Salubrité médiatique, liberté de la presse, RDC : Patrick Muyaya salue la vision, la volonté et la détermination de Félix Tshisekedi !

‘’Excellence Monsieur le Président de la République, Par votre leadership, vous avez su transformer cette période de crise en une période de construction nationale. Malgré les défis que nous impose cette guerre, vous avez pu maintenir allumée la flamme patriotique. Et par votre sens de redevabilité, transmis à tous les membres de votre Gouvernement, vous avez maintenu le pont avec un peuple qui, au-delà du conflit, manifeste toujours autant d’intérêt sur la gestion de la chose publique et sur le positionnement stratégique de notre pays. Votre vision a fait de la presse Congolaise, non pas un contre-pouvoir hostile, mais un cobâtisseur de la nation. Ces réformes que nous avons commencées ne sont pas des vœux pieux, comme nous avons eu à le rappeler… Aujourd’hui, plus qu’hier, nous sommes optimistes que sous votre impulsion, et avec la mobilisation constante du Gouvernement et l’implication de toutes les parties prenantes, nous poursuivrons cette œuvre de refondation tant pour le secteur des médias que pour les autres domaines de la vie nationale’’, a déclaré Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, lundi 5 avril 2025, à l’occasion de la célébration, à Kinshasa, de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse. Pour le Ministre Patrick Muyaya, la RDC a amorcé, sous la férule de Félix Tshisekedi, une étape majeure pour l’assainissement du secteur médiatique national. Malgré le contexte difficile dû à la guerre imposée par l’armée rwandaise, il a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à soutenir l’exercice d’une presse libre et responsable pour notamment, faire échec à la désinformation, sous toutes ses formes, en République Démocratique du Congo.
MOT DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE MINISTRE DE
LA COMMUNICATION ET MÉDIAS, PORTE-PAROLE
DU GOUVERNEMENT À L’OCCASION
DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE
Mai 2025
Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État,
Honorables Présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat,
Honorables Membres du Parlement,
Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement,
Monsieur le Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication,
Monsieur le Président de l’Union Nationale de la Presse du Congo,
Distingués Partenaires techniques et financiers,
Mesdames et Messieurs les Journalistes et Professionnels des Médias,
Distingués invités, en vos titres, titres et qualités,
Mesdames et Messieurs,
Plus qu'une commémoration, cette Journée mondiale de la liberté de la presse s'impose désormais comme un rendez-vous annuel du bilan et de la projection. Un moment sacré où nous mesurons les avancées accomplies dans la défense de ce pilier démocratique, tout en rendant hommage à ces femmes et ces hommes qui, au péril de leur vie, traquent la vérité, la décryptent et la partagent avec notre nation.
La célébration de cette année, Excellence Monsieur le Président de la République, est toute particulière en ce qu’elle se fait dans un contexte d’agression de notre pays par le Rwanda avec l’appui de ses supplétifs. Cette situation met en péril la liberté de la presse et de l’information dans les zones qu’ils occupent dans notre pays et entache à nos efforts pour un écosystème médiatique libre et pluriel.
Excellence Monsieur le Président de la République,
La presse de la République Démocratique du Congo connait une période sombre de son histoire à cause des atteintes à la liberté de la presse et de l’information dans les territoires sous occupation.
Plus aucune voix s’élève ! C’est la terreur, le ciblage, les intimidations, les arrestations arbitraires, la fermeture des médias et la destruction des matériels. Voilà, ce qui caractérise la réaction des forces ennemies face à ceux qui recherchent la vérité dans cette partie de notre pays.
Votre présence aujourd'hui transcende le symbole - c'est un rempart vivant contre cette offensive liberticide.
Elle illustre à la fois votre engagement constant pour le soutien et la défense de ce pilier de la démocratie, et aussi, un signe de solidarité et de compassion pour ces journalistes qui font preuve de bravoure et de résilience, à l’image de nos populations qui ne cachent pas leur hostilité face aux forces d’occupation.
Permettez-moi, au nom de tous les professionnels des médias, ici rassemblés, de vous adresser notre plus profonde gratitude pour cet engagement et vous rendre les hommages que vous méritez.
