*’’S’agissant de la MIBA d’abord premier constat, nous n’avons jamais reçu en tant que Ministre des Finances une quelconque requête formelle de financement d'un plan de relance de la Miba, qu’il vienne du Ministère du Portefeuille qui a la tutelle administrative ou du Ministère des Mines qui a la tutelle du secteur. Nous n’en avons jamais reçu ou encore même du ministère du budget qui engage les dépenses. Par contre, nous avons eu à discuter de plusieurs idées, de plusieurs plans de relances qui ont été à l’étude dont le plus important est celui fait par le COPIREP, qui aboutissait à un montant de 450 millions de dollars dont vous pouvez vous rendre à l’évidence que cela n’a jamais été prévu dans un quelconque budget de notre pays pour la MIBA’’, rappelle Nicolas Kazadi Kadima Nzuji, le Ministre des Finances, lors de la présentation de du projet de Loi des Finances pour l’exercice 2024.
‘’La proposition la plus aboutie, la plus ambitieuse, c’est celle du COPIREP. En dehors de celle-là, il y a eu des propositions informelles ou plus ou moins informelles de 40 millions, 45 millions… sur lesquelles nous avons discuté avec la direction de la Miba mais, qui n’avaient pas fait l’objet d’une demande formelle justement parce que les discussions révélaient qu’il y avait beaucoup d’éléments qui manquaient pour aller de l’avant’’, soutient-il, mordicus.
Quels sont ces éléments qui manquaient ?
Nicolas Kazadi cite, à cet effet, quelques-uns. ‘’Une proposition qui a été faite de 45 millions de dollars à financer d’ailleurs l’implication d’une banque, en attendant que l’Etat mobilise la trésorerie. Cette banque je ne citerai pas son nom, elle ne cherchait qu'une seule chose, la garantie des remboursements du trésor et elle donnait l’argent à la disposition. Elle n’avait aucune préoccupation sur la solidité du projet lui-même. Et lorsque nous avons discuté avec la direction de la Miba de l’époque, quelques questions simples à combien produisez-vous le carat ? En moyenne on me dit 20 dollars.
A combien rendez-vous le carat ? 15 dollars. Alors comment allons-nous produire un carat à 20 dollars et le vendre à 15 dollars donc le vendre à perte et aller prendre un financement que ce soit d'une banque ou de l’Etat ? Je pense en âme et conscience que si je le faisais, j’aurais failli et vous auriez pu me sanctionner gravement.
Par contre, cela n’est qu'un exemple, l’autre proposition celle de 450 millions vous êtes d’accord avec nous que nous n’avions pas les moyens au niveau du budget de l’État pour nous engager à hauteur de 450 millions. Et qu’est-ce que nous avons fait ?
Face à ce constat pour nous conformer à l'instruction du chef de l’État d'accélérer la reprise de la Miba, nous avons dit vu le montant important nécessaire pour relancer la Miba il faut que nous puissions faire venir des investissements qui ont les moyens comme on le fait pour les autres Mines à travers le pays. Mais, pour le faire, il faut que nous ayons une connaissance de la valeur des actifs de manière à mieux attirer, parce que nous avons constaté que depuis 2019 où nous sommes arrivés aux affaires nous avons vu défiler beaucoup de gens, beaucoup de grandes entreprises qui ont manifesté un intérêt de principe pour la Miba mais au fur et à mesure des discussions, elles se rendaient compte qu’il Il n’y avait pas d’éléments suffisamment probants pour aller plus loin.
Et donc, nous avons en tant que Ministre des Finances, nous avons activement poussé notre collègue de Mines à accélérer le travail de certification en nous disant que là au moins on se rapproche d’éléments probants qui nous permettront de mobiliser des vrais investisseurs solides et d'avoir un vrai plan de relance. Et ce que nous avons mis sur la table en attendant, nous avons dit étant donné que la Miba a également des dettes importantes vis-à-vis des tiers pour ne pas l’empêcher de contracter des nouveaux partenariats, nous en tant que trésor, nous sommes prêts à reprendre cette dette à le loger à l'OGDEP de manière à dégager l’entreprise. Et cette décision est déjà prise sur les principes. Nous attendons qu’une discussion avec des partenaires ou avec des financiers pour la rendre effective et alléger la Miba de ce passif et permettre une relance de l’entreprise’’. Voilà la situation de la Miba, indique-t-il, à cette même occasion, devant les Députés.
La Direction, un autre frein…
Selon lui, un autre élément qui a retardé ou encore ralenti la relance de la MIBA, c’est aussi sa direction.
‘’Il y avait une direction intérimaire. Vous êtes d’accord avec moi que n’importe quel financier préfère savoir avec qui il va travailler dans la durée. Le fait d’avoir une direction intérimaire ne facilitait pas les choses. Aujourd’hui nous avons une direction qui est nommée et je me réjouis de ce que j'ai appris aujourd’hui que ils vont enfin faire leur remise et reprise demain mais avant qu’il ne fasse leur remise et reprise depuis plusieurs semaines , nous discutons régulièrement avec la nouvelle direction de la Miba et nous avons pris comme acte , en attendant d’aller plus loin dans la grande relance minière, nous allons partir sur les actifs énergétiques de la Miba parce qu’elle est propriétaire de trois barrages qui sont en difficulté et nous avons évalué la possibilité de relancer ces trois barrages. Au moment où nous parlons, avec la direction intérimaire nous avons pris un engagement de financer en concurrence 3 millions de dollars, nous avons déjà payé 1 millions et demi de dollars pour relancer une des trois barrages et le contrat est en cours. La nouvelle direction a eu des réunions avec cette entreprise, elle va poursuivre, elle va modifier un peu le contrat mais elle va poursuivre et nous allons aller plus loin. L'objectif c’est de relancer ces trois barrages dont le total de production avec quelques aménagements pourrait aller au-delà de 30 mégawatts. Et si on arrive à 30 mégawatts pour la Miba aujourd’hui on ne règle pas seulement un problème pour la future production minière mais aussi pour la population pour l’économie de la province’’, démontre-t-il, par ailleurs.
Nouveaux engagements
Voilà ce que nous faisons à l’heure actuelle, et j’ai déjà pris l’engagement vis-à-vis de la direction de la MIBA sur le premier projet le 3 millions nous sommes en train de payer, sur le reste des centrales nous sommes prêts à mobiliser jusqu’à 40, 50 millions de dollars à valoir sur la dette que la Miba détient sur le trésor pour accélérer le rétablissement de ces trois centrales et nous y travaillons activement.
Plan de transfert
Parallèlement à tout cela, compte tenu de toutes les difficultés rencontrées, nous avons mis en place un transfert minimum d’environ 1 millions de dollars chaque mois, et cela depuis plus d’une année pour permettre à la MIBA de maintenir la paie de ces agents actifs comme retraités, et c’était le minimum que l’on pouvait faire en attendant d’accélérer un véritable plan de réforme.
La Pros.
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Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu le vice-président du Conseil économique et social de la République populaire de Chine, Shang Fulin, conduit par l'Ambassadeur de Chine en RDC, Zhao Bin. Ce haut responsable de l'organe consultatif de la Chine séjourne en RDC où il prend part à l'Assemblée générale de l'Union des Conseils économiques et sociaux d'Afrique, qui s'est ouverte mardi 26 septembre 2023, à Fleuve Congo Hôtel.
