDC, l’UNICEF et l’institut Daller.
Il est important de souligner que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo sont une armée républicaine, apolitique et soumise à l’autorité civile. Elles sont au service de la nation et ont pour mission de garantir la paix et la sécurité de tous les citoyens congolais.
(Admission inconstitutionnelle et illégale des représentants de la CEI ou CENI sans qualité et robes professionnelles)
Introduction
En vertu de l’article122 tiret 7, la représentation en justice c’est-à-dire devant les Cours, Tribunaux ou devant des institutions publiques ou privées est réglementée par la loi du barreau en vigueur ; il y a d’une part des Avocats en trois catégories (stagiaires, inscrits au tableau et Avocats au barreau près la Cour Suprême de Justice).
Partie à un procès de contestation électorale devant la Cour Constitutionnelle ou devant le Conseil d’Etat, la CEI ou CENI, par la main de NGOY MULUNDA, NAANGA et KADIMA devaient choisir un Avocat au tableau du barreau près la Cour Suprême de Justice pour les contentieux électoraux.
Quels textes appliquer à toutes les parties au procès électoral
Il y a la Constitution, la loi du barreau, et la procédure devant la Cour Constitutionnelle et le Conseil d’Etat ainsi que la loi électorale.
En lisant l’alinéa 7 de l’article 122 de la Constitution, la représentation en justice est une exclusivité de la loi du barreau.
Loi du barreau
La loi électorale a un autre objet : organisation des élections et fixation des organes et la procédure des contestations où la CENI intervenant comme institution chargée d’organiser les élections à tous les niveaux de juridiction en décrivant les organes de la CENI.
Elle ne se mêle pas aux règles de représentation des parties ; celles-ci sont fixées par la loi du barreau qui, aux articles 4 et 111, a prévu la seule catégorie d’Avocats qui peut représenter les parties devant la Cour Constitutionnelle et le Conseil de l’Etat.
En lisant ladite loi électorale, on remarque qu’elle ne parle que d’ « un avocat » et pas de « tout avocat ».
Les règles de représentation dont parle l’article 119 de la loi organique devant la Cour Constitutionnelle n’est autres que celles qui figurent dans la loi du barreau ; en l’espèce, ces règles sont constituées par les seuls articles 103 à 111 de la loi du barreau où l’avocat à la Cour, des défenseurs judiciaires et les parties elles-mêmes sont exclues.
C’est pourquoi il y a les dispositions transitoires.
Conclusion
Depuis LUAMBA à KAMULETA, devant la Cour Constitutionnelle d’une part et d’autre part depuis VUNDUAWE à Madame NSENSELE devant le Conseil d’Etat, seules hautes juridictions électorales, la RDC vit la catastrophe procédurale.
Tous ces juges constitutionnels et hauts magistrats du Conseil d’Etat ont refusé d’appliquer l’article 111 de la loi du barreau.
Ils ont été des parjures pour n’avoir pas appliqué la loi du barreau, visée pourtant aussi par leurs serments.
KALALA MUENA MPALA
Avec nationalité, qualité, robe et mandat professionnels conformes aux articles 4 al. 4, 7, 71 et 73 de la loi du barreau, 2, 3, 5 du Titre I de la procédure devant la Cour Suprême de Justice.
Chercheur judiciaire, légaliste et indépendant.
Eco-garde de la dénomination authentique de son barreau de cassation ainsi que des procédures spécifiques devant les hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et du Règlement de procédure devant la CCJA tous les délais des Avis, des Jugements et Arrêts.
Dans un communiqué officiel des FARDC publié hier, lundi 23 juin 2025, et signé par le Général-major Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, les forces loyalistes portent à la connaissance de l’opinion nationale et internationale de l’exécution sommaire de 17 civils par la coalition RDF/AFC/M23 le dimanche 22 juin 2025 aux environs de 18h30 au village de Munzinzi, en chefferie de Ngweshe, dans le territoire de Walungu, province du Sud-Kivu. Dans ce communiqué, il est fait mention de plusieurs maisons qui ont également été incendiées et la population civile terrorisée puis obligée de se réfugier dans les positions militaires les plus proches. La population est accusée de collaborer avec les Forces Armées et les Wazalendo par l’ennemi après l’échec et des pertes énormes subis dans ses tentatives d’attaques contre les positions des forces loyalistes.
Ainsi, les FARDC condamnent ce énième pogrom et appellent la population à la vigilance.
Dans une publication poignante faite sur son compte X, en début de cette semaine, Isidore Kwandja Ngembo, technocrate patenté et Représentant de la RDC au Conseil d’orientation du Comité International des Jeux de la Francophonie, fonde sa réflexion sur la responsabilité dévolue aux médias dans un contexte de crise sécuritaire.
