(Par Tite Liongi Enkonkoy, Expert en suivi-évaluation)
La République Démocratique du Congo (RDC) s’étend sur 2 267 000 km2 pour une population de plus 100 millions d’habitants. Cet État se situe au cœur du continent africain, position centrale qu’une faible ouverture sur l’Atlantique, sur seulement 37 km de littoral, semble renforcer. Mais c’est de ce corridor vers l’Atlantique, cette « queue de poêle », que lui vient une de ses forces qu’il nous semble intéressant d’analyser ici ; l’aménagement du Kongo central et des chutes d’Inga en particulier. La Banque Africaine de Développement dans dans son programme considère ce pays comme ayant un fort potentiel énergétique notamment autour de la maîtrise de ses capacités hydro-électriques qui sont estimées à 110 GW. C’est dans ce cadre-là qu’est né l’ambitieux projet « Grand Inga ». Ce projet de méga-barrage, sur le deuxième fleuve du Monde par son débit, de 40 000 m3/s en haute saison et 36 000 m3/s en saison sèche, apparaît comme une réponse possible au constat de la BAD, qui placerait alors la RDC en position dominante pour la production d’électricité au sein du continent africain.
Inga, une réponse à des besoins
L’idée d’un mégaprojet de barrage sur le cours inférieur du fleuve Congo existe depuis plus de 40 ans. Deux grands barrages construits dans les années 1970 et 1980 nommés Inga 1 et 2 sont actuellement en service à proximité des installations prévues. Le projet de réseau de barrages intitulé Grand Inga prévoit la construction de deux barrages supplémentaires bien plus importants.
Grand Inga devrait obstruer totalement le cours du fleuve Congo et fournir de l’électricité à la moitié du continent. Ce gigantesque projet compterait en tout huit étages de retenue avec une capacité nominale totale de près de 44 GW pour un coût de 80 milliards de dollars US.
Poursuivre l’équipement du Kongo Central
« Inga » désigne les rapides Kongo central qui constituent la plus importante concentration de cascades au monde si près de l’embouchure d’un fleuve. En effet, le Congo descend rapidement en direction de l’océan, fait une courbure à 180 degrés, voit son chenal se rétrécir, ce qui donne à cette partie du fleuve des qualités rares du point de vue du potentiel hydroélectrique.
L’intérêt n’est pas nouveau et le fleuve Congo est d’ailleurs déjà équipé en barrages pour la production d’électricité. En effet, Inga 1 et Inga 2 respectivement construits en 1972 et 1982, fournissent de l’électricité pour la capitale Kinshasa, située à seulement 225 km au Nord, et aux mines du Katanga reliées par une ligne à haute tension sur une distance de 1 700 km.
Mais ces installations vieillissent mal et leur mauvais entretien n’arrange rien. Ainsi, sur les six groupes d’Inga 1, trois étaient à l’arrêt début 2011[2]. Quant à Inga 2, quatre groupes fonctionnaient sur les huit installés. Le bilan reste donc très défavorable avec seulement 0,9 GW produits sur les 1,8 GW attendus.
Des enjeux environnementaux à ne pas négliger
Comme le signale la Régie des Voies Fluviales de la RDC (RVF), il faut prendre en compte les irrégularités du débit du fleuve Congo. D’abord en raison d’un déficit en précipitations qui affecte tout le bassin hydrographique du Congo. Ensuite, on constate une baisse inquiétante des eaux du Lac Tanganyika (moins 80 cm en dix ans dans le port de Bujumbura).
Enfin un réchauffement des eaux touche le Congo provoquant une plus forte évaporation. Le projet du « Grand Inga » pourrait aussi pâtir du transfert d’une partie des eaux de l’Oubangui vers le lac Tchad, qui subit un asséchement problématique et qui pourrait même être menacé d’assèchement total. En août 2011, le Président Kabila s’est rendu lui-même sur les lieux pour constater que le canal d’amenée d’Inga 1 était presque à sec. Le problème semble donc déjà être une réalité. Alors comment continuer à réaliser le projet si l’eau vient à manquer encore plus dans les années à venir ?
Les barrages d’Inga 1 et Inga 2, bien qu’ils aient contribué à la production d’électricité en République Démocratique du Congo, ont également eu des impacts environnementaux significatifs. Ces impacts incluent des perturbations des écosystèmes fluviaux, des changements dans la biodiversité, et des risques potentiels pour les communautés locales.