Votre implication, sans faille, plusieurs fois démontrée aux côtés des journalistes a permis d’accomplir des progrès majeurs, à l’instar de la réforme du cadre normatif et institutionnel du secteur de la communication et des médias.
Vous avez guidé, par votre vision, les Etats Généraux de la Communication et des Médias que nous avons tenus en janvier 2022 et qui ont posé un diagnostic sérieux du secteur, avant d’esquisser les solutions que nous implémentons pour permettre aux médias notamment de s’adapter notamment à l’évolution technologique.
Par votre sens du devoir républicain, vous avez consacré les quatre-vingt recommandations historiques issues de ces assises, leur conférant ainsi la force et la légitimité nécessaires. A ce titre, la promulgation de l'Ordonnance-Loi n°23/009 du 13 mars 2023 fixant les modalités d’exercice de la liberté de presse, la liberté d’information et d’émission par la radio, la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en République Démocratique du Congo n’a pas été un simple geste juridique.
Elle a été un acte d’engagement républicain, une déclaration claire de votre volonté de hisser le secteur des médias au rang des priorités stratégiques de notre Nation.
Il s’agit d’une réforme structurelle, sans précédent, visant à faire de la presse un pilier solide de notre démocratie et des médias, des leviers de développement, de cohésion nationale et de souveraineté.
Avec cette Ordonnance-Loi, nous avons amorcé une transformation historique, notamment :
-La révision profonde de la Loi sur l’exercice de la Liberté de la Presse intégrant la nouvelle définition du Journaliste ainsi que les conditions d’accès à la profession. Cela adapte aussi notre cadre législatif aux réalités contemporaines du métier et protège ceux qui font de la vérité leur mission. Nous avons fait la moitié du chemin vers la dépénalisation des délits de presse en consacrant l’obligation du droit de réponse à toute personne lésée avant toute saisine des juridictions ;
-La requalification économique et structurelle de l’Entreprise de presse, en l’intégrant pleinement dans le tissu productif national, tout en renforçant son indépendance, sa responsabilité et sa viabilité;
-L’allègement des charges fiscales et parafiscales pour les médias de proximité, associatifs, communautaires et confessionnels afin de leur permettre de vivre, de se développer et d’atteindre les populations dans tous les coins du pays.
Mesdames et Messieurs les Journalistes et Professionnels des Médias,
En ma qualité de Président du Comité de Suivi de la mise en œuvre des recommandations des états généraux de la communication et des médias, je voudrais rassurer le Président de l’Union Nationale de la Presse du Congo, aux professionnels des médias ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers qu’une série de textes règlementaires devant vous faire profiter pleinement des bénéfices de l’Ordonnance-Loi précitée, est en cours de finalisation au niveau des Commissions gouvernementales. Il s’agit notamment des textes suivants :
-
Le Décret fixant les modalités pratiques applicables aux taux, quotités et montants des redevances, licences, autorisations applicables aux médias associatifs, communautaires et confessionnels en République Démocratique du Congo.
Cet acte règlementaire est une expression de la volonté du Gouvernement de favoriser la liberté d’expression et l’accès équitable des citoyens aux moyens de communication et d’information de masse à travers la promotion des médias associatifs, communautaires et confessionnels.
-
L’Arrêté interministériel fixant les modalités d’application de l’exonération des droits de douane à l’importation des intrants nécessaires à la production médiatique en République Démocratique du Congo.
Le présent arrêté a pour objet de fixer les modalités d’application de l’exonération des droits de douane à l’importation des intrants nécessaires à la production médiatique. Cette exonération partielle prendra en compte les intrants directement liés à la production et à la diffusion de contenus médiatiques, importés par les entreprises de presse légalement établies en République Démocratique du Congo.
-
L’Arrêté interministériel portant fixation des taux des droits, taxes et redevances à percevoir à l’initiative du Ministère de la Communication et Médias.
Ce texte va intégrer toutes les exonérations, dont celles relatives aux intrants nécessaires à la production médiatique ainsi que celles à l’avantage des médias associatifs, communautaires et confessionnels.
