Ce 17 décembre 2025, la République Populaire Démocratique de Corée célèbre le 14ème anniversaire de la mort de l'ancien Président Kim Jong Il.
À cette occasion, le Président National de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a adressé un message fort émouvant au Président de la République Populaire Démocratique de Corée, monsieur Kim Jong Un. Faut-il rappeler que le Parti du Travail de Corée, PTC, et l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, sont liés par des relations d'amitié et de coopération en leurs qualités de membres des forces progressistes mondiales engagées dans la lutte antifasciste, anti-impérialiste, anticolonialiste et antisioniste.
Ci-dessous, le libellé dudit message :
Très Cher Camarade Secrétaire Général,
En ce jour du 17 Décembre 2025 où le Peuple Coréen commémore le 14me anniversaire du décès du Grand Dirigeant KIM JONG IL, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, Membre de l’Internationale Antifasciste, s’associe aux Camarades du Parti du Travail de Corée, PTC, son allié, en leur adressant le présent message.
L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, se souvient, avec fierté et honneur, du rôle combien éminent joué par le Grand Dirigeant KIM JONG IL dans la poursuite de l’œuvre d’édification d’une société socialiste amorcée par Ses Illustres Prédécesseurs en mettant un accent particulier sur l’approfondissement de l’idéologie de Juche et sur l’institutionnalisation de la politique de Songun, laquelle politique a positivement contribué à la réussite des programmes nucléaires faisant ainsi de la République Populaire Démocratique de Corée, une puissance nucléaire respectée et respectable dans le monde.
Egalement, l’UDS ne peut nullement oublier les immenses réalisations économiques entreprises à son initiative et sous sa direction personnelle, lesquelles réalisations font aujourd’hui la fierté du Peuple Coréen et de tous les Révolutionnaires de la planète.
L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, renouvelle, une fois de plus, son soutien inconditionnel au Parti du Travail de Corée ainsi que son indéfectible engagement à la consolidation des liens d’amitié et de coopération entre nos deux Partis.
Veuillez agréer, Très Cher Camarade Secrétaire Général, les salutations révolutionnaires de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS.
LE PRESIDENT NATIONAL,
Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI
Sénateur honoraire
Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo
Cinquante-deux ans après la promulgation de la loi foncière de 1973, la République démocratique du Congo se dote d’un nouveau cadre juridique. L’Assemblée Nationale a adopté, dimanche 14 décembre 2025, la loi portant Réforme Foncière, modifiant et complétant la loi n°73-021 du 20 juillet 1973 relative au régime général des biens, au régime foncier et immobilier ainsi qu’aux sûretés.
Le texte, porté par Son Excellence Madame la Ministre des Affaires Foncières, O’Neige N’Sele, a ainsi franchi l’ultime étape parlementaire. Cette adoption intervient après un parcours institutionnel complet. Sous l'impulsion du Chef de l’État, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le projet de loi avait été approuvé lors du Conseil des ministres du 7 novembre 2025, présidé par la Première Ministre.
Il avait ensuite été déclaré recevable au Sénat le 28 novembre, avant d’être adopté par la Chambre haute le 10 décembre, à l’issue d’un examen en commission et d’un brillant exposé de la Ministre des Affaires Foncières devant les Honorables Sénateurs. À l’Assemblée nationale, le texte a été examiné au sein d’une commission mixte associant les volets politique, administratif, juridique et de l’aménagement du territoire. Pour la Ministre des Affaires Foncières, cette réforme répond à l’obsolescence d’un dispositif légal devenu inadapté aux mutations économiques, sociales et urbaines du pays. Le texte ouvre désormais la voie à sa promulgation et à la mise en œuvre de ses mesures d’application, attendues pour traduire sur le terrain l’ambition affichée de modernisation et de sécurisation du foncier congolais.
Six cent quatre-vingt-deux (682) sites de soins communautaires ont été lancés, le vendredi 12 décembre 2025, dans quatorze (14) zones de santé de la province du Kasaï, au centre de la République démocratique du Congo. L’initiative est portée par un consortium formé de Rotary, World Vision et Path, en collaboration avec le ministère national de la Santé, avec un objectif clair : faire reculer la mortalité des enfants de moins de cinq ans, en s’attaquant aux principales causes évitables de décès.
Sur le terrain, la démarche répond à une réalité connue des familles : la distance, le manque de moyens de déplacement et la difficulté d’accès aux structures de santé retardent la prise en charge. Résultat : des cas simples deviennent graves, parfois mortels. Le projet entend donc rapprocher les soins des communautés, surtout dans les villages isolés.
Selon le Docteur Jacques Kankajika, coordonnateur provincial de World Vision, le projet s’inscrit dans une dynamique de renforcement du système de santé au niveau communautaire et de promotion de la santé publique, avec une priorité sur les enfants de moins de 5 ans.
L’approche repose sur la Prise en charge intégrée des maladies de l’enfant et du nouveau-né au niveau des sites communautaires, visant particulièrement trois maladies qui continuent de faucher des vies : le paludisme, les maladies diarrhéiques, et les infections respiratoires, notamment la pneumonie.
«Ces sites permettront de rapprocher les services de santé des populations en difficulté d’atteindre les centres de santé, d’assurer une prise en charge rapide et efficace et de renforcer la confiance entre les communautés et le système de santé », a-t-il insisté, présentant le Rotary Healthy Communities Challenge (RHCC) comme une réponse directe à un défi communautaire persistant.
14 zones de santé concernées, 682 sites déjà repérés
Le projet Rotary Healthy Communities Challenge (RHCC) couvre quatorze zones de santé : Tshikapa, Kanzala, Kalonda-Ouest, Kamonia, Kamuesha, Kitangua, Nyanga, Banga, Mikope, Mweka, Luebo, Ndjoko, Bulape et Mushenge. Dans cet espace, 682 sites ont déjà été identifiés et mis en route, marquant une montée en puissance progressive du réseau communautaire.
Le lancement officiel a été donné au village Tshibemba, situé à environ 45 kilomètres de la ville de Tshikapa, symboliquement choisi pour rappeler que c’est dans les zones éloignées que se joue, souvent, l’urgence sanitaire.
Former et équiper : la base de l’efficacité sur le terrain
Le mois de novembre a été consacré à la formation sur la PCIMNE des infirmiers titulaires et des relais communautaires (Recosites) des zones ciblées. L’objectif est de doter ces acteurs de première ligne des connaissances nécessaires pour identifier rapidement, orienter et soutenir les enfants malades au sein de leurs communautés.
A ce jour, plus de 105 infirmiers et 655 relais communautaires ont déjà été formés dans 11 zones de santé, et les sessions se poursuivent pour couvrir l’ensemble des 14 zones ciblées.
Les modules ont porté notamment sur : la prévention, le diagnostic précoce, la prise en charge du paludisme, des diarrhées, de la pneumonie et de la malnutrition aiguë, ainsi que les critères de référence vers les structures de santé en cas de complications.
Côté logistique, les relais communautaires ont reçu des équipements adaptés : kits de lavage des mains pour renforcer l’hygiène et prévenir les infections, mais aussi des vélos pour faciliter les déplacements vers les centres de santé, l’approvisionnement en médicaments et la couverture des villages isolés. Le projet indique avoir déjà fourni 521 vélos et 521 kits de lavage des mains, avec l’ambition d’atteindre 700 pour chacun de ces équipements.
Cap sur 1.000 sites
Dans la perspective de la Couverture santé universelle, voulue par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, les partenaires techniques et financiers prévoient d’atteindre 1.000 sites afin de couvrir les 18 zones de santé de la province du Kasaï.
L’enjeu est de taille : permettre à près de 221.438 enfants dont 112.933 filles et 108.505 garçons de bénéficier d’un réseau renforcé de soins communautaires, et soutenir la formation progressive de 2.000 relais communautaires.
Le Rotary avait déjà annoncé cette initiative estimée à 8,5 millions de dollars pour appuyer le programme, avec une double visée : déployer et équiper les agents communautaires, mais aussi porter un plaidoyer pour que les autorités et institutions mobilisent des ressources destinées à pérenniser les acquis, notamment à travers des mécanismes de financement et une meilleure valorisation du travail des agents de santé communautaire.
Le Fonds de Promotion de l’Industrie est entré dans une nouvelle ère avec la nomination en juillet dernier d’Hervé Claude Ntumba Batukonke, Directeur Général et de Blaise Mastaky Birindwa, Directeur Général Adjoint. Un binôme qui suscite beaucoup d’espoir. Leur feuille de route redonne au FPI sa première vocation qui consiste à financer la production nationale et la transformation industrielle pour limiter les importations et soutenir l’économie. Depuis la remise et reprise le 11 août 2025, on observe des signes annonciateurs du changement.
Une gestion axée sur les résultats
Tout a commencé le jour de la passation de pouvoirs. Hervé Claude Ntumba Batunkoke a posé les jalons de l’alternance en déclarant : « Le FPI que nous voulons construire ensemble sera une institution moderne, performante, robuste et responsable. Fini le statu quo ! Place à une gestion orientée vers la performance, l’efficacité, la transparence et la redevabilité ».
Dès les premières semaines, le mot d’ordre était clair : évaluer, mesurer, réformer et transformer. Quatre axes prioritaires dont le recouvrement des créances, la digitalisation, la planification stratégique et la consolidation des partenariats nationaux et internationaux, constituent les premiers chantiers du nouveau management.
Intransigeance sur l’orthodoxie financière
La discipline financière à travers une gestion saine, anime le DG Batukonke. Il reste intransigeant sur le recouvrement : « Toutes les créances, sans exception, seront recouvrées ». Il tient à fructifier le portefeuille du FPI. Un mécanisme renforcé de suivi des prêts est lancé et chaque remboursement devient une opportunité de financement de nouveaux projets. Le financement des activités rentables ayant un impact positif sur l’économie nationale, la création des chaînes de valeurs locales et des emplois ainsi que l’intégration des standards internationaux de gouvernance, sont des préoccupations du nouveau leadership.
Réformes internes et modernisation
Les cent premiers jours marquent aussi une transformation interne. La digitalisation, conduite avec la firme tunisienne SIGA, prend une vitesse de croisière. Ce projet permettra au FPI d’automatiser ses processus de gestion en les rendant transparents et rapides. Pour le Directeur des Systèmes d’Information du FPI, Stéphane Tshitende, « la numérisation est une révolution dans la manière de travailler et une passerelle vers la performance ».
Le DG Hervé Claude Ntumba Batukonke prône la discipline, la ponctualité, l’assiduité au travail et surtout le rendement. Il ne fait pas cavalier seul. Il compte et s’appuie sur le travail de chaque employé. Une marque de considération, d’estime et de valorisation des ressources humaines. Un manager qui inspire confiance par sa proximité avec le personnel.
Plan d’actions triennal 2026 - 2028 : une boussole
Le FPI a réuni ses agents et cadres autour d’un atelier organisé au mois d’août à Kinshasa pour définir le Plan d’Actions Triennal 2026 - 2028. Objectif, faire une évaluation, une introspection, une rétrospective et une prospective : d’où vient le FPI, où va-t-il et quelles sont les actions à mener pour les trois prochaines années ? Ce plan servira désormais de boussole pour toutes les interventions du FP. Il est assorti d’un mécanisme de suivi-évaluation permanent.
Inspection, vérification, suivi et évaluation des projets financés
Plusieurs projets financés par le FPI à Kinshasa et en provinces ont été visités par la Présidente du Conseil d’Administration, Vicky Katumwa Mukalay et le DGA Blaise Mastaky. Le DGA a entamé la ronde d’une quinzaine d’entreprises à Kinshasa et à Kolwezi pour voir si les crédits ont été réellement affectés pour la transformation industrielle et seront remboursés dans les délais convenus. Ces descentes vérifient également en amont, les investissements qui sollicitent des crédits auprès du FPI.
Au Katanga, des projets emblématiques tels que MES, Congo Câbles, Rainbow et Kaarl Brothers financés par le FPI sont devenus des modèles d’intégration industrielle et de réussite. Lors de son séjour à Kisangani, Blaise Mastaky a pris langue avec bien des entrepreneurs qui demandent l’accompagnement du FPI.
Les échanges avec les gouverneurs de l’Équateur et de la Tshuapa traduisent la volonté d’une industrialisation décentralisée et équilibrée. Dans le Haut-Uélé, beaucoup d’entrepreneurs sollicitent le soutien du FPI pour leurs activités. Après l’incendie de plusieurs menuiseries à Delvaux, le FPI et le FOGEC unissent leurs efforts pour financer les ébénistes ; une réponse à la promesse du Chef de l’État Félix Tshisekedi.
Le FPI mise également sur l’innovation technologique nationale à l’instar du Conseil Congolais de la Batterie et de Kim Engineering avec son projet Kim-Box, une invention 100 % congolaise pour sécuriser les installations électriques. Kim-Box concilie technologie, emploi et utilité publique. De telles initiatives ont poussé le FPI à la mise en place du programme « Vijana » pour les jeunes et les femmes qui bénéficient d’un taux d’intérêt préférentiel de 4 % et d’un délai de grâce de 12 mois pour le remboursement.
Diplomatie économique et partenariats internationaux
Sur la scène internationale, les 100 premiers jours ont placé le FPI au cœur des grands rendez-vous. A New York, le DG Batukonke a accompagné le Président Félix Tshisekedi à la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU, tenue en octobre. Il a multiplié les échanges avec les investisseurs américains en marge des activités politiques. A Washington, il a participé au forum « DRC Digital Nation 2030 » et à la conférence de George Washington University où il était intervenu avec un message fort : « Transformons le potentiel en progrès et les promesses en actions ». Depuis cette conférence, les grandes firmes et les fonds d’investissement internationaux frappent chaque semaine à la porte pour nouer des alliances avec le FPI.
A Bruxelles, le DGA Mastaky a exploré avec la société Turbulent les possibilités d’installer des microcentrales hydroélectriques en RDC en appui au protocole FPI-ANSER. Ce partenariat illustre la nouvelle approche conciliant réduction du déficit énergétique et industrialisation. Le DGA s’est aussi rendu à Singapour pour nouer des alliances stratégiques.
Le FPI renforce aussi sa coopération avec des partenaires clés dont la Société financière internationale (SFI), filiale du Groupe de la Banque mondiale, avec la Banque Africaine de Développement et les autres institutions financières internationales qui manifestent leur engagement à soutenir les industries congolaises. Le DG Batukonke travaille au quotidien sur la levée des fonds au niveau international et le co-financement des projets avec les institutions financières de renom.
Forum Europe - Afrique : la RDC mise en exergue
La PCA Vicky Katumwa a porté haut la voix du FPI au Forum Europa-Africa Investment, tenu le mois dernier à Bruxelles avec un message limpide : « Investir en RDC, c’est miser sur un marché de 100 millions de consommateurs au cœur de l’Afrique … ».
Une nouvelle dynamique pour l’avenir
De Kinshasa à Washington via Bruxelles, du Haut-Uélé au Katanga en passant par le Kongo-Central, le Grand Kasaï et le Sud-Ubangi, les 100 premiers jours du binôme Batukonke-Mastaky est prometteur. Le FPI se renforce, se crédibilise et s’ouvre au monde. L’institution modernise ses outils de gestion et de gouvernance, élargit son assiette de financement et s’affirme comme un partenaire stratégique du développement industriel du pays. Lors de sa prise de fonction, Hervé Claude Batukonke a dit ceci : « Nous devons bâtir un FPI qui inspire confiance, soutient la production nationale et accompagne chaque Congolais dans la transformation du pays ». Blaise Mastaky a renchéri comme suit : « L’Afrique ne doit plus être perçue comme un risque, mais comme une opportunité ».
Zone Economique Spéciale Kin Malebo, un projet prometteur
La Zone Economique Spéciale Kin Malebo à Kinshasa a contacté le FPI pour un crédit mais aussi pour une prise de participation. Une proposition qui rejoint l’ambition du DG Batukonke qui a effectué récemment une descente dans la commune de la Nséle pour évaluer l’état d’avancement des travaux. Constat ? Le développeur et aménageur du site, la firme ARISE RDC a réalisé 80 % des travaux et plusieurs entreprises s’y installent déjà.
Le FPI est impliqué dans la relance des actives de plusieurs compagnies telles que Congo Airways dont il est actionnaire, la Cimenterie Nationale, les Lignes Maritimes Congolaises, la Congolaise des Voies Maritimes et l’Office Congolais des Postes et Télécommunications. Le FPI soutient aussi l’innovation technologique à l’instar du Conseil Congolais de la Batterie car, l’innovation appelle le financement qui, à son tour, crée des emplois et la compétitivité.
Selon le DG Hervé Claude Ntumba Batukonke, le potentiel et les promesses doivent être traduites en progrès pour une prospérité partagée.
Cell.Com et Presse/FPI (la titraille est de La Pros.)
Hier mardi 9 décembre 2025, la communauté internationale s’est réunie pour honorer la mémoire des victimes du génocide. FONAREV, en tant qu'organisation engagée pour la défense des droits humains, s’est ainsi joint à cet hommage solennel, conscient que se souvenir est une étape cruciale dans la lutte pour la justice et la réconciliation.
En République Démocratique du Congo, les conséquences des violences génocidaires continuent de marquer les esprits et les cœurs. Chaque année, FONAREV cette journée non seulement pour pleurer les pertes, mais aussi pour réfléchir aux leçons tirées des tragédies passées.
“Il est essentiel que nous cultivions la mémoire collective et que nous prenions des mesures concrètes pour prévenir de telles atrocités à l'avenir,” peut-on lire dans la déclaration officielle de FONAREV. Cette assertion résonne largement dans la société congolaise, où chaque voix compte dans la quête de paix et de justice.
FONAREV appelle à une mobilisation générale autour des initiatives d’éducation mémorielle, essentielles pour sensibiliser les jeunes générations. C'est à travers l'éducation que la RDC peut espérer bâtir une culture de paix et de respect des droits humains.
FONAREV invite donc les gouvernements, les ONGs ainsi que chaque citoyen à se joindre à lui dans cette lutte. Tous les congolais doivent faire en sorte que le souvenir des victimes de génocide se transforme en un puissant moteur de changement et de solidarité.
César Nkangulu
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU FONAREV
Kinshasa, le 09 décembre 2025
Journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide
Déclaration officielle du FONAREV
Aujourd'hui, alors que la communauté internationale se réunit pour rendre hommage aux victimes du génocide, le FONAREV se joint au monde entier pour affirmer que la mémoire n'est pas seulement un acte de compassion ; elle constitue un préalable à la justice.
En République démocratique du Congo, cette journée revêt une portée particulièrement profonde. Les souffrances endurées par notre peuple pendant plus d'un siècle ont trop souvent été accueillies par le silence, le déni et l'indifférence. Le Congo a traversé deux grandes périodes d'extermination de masse : toutes deux liées à l'exploitation brutale de nos richesses naturelles. De l' « holocauste oublié » du régime léopoldien du caoutchouc, marqué par le travail forcé, les mutilations et les incendies de villages, aux atrocités des trente dernières années dans l'Est du pays, notre terre porte les cicatrices de la violence déchaînée pour déposséder, déplacer et détruire des communautés entières au nom du profit et de l'ambition territoriale.
Ces crimes ne sont pas apparus spontanément. Comme l'affirme la Convention des Nations unies sur le génocide, il s'agit d'un processus : une succession d'actes planifiés, visant des groupes protégés dans l'intention de les détruire physiquement, psychologiquement et socialement.
Les enquêtes menées par le FONAREV, aux côtés de spécialistes nationaux et internationaux, ont établi les actes matériels et l'intention génocidaire qui caractérisent les massacres de Kasika, Kamituga, Kalogota, Makobola, Mwenga, Kilembwe, Tingi-Tingi et de nombreuses autres localités. Ces meurtres n'étaient pas des excès séculaires de la guerre ; ils étaient systématiques, coordonnés et dirigés contre des groupes ethniques spécifiques, souvent accompagnés d'une cruauté extrême, de violences sexuelles et de déplacements forcés.
L'Annuaire des massacres compilé par le FONAREV documente plus de 1 500 violations avérées, comprenant des crimes de génocide, des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre et des violences généralisées à l'encontre des femmes et des filles. Les survivants portent encore des blessures invisibles et visibles, tandis que des maisons de personnes demeurent déplacées, dépossédées et traumatisées. Leur dignité a trop souvent été bafouée, mais elle ne sera pas oubliée.
En ce jour de commémoration, nous rendons hommage à la mémoire de toutes les victimes, partout dans le monde - celles qui ont perdu la vie, celles qui ont survécu et celles dont les histoires demeurent enfouies sous des tombes anonymes. Notre réaffirmons notre engagement envers la vérité, la justice et la réconciliation.
Nous renouvelons également notre appel à la communauté internationale : reconnaître les génocides commis sur le sol congolais, soutenir les enquêtes indépendantes, demander des comptes à ceux qui ont planifié, financé ou exécuté ces crimes, et soutenir les survivantes dans la reconstruction de leur vie.
La prévention commence par la reconnaissance. La reconnaissance commence par la vérité. Et la vérité n'est pas l'écoute des voix des victimes.
Le FONAREV reste fidèle à sa mission : restaurer la dignité, accompagner les victimes par un soutien juridique et psychosocial, et garantir des réparations à la hauteur de leurs souffrances et de leur résilience.
Cette journée renforce notre détermination à transformer le deuil en mobilisation.
Que les victimes de tous les génocides, passés et présents, reposent en paix et dans la dignité éternelle.
Et que le monde ne détourne plus jamais le regard des crimes qui avilissent son humanité commune.
Le Ministère des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale dirigée par la Ministre d’Etat Eve Bazaïba Masudi, a déployé une mission humanitaire cruciale en Province de la Tshopo, notamment à Kisangani et Yahuma, afin d'identifier et d'apporter une aide concrète aux déplacés internes. Dans un communiqué officiel publié le mardi 9 décembre 2025, une liste exhaustive l'assistance déjà fournie a été établie : aide alimentaire, prothèses, consultations médicales gratuites. Il est également annoncé le lancement d'un processus d'identification visant le retour volontaire des déplacés. En outre, le ministère calme les bénéficiaires en attente et met fermement en garde les fauteurs de troubles contre la propagation de fausses informations et la perturbation de l'ordre public.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES, ACTIONS HUMANITAIRES ET SOLIDARITE NATIONALE
COMMUNIQUE OFFICIEL
Conformément à l'ordre de mission signée par Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, sous les orientations de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, j'avais effectué une mission humanitaire dans la Province de la TSHOPO précisément à Kisangani et dans le Territoire de Yahuma avec comme objectif, l'identification, en vue d'une solution définitive en faveur des déplacés internes.
A Kisangani, il était question d'apporter une aide humanitaire destinée uniquement aux personnes déplacées vivants dans les trois sites: KONGA-KONGA, Saint GABRIEL et Sainte MARTHE/LUBUNGA. Tandis qu'au Camp KETELE, il a été organisé la remise des prothèses et les consultations médicales gratuites dans l'enceinte de l'hôpital de Cinquantenaire par la Fondation H.J.
Le processus d'identification en cours nous permettra d'organiser le retour volontaire des déplacés dans leurs villages d'origine respectifs et de nous aider à programmer une intervention en faveur des autres sites non pris en compte par l'activité de Novembre 2025.
Aux compatriotes déplacés internes qui n'auraient pas reçu l'aide humanitaire, il leurs fait appel au calme car ils seront pris en compte lors de la prochaine assistance après l'étape de l'identification.
Les instigateurs et autres fauteurs de troubles qui menacent la Division Provinciale de la TSHOPO en charge de l'Action Humanitaire sont mis en garde des poursuites pour propagation de faux bruits et troubles à l'ordre public.
Les Autorités Civiles et Militaires de la Province de la TSHOPO sont appelées à sécuriser le Personnel administratif provincial de la Division des Actions Humanitaires et Solidarité Nationale.
La République Démocratique du Congo a été dignement représentée, ce lundi 8 décembre à Abidjan, à la cérémonie d'investiture du Président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Dramane Ouattara. Réélu le 25 octobre 2025 pour un troisième mandat de cinq ans, le dirigeant ivoirien a été reconduit dès le premier tour, témoignant de la confiance renouvelée de son peuple.
Dépêché par le Président de la République, Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, c'est le Président de l'Assemblée Nationale, l'Honorable Aimé Boji Sangara, qui a pris part à cette cérémonie solennelle. L'événement a été marqué par la présence de plusieurs Chefs d'Etat africains ainsi que de délégations de haut niveau venues des Etats-Unis et d'Europe.
Au nom du Président congolais, Aimé Boji a présenté au Chef de l'Etat ivoirien un message de félicitations, ainsi que les salutations fraternelles du peuple congolais au peuple frère de Côte d'Ivoire. Ce geste illustre « l'excellence des relations bilatérales et la volonté des deux nations de consolider davantage leur coopération », a souligné le Président de la Chambre basse du Parlement congolais.
La présence de la délégation congolaise à cette investiture s'inscrit dans le cadre du renforcement des liens diplomatiques, politiques et économiques entre Kinshasa et Abidjan, deux capitales engagées dans une collaboration étroite au sein des organisations régionales et continentales.
Dans sa suite officielle, le Président de l'Assemblée Nationale était accompagné d'une délégation composée notamment des Honorables Députés Nationaux Bolumbe Bakando Hermoine, Muhindo Simisi Obed et Yumba Kalenga Mushimbi Isabelle. Une composition qui souligne la dimension institutionnelle et représentative de cette mission.
Cette cérémonie d'investiture, placée sous le signe de la stabilité et de la continuité, confirme non seulement l'importance stratégique de la Côte d'Ivoire en Afrique de l'Ouest, mais aussi la volonté de la RDC de demeurer un partenaire engagé dans la dynamique d'intégration africaine.
De son côté, le Député national Eric Tshikuma note une réelle conviction réaffirmée face à la Nation par le Président de la République, Félix Tshisekedi, dans son adresse du lundi 8 décembre 2025, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès. Dans une publication faite sur X, le même lundi 8 décembre, l'Elu de Funa, à Kinshasa, exprime sa satisfaction sur la posture de responsabilité démontrée par le premier citoyen du pays et, en même temps, sa vision politique, consistant, justement, à bâtir, au cœur de l'Afrique, une RDC plus résiliente, dynamique et résolument tournée vers un destin sûr et un progrès durable.
"Un état de la Nation factuel, cohérent et précis, présenté ce jour devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès. Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, s’est livré à un exercice de redevabilité en rappelant l’ensemble des réalisations du Gouvernement que les Congolais ont pu constater tout au long de l’année 2025. Dans la dynamique de consolidation de ces acquis, il a fixé le cap des objectifs multisectoriels pour 2026", soutient Éric Tshikuma. Pour lui toujours, le moment est désormais arrivé pour une mobilisation réchauffée autour de toutes perspectives énoncées par le Président Félix Tshisekedi, dans son discours face aux congolais.
"L’ampleur des défis à relever ne saurait entamer la détermination à redoubler d’efforts en vue d’un progrès ayant un impact positif sur le quotidien des Congolais", souligne, vivement, dans sa publication, le député national Eric Tshikuma.
Comme l'exige l'article 77 de la Constitution de la République, le Président Félix Tshisekedi s'est adressé solennellement à la Nation, lundi 8 déclaration 2025, devant l'Assemblée Nationale et le Sénat réunis en Congrès. A cette occasion, le Chef de l'État s'est offert une marge nécessaire, présentant un bilan audacieux, marqué par une volonté politique ferme et des actions d'ampleur qui s'inscrivent dans l'optique du changement de narratif dans la conduite de la gouvernance publique. Pour Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, le Président de République Félix Tshisekedi, lors de son adresse à la Nation, aura suffisamment étalé, sans la moindre complaisance, des perspectives claires d'un Congo qui s'affirme dans un monde en pleine évolution et amorce avec ferveur son envol effectif. Selon le Porte-parole du Gouvernement, qui a réagi sur son compte x, sous le leadership de Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, en tout cas, "notre pays est réellement engagé sur la voie de son essor".
Dans son élan, Patrick Muyaya Katembwe relève que le discours du Chef de l'Etat, prononcé face aux congolais, illustre grandement, aujourd'hui plus qu'hier, ses convictions et sa détermination à œuvrer en permanence pour l'amélioration des conditions de vie des congolais et à défendre jusqu'au bout l'intégrité du territoire national, socle vivant d'une cohésion interne durable.
"En 2h22’, au rendez-vous de la vérité, de la redevabilité et de l’espérance, le Président de la République a dit nos progrès, reconnu ce qui reste à faire et projeté l’avenir. Quel que soit l’angle de son regard, l’on note des progrès tant dans notre stratégie diplomatique que dans nos efforts pour mieux soigner les congolais, envoyer plus d’enfants à l’école, améliorer l’accès à l’eau et à l’électricité, créer des opportunités d’emplois pour nos jeunes et s’assurer de mettre dignement à la retraite ceux qui ont longtemps servi la République. Avec son engagement renouvelé, un gouvernement déterminé et des objectifs rappelés, notre pays est réellement engagé sur la voie de son essor", a salué, dans son message posté sur X, après l'adresse du Chef de l'État à la Nation, le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe.
Pour rappel, durant son speech, devant le Congrès, le Président Félix Tshisekedi avait annoncé plusieurs actions de grande envergure que son Gouvernement, dirigé par Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre, mettra en œuvre en 2026.
"À mesure que l’autorité publique se réinstalle, notre cap est sans équivoque : stabiliser durablement les espaces reconquis, et organiser le retour progressif, sûr et digne de nos compatriotes déplacés. La reconstruction de l’Est sera, à cet égard, l’un des axes les plus déterminants de notre action. Tant qu’un seul village, tant qu’un seul quartier, tant qu’une seule colline de ce pays restera sous la menace des armes illégales, je considérerai que notre tâche n’est pas achevée", a rassuré le Chef de l'État congolais, dans son discours solennel prononcé lundi dernier devant le Congrès.
Si le président américain Donald Trump s’est montré pour le moins dithyrambique à propos de l’accord signé jeudi à la Maison-Blanche, les crispations restent plus que vives sous le vernis diplomatique. Et sur le terrain, les combats continuent.
À Washington, ce jeudi 4 décembre, les projecteurs de la Maison-Blanche se sont braqués sur un rituel diplomatique censé marquer la fin d’un conflit vieux de trois décennies dans l’est de la RDC. Sous les auspices du président américain Donald Trump, les chefs d’État congolais, Félix Tshisekedi, et rwandais, Paul Kagame, ont entériné les « accords de Washington », un pacte de paix visant à stabiliser la région des Grands Lacs et à ouvrir la voie à des investissements occidentaux dans les richesses minières congolaises.
Pourtant, derrière les sourires protocolaires et les discours policés, une méfiance palpable a dominé la scène, transformant ce qui devait être un triomphe en une illustration criante des clivages persistants entre Kinshasa et Kigali. L’absence de poignée de main entre les deux hommes, filmés sous tous les angles, n’était pas un oubli : elle symbolisait un désaccord que l’encre des signatures peine à effacer.
Le contexte de ces accords remonte à juin 2025, lorsque les ministres des Affaires étrangères des deux pays, sous médiation américaine et qatarie, avaient posé les bases d’un cadre pour un cessez-le-feu permanent, l’accès humanitaire et la restauration de l’autorité de l’État dans les zones rebelles. Ce processus, accéléré par les États-Unis depuis avril, s’inscrivait dans une série d’initiatives régionales – comme le processus de Luanda ou les pourparlers de Nairobi – qui avaient toutes échoué sous le poids d’accusations mutuelles : la RDC reproche au Rwanda de soutenir les rebelles de l’AFC/M23, tandis que Kigali dénonce l’hébergement par Kinshasa de groupes armés comme les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), héritiers des génocidaires hutus.
Minerais stratégiques et défiance réciproque
Malgré des avancées en juillet à Doha, où la RDC et le M23 avaient signé une « déclaration de principes » pour un cessez-le-feu, les combats ont repris de plus belle dans l’est du pays, avec les avancées rapides des rebelles dans le Sud-Kivu. Trump, en quête de victoires diplomatiques pour asseoir son image de « faiseur de paix mondial » – après des succès relatifs au Moyen-Orient – a imposé ce sommet comme un « dernier recours », invitant d’autres leaders africains comme João Lourenço (Angola), William Ruto (Kenya) et Évariste Ndayishimiye (Burundi) pour en amplifier la portée. Le lieu de la cérémonie est lui-même tout un symbole : l’US Institute of Peace, initiative du Congrès américain que Trump avait illégalement tenté d’abolir en début de mandat avant d’y apposer son nom cette semaine.
L’enjeu économique est clair : en échange de la paix, Washington promet un partenariat pour l’exploitation des minerais rares de la RDC, avec des entreprises américaines en première ligne. Mais le gestuel a tout trahi. Lors de la cérémonie, Tshisekedi et Kagame, assis pourtant côte à côte, ont évité tout contact visuel prolongé ou salut formel devant les caméras. Tshisekedi est arrivé avec une posture tendue – épaules hautes, regard fixe –, Kagame se faisant plus stoïque.
Cette absence d’échange, commenté en direct sur les réseaux sociaux et par des diplomates présents, a révélé une réticence profonde à toute concession. Les deux leaders, qui campent chacun sur leurs revendications – sécurité frontalière pour Kigali, souveraineté territoriale pour Kinshasa – semblent refuser les obligations qui accompagneraient un vrai compromis.
Le langage corporel ne ment pas », observe un analyste de l’Union africaine présent sous couvert d’anonymat. « C’est un accord signé des mains, mais pas des cœurs. » Les déclarations tenues après la signature n’ont fait qu’amplifier cette fracture. Félix Tshisekedi, dans un discours prudent, a qualifié l’événement de « tournant », tout en lançant un appel direct à son homologue rwandais : « Nous espérons que la République du Rwanda respectera, elle aussi, la lettre et l’esprit des engagements pris ici à Washington. ».
Paul Kagame, de son côté, a adopté un ton tout aussi circonspect, insistant sur la responsabilité partagée : « Si cet accord échoue, la faute ne reviendra pas à Trump, mais à nous. » Une mise en garde faisant écho aux avertissements antérieurs du président rwandais, comme celui du 29 novembre, quand il soulignait que « la paix durable exige un engagement sincère des parties directement concernées ».
Sourires de façade, crispations en coulisses
En coulisses, les lieutenants des deux chefs d’État n’hésitent pas à partager les détresses de leurs pays respectifs. « Ça prouve que le Rwanda ne veut pas la paix, » lâche le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, interrogé sur l’avancée du M23 dans le Sud-Kivu. « Mais le président [Tshisekedi] est déterminé à signer cet accord et à jouer notre rôle. »
De son côté, le ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Olivier Nduhungirehe, s’indigne de l’invitation faite au chef d’État burundais, dont les troupes combattent en RDC à l’invitation de Kinshasa. « C’est toute une coalition contre le Rwanda : il y a les FDLR, les Wazalendo, les mercenaires colombiens de Blackwater et d’Erik Prince, et les forces burundaises », a dit à Jeune Afrique Olivier Nduhungirehe. « Nous exigeons le départ de ces troupes, car le Burundi est un saboteur du processus de paix. »
Trump, euphorique, a pour sa part qualifié le pacte de « grand miracle », vantant son rôle de médiateur impartial. « On va le voir très vite, et je pense que vous allez voir les choses évoluer rapidement. C’est quelque chose que beaucoup jugeaient impossible, mais non seulement c’est possible, et je pense que ce sera un véritable miracle », a-t-il déclaré, estimant que les accords signés entre Kigali et Kinshasa pourraient produire des « résultats immédiats ».
Pour entériner l’accord, Washington offre aux deux parties de multiples incitations. En présence du secrétaire d’État Marco Rubio et du conseiller spécial pour l’Afrique Massad Boulos, le ministre Olivier Nduhungirehe et son homologue congolaise Thérèse Kayikwamba Wagner ont signé plusieurs accords bilatéraux avec les États-Unis ainsi que le REIF, ce cadre d’intégration régionale économique de 24 pages négocié entre la RDC et le Rwanda sous médiation américaine ces huit derniers mois.
« L’administration Trump est incroyablement optimiste de voir le REIF fournir le moteur économique pour une paix durable dans la région, » a déclaré le sous-secrétaire d’État pour la croissance économique, l’énergie et l’environnement Jacob Helberg lors de l’évènement de clôture de cette journée.
Un coup d’éclat sans lendemain ?
Ces accords de Washington consacrent-ils un désaccord masqué sous vernis diplomatique ? Sur le papier, ils prévoient une coopération sur l’électricité, les infrastructures et la lutte contre les trafiquants d’armes et de minerais. Mais sans geste concret de réconciliation – comme une démobilisation vérifiable du M23 ou la neutralisation des FDLR – l’histoire risque de se répéter.
Pour Trump, c’est un coup d’éclat qui renforce son bilan international ; pour Tshisekedi et Kagame, une pause forcée dans une rancœur ancrée. Dans l’est du Congo, où les tirs résonnent encore, la paix ne se mesure pas en signatures, mais en actes.
«Maintenant l’accord doit être mis en œuvre » a conclu Marc Rubio lors d’un point presse improvisé. «On peut signer des papiers, on peut signer des documents, mais en fin de compte chacun doit s’y conformer. Comme dans tout conflit, il y aura des hauts et des bas, des débuts et des arrêts, et des jours ou le progrès est moins rapide que l’on ne le voudrait.» «Mais nous avons maintenant un engagement au plus haut niveau des deux gouvernements et de leurs chefs d’État sur des dossiers très spécifiques. Maintenant, c’est à nous de nous assurer que ces engagements soient respectés, et nous serons engagés à chaque étape.»
Dans une déclaration officielle à portée significative, le Collectif de la Diaspora Congolaise Unie pour la Paix en RDC prend acte des récents accords diplomatiques visant à pacifier l'Est du pays. Tout en reconnaissant cette avancée comme une base diplomatique importante, le collectif tempère vivement tout optimisme prématuré, soulignant que la situation sur le terrain demeure critique et préoccupante avec la poursuite quasi quotidienne des massacres et des combats. Ancrant son analyse dans les racines historiques du conflit et dénonçant plus de 30 ans d'agression rwandaise, le collectif salue la posture de rupture du Président Félix Tshisekedi, appelle le peuple congolais à une vigilance et une unité sans faille, et annonce plusieurs initiatives citoyennes pour maintenir la mobilisation en faveur de la paix et de la souveraineté de la RDC.
DÉCLARATION OFFICIELLE DU COLLECTTIF DE LA DIASPORA CONGOLAISE UNIE POUR LA PAIX EN RDC
Le Collectif de la Diaspora Congolaise Unie pour la Paix en RDC prend acte de la signature récente d’accords visant la paix dans l’Est du pays. La situation sur le terrain reste critique et préoccupante : la poursuite des combats, les massacres et les enlèvements demeurent quasi quotidiens. Toutefois, ces accords constituent une base diplomatique importante qui doit être suivie avec vigilance.
Je me souviens, j’agis !
1. Racines historiques du conflit
L’idéologie expansionniste ravivée (1990–1994)
La conquête du Rwanda par le FPR, après l’assassinat du président Habyarimana en 1994, a bouleversé la région. À la demande de la communauté internationale, le Zaïre a accueilli des centaines de milliers de réfugiés rwandais, ouvrant la voie à une déstabilisation sécuritaire organisée dans l’Est de la RDC.
Les guerres du Congo (1996–1998)
Elles ont permis l’infiltration rwandaise, le renversement du régime Mobutu, la création de rébellions manipulées et le pillage systématique des ressources, ainsi que l’installation d’un pion à la tête de l’État.
Les rapports internationaux confirment l’implication militaire du Rwanda dans les massacres, déplacements, viols et l’exploitation illégale des minerais :
Rapports et Résolutions des Nations Unies
Rapports successifs du Groupe d’Experts de l’ONU
Rapport du Parlement britannique (2002)
Travaux de l’Union africaine
Rapports d’ONG internationales (Human Rights Watch, Amnesty International)
2. La RDC n’a jamais attaqué le Rwanda
Depuis plus de 30 ans, la RDC subit invasions, massacres, pillages et infiltration de son appareil étatique. Elle paye le prix de son hospitalité et de l’abandon international.
3. Une rupture sous Félix Tshisekedi
Contrairement à ses prédécesseurs, le président Félix Tshisekedi a désigné clairement l’agresseur. Cette position courageuse lui a valu pressions internationales et attaques politiques, mais elle a contraint la communauté internationale à revoir sa posture.
4. Importance des accords récents
Malgré la poursuite des combats, l’accord engage à : • cesser la guerre, • restaurer l’autorité de l’État, • permettre le retour des déplacés d’origine congolaise, • libérer des prisonniers, • mettre en place une vérification et un calendrier de paix.
5. Remerciements
Le Collectif de la Diaspora Unie pour la Paix remercie : • le Président Félix Antoine Tshisekedi, nos Wazalendo et les FARDC, • le ministère des Affaires étrangères, le gouvernement, • les patriotes de la société civile, les médias, les créateurs numériques, • et toutes les personnes qui se mobilisent individuellement ou en groupe pour la RDC.
Une reconnaissance spéciale est adressée au Président Donald J. Trump, pour avoir mis en lumière les responsables des agressions contre la RDC et reconnu la réalité de plus de 30 ans de massacres ayant coûté la vie à plus de 11 millions de Congolais.
6. Message au peuple congolais
Ne cédons ni à la division, ni au découragement. Restons unis, dignes, vigilants et solidaires envers l’État, les institutions, l’armée et les martyrs tombés pour la patrie.
7. Engagement du Collectif & Appel à la mobilisation
Le Collectif de la Diaspora Congolaise Unie pour la Paix en RDC réaffirme son engagement à : • maintenir la vigilance face aux convoitises internationales sur les ressources stratégiques de la RDC, • encourager l’unité, le leadership citoyen et la mobilisation patriotique, • poursuivre son travail d’information, de plaidoyer et de sensibilisation.
Nous invitons la population, la diaspora et les amis du Congo à participer aux Assises de la Femme Africaine le 17 décembre au Parlement européen (Bruxelles), qui accueilleront également :
La Remise du Prix Petits Pas,
Et le Lancement du Train Elikya, initiative citoyenne destinée à mobiliser et récolter des fonds en faveur des populations congolaises affectées par la guerre.
Nous annonçons également qu’en avril 2026, notre Collectif organisera un grand événement international dédié à la paix, à la justice et à la souveraineté de la RDC.
Pour le Collectif de la Diaspora Congolaise Unie pour la Paix en RDC
Albert Bweya Nkiama — Micheline Vuvu — Agnès Muamba
Dans un message officiel daté du 8 décembre 2025, le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo Bihangi, informe le public que l'utilisation, des escortes policière ou militaire, des sirènes, gyrophares et feux multicolores, est strictement interdite sur toute l’étendue du territoire national et ce, jusqu’à nouvel ordre. Une instruction qui est destinée au Commissaire Général de la Police Nationale Congolaise, aux Gouverneurs de provinces ainsi qu’aux Commissaires provinciaux de la PNC. Cette initiative démontre l'engagement du gouvernement à promouvoir des pratiques de conduite responsables. Les citoyens sont encouragés à signaler toute infraction pour contribuer à cette démarche. Ci-dessous, l’intégralité du télégramme du VPM Shabani.
A Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l’État,
(Avec mes hommages les plus déférents)
Au nom de l’ensemble du personnel de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), j’ai l’honneur de vous adresser nos plus sincères félicitations à l’occasion de la signature de l’accord de paix historique entre la République Démocratique du Congo et la République du Rwanda, à Washington aux USA, en présence de son Excellence Monsieur Donald TRUMP, Président des Etats-Unis d'Amérique et de vos pairs Africains.
Cet accord constitue un moment fort pour notre pays et pour l’ensemble de la région des Grands Lacs. Il symbolise non seulement l’espoir retrouvé pour des millions de Congolaises et de Congolais, mais surtout l’affirmation de votre détermination à conduire la RDC vers une paix durable, un développement socio-économique centré sur l’être humain et une intégration régionale réussie.
L’ANAPI se réjouit de cette avancée majeure qui renforce la confiance des investisseurs et crée de nouvelles opportunités pour le développement économique du pays. Elle réaffirme son engagement à poursuivre, avec détermination, sa mission d’attraction et d’accompagnement des investissements, conformément à Votre vision de faire de la RDC un Etat fort, uni, prospère et solidaire.