All Stories

La saisie de 209 ballots de tenues militaires à Limete, relance le débat sur la porosité des frontières en RDC

Deux cent neufs ballots de friperies contenant des tenues militaires ont été saisis, jeudi 17 avril dernier sur la 9ème rue industrielle dans la commune de Limete, dans la partie Est de la ville-province de Kinshasa. La nouvelle a été confirmée par Nathalie Alamba Feza, bourgmestre de la commune de cette municipalité.

Cette saisie s’est faite lors d’une opération des forces de l’ordre, qui déguerpissaient de force des occupants illégaux, d’un espace public. Sur la 9ème rue, on retrouve plusieurs dizaines de revendeurs de vêtements de friperies.

D’après Nathalie Alamba Feza, tout est parti au moment de l’exécution de l’opération de déguerpissement desdits occupants, qui pour la plupart sont des revendeurs de vêtements de friperies par ballots.

C’est au cours de cette opération autorisée par le Commissaire général de la police, suite à un conflit, que les éléments de la Police nationale congolaise (PNC), appuyés par les éléments des FARDC, sont tombés sur 209 ballots de friperies contenant entièrement des tenues militaires appartenant à l’un des grossistes.

L’occasion faisant le larron, la Bourgmestre de la commune de Limete, Nathalie Alamba Feza, a félicité les services de sécurité pour avoir mené à bien cette opération, qui débouche sur la découverte d’un fait nouveau auquel personne ne s’attendait. Ce dossier reste à suivre. Cette découverte relance le débat sur sécurité dans la ville de Kinshasa et ses différentes frontières du territoire national de la RDC.

En attendant, les enquêtes se poursuivent pour savoir comment ces ballots de friperies contenant des tenues militaires sont arrivés à Kinshasa et qui en est le destinataire. De plus, le vendeur non encore appréhendé doit expliquer d’où est venue cette cargaison, pourquoi il a passé commande de ballots de friperies comportant des effets militaires, et à qui il comptait les revendre.

RK/CP

 

La saisie de 209 ballots de tenues militaires à Limete, relance le débat sur la porosité des frontières en RDC
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Chine-Afrique : Séminaire pour approfondir les connaissances sur la Chine et renforcer la coopération sino-africaine

Un séminaire intitulé "Construire une communauté d'avenir partagé" s'est déroulé mardi à l'Université des Affaires étrangères de Chine à Beijing. L'événement a réuni plus de 60 directeurs d'écoles diplomatiques et jeunes diplomates venant de 51 pays africains, plus de 30 ambassadeurs et diplomates d'une vingtaines pays africains en Chine, et des chercheurs chinois spécialisés sur l'Afrique. Ayant pour thème "Construire une communauté d'avenir partagé" et "Formation de jeunes diplomates", le séminaire a offert une opportunité d'échanger sur les perspectives de coopération sino-africaine.

Chine-Afrique : Séminaire pour approfondir les connaissances sur la Chine et renforcer la coopération sino-africaine
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Chine : plus de 200 Ambassades dans le monde pour une politique gagnant-gagnant

 

(Le Professeur Wanghongyi, chercheur à l’Institut Chine Afrique de Pékin) 

La République populaire de Chine entretient, à ce jour, des bonnes relations diplomatiques avec plus de 200 pays dans le monde basées sur des échanges commerciales et amicales pour une politique gagnant-gagnant. C’est ce qu’a indiqué le professeur Wanghongyi, chercheur à l’Institut Chine Afrique de l’Académie chinoise des sciences sociales, à Pékin.

Pour lui, la politique extérieure de la Chine se fonde sur l’indépendance et de l’autonomie, axée sur les cinq principes, qui sont : le respect mutuel de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, la non-agression et non-ingérence mutuelle, l’égalité et les avantages mutuels, en fin la coexistence pacifique.

La Chine n’est pas dans les polémiques. Elle s’attache plutôt à développer les relations diplomatiques et les échanges économiques et culturels avec tous les pays du monde;  elle est contre l’hégémonisme et la politique de force, et travaille activement à la sauvegarde de la paix mondiale et au progrès de l’humanité. 

A ce jour révèle-t-il, la Chine a noué des relatons diplomatiques avec plus de 180 pays dans le monde et entretient des relations commerciales et amicales avec plus de 200 pays ou régions.

Et d’ajouter : « dans un monde en proie à des changements énormes et sans précédent, la Chine poursuit avec fermeté la voie du développement pacifique et la stratégie d'ouverture mutuellement bénéfique, et défend résolument le multilatéralisme et le système international fondé sur les Nations Unies ».