Se confiant à la presse à l'issue des échanges, Shang Fulin s'est exprimé en ces termes : « Nous sommes en visite à Kinshasa pour l'Assemblée générale de l'Union des Conseils économiques et sociaux d'Afrique(UCESA), des assises organisées par le Conseil économique et social de la RDC, qui sont une réussite. On a reçu un accueil chaleureux et amical par son Excellence Monsieur le Premier Ministre. C'est une rencontre réservée à la délégation du Conseil économique et social de la Chine. On a échangé. On est parvenu à Consensus important, celui de consolider et renforcer l'amitié et la coopération sino-congolaise. On va élargir la coopération amicale, améliorer l'amitié pour un nouveau niveau. À mi-octobre 2023, il y aura une réunion qui sera organisée par le Conseil économique et social de la Chine. On a lancé une invitation pour Monsieur le Président du Conseil économique de la RDC qui a déjà confirmé sa participation avec sa délégation ».
Concernant la coopération sino-congolaise, l'ambassadeur de la Chine en RDC a souligné pour sa part qu'ils ont tablé avec le Premier Ministre sur la mise en œuvre des accords signés pendant la visite du Président Tshisekedi en Chine.
« Les deux parties se sont réjouies d'importants progrès enregistrés dans la mise en œuvre de ce projet et nous sommes tous d'accord de faire davantage des réalisations d'ici à la fin de l'année en matière de coopération entre nos deux pays. Les deux parties partagent la même détermination pour poursuivre en profondeur cette coopération gagnant-gagnant entre la Chine et la RDC », a dit l'ambassadeur Zhao Bin.
(Avec la Cellule de communication de la Primature)
Ce lundi 25 septembre 2023, à l'Immeuble du Gouvernement, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé la réunion de concertation gouvernement-partenaires techniques et financiers sur les défis de l'exécution des projets et programmes bénéficiant de financement extérieur. Une rencontre organisée par le ministère des Finances, au cours de laquelle, le chef du Gouvernement a appelé les partenaires techniques et financiers de la RDC à mettre sur pied des modèles innovants dans les financements des projets en vue de concilier « Croissance, financement et impact réel dans le vécu quotidien du peuple congolais ».
Vision du Chef de l’Etat
Dans son mot, le Chef du Gouvernement a d'abord rappelé le cadre de gestion efficace des projets d'investissement public, puis, il a donné des orientations. Il a tout d'abord rappelé l'engagement pris par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors de son premier discours sur l'état de la Nation, le 13 décembre 2019, celui d'accélérer plusieurs projets de développement en faveur des populations congolaises notamment, ceux des projets financés par les bailleurs.
«Fort de cette vision du Chef de l'Etat, le Gouvernement œuvre à renforcer les financements extérieurs de haute qualité, mobilisés en quantité requise, gérés efficacement, et affectés aux priorités nationales essentielles pour le développement durable de notre pays », a-t-il dit.
En ce, parce qu'il pense que l'atteinte des résultats de développement des projets est tributaire d'une gestion efficace et efficiente des financements extérieurs. Ce qui implique la responsabilité partagée entre le gouvernement et les partenaires financiers, d'une part, le gouvernement et ses démembrements, d'autre part.
Pour le Premier Ministre, ces derniers ont un rôle majeur à jouer dans la mise en œuvre des projets alignés par la politique du gouvernement dans leurs secteurs. C'est, dit-il, dans cette optique d'accroître la croissance et promouvoir le développement durable nécessaire à l'amélioration de la qualité du cadre de vie de la population, à l'accès aux services sociaux de base, que son gouvernement s'est doté d'un cadre rénové pour une gestion efficace des projets d'investissement public.
« Je voudrais ici revenir sur ce cadre, le décret n°23/18 du 31 mars 2023 portant sur la gestion des investissements publics. Et cela reste, aujourd'hui, un cadre de référence, qui définit les principales règles d'identification, de préparation, de sélection, et d'évaluation des projets. Il précise également les règles de mise en œuvre et de suivi de l'exécution des projets et encadre le processus de clôture des projets ainsi que de leur évaluation », a précisé le Premier Ministre.
Attributions des Ministères
Il est aussi revenu sur les attributions des ministères telles que fixées par l'ordonnance n°22/003 du 07 janvier 2022.
« Soulignant ainsi que le Ministère du Plan s'assure, entre autres, que les objectifs poursuivis par le projet sont alignés aux priorités de développement national énoncées dans le cadre programmatique national fédérateur et unique de référence. Il assure aussi la planification et la programmation des projets d'investissement public en collaboration avec le Ministère des Finances ayant le budget et les finances dans leurs attributions. Le Ministère des Finances, lui, est responsable de la mobilisation et la gestion des ressources publiques et de l'aide extérieure servant à financer les projets d'investissement public. Il gère les relations en matière financière en cours, notamment entre le pays et les organismes de coopération bi et multilatérale. Et aussi la gestion de tous les traités et conventions, les protocoles d'accord, et arrangements conclus avec les partenaires extérieurs et les organisations internationales en matière de financement et valide les plans et modalités de financement des projets », a énoncé le Chef de Gouvernement.
Et à lui de poursuivre : « A ce titre, le Ministère des Finances veille au respect des engagements financiers pris par le pays dans la gestion et la mise en œuvre des projets. Ensuite, nous avons les autres intervenants, qui sont les institutions et les ministères sectoriels, qui sont représentés dans cette réunion, qui, eux, surtout en ce qui concerne les ministères sectoriels, sont responsables de la conception et de la mise en œuvre des projets en collaboration avec le ministère du Plan, le ministère du Budget, et le ministère des Finances ainsi que les autres entités publiques spécialisées. Ces institutions et les ministères sectoriels gèrent le processus d'identification et de préparation des projets. Surtout ceux qui sont classés en investissement dans le domaine des infrastructures, ainsi que les autres domaines sociaux d'accès à l'eau, à l'électricité et aux besoins de base ».
Puis, de renchérir : « Les ministères sectoriels organisent le recrutement, notamment en ce qui concerne le coordonnateur des projets et cela, en collaboration avec le ministère des Finances. Le coordonnateur des projets, lui, est un autre acteur responsable de la gestion quotidienne des projets d'investissement public sous la supervision des ministères sectoriels par délégation du ministre des Finances, qui ordonne le financement des projets et de ce fait, le rend responsable et comptable de ces derniers ».
Et de clôturer ce chapitre d’échanges : « Dans le contexte préélectoral où nous sommes, ce cadre devrait constituer un repère pour une meilleure gouvernance des projets et programmes particulièrement, ceux de financement extérieur. J'ai tenu ici à rappeler ce cadre, ensuite, définir les rôles, et donner les responsabilités. Les deux interventions qui m'ont précédé ont été très précises. Elles ont noté que croissance, il y a en RDC. Il y a amélioration et une nette croissance des portefeuilles et des moyens, qui ont été mis à la disposition des projets de développement. Le gouvernement a fourni des efforts, d'abord dans le retour du programme avec le FMI et depuis, toutes les réformes dans lesquelles nous nous sommes engagés pour garantir les financements extérieurs, qui nous viennent de différents bailleurs représentés ici dans cette salle. On a aussi rappelé ce qui devrait définir l'espace des projets, les sites qui devraient être suivis par les uns et les autres et la responsabilité partagée ».
