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FOCAC : la Chine et l’Afrique visent une communauté d’avenir partagé de haut niveau

Placé sous le thème « Joindre les mains pour faire progresser la modernisation et construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau», le Sommet 2024 du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) se tient du 4 au 6 septembre à Beijing.

Il s’agit d’une autre heureuse réunion de la famille amicale Chine-Afrique, après les sommets de Beijing 2006, de Johannesburg 2015 et de Beijing 2018.  C’est également le plus grand événement diplomatique organisé par la Chine ces dernières années avec la participation du plus grand nombre de dirigeants étrangers.

Le président chinois Xi Jinping participera à la cérémonie d’ouverture le 5 septembre à Beijing et prononcera un discours clé, dans lequel il élaborera de nouvelles idées et propositions pour la construction d’une communauté d’avenir partagé de haut niveau entre la Chine et l’Afrique et annoncera de nouvelles actions et mesures pour la coopération pratique avec l’Afrique.

Egalement, lors de ce sommet, les dirigeants chinois et africains vont discuter de projets de coopération, tracer un nouveau plan pour le développement des relations sino-africaines et donner une forte impulsion aux efforts du Sud global en faveur de la paix et du développement.

Modèle de coopération Sud-Sud et étendard pour piloter la coopération internationale avec l’Afrique, le FOCAC, après 24 ans de développement, est désormais une grande famille de 55 membres. Au cours de la dernière décennie, des « dix programmes de coopération » aux « huit initiatives majeures » en passant par les « neuf programmes de coopération sino-africaine » dans le cadre du FOCAC, la Chine et l’Afrique se sont mutuellement aidées sur la voie du développement économique et du redressement national et n’ont cessé d’élargir leurs domaines de coopération.

Selon le Rapport sur la coopération entre la Chine et les pays africains dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route» récemment publié par la Chine, au cours des dix dernières années, les entreprises chinoises ont signé des contrats de travaux pour plus de 700 milliards de dollars américains en Afrique, et les projets concernés ont bénéficié à plus de 900 millions d’Africains, ce qui a fortement stimulé le développement économique et social du continent.

La coopération sino-africaine repose sur une amitié qui s’inscrit loin dans l’histoire. Historiquement, la Chine et les pays africains ont lutté côte à côte sur la voie de l’anticolonialisme et de l’anti-impérialisme et ont gagné l’indépendance nationale et la libération nationale. Le peuple chinois n’oubliera pas l’aide précieuse de ses frères africains pour rétablir la Chine nouvelle dans son siège légitime au sein des Nations unies ainsi que leur soutien ferme sur les questions liées aux intérêts fondamentaux de la Chine.

Pour sa part, la Chine soutient fermement l’Afrique dans ses efforts de parler d’une seule voix dans les affaires internationales ; elle a été la première à prendre position en faveur de l’adhésion de l’Union africaine au G20. « Tout ce que nous avons promis à nos frères africains, nous le ferons avec toute notre énergie et tout notre cœur. » Tel est l’engagement solennel de la Chine envers l’Afrique.

La coopération sino-africaine est fondée sur l’égalité. Au fil des ans, attachée à une juste conception de l’équilibre entre l’équité et l’intérêt propre ainsi qu’au principe de « sincérité, pragmatisme, amitié et franchise », la Chine soutient les efforts des pays africains visant à explorer une voie de développement adaptée à leurs conditions nationales, ne s’immisce pas dans les affaires intérieures africaines, n’impose pas sa volonté à l’Afrique, n’assortit pas ses aides à l’Afrique de conditions politiques quelconques et ne poursuit pas d’intérêts politiques égoïstes dans la coopération en matière d’investissement et de financement.

La coopération sino-africaine vise une coopération gagnant-gagnant. La Chine est le premier partenaire commercial de l’Afrique depuis 15 années consécutives. Les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique se sont élevés à 282,1 milliards de dollars en 2023, un record historique. Au cours du premier semestre de cette année, les importations chinoises en provenance d’Afrique se sont chiffrées à 60,1 milliards de dollars, soit une augmentation de 14 % en glissement annuel, et le montant des produits agricoles importés d’Afrique a connu une croissance pendant sept années consécutives.