Problèmes environnementaux liés à Inga 1 et 2
Altération du régime hydrologique : la construction des barrages a modifié le débit naturel du fleuve Congo, affectant la faune et la flore aquatiques, ainsi que les activités humaines dépendantes du fleuve.
Impact sur la biodiversité : la création de retenues d’eau a entraîné la submersion de terres agricoles et d’habitats naturels, modifiant les écosystèmes locaux et menaçant certaines espèces.
Risque de méthane : la décomposition de la matière organique dans les zones inondées peut produire du méthane, un gaz à effet de serre, contribuant au changement climatique.
Menace pour la faune : les lignes de transport d’électricité peuvent représenter des obstacles pour la faune sauvage et augmenter les risques de collisions.
Déplacement de populations : les projets d’Inga ont potentiellement entraîné le déplacement de communautés locales et la perte de leurs moyens de subsistance.
Conséquences pour les communautés locales
Pêche : la modification du régime hydrologique a impacté la pêche, une activité essentielle pour de nombreuses communautés riveraines.
Agriculture : les inondations dues aux barrages ont détruit des terres agricoles et réduit la production agricole.
Santé : l’augmentation des maladies liées à l’eau, comme le paludisme, est une préoccupation pour les populations locales.
Le projet Grand Inga
Le projet Grand Inga, une extension potentielle des barrages existants, soulève des préoccupations environnementales encore plus importantes en raison de sa taille et de son impact potentiel sur le fleuve Congo. Il est crucial que les autorités prennent en compte ces aspects environnementaux et sociaux lors de la planification et de la mise en œuvre de ces projets.
La société civile congolaise, les ONG Locales et les habitants des zones Concernées continuent de critiquer L’absence d’études de suivi environnemental et social portant sur Inga 3, Notamment au vu des connaissances actuelles sur les conséquences néfaste de la construction et de l’exploitation des barrages existants sur la population locale.
Il est impossible d’estimer l’ampleur des dégâts écologiques. Toutefois, une chose est sûre : Inga 3 entraînera une diminution du niveau du fleuve et de sa vitesse d’écoulement, mettant en péril la biodiversité et la biodiversité des espèces.
La fonction du fleuve Congo comme l’un des plus grands mécanismes d’absorption du CO2 au monde est également menacée. Inga 3 entraînera le déplacement forcé d’environ 37 000 foyers d’agriculteurs ainsi que de l’infrastructure sociale et économique des bords du fleuve Congo.
Par le passé, les grands projets ont toujours posé d’importants problèmes politiques en RDC en raison de leur vulnérabilité particulière à la corruption. Avec 82 point d’Indice de perception de la corruption en 2019, la RDC se classe à la 168e place sur 180 pays analysés.
L’opacité de la Planification et de l’attribution du projet de même que la divergence des intérêts des représentants nationaux comme internationaux, ou encore la mauvaise gestion des projets existants, en sont quelques symptômes. En outre, la société civile et les populations locales n’ont jusqu’à présent pas été associées au projet et ont été très peu informées de l’évolution du processus.
L’inventaire historique, économique et politique
Les plans de construction du méga barrage Inga 3 sont en discussion depuis le début du siècle. Dès 2004, le gouvernement congolais signait avec cinq pays d’Afrique australe une déclaration d’intention portant sur la construction de la centrale hydraulique. En Janvier 2009, la RDC résilia cet accord et conclut un nouveau partenariat avec l’entreprise anglo-australienne BHP Billiton.
Mais cette relation commerciale se solda également par un échec. En 2013, deux anciens présidents, Joseph Kabila et son homologue Jacob Zuma, s’accordèrent pour céder à l’Afrique du sud plus de la moitié des 4,8 GW de puissance totale d’Inga 3. En 2016, la Banque mondiale se retira du financement pour cause d’absence d’études de faisabilité et de manquements au contrat de la part du gouvernement congolais.
Toutefois, et malgré l’incertitude planant sur le financement du projet, Kabila attribua l’appel d’offre à un consortium sino-européen. Les investisseurs augmentèrent alors la capacité prévue pour passer à 11 GW. Mais les entreprises partenaires entrèrent en conflit et en janvier 2020, l’entreprise espagnole ACS se retira du projet Inga 3. Félix Tshisekedi, le successeur de Kabila revit de nouveau les capacités de production électrique à la baisse pour revenir aux 4,8 GW.