Orientations
Ce, avant de donner les orientations de ce sur quoi devraient porter les échanges du jour.
« L'un des défis majeurs, c'est le niveau de décaissement, la périodicité de financement, le travail à faire au niveau de la mobilisation pour atteindre les enveloppes allouées. Une fois que nous avons ces enveloppes allouées, les niveaux de décaissement, le ministre des Finances les a donnés de manière très précise avec des chiffres, le temps sur lequel ce décaissement est fait, etc. Je crois que c'est ce qui devrait faire l'objet des échanges de ce jour. Comment accroître le niveau de mobilisation sur les enveloppes allouées. Parce qu'on montre qu'on ne les atteint pas. Nous avons fait des efforts, mais qui ne sont pas suffisants. Ensuite, comment est-ce que dans les six cycles qui ont été donnés de la vie des projets, on doit s'assurer qu'on est non seulement dans les décaissements voulus, mais l'aboutissement des projets dans le temps imparti. C'est à ce titre que je tenais à rappeler le rôle des uns et des autres. C'est important que cela soit respecté. Ensuite, comment concilier croissance, financement, et impact réel de nos projets dans la vie quotidienne de nos populations ?», s'est interrogé le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde devant les partenaires techniques et financiers
Peter Ngoyi
Shang Fulin, Vice-Président du Conseil économique et social de la Chine et Sama Lukonde, le Premier Ministre de la RDC
*Jean-Michel Sama Lukonde a reçu le Vice-Président du Conseil économique et social de la République populaire de Chine, Shang Fulin, conduit par l'Ambassadeur de Chine en RDC, Zhao Bin. Ce Haut responsable de l'organe consultatif de la Chine séjourne en RDC où il prend part à l'Assemblée générale de l'Union des Conseils économiques et sociaux d'Afrique, qui s'est ouverte, le mardi 26 septembre 2023, à Fleuve Congo Hôtel.
Se confiant à la presse à l'issue des échanges, Shang Fulin s'est exprimé en ces termes :
"Nous sommes en visite à Kinshasa pour l'Assemblée générale de l'Union des Conseils économiques et sociaux d'Afrique(UCESA), des assises organisées par le Conseil économique et social de la RDC, qui sont une réussite. On a reçu un accueil chaleureux et amical par son Excellence Monsieur le Premier Ministre. C'est une rencontre réservée à la délégation du Conseil économique et social de la Chine. On a échangé. On est parvenu à Consensus important, celui de consolider et renforcer l'amitié et la coopération sino-congolaise. On va élargir la coopération amicale, améliorer l'amitié pour un nouveau niveau. A mi-octobre 2023, il y aura une réunion qui sera organisée par le Conseil économique et social de la Chine. On a lancé une invitation pour Monsieur le Président du Conseil économique de la RDC qui a déjà confirmé sa participation avec sa délégation".
Concernant la coopération sino-congolaise, l'ambassadeur de la Chine en RDC a souligné pour sa part qu'ils ont tablé avec le Premier Ministre sur la mise en œuvre des accords signés pendant la visite du Président Tshisekedi en Chine.
"Les deux parties se sont réjouies d'importants progrès enregistrés dans la mise en œuvre de ce projet et nous sommes tous d'accord de faire davantage des réalisations d'ici à la fin de l'année en matière de coopération entre nos deux pays. Les deux parties partagent la même détermination pour poursuivre en profondeur cette coopération gagnant-gagnant entre la Chine et la RDC", a dit l'Ambassadeur Zhao Bin.
(LPM avec la Cellcom/Primature)
Dans une émission télévisée sur une chaine de la place, l’économiste Michel Somwe Somwe a analysé les différents problèmes qui gangrènent l’économie de la RDC notamment, l’instabilité que connait le franc congolais face aux monnaies étrangères.
Pour cet économiste, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la Banque Centrale du Congo a perdu de vue ses objectifs premiers. En effet, pour lui, toute réforme monétaire doit partir de la Banque centrale, organe d’émission de la monnaie. Comparativement à la Banque Centrale du Congo dans les années 50, Michel Somwe Somwe estime que les chiffres atteints en cette période étaient non seulement élevés mais ils s’accompagnaient également d’une vie sociale de qualité. «A l’époque le colonisateur nous avait doté d’une Banque centrale pour trois principaux objectifs : favoriser le développement économique de la nation, assurer le plein emploi des facteurs de production et d’assurer la stabilité de la valeur de la monnaie et dès sa création, elle s’est fait accompagner par un plan décennal qui a permis d’avoir un taux de croissance de 6% mais aujourd’hui quel est l’objectif de la Banque centrale ? Elle définit son objectif aujourd’hui comme étant celui de la stabilité de l’indice général des prix», a-t-il révélé.
A cela s’ajoute que la Banque Centrale du Congo semble s’appuyer sur une théorie qui n’aide pas à stabiliser la monnaie nationale : la théorie de l’offre. Pourtant, estime Michel Somwe, la théorie de la demande est mieux adaptée à l’heure actuelle pour éradiquer la catastrophe vécue. «Quand on parle de théorie monétaire, l’on parle de la théorie de la demande de la monnaie, cela veut dire que l’on cherche à connaître les raisons qui peuvent pousser un individu à demander la monnaie. Malheureusement, la Banque centrale est restée dans la théorie de l’offre de la monnaie. Or, en restant dans la théorie de l’offre, la Banque centrale fait de la monnaie une sorte de distorsion par rapport aux besoins de l’économie nationale. Cela fait que la monnaie nationale ne sert à rien au sein de l’économie nationale congolaise», poursuit-il.
Pire, jusqu’à présent la Banque Centrale ne semble pas être en mesure de définir clairement ce qu’est la monnaie. Comment réussir à attaquer les propriétés de la monnaie si on en ignore la nature ?, s’est étonné le chercheur.
Par ailleurs, Michel Somwe a fait comprendre que si dans le passé, un pays était dit puissant à cause de ses ressources naturelles, aujourd’hui ce n’est plus le cas ; c’est la monnaie qui est l’outil de guerre des Nations. C’est ainsi que le marché mondial est organisé en structures : les structures dominées et les structures dominantes. Les premières ont une monnaie non valide et sont caractérisées par une désintégration du marché, cas de la RDC. C’est ainsi que l’on a par exemple des prix différents pour un même produit ou service à travers le territoire national.
Le revers de la médaille concerne le peuple congolais. Michel Somwe a estimé que la monnaie est comme une identité d’un peuple : moins elle est utilisée, plus elle disparaît ; sa valeur vient de la confiance que la nation lui fait.
Pour l’heure, le Gouvernement Sama II, en partenariat avec la Banque centrale semblent chercher des solutions afin de redonner au franc congolais sa valeur.