La Chine est également le plus grand pays en développement en termes d’investissement en Afrique. Au cours des trois dernières années, les investissements chinois ont créé plus de 1,1 million d’emplois locaux, ont favorisé la transformation de la chaîne industrielle africaine, et ont accru la valeur ajoutée des produits africains.

À l’heure actuelle, alors que la Chine promeut sa modernisation à la chinoise dans tous les domaines, l’Afrique avance à un rythme accéléré vers les visions de l’Agenda 2063 de l’Union africaine en vue du développement et du redressement du continent. Les deux parties joindront les mains pour promouvoir la modernisation, ce qui est essentiel à la « construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau ».

Aujourd’hui, la Chine travaille au développement des forces productives de nouvelle qualité afin de promouvoir un développement de qualité, ce qui promeut également la montée en gamme de la coopération sino-africaine. Il convient de noter une croissance continuelle de la part de smartphones, de véhicules à énergie nouvelle et d’autres produits chinois dans les exportations chinoises vers l’Afrique. Sans oublier de nombreux autres exemples : la « Route de la soie du commerce électronique » favorise l’innovation numérique en Afrique ; la « Silicon Valley de l’Afrique » construite conjointement par la Chine et le Kenya contribue au processus de numérisation en Afrique ...

Ces dernières années, la coopération sino-africaine dans des domaines émergents tels que le développement vert et l’innovation numérique a battu son plein. La Chine et les pays africains ont créé plus de 10 laboratoires ou centres de recherche conjoints pour mener des recherches conjointes dans les domaines de la télédétection des ressources, des énergies renouvelables, de l’agroécologie et d’autres domaines. Une occasion importante pour l’Afrique de promouvoir sa transformation économique et d’améliorer sa position dans la chaîne industrielle mondiale

La Chine est le plus grand pays en développement au monde, et l’Afrique, le continent regroupant le plus grand nombre de pays en développement. Membres naturels du Sud global, elles constituent des forces importantes dans la promotion de l’amélioration de la gouvernance mondiale. Les deux parties partagent des points de vue similaires sur de nombreuses questions internationales et régionales d’importance majeure, pratiquent le véritable multilatéralisme, s’opposent aux séquelles néfastes du colonialisme et à toutes sortes de pratiques hégémoniques, et appellent à faire entendre davantage la voix des pays en développement. Face à un monde en proie à de nombreux bouleversements et mutations, la Chine et l’Afrique, main dans la main, préserveront mieux les droits et les intérêts légitimes des pays en développement et favoriseront un ordre international plus juste et plus rationnel.

La Chine et l’Afrique ont toujours été liées par une communauté d’avenir partagé. On a toutes les raisons de s’attendre à ce que ce sommet de Beijing trace la voie à suivre pour le développement des relations sino-africaines, donne un nouvel élan à leurs modernisations respectives et contribue davantage à la promotion de la modernisation du monde. Ensemble, la Chine et l’Afrique œuvreront à une communauté d’avenir partagé de haut niveau au bénéfice des 2,8 milliards de Chinois et d’Africains.

FOCAC : la Chine et l’Afrique visent une communauté d’avenir partagé de haut niveau
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Chine-Afrique : la province de Zhejiang trace de nouvelles, perspectives pour une coopération mutuellement bénéfique !

La province de Zhejiang compte jouer un rôle crucial pour la redynamisation des liens d'amitié sino-africaine. Lors d'une conférence de presse tenue le mercredi 4 septembre 2024, à Beijing, les autorités de cette région chinoise ont, en effet, annoncé des initiatives clés qui seront menées pour atteindre leur pari. Cet entretien avec les médias a eu lieu en marge du Forum sur la coopération sino-africaine, prévu du 4 au 6 septembre en cours.

La province de Zhejiang entend notamment, contribuer à la formation des jeunes étudiants africains. Sur le plan de la médecine, il a été indiqué que des échanges vont s'intensifier davantage pour un partage continu d'expériences entre les deux parties. De même pour le secteur culturel. Zhejiang s'est engagé, à ce niveau de coopération, à promouvoir une politique de haute qualité incluant l'implantation de nouvelles adresses de l'Institut Confucius en Afrique.

Ci-dessous, les avancées dévoilées par Chen Jiangfeng, Directeur général adjoint du département des Affaires étrangères du Gouvernement provincial de Zhejiang, en présence de Zhu Jun, économiste en Chef du Département du commerce de la même province.

