Pour avoir saccagé les installations et les biens de Caritas ainsi que ceux de la Direction Nationale de Contrôle et de la Paie des Enseignants, « DINACOPE » en sigle, le Ministre provincial de l’Education de la province du Maï-Ndombe, Justin Mulapi, a annoncé l’ouverture des procédures disciplinaires contre les enseignants qui ont posé les actes de vandalisme lors d’une manifestation organisée par ces derniers, le mardi 14 janvier passé, pour le compte de la paie du mois de décembre 2024.
Le Ministre Justin Mulapi a précisé que ces mesures administratives s’ajoutent aux poursuites judiciaires déjà lancées par la DINACOPE contre les auteurs.
Le Gouvernement provincial de Maï-Ndombe a exprimé sa «vive indignation» après les actes de vandalisme survenus lors d’une manifestation des enseignants à Inongo.
«Nous avons convoqué le coordinateur de ces enseignants. C’est lui qui avait élaboré le mémorandum. Il y a une action disciplinaire qui est en train d’être initiée à sa charge. Ça c’est du côté administration. La justice va aussi faire son travail. Les enseignants sont libres de revendiquer mais revendiquer suivant les voies légales. Mais, ce que les enseignants ont fait, aller jusqu’à saccager et vandaliser, ça c’est inacceptable», a expliqué Justin Mulapi.
Réclamant leur salaire du mois de décembre 2024 non encore perçu, les enseignants de la province du Maï-Ndombe en colère ont saccagé les installations et les biens de la Caritas diocésaine à Inongo.
Il y a lieu de noter que l’acte a été posé lors d’une manifestation spontanée mardi 14 janvier dernier pour exiger la paie de décembre 2024.
Des dommages importants ont été enregistrés notamment, la destruction de la quincaillerie, du panneau d’affichage et de la centrale photovoltaïque de Caritas ainsi que de l’infrastructure et des équipements informatiques de la DINACOPE.
L’abbé Emmanuel Ndoyite, responsable de Caritas Maï-Ndombe, avait précisé que le retard de paiement n’est pas de la responsabilité de la Caritas, plutôt de l’Etat congolais qui n’a pas encore crédité les comptes de Caritas pour la paie des enseignants.
Le Ministre Jean-Pierre Tshimanga a affirmé au regard de certaines rumeurs qu'aucun bras de fer n’oppose l'équipe dirigeante de l'Office national de la pêche et aquaculture (ONPA) à sa tutelle qui est le ministère de la Pêche et de l'Elevage. Les mandataires de (ONPA) l'ont souligné mardi 21 janvier à l'issue de la séance de travail qu'ils ont eue avec le ministre Jean-Pierre Tshimanga Buana.
Ces échanges qui ont tourné autour de l'opérationnalisation de cet établissement public en présence de Jean-Pierre Usotila Wata, conseiller du Chef de l'État au collège Planification, Agriculture, Pêche et élevage, ont constitué un moment propice pour l'équipe dirigeante de l'ONPA de taire les folles rumeurs relayées par une certaine presse sur un prétendu bras de fer qui opposerait la PCA et le DG de l'ONPA au ministre Jean-Pierre Tshimanga Buana.
«Le ministre Jean-Pierre Tshimanga a reçu les mandataires de l'ONPA, C'était une bonne chose car nous venons de commencer la nouvelle année, ça nous a permis de présenter les civilités et nos vœux les meilleurs à notre tutelle. Nous avons saisi cette opportunité pour dissiper tous ces malentendus qui ont été propagés dans les réseaux sociaux, les malentendus qui ne concernaient pas le ministre de pêche, je dois le souligner, mais plutôt les malentendus qu'il y avait entre nous au sein de l'équipe dirigeante de l'Office. Ça été vite dissipé et nous sommes passés à autre chose», a insisté Henriette Wamu Atamina, présidente du Conseil d'administration de l'ONPA.
Même son de cloche de la part du Directeur général Bohi Lokua Épicure. À l'en croire, les rumeurs relayées par la presse sont fausses et n'ont rien à voir avec le ministre Jean-Pierre Tshimanga Buana qui se bat pour l'opérationnalisation de l'ONPA.
«Le ministre Tshimanga Buana est notre ministre de tutelle, c'est lui qui nous donne la ligne de conduite à suivre pour que nous puissions bien accomplir notre mission, avoir un malentendu avec notre Autorité directe ne peut pas être possible, sinon, on risque de ne plus accomplir notre mission car c'est lui qui veille sur le fonctionnement de la structure», dit-il.
Unanimement, les mandataires de l'ONPA,à leur tête, la PCA Henriette Wamu Atamina et le Directeur général Épicure Bohi Lokua, ont salué les efforts inlassables fournis par le Ministre Jean-Pierre Tshimanga Buana pour le début des activités de cet unique établissement public du secteur de pêche. Entre autres efforts, l'équipe dirigeante de l'ONPA a épinglé le contact permanent que le Ministre Tshimanga Buana entretient avec ses collègues du Budget, des Finances, et celui des Infrastructures pour l'obtention des bureaux et du financement.