-
L’arrêté fixant les modalités d’obtention du récépissé conférant le droit de publier ou de diffuser en qualité de média en République Démocratique du Congo.
Cet Arrêté, est une preuve de la promotion de l’exercice de la liberté de la presse et de l’information en ce sens qu’elle renforce les pouvoirs du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, désormais mieux outillé pour garantir l’éthique, la pluralité et la régulation efficace du secteur.
-
L’Arrêté déterminant les modalités pratiques, la procédure, les frais et la durée d’accréditation des professionnels des médias étrangers en République Démocratique du Congo.
Cet Arrêté vient éclairer, de manière significative, la procédure de l’obtention de l’accréditation en précisant notamment sur les frais y relatifs.
Par ailleurs, je voudrais annoncer solennellement que le projet de texte portant statut du journaliste Congolais, destiné à remplacer l’Ordonnance-loi n°081/0012 du 2 avril 1981, est en voie de finalisation au sein des Commissions gouvernementales compétentes. Il sera très prochainement soumis au Conseil des Ministres pour examen et adoption. Ce texte viendra mettre en place, notamment des mécanismes clairs d’identification des journalistes.
En ce qui concerne la relance des travaux du Comité de suivi des recommandations issues des États généraux de la Communication et des Médias, j’attends des nouvelles orientations du Gouvernement pour ce faire.
Dans la perspective de la dépénalisation des délits de presse, l’Ordonnance-Loi n°23/009 du 13 mars 2023 consacre le droit de réponse comme préalable à toute poursuite. Cependant, ce droit est souvent ignoré, au profit d’interprétations arbitraires. Pour y remédier, et dans la continuité des États généraux de la Justice, un travail est mené, avec le Ministère de la Justice, en vue d’engager les échanges avec les Magistrats, afin de renforcer la bonne application de ce texte.
Dans cette dynamique, l’idéal serait d’aboutir à une injonction claire du Ministère de la Justice imposant le respect du droit de réponse comme condition préalable à toute action judiciaire relative aux infractions commises par voie de presse.
Excellence Monsieur le Président de la République, Distingués invités, en vos titres, titres et qualités,
Ces réformes ne sont pas abstraites. Ce ne sont pas des intentions couchées sur papier. Ce sont des instruments de transformation, des garanties de liberté, des leviers de professionnalisation, des boucliers contre la désinformation et la manipulation, et surtout, des expressions concrètes de la souveraineté médiatique de notre Nation.
Aujourd’hui, plus que jamais, le secteur de la communication et des médias se tient debout, réorganisé, responsabilisé, et armé pour faire face aux défis de notre siècle, à savoir : la numérisation, la désinformation, l’intelligence artificielle et les nouveaux modèles économiques.
Dans le même ordre d’idées, le Gouvernement est saisi du plaidoyer pour l’octroi d’une intervention au titre d’appui au fonctionnement de l’Union Nationale de la Presse du Congo, en attendant la pleine relance des activités de cette instance d’autorégulation, et la collecte des cotisations de ses membres afin de garantir son autonomie financière.
Nous avons été témoins de la tenue du Congrès qui a permis à cette instance d’autorégulation de se doter des nouveaux textes et d’élire un nouveau Comité directeur. Ce qui a mis fin à plusieurs mois de paralysie et aujourd’hui, nous avons une structure partenaire avec qui nous pouvons continuer le travail pour améliorer l’écosystème des médias.
Mesdames et Messieurs les Journalistes et Professionnels des Médias, Distingués invités, en vos titres, titres et qualités,
Le thème de la célébration de cette année : « Le journaliste Congolais face au défi de l’intelligence artificielle : information et désinformation en temps de guerre » tombe à point nommé. Ce n’est pas un simple sujet de réflexion, il s’adapte au contexte général de l’exercice du métier en cette période de guerre où, en dehors de crépitements de balle sur les lignes de front, nous faisons face à une guerre informationnelle recourant notamment aux outils de l’intelligence artificielle.