Favoriser les bénéfices mutuels et avancer main dans la main pour contribuer à la coopération pragmatique sino-africaine avec la force du Zhejiang

Le président Xi Jinping accorde une grande importance aux relations sino-africaines. Grâce à son implication personnelle, les grandes lignes ont été tracées pour la construction d’une communauté de destin sino-africain de haut niveau, les "dix plans de coopération", les "huit initiatives majeures" et les "neuf programmes" indiquent la direction à suivre pour la coopération sino-africaine et fournissent des principes fondamentaux. Sous la direction stratégique des chefs d'État de part et d'autre, les relations d'amitié et de coopération sino-africaines gagnent continuellement en vitalité et ouvrent un nouveau chapitre.

La distance séparant le Zhejiang et l'Afrique n'a pu entraver nos échanges et coopération. Lors de son mandat au Zhejiang, le président Xi Jinping a prêté une attention particulière à la communication et au partenariat avec l'Afrique. En 2006, il a conduit une délégation au Maroc, jetant ainsi les bases solides pour le développement des relations entre le Zhejiang et l'Afrique. Le Zhejiang a mis en œuvre avec diligence les directives du XXè Congres du Parti communiste chinois (PCC) et du 3è plénum du XXè Comité central du PCC, et s'est armé par l'esprit des discours importants prononcés par le président Xi Jinping lors de sa visite au Zhejiang. Sous la «Stratégie double huit », la province a mis en application le «Projet d'ouverture numéro un» pour faire évoluer l'«Économie de patate». En adhérant à l'esprit de sincérité, de pragmatisme, d'amitié et de franchise et à la juste conception de la justice et des intérêts, le Zhejiang s'est engagé consciemment dans la construction d'une communauté de destin sino-africain de haut niveau. Deux plans d'action triennaux pour la coopération avec l'Afrique ont été lancés, qui ont abouti à une série de nouvelles avancées et réalisations.

Premièrement, les échanges humains sont de plus en plus fréquents

Au Zhejiang ont été établis 31 jumelages avec des provinces (régions) et des villes en Afrique, réalisant une couverture totale des niveaux provincial, municipal et de district. Ces dernières années, les principaux dirigeants du Comité provincial du Parti et du gouvernement du Zhejiang ont conduit de nombreuses délégations en Afrique. Durant ces visites, diverses activités ont été organisées avec les gouvernements locaux et d'importants accords de coopération ont été signés, ce qui a favorisé la promotion des échanges. Également, le Zhejiang a accueilli des délégations importantes d’Afrique, dont celle du président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa, du président de l'Afrique du Sud Cyril Ramaphosa, et du président de la République du Sénégal Macky Sall, qui ont tous visité la province.

Deuxièmement, la coopération économique et commerciale est fructueuse

En 2023, le volume du commerce entre le Zhejiang et l'Afrique a atteint 53,9 milliards de dollars et les investissements du Zhejiang en Afrique ont dépassé 4,6 milliards de dollars, ce qui place le Zhejiang parmi les premiers des provinces (régions, municipalités) chinoises. Au premier semestre de cette année, les deux parties ont réalisé un volume des échanges de 27,88 milliards de dollars, soit une augmentation de 3 % par rapport à l'année précédente. Les importations en provenance d’Afrique se sont élevées à 5,55 milliards de dollars, en hausse de 12,9 % en glissement annuel. La coopération industrielle entre le Zhejiang et 1’Afrique s’étend en profondeur, des secteurs à forte intensité de main-d'œuvre vers la fabrication de produits moyens et hauts de gamme, l'économie numérique et le commerce électronique transfrontalier. Par exemple, le groupe Jushi a apporté en Afrique une technique de classe mondiale pour produire les fibres de verre ; la plateforme d'Alibaba International a aidé les micro-entreprises et les petites et moyennes entreprises (MPME) du Kenya, du Maroc et d’autres pays africains à participer au commerce mondial.

Troisièmement, les échanges culturels se renforcent continuellement. Plus de 20 universités du Zhejiang ont établi des relations de coopération interuniversitaires avec des universités africaines, et 8 Instituts Confucius ont été créés au Cameroun, au Mozambique, en Tanzanie, en Afrique du Sud et dans d'autres pays africains, ce qui a permis de former 120 000 talents sinophones de divers horizons pour l'Afrique. Le Zhejiang attire activement des étudiants africains, plus de 6 500 sont actuellement inscrits dans des universités de la province. En outre, des formations professionnelles ont vu passer plus de 2 800 personnes pour plus de 160 entreprises africaines. Le Forum économique et commercial Chine-Afrique(Zhejiang) ainsi que la Semaine de coopération culturelle et d'échanges entre la Chine et l'Afrique sont devenus d'importantes plateformes de communication. Le premier film coproduit entre la Chine et l’Afrique, «Kung Fu Zhui Meng» (La poursuite du rêve de Kung Fu), est réalisé avec succès. La Troupe d'Opéra Wu de Jinhua Zhejiang a effectué plusieurs tournées en Afrique.

Quatrièmement, la coopération médicale continue de se développer

Depuis 55 ans, le Zhejiang envoie des équipes médicales aux pays tels que le Mali, la République centrafricaine et la Namibie. De 2022 à 2023, 110 membres ont été envoyés en mission pour fournir des services médicaux à environ 183 800 personnes dans les pays bénéficiaires. En plus de leur travail dans les hôpitaux locaux, les équipes médicales du Zhejiang se rendent dans les régions éloignées pour organiser des consultations itinérantes gratuites offrant des traitements et des médicaments aux patients pauvres qui en sont dépourvus. En organisant 15 conférences académiques et plus de 70 sessions de formation médicale, elles diffusent vivement la culture de la médecine traditionnelle chinoise et contribuent ainsi à l'amélioration de la situation sanitaire locale.

Un condensé de Gloire Mfemfere

Envoyé spécial à Beijing

Chine-Afrique : la province de Zhejiang trace de nouvelles, perspectives pour une coopération mutuellement bénéfique !
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Sous l’œil vigilant   de Mme Yvette Tembo Kulemfuka, la Ministre Provinciale des Finances et Economie, DGRK : les Directeurs ont signé des contrats de performance pour la maximisation des recettes de Kinshasa

*Depuis son avènement à la tête des Finances et Economie de la ville province de Kinshasa, madame Yvette Tembo Kulemfuka ne dort pas sur ses lauriers, dans le seul souci de maximiser davantage les recettes, afin de permettre à l'Exécutif provincial de se doter des moyens de sa politique, pour l'exécution effective de son ambitieux Programme d'actions quinquennal dénommé "KIN EZO BONGA". 

C'est dans ce cadre que la ministre provinciale des Finances et Economie, Yvette Tembo Kulemfuka, a présidé une réunion technique avec la délégation de la DGRK -Direction générale des Recettes de Kinshasa-, conduite par son Directeur Général, Michée Musaka Mayelenkay. Réunion au terme de laquelle tous les Directeurs de toutes les directions de suivi des recettes de la DGRK ont, en présence du numéro un des Finances et Economie de Kinshasa, signé les contrats de performance. Cela, en perspective des missions de contrôle que la grande Régie financière provinciale de Kinshasa va bientôt effectuer sur le terrain auprès des assujettis.

Il sied de signaler que ces contrats de performance reflètent les attendus que chaque Directeur avait proposés, en termes d'assignations minima, à la haute Direction de la Régie financière provinciale. Comme pour dire que rien ne leur a été imposé, mais plutôt fixé par chacun sur base des données personnelles en leur possession.

L'occasion a été pour madame la ministre provinciale des Finances et Economie de Kinshasa d'inviter tous les signataires des contrats de performance à honorer les engagements pris, et à ne ménager aucun effort, pour une mobilisation accrue des recettes, afin d'accompagner le Gouvernement provincial dans la modernisation de la ville province de Kinshasa. "Aucun dérapage ne sera toléré, et tout acte de corruption sera sévèrement sanctionné", a tapé du point sur la table Yvette Tembo Kulemfuka, qui a, tout de même, rassuré ses interlocuteurs de sa collaboration, pour qu'ensemble, ils puissent atteindre voire dépasser les assignations.

Par ailleurs, madame la ministre provinciale a invité les Directeurs présents à la réunion à faire diligence, pour déployer leurs équipes sur le terrain le plus tôt possible, avant la période de la courtoisie fiscale, question de ne pas faire échapper à la ville ce qui lui est dû.

Peu avant, le Directeur Général de la DGRK, Michée Musaka Mayelenkay, a présenté à l'argentière kinoise les différentes modalités de ces missions de contrôle. Parmi ces modalités figurent, entre autres, la liste exhaustive des contrôleurs ou missionnaires à déployer sur le terrain, ainsi que la celle des personnes physiques ou morales qui seront soumises au contrôle.

Sur le terrain, les contrôleurs auront comme travail de recenser les assujettis non répertoriés, dans le seul but de maximiser les recettes de la ville.

Aussi, le système imposable rd-congolais étant déclaratif, ils auront à vérifier si ce que les contribuables avaient déclaré reflète la réalité sur le terrain. 

Car, outre la fraude fiscale, Kinshasa connaît un sérieux problème d'évasion fiscale avec des contribuables de mauvaise foi. Ce qui fait que la DGRK, depuis sa création en 2008, ne mobilise que moins de 5% du potentiel fiscal kinois.

Aux Kinoises et Kinois, principaux assujettis, le Directeur Général de la DGRK, Michée Musaka Mayelenkay, a lancé un appel en lingala, l'une des quatre langues nationales rd-congolaises, afin de s'acquitter de leurs devoirs civiques, pour le développement de leur ville capitale.

Enfin, il y a lieu de noter que ces missions de contrôle dont le lancement est attendu dans les tout prochains jours, seront évaluées toutes les deux semaines, sous la supervision de Mme Yvette Tembo Kulemfuka,  la Ministre Provinciale des Finances et Economie.

Bijou Ndjodji Bateko

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Hausse des prix des denrées alimentaires, RDC : Le gouvernement supprime les taxes et les redevances sur les maïs

Le Gouvernement congolais a, au cours de la réunion du conseil des Ministres du vendredi 09 août 2024, adopté des mesures fortes pour lutter contre la vie chère en République Démocratique du Congo. Dans ce lot, figure entre autres la suppression des redevances et des taxes sur le maïs. Ces obligations fiscales appliquées sur cette denrée alimentaire de première nécessité pour la plupart des congolais, pèsent sur le panier de la ménagère.

Le compte-rendu de cette réunion conduite par le Président de la République qui revenait fraichement de Bruxelles, indique que les mesures fiscales et parafiscales adoptées portent notamment sur la suppression de tous droits, taxes et redevances sur le maïs. Il s’agit d’un total de vingt-quatre actes, dont certains sont supprimés, d’autres sont réduits de 5%, 25% et 50%.

Dans le même ordre d’idée, les barrières illicites ont été supprimées. Leurs existence influent sur les prix qui montent de façon intempestive. A cet effet, le Gouvernement congolais se réserve le droit de sanctionner toute personne qui sera pris main dans le sac.

Il a par ailleurs été décidé de l’évaluation et la certification sur PV des ‘’stocks existants et en cours ayant traversé les frontières’’, et ce, dans le but, selon le Gouvernement piloté par Judith Sumunwa, de relever les prix en vigueur avant la mise en œuvre des mesures et de contrôler le taux de change appliqué par les gros importateurs et distributeurs.

La hausse des prix des produits alimentaires expliquait Albert Lutete dans son ouvrage Système coopératif et développement communautaire, est aussi due au fait qu’il y a trop d’intermédiaires qui ne laissent pas le paysan vendre sa marchandise. Ils entretiennent la spéculation en vue d’obtenir la baisse des prix au détriment du producteur pour revendre à un prix deux ou trois fois plus cher. Cet Inspecteur Générale des Finances a suggéré l’organisation des agriculteurs en sociétés coopératives.

Pour atteindre les résultats attendus, le Gouvernement devra outre l’application stricte et le contrôle rigoureux des décisions prises, miser aussi sur la construction et/ou l’entretien les routes des dessertes agricoles qui connectent les milieux de production aux centres de consommation. Il faut actionner à cet effet l’OVDA (l’Office des Voies de Desserte Agricole) afin qu’elle mette sur pied un réseau routier efficace pour cette fin.    

Jonas Shampa

Hausse des prix des denrées alimentaires, RDC : Le gouvernement supprime les taxes et les redevances sur les maïs
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