Le Professeur Vital Kamerhe a conduit une forte délégation des Parlementaires congolais, dont le Rapporteur Jacques Djoli à Can Tho, au Vietnam, dans le cadre de la réunion du Bureau de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) et de la Conférence parlementaire sur la coopération francophone en matière d'agriculture durable et de sécurité alimentaire
Après avoir pris part à la cérémonie d'ouverture de la réunion du Bureau de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie, mercredi 22 Janvier 2025, le Prof. Vital Kamerhe, accompagné de sa délégation, a eu des échanges avec la délégation Vietnamienne conduite par le Président de l'Assemblée Nationale Trân Thanh Mân.
En guise d'introduction de cette rencontre, le Speaker de la Chambre basse du Parlement congolais a transmis les salutations du Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi au Président Vietnamien, Lương Cường.
Lors de ces échanges fructueux, Vital Kamerhe a plaidé pour le renforcement de la coopération entre la RDC et le Vietnam dont il a loué les prouesses économiques.
‘’Comment ne pas saluer la grandeur du Peuple Vietnamien et tirer notre chapeau pour le respect qu'on doit à ce Peuple qui, encore au milieu des années soixante-dix, était sous la guerre, mais aujourd'hui le Viêtnam que nous découvrons, pour moi, c'est un pays qui figure dans le cercle des Pays développés’’, a affirmé le Président Vital Kamerhe.
D'après le Speaker de la Chambre basse du Parlement Congolais, la RDC, actuellement victime de l'agression rwandaise peut se servir du modèle vietnamien pour développer son économie.
‘’Notre volonté de renforcer la coopération entre nos deux pays, à travers leurs Parlements respectifs, ne peut souffrir d'aucun doute, parce que, de par la configuration de notre pays, l’agriculture et la transformation industrielle ainsi que l’énergie doivent être au centre du développement du Congo. Et dans ce secteur-là, nous avons beaucoup d'expérience à apprendre du Vietnam, à la suite de la visite que nous avons effectuée aujourd'hui, ne fut-ce que dans la production et la transformation du riz, les fruits, légumes et beaucoup d'autres cultures que nous avons découvertes aujourd’hui avec grande admiration’’, a-t-il renchéri.
Le Président de l'Assemblée Nationale a, par ailleurs, sollicité l'envoi d'une délégation multidisciplinaire du Vietnam en RDC en vue d'un partage d'expériences et d'expertises. Le Professeur Vital Kamerhe a réitéré la volonté du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et du Gouvernement congolais de faire de l'agriculture un véritable moteur du développement.
‘’La RDC dispose de plus de 80 millions de terres arables’’, a-t-il rappelé.
Concernant le volet sécuritaire, le Président de l'Assemblée Nationale, s'est dit dans l'obligation d'interrompre sa mission au Vietnam pour porter une attention particulière à la situation sécuritaire qui se dégrade davantage à cause de la guerre injuste imposée par le Rwanda dans la partie Est du Pays, avec comme conséquences aujourd’hui, plus de dix millions de morts et plus de 7 millions de déplacés. Il a sollicité l'accompagnement du Vietnam au niveau international pour rétablir la paix et la sécurité dans cette partie du Pays.
‘’Dans ce contexte, nous avons besoin du soutien du Vietnam ; pas pour aller faire la guerre au Congo, mais pour faire entendre la voix de la RDC dans les Instances Internationales, en commençant par les Nations Unies’’, a précisé le Président Vital Kamerhe.
Afin de renforcer la coopération diplomatique entre les deux Nations, Vital Kamerhe a émis le vœu de voir l'implantation d'une Ambassade du Vietnam à Kinshasa et celle de la République Démocratique du Congo à Hanoï. Une proposition à laquelle le Président de l'Assemblée Nationale du Vietnam s'est dit favorable, en promettant de la transmettre avec tout son soutien au Ministère Vietnamien des Affaires étrangères. La partie Vietnamienne s'est dite aussi favorable à une coopération ‘’gagnant-gagnant’’ avec la RDC dans tous les secteurs précités et tant d’autres.
Les deux personnalités ont également convenu de la mise en place d'un groupe d'amitié entre leurs Parlements respectifs.
Répondant aussi à la problématique de la guerre dans l'Est de la RDC, Trân Thanh Mân s'est prononcé pour une solution pacifique en condamnant toutes les tueries dont est victime la Population congolaise depuis plusieurs décennies à cause de cette interminable guerre qui freine son développement.
Pour rappel, les travaux de la Conférence et de la Réunion du Bureau de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie organisés depuis le mardi 21 Janvier 2025, se sont penchés sur l'agriculture durable, la sécurité alimentaire et la riposte aux changements climatiques.
Très préoccupante, la situation sécuritaire qui a prévalu dans la cité de Sake, dans la province du Nord Kivu, ce jeudi 23 janvier 2025, n’a laissé indifférent aucun congolais car, la souveraineté et l’intégrité territoriale sont un combat pour tout congolais. De ce fait, le caucus des Députés nationaux et Sénateurs du Nord et du Sud-Kivu se sont réunis à Kinshasa, dans la salle de banquet du Palais du Peuple hier, jeudi 23 janvier, pour une concertation assortie d’une série de recommandations et le soutien aux FARDC tout en condamnant ces atrocités qui meurtrissent les populations de cette partie du territoire.
Un communiqué de presse a été rendu public dans la soirée dont voici le contenu.