Il s’agit d’une guerre hybride où les armes classiques croisent les armes numériques. Elle envahit nos écrans, empoisonne les réseaux sociaux et tente de manipuler les esprits. La guerre n'est plus seulement sur le terrain militaire ou diplomatique. Elle est aussi sur le terrain médiatique. Là, le recours aux outils malveillants de l'intelligence artificielle devient une arme de guerre psychologique, utilisée pour diffuser en masse des fausses informations, semer le doute et détruire la cohésion nationale.
Face à cette machine, nous avons imposé, sous la houlette de Son Excellence Monsieur le Président de la République, une riposte plus forte et plus appropriée, avec des armes de vérification factuelle plutôt que de kalachnikovs, assise sur la vérité et qui nous a permis, et qui nous permet encore, de déconstruire systématiquement toute la désinformation et les récits toxiques qui s’y apparentent.
Sur tous les plateaux de télévision, sur toutes les plateformes numériques, avec l’implication massive des Congolais que nous avons mobilisés dans le cadre de la campagne « Congolais TELEMA », lancée par Son Excellence Madame la Première Ministre, Judith SUMINWA TULUKA, nous avons les moyens de reconnaître chaque action de l’ennemi dans ce sens et de l’anéantir la seconde d’après.
La tenue de cette journée nous permet aussi de réfléchir davantage à la consolidation de ce dispositif de riposte mêlant Gouvernement, professionnels des médias, fact-checkers et autres structures.
Aucun pays au monde ne peut véritablement, sans coalition avec les médias traditionnels, combattre tous les dérapages inhérents à la mauvaise utilisation des réseaux sociaux et de l’intelligence artificielle qui s’y rattachent.
En attendant le Symposium national sur l’intelligence artificielle que le Gouvernement projette d’organiser, le secteur des médias se place désormais aux avant-plans du bon usage de cette évolution technologique.
A ce propos, des réflexions devraient aussi se faire pour la modernisation des médias de manière générale et à la formation des journalistes en particulier. C’est dans cet esprit que nous poursuivons le travail de modernisation des médias publics (RTNC et ACP) et nous sommes disposés à accompagner les médias privés dans la mutation qu’imposent les nouvelles technologies.
Nous serons très attentifs aux travaux qui suivront cette cérémonie et qui mettront à la table nos experts dans le domaine, les législateurs et les journalistes. Durant ce mois de mai, nous participerons aussi à d’autres travaux, dont ceux de LARSICOM en collaboration avec MILRDC, centrés notamment sur la même question de l’intelligence artificielle.
Excellence Monsieur le Président de la République,
En temps de guerre, en face de vous, vous avez un échantillon de ceux que nous pouvons considérer comme officiers du front médiatique qui, sans aliéner leur indépendance, ont spontanément répondu à Votre appel à la mobilisation pour la défense de ce que nous avons en commun : « la République Démocratique du Congo. »
Il s’agit d’une démonstration que l’indépendance rattachée au journalisme est compatible avec les intérêts vitaux de la République. Lorsque l’ennemi vous accuse de propager le discours de haine, qui mieux que les journalistes et les médias peuvent apporter la preuve du contraire dans un pays où vivent en paix plus de 450 tribus ?
Jamais auparavant les journalistes ont été autant engagés et mobilisés, avec leurs plumes, micros, caméras et smartphones, pour apporter leur contribution dans le narratif de vérité dans le combat pour la préservation de notre unité nationale en contribuant systématiquement à défaire les campagnes de désinformation de l’ennemi.
A ce titre et dans le même esprit, ils sont aussi témoins de la perspective d’une paix durable, après plus de 30 ans de conflits, qui résulte de votre stratégie fondée sur la clarté, la fermeté et la non-compromission pour la sauvegarde de notre souveraineté à la fois sur nos frontières et sur nos ressources naturelles, la défense de notre dignité et de notre fierté. Une stratégie en béton !
Nous sommes tous les témoins de la rédaction d’une page de l’histoire de notre pays qui s’écrit en lettres d’or. Certains ne rendent peut-être pas compte que c’est nous qui l’écrivons. Les générations futures qui tireront les dividendes de votre stratégie et elles pourront apprécier, à juste titre, la puissance de votre patriotisme et de votre engagement pour un Congo durablement et définitivement guéri de ce cycle d’agressions.
Mesdames et Messieurs les Journalistes et Professionnels des Médias, Distingués invités, en vos titres, titres et qualités,
Ce n’est plus le temps des constats. C’est le temps de mise en œuvre de réformes et des résultats. Ce n’est plus le temps des intentions. C’est le temps de la consolidation.
Ce que nous défendons ici, ce n’est pas une corporation. C’est un idéal. C’est la vérité. Et dans notre pays, la vérité ne pliera jamais.
Oui, il nous reste certes beaucoup reste à faire ! Beaucoup à faire pour atteindre notamment l’objectif final de la salubrité médiatique telle que nous l’avait recommandé le Président de la République dans cette même salle. Mais ce que nous avons déjà accompli, nous le devons à une volonté politique ferme, à une vision présidentielle éclairée, et à un engagement collectif sans faille.
Ce que nous célébrons aujourd’hui va bien au-delà d’une simple date commémorative. Nous célébrons aussi l’engagement de notre pays engagé dans la défense et la promotion et la promotion de la liberté de la presse pour une République véritablement démocratique. Un exemple à suivre !
Nous rendons hommage à une volonté politique rare (suivez mon regard), celle qui ne craint pas la critique dans un contexte de pluralisme d’opinions et de pensées, parce qu’elle puise aussi sa force dans la contradiction, la justice, la redevabilité, la transparence et la dignité.
Mesdames et Messieurs les Journalistes et Professionnels des Médias,
Tous les pas que nous avons accomplis jusqu’à ce jour l’ont été parce que nous avons une volonté commune, celle de transformer notre paysage médiatique dans un environnement mondial où l’information est une ressource stratégique capable d’orienter le devenir des nations.
Nous avons su, pour les objectifs communs, mettre de côté nos divergences. C’est aussi dans cet esprit que nous devons continuer le travail.
Etant ceux qui l’information produise au quotidien, vous ne devez pas déroger à la vigilance qui s’impose à vous dans un contexte où l’intelligence artificielle mal utilisée dans votre domaine peut conduire à la déstabilisation de notre société.
Vous ne devez pas non plus déroger, à chaque occasion, à votre obligation de responsabilité, d’équilibre, d’éthique professionnelle et de respect de vie privée.
Vous constituez notre rempart contre tous les dérapages inhérents à l’explosion de la parole avec la montée en puissance des réseaux sociaux.
Pour notre part, sous la conduite de la Première Ministre, Son Excellence Judith SUMINWWA TULUKA, nous continuerons à répondre à notre devoir de redevabilité et à demeurer votre partenaire de marche pour le progrès permanent de notre secteur.
Je voudrais ici saluer l’action permanente des Organisations partenaires des médias qui nous accompagnent à chaque pas de nos réformes.
Je tiens également à réitérer un hommage mérité à vous, journalistes et professionnels des médias, car vous êtes les gardiens de notre mémoire, narrateurs du présent et, avec nous, architectes de l’avenir par la production et la diffusion de la bonne.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Par votre leadership, vous avez su transformer cette période de crise en une période de construction nationale. Malgré les défis que nous impose cette guerre, vous avez pu maintenir allumée la flamme patriotique. Et par votre sens de redevabilité, transmis à tous les membres de votre Gouvernement, vous avez maintenu le pont avec un peuple qui, au-delà du conflit, manifeste toujours autant d’intérêt sur la gestion de la chose publique et sur le positionnement stratégique de notre pays.
Votre vision a fait de la presse Congolaise, non pas un contre-pouvoir hostile, mais un cobâtisseur de la nation. Ces réformes que nous avons commencées ne sont pas des vœux pieux, comme nous avons eu à le rappeler. Ce sont les fondations d'une démocratie résiliente où chaque Congolais peut :
-
Connaître grâce à une information vérifiée ;
-
Comprendre par un décryptage rigoureux ;
-
Choisir en toute conscience ; et,
-
Agir en citoyen éclairé.
Comments est propulsé par CComment