Déborah Nitu
*Du 12 au 15 septembre 2023 à l’Hôtel Hilton de Kinshasa, à la Gombe, le Secrétariat Général de la CIRGL et le Gouvernement congolais organisent un Forum régional sur la mise en œuvre de la Stratégie d'exploitation minière artisanale et à petite échelle de l'or (EMAPE) de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL). Déjà, aujourd’hui mardi 12 septembre 2023, les experts vont y travailler d’arrache-pied jusqu’au 14 septembre 2023. Puis, le vendredi 15 septembre 2023, ce sera le grand jour au cours duquel la réunion des Hauts Fonctionnaires, telle qu’ils l’ont dénommée, eux-mêmes, se tiendra.
Mise en oeuvre
Forum régional sur la mise en œuvre de la Stratégie d'exploitation minière artisanale et à petite échelle de l'or (EMAPE) de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL).
Le Secrétariat de la CIRGL et le Gouvernement de la RD. Congo (RDC) organisent un forum régional sur la mise en œuvre de la Stratégie d'exploitation minière artisanale et à petite échelle de l'or de la CIRGL sous le thème « Un système régional de suivi des minéraux, une solution durable pour un commerce artisanal responsable de l'or dans la région des Grands Lacs ».
But visé
La Stratégie vise à contribuer aux efforts sur la réalisation du potentiel du secteur aurifère en tant que moteur de croissance économique et de développement dans la région des Grands Lacs. C'est dans cet esprit que la CIRGL et ses Etats membres ont exprimé leur engagement dans la mise en œuvre de la Stratégie d'exploitation minière artisanale et à petite échelle de l'or après son adoption par la 5ème réunion des ministres de la CIRGL en charge des mines tenues à Brazzaville, en République du Congo, le 7 décembre 2018.
A la suite de l'adoption de la Stratégie, le Gouvernement de la RD. Congo a, en effet, proposé d'organiser et de financer un forum régional sur sa mise en œuvre.
L'objectif général de ce forum régional est, outre son appropriation par toutes les parties prenantes, d’échanger et de convenir des voies et moyens de mise en œuvre effective de la Stratégie d'exploitation minière artisanale et à petite échelle de l'or de la CIRGL en mettant l'accent sur le développement d'un système régional de suivi cohérent.
La stratégie est mise en œuvre par les Etats membres suivant les orientations de l'Initiative régionale de la CIRGL contre l'exploitation illégale des ressources naturelles.
Nature des participants
Pour rappel, ce forum régional, comprend deux segments: une rencontre d’experts suivie d’une réunion de hauts fonctionnaires. Le forum est organisé par la République démocratique du Congo avec l’appui du Secrétariat de la CIRGL, du Bureau de l'Envoyé spécial des Nations Unies pour la région des Grands Lacs et de la GIZ.
Halte à l’exploitation illégale des ressources naturelles !
Les participants comprennent toutes les parties prenantes, aux niveaux national, régional et international dans la lutte contre l'exploitation illégale des ressources naturelles dans la région des Grands Lac, à savoir, les représentants des Etats membres de la CIRGL, les organisations et mécanismes régionaux, les représentants du secteur privé et de la société civile ainsi que les partenaires régionaux et internationaux.
LPM
*Le 8 juillet 2023, des nouvelles nominations par ordonnances présidentielles ont été lues sur les antennes de la Rtnc. Notamment pour la Minière des Bakwanga (MIBA) avec pour Président du Conseil d'administration Jean-Charles Okoto, Directeur général André Kabanda Kana et Directeur général adjoint Kazadi Mabika. Depuis, les intéressés ne sont pas encore entrés en fonction, et la crise s'installe au sein de l'entreprise...
Préoccupation première : le statut de la Miba. S'agit-il une entreprise du Portefeuille au même titre que la Gécamines ou la Scpt ? Réponse : pas du tout. Jusqu'à preuve du contraire, la RDC y détient 80 % et Sibeka 20 %.
Seulement voilà : Sibeka est un partenaire puissant dans la mesure où elle a pour actionnaires principaux :
- Umicore (jusqu'en 2001 Union minière ; on devine la suite avec Haut-Katanga) et
- De Beers.
Internet fournit des renseignements suivants à leur sujet :
1. UMICORE: Umicore (anciennement Union minière jusqu'en 2001) est une entreprise belge de production et recyclage de métaux non ferreux, issue de l'Union minière du Haut Katanga, spécialisée dans la production de zinc et de produits avancés (pour les nouvelles technologies), métaux précieux, catalyseurs, etc.
Le 24 novembre 1981, l'Union Minière SA (anciennement Union minière du Haut Katanga) disparaît pour former une société nouvelle dite la « Nouvelle Union Minière S.A. ».
En 1985, les ACEC sont acquis par la Société Générale de Belgique et la Compagnie Générale d'Electricité. Une partie des activités est fusionnée avec l'Union minière, qui prend le nom de ACEC-Union Minière.
Le 28 décembre 1989, l'ACEC-Union Minière absorbe les sociétés Hoboken, Vieille-Montagne et Mechim.
Le 13 mai 1992, l'entreprise reprend le nom d'Union Minière, avant de prendre sa dénomination actuelle le 3 septembre 2001.
Elle est cotée sur Euronext Belgique, indice BEL20. L'entreprise a notamment été dirigée par Marc Grynberg (Directeur) et Thomas Leysen (PDG).
Selon le groupe, en 2018 a réalisé cette année-là des revenus (hors métal) de 3,3 milliards d'euros (chiffre d'affaires de 13,7 milliards d'euros), avec environ 10.400 employés.
2. DE BEERS: De Beers est un conglomérat diamantaire sud-africain.
Fondée en 1888 pour exploiter les mines sud-africaines, la société De Beers est aujourd'hui en activité dans de nombreux pays (Botswana, Namibie, Afrique du Sud).
Pendant la majeure partie du XXe siècle, De Beers s’est efforcée de monopoliser la fourniture de diamants bruts à tous les diamantaires et à tous les ateliers de taille du diamant dans le monde, parvenant ainsi à maîtriser le marché, fixer les prix et éviter leurs fluctuations en les maintenant à un haut niveau.
La domination de la De Beers sur la commercialisation mondiale du diamant est cependant passée de 90 % (dans les années 1980) à 40 % au début des années 2010.
- Le premier actionnaire de De Beers est Anglo American (85 %).
- Actionnaire depuis la création de l'entreprise, la famille Oppenheimer a vendu ses parts (40 %) à Anglo American en 2011.
- Le troisième actionnaire est la joint-venture Debswana (15 %) (contrôlée par le Botswana et la De Beers).
Ses filiales sont : Diamond Trading Company, Namibia Diamond Trading Company, Forevermark, Debswana, Elément Six...
Un nain malgré ses 80 %
Comme on peut bien s'en rendre compte, même minoritaire à 20 %, Sibeka dispose d'une puissance physique, politique, économique et managériale faisant de la majorité congolaise un nain malgré ses 80 % des parts.
En toute logique, si les deux premiers postes (Pca et Dg) reviennent à la partie congolaise, le troisième (Dga) est à réserver à la partie Sibeka.