Main dans la main pour un développement durable

En outre précise le chercheur, la Chine dans sa politique extérieur, souhaite travailler main dans la main avec les autres pays du monde dans un esprit de solidarité et apporter une nouvelle contribution à la paix durable et au développement commun dans le monde. La Chine insiste à prendre une part active à la réforme et au perfectionnement de la gouvernance mondiale, à préserver fermement une économie mondiale ouverte, et travailler à la construction d'une communauté de destin pour l'humanité.

Pour une paix durable dans la région dit-il, la Chine prône le dialogue, la coordination et la coopération avec les grandes puissances, de manière à approfondir les relations avec les pays voisins, à élargir la coopération mutuellement bénéfique avec les autres pays en développement et apporter plus de propositions chinoises constructives quant au règlement adéquat des défis à l'échelle mondiale et des crises aiguës sur le plan régional.

Parlant de l’apport de la Chine aux pays  africains dans sa politique extérieur, le chercheur de l’Institut Chine Afrique de l’Académie chinoise des sciences sociales, à Pékin, n’a pas mâché les mots : « jusqu’en décembre 2024, les entreprises chinoises ont participé à la construction et à la rénovation de plus de 10 000 kilomètres de chemins de fer, près de 100 000 kilomètres d’autoroutes, près de 1 000 ponts, près de 100 ports, 66 000 kilomètres de lignes de transmission et de transformation d’énergie et 150 000 kilomètres de réseaux de communication de base dans les pays africains. En ce qui concerne la réduction de la pauvreté et le bénéfice de la population, la Chine avait fourni une assistance à 53 pays africains pour mettre en œuvre un certain nombre de projets de subsistance, tels que la nourriture, l’approvisionnement en eau, les femmes et les enfants, et l’éducation ».

Guy Elongo

Chine : plus de 200 Ambassades dans le monde pour une politique gagnant-gagnant
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Tenu exceptionnellement à Lubumbashi, Conseil des Ministres : la hausse du SMIG en vue, le développement des infrastructures et le renforcement de la justice au cœur des priorités

La 40ème réunion ordinaire du Conseil des Ministres, présidée par Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ce vendredi 18 avril à Lubumbashi, a été marquée par des discussions cruciales concernant l'amélioration des conditions de vie des Congolais, le développement économique et la situation sécuritaire du pays.

Au cœur des échanges, la 37ème session du Conseil National du Travail, qui se tiendra du 21 au 24 avril, a été saluée par le Chef de l'État. Insistant sur la nécessité de dépasser le simple cadre institutionnel, le Président a appelé à des mesures concrètes pour renforcer le pouvoir d'achat, garantir la dignité des travailleurs, encadrer l'emploi des étrangers et consolider la protection sociale. L'augmentation du Salaire Minimum Garanti (SMIG) devra prioritairement bénéficier aux plus vulnérables. La Première Ministre a été chargée de veiller à ce que le futur SMIG soit adapté aux réalités du marché et aux besoins vitaux des travailleurs.

Sur le plan économique, le Président a rappelé l'importance des corridors de développement, insistant sur leur rôle vital pour dynamiser l'économie, renforcer l'intégration régionale et améliorer le quotidien des populations. La modernisation de l'aéroport de la Luano à Lubumbashi et la construction d'un centre médical ultramoderne, le premier de cette envergure en Afrique Centrale, ont été présentées comme des initiatives clés de cette transformation structurelle. Un Comité national de suivi du développement des corridors sera mis en place pour piloter ces projets.

La Première Ministre a également mis en lumière le lancement de la cartographie du deuxième Recensement Général de la Population et de l’Habitat, attendu depuis plus de trente ans, qui fournira des données fiables pour une planification efficace du développement. Elle a aussi annoncé le réengagement du pays dans la Convention du Cap Town, relative aux garanties internationales sur des équipements mobiles et matériels aéronautiques, ce qui devrait faciliter le désenclavement et le développement de plusieurs secteurs.

Concernant la situation sur le territoire, le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur a fait état d'un calme général, tout en soulignant l'activisme de groupes armés dans certaines zones du Haut-Katanga et les conséquences dévastatrices des récentes pluies diluviennes dans plusieurs provinces. Des mesures urgentes ont été décidées pour la gestion des catastrophes, incluant le curage des rivières, la démolition de constructions illégales et la mise en place de stocks d'urgence.

Sur le front sécuritaire, le Vice-Premier Ministre de la Défense a informé de l'intensification des opérations militaires dans l'Est du pays et du démantèlement de bastions de la milice Mobondo près de Kinshasa.

La situation épidémiologique, présentée par le Ministre de la Santé, montre une tendance à la baisse des cas suspects de Mpox et de choléra au niveau national, bien que des préoccupations persistent dans certaines provinces. L'attaque d'un hôpital au Nord-Kivu par des occupants a été déplorée.

Dans le domaine de l'éducation, le Conseil a pris acte de l'installation d'une commission interministérielle chargée d'élaborer la Politique nationale de l’éducation inclusive, visant à garantir un accès équitable à une éducation de qualité pour tous les enfants.

La célébration de la Journée Internationale du Travail le 1er mai aura pour thème national "Unis et solidaires pour la résilience en République Démocratique du Congo" et sera marquée par une dimension patriotique et la décoration de travailleurs méritants.

Le lancement des activités de la RDC à l'Exposition universelle 2025 d’Osaka, où le pays présentera ses atouts sous le thème "Inspirer des vies, connaître des vies et sauver des vies", a également été annoncé.

Enfin, la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse le 3 mai sera l'occasion d'un forum national sur les défis du journalisme congolais face à l'intelligence artificielle et à la désinformation, dans un contexte d'agression rwandaise.

Le Conseil a également approuvé le relevé des décisions de sa précédente réunion et adopté deux projets de loi majeurs : l'un portant sur les modalités d’application de l’état d’urgence et de l’état de siège, et l'autre portant création du Tribunal Pénal Economique et Financier (TPEF), marquant une étape importante dans le renforcement de la justice et de la lutte contre la criminalité économique.

En conclusion, le Président de la République a adressé ses vœux de joyeuses fêtes de Pâques à la communauté chrétienne, avant de lever la séance.

Patrice Piardon

Tenu exceptionnellement à Lubumbashi, Conseil des Ministres : la hausse du SMIG en vue, le développement des infrastructures et le renforcement de la justice au cœur des priorités
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Visé par des poursuites pour haute trahison, Joseph Kabila : Kinshasa ordonne la saisie de ses biens !

Dans un tournant spectaculaire de l’actualité politique congolaise, le Ministère de la Justice a annoncé ce 19 avril l’ouverture de poursuites judiciaires à l’encontre de l’ancien Président de la République, Joseph Kabila Kabange, pour haute trahison et complicité dans l’agression rwandaise via le mouvement M23. Cette décision intervient quelques jours seulement après un communiqué tout aussi explosif émanant du Ministère de l’Intérieur, lequel évoquait déjà des restrictions de mouvement et une surveillance renforcée des figures de l'ancien régime.

Le Ministre d'Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, affirme avoir donné injonction à l’Auditeur Général des FARDC ainsi qu’au Procureur Général près la Cour de cassation, pour l’ouverture d'une enquête judiciaire visant M. Kabila et les cadres du PPRD/FCC, sa plateforme politique. Selon le communiqué officiel, il leur est reproché une implication directe dans les opérations militaires du mouvement terroriste M23, considéré par Kinshasa comme le bras armé du Rwanda dans l'Est du pays.

« Il a été requis de procéder à la saisie de l’ensemble de leurs biens mobiliers et immobiliers, et d’appliquer des mesures restrictives de mouvement à l’égard de tous les responsables impliqués », précise le document du ministère.

Un signal fort du pouvoir en place

Cette offensive judiciaire fait suite à une série de révélations sur le soutien logistique et politique que certains hauts responsables de l’ancien régime auraient apporté au M23, dans le contexte de l’insécurité persistante à l’Est de la RDC.

Le Ministère de l’Intérieur, dans un communiqué antérieur daté du 17 avril, avait déjà ordonné un renforcement des contrôles aux frontières, la suspension des passeports diplomatiques de plusieurs anciens dignitaires, et placé sous surveillance des propriétés soupçonnées de servir de relais logistiques au groupe rebelle.

Une nouvelle ère de justice ?

L’initiative du gouvernement s’inscrit dans la volonté déclarée du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, de « mettre fin à l’impunité et aux réseaux de trahison », tandis que le pays fait face à une intensification des affrontements dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

Cette action judiciaire sans précédent contre un ancien président soulève de nombreuses interrogations, aussi bien sur le plan politique que sécuritaire. Elle pourrait également redessiner les équilibres dans la classe politique congolaise à l’approche des élections locales prévues dans plusieurs provinces.

Pour l’heure, ni Joseph Kabila ni les responsables du PPRD/FCC n’ont encore réagi officiellement à ces accusations. Mais des sources proches de l’ancien chef de l’Etat évoquent une volonté de se défendre « devant la justice nationale et internationale ».

Patrice Piardon

Visé par des poursuites pour haute trahison, Joseph Kabila : Kinshasa ordonne la saisie de ses biens !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image