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Sous l’œil vigilant   de Mme Yvette Tembo Kulemfuka, la Ministre Provinciale des Finances et Economie, DGRK : les Directeurs ont signé des contrats de performance pour la maximisation des recettes de Kinshasa

*Depuis son avènement à la tête des Finances et Economie de la ville province de Kinshasa, madame Yvette Tembo Kulemfuka ne dort pas sur ses lauriers, dans le seul souci de maximiser davantage les recettes, afin de permettre à l'Exécutif provincial de se doter des moyens de sa politique, pour l'exécution effective de son ambitieux Programme d'actions quinquennal dénommé "KIN EZO BONGA". 

C'est dans ce cadre que la ministre provinciale des Finances et Economie, Yvette Tembo Kulemfuka, a présidé une réunion technique avec la délégation de la DGRK -Direction générale des Recettes de Kinshasa-, conduite par son Directeur Général, Michée Musaka Mayelenkay. Réunion au terme de laquelle tous les Directeurs de toutes les directions de suivi des recettes de la DGRK ont, en présence du numéro un des Finances et Economie de Kinshasa, signé les contrats de performance. Cela, en perspective des missions de contrôle que la grande Régie financière provinciale de Kinshasa va bientôt effectuer sur le terrain auprès des assujettis.

Il sied de signaler que ces contrats de performance reflètent les attendus que chaque Directeur avait proposés, en termes d'assignations minima, à la haute Direction de la Régie financière provinciale. Comme pour dire que rien ne leur a été imposé, mais plutôt fixé par chacun sur base des données personnelles en leur possession.

L'occasion a été pour madame la ministre provinciale des Finances et Economie de Kinshasa d'inviter tous les signataires des contrats de performance à honorer les engagements pris, et à ne ménager aucun effort, pour une mobilisation accrue des recettes, afin d'accompagner le Gouvernement provincial dans la modernisation de la ville province de Kinshasa. "Aucun dérapage ne sera toléré, et tout acte de corruption sera sévèrement sanctionné", a tapé du point sur la table Yvette Tembo Kulemfuka, qui a, tout de même, rassuré ses interlocuteurs de sa collaboration, pour qu'ensemble, ils puissent atteindre voire dépasser les assignations.

Par ailleurs, madame la ministre provinciale a invité les Directeurs présents à la réunion à faire diligence, pour déployer leurs équipes sur le terrain le plus tôt possible, avant la période de la courtoisie fiscale, question de ne pas faire échapper à la ville ce qui lui est dû.

Peu avant, le Directeur Général de la DGRK, Michée Musaka Mayelenkay, a présenté à l'argentière kinoise les différentes modalités de ces missions de contrôle. Parmi ces modalités figurent, entre autres, la liste exhaustive des contrôleurs ou missionnaires à déployer sur le terrain, ainsi que la celle des personnes physiques ou morales qui seront soumises au contrôle.

Sur le terrain, les contrôleurs auront comme travail de recenser les assujettis non répertoriés, dans le seul but de maximiser les recettes de la ville.

Aussi, le système imposable rd-congolais étant déclaratif, ils auront à vérifier si ce que les contribuables avaient déclaré reflète la réalité sur le terrain. 

Car, outre la fraude fiscale, Kinshasa connaît un sérieux problème d'évasion fiscale avec des contribuables de mauvaise foi. Ce qui fait que la DGRK, depuis sa création en 2008, ne mobilise que moins de 5% du potentiel fiscal kinois.

Aux Kinoises et Kinois, principaux assujettis, le Directeur Général de la DGRK, Michée Musaka Mayelenkay, a lancé un appel en lingala, l'une des quatre langues nationales rd-congolaises, afin de s'acquitter de leurs devoirs civiques, pour le développement de leur ville capitale.

Enfin, il y a lieu de noter que ces missions de contrôle dont le lancement est attendu dans les tout prochains jours, seront évaluées toutes les deux semaines, sous la supervision de Mme Yvette Tembo Kulemfuka,  la Ministre Provinciale des Finances et Economie.

Bijou Ndjodji Bateko

Sous l’œil vigilant   de Mme Yvette Tembo Kulemfuka, la Ministre Provinciale des Finances et Economie, DGRK : les Directeurs ont signé des contrats de performance pour la maximisation des recettes de Kinshasa

Hausse des prix des denrées alimentaires, RDC : Le gouvernement supprime les taxes et les redevances sur les maïs

Le Gouvernement congolais a, au cours de la réunion du conseil des Ministres du vendredi 09 août 2024, adopté des mesures fortes pour lutter contre la vie chère en République Démocratique du Congo. Dans ce lot, figure entre autres la suppression des redevances et des taxes sur le maïs. Ces obligations fiscales appliquées sur cette denrée alimentaire de première nécessité pour la plupart des congolais, pèsent sur le panier de la ménagère.

Le compte-rendu de cette réunion conduite par le Président de la République qui revenait fraichement de Bruxelles, indique que les mesures fiscales et parafiscales adoptées portent notamment sur la suppression de tous droits, taxes et redevances sur le maïs. Il s’agit d’un total de vingt-quatre actes, dont certains sont supprimés, d’autres sont réduits de 5%, 25% et 50%.

Dans le même ordre d’idée, les barrières illicites ont été supprimées. Leurs existence influent sur les prix qui montent de façon intempestive. A cet effet, le Gouvernement congolais se réserve le droit de sanctionner toute personne qui sera pris main dans le sac.

Il a par ailleurs été décidé de l’évaluation et la certification sur PV des ‘’stocks existants et en cours ayant traversé les frontières’’, et ce, dans le but, selon le Gouvernement piloté par Judith Sumunwa, de relever les prix en vigueur avant la mise en œuvre des mesures et de contrôler le taux de change appliqué par les gros importateurs et distributeurs.

La hausse des prix des produits alimentaires expliquait Albert Lutete dans son ouvrage Système coopératif et développement communautaire, est aussi due au fait qu’il y a trop d’intermédiaires qui ne laissent pas le paysan vendre sa marchandise. Ils entretiennent la spéculation en vue d’obtenir la baisse des prix au détriment du producteur pour revendre à un prix deux ou trois fois plus cher. Cet Inspecteur Générale des Finances a suggéré l’organisation des agriculteurs en sociétés coopératives.

Pour atteindre les résultats attendus, le Gouvernement devra outre l’application stricte et le contrôle rigoureux des décisions prises, miser aussi sur la construction et/ou l’entretien les routes des dessertes agricoles qui connectent les milieux de production aux centres de consommation. Il faut actionner à cet effet l’OVDA (l’Office des Voies de Desserte Agricole) afin qu’elle mette sur pied un réseau routier efficace pour cette fin.    

Jonas Shampa

Hausse des prix des denrées alimentaires, RDC : Le gouvernement supprime les taxes et les redevances sur les maïs

Crise économique en RDC : le désespoir de la population face à la mauvaise gouvernance !

 Les indicateurs économiques sont au rouge, d’aucuns parmi les congolais, surtout ceux vivant à Kinshasa, la capitale, ont peur d'affronter l'avenir car, plus les années avancent, plus la vie devient chère. L’hémorragie de galopade intempestive des prix continue de faire son bonhomme de chemin. Sur les marchés de Kinshasa, les produits ont à défaut de doubler, triplé. 

Le minimum pour nourrir une famille modeste, c'est 14.500 francs congolais, équivalent à 5 dollars américains. Comme qui dirait qu'il n'y a rien pour rien, à chaque aisance équivaut un prix à payer. Vivre à Kinshasa est un calvaire qu'il faut porter et le prix à payer, c'est la vie chère qui se constate à travers la hausse du taux de change, le prix élevé des denrées alimentaires de première nécessité, le coût élevé de transport dû notamment à la hausse de prix du carburant à la pompe, sans oublier la pénurie d'eau et de l'électricité dans certains sièges des institutions.

Le faible niveau des revenues des congolais n’est plus un secret. Quand on sait que le salaire d’un fonctionnaire de l'Etat ne lui permet pas de nouer les deux bouts du mois, alors qu'il est tenu aux devoirs de scolarité des enfants, leur alimentation, santé, logement, frais de transport... Visiblement ce n'est pas la joie. Ce maigre salaire n’est pas régulier, les fonctionnaires accumulent des impaiements, il y a de quoi dire que la vie qu'ils mènent au quotidien, ne leur permet pas d’être efficaces et de produire à la hauteur des attentes. Les 8 heures de travail ne sont pas respectées pour cause d’embouteillages monstres. Le travail commence en retard et fini avant l’heure de la fin.

Dans un pays d'urgence humanitaire où tout est prioritaire, il faut tabler sur les priorités des priorités. Si l'agriculture locale artisanale a réussi à nourrir des milliers des congolais, visiblement elle a prouvé ses limites. Il faut envisager son industrialisation, socle du développement, car elle permettra aussi l’exportation qui ramènera plus des devises dans le trésor public. 

Mais on se demande comment peut-on vivre la rareté et la hausse de prix des aliments dans un pays où une graine de maïs, de tomate, peut germer sans injection des engrais chimiques.

Si l'agriculture artisanale peut couvrir tant soit peu les besoins alimentaires, l'agriculture industrielle rendrait le Congo un paradis où des questions de nourriture ne seront plus d'actualité.

Encore faut-il résoudre en attendant, l'épineux problème des voies de communications qui permettraient de relier les zones de production artisanale jusqu'ici exploitées aux grands centres de consommation.

Jonas Shampa

Crise économique en RDC : le désespoir de la population face à la mauvaise gouvernance !

Le portefeuille souverain de la Banque africaine de développement garde la tête du classement de l’Indice de transparence de l’aide 2024

  • La Banque est félicitée pour la publication détaillée des objectifs de ses projets, de documents relatifs à l’appréciation préalable de leur impact, d’études environnementales et de rapports d’évaluation

Une fois de plus, Publish What You Fund (« Publiez ce que vous financez »), la campagne mondiale pour la transparence de l’aide et du développement, estime que le portefeuille souverain de la Banque africaine de développement est le plus transparent de tous. Ce portefeuille est en tête parmi 50 institutions de développement mondiales, avec une note inégalée de 98,8 selon l’Indice de transparence de l’aide 2024 publié ce jour.

En 2022, le portefeuille souverain de la Banque a gagné quatre places dans ce classement, en prenant la tête. Il est ainsi devenu une référence pour la publication de données de grande qualité. Pour la deuxième fois d’affilée, le résultat obtenu souligne les efforts continus de la Banque et la priorité qu’elle accorde à la publication de données de bonne qualité.

L’Indice de transparence de l’aide suit la transparence des plus grandes organisations d’aide internationales depuis 12 ans.

L’Indice 2024 évalue six portefeuilles souverains (du secteur public) et six portefeuilles non souverains (du secteur privé) d’institutions de financement du développement (IFD). Les portefeuilles souverains d’institutions de financement du développement occupent trois des cinq premières places du classement, la Banque africaine de développement arrivant en tête, suivie par la Banque interaméricaine de développement à la deuxième place et l’Association internationale pour le développement de la Banque mondiale à la quatrième place.

« Cette reconnaissance de Publish What You Fund me fait vraiment très plaisir. Elle témoigne une fois de plus de l’engagement du Conseil d’administration, de la direction et du personnel de la Banque à constamment améliorer la divulgation des montants de l’aide par la fourniture de données cohérentes, de grande qualité et facilement accessibles », a déclaré le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina.

« Cette première place du classement est d’autant plus significative au vu des nouvelles normes d’évaluation plus strictes, et des nouvelles exigences en matière de transparence pour les institutions de financement du développement. Que notre portefeuille souverain soit considéré deux fois de suite comme le plus transparent de toutes les organisations de développement du monde entier est tout simplement fabuleux. Je félicite Publish What You Fund pour son travail bien nécessaire, et même vital, visant à rendre plus transparents et plus efficaces les efforts d’aide et de développement », a ajouté Adesina.

Selon le rapport, le portefeuille souverain de la Banque africaine de développement, qui occupe la première place de l’Indice 2024, a démontré son engagement à publier de très bonnes données, de grande qualité, concernant ses activités. Le rapport cite à titre d’exemple les données publiées au sujet du projet Zambie – Programme sanitaire de Lusaka – Infrastructure durable résistante au changement climatique. Le rapport salue la Banque pour la publication détaillée des objectifs du projet, de documents relatifs à l’appréciation préalable de son impact, d’études environnementales et de rapports d’évaluation – un total de plus de 29 documents publiés en français et en anglais.

« Nous félicitons la Banque africaine de développement, qui garde la tête du classement de l’Indice de transparence de l’aide avec son portefeuille souverain. Il s’agit là d’un résultat couronnant une attention constante apportée à la transparence, d’un engagement significatif envers le processus de l’Indice de transparence de l’aide et d’un engagement proactif auprès de la communauté de l’IITA », a expliqué Gary Forster, le PDG de Publish What You Fund.

« La Banque africaine de développement a démontré que des progrès pouvaient être accomplis rapidement et efficacement en adhérant aux meilleures pratiques et en veillant à la disponibilité de l’information. Le souhait de la Banque de fournir des données utiles et opportunes ne se limite pas à ce que nous mesurons dans le cadre de l’Indice : nous sommes aussi impressionnés par son investissement dans Map Africa, un portail qui aide les parties prenantes à localiser les différents projets et à s’informer à leur sujet », a encore ajouté M. Forster.

L’Indice de cette année met l’accent sur l’importance des institutions de financement du développement en tant que véhicules de l’aide internationale. « Le programme de réforme en cours des banques multilatérales de développement promet d’augmenter les ressources, d’autoriser des investissements à plus haut risque, de rationaliser les méthodes de travail et d’améliorer la coordination entre les banques. Dans la plupart des cas, la croissance des banques proviendra d’emprunts accrus sur les marchés des capitaux plutôt que du recours aux aides financières », précise le rapport.

Le portefeuille non souverain de la Banque africaine de développement a été évalué pour la deuxième fois et de manière distincte dans le cadre de l’Indice 2024. Son portefeuille non souverain s’est classé 13e des 50 institutions de développement mondiales comparées à cette occasion.

 

Le portefeuille souverain de la Banque africaine de développement garde la tête du classement de l’Indice de transparence de l’aide 2024

Face à la délégation de la CEEAC : Le VPM Mukoko Samba réaffirme l’engagement de la RDC à participer au Marché Commun sous-régional

Face au risque de ne pas voir la RDC participer à la mise en place d’un Marché Commun de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Daniel Mukoko Samba, VPM en charge de l’Economie Nationale, a rassuré M. François Kanimba, Commissaire au Marché Commun, Affaires Economiques, Monétaires et Financières de ladite communauté, l’engagement de RD Congo à prendre toutes les dispositions nécessaires pour figurer dans ce grand projet sous-régional. Par ailleurs, le chef de la délégation de la CEEAC a rappelé que la RDC avait jusqu’au 1er juillet 2025 pour se conformer à la condition préalable exigée à tous les membres avant de prendre part à ce Marché Commun, qui consiste à l’élaboration d’une feuille de route devant aboutir à la création dudit marché.   

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Vice-Premier ministre l’Economie Nationale, le Professeur Daniel Mukoko Samba a échangé, le mardi 9 juillet, dans son cabinet, avec une délégation de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC). Les échanges entre les deux parties avaient tourné autour de la mise en place du Marché Commun au sein de l’organisation sous régionale.

« Je conduis une mission circulaire initiée par la Commission auprès des pays membres de la CEEAC ». C’est par ces mots que M. Kanimba François, Commissaire au Marché Commun, Affaires Economiques, Monétaires et Financières de la CEEAC, avait introduit son échange avec le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale. La raison de la mission qu’il conduit est celle de se rendre compte de l’élaboration de la feuille de route de chaque pays membre, laquelle devrait aboutir à la création d’un Marché Commun.

Sur ce point, le Commissaire au Marché Commun, Affaires Economiques, Monétaires et Financières à la CEEAC révélé que sur onze pays que compte l’organisation sous-régionale, seuls quatre (le Gabon, le Tchad, le Congo-Brazzaville et Cameroun) sont prêts avec leurs feuilles de route.

« Partout où nous sommes passés, nous n’avons décelé aucun problème qui puisse expliquer cette lenteur», a affirmé Kanimba François.

C’est pour se rendre compte de l’élaboration de ladite feuille de route qu’il conduit cette mission circulaire en République Démocratique du Congo (RDC).

Le Commissaire au Marché Commun, Affaires Economiques, Monétaires et Financières de la CEEAC a rappelé que c’est depuis le mois de décembre 2021 que la RDC devrait être prête avec sa feuille de route. « Je suis venu rencontrer le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale pour renouer le contact avec la RDC après la formation du nouveau Gouvernement », a indiqué M. Kanimba François, avant de lancer cette menace : « Tous les pays qui ne seront pas prêts le 1er juillet 2025 avec leurs feuilles de route perdront certains avantages au sein de l’organisation, notamment en ce qui concerne l’exportation de leurs produits ».

Le Commissaire au Marché Commun, Affaires Economiques, Monétaires et Financières a rappelé au Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Economie Nationale que la RDC, vu son poids et sa taille, doit jouer son rôle de pays locomotive au niveau de l’Afrique centrale.

Prenant la parole, Daniel Mukoko Samba, a salué la démarche de la délégation conduite par le Commissaire au Marché Commun, Affaires Economiques, Monétaires et Financières. Le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Economie a pris l’engagement de faire sien ce dossier. « Lors de la prochaine réunion de la Commission Economique, et Reconstruction du Gouvernement, je mettrai sur table le dossier de la Feuille de route de notre par rapport au projet de la mise en place du Marché Commun au sein de la CEEAC », a promis Daniel Mukoko Samba.

Il a aussi pris l’engagement de tout mettre en œuvre pour que ce dossier soit débattu lors du Conseil des ministres. Le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Economie Nationale se dit être conscient que la RDC a un rôle important à jouer au sein de la CEEAC.

Fait à Kinshasa, LE 9 JUILLET 2024

Rombaut KASONGO MABIA

CONSEILLER EN COMMUNICATION

 

Face à la délégation de la CEEAC : Le VPM Mukoko Samba réaffirme l’engagement de la RDC à participer au Marché Commun sous-régional

Finances : Doudou Fwamba préside sa première réunion de la troïka politique

En présence du Ministre d'Etat, Ministre du Budget Aimé Boji Sangara, de la Vice-Ministre des Finances O’Neige N’sele, du Vice-Ministre du Budget Elysée Bokumwana, du Conseiller Principal du Chef de l'Etat en charge des questions économiques, Léon Kankolongo, et de Madame la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo Marie-France Malangu Kabedi, le Ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde a présidé sa première réunion de la Troika politique ce lundi, 24 juin 2024.

Au menu de cette importante réunion, il a été examiné en profondeur les indicateurs macroéconomiques en vue de mettre en place des stratégies devant endiguer l'inflation avec beaucoup d'efficience en dépit des chocs exogènes et endogènes.

Voici l'intégralité de l'interview que le Ministre des Finances Doudou Fwamba a accordée à la presse à l'issue de cette réunion : « Nous avons tenu ce jour, sous ma coordination et en présence du Ministre d'Etat, du Ministre du Budget, de Madame la Gouverneure de la Banque Centrale, du Vice-ministre du Budget et de madame la Vice-Ministre des Finances, une réunion de la Troïka politique. Nous avons passé en revue la situation du cadre macroéconomique, les différents indicateurs macroéconomiques, les taux d'inflation et les taux de change. Nous avons constaté ensemble qu'il y a eu un resserrement de la politique monétaire sur le plan international. Les politiques restrictives des différentes banques centrales ont maîtrisé les tendances inflationnistes du marché. Ainsi, le taux d'inflation moyen est projeté à 3,5% à l'international, avec une croissance projetée à 3% en 2024 », a-t-il déclaré.

A lui de renchérir : « Sur le plan intérieur, après avoir évalué ces indicateurs, nous sommes arrivés à la conclusion que notre taux d'inflation en glissement annuel est autour de 21%, avec un taux de dépréciation de notre monnaie d'environ 6%. Des mesures ont été proposées, incluant les directives déjà données par  Son Excellence le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, telles que les non-paiements au guichet de la Banque Centrale du Congo. D'autres mesures, telles que la coordination des politiques monétaires et budgétaires entre le gouvernement et la Banque Centrale du Congo, ont été prises ».

Et de clôturer : « Notamment, la reprise des réunions du comité technique de PTR, ainsi que l'alignement du plan trésorier de l'Etat sur les niveaux de liquidité du marché bancaire. Des mesures supplémentaires de supervision ont été recommandées à la Banque Centrale du Congo, et plus de rigueur et de rationalité dans l'amélioration de la qualité de la dépense ont été recommandées au Gouvernement de la République Démocratique du Congo via le Ministère des Finances ». 

Voilà l'essentiel des mesures qui ont été abordées, avec d'autres à venir. Les équipes ont été instruites pour commencer le travail et pour maintenir la vigilance afin de maîtriser les pulsions inflationnistes du marché et préserver le pouvoir d'achat de notre population.

(Avec la CellCom du Ministère des Finances)

Finances : Doudou Fwamba préside sa première réunion de la troïka politique

Maximisation des recettes et amélioration des finances publiques, Nicolas Kazadi, le véritable Général dans la guerre contre la prédation financière en RDC  

Alors que l’IGF se bombe le torse quant aux performances dans la lutte contre la corruption et le coulage des recettes, une relecture du bilan des réformes et innovations dans le secteur financier démontrent combien celles-ci auront servi de véritable levier à la base de la réussite de la guerre contre les prédateurs des finances publiques. Toute l’agitation aujourd’hui sur les allégations de surfacturation des marchés publics se trompent délibérément de cible pour incriminer le Ministre des finances qui n’est pas le maître d’ouvrage de l’Etat. La réalité est que c’est lui, Nicolas Kazadi, qui est le véritable général à l’avant-garde du vrai combat contre la prédation des finances publiques

L’activisme médiatique qui s’observe actuellement, et qui n’est pas à confondre avec une quelconque actualité, tend à occulter les vraies questions liées à la marche de la nation. Les luttes de positionnement, qui subliment les intérêts égoïstes sur la cause nationale, en arrivent jusqu’à tordre la vérité historique dans une démarche sans aucune vergogne par rapport aux attentes lancinantes du peuple.

Il est pourtant connu que la RDC est engagée résolument dans une marche par laquelle le peuple, par ses différents démembrements, écrit son histoire en consignant pour la postérité, les grands acquis que le pays ne cesse d’engranger malgré l’ambiance plutôt délétère. La tendance, es derniers temps, est à la diabolisation du ministre des finances au sujet des marchés dits surfacturés sur les forages d’eau à travers le pays et l’éclairage public à Kinshasa.

Le Ministre des finances n’est pas maître d’ouvrage du Gouvernement

L’objectif manifeste serait d’occulter toutes ces réformes pour les besoins de positionnement personnel. Sans grand succès, heureusement, au regard de la qualité du leadership déployé ces dernières années par Nicolas Kazadi et dont la République est indéniablement bénéficiaire.

Cependant, l’efficacité de toutes ces réformes doit tient de l’implication du reste des maillions de la chaîne de l’Etat dans un jeu d’équipe et non dans un individualisme hors de propos lorsqu’il s’agit d’un travail d’équipe et en équipe.

Il est clair que même dans une équipe, chacun doit jouer sa partition pour que le résultat soit probant. Aujourd’hui, par exemple, lorsque des structures comme l’Inspection Générale des Finances (IGF) se trompe de cible dans cette campagne de diabolisation qu’elle orchestre contre le Ministre des finances, c’est la Nation qui en sort perdant en ce sens que ce battage médiatique détourne l’attention des vrais coupables, s’il en existe, de ce qui est appelé marché surfacturé au sujet des forages d’eau ou de l’éclairage public à Kinshasa.

Pour des raisons qui lui sont propres, en effet, l’IGF porte faussement de graves accusations contre le ministre des Finances en omettant, toujours pour des raisons qui lui sont propres, de tourner son regard sur la chaîne de l’action publique qui, en ce genre de marché, doit concerner également chaque niveau de responsabilité, en partant de la source des projets.

Dans les réseaux sociaux, un analyste croyant faire la leçon au ministre de finances sur les affaires de forages et éclairage publics présumés surfacturées, a plutôt eu la lumineuse idée de clarifier la compréhension du circuit financier en donnant toute la lumière sur le niveau de chaque responsabilité. Il explique, en effet, ce qui suit : « En République Démocratique du Congo, les lois des finances publiques ont instauré le circuit de la chaîne des dépenses comme instrument de la bonne gouvernance afin de maîtriser la cohérence des dépenses contre les crédits alloués à chaque Ministère et service public, conformément à la loi des finances adoptée par le Parlement et publiée chaque année par le Président de la République.

La chaîne des dépenses permet donc aux agents du Ministère du budget de vérifier la régularité des dépenses à effectuer, la disponibilité du crédit sur base des pièces justificatives. La liquidation a la charge de vérifier la régularité de toutes les pièces (contrat, bon de commande, etc.) ainsi que la garantie bancaire pour les contrats de service ou d'exécution des travaux, avant d'envoyer au Ministre des Finances ».

Mais il faut souligner qu’en amont, il y a le ministère initiateur d’une dépense qui est censé avoir pris toute les précautions pour préserver l’Etat des excès tels que les surfacturations. Chaque marché a donc un maître d’ouvrage qui en répond, et cela ne relève pas systématiquement du Ministère des finances seul.

Haro sur la diabolisation des œuvres salvatrices de la République

Aujourd’hui, en effet, la tendance est, par exemple, à l’annihilation, dans l’histoire comme dans la conscience collective, de tous ces efforts qui ont permis, aujourd’hui, à la République démocratique du Congo, de redonner quelques couleurs à son secteur financier. Des efforts que l’on peut fièrement décliner en termes, par exemple, de rétablissement et de poursuite de la coopération avec les institutions de Brettons Wood. Une coopération qui en est à la sixième revue, un niveau jamais atteint par le pays depuis son indépendance, et qui a permis de renforcer les moyens d’intervention du Gouvernement, notamment pour rendre effectif l’ambitieux programme de la gratuité de l’enseignement et de soutenir celui, tout aussi ambitieux de développement des 145 territoires (PDL-145).

On ne revient plus sur les performances dans la mobilisation des ressources financières, efforts qui ont boosté historiquement le niveau du budget et redoré le pays dans la confiance des partenaires extérieurs qui le reconnaissent désormais comme crédible.

Loin d’entre le fruit d’une génération spontanée, ces performances relèvent d’un leadership concret dans le secteur financier ; un leadership qu’incarnent les artisans bien connus de ces performances sous la conduite du Ministre Nicolas Kazadi, et qui dénote d’un sens élevé de la gouvernance axée sur le résultat (GAR) tant vantée et vécue sous d’autres cieux, mais qui, aujourd’hui, n’a plus de mystère pour la RDC.

Pour parvenir à ces embellies prometteuses, il a fallu de l’imagination au-delà d’une volonté. De l’imagination et de la créativité pour colmater les brêches afin d’endiguer durablement le coulage des recettes tout en modernisant la gouvernance de toute la colonne financière du Gouvernement.

Digitalisation des finances publiques, le sésame qui a amélioré le standard de la gouvernance financière de la RDC

Pour y parvenir, il a fallu à Nicolas Kazadi d(imprimer une vision de la perfection en commençant par faire profiter à son pays des recettes qui ont fait mouche sous d’autres cieux et qui, aujourd’hui, a inscrit le pays dans le standard international de la gouvernance financière. L’on peut citer, notamment, la digitalisation des finances publiques qui a contribué à l'amélioration de la mobilisation des recettes et au renforcement des mécanismes de contrôle.

Cette digitalisation s’est traduite, notamment, par la mise en œuvre en cours du système de facturation normalisée et l’installation, pour ce faire, de dispositifs électroniques fiscaux sur toute l’étendue du territoire national. Cette réforme, qui doit se poursuivre jusqu’en 2025 d'ici fin 2025, vise à doter la Direction Générale des Impôts d’un système d’information de monitoring à temps réel des opérations commerciales des contribuables assujettis à la Taxe sur la Valeur Ajoutée.

Et l’introduction de la facture normalisée doit, à terme, booster davantage la mobilisation des recettes pour passer d’un peu plus d’1 Milliard de $ par an de TVA collecté actuellement à une croissance de 80 à 120% dès la première année, pour atteindre autour de $4-5 Milliard de collecté TVA à la 3eme année de son déploiement total.    

Autre innovation dans les réformes, l’introduction du prologiciel de gestion intégrée (ERP) qui doit permettre à la DGI, notamment, de dématérialiser complètement les procédures de gestion des assujettis. Il découle aussi de ce système informatisé l’interaction avec ces assujettis ainsi que la facilitation du traitement des dossiers fiscaux, de la collecte de l’impôt et de contrôle interne, l’objectif ultime étant d’accroitre la mobilisation des recettes et apporter plus de transparence et de traçabilité dans les procédures fiscales.

Des réformes qui facilitent la lutte contre la prédation financière en amont

La Modernisation du système d'information du Ministère des Finances s’ajoute à ces réformes novatrices qui ont vu ce ministère se doter de 3 Datacenter ou Centres de Données – dont 1 déjà livré et inauguré à Kinshasa par le Premier Ministre Sama Lukonde le 2 novembre 2023.  Également, un réseau propriétaire connectant plus de 120 bureaux des services du ministère des finances dans 19 des 26 provinces jusque-là.

Les réformes novatrices apportées par le leadership de Nicolas Kazadi ont, par ailleurs, permis à la RDC de mettre de l’ordre dans le secteur des jeux de hasard et d'argent. Le système financier national s’est doté d'une plateforme digitale de monitoring en temps réel des flux financiers (mise, gain octroyés, chiffre d'affaire global) des opérateurs des jeux de hasard et d'argent. 

Et les résultats ne se sont pas fait attendre. Ils se déclinent aujourd’hui en termes, notamment, d’accroissement des recettes dû au trésor de l’ordre de 60 millions Usd.

Mêmes performances également concernant le scabreux domaine des plaques d’immatriculation que Nicolas a assaini en mettant en place une plateforme de demande des plaques d’immatriculation.

L’énumération de ces réformes et innovations peuvent se poursuivre aussi avec le rappel de la mise en place d’une plateforme de contrôle à l’importation des terminaux mobiles en vue de lutter contre la contrebande et la sous-déclaration douanière. Cela a donné aux finances publiques le moyen d’endiguer l’évasion des recettes douanières de l’ordre de plus de 400 millions Usd chaque année au regard de la tailler du marché des télécoms en RDC.

La poursuite du déploiement des logiciels LOGIRAD et ISYS Régies à travers toutes les provinces et les services d’assiettes dans le cadre de la mise en place de la chaine informatisée de la recette, fruit de la coopération entre la RDC et la France figurent également parmi ces réformes novatrices.

Des réformes qui montrent combien le ministère des finances, sous le leadership de Nicolas Kazadi, aura été, ces dernières années, véritablement à l’avant-garde de la lutte conre la prédation financière tant revendiquée par certains.

En effet, ces dispositifs mis en place constituent des outils de l’action de lutte contre cette prédation en ce qu’ils apportent la transparence et donner la traçabilité de tout ce qui est dû à l’Etat. Et les analystes sont convaincus que s’il faut parler aujourd’hui des prouesses des patrouilles financières, celles-ci ne sauraient se concevoir sans ce travail en amont pour la mise à mal de la prédation des finances publiques.

Cette vérité historique, qu’aucun activisme médiatique ne saurait occulter, se souligne par l’autre volet des réformes dans le cadre toujours de la digitalisation du système financier national, volet qui contribue à l'optimisation du temps d'exécution ainsi qu’à l’amélioration de la qualité de la dépense. Une amélioration qui touche aussi à la lutte contre la fraude au moyen de faux ordres de mission.

Ce système permet, en effet, de retracer ces ordres de mission pour assurer à l’Etat leur effectivité et accroître ainsi le rendement. Il permet aussi, entre autres, d’implémenter un tableau de bord de suivi rapproché de la Trésorerie et de gestion des demandes de paiements. Ceci donne la possibilité de planifier les dépenses en amont à l’aide d’un outil informatique et d’en projeter l’impact immédiat sur la trésorerie. Il permet donc d’être d’avantage proactif que réactif dans la gestion de la Trésorerie.

LP

Maximisation des recettes et amélioration des finances publiques, Nicolas Kazadi, le véritable Général dans la guerre contre la prédation financière en RDC   
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