Caucus des Députés et Sénateurs du Nord Kivu et du Sud Kivu
Suite à la dégradation de la situation sécuritaire dans les deux provinces, les Députés Nationaux et Sénateurs des Provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu présents à Kinshasa se sont réunis ce jeudi 23 janvier 2025 dans la salle de banquet du Palais du peuple.
A l’issue de cette réunion, les élus de ces deux provinces :
Condamnent avec la toute dernière énergie l’agression rwandaise dont continue d’être victime la République Démocratique du Congo ;
Expriment leurs compassion et solidarité aux populations victimes de cette barbarie ;
Demandent à la population de ne pas céder à la manipulation de l’ennemi et de continuer à apporter son soutien indéfectible aux Forces Armées de la République et aux jeunes volontaires pour la défense de la patrie ;
Demandent au Gouvernement de la République de mobiliser tous les efforts nécessaires pour rétablir la paix et la sécurité dans ces provinces ;
Exhortent la communauté internationale et plus particulièrement les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies d’exercer toutes les pressions possibles sur le Rwanda afin d’arrêter l’agression et de retirer ses troupes du territoire congolais ;
Annoncent la mise en place d’une commission ad hoc chargée de formuler des recommandations à présenter aux institutions de la République
Fait à Kinshasa, le 23 janvier 2025
Pour les Députés et Sénateurs du Nord-Kivu et du Sud-Kivu
Une scène poignante s'est déroulée devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Gombe, au nord de Kinshasa. Des anciens agents de cette institution, déterminés à obtenir justice, ont passé la nuit du mercredi 22 à jeudi 23 janvier 2025 devant les locaux de la CENI, réclamant le paiement de vingt et un mois d’arriérés de salaire et de leurs indemnités de sortie.
Depuis 2021, ces anciens agents se battent pour obtenir ce qui leur est dû. Malgré les instructions claires du Président de la République Félix Tshisekedi et de la Première Ministre Judith Suminwa, données il y a trois mois, les paiements restent bloqués. Joël Mapatano, conseiller de l'ancien bureau, a exprimé la frustration et la détermination des manifestants.
‘’Nous avons décidé de passer la nuit devant le siège de cette institution, pour exiger le paiement de nos 21 mois d’arriérés de salaire et de nos indemnités de sortie bloqués. C'est depuis 2021 que nous réclamons nos droits, nous organisons tous les vendredis des manifestations ici, devant le siège de la CENI, malheureusement nous constatons que ça n'avance pas’’, a-t-il déploré.
La nuit passée devant le siège de la CENI n'était pas une simple manifestation, mais un acte de désespoir et de détermination. Les anciens agents, armés de pancartes et de slogans, ont bravé le froid et l'insécurité pour faire entendre leur voix. Leur présence devant les locaux de la Centrale électorale est un rappel poignant des promesses non tenues et des droits bafoués.
Malgré les manifestations répétées et les appels à l'aide, les autorités semblent rester sourdes aux revendications des anciens agents. Le silence des responsables de la CENI et du gouvernement est perçu comme une indifférence cruelle face à la détresse de ces travailleurs.
‘’Nous avons reçu des promesses, mais rien ne se concrétise. Nous sommes fatigués d'attendre’’, a déclaré un autre manifestant, visiblement épuisé par cette lutte interminable.
Cette situation a suscité une vague de solidarité parmi la population congolaise. De nombreux citoyens, touchés par leur détermination et leur courage, ont exprimé leur soutien sur les réseaux sociaux et dans les médias locaux.
‘’Nous ne pouvons pas rester indifférents face à cette injustice. Ces travailleurs méritent d'être payés pour leur travail’’, a commenté un internaute.
Malgré les difficultés, les anciens agents de cet organe d’appui à la démocratie restent déterminés à obtenir justice. Leur lutte est un symbole de résistance et de courage face à cette situation particulière. Ils espèrent que leur persévérance finira par porter ses fruits et que les autorités finiront par répondre à leurs revendications.
L’Ambassade des Etats-Unis a lancé hier, jeudi 23 janvier 2025, un programme ambitieux axé sur le civisme citoyen en RDC. La cérémonie du lancement s’est tenue au collège Boboto, dans la commune de la Gombe, en présence d’une assistance constituée des étudiants, des députés nationaux et de plusieurs autres personnalités. Le programme sur le civisme citoyen constitue, en effet, une initiative ambitieuse destinée à préparer les jeunes à participer, pleinement, à la vie publique à travers leur implication active dans le processus de prise des décisions. Concrètement, la campagne prend en charge 15 villes sur l’étendue du pays et va s’étendre jusqu’en 2028. Dans son intervention, au moment de la cérémonie du lancement, Lucy Tamlyn, Ambassadeur des Etats-Unis, a fait comprendre que le programme touchera 150 mille jeunes, âgés de 18 à 35 ans, et va permettre de renforcer leur compréhension sur la citoyenneté.
‘’Je suis heureuse de lancer en ce jour, la mise en œuvre du programme sur l’éducation civique, un programme citoyen postélectoral visant un cadre de collaboration entre les élus et les jeunes électeurs. Cette occasion marque la deuxième phase d'un programme qui a touché environ Cent cinquante mille (150 000) jeunes leaders dans 14 provinces de la RDC en élargissant leur compréhension de ce que signifie contribuer activement à leur société. Je suis très fière de tous les participants à Kinshasa, Goma, Lubumbashi, Kisangani, Bukavu, Kalemie, Matadi, Kananga, Mbandaka, Kindu, Kwilu dans le Bandundu, Mbuji-Mayi, Tshikapa et à Gemena qui ont choisi de passer leur temps à apprendre ensemble pour construire une meilleure RDC pour un meilleur monde’’, a précisé la Diplomate américaine, dans son allocution.
Lucy Tamlyn a encouragé les jeunes à saisir cette opportunité offerte pour s’affirmer davantage dans la société. Elle a, en outre, souligné son engagement à soutenir cette campagne qui tend à aider la RDC à jeter les bases d’un avenir plein d’espoir et de vitalité.
Je sais qu’être un leader n'est pas toujours facile et je vous salue de votre engagement en faveur de l’amélioration de votre société. Je tiens également à remercier les autorités qui ont accompagné ces jeunes remarquables dans cette démarche et continuent de rester engagées et de leur servir de modèles. Je continue d’être inspirée par l’engagement, la résilience et le dévouement dont je vois les jeunes de ce pays faire preuve chaque jour et je sais qu’il faut des années de soutien collectif pour continuer à assumer cette responsabilité. C'est pour cette raison que je suis ravie de continuer à soutenir ce programme qui vise à rassembler les gens pour prendre conscience de votre pouvoir collectif. En tant que partenaire, nous réitérons notre soutien à la République démocratique du Congo pour consolider ses importants acquis démocratiques, construisant ainsi un avenir plus prospère pour le peuple congolais.
C’est ici l’occasion de remercier tous les partenaires de mise en œuvre de ce programme dans toutes les régions ci-haut citées afin d’accomplir votre mission dans l’accompagnement de la jeunesse congolaise dans ce processus éducatif de leur droit aussi bien civil que civique’’, a-t-elle explicité, pour finir son mot du jour.
Responsable du programme
‘’C'est avec une immense joie que je vous accueille à cette cérémonie du lancement de la deuxième phase du programme « AMERICAN SPACES POST-ELECTIONS PROGRAMMING » qui s'inscrit dans le cadre du partenariat entre les USA et la RDC, dont le but est de renforcer les capacités environ 150000 jeunes âgés de 18 à 35 ans. Ce projet, initié par l'Ambassade des Etats-Unis à travers sa Section de la diplomatie publique, est le signe de son engagement à promouvoir la démocratie participative des jeunes et favoriser leur implication effective dans le processus de prise de décisions. Notre premier succès collectif remonte lors des élections générales de 2023 où Grace à un effort concerté, nous avons réussi à augmenter la participation des jeunes dans le processus d'enrôlement et de vote. Cette mobilisation massive à montrer l'importance de la sensibilisation et surtout les potentiels énormes de notre jeunesse lorsqu'elle est bien informée, formée et accompagnée. En sa deuxième phase, ce programme a pour objectif, non seulement maintenir l’élan mais surtout d'aller plus loin en tissant un lien plus direct entre les électeurs et leurs élus à la base. Il ne s'agit plus seulement de voter, mais aussi de participer activement à la gouvernance locale, interagissant avec nos représentants tout en nous assurant que la voix des jeunes est entendue et est prise en compte dans la construction d'un Congo meilleur’, a, pour sa part, indiqué, dans sa prise de parole, Belinda Dongo, garante du programme sur le civisme citoyen des jeunes.
Le Vice-premier ministre en charge de la 3 nationale et anciens combattants, Kabombo Muadiamvita, a reçu, hier jeudi 23 janvier, son homologue Sud-Africaine, Angie Motshekga, qui a entamé une visite officielle en République démocratique du Congo. Cette audience s'est déroulée dans le cadre du renouvellement du mandat de la MONUSCO dont est membre le contingent de la Brigade d’intervention rapide (BIR), faisant partie des Forces de Défense Nationale Sud-africaines (SANDF).
Au regard de la mutualisation des efforts face à l’insécurité dans la partie Est du pays, ces forces agissent pour le compte de la MONUSCO à Beni, au Nord-Kivu, dans la traque des rebelles ADF. C'est depuis décembre 2023 que plus de 2.000 soldats sud-africains sont déployés dans l’Est de la RDC dans le cadre de Force de la SADC.
Les échanges entre les deux personnalités s’inscrivent dans l’esprit de consolidation de la coopération bilatérale entre la RDC et l’Afrique du Sud en matière de défense. Selon la Vice-primature, Guy Kabombo Muadiamvita et Angie Motshekga ont eu une séance de travail à huis clos à laquelle ont pris part le chef d’état-major général des FARDC, le lieutenant-général Jules Banza Mwilambwe et le chef de la SANDF, le général Rudzani Maphwanya.
La visite de la ministre sud-africaine de la défense va la conduire principalement dans la ville de Beni dans l’objectif d’échanger avec la BIR/SANDF sur des mesures à prendre face à leur agissements sur terrain et le strict respect des accords de coopération bilatérale en matière de défense.
L’officiel sud-africain qui doit quitter la RDC samedi. « L’engagement du ministre contribuera aux efforts en cours pour promouvoir la paix, la stabilité et la sécurité en RDC », explique le communiqué du ministère sud-africain de la Défense.
A moins de trois semaines de l'ouverture du procès entre la RDC et le Rwanda à la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP), la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH), via son président Paul Nsapu, s'est proposé d'apporter des preuves des crimes perpétrés par le Rwanda dans la partie Est de la RDC.
Cette annonce a été faite à l'issue de l'audience que le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International, Me Samuel Mbemba Kabuya, a accordée à Paul Nsapu ce mercredi 22 janvier 2025.
Devant la presse, le président de la CNDH a souligné l'importance de l'accompagnement de son institution pour l'aboutissement heureux du procès et a appelé à la condamnation du Rwanda.
"Comme vous le savez, et comme l'opinion publique le sait, dans un peu moins de 25 jours se tiendra à Arusha le procès opposant la République Démocratique du Congo (RDC) au Rwanda, un pays qui agresse la RDC depuis près de 30 ans.
C’est dans ce contexte que, dans le cadre de la collaboration entre la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) et le Gouvernement, à travers le ministère de la Justice, Son Excellence le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International, Me Samuel Mbemba, m’a fait l’honneur de me recevoir. Nous avons échangé sur ce dossier crucial. Ce procès, très attendu par notre peuple et par les victimes des agressions, revêt une importance capitale", a-t-il dit avant d'ajouter : "En tant qu’institution d’appui à la démocratie, opérant sur l’ensemble du territoire national, nous disposons de nombreuses preuves des graves violations des droits de l’homme perpétrées par nos agresseurs, à savoir le Rwanda.
Au cours de notre échange, il est ressorti que nous devons soutenir activement le Gouvernement congolais, l’Etat congolais et la population congolaise. Cela implique de collaborer avec l’ensemble des organisations partenaires avec lesquelles nous travaillons, et qui détiennent également des preuves de ces crimes imprescriptibles", a-t-il poursuivi.
A cette occasion, le Président de la CNDH Paul Nsapu a émis son vœu pour la suite du procès.
"Nous attendons avec espoir que le Rwanda soit condamné pour plus de 30 ans de souffrances infligées à notre pays : les massacres, la destruction de notre système écologique, et la misère imposée à notre peuple", a-t-il conclu.
Il y a lieu de noter que l'ouverture de la première audience de cette affaire est prévue le 12 février à Arusha, en Tanzanie.
L’heure des actes est venue. La marche commence vers une coopération plus directe et renforcée. Tenez ! Mercredi 22 janvier 2025, une délégation tripartite composée de représentants de la République Démocratique du Congo, du Burundi et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUDRDC) s’est, en effet, rendue à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, dans le cadre d'une mission d’échange d’expériences sur le Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T) dans les territoires d'Ubundu et d'Isangi.
Dans le territoire d'Ubundu, à 23 km de Kisangani, la délégation comprenant notamment, le Directeur de cabinet du VPM du Ministère du Plan & CAD, Prince Leta, l’Ambassadeur du Burundi, @AgricoleMwamba, et le Directeur de cabinet adjoint du Premier ministre burundais et chef de mission, Frédéric Nimubona, a pu constater les réalisations concrètes du volet 1 du PDL-145T, à travers les nouvelles infrastructures de l’école primaire de Madula.
Impressionné par les ouvrages, Frédéric Nimubona a salué cette initiative qui traduit la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi, "un rêve qui est devenu une réalité : "Quand le Directeur de l’école nous a montré l’ancienne école la comparant aux nouveaux bâtiments, c’est le jour et la nuit. Nous comptons reproduire ce modèle chez nous, car c’est à travers l’éducation qu’un pays peut réellement se développer."
Cette mission tripartite, facilitée par le PNUD qui exécute ce programme dans cette province notamment, met en lumière la coopération bilatérale entre la RDC et le Burundi, tout en réaffirmant le rôle du PDL-145T comme levier de transformation des communautés rurales.
Jeudi 23 janvier 2025, la délégation tripartite a poursuivi sa mission dans le territoire d’Isangi, où elle a pu visiter le nouveau bâtiment administratif et deux centres de santé.
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication, multiplie les assauts sur le front médiatique. Pour lui, la manipulation ne passera point. Lors de son passage sur TV5Monde, il est, en effet, revenu sur la situation sécuritaire qui sévit dans l’Est de la RDC. Il a dénoncé l’agression menée par le Rwanda sous la couverture, mettant en lumière l’impact négatif de la violence que subissent les populations. Par la même occasion, le Porte-parole du Gouvernement a réitéré son appel à la Communauté internationale en vue des mesures drastiques contre Kigali et ses supplétifs pour décourager leur activisme injuste dans l’Est du pays. Parallèlement, le Ministre Patrick Muyaya a souligné la détermination du Président Félix Tshisekedi, en tant que Garant de la Nation, à vaincre, quoi qu’il en soit, l’ennemi. Il a, de ce fait, appelé, vivement, tous les congolais à ne pas céder à la peur, insistant sur une confiance totale aux Forces armées de la République démocratique du Congo qui, a-t-il rassuré, sont résolument déployées pour assurer la protection de l’intégrité du territoire national et de restaurer la paix.
Halte à l’agression rwandaise
‘’Il faut considérer que nous sommes dans une dynamique de guerre. Il y a quelques jours, nous avions l’ascendant, et quelques jours après, la situation est celle qu’elle est. Il faut revenir pour dire qu’il y a une détermination claire au niveau du Président de la République, du Gouvernement de la République et de nos militaires. D’ailleurs, je profite pour saluer leur vaillance et leur ferveur pour assurer la défense de l’intégrité territoriale. Nous sommes engagés en cela et on ne se dérobera point de notre devoir. La montée de ce que fait l’armée rwandaise, c’est juste une stratégie pour nous contraindre de discuter avec les pantins du M23 qui, en réalité, n’ont aucun agenda parce qu’on a évité la paix que tout le monde a souhaité dans le cadre du processus de Luanda où tout avait été convenu, y compris dans le processus de Nairobi, porté par le Président honoraire du Kenya Uhurru Kenyatta… La question, ici, c’est que c’est une guerre de pillage et que les aventures qui continuent chez le Président rwandais c’est de s’assurer de garder la main sur nos ressources de cette partie de la RDC.
Pas de dialogue avec le M23
A en croire le Ministre Patrick Muyaya, la RDC n’engagera aucun dialogue avec le M23, groupe rebelle sponsorisé par Paul Kagame, Président du Rwanda. Il a rappelé que le cadre indiqué pour régler le conflit entre Kinshasa et Kigali reste le Processus de Luanda avec le Président Joao Lourenço.
‘’C’est évident que ce dialogue n’aura pas lieu. La question ce n’est pas comment y arriver. La question c’est qu’il y a un plan autour du médiateur angolais Joao Lourenço où, les parties en conflit, le Gouvernement rwandais et notre Gouvernement, ont convenu autour d’un plan où on devrait faire la neutralisation et le retrait de ce qu’ils appellent mesures de défense… Tous ceux qui se retrouvent autour de la constellation du M23 n’ont pas d’agenda, en dehors de l’agenda du Rwanda. Ici, nous sommes dans une dynamique où nous voulons finir avec cette répétitivité des crises que nous connaissons depuis 30 ans’’, a-t-il insisté.
Mobilisation à l’échelle internationale
‘’Il est important que la Communauté internationale se mobilise. Nous apprécions la mobilisation pour nous appuyer dans la gestion des populations déplacées. Nous saluons aussi les condamnations répétitives du Rwanda. Mais, aujourd’hui, il y a un besoin d’aller de manière un peu plus ferme. Le Conseil de sécurité devrait se saisir du sujet pour sanctionner le Rwanda, prendre des mesures de coercition pour permettre, de débloquer le Processus de Luanda, porté par la Communauté internationale. D’autre part, il y a un besoin de nous assurer que nous restaurons la sécurité, nos populations retournent dans leurs zones d’origine… Nous sommes dans la posture de défense. Il y a eu, au mois d’avril dernier, des bombes qui sont tombées dans des camps de déplacés. Ça continue d’ailleurs. L’idée c’est de semer la terreur en plein milieu de nos populations. Notre armée est dans une posture de défense de l’intégrité territoriale… Ici, le coupable c’est le Rwanda qui amène ses troupes, ses matériels sur un territoire qui n’est pas le sien. C’est reconnu mondialement. Aujourd’hui, au nom du respect du droit international, la Communauté internationale est appelée à agir de manière plus efficace. Quoi qu’il en soit, nous sommes déterminés autour du Président de la République, de notre armée et de notre population résistante et résiliente pour nous assurer que nous avons protégé chaque centimètre de notre territoire national ’’, a déclaré, plus loin, dans son intervention, Patrick Muyaya.
La médisance n’a pas payé. Il n’y a eu ni preuve ni vérification de l’information. Le président du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), Laurent Batumona, est sur la voie d’être lavé de tout soupçon par la Justice de la RDC dans l’affaire qui l’opposait à Paul Mopanza Kasongo, promoteur de l’émission ‘’Qui dit vrai, qui dit faux’’, logée dans la chaîne YouTube ‘’RTBA’’. Le ministère public a plaidé à charge contre Mopanza Paul et a requis dans son réquisitoire de jeudi 23 janvier devant le Tripaix de Kinshasa Matete, siégeant en matière pénale, la peine la plus lourde à savoir 12 mois de servitude pénale cumulé d’une amende de 300.000 dollars payable en francs congolais à laquelle s’ajoutent les frais d’instance. Ce réquisitoire se justifie par le fait qu’en cours d’instruction, le prévenu Paul Mopanza, non seulement qu’il a reconnu avoir relayé un fait diffamatoire pour lequel il est poursuivi, mais également, il a reconnu devant le tribunal que le fait grave imputé à Laurent Batumona n’était pas vrai : ‘‘J’ai diffusé pour alerter les autorités du pays et pour me faire connaitre’’, a-t-il déclaré.
Laurent Batumona a été sali du fait des allégations mensongères diffusées par le prévenu Mopanza Paul selon lesquelles c’est Laurent Batumona qui finance la milice Mobondo. ‘‘C’est lui qui a créé cette milice, c’est lui qui a fait venir les rwandais au Plateau de Bateke, c’est lui qui a orchestré le meurtre du Chef coutumier et sa suite’’, avait fomenté Paul Mopanza.
Le Tripaix de Matete a instruit et les parties ont plaidé dans cette affaire. L’instruction a prouvé devant le tribunal que toutes les allégations portées par Paul Mopanza dans ses émissions ne sont que des imputations dommageables. L’accusé a avoué que dans ses descentes d’investigation au plateau de Bateke, les personnes approchées n’ont pas cité le nom de Laurent Batumona dans le meurtre du chef coutumier. Parmi les sources qu’il a consultées, il affirme qu’elles n’ont pas cité Laurent Batumona.
C’est de lui-même, en relayant qu’il a imputé méchamment une Selon un des ses avocats, Laurent Batumona est la personne la plus heureuse parce qu’il est lavé de tout soupçon. A la question lui posé par le tribunal de savoir si Laurent Batumona est le financier principal de Mobondo, l’accusé répond : ‘’Je ne connais pas’’.
Ce dernier n’a apporté aucune preuve sur les faits extrêmement graves imputés à Laurent Batumona, justement pour l’exposer au mépris public. ‘’J’ai relayé ces informations pour alerter les autorités et puis me faire connaitre’’, a-t-il déclaré, devant le tribunal.
La partie défenderesse qui a exploité la pensée de leur client estime que l’infraction de l’imputation dommageable ne pouvait pas être retenue. Elle a plaidé pour les préjudices de 300.000 dollars américains que la partie civile a demandés. C’est dans 48 heures que le Tribunal a demandé que les notes des plaidoiries soient déposées pour permettre au tribunal de décider.
A travers le jugement attendu, ce feuilleton qui a trop duré, tend vers sa fin et que le président Laurent Batumona peut servir son pays sans désemparer jusqu’à la mise en place de la commission qui va statuer sur la révision ou le changement de la Constitution souhaité par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Jean-Michel Sama Lukonde, Président du Sénat, a présidé, ce mardi 21 janvier 2025, dans la salle des spectacles du Palais du peuple, la cérémonie d'échange des vœux entre les membres du Bureau du Sénat et les cadres, agents et le personnel politique et d'appoint des cabinets des membres du Bureau.
A cette occasion, le Secrétaire Général de la Chambre haute du Parlement, M. Jean MuKuala Bateke, a eu des mots justes pour exprimer, au nom de tout le personnel administratif, ses vœux de nouvel an au président Sama Lukonde et à tous les membres de son Bureau. Il a réitéré la détermination et l'engagement de l'Administration à accompagner le Bureau et lui permettre de mieux remplir sa mission. Il n'a pas non plus manqué de rappeler les multiples préoccupations de l'Administration du Sénat.
Pour sa part, le Président Sama Lukonde a formulé ses vœux de bonheur, de santé et de paix pour la nouvelle année 2025 aux cadres et agents de l'Administration du Sénat, au personnel politique et d'appoint des cabinets des membres du Bureau ainsi qu'à leurs familles respectives.
Tout en prenant acte des préoccupations exprimées par l'Administration du Sénat, le Président Sama Lukonde et tout son Bureau, se disent conscients du fait que l'Administration constitue le socle des activités parlementaires et que sans une Administration dynamique et permanente, l'efficacité du parlement se retrouve dangereusement compromise. Il a, par ailleurs, annoncé le début des solutions à certaines préoccupations exprimées par l'Administration du Sénat.
"C'est pourquoi, dès l'installation de notre Bureau, le 15 août 2024, j'ai organisé une série de rencontres à travers les audiences que j'ai organisées et qui ont été achevées par la cérémonie qui nous avait réunis le 11 octobre 2024. Cérémonie suivie de la visite des bureaux pour m'enquérir de vos conditions de travail.
Vous conviendrez avec moi que certaines préoccupations soulevées lors de notre rencontre du 11 octobre 2024, ont trouvé un début des solutions dans la mesure des ressources disponibles, malgré le fait que votre Bureau a pris ses fonctions à la fin d'un exercice budgétaire. Parmi celles-ci, je citerai entre autres, et ça été mentionné tout à l’heure, la mobilité des agents et cadres de l'Administration du Sénat. Et à votre demande, l'autorisation de la mise à disposition de l'Administration par la questure, pour la validation du cadre organique de l'Administration du Sénat. J'ai compris que le processus est engagé et qu'il n'a pas encore abouti", a souligné Jean-Michel Sama Lukonde.
Au vu des conditions précaires constatées lors de sa visite dans l'Administration, le président du Sénat a fait part à l'assistance, de l'inscription sur le budget d'investissement du Sénat, pour l'exercice 2025, des lignes pour l'extension des bureaux des membres de l'Administration de cette chambre parlementaire.
"Je peux, cependant, vous rassurer que le Bureau du Sénat se fera le devoir de satisfaire toutes les autres préoccupations encore en suspens et celles que vous venez de mentionner tout à l'heure et bien sûr, en tenant compte des ressources qui sont mises à la disposition de notre institution et dans le respect des textes qui nous régissent", a martelé Sama Lukonde.
Plusieurs autres solutions au bénéfice de l'Administration du Sénat sont envisagées. Il s'agit notamment, de la décision relative à la codification et aux modalités de gestion des interventions sociales qui devra être actualisée, le dossier relatif aux primes permanentes, d'encadrement des travaux parlementaires. À ce sujet, le Bureau Sama Lukonde a promis de faire le nécessaire pour son aboutissement heureux.
Il faut noter que la question des retraités du Sénat est aussi prise en compte par le Bureau Sama Lukonde.
"Ce sont nos aînés, ils ont donné leur sueur pour notre institution et nous avons le devoir de ne pas les oublier. J'ai d'ailleurs offert de recevoir très prochainement leur délégation, à leur demande", a-t-il renchéri.
Pour Sama Lukonde, il est indispensable que les responsables de l'Administration et ceux du Syndicat s'investissent davantage dans la tâche de conscientisation du personnel pour un travail efficace et bien fait au niveau de la chambre haute du Parlement. Pour immortaliser cette cérémonie, un cadeau a été offert au président du Sénat par les membres de l'Administration.
Jean-Michel Sama Lukonde, Président du Sénat, a présidé, ce mardi 21 janvier 2025, dans la salle des spectacles du Palais du peuple, la cérémonie d'échange des vœux entre les membres du Bureau du Sénat et les cadres, agents et le personnel politique et d'appoint des cabinets des membres du Bureau.
A cette occasion, le Secrétaire Général de la Chambre haute du Parlement, M. Jean MuKuala Bateke, a eu des mots justes pour exprimer, au nom de tout le personnel administratif, ses vœux de nouvel an au président Sama Lukonde et à tous les membres de son Bureau. Il a réitéré la détermination et l'engagement de l'Administration à accompagner le Bureau et lui permettre de mieux remplir sa mission. Il n'a pas non plus manqué de rappeler les multiples préoccupations de l'Administration du Sénat.
Pour sa part, le Président Sama Lukonde a formulé ses vœux de bonheur, de santé et de paix pour la nouvelle année 2025 aux cadres et agents de l'Administration du Sénat, au personnel politique et d'appoint des cabinets des membres du Bureau ainsi qu'à leurs familles respectives.
Tout en prenant acte des préoccupations exprimées par l'Administration du Sénat, le Président Sama Lukonde et tout son Bureau, se disent conscients du fait que l'Administration constitue le socle des activités parlementaires et que sans une Administration dynamique et permanente, l'efficacité du parlement se retrouve dangereusement compromise. Il a, par ailleurs, annoncé le début des solutions à certaines préoccupations exprimées par l'Administration du Sénat.
"C'est pourquoi, dès l'installation de notre Bureau, le 15 août 2024, j'ai organisé une série de rencontres à travers les audiences que j'ai organisées et qui ont été achevées par la cérémonie qui nous avait réunis le 11 octobre 2024. Cérémonie suivie de la visite des bureaux pour m'enquérir de vos conditions de travail.
Vous conviendrez avec moi que certaines préoccupations soulevées lors de notre rencontre du 11 octobre 2024, ont trouvé un début des solutions dans la mesure des ressources disponibles, malgré le fait que votre Bureau a pris ses fonctions à la fin d'un exercice budgétaire. Parmi celles-ci, je citerai entre autres, et ça été mentionné tout à l’heure, la mobilité des agents et cadres de l'Administration du Sénat. Et à votre demande, l'autorisation de la mise à disposition de l'Administration par la questure, pour la validation du cadre organique de l'Administration du Sénat. J'ai compris que le processus est engagé et qu'il n'a pas encore abouti", a souligné Jean-Michel Sama Lukonde.
Au vu des conditions précaires constatées lors de sa visite dans l'Administration, le président du Sénat a fait part à l'assistance, de l'inscription sur le budget d'investissement du Sénat, pour l'exercice 2025, des lignes pour l'extension des bureaux des membres de l'Administration de cette chambre parlementaire.
"Je peux, cependant, vous rassurer que le Bureau du Sénat se fera le devoir de satisfaire toutes les autres préoccupations encore en suspens et celles que vous venez de mentionner tout à l'heure et bien sûr, en tenant compte des ressources qui sont mises à la disposition de notre institution et dans le respect des textes qui nous régissent", a martelé Sama Lukonde.
Plusieurs autres solutions au bénéfice de l'Administration du Sénat sont envisagées. Il s'agit notamment, de la décision relative à la codification et aux modalités de gestion des interventions sociales qui devra être actualisée, le dossier relatif aux primes permanentes, d'encadrement des travaux parlementaires. À ce sujet, le Bureau Sama Lukonde a promis de faire le nécessaire pour son aboutissement heureux.
Il faut noter que la question des retraités du Sénat est aussi prise en compte par le Bureau Sama Lukonde.
"Ce sont nos aînés, ils ont donné leur sueur pour notre institution et nous avons le devoir de ne pas les oublier. J'ai d'ailleurs offert de recevoir très prochainement leur délégation, à leur demande", a-t-il renchéri.
Pour Sama Lukonde, il est indispensable que les responsables de l'Administration et ceux du Syndicat s'investissent davantage dans la tâche de conscientisation du personnel pour un travail efficace et bien fait au niveau de la chambre haute du Parlement. Pour immortaliser cette cérémonie, un cadeau a été offert au président du Sénat par les membres de l'Administration.