L’histoire de ce projet controversé devrait à elle seule alerter les investisseurs, les organisations de développement, ainsi que sa population. Les coûts de construction d’Inga 3 représenteraient selon les estimations entre 12 et 24 milliards de dollars, le gouvernement congolais avait annoncé qu’il participerait à la concurrence de 3 milliards de dollars US par le biais de crédits aux conditions préférentielles, potentiellement extensibles jusqu’à 6 milliards de dollars US.
Le reste du financement devra être assuré par des investissements privés. En supportant des coûts aussi élevés et le risque financier immense qui en découle. la RDC, Déjà endettée à plus de milliards de dollars US, risque de s’enfoncer plus profondément encore dans le piège de la dette.
Conclusion et recommandations
Ainsi, cela fait presque un siècle (depuis 1921), que l’Afrique a été identifiée comme le continent possédant un fort potentiel en ressources énergétiques avec la moitié du potentiel hydro-électrique mondial et principalement avec le fleuve Congo.
Le « Grand Inga », projet sans cesse repoussé, reste pourtant un gage d’indépendance énergétique pour la RDC et plus largement la possibilité pour les populations africaines d’accéder plus facilement à l’énergie. Mais « Grand Inga » illuminera-t-il un jour les Africains ? Au vu des difficultés, notamment financières, le projet congolais reste encore en l’état. A cela s’ajoute l’opacité dans la gestion des déplacés du camp Inga.
Il y a des allégations de gestion opaque du camp de déplacés d’Inga, notamment en ce qui concerne la distribution des aides et les conditions de vie. Ces allégations soulèvent des inquiétudes quant à la transparence et à la responsabilité des acteurs humanitaires impliqués dans la gestion du camp. L’on peut énumérer quelques points ressortissants des informations disponibles en notre possession :
Le manque de transparence dans la distribution des aides ;
Les mauvaises conditions de vie : les témoignages recueillis font état de conditions de vie déplorables dans le camp, notamment le manque d’accès à l’eau potable, à des latrines et à des soins de santé adéquats ;
Absence de mécanismes de plainte : il est rapporté que les mécanismes de plainte et de rétroaction mis en place sont inefficaces, voire inexistants, empêchant les déplacés de faire part de leurs préoccupations et de leurs problèmes aux gestionnaires du camp.
Il est important de noter que ces allégations peuvent affecter la confiance de la population qui sera ciblée lors de la prise en considération (validation) de l’étude d’impact environnementale et sociale, notamment le déplacement de la population.
Il appartient aujourd’hui au Gouvernement de la République d’assurer une coordination responsable avec la structure qui est en charge de gestion de ces différents cas pour baliser le chemin à ce méga projet qui génère l’espoir d’un peuple.
ANALYSE GEOPOLITIQUE, GEOSTRATEGIQUE ET GEOECONOMIQUE DE L’ACCORD DE PAIX RDC - RWANDA SIGNE A WASHINGTON LE 27 JUIN 2025, UNE ETUDE MINUTIEUSE DU CIEGS RDC AFRIQUE AINSI QUE DE SA BRANCHE INTERNATIONALE ET MONDIALE : LE CIEGS INTERNATIONAL ET PLANETAIRE AU BENEFICE ET POUR LE MIEUX ETRE SOCIAL DU PEUPLE CONGOLAIS SANS EXCEPTION ET EXCLUSION : GRAND ET PETIT, HOMME ET FEMME, JEUNE ET VIEUX, RICHE ET PAUVRE, LIBRE ET OPPRIME VIVANTS EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET A L’ETRANGER.
1. Introduction et exposé de motif.
Le 27 juin 2025, la République Démocratique du Congo (RDC) et la République du Rwanda ont signé à Washington un accord de paix sous médiation américaine. Ce document propose une analyse approfondie de ses avantages, inconvénients et implications géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques.
Bien avant cette date de la signature de cet accord entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo, Le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL avait suivi avec une attention très soutenu les différentes tractations et négociations au niveau des experts de deux pays bien que ces négociations ont été entachées de la plus grande opacité jamais vue et même les drafts de ces accords n’ont pas été dévoilés et mis à la portée du public congolais afin de permettre au peuple congolais souverain primaire, maitre et propriétaire de la République Démocratique du Congo conformément à l’article 5 de la Constitution de la République Démocratique du Congo d’apporter leurs critiques constructives, les avis, les désidérata, les opinions libres sur le contenu global, le bien-fondé et la quintessence, la portée, les tenants , les aboutissants ainsi que les non dit de cet accord international qui va engager la vie des milliers er des milliers des congolais sans exception et exclusion : grand et petit, libre et opprimé, homme et femme, jeune et vieux , libre et opprimé et cela conformément aux articles 11,13, 22 et 23 de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui consacrent et garantissent la liberté d’expression et d’opinion au Congo – Démocratique.
C’est pourquoi, vu tout ce qui précède, Le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL fortement spécialisé dans les étuves géopolitiques, géostratégiques et géo – économiques en République Démocratique du Congo en consultant la majorité des congolais vivants en RDC et dans la diaspora à l’étranger et a déjà publié trois communiqués de presse sur les grands enjeux géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques de la guerre à l’est de la RDC et de la problématique de l’Accord de paix entre la République Démocratique du Congo dans la presse écrite en RDC et que vous pouvez aussi le trouver et les lire directement dans les réseaux sociaux : Facabook, Messenger, Whattasp, Instagram, Trust Social, X(ex Twitter ) et autres.
En ce jour, faisant suite à cette sérié des communiqués de Presse, Le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL aborde ce même sujet des grands enjeux géopolitiques, géostratégiques et géoéconomique de la guerre à l’est de la République Démocratique du Congo, mais pas toujours avec des Communiqués de Presse mais cette fois ici en faisant une analyse objective, juste et honnête de tous les enjeux géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques de l’accord de paix entre le Rwanda et la RDC signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington entre ces deux pays en Présence du Secrétaire d’Etat Américain MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride dans toutes ses facettes en analysant les forces, les faiblesses, les opportunités, les risques, les menaces ainsi que les différents environnements géopolitique, géostratégique, géo- économique, socio – culturel, légal, technologique et autres et nous vous le présentons dans les lignes qui suivent l’ANALYSE STRATEGIQUE DE L’ACCORD DE PAIX RDC - RWANDA SIGNE A WASHINGTON LE 27 JUIN 2025, UNE ETUDE MINUTIEUSE DU CIEGS RDC AFRIQUE AINSI QUE DE SA BRANCHE INTERNATIONALE ET MONDIALE : LE CIEGS INTERNATIONAL ET PLANETAIRE AU BENEFICE ET POUR LE MIEUX ETRE SOCIAL DU PEUPLE CONGOLAIS SANS EXCEPTION ET EXCLUSION : GRAND ET PETIT, HOMME ET FEMME, JEUNE ET VIEUX, RICHE ET PAUVRE, LIBRE ET OPPRIME VIVANTS EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET A L’ETRANGER.
LES GRANDS ENJEUX GEOPOLITIQUES, GEOSTRATEGIQUES ET GEOECONOMIQUES ET LA PROBLEMATIQUE DE L’ACCORD DE PAIX ENTRE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LE RWANDA PASSE OBLIGATOIREMENT, ABSOLUMENT, INDISCUTABLEMENT ET INCONTESTABLEMENT PAR L’ETAT DE DROIT, LA JUSTICE ET LA LUTTE CONTRE L’IMPUNITE ET CONTRE LES CRIMES INTERNATIONAUX EN RDC.
Mais avant toute chose, nous tenons à rappeler à tout citoyen congolais ce qui suit et cette Parole Puissante de Dieu :
LE SEIGNEUR JÉSUS - CHRIST VEUT FAIRE TOUTE CHOSE NOUVELLE EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO (ESAIE 43: 19) ET CREEER UN CONGO NOUVEAU EN COMMENCANT PAR LE RESPECT DE LA SOUVERAINETE NATIONALE ET INTERNATIONALE DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, L’INTANGIBILITE DE SES FRONTIERES NATIONALES HERITEES DE LA COLONISATION ET L'AUTODETERMINATION DU PEUPLE CONGOLAIS AINSI QUE SA SORTIE TOTALE, INCONDITIONNELLE ET DEFINITIVE DE TOUTES LES ORGANISATIONS SOUS – REGIONALES, REGIONALES ET INTERNATIONALES A SAVOIR : LA FRANCOPHONIE, LES NATIONS UNIES, L'UNION AFRICAINE, LA CEMAC, LA CEPGL, LA CIRGL, LA CEEAC, EAC, SADC, LA COMESA, LE BASSIN DU CONGO ETC.
ECOUTONS TOUS SANS EXCEPTION ET EXCLUSION : GRAND ET PETIT, HOMME ET FEMME, JEUNE ET VIEUX, LIBRE ET OPPRIME, RICHE ET PAUVRE A PRESENT CE QUE DIT CLAIREMENT LA PAROLE PUISSANTE DE DIEU :
LES TENEBRES NE REGNERONT PAS TOUJOURS EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO (ESAIE 8 : 1 - 23 ; 9 : 1 - 4, JEAN 1 : 1-18 ; JEAN 8 : 12 ; JEAN 14 : 6 ET 1 JEAN 1 : 1-10).
LE PEUPLE QUI MARCHAIT DANS LES TENEBRES A VU UNE TRES GRANDE LUMIERE (ESAIE 9 : 1 – 4).
VOICI, JE VEUX FAIRE TOUTE CHOSE NOUVELLE EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO (ESAIE 43 : 18 – 21 ; ROMAINS 8 : 28-29 ; 2CORINTHIENS 5 : 17).
LA JUSTICE ELEVE UNE NATION (PROVERBES 14 :34) , TELS DOIT DESORMAIS ETRE LE CAS DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.
Le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL avait pris autrefois bonne note des plusieurs publications parues dernièrement dans les Quotidiens et les Journaux de la République Démocratique du Congo et dans les réseaux sociaux de l’existence d’une déclaration de principe signée dernièrement à Washington en présence du Secrétaire d’Etat Américain le Sénateur de Floride MARCO RUBIO relative à la paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda.
A cet effet, le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL attirait l’attention de (du) :
Monsieur le Président des Etats – Unis d’Amérique DONALD TRUMP ;
Monsieur le Vice – Président des Etats – Unis d’Amérique JD VANCE ;
Monsieur le Secrétaire d’Etat Américain, le Sénateur de Floride MARCO RUBIO ;
Monsieur l’envoyé spécial du Président des Etats – Unis pour la Région du Grand Lacs Massad BOULO ;
Madame l’Ambassadrice des Etats – Unis en République Démocratique du Congo Lucy TAMLYN ;
Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO ;
Madame la Première Ministre de la République Démocratique du Congo Judith SUMINWA TULUKA ;
L’Honorable Président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo Vital KAMHERE ;
L’Honorable Président du Sénat de la République Démocratique du Congo SAMA LUKONDE ;
Madame la Ministre des Affaites Etrangères et de la Francophonie de la République Démocratique du Congo Thérèse KIYAKWAMBA WAGNER ;
Madame la Ministre des Droits Humains de la République Démocratique du Congo Chantal CHAMBU MWAVITA ;
Monsieur le Ministre d’Etat et Ministre de la Justice et Garde des Sceaux de la République Démocratique du Congo Constant MUTAMBA ;
Monsieur le Président de la Commission des Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo Paul NSAPU MUKULU sur les faits suivants :
Le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL rappelle toujours et encore une fois de plus le peuple congolais les alinéas 4 et 5 du Préambule de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui disposent en ces termes nous citons : « Considérant que l’injustice avec ses corollaires, l’impunité, le népotisme, le régionalisme, le tribalisme, le clanisme et le clientélisme, par leurs multiples vicissitudes sont à l’origine de l’inversion générale des valeurs et de la ruine du pays» et « affirmant notre détermination à sauvegarder et à consolider l’indépendance et l’unité nationales dans le respect de nos diversités et de nos particularités positives » et exhorte le peuple congolais a se conformer sans aucune réserve à ces dispositions constitutionnelles pertinentes pour le bonheur et le mieux être social du peuple congolais sans exception et exclusion et le développement rapide, harmonieux, efficace, durable et intégral de la République Démocratique du Congo.
Encore une fois de plus, le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL insiste et rappelle à tous et à toutes clairement le contenu global des articles 11, 12, 13, 22, 23 et 27 relatif aux Droits Civils et politiques en République Démocratique du Congo que voici et qui disposent en ces termes nous citons :
Section 2 : De la Souveraineté :
Article 5 : La souveraineté nationale appartient au peuple. Tout pouvoir émane du peuple qui l’exerce directement par voie de référendum ou d’élections et indirectement par ses représentants.
Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. La loi fixe les conditions d’organisation des élections et du référendum.
Le suffrage est universel, égal et secret. Il est direct ou indirect.
Sans préjudice des dispositions des articles 72, 102 et 106 de la présente Constitution, sont électeurs et éligibles, dans les conditions déterminées par la loi, tous les Congolais de deux sexes, âgés de dix-huit ans révolus et jouissant de leurs droits civils et politiques.
Article 11 : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Toutefois, la jouissance des droits politiques est reconnue aux seuls Congolais, sauf exceptions établies par la loi.
Article 12 : Tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois.
Article 13 : Aucun Congolais ne peut, en matière d'éducation et d'accès aux fonctions publiques ni en aucune autre matière, faire l'objet d'une mesure discriminatoire, qu'elle résulte de la loi ou d'un acte de l'exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une ethnie, à une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique.
Article 22 : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Toute personne a le droit de manifester sa religion ou ses convictions, seule ou en groupe, tant en public qu'en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques, l'accomplissement des rites et l'état de vie religieuse, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public, des bonnes mœurs et des droits d'autrui. La loi fixe les modalités d'exercice de ces libertés.
Article 23 : Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit implique la liberté d'exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l'écrit et l'image, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public et des bonnes mœurs.
Article 27 : Tout Congolais a le droit d'adresser individuellement ou collectivement une pétition à l'autorité publique qui y répond dans les trois mois. Nul ne peut faire l'objet d'incrimination, sous quelque forme que ce soit, pour avoir pris pareille initiative.
Rappelant et insistant encore une fois de plus le fait que l’article 13 de la Constitution de la République Démocratique du Congo tels que mentionné ci - haut qui interdit formellement et clairement toute forme d’injustice et de discrimination possibles en République Démocratique de quelle nature que ce soit, d’où qu’elles viennent et d’où qu’elles se produisent.
La majorité des congolais consultes par le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L'HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL soutenait, déclarait et demandait ouvertement, publiquement et sans ambages que les ETATS - UNIS mettent rapidement et sans plus tarder ni tergiverser à la disposition du peuple congolais le draft de cet accord en préparation à Washington entre la RDC et le Rwanda et nous allons le critiquer, l’étudier, l’analyser dans les moindres détails et l'enrichir en y apporter nos observations pertinentes. C’est facile de publier des communiqués de presse et de faire des discours et des déclarations politiques mais c’est difficile de dire la vérité, de graver des engagements dans le marbre. Le diable est toujours et se cache souvent dans les détails dit - on.
La majorité des congolais consultes par le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L'HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL disait clairement et ouvertement qu'ils n'accepterons et ne soutiendront pas tout accord entre la RDC et le Rwanda qui n'intégrera pas clairement noir sur blanc et qui ne tiendra pas compte de la souveraineté nationale et internationale de la RDC, de l'intangibilité des frontières de la RDC héritées de la colonisation, de l'autodétermination du peuple congolais, de la Résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, des dispositions pertinentes du Chapitre VII des articles 39 à 51 de la Charte des Nations Unies, de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques relatifs aux Droits de l’Homme, du Pacte International relatif aux Droits économiques et socioculturels relatifs aux Droits de l’Homme, de tous les Instruments Internationaux relatifs aux Droits de l'Homme ratifies par la RDC et le Rwanda, du Droit International relatif aux Droits de l’Homme, du Droit International Humanitaire, de la justice internationale contre les crimes des droits de l’homme, les crimes économiques, les crimes d'agression, les crimes de guerre, les crimes de génocide et les crimes contre l'humanité commis en RDC depuis 1994 jusqu'a ce jour, des mécanismes de réparation et d'indemnisation des victimes congolais de ces crimes internationaux, ET DU PRINCIPE DE NON PARTAGE DES RESSOURCES NATURELLES DE LA RDC ET DU PEUPLE CONGOLAIS AVEC LE RWANDA, de l’adoption rapide et sans plus tarder et sans aucune injustice et complaisance des résolutions instituant le Tribunal Pénal International (TPI) pour la République Démocratique du Congo devant connaître et juger rapidement tous les crimes énumères ci – haut contenus dans tous les rapports des Experts des Nations Unies relatifs aux Droits de l’Homme ainsi que des Organisations Internationales et Congolaise de Défense des Droits de l’Homme et de la Société Civile Congolaise commis en République Démocratique du Congo depuis 1994 jusqu'a ce jour mais encore de prendre une résolution unique et contraignante du Conseil de Sécurité en vertu de la Charte des Nations Unies pour contraindre, obliger, ordonner et instituer l’organisation rapide, sans plus tarder et tergiverser des dialogues inter – Rwandais, inter – Ougandais et inter – burundais afin de permettre des groupes rebelles Rwandais et le FDLR, des rebelles Ougandais et les ADF et les rebelles Burundais ainsi que des refugies Rwandais, Ougandais et Burundais qui se trouvent depuis 1994 sur le sol congolais ou en République Démocratique du Congo de rentrer librement et calmement chez eux dans leurs pays respectives sous l’égide des Nations Unies à travers le Haut Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH) et le Haut Commissariat des Nations Unies aux Refugies (HCR) .
La majorité des Congolais consultés par le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DE DEVELOPPEMENT RAPIDE, DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL refusait ouvertement et publiquement toute forme directe ou indirecte d’intégration des groupes armées et rebelles dans les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, dans la Police Nationale Congolaise, dans les Services de Sécurité et de renseignement de la République Démocratique du Congo comme ce fut le cas autrefois de triste mémoire en RDC avec le brassage, le mixage, la fusion et autres et qui nous ramèneront encore à des situations plus dramatiques et plus compliquées et difficiles à contrôler, à maitriser et à gérer sur terrain en République Démocratique du Congo et propose de ce fait et réclame ouvertement et tout haut l’application stricte des articles 39 à 51 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies relative à l’action des Nations Unies en cas de menace armée contre la paix, de rupture de la paix et d’acte d’agression contre un pays et dont est actuellement victime notre pays la République Démocratique du Congo par le Rwanda en vertu de la Résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
La majorité des Congolais consultés par le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DE DEVELOPPEMENT RAPIDE, DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL attirait l’attention particulière de Monsieur le Président des Etats – Unis d’Amérique DONALD TRUMP, de Monsieur le Vice – Président des Etats – Unis d’Amérique JD VANCE, de Monsieur le Secrétaire d’Etat Américain, le Sénateur de Floride MARCO RUBIO, de Monsieur l’envoyé spécial du Président des Etats – Unis pour la Région du Grand Lacs Massad BOULOS, de Madame l’Ambassadrice des Etats – Unis en République Démocratique du Congo Lucy TAMLYN, de Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, de Madame la Première Ministre de la République Démocratique du Congo Judith SUMINWA TULUKA, de l’Honorable Président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo Vital KAMHERE, de l’Honorable Président du Sénat de la République Démocratique du Congo SAMA LUKONDE, de Madame la Ministre des Affaites Etrangères et de la Francophonie de la République Démocratique du Congo Thérèse KIYAKWAMBA WAGNER, de Madame la Ministre des Droits Humains de la République Démocratique du Congo Chantal CHAMBU MWAVITA, de Monsieur le Ministre d’Etat et Ministre de la Justice et Garde des Sceaux de la République Démocratique du Congo Constant MUTAMBA et de Monsieur le Président de la Commission des Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo Paul NSAPU MUKULU que cet accord de paix entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo ne consacre pas l’impunité totale contre les crimes internationaux des Droits de l’Homme, les crimes de génocide, les crimes d’agression, les crimes des Droits de l’Homme, les crimes contre l’humanité et d’autres crimes internationaux des Droits de l’Homme et des crimes économiques contre le peuple congolais et contre la RDC commis en République Démocratique du Congo depuis 1994 jusqu’à ce jour et qu’une disposition pertinente, claire et nette soit insérée clairement, ouvertement et sans ambages dans cet accord pour la poursuite et les sanctions contre les personnes incriminées pour les crimes cités ci – haut à travers la mise sur pied d’un Tribunal Pénal International pour la République Démocratique du Congo.
ANALYSE GLOBALE DES ENJEUX GEOPOLITIQUES,GEOSTRATEGIQUES ET GEOECONOMIQUES DE L’ACCORD DE PAIX ENTRE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, SIGNE LE VENDREDI 27 JUIN 2025 A WASHINGTON EN PRESENCE DU SECRETAIRE D’ETAT MARCO RUBIO, LE SENATEUR DE FLORIDE.
6.1 Pour les États – Unis d’Amérique.
- Sécurisation de l’accès aux minerais critiques (Cobalt, Cuivre, Uranium, Lithium, Terres rares et autres) en République Démocratique du Congo.
- Repositionnement stratégique des Etats – Unis en RDC, en Afrique face à la Chine et la Russie.
- Renforcement du leadership diplomatique international des Etats – Unis en Afrique et principalement dans la région des Grands Lacs.
6.2 Pour le Rwanda.
- Tentative d’allègement de l’isolement diplomatique et tentative et tendance à la longue de toutes les sanctions politiques, diplomatiques, économiques, financières, culturelles, sportives et autres pris contre le Rwanda par la Communauté Internationale par les Etats – Unis, l’Union Européenne, l’Allemagne, la Belgique, le Royaume Uni, le Canada pour agression et violation du territoire congolais par l’armée rwandaise sur base de tous les rapports des experts des nations Unis et des Organisations Internationales de Défense des Droits de l’Homme et conformément à la résolution contraignante 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies prise sur pied du chapitre VII de la Charte des Nations Unies sous prétexte qu’un Accord de Paix venait d’être signé entre la RDC et le Rwanda et don et par conséquent le dédouanement total du Rwanda par la suppression des toutes ces sanctions politiques, diplomatiques, économiques, financières, culturelles, sportives et autres, ce qui est inacceptable, injuste et inconcevable par la majorité des Congolais consultés par le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DE DEVELOPPEMENT RAPIDE, DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL sur cette question cruciale et très importante et très délicate et tres sensible et qui choque la majorité du peuple congolais.
- Maintien par le Rwanda d’un levier sur la RDC via le M23 et ses intérêts économiques..
6.3 Pour la République Démocratique du Congo.
- Reconnaissance en tant que victime d’agression rapports des experts des nations Unis et des Organisations Internationales de Défense des Droits de l’Homme et conformément à la résolution contraignante 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies prise sur pied du chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
- Pression absoudre et injustifié pour désarmer la FDLR et réformer les FARDC et pourtant la Communauté Internationale devrait à travers le Conseil de Sécurité des Nations Unies devrait prendre une résolution pertinente pour instituer le dialogue inter – Rwandais, inter – burundais et Inter – ougandais afin de permettre sous l’égide des Nations Unies, du HCR aux refugiés Rwandais, Ougandais et Burundais y copris le FDLR, les ADF et autres de rentrer calmement dans leurs pays respectifs.
- Risques de tensions internes imminentes si les retombées tardent, ce qui mettra à mal toutes les initiatives et processus de paix en République Démocratique du Congo et dans la Région des Grands Lacs..
3. Analyse de la dimension géostratégique de l’Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.
- Retrait progressif des troupes rwandaises du territoire de la République Démocratique du Congo en violation flagrante de la résolution contraignante 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies prise sur pied du chapitre VII de la Charte des Nations Unies qui impose un retrait immédiat et sans condition des troupes rwandaises du territoire congolais.
- Espoir d’intégration conditionnelle à travers le processus de Nairobi du M23 via les négociations de Doha.
- Echec patent et fragilisation totale des accords régionaux africains (Luanda, Nairobi) qui vont être jetés carrément dans la poubelle et calendre grecques.
4. Analyse des impacts très nocifs et très négatifs régionaux et africains.
- Contournement des initiatives africaines (CIRGL, EAC, CEMAC, CEEAC, SADC, UA) jugées partiales, complaisantes, injustes et inefficaces par les Congolais et la Communauté Internationale qui ne les font pas du tout confiance, donc moins crédibles.
- Réactions prudentes des pays limitrophes de la RDC qui n’ont pas eu le courage politique et diplomatique pour dénoncer ouvertement l’agression de la RDC par le Rwanda et par conséquent ont perdu la confiance, l’estime et la crédibilité vis-à-vis du peuple congolais et de la République Démocratique du Congo.
- Création d’un précédent de médiation extra-africaine qui ne rencontrent pas la confiance et l’adhésion populaire des Africains qui considèrent que tous les problèmes et conflits congolais et africains devraient être résolus à l’africaine sous la palpable et la médiation africaine qui fort malheureusement n’inspirent pas du tout confiance au peuple congolais à cause du manque de la justice, de la vérité, de la crédibilité.
5. Analyse des conséquences géoéconomiques de l’Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.
- Ouverture aux investissements américains dans les mines stratégiques de la République Démocratique du Congo qui doivent être faites en toute honnêteté, toute vérité, toute justice, toute lumière et toute transparence possible en raison de 50 pourcent pour la partie Congolaise et de 50 pourcent pour la partie américaine à travers un accord minier gagnant – gagnant et non être faite comme le contrat chinois où la partie chinoise détiendrait à elle seule 68 pourcents des parts sociales contre 32 pourcent à la République Démocratique du Congo dans le Contrat de joint venture de la Sicomines en République Démocratique du Congo, ