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La mise en œuvre de l’application TALO, Kinshasa : une nouvelle technologie pour la transparence des prix sur le marché

Le Vice-premier Ministre en charge de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a lancé officiellement l’application ‘’TALO’’, mardi 14 janvier 2025, dans la ville-province de Kinshasa. Le but est de suivre de près l’évolution des prix sur le marché et de lutter contre la spéculation. C’est un projet présenté par le VPM Daniel Mukoko Samba, lors du Conseil des ministres du vendredi 8 novembre 2024, car c’est une initiative très efficace pour redynamiser le service de contrôle économique en République Démocratique du Congo.
Pour la première phase, cette application a été expérimentée dans deux marchés de la capitale, entre autres, le marché de la Liberté, dans la commune de Masina, et Gambela dans la commune de Kasa-Vubu. Les personnels de la Division urbaine de l’Economie, du Secrétariat et du cabinet du ministre se sont descendus sur terrain pour cette première expérience.
‘’Auparavant, le prélèvement des prix des marchandises se faisait manuellement. Aujourd’hui, cette opération est devenue numérique. Un agent se place devant le tableau des prix, prélève les données avec son téléphone et les envoie directement au système. Cela permet de suivre, en temps réel, les prix au niveau de la division, du secrétariat général et du cabinet du Ministre’’, a fait savoir le Chef de Division urbaine de l’Economie, Léon Binyange Mikule sur l’importance de cette transition numérique.
Ensuite, l’application ‘’TALO’’ rassure de réduire considérablement les délais liés à la collecte et à l’analyse des données. A son tour, Jocelyne Mayungu Bwanga, Cheffe de bureau Kinshasa-Est, à l’Economie nationale, a abordé sur les méthodes traditionnelles qui posaient de nombreux problèmes, dont des retards dus à des coupures d’électricité et des difficultés d’équipement.
‘’Un rapport mensuel pouvait prendre tout un trimestre à être finalisé. Avec ‘’TALO’’, nous avons désormais un accès instantané aux informations sur l’évolution des prix’’, a-t-elle ajouté.
L’objectif principal de cette application est de permettre un suivi clair et transparent des prix de vente des produits sur l’ensemble du territoire national.
‘’Nous avons commencé avec Kinshasa, mais l’idéal est d’étendre ce système à tous les marchés du pays. Nous demandons aux commerçants de ne pas s’inquiéter de la présence des agents de l’Etat équipés de téléphones. C’est seulement la manière de prélever les prix qui a changé’’, a précisé Joceline Mayungu.
A travers cette application, le Ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a répondu à un besoin urgent de modernisation des méthodes de surveillance du marché en République Démocratique du Congo. Cette nouvelle technologie est considérée comme une avancée majeure pour garantir la sincérité sur le marché, tout en facilitant le travail des agents économiques.
En définitive, l’application ‘’ TALO’’ se compose de deux modules principaux, un module mobile destiné aux équipes d’enquêteurs pour faciliter la collecte de données sur terrain, incluant la collecte hebdomadaire des prix et la centralisation des rapports, ainsi qu’une plateforme pour les opérateurs économiques. Cette dernière interface permettra aux entreprises de soumettre directement des informations concernant leurs stocks, prix et structures tarifaires, en conformité avec la législation en vigueur en RDC.
Marlène Ngalula

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Décaissement de 3 milliards de dollars par le FMI, RDC : le CREFDL inquiet sur la transparence dans la gestion des fonds

Le 15 janvier 2025, le Fonds Monétaire International (FMI) a débloqué une aide de 3 milliards de dollars américains afin de soutenir la République Démocratique du Congo, qui fait face à plusieurs défis économiques. Cette aide financière, largement relayée par le Gouvernement congolais, n'est pas exempte de controverses. Le Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL), a publié une analyse, pointant du doigt plusieurs zones d'ombre entourant cette aide massive.
Bien que l'objectif officiel du FMI soit de renforcer les capacités du pays face aux enjeux climatiques et d'encourager une transition vers une économie à faible émission de carbone, le CREFDL s'inquiète d'une déconnexion entre les indicateurs de croissance présentés et la réalité sur le terrain. Pour cette organisation de la Société civile, des doutes subsistent quant à la capacité du pays à utiliser efficacement ces fonds dans le contexte de son indiscipline budgétaire chronique.
Un des points critiques soulevés concerne la répartition des recettes internes. Selon les chiffres fournis par le CREFDL, environ 70% des recettes sont allouées aux dépenses de fonctionnement et aux salaires des institutions. Cette allocation disproportionnée des ressources financières soulève donc une question essentielle : ‘’à qui profitera ce nouveau programme ?’’, s’interroge le CREFDL, qui est sceptique quant aux retombées de ce financement dans les conditions de vie des citoyens congolais, qui luttent pour améliorer leurs situations.
Une autre inquiétude majeure concerne l'absence de mention des dérapages budgétaires observés en 2022 et 2023 par le FMI. La structure de suivi citoyen de finances publiques note que ces débordements budgétaires ont entraîné une mauvaise utilisation d'environ 15,9 milliards de dollars, avec des montants considérables liés à des déficits budgétaires, des paiements non certifiés, et des dépenses non autorisées. Elle met en lumière les lacunes dans la gestion des finances publiques de la RDC, affectant la transparence et l'efficacité.
Dans ce contexte d'opacité financière, le CREFDL appelle les citoyens congolais à une vigilance accrue concernant l'utilisation de cette nouvelle enveloppe financière. Une implication active de la population dans le suivi et la gestion des fonds est essentielle pour éviter qu'ils ne contribuent à la gabegie financière déjà existante. L'expérience passée montre que sans des contrôles rigoureux, ces ressources peuvent être mal utilisées ou détournées, au détriment de ceux qu'elles sont censées aider.
Bien que le financement de 3 milliards de dollars par le FMI soit présenté comme un soutien crucial à la RDC, les interrogations soulevées par le CREFDL mettent en lumière des problématiques de gestion des finances publiques. Ce son de cloche invite le gouvernement à mettre en place des mesures strictes pour assurer la transparence et la responsabilisation dans l'utilisation de ces fonds.
Nathan Mundele

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Approbation des deux programmes de 3 milliards par le FMI en faveur de la RDC, Finances : Doudou Fwamba consolide la bonne gouvernance au sein du Gouvernement Suminwa !

 Dans un communiqué officiel, le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, informe l'opinion nationale et internationale que la République Démocratique du Congo est entrée, officiellement, samedi 18 janvier 2025, en programme formel avec le Fonds monétaire international (FMI).  Cet accord signé et salué par toutes les parties prenantes, qui se fonde sur l’approbation de deux programmes de près de 3 milliards de dollars américains, aura des effets positifs sur l’économique nationale du pays, convient-il de noter.

Le Conseil d'Administration du FMI a approuvé, sans réserve, le programme économique et financier du Gouvernement, soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) pour un montant de 1,8 milliard USD, et le Fonds pour la Résilience et la Durabilité (FRD) à hauteur de 1,1 milliard USD.

‘’Cet appui historique, totalisant près de 3 milliards USD, illustre le changement profond en matière de gouvernance économique et financière, impulsé sous le leadership éclairé de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo’’, peut-on lire dans ce communiqué signé par Alain Malata Kafunda, Directeur de cabinet du Ministre des Finances.

En outre, cette approbation ouvre la voie à un premier décaissement immédiat de plus de 240 millions USD au titre d'appui à la balance des paiements. Une partie des fonds futurs issus de cet accord, ainsi que la totalité des ressources débloquées par le FRD, seront dédiées au financement des secteurs prioritaires dont des infrastructures, afin de répondre à une des aspirations légitimes de la population.

‘’Le Ministre des Finances adresse ses vives et respectueuses félicitations à Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, qui a coordonné l'ensemble du processus de négociations. Il exprime sa reconnaissance à tous les membres du Gouvernement, et de manière particulière aux experts de la Banque Centrale du Congo, ainsi qu'à ceux des Ministères du Budget et des Finances, pour leur travail acharné », clarifie ledit communiqué.

Enfin, le Ministre Doudou Fwamba réaffirme son engagement à maintenir une gestion rigoureuse et prudente des finances publiques ainsi qu'une bonne coordination des politiques budgétaires et monétaires avec la Banque Centrale du Congo, afin de garantir la stabilité du cadre macroéconomique et une croissance économique pro-pauvre et durable.

La Pros.

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Recettes intérieures en 2024, RDC : Doudou Fwamba annonce une mobilisation record !

 En 2024, les recettes intérieures de la République Démocratique du Congo ont atteint un niveau record, grâce à une série de réformes efficaces mises en place par le Gouvernement. Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a annoncé que les recettes intérieures provisoires pour l’année s’élèvent à 25 188,6 milliards de CDF, soit 103,2 % des prévisions budgétaires de 24 407 milliards CDF. Cette performance remarquable représente une augmentation de 27% par rapport à 2023, où les recettes étaient de 19 818,1 milliards CDF pour une prévision de 22 486,4 milliards CDF (88 %).

Performances par régie financière

Les performances des différentes régies financières ont été déterminantes dans l’atteinte de ces résultats. La Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) a collecté 5 755 milliards CDF, soit 94 % des prévisions. La Direction Générale des Impôts (DGI) a surpassé les attentes avec 15 113 milliards CDF, représentant 108% des prévisions. Enfin, la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations (DGRAD) a atteint 4 319 milliards CDF, soit 101 % des prévisions.

Réformes clés

Ces résultats impressionnants sont le fruit de plusieurs réformes majeures. La Direction Générale des Grandes Entreprises (DGGE) a amélioré la prise en charge des assujettis, ce qui a contribué à une meilleure collecte des impôts. La généralisation de la télé déclaration dans tous les centres d’impôts concernés par la collecte de la TVA a également joué un rôle crucial. De plus, la DGRAD a renforcé les contrôles sur place, augmentant ainsi l’efficacité de la collecte des recettes.

Mesures urgentes

En réponse aux défis fiscaux, le Gouvernement a adopté des mesures urgentes pour élargir le répertoire des contribuables. Cela a été rendu possible grâce à l’exploitation des recoupements bancaires et des données douanières. La réduction des exonérations dérogatoires et le renforcement du suivi des régimes décadaires ont également été des mesures clés. Par ailleurs, l’extension de l’utilisation de LOGIRAD, un logiciel de gestion des recettes, dans les services non encore couverts, a permis d’améliorer la gestion et la transparence des recettes.

Félicitations et encouragements

Au nom de la Première Ministre, le Ministre des Finances a félicité les cadres et agents des régies financières pour leurs efforts soutenus. Il les a encouragés à maintenir cette dynamique en 2025 afin de mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre du programme Gouvernemental. Ces résultats montrent que les réformes entreprises portent leurs fruits et que la RDC est sur la bonne voie pour renforcer sa stabilité financière et économique.

Les recettes intérieures de 2024 ont atteint un niveau record grâce à des réformes efficaces et à des mesures urgentes adoptées par le Gouvernement. Les performances des régies financières et les efforts des cadres et agents ont été déterminants dans l’atteinte de ces résultats. Le Gouvernement est déterminé à poursuivre sur cette lancée pour assurer une gestion optimale des ressources et soutenir le développement économique du pays.

La Pros.

 

Recettes intérieures en 2024, RDC : Doudou Fwamba annonce une mobilisation record !
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Pour investir dans la transformation locale des minerais congolais, Bruxelles : Kizito Pakabomba plaide pour un soutien accru des partenaires internationaux

Le Ministre des Mines, Kizito Pakabomba, participe activement à la RawMaterialsWeek 2024, qui se déroule du 9 au 13 décembre à Bruxelles en Belgique. Cet événement majeur réunit des acteurs internationaux autour des enjeux de transparence, de développement durable et de responsabilité dans l'exploitation des ressources naturelles.

Au nom du Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi, le Ministre a réaffirmé l’engagement de la RDC à transformer ses richesses naturelles en levier de prospérité partagée et d’innovation pour la transition énergétique mondiale. Le Ministre a souligné l'importance de la coopération avec Council of the European Union, partenaire clé dans la lutte contre l'exploitation illégale des ressources, et dans le renforcement de la gouvernance du secteur minier.

A travers des initiatives telles que le Conseil Congolais de la Batterie et la mise en œuvre de normes rigoureuses de traçabilité, la RDC se positionne comme un acteur incontournable de l'économie bas carbone mondiale. Le Ministre a appelé à un soutien accru des partenaires internationaux pour investir dans la transformation locale, partager des innovations technologiques et renforcer la traçabilité des minerais.

Le Gouvernement congolais reste déterminé à construire un secteur minier exemplaire, vecteur de développement durable et de bénéfices tangibles pour ses populations.

César Nkangulu

 

Pour investir dans la transformation locale des minerais congolais, Bruxelles : Kizito Pakabomba plaide pour un soutien accru des partenaires internationaux
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RDC : la Banque mondiale annonce son soutien dans la réforme de la gouvernance des entreprises publiques

Dans le cadre des états généraux du Portefeuille de l’Etat, qui se tiennent au Centre financier de Kinshasa, Albert Zeuphak, Directeur pays de la Banque Mondiale, a exposé, hier mardi 10 décembre 2024, des recommandations pour améliorer la gestion des entreprises publiques congolaises.

Intervenant par visioconférence dans le panel sur le cadre juridique et institutionnel, ainsi que la réforme des entreprises publiques, il a insisté sur trois axes prioritaires : renforcer la gouvernance des entreprises publiques pour en faire des moteurs de croissance économique; digitaliser les services, afin de garantir une gestion transparente et réduire les pratiques opaques, et établir des contrats de performance clairs, assortis de sanctions pour les mandataires ne respectant pas les engagements fixés.

Dr Zeuphak a réaffirmé la disponibilité de la Banque Mondiale à collaborer étroitement avec la RDC pour accélérer ces réformes, tout en appelant les mandataires à jouer un rôle actif en levant les obstacles à la performance des entreprises publiques.

« Il est essentiel d’enlever les barrières qui se trouvent sur l’autoroute et empêchent les entreprises publiques d’évoluer », a-t-il déclaré.

Ces états généraux, réunissant des acteurs clés du secteur public et privé, visent à évaluer les défis structurels des entreprises publiques et à proposer des solutions pour maximiser leur contribution au développement économique.

Face à des critiques récurrentes sur leur faible rentabilité et leur manque de transparence, la RDC s’engage, avec le soutien de partenaires internationaux comme la Banque Mondiale, à transformer ses entreprises publiques en leviers de croissance économique durable.

LP/Infos.cd

 

 

RDC : la Banque mondiale annonce son soutien dans la réforme de la gouvernance des entreprises publiques
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 Corridor de Lobito : le régime UDPS/USN rattrapé par les traités et accords internationaux !

Les "Changementistes" de la Constitution face à leur premier sujet pour TP (Travaux Pratiques) ...

A Lobito, Félix Tshisekedi a adressé à ses pairs angolais, zambien et américain un message clair et rassurant. Il l'a fait en sa qualité de garant non pas de la Nation, mais notamment "du respect des traités et accords internationaux", conformément à l'article 69 de la Constitution. Ces extraits sont assez édifiants : "Le Corridor de Lobito est assurément un levier majeur de croissance, un modèle d’intégration régionale et une source de prospérité partagée. Je suis convaincu que, grâce à notre coopération et à notre détermination, ce projet dépassera toutes les attentes et changera durablement la trajectoire de notre région. La République Démocratique du Congo est prête à jouer pleinement sa partition dans cette dynamique. Avec nos frères et sœurs de la région, nous avancerons, animés par une vision commune et une volonté inébranlable de construire un avenir meilleur pour nos peuples".

Faciliter la circulation des marchandises...

Point n'est besoin de consulter les Constitutionnalistes Boshab ou Mbata, moins encore leurs collègues Kabamba ou Mampuya, pour savoir ce que cela signifie en Droit international : le corridor de Lobito s'insère parfaitement dans l'énoncé des articles 215 et 217 de la Constitution qualifiée de mauvaise, mieux de maléfique à cause entre autres de ces dispositions massacrées sérieusement par les Udepesiens.

Le premier dispose : "Les traités et accords internationaux régulièrement conclus ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve pour chaque traité ou accord, de son application par l’autre partie".

Le second : "La République Démocratique du Congo peut conclure des traités ou des accords d’association ou de communauté comportant un abandon partiel de souveraineté en vue de promouvoir l’unité africaine".

A propos du corridor de Lobito, l'information n'a pas été suffisamment exploitée faute de temps : la veille, précisément le 3 décembre 2024, le Parlement congolais (Assemblée nationale et Sénat avec sa majorité USN) s'est précipité pour adopter le projet de loi autorisant la ratification de l’accord portant création de l’Agence de facilitation de transport en transit du corridor de Lobito. L'adoption, pour rappel, est fondée sur le Rapport de la Commission des relations extérieures sur la ratification par la RDC de l'accord portant création de l'Agence de Facilitation du Transport en Transit du Corridor de Lobito "AFTTCL", signé à Lobito, le 27 janvier 2023 entre la RDC, l'Angola et la Zambie.

Présidée par Christophe Lutundula, cette commission estime que " la RDC peut ratifier cet accord en raison de l'importance stratégique dudit corridor pour l'économie de la RDC et de la politique d'ouverture économique, basée sur un partenariat gagnant-gagnant, telle que prônée par le président de la République".

A en croire sa Cellule de communication, les sénateurs congolais "pensent qu'en attendant la construction du corridor interne qui devra partir du Grand Katanga au port en eaux profondes, en construction à Banana, en passant par l'espace Grand Kasaï, le Grand Bandundu, Kinshasa, et le Kongo central, le Corridor de Lobito reste le moins coûteux de tous les corridors jusqu'ici exploités par la RDC. La RDC avait, en effet, longtemps recouru à ce corridor colonial, avant sa paralysie à la suite de la guerre de libération de 1975 en Angola".

Elle relève que "Cet accord institue les facilités juridiques et administratives nécessaires à la libre circulation des personnes et des biens du port maritime de Lobito vers les différents débouchés situés sur les territoires des États signataires".

La Cellule de communication  précise : "En ratifiant cet accord, la RDC poursuit plusieurs objectifs notamment fournir un itinéraire plus efficace pour le transport des marchandises par voie de surface entre les territoires des États signataires et la mer, Assurer le mouvement expéditif du trafic tout en évitant des retards dans la circulation des marchandises en transit en prenant toutes mesures nécessaires (...), Faciliter la circulation des marchandises à travers les territoires des États-parties et Fournir toutes les facilités nécessaires pour le trafic en transit".

Retenez bien l'écart entre l'accord signé le 27 janvier 2023 à Lobito et son adoption par le Parlement congolais le 3 décembre 2024, soit presque deux ans pendant que les bailleurs de fonds en parlent depuis plusieurs années.

Débat clos entre abandon partiel de Souveraineté et Cession des terres !

On imagine bien la posture dans laquelle la délégation congolaise s'est retrouvée à Lobito face aux délégations angolaise, zambienne, américain et tanzanienne le 4 décembre après tout le quiproquo entretenu autour des articles 214, 215, 216 et 217, articles justifiés comme l'une des raisons non plus de la révision, mais du changement de la Constitution.

Dans son speech pendant la quadripartite, Félix Tshisekedi a tenu, Dieu merci, des propos rassurants selon lesquels "Le corridor de Lobito n’est pas seulement un projet d’infrastructure. C’est un trait d’union entre nos trois pays – la République Démocratique du Congo, la Zambie et l’Angola. Il symbolise notre volonté collective à convertir le potentiel de nos pays en une prospérité tangible pour nos populations, en favorisant une interdépendance harmonieuse où nos économies pourront s’épanouir mutuellement".

Sait-on ce qu'il vient de faire là ? En donnant aux "Changementistes" un sujet pour TP, il les désavoue par avance et publiquement.

Une façon de déclarer clos le débat autour de la confusion inutilement entretenue entre abandon de souveraineté et cession des terres !

PROCHAINEMENT : "Corridor de Lobito, Mobutu et Occident"

Omer Nsongo die Lema

@omernsongo

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www.congo30juin.org

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