Visiblement, la partie congolaise n'a pas pris l'avis de la Sibeka dans les nouvelles nominations. Ou, ne serait-ce que par décence, elle ne l'a pas tenu informée. Ce qui revient au même.
Et là, c'est une faute grave pour une entreprise à la recherche de près de USD 500 millions pour sa relance.
Dans le contexte actuel, on ne voit pas la RDC disponibiliser USD 400 millions. Ni d'ailleurs la moitié.
Omer Nsongo die Lema/CP
*Les rideaux sont tombés sur la première édition du Sommet Africain pour le Climat 2023 (Climat Summit Africa, CSA23) tenu à Nairobi, au Kenya, du 4 au 6 septembre sous le thème : « Promouvoir la croissance verte et le financement de l'action climatique pour l'Afrique et le Monde ». Ce premier Sommet africain pour le climat a été organisé par la Commission de l'Union africaine en collaboration avec le pays hôte, la République du Kenya. Dans la déclaration dite « Déclaration de Nairobi » lue par le président du Kenya, William Ruto, les dirigeants du continent demandent aux pays développés d'honorer leurs engagements de fournir 100 milliards de dollars de financement annuel pour le climat. Le CSA23 appelle également à une réforme urgente du système financier multilatéral dans le but d’obtenir des financements pour des projets d’atténuation et d’adaptation au climat.
Intervention musclée
Au terme de ces assises qui ont tenu toutes ses promesses au regard du succès enregistré notamment dans la participation des pays africains et des partenaires engagés dans le développement durable tant de l’Afrique que du monde, le Chef du Gouvernement congolais a fait le point de la participation de la République démocratique du Congo. A cet effet, il a salué les conclusions de la Déclaration de Nairobi, votée à l’unanimité par tous les pays africains.
« Nous voici arrivés à la fin de ce sommet Africain pour le Climat 2023 qui s'est tenu ici à Nairobi au Kenya. C’est une première où les pays africains se retrouvent pour parler d'une seule voix sur les questions du climat. Et, la RDC a fait entendre sa voix comme je l'ai dit sur son potentiel, sur sa capacité comme « Pays Solution », nous le disons tous les jours. Les minerais de transition énergétique, la forêt, le captage de carbone, les tourbières, nous avons les rivières qui permettent une production de l'énergie verte. Et donc tout cela, nous en avons parlé. Mais nous avons dit ici, les défis, c'est de transformer ce potentiel en réalité pour nos populations, en termes des dividendes de tout
l'apport que nous donnons pour la préservation du climat et pour éviter l'augmentation de la température à plus de 1,5 degré. Et donc, nous avons fait entendre notre voix. Nous avons parlé effectivement de ces trois ingrédients indispensables pour prévoir l'avenir avec un ciel bleu. Il nous faut de la volonté des pays pollueurs sur leur contribution en termes de crédit carbone. Il nous faut de la détermination dans les engagements que nous prenons et surtout dans le vœu de laisser un monde meilleur aux générations futures, à nos enfants », a-t-il dit.
Et à lui de renchérir : « Au-delà de cette détermination, nous avons parlé de la solidarité. Pour nous, la solidarité, nous la mettons d'abord sur les questions sécuritaires. Parce qu’il nous faut préserver nos forêts, non seulement des guerres, mais du braconnage. Nous avons parlé de la solidarité avec tous les pays avec lesquels nous avons les mêmes réalités, du point de vue du climat. Donc, c'était une grande rencontre qui a permis à toutes les réalités climatiques de s'exprimer : le grand Bassin du Congo, le Mékong ou bien l’Amazonie. Au-delà de ça, de permettre aussi à ceux des pays désertiques, ceux qui défendent le fonds bleu, de le faire aussi. Donc, on a essayé, dans la déclaration finale, de mettre les intérêts de tout le monde. Mais, bien sûr, en mettant en avant les questions financières pour préserver justement les questions du climat et venir en aide aux pays contributeurs de manière que nous puissions tous atteindre les Objectifs du Développement Durable, à l'horizon 2030 ».
Et de conclure : « On termine sur une note satisfaisante par l'acclamation de cette déclaration qui a été votée à l'unanimité. Nous allons continuer. Car, c'est un combat qui va se poursuivre, non seulement à New York, à la prochaine assemblée des Nations unies, puis à la COP28 prévue à Dubaï, où l'Afrique devra parler d'une seule voix avec les autres pays qui nous ont rejoints dans ce débat et qui partagent la même vision que nous. C’est l’heure maintenant de rentrer et de faire rapport au Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo », a déclaré le Premier Ministre Sama Lukonde faisant le résumé du Sommet Africain pour le Climat.
Sensibilisation des Etats africains
De son côté, le Président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki, s’est engagé à sensibiliser les Etats africains à rassembler les efforts pour tirer le meilleur avantage du Sommet Africain pour le climat.
« Je m'engage, pour ma part, à mobiliser les ressources humaines de la Commission de l'Union africaine pour garder en vive alerte l'esprit de Nairobi, en vue d'apporter la plus forte contribution possible à la mobilisation et à l'unification des voix africaines. Comme il nous a été demandé dans la déclaration, la Commission de l'Union africaine va développer une feuille de route pour cette déclaration et proposera aux Etats Membres de faire des changements climatiques, le thème de l'année 2025 à 2026 », a dit Moussa Faki peu avant la lecture de la Déclaration de Nairobi sur les enjeux climatiques.
De même, le président de la Commission de l’UA a promis une proposition aux Etats Membres pour que le sommet Africain pour le climat soit institutionnalisé et tenu tous les deux ans.
« Donnons-nous alors rendez-vous aux prochaines assises, qui nous invitent déjà à un collectif dépassement », a-t-il lâché avant à la cérémonie de clôture devant les Chefs d’Etat et de Gouvernement.
Contexte
Rappelons que c’est la décision de la 36ᵉ session ordinaire de l'Assemblée des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine (UA), tenue en février 2023, qui avait chargé la Commission de l'Union africaine de convoquer un sommet sur le changement climatique et a simultanément approuvé l'offre du gouvernement du Kenya d'accueillir ce sommet.
En parallèle du Sommet Africain pour le Climat, il se tient sur le même site de Kenyatta International Convention Centre, la Semaine Africaine du Climat (CAW) du 4 au 8 septembre 2023. Cette dernière offre aux décideurs politiques, aux praticiens, aux entreprises et à la société civile une plateforme d'échange sur les solutions climatiques, les obstacles à surmonter et les possibilités offertes dans les différentes régions, en vue du premier bilan mondial qui se conclura lors de la COP28 aux Emirats Arabes Unis en décembre de cette année. La Semaine africaine du climat se penche sur quatre grands thèmes systémiques en vue d'apporter des contributions orientées sur la région pour éclairer le bilan mondial : Systèmes et industries énergétiques ; Villes, établissements urbains et ruraux, infrastructures et transports ; la terre, l'océan, la nourriture et l'eau ; Sociétés, santé, moyens de subsistance et économies.
La Pros.
Au cours d'un point de presse tenu le samedi 26 août 2023 à Bukavu (Sud-Kivu), Primera Gold DRC SA s'est félicité de la bancarisation des opérations de paie de ses négociants, coopératives minières et acheteurs qui ont œuvré à ses côtés durant les 6 derniers mois.
L'entreprise du portefeuille de l'Etat Congolais se félicite aussi de la stabilité de cashflow qui lui permet de capter toute la production et de payer en temps réel ses fournisseurs.
Pour Joseph Kazibaziba, le Directeur général de Primera Gold DRC SA, la bancarisation des opérations de paie n'est pas un fait anodin. Ainsi, il faudrait toujours la considérer comme faisant partie de grandes réalisations de premier trimestre, en dépit des défis connus par l'entreprise.
Joseph Kazibaziba témoigne haut et fort que la plupart de ses négociants et acheteurs agréés possèdent dorénavant des comptes dans des banques de la place.
"S'agissant de la bancarisation des opérations de paie conformément à la législation en vigueur sur le blanchiment d'argent, la lutte contre le financement du terrorisme et à sa politique Anticorruption, notons que parmi les négociants, 18 coopératives minières et 9 acheteurs agréés avec lesquels Primera Gold DRC SA a travaillé durant les 6 derniers mois, 95% d'entre eux ont ouvert des comptes bancaires à la Rawbank et à Equity BCDC via lesquels ils reçoivent en temps réel leurs paiements, dans l'intérêt de la traçabilité des flux financiers ", a déclaré le Directeur général de Primera Gold DRC SA, Joseph Kazibaziba.
Primera Gold DRC SA et ses réalisations à mi-chemin
"Sept mois depuis le début de ses activités, cette entreprise du portefeuille de l'État demeure dans sa mission d’appuyer les efforts visant à lutter contre la fraude et la contrebande dans les chaînes de possession et d'approvisionnement de l'Or issu de l'exploitation artisanale et d’en ramener à la production dans le circuit officiel et dans le respect des normes de
transparence, de traçabilité et de diligence", a rappelé Joseph Kazibaziba.
Et de poursuivre :"l’entreprise est progressivement passée de 29 Kg d'or exportés en janvier à 150 kg, puis 550 kg le mois, avant d’atteindre, notamment pour le seul mois de Juillet, 650 kg d’exportation mensuelle, d’où la satisfaction exprimée pour les réalisations d'ordre de plus de 3000 Kgs, soit 3 tonnes, après sept mois d’activités, représentant plus de 120 ans d’exportations, comparativement à une moyenne annuelle de 25 Kg qui étaient exportés durant les années passées, sachant que 23Kg d’Or étaient exportés durant toute l’année 2021 et 34Kg seulement en 2022.
L’Entreprise avait aussi pour défis de maîtriser d’abord ses sources d’approvisionnement pour avoir une cartographie complète de toutes les zones d’approvisionnement au Sud-Kivu.
C’est à ce titre que Primera Gold DRC SA a réussi à les ressortir, à identifier les coopératives minières, étant encore dans la phase d’identification de leurs membres, exploitants miniers artisanaux, leurs conjoints et dépendants.
Et enfin, d’identifier tous les acteurs intervenant dans ses chaînes d’approvisionnement éligibles ou non, afin de disposer d’une base de données complète devant faciliter l'exercice du devoir de diligence conformément à sa
Politique y relative et à son Plan de gestion des risques".
S'agissant du suivi et de la matérialisation du programme d'assurance tant attendu par les exploitants miniers et artisanaux depuis le début de l'année, M. Kazibaziba a précisé que "5000 bénéficiaires sont déjà identifiés avec le concours du SAEMAPE dans l'objectif d'en identifier 26500 à 30.000.
Dans le cadre de la responsabilité sociale de l'entreprise, le Directeur général a annoncé qu'il était bel et bien temps de passer à la matérialisation du slogan :" Zéro école en mur en bois dans et autour des sites miniers aurifères de la chaîne d'approvisionnement de Primera Gold DRC SA.
Et ce, à travers la construction par Primera Gold DRC SA, d'une école en territoire de Fizi.
L'institution scolaire sera d'une capacité de 6 classes, 1 bloc administratif de 3 pièces et 6 blocs de latrines.
Organisée dans l'objectif de restituer aux chevaliers de la plume et à l'opinion locale, nationale et internationale les grandes résolutions du conseil d'administration de Primera Gold DRC SA, la session d'échanges rentre dans le cadre de compte-rendu de l'évolution des travaux de cette entreprise du portefeuille de l'Etat.
Jimmy Sita/CP
Note introductive
Cet article fait partie de la série d’articles qui va accompagner la carte interactive du secteur cupro-cobaltifère produit par le China Global South Project.
Les articles publiés aborderont directement ou indirectement les questions et problèmes généraux ou spécifiques liés à ce secteur en République démocratique du Congo.
Dans cet article, l’auteur Yannick Kahumbo, aborde la question de la perception populaire des habitants de la ville de Lubumbashi et de Kolwezi sur les investissements miniers chinois dans leurs provinces. À travers une série d’interviews, il a recueilli les avis et les opinions des citoyens lambda.
Les témoignages reflètent un mixte fait d’enthousiasme, de prudence, méfiance et parfois pessimisme. Un mixte émotionnel qui est certainement lié au très peu d’informations disponibles et vérifiables autour des investissements miniers chinois. L’opacité qui entoure ces investissements laisse souvent place à des rumeurs qui sont renforcées par les expériences vécues par certains congolais.
Pour vous en savoir plus sur la cartographie du cuivre et cobalt en RDC, vous pouvez visiter notre outil sur le https://projetafriquechine.com/cobalt/
Les points de vue et les opinions exprimés n'engagent toutefois que l’auteur et ne reflètent pas nécessairement ceux du China Global South Project. Le China Global South Project et ses affiliés ne peuvent en être tenues pour responsables.
Le China Global South Project
Opinions et perceptions de la présence chinoise dans les mines de cuivre et cobalt en RDC
L’auteur de cet article est Yannick Kahumbo. Il est écrivain et blogueur congolais originaire de Lubumbashi où il réside. Il a publié trois romans et a remporté plusieurs prix littéraires, dont le concours de scénarios du festival Kidogo-Kidogo de Lubumbashi, le prix littéraire Zamenga et troisième au concours les plumes congolaises.
*Le massif investissement de la Chine dans le secteur minier congolais ne laisse pas indifférent. Si certains y voient une opportunité de développement, d’autres s’inquiètent des conséquences sociales et environnementales de cette présence étrangère.
Dans cet article, nous allons recueillir les témoignages de quelques habitants de Lubumbashi, loin des zones d’exploitation du cuivre et du cobalt, pour savoir comment ils perçoivent les Chinois. Ont-ils confiance en eux ? Se sentent-ils fiers de leur pays face à cette puissance économique ? Comment la présence chinoise, affecte-t-elle, leur sentiment national, comparé à l’ancienne Gécamines ?
Entre espoir et désillusion
«Les Chinois sont les bienvenus chez nous. Mais en même temps on a plutôt l’impression qu’ils viennent juste pour prendre nos minerais et s’en aller. Il y a un certain temps, tout le monde rêvait d’entrer à Tenke Fungurume Mining, TFM. Fungurume, puisque nous en parlons, était l’eldorado… Mais depuis que les Chinois ont repris l’entreprise, on a plutôt l’impression que la magie s’est arrêtée. TFM ne fait plus rêver. Pourquoi ? A cause de mauvais traitements et des salaires plus du tout attrayants… Côté rentabilité, ils sont au top, mais c’est leur côté humain et social qui pose problème. On ne peut pas comparer ce que les Chinois font à la Gécamines. Et je pense que c’est de la manière dont ils sont venus qui pose véritablement problème : minerais contre les infrastructures. On n’a pas vu les infrastructures en question. A Lubumbashi on ne voit rien. La Gécamines a construit des villes, des écoles, des hôpitaux, etc. » Ainsi s’exprime Jérémie, un étudiant en polytechnique, qui se dit très content de l’investissement chinois mais pas satisfait.
«Ils disent qu’ils paient les taxes et que c’est notre pays qui pose problème. L’argent est détourné. Ils peuvent avoir raison. Mais que ce soit avec TFM, Congo Dongfang International Mining, CDM ou même les autres entreprises minières chinoises, un seul fait se dégage : Les mauvais traitements… Peut être que c’est un problème de culture. Si je dois comparer l’actuel TFM à Kamoto Copper Congo, KCC ou à KAMOA par exemple, il n’y a pas photo. » Ainsi se plaint Patrick, un jeune photographe de 32 ans, qui se dit désolé par la présence chinoise.
«Les Chinois sont là pour prendre nos minerais, c’est tout. Et ils nous laissent des trous. » Ainsi se révolte Martine Kabeya, travailleuse dans une entreprise étatique.
«Je n’ai pas encore entendu que dans une entreprise chinoise, on payait bien les travailleurs par rapport au travail effectué… Nos minerais, peut-être qu’ils ne profitent qu’à certaines personnes, mais dans la globalité, il n’y a rien. Ils (les chinois) donnent de l’emploi à nos frères et sœurs, mais pour quel salaire ? On ne peut pas comparer avec la Gécamines… » Nuance monsieur Gilbert, un changeur de monnaie.
Un échange asymétrique
Les réponses sont variées et nuancées. Certains habitants de Lubumbashi se montrent plutôt favorables à l’investissement chinois, qu’ils considèrent comme un moyen de relancer l’économie du pays et de créer des emplois. Ils estiment que les Chinois font preuve de plus de performance et de réalisme.
D’autres , en revanche, expriment de la méfiance voire l’hostilité envers les Chinois, qu’ils accusent de piller les ressources naturelles du Congo et de ne pas respecter les droits des travailleurs ni l’environnement. Ils dénoncent les conditions de travail précaires, les salaires dérisoires, les accidents fréquents et les maladies professionnelles qui affectent les employés congolais des entreprises chinoises. Ils se sentent humiliés par la présence chinoise, qu’ils perçoivent comme une forme de néocolonialisme.
Ces témoignages reflètent la complexité et l’ambiguïté des relations entre la Chine et le Congo, qui oscillent entre coopération et domination, entre admiration et ressentiment, entre espoir et désillusion. Ils montrent aussi que le sentiment national des Congolais n’est pas figé, mais qu’il évolue en fonction du contexte historique, politique et économique. Certains Congolais, face à l’influence croissante de la Chine, expriment leur nationalisme, par exemple en utilisant des slogans comme « mahibwe ni yetu : ce sont nos minerais » notamment lors des campagnes électorales passées. D’autres regrettent l’époque où la Gécamines était le moteur de l’économie nationale. D’autres encore se tournent vers d’autres références.
Ces témoignages démontrent aussi le manque de connaissance ou la confusion qui règne chez beaucoup de Congolais qui ne savent pas faire la différence entre les investissements chinois dans les mines congolaises et le projet Sicomines, qui est un accord entre les gouvernements chinois et congolais pour échanger des infrastructures contre des minerais.
Selon une étude de Thierry Pairault, cette attitude contradictoire vient du fait que la collaboration entre la Chine et le Congo dans le domaine minier est fondée sur un troc déséquilibré : les Chinois fournissent des fonds, des technologies et des infrastructures en contrepartie des minerais congolais, mais ils ne partagent pas leur expertise avec les Congolais et ne s’engagent pas suffisamment dans les défis du développement durable et du respect des droits humains dans les activités économiques et les relations avec les acteurs concernés.
Ainsi, les Congolais se sentent à la fois dépendants et exploités par les Chinois, mais en même temps, attirés et fascinés par leur efficacité et leur pragmatisme.
Les attentes des congolais
L’avenir du secteur minier congolais dépendra en grande partie de la capacité des acteurs locaux à négocier avec les partenaires chinois et avec tous les autres exploitants miniers, mais également à se mobiliser pour défendre leurs intérêts et leurs droits.
« Nous ne sommes pas contre les Chinois, mais nous voulons qu’ils nous respectent et qu’ils respectent notre pays. Nous voulons qu’ils nous payent correctement, qu’ils nous forment, qu’ils nous protègent, qu’ils nous associent à leurs projets. Qu’il y ait transferts de technologie. Nous voulons qu’ils partagent les bénéfices de l’exploitation minière avec nous, qu’ils investissent dans le développement social, qu’ils contribuent à la protection de l’environnement. Nous voulons être des partenaires, pas des victimes. » Ainsi résume Joseph, un pasteur bien assis dans la cinquantaine, qui se dit favorable à la renégociation des contrats entre les gouvernements congolais et chinois.
Sources
Thierry Pairault, La Chine en Afrique : le cas du secteur minier au Congo-Kinshasa, Politique africaine, n°120, 2010
https://www.africa-press.net/congo-brazzaville/economie/rdc-en-2021-les-entreprises-minieres-chinoises-ont-verse-13-milliard-usd-au-tresor-public
https://www.radiookapi.net/sans-categorie/2009/10/08/lubumbashi-les-entreprises-chinoises-traitent-mal-leurs-personnels
Lorsque le Chef de l'Etat Son Excellence Felix-Antoine Tshisekedi avait lancé l'appel à la diaspora Congolaise de venir contribuer au développement de notre pays avec leurs talents, expériences et moyens financiers. Ils y avaient répondu avec empressement et devoir patriotique.
Les obstacles rencontrés se classent parmi les longues procédures administratives truffées de confusion, le vol de propriété intellectuelle, la corruption ouverte ou malignement camouflée, la spoliation, les confiscations par les autorités politico-administratives…
Le dernier cas en date nous rapporté par notre membre Madame Souzane Bange est au-delà de l'inadmissible surtout en cette période où plusieurs animateurs politiciens se rallient avec soit hypocrisie, soit astuces de décourager les initiatives des acteurs économiques dont le Chef de l'Etat a besoin pour endiguer le chômage, spécialement durant son deuxième mandat.
En effet, Madame Souzane Bange de nationalité congolaise et résident à Charlotte/Caroline du Nord - USA qui a œuvré longtemps dans le domaine caritatif par la construction des orphelinats, la prise en charge des veuves et l'encadrement de la jeunesse dans l'Ubangi a obtenu légalement, au vu des documents référenciés, ci-dessous, l'exploitation d'une carrière minière en mode artisanale des matières précieuses et ou semi-précieuses à Zongo Sud-Ubangi:
1) Autorisation des recherches des produits de carrière no 220/08/CAB/004/MINIPRO/MINI.GEOL/SUB/EMB/2022 ;
2) Note de débit no 354/002/TGB/2023 ;
3) Bordereau de versement espèces tiers no 233415 et
4) Note de perception de la RAW-BANK)
Fort de ces autorisations usuelles dans les services de l'Etat congolais et par les autres exploitants, Madame Souzane Bange a investi des dizaines de milliers de dollars dans les équipements, l'exploitation et la création de l'emplois des 12 travailleurs régulièrement rémunères.
Dès l'annonce des premiers résultats positifs sur la production de 7 kilogramme d'or brut, le gouverneur de province a ordonné la fermeture de la carrière, la confiscation du matériel et l'emprisonnement de ces 12 travailleurs actuellement en détention dans la prison de Angenga.
En faisant des enquêtes à travers les organisations civiles et lanceurs d'alertes dans cette province, il s'avère que le gouverneur n'est pas à son premier acte. En effet, certains exploitants des carrières minières en mode artisanale des matières précieuses et ou semi-précieuses à Zongo, au Sud-Ubangi, sont victimes du même sort. Dès la nouvelle de la découverte des matières précieuses et ou semi-précieuses, le gouverneur invente des motifs qui mènent à l'expulsion des exploitants congolais des carrières minières qu'ils cèdent aux exploitants étrangers, spécialement des Chinois qui vivent A Bangui en République Centre Africaine auprès de qui il reçoit avec ses complices de fortes commissions.
De telles pratiques portent des énormes préjudices au programme du Chef de l'Etat, Son Excellence Felix-Antoine Tshisekedi qui a fait du développement de la République Démocratique, la création des emplois, le respect des droits de l'homme et la lutte contre la corruption ses priorités mais dont le Gouverneur et ses administrés du Sud Ubangi constituent un frein et une honte pour la diaspora congolaise qui parfois doit expliquer aux institutions de leurs pays d'accueil la perte d'un investissement constitué totalement ou en partie des emprunts remboursables.
Un audit des ministères de l'intérieur et de mines, des services de sécurités, de l'assemblée provinciale et des agences de luttes contre la fraude minière et la corruption est nécessaire pour mieux comprendre ces pratiques ingénieusement orchestrés et mettre hors d'état de nuire ce dirigeant et ses complices.
FICE exige la libération des travailleurs, la restitution de matériels confisqués et de la carrière minière à Madame Souzane Bange.
Prof. Dr. Ngoie Joël Nshisso
Président du FICE
USA
L’argent est un bon maître, mais un mauvais serviteur. Il est à la fois ami et ennemi de l’homme ; il peut conduire vers le succès, tout comme, il peut conduire vers la mort. Il ne fait pas le bonheur, mais il participe au bonheur. L’argent a la capacité de résoudre plein des problèmes, surtout avec la vie chère que nous menons suite à l’instabilité économique, mais son usage ou la soif d’en avoir encore plus, peut s’avérer très dangereuse.
Dans la génération actuelle, tout le monde veut une vie de luxe, une vie facile sans sacrifice ni effort. Les jeunes sont devenus les esclaves d’argent et sont prêts à tout pour en avoir ; les amitiés se brisent, les frères s’entretuent, les familles se divisent, les antivaleurs prennent plus d’ampleur et cela est un risque pour la société.
Une société ou plusieurs recours à la corruption, à l’argent facile ; une société ou les gens veulent directement arriver aux millions, sans passer par les milles. Nous pouvons observer certains qui, recourent aux marabouts, ils nagent dans des affaires sombres comme, la vente des drogues, des organes, des enfants volés, aux tracasseries, volent, traumatisent et tuent des milliers des personnes sans froid, juste pour arriver à leur fin qui est d’obtenir de l’argent. Pour l’argent, nos prochains se familiarisent à toutes ces pratiques qui sèment la terreur dans l’esprit de la population.
Toute personne a des besoins qui nécessitent l’intervention de l’argent, d’où, chercher l’argent est une préoccupation pour tous. Gagner de l’argent facile, c’est peut être bien, parce que, cela ne nécessite pas vraiment des efforts, mais, quel sera le prix a payé après ? C’est soit la mort soit la prison. Gagner de l’argent honnêtement par la sueur de son front, par des efforts et sacrifices, est encore mieux et apaisant.
Lesline Kapinga
Au second jour du sommet du traité sur la coopération amazonienne, le Président Félix Tshisekedi a eu l'honneur de prendre la parole en premier, en sa qualité de leader naturel du bassin du Congo, pour présenter les atouts de ce deuxième massif forestier.
Dans son grand oral de 12 minutes, le Chef de l’Etat a démontré que la République Démocratique du Congo (RDC) revêt un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en ce qu’elle représente, tout comme les pays de l’espace amazonien, l’un des poumons de la planète et l’un des « pays solution » face aux enjeux climatiques.
Chiffre à l'appui, le Président Tshisekedi a expliqué que les forêts de la RDC hébergent une faune et une flore riches et endémiques qui jouent un rôle fondamental dans la régulation du système climatique mondial, au même titre que la forêt amazonienne.
« En effet, la RDC est le deuxième massif forestier du monde. Avec ses 155 millions d’hectares de forêts qui couvrent l’équivalent de 67 % du territoire national, mon pays représente à lui seul près de 10 % des forêts tropicales du monde, près de 38 % des forêts africaines et environ 60 % de celles du Bassin du Congo. Le massif forestier de la RDC séquestre également près de 24,5 Gigatonnes de gaz à effet de serre quotidiennement, dont les 3/4 sont concentrés sur 43 % de la superficie du pays », a en substance dit le Président Félix Tshisekedi.
« A cet énorme massif forestier, s’ajoutent de vastes étendues de tourbières, couvrant environ 101. 500 km² du territoire national. Son atout principal demeure sa capacité d’absorption de carbone qui se chiffre à près de 1,5 milliard de tonnes de dioxyde de carbone par an, soit 4 % des émissions mondiales. Ses tourbières constituent un stock naturel de plus de 30 Gigatonnes de dioxyde de carbone, l’équivalent de plus de deux ans d’émissions mondiales de gaz à effet de serre », a poursuivi le Chef de l’Etat.
Pour le président Félix Tshisekedi, le sommet élargi de ce jour vient agrémenter et mettre en lumière le pas décisif marqué par la République Fédérative du Brésil, la République d’Indonésie et la RDC qui, à travers l’adoption d’une approche globale et collaborative, a abouti, le 14 novembre 2022 à Bali, à la Déclaration conjointe sur la Coopération autour de la forêt tropicale et l’action climatique, « BIC » en sigle, entre les trois pays précités.
« L’Alliance Trilatérale pour la Coopération sur les forêts tropicales et l’action climatique ainsi consacrée à Bali nous servira désormais de cadre de concertation, de partage d’expériences, d’échanges et d’actions sur les questions cruciales relatives à la forêt et à la biodiversité. À ce titre, elle pourra formuler des propositions concertées, notamment celles ayant trait aux marchés de crédit carbone », a conclu le Chef de l’Etat.
Avec la Cellcom/Présidence