Pour ce responsable, l’exercice de la liberté de la presse, en tant de guerre, doit se conformer, absolument, aux lois du pays, mais également et surtout aux règles qui encadrent la profession journalistique pour parer, par exemple, aux productions médiatiques pouvant entrainer la démobilisation des troupes engagées au front. Dans cette quête, il estime que le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication a un rôle indispensable à jouer avec fidélité et rigueur. Dans son post, il encourage Christian Bosembe, Président du CSAC, à maintenir l’élan d’engagement et de la fermeté pour neutraliser tous ces hommes et toutes ces femmes des médias qui brillent par la médiocrité dans l’exercice de leur profession.
‘’Félicitations cher Christian Bosembe pour l’excellent travail que tu fais pour ton pays, surtout en cette période qu’il subit une agression militaire cruelle de la part du Rwanda avec la complicité de certains Congolais égarés. Les journalistes et les médias traditionnels sont des rouages essentiels pour la création et le développement d'une culture démocratique dans un pays notamment, par la formation de l'opinion publique et le développement des idées et comportements politiques. En RDC, il est déplorable de constater que les médias traditionnels, plus encore les médias sociaux, peuvent tenir et diffuser des propos farfelus, mensongers, diffamatoires voire faire des graves accusations pour salir et souiller la réputation des gens honnêtes et intègres, sans en apporter la moindre preuve et ce, sans aucune sanction. Il appartient désormais au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication (CSAC) de recadrer, sanctionner et redresser certaines mauvaises plumes’’, souligne, sur son compte X, Isidore Kwandja Ngembo.
Dans une ambiance conviviale mais engagée, une centaine de jeunes leaders congolais ont participé à un dîner d’échanges inédit organisé par le Réseau National des Femmes et Hommes Renouvelés pour la Transformation de la RDC (RENFHORT-RDC), sous le thème : «Jeunesse & Gouvernance : Construire, ensemble, l’avenir».
L’événement, tenu au Chapiteau La Marquise dans la commune de la Gombe, a réuni des décideurs publics, des acteurs du développement et de jeunes acteurs du changement pour un dialogue franc et structuré sur les grands enjeux de gouvernance, de planification et de participation citoyenne.
Une jeunesse au cœur du débat public
A l’heure où la République Démocratique du Congo s’engage dans des réformes de fond à travers des outils comme le Plan National Stratégique de Développement (PNSD) et le Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), RENFHORT-RDC entend repositionner la jeunesse comme actrice à part entière de la transformation nationale.
«Cette rencontre n’est pas une simple formalité : elle est un acte de foi en la jeunesse congolaise, un moment de vérité où les institutions et les décideurs publics tendent l’oreille à cette force vive, souvent sollicitée, mais trop rarement écoutée…Nous sommes rassemblés ici parce que nous croyons que le développement ne se décrète pas : il se construit ensemble, avec et par toutes les composantes de la Nation, au premier rang desquelles figure la jeunesse», a rappelé Prisca Manyala, Présidente de RENFHORT-RDC.
Un échange direct avec le Vice-Premier Ministre du Plan
Point d’orgue de la soirée, un échange interactif entre les jeunes participants et le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, SEM Guylain Nyembo. Celui-ci a salué l’initiative et encouragé les jeunes à s’approprier les outils de planification pour mieux contribuer à la réussite des réformes en cours. « Nous avons voulu que les jeunes comprennent la trajectoire que suit le pays et savoir comment ils peuvent s’impliquer »
Objectifs clairs, ambitions partagées
Parmi les objectifs affichés de cette rencontre : Renforcer l’appropriation citoyenne des politiques publiques par les jeunes ; Vulgariser les mécanismes de planification et les programmes à impact territorial ; Favoriser un dialogue structuré entre les jeunes et les institutions ; Recueillir des propositions concrètes pour une gouvernance plus inclusive.
RENFHORT-RDC : un catalyseur de transformation
Avec cette initiative, RENFHORT-RDC confirme son positionnement comme un acteur structurant du dialogue intergénérationnel. En portant la voix d’une jeunesse trop souvent reléguée à la marge, le Réseau agit comme un trait d’union entre les aspirations citoyennes et les exigences institutionnelles de modernisation de l’État. « RENFHORT-RDC est une organisation des jeunes qui se concentre à aider les jeunes à accéder aux postes de prise de décision…dans ce cadre nous initions un nombre de programmes que nous appelons la Rencontre des Étoiles, et s’en était une aujourd’hui avec la participation du Vice-Premier Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement », a précisé Prisca Manyala
Le succès de cette rencontre démontre une chose : la gouvernance participative n’est plus une option, mais une exigence. Pour répondre aux défis d’un développement équitable et durable, l’État congolais doit désormais co-construire avec sa jeunesse. Et RENFHORT-RDC entend bien y veiller.
Même dans nos familles, la remise en cause des liens de parenté est un facteur de déstabilisation avéré !
La prestation de Jean-Pierre Bemba du 9 juin 2025 sur Top Congo Fm est, on le sait, à la base d'une bataille féroce mettant jusqu'à ce jour aux prises dans les réseaux sociaux pro et anti Kabila, de même que pro et anti Katumbi, au sujet de la nationalité de ces deux acteurs politiques. Les pro et les anti mettent en ligne des vidéos et des audios favorables à leurs Causes respectives. Si l'opinion de l'homme de la rue peut se comprendre, celle, par contre, des scientifiques (professeurs d'université) étonne et gêne. Depuis 25 ans que Joseph Kabila est au-devant de la scène politique, aucun scientifique n'a entrepris jusque-là des recherches indépendantes pour savoir qui il est réellement, n'étant quand même pas sorti de la cuisse de Jupiter. Par contre, mû par le mercantilisme, il revendique des recherches sponsorisées avec, bien entendu, espèces sonnantes et trébuchantes ! Depuis presqu'autant d'années, c'est pareil pour Moïse Katumbi. Si bien qu'on en vient à se demander si Eco Umberto ne s'était pas adressé particulièrement aux Congolais à propos des réseaux sociaux. De cet outil de communication, il disait : "Les réseaux sociaux ont donné le droit à la parole à des légions d'imbéciles qui avant ne parlaient qu'au bar et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite. Aujourd'hui, ils ont le même droit de parole qu'un prix Nobel"...
L'arbre qui cache la forêt
Si un pays, 65 ans après l'indépendance, en est encore à débattre de la nationalité de ses ressortissants, c'est la preuve qu'il a un gros problème. Il est plutôt virtuel que réel. Car un pays vrai se définit d'abord par sa superficie, ensuite par sa démographie.
En 149 ans d'existence (de l'Association Internationale Africaine en 1876 à la République Démocratique du Congo en 2025 en passant par l'État Indépendant du Congo, le Congo-Belge, le Congo-Belge Rwanda-Urundi, la République du Congo, la République Démocratique du Congo et la République du Zaïre), ce pays devrait avoir des frontières certifiées ! Cela n'est pas le cas. Pourtant, les autorités le savent mais préfèrent laisser les choses en l'état alors que sous d'autres cieux, les différends frontaliers sont portés à la connaissance de la Cour internationale de justice. Preuve qu'on tient à l'intégrité territoriale.
S'agissant de la nationalité, le double cas Joseph Kabila et Moïse Katumbi a tout de l'arbre qui cache la forêt.
Qui, la veille du 30 juin 2025, peut se vanter d'être réellement congolais sur base d'une carte d'identité nationale, en dehors du Président de la République Félix Tshisekedi et de quelques membres des corps constitués qui la détiennent depuis deux ans ? Personne !
À ce sujet, le scandale premier est que l'État dit Congolais n'a aucune base scientifique pour déterminer le nombre de ses habitants en 2023, par exemple.
Boîte de pandore ? Ouvrons-la !
À partir du cas Kabila-Katumbi, s'il y a lieu d'ouvrir la boîte de Pandore, ouvrons-la en interpellant tous les "Jean-Pierre Bemba" qui se découvrent la vocation de remettre en cause la nationalité congolaise des acteurs politiques qui sont des enfants du pays lorsqu'ils sont du même camp et cessent de les devenir lorsqu'ils s'en séparent.
De prime abord, la Constitution qui régit la société congolaise dispose à l'alinéa 1 de l'article 10 que «La nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec aucune autre». Il n'est prévu nulle part une exception dans le genre d'un moratoire.
Or, il nous a été dit, ici, qu'il fallait rapidement résoudre la question de double nationalité pour laquelle un moratoire avait même été adopté en 2007. Dix-huit ans après (2025), rien n'est fait dans ce sens.
Moralité : tous les détenteurs de la double nationalité, gouvernants et gouvernés, sont des étrangers aux yeux de la Constitution. Ils font de l'usurpation. De un.
De deux, il nous a été dit, ici, que le pays manquait de sérieux du fait de ne pouvoir délivrer une carte d'identité nationale à ses citoyens, la dernière remontant à 1984, encore qu'elle était sans garantie d'authenticité. Un feutre, une ouate imbibée d'alcool et une agrafeuse suffisaient pour la faire passer par des dizaines de porteurs !
Comme relevé ci-dessus, en dehors du chef de l'Etat et de quelques membres des corps constitués, personne d'autre ne détient la carte d'identité nationale. Aucune loi ne consacre pourtant la carte d'électeur comme carte d'identité nationale. D'ailleurs, les nouveaux adultes congolais âgés de 18 ans la veille du 65ème anniversaire de l'indépendance n'ont aucun document les reconnaissant Congolais à part entière.
Fait gravissime : l'ONIP (Office national d'identification de la population) est devenu muet comme une carpe !
Curieusement, l'Etat réserve la priorité à la délivrance du passeport biométrique (réservé principalement à ceux qui se rendent à l'étranger ou en reviennent) et au permis de conduire (réservé exclusivement aux conducteurs de véhicule), comme si les rentrées financières l'emporteraient sur la preuve d'appartenance au pays ; la carte d’identité n'étant pas génératrice de recettes!
Encore deux ans et six mois, le régime actuel pourrait s'en aller sans avoir résolu le problème.
Au contraire, on a sur les bras la question embarrassante des orphelins des militaires que la loi ne reconnaît pas puisque issus des mariages illégaux contractés par leurs parents. La confirmation a été faite en direct sur la Rtnc dans l'émission Briefing, sans que les animateurs ne réalisent l'impact de démotivation et de démoralisation sur des soldats au front se trouvant dans ce cas.
Ces enfants ne sont pas seuls dans cette situation. Ils font partie des millions d'enfants nés dans des mêmes conditions et qui, pour être reconnus Congolais, vont devoir passer par la procédure du jugement supplétif pour obtenir le certificat de la nationalité congolaise. Coût de ce document : près d’USD 150 !
De l'eau au moulin des pros-balkanisation
Ainsi, en RAC (République des Agendas Cachés), on banalise cette affaire de nationalité et on fait braquer l'attention de l'opinion sur le statut d'étrangers et d'apatrides des autres, cela en appui à une certaine Cause politique.
On s'y livre tout en sachant que la politique d'exclusion dans le contexte actuel apporte de l'eau au moulin des pros-balkanisation. Car les exclus de la nationalité qui vont refuser l'apatridie n'auront pour alternative que la "sécession".
Qu'on ne le perde pas de vue : avec ses 9 voisins, la RDC a des territoires frontaliers avec chacun de ces pays, c’est-à-dire des populations transfrontières. Certaines communautés ont même des familles se trouvant de part et d'autre de la frontière. Leur contester la nationalité congolaise parce qu'appartenant à une province ou à un territoire proche d'un Etat voisin, c'est cela aussi, apporté de l'eau au moulin des pros-balkanisation.
Juste un rappel à ceux qui l'oublient ou ne le savent pas : dans sa configuration coloniale au 30 juin 1960, le Congo avait six provinces toutes frontalières avec des Etats voisins, c'est-à-dire susceptibles d'avoir des communautés présentes de part et d'autre du tracé frontalier. On a là des "Kabila et des Katumbi" potentiels pour les 50 ou 100 ans à venir.
Venir à bout du pays et de son peuple par l'usure
A ceux qui se rouent des coups avec pour uppercuts des vidéos et pour jabs des audios avérés ou mensongers de réaliser leur participation à une opération suicidaire.
Car, la veille du rendez-vous de Washington (27 juin) et même de la célébration des 65 ans d'indépendance (30 juin), débattre avec autant de légèreté de la question hautement sensible de la nationalité, comme on est en train de le faire, doit avoir d'autres motivations que celles jetées en pâture à la consommation publique.
Tout le monde le sait : dans la situation sécuritaire actuelle, l'État congolais, qui n'est déjà militairement pas en mesure de repousser une agression, ni de mater une rébellion, encore moins d'écraser une mutinerie, sera totalement désarmé, tétanisé, anéanti en cas de sécession !
La naïveté serait de compter sur le soutien de l'Onu et l'Occident (Otan en tête).
Dans l'administration américaine, ils sont légion, les "géostratèges" promoteurs de la thèse selon laquelle la RDC est trop grande pour être bien gouvernée. Depuis les années 1990 coïncidant avec la fin de la Guerre froide, ils sont dans le schéma de venir à bout du pays et de son peuple par l'usure. La contestation de la nationalité pourrait s'expliquer dans cette optique. De même que d'autres initiatives apparemment "souverainistes", mais en réalité discriminatoires...
D’après le Gouvernement, face à la recrudescence des menaces sécuritaires liées à la mobilité transnationale des groupes terroristes, le Président de la République tient au renforcement du contrôle des documents et titres de voyage qui apparaît, estime-t-on, comme une priorité majeure pour tout Etat soucieux de garantir la sûreté de son territoire. ‘’L’expérience des dernières années démontre que la falsification, la contrefaçon ainsi que la fraude documentaire constituent des leviers privilégiés pour l’infiltration de personnes radicalisées à des fins criminelles. Dès lors, a-t-il insisté, la vérification rigoureuse de l’authenticité des passeports, visas et autres titres de séjour devient un impératif sécuritaire majeur. Dans ce cadre, le Gouvernement américain a interdit aux ressortissants de 12 pays l'entrée aux Etats-Unis pour protéger le pays de terroristes étrangers, selon un document publié mercredi 4 juin 2025 par la Maison Blanche. Par ailleurs, un groupe de 7 pays, dont plusieurs en Afrique, se voit imposer des restrictions partielles de visas. Considérant les dernières mesures annoncées par les Etats–Unis d’Amérique classant la République Démocratique du Congo parmi les pays de la zone « jaune », avec un délai de 60 jours pour corriger des faiblesses dans les systèmes de contrôle de documents ou de coopération dans les procédures de retour, le Président de la République insisté sur la nécessité de prendre des mesures correctives concrètes pour éviter le risque de voir notre pays basculer vers une interdiction totale de visa américain. Ce qui pourrait affecter naturellement les échanges universitaires, la mobilité estudiantine et le développement économique’’, renseigne, clairement, le compte rendu du Conseil des Ministres du vendredi 20 juin 2025, tel que lu par la Ministre de la Jeunesse, au nom de son collègue de la Communication et médias, Patrick Muyaya, pris dans plusieurs dossiers importants en dehors de Kinshasa.
COMPTE RENDU DE LA QUARANTE-HUITIEME REUNION
ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES
Vendredi 20 juin 2025
Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, FélixAntoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a présidé, ce vendredi 20 juin 2025 à la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa, la quarante-huitième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République.
Quatre (04) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;
Points d’information ;
III. Approbation d’un relevé de décisions du Conseil des Ministres ;
IV. Examen et adoption de textes.
I. COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
La communication du Président de la République, Chef de l’Etat a porté sur deux (02) points principaux, à savoir :
1. De la réduction de la fracture numérique dans notre pays
Le Président de la République reste déterminé à consolider le processus de réduction de la fracture numérique en République démocratique du Congo. Malgré les efforts déployés et les atouts dont dispose notre pays, les défis à relever sont encore importants afin d’accroitre la connectivité.
En 2023, seuls 30,79% des Congolais avaient accès à l’Internet mobile, et moins de 0,02 % bénéficiaient d’un accès fixe, selon l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC). Le déploiement de l’infrastructure de fibre optique a besoin d’environ 50.000 kilomètres de réseau supplémentaire.
Dans ce contexte, le Président de la République a estimé que des projets de connexion satellitaire, tels que l’accord avec MONACOSAT ou encore le déploiement de STARLINK, qui s’inscrivent dans le cadre du Plan National du Numérique « Horizon 2025 », visant à contourner les contraintes d’infrastructures physiques, et ainsi combler plus vite ce retard, ne doivent pas souffrir d’une mise en œuvre lente à la suite des barrières légales et règlementaires et/ou à la faiblesse des investissements dans ce domaine.
A cet effet, dans le souci de stimuler l’économie numérique, un secteur aujourd’hui reconnu comme un levier de développement socio-économique, il a soutenu la démarche de renforcer les partenariats avec les entreprises offrant des solutions d’accès accru à internet afin de générer de nouvelles opportunités d’emploi, de favoriser l’entrepreneuriat technologique et d’améliorer l’efficacité des services publics qui continuent de souffrir de leur faible digitalisation.
Raison pour laquelle, le Président de la République a engagé le Gouvernement, à travers les Ministères directement concernés, sous la coordination de la Première Ministre, avec l’appui de son Cabinet, à redoubler d’efforts pour réduire la fracture numérique de notre pays, en rendant l’internet accessible à une plus grande partie de la population, notamment dans les régions isolées, au moyen des partenariats avec les promoteurs des projets satellitaires susceptibles de redéfinir la place de la RDC dans l’économie mondiale.
Des mesures fiscales et parafiscales incitatives idoines doivent être proposées et rapidement adoptées, notamment pour faciliter l’importation des équipements et réduire les couts du service.
2. De la nécessité de renforcer les mesures de contrôle des documents et titres de voyage
Face à la recrudescence des menaces sécuritaires liées à la mobilité transnationale des groupes terroristes, le Président de la République tient au renforcement du contrôle des documents et titres de voyage qui apparaît comme une priorité majeure pour tout Etat soucieux de garantir la sûreté de son territoire.
L’expérience des dernières années démontre que la falsification, la contrefaçon ainsi que la fraude documentaire constituent des leviers privilégiés pour l’infiltration de personnes radicalisées à des fins criminelles. Dès lors, a – t – il insisté, la vérification rigoureuse de l’authenticité des passeports, visas et autres titres de séjour devient un impératif sécuritaire majeur.
Dans ce cadre, le Gouvernement américain a interdit aux ressortissants de 12 pays l'entrée aux Etats-Unis pour protéger le pays de terroristes étrangers, selon un document publié mercredi 4 juin 2025 par la Maison Blanche. Par ailleurs, un groupe de 7 pays, dont plusieurs en Afrique, se voit imposer des restrictions partielles de visas.
Considérant les dernières mesures annoncées par les Etats–Unis d’Amérique classant la République Démocratique du Congo parmi les pays de la zone « jaune », avec un délai de 60 jours pour corriger des faiblesses dans les systèmes de contrôle de documents ou de coopération dans les procédures de retour, le Président de la République insisté sur la nécessité de prendre des mesures correctives concrètes pour éviter le risque de voir notre pays basculer vers une interdiction totale de visa américain.
Ce qui pourrait affecter naturellement les échanges universitaires, la mobilité estudiantine et le développement économique.
Au regard de ce qui précède, il a appelé à une mobilisation gouvernementale rapide et crédible pour éviter des conséquences diplomatiques et économiques lourdes.
Dès lors, sous la supervision de la Première Ministre, le Président de la République a engagé le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie ainsi que tous les Services concernés à prendre des mesures idoines ci-après :
Renforcer la sécurité et la fiabilité des documents d’identité et passeports, avec des normes biométriques et anti-falsification ;
Améliorer la lutte contre la fraude aux visas, à travers notamment la vérification rigoureuse, les bases de données sécurisées et la coordination diplomatique ;
Accroitre la collaboration dans les procédures de rapatriement, notamment en acceptant promptement les ressortissants en situation irrégulière dans les différents pays ;
Fournir un plan d’action crédible montrant l’engagement du Gouvernement à corriger les lacunes identifiées et à renforcer le contrôle des documents et titres de voyage pour participer à la défense du territoire national, à la protection des populations ainsi qu’à la préservation de la stabilité régionale et internationale.
Un rapport est attendu à ce sujet dans les 15 jours.
II. POINTS D’INFORMATION
II.1. Etat et administration du territoire
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national.
Au cours de la semaine qui s’achève, l’état d’esprit de la population demeure calme, et a été marqué par :
Les commentaires et réactions de la population en sens divers relatifs à l'information faisant état de l'annonce du Gouvernement américain conditionnant la signature de l'Accord RDC-Rwanda au retrait préalable des militaires rwandais du sol Congolais ;
Les commentaires et réactions de la population en sens divers au terme de la Conférence des Gouverneurs de province tenue à Kolwezi, dans la province de Lualaba.
Au sujet de l'insertion de la RDC sur la liste orange des pays africains dont les ressortissants sont menacés d’interdiction de visa d'accès sur le sol américain, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a souligné avoir décidé, avec la Ministre d'État, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie, de la mise sur pied d'un cadre de concertation avec les États-Unis d'Amérique pour renforcer la collaboration entre les services et l'Ambassade américaine.
Dans le chapitre de la sécurité, il a fait état, dans la province du Nord-Kivu, de 289 cas d'assassinats et d'exécutions sommaires, 102 cas de viols, plus de 270 cas de tortures corporelles, des centaines de personnes disparues, ainsi que des milliers de cas de recrutements forcés, d'arrestations arbitraires dans des conditions inhumaines, et de pillages ont été enregistrés entre le 9 mai et le 16 juin 2025 dans les zones sous occupation.
Sur le banditisme et la criminalité, il a fait savoir que l'opération Ndobo se poursuit. Les résultats sont encourageants dans les provinces déjà couvertes.
Quelques cas de catastrophes et sinistres ainsi que les mesures y afférentes ont également fait l’objet du rapport présenté par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, et qui l’a terminé par la situation aux frontières.
Le Conseil a pris acte ce rapport.
II.2. Situation sécuritaire
Le Vice-Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a informé les membres du Conseil de la situation sécuritaire et des opérations de défense sur terrain.
Il a aussi informé de l’acquisition par l'Etat-Major Général des FARDC des avions de transport, destinés à faciliter les inspections sur les différents théâtres d'opérations. Ils contribuent également à renforcer le rapprochement de la chaîne de commandement opérationnelle et à assurer un suivi renforcé de l'évolution des manœuvres des FARDC sur le terrain.
Présentant la situation particulière de quelques provinces, il a mis en exergue la poursuite de la traque des groupes armés CODECO, ZAIRE, CRP et autres dans la province de l’Ituri.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.3. Evolution de la situation récente sur le marché des changes ainsi que des biens et services
Intervenant comme invitée, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a évoqué les développements de la conjoncture économique de la République Démocratique du Congo.
Il en ressort que la situation économique intérieure est restée globalement stable, aussi bien sur le marché des biens et services, marqué par une évolution maitrisée du niveau général des prix, que sur celui des changes, caractérisé par une stabilité du taux de change.
Au cours de la deuxième semaine de juin 2025, le taux d'inflation hebdomadaire s'est quasiment maintenu à son niveau de la semaine précédente, soit 0,17 % contre 0,16%. De janvier 2025 à ce jour, le taux d'inflation enregistré est de 3,93 % contre 6,96% à la période correspondante de l'année précédente.
Au 13 juin 2025, les taux de change se sont établis respectivement à 2.854,56 CDF et 2.868,22 CDF le dollar américain sur le marché interbancaire et au parallèle. Comparativement au 06 juin 2025, le Franc Congolais s'est apprécié de 0,36% sur le marché officiel et s'est déprécié de 0,17 % sur le marché parallèle. Par rapport à fin décembre 2024, la monnaie nationale s'est dépréciée de 0,32% à l'indicatif et de 0,05% au parallèle.
La Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a formulé une série de recommandations pour diversifier la base productive, renforcer la résilience économique et soutenir une croissance économique durable et pro-pauvres.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.4. Situation épidémiologique
Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a fait le point de la situation épidémiologique en République Démocratique du Congo, essentiellement liée au Mpox et au Choléra.
Par rapport à la semaine passée, la tendance du Mpox à la 23ème semaine épidémiologique est marquée par une diminution de cas suspects passant de 745 à 599. Du début de l'année 2024 jusqu'à la 23ème semaine 2025, le cumul est de 84.889 cas suspects dont 23.145 cas confirmés.
Sur le plan de la prévention, depuis le début de la vaccination jusqu'à ce jour, le cumul de personnes vaccinées est de 603.172 ; et avec l’appui de l’UNICEF, la vaccination a repris dans quelques zones de santé de Lingwala et Nsele dans la ville de Kinshasa.
Pour ce qui est du Choléra, la tendance à la 23ème semaine épidémiologique est marquée par une baisse du nombre des nouveaux cas de choléra passant de 1527 à 1093 cas suspects dont 37 décès, soit une létalité de 3,2% contre 2,7 % à la 22ème semaine.
Depuis le début de l'année 2025 jusqu'à la 23ème semaine épidémiologique, le cumul de cas suspects est de 29.392 dont 620 décès.
Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a rassuré que le dispositif de riposte est opérationnel.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.5. Note d’information relevant du secteur de l’Agriculture
Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et Sécurité Alimentaire a informé le Conseil de la signature du Mémorandum d’entente pour le renfoncement de la coopération agricole entre la République Populaire de la Chine et la République Démocratique du Congo.
Il vise à améliorer la coopération bilatérale entre nos deux pays dans le domaine agricole et de la sécurité alimentaire, et tient compte des engagements majeurs du quinquennat du Président de la République clairement définis dans les principes directeurs du Programme d'Actions du Gouvernement 20242028. Il a pour objectifs :
de se baser de l'expérience de 5.000 ans de civilisation agricole de la Chine qui, avec une population évaluée à près d'un milliard quatre cent millions, a atteint une sécurité alimentaire fiable et garantie ;
de favoriser la création des entreprises entre les deux pays, de promouvoir le développement du secteur agricole, et surtout, de nouvelles formes d'affaires pour une diversification des produits agropastoraux ;
de faciliter les échanges commerciaux des produits agricoles entre notre pays et la Chine, rendant effective la faisabilité de l'accord d'achat des produits agricoles par la société Modern Agriculture Trading SARL et Hunan Renjian Woxiang Agriculture Group ;
d'intensifier les échanges avec le personnel scientifique de la Chine pour l'accroissement du secteur de la recherche scientifique agricole de notre pays, élément de base pour une agriculture développée et durable.
En terminant, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et Sécurité Alimentaire a proposé au Conseil la mise sur pied d’un Comité multisectoriel devant travailler sur chacun des aspects de ce Mémorandum d’Entente.
Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
II.6. Note d’information relevant du secteur des Mines
Le Ministre des Mines a, pour sa part, présenté aux membres du Conseil une note consacrée à l’évaluation de la situation opérationnelle, managériale et sociale de la SACIM et les mesures d'encadrement pour sa relance.
Implantée à Miabi dans la province du Kasaï Oriental, la SACIM est caractérisée par une crise profonde qui menace sa survie, malgré une production mensuelle avoisinant les 250.000 carats de diamants. Cette situation découle principalement de contraintes réglementaires illégales prises avant l’avènement de l’actuel Gouvernement et qui affectaient sa capacité à commercialiser librement sa production.
Le problème majeur qui entravait l'émergence de cette société était la restriction de la commercialisation de son diamant. En effet, l'Arrêté Ministériel no 00049/ CAB.MIN/MINES/01/2022 du 22 février 2022 imposait à la SACIM de vendre ses diamants exclusivement à un nombre restreint d'acheteurs Congolais agréés par le Centre d'Expertise, d'Evaluation et de Certification (CEEC).
Cette limitation a été réputée responsable de la baisse des revenus avec comme conséquence des retards de paiement des salaires, avec des arriérés atteignant jusqu'à 13 mois. Cette situation a provoqué des manifestations des travailleurs et menacé la stabilité sociale dans cette partie du pays.
Pour apporter une solution à cette situation, un Arrêté Ministériel a été pris le 02 juin 2025 afin de rétablir la liberté de commercialisation des diamants, conformément aux dispositions du Code minier.
Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
II.7. Note d’information relevant de la Formation Professionnelle
Le Ministre de la Formation Professionnelle a présenté au Conseil une note d’information à trois volets :
1° Rapatriement des boursiers Congolais du Maroc
Sur ce volet, il a relevé que plusieurs compatriotes ont achevé leur formation grâce à une bourse de la coopération avec le Royaume de Maroc. Chaque année, 30 jeunes Congolais bénéficiaires de cette bourse ont la possibilité de suivre des formations professionnelles de qualité à l'étranger.
Cet effort, soutenu par son Ministère, vise à développer les compétences de ces apprenants afin de contribuer au développement durable dans notre pays.
Le Ministre de la Formation Professionnelle a sollicité l’implication du Gouvernement pour un appui en faveur de ceux qui poursuivent leur cursus et certains qui veulent rentrer au pays.
2° Report de l'organisation des épreuves certificatives nationales
S’agissant du report de l'organisation des épreuves certificatives nationales, le Ministre de la Formation Professionnelle a fait savoir que cette situation est liée aux problèmes techniques et logistiques pour lesquels il a sollicité la diligence du Gouvernement afin que ces épreuves se tiennent à bonne date.
3° Fermeture des Centres de formation professionnelle pour non-viabilité
A ce sujet, il a rappelé que plusieurs Centres de formation ont été créés par le passé pour le compte de l'Etat et d'autres ont obtenu des agréments par des Arrêtés Ministériels. Cette politique qui avait pour finalité de combler le vide infrastructurel de l'Etat, a été malheureusement détournée par certains compatriotes.
Pour y faire face, un contrôle de viabilité des Centres de formation professionnelle a été initié du 21 au 31 août 2024, essentiellement à Kinshasa ; et le constat est très amer. Des mesures urgentes ont été prises, à savoir :
Le renforcement des conditions d'obtention d'agrément ;
L’institution d'une Commission d'agrément composée des délégués de la Présidence, de la Primature, du Ministère de l'Intérieur, du Ministère de la Justice et des Services du Ministère de la Formation Professionnelle.
Le Ministre de la Formation Professionnelle a sollicité du Gouvernement la prise d’acte du rapport présenté par l'Inspection Générale de la Formation Professionnelle et de la fermeture de quelques Centres de formation professionnelle non viables.
Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
III. APPROBATION D’UN RELEVE DE DECISIONS
Les membres du Conseil ont approuvé le relevé de décisions prises lors de la 47ème réunion ordinaire du Conseil des Ministres du vendredi 13 juin 2025.
IV. EXAMEN ET ADOPTION DE DEUX (02) TEXTES
IV.1. Projet d’Ordonnance-Loi
Le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International, assumant l’intérim du Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a soumis au Conseil, pour examen et adoption, le projet de d’Ordonnance-Loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour une période de 15 jours prenant cours le 21 juin 2025.
Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce projet d’Ordonnance-Loi.
IV.2. Projet de Loi relevant de l’Enseignement Supérieur
La Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a bouclé ce chapitre en soumettant à l’examen du Conseil le projet de Loi autorisant la ratification par la République Démocratique du Congo de la Convention mondiale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’Enseignement Supérieur, signée à Paris le 25 novembre 2009.
Cette Convention porte sur des principes universels pour une reconnaissance équitable transparente et non discriminatoire des diplômes de l'enseignement supérieur, ainsi que des qualifications donnant accès à cet enseignement.
Ainsi, l'objectif poursuivi est le renforcement de la mobilité académique et l’assurance qualité, ainsi que la reconnaissance mutuelle des diplômes, en s'érigeant en une véritable plateforme mondiale qui permet aux autorités nationales de collaborer au-delà de leurs frontières et régions respectives.
Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce projet de Loi.
Commencée à 15h45’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 17h45’.
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a reçu, samedi dernier, à la Cité de l’Union Africaine, le Général Muhoozi Kainerugaba, Chef d'état-major et Commandant de l’armée ougandaise (UPDF), en séjour de travail à Kinshasa depuis le vendredi dernier.
Profitant de sa présence dans la capitale congolaise, dans le cadre de l’évaluation de l’opération militaire conjointe FARDC-UPDF avec son homologue congolais le Général Jules Banza Mwilambwe, le Chef d’État-major ougandais est venu présenter ses civilités au Président Félix Tshisekedi, Commandant suprême des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
Au terme de cette rencontre de quelques heures, le Chef de l'État a été suffisamment informé de l’évolution de l’opération Shujaa, une intervention militaire conjointe des FARDC et de l’UPDF lancée sur le terrain depuis le 30 novembre 2021.
L’opération Shujaa vise à traquer les rebelles ougandais des ADF et les forces négatives accusés de massacres des civils dans l’Est de la RDC et d’attentats terroristes en Ouganda. Depuis son lancement, plusieurs bastions des ADF ont été démantelés, notamment dans les territoires de Beni et d’Irumu. En mai 2024, les FARDC et l’UPDF ont réaffirmé leur engagement lors d’une évaluation conjointe, soulignant les succès partiels de l’opération dans la lutte contre les groupes terroristes.
En septembre 2024, cette opération conjointe a permis de détruire une base importante des ADF entre les villages de 47 et Kota-Okola, près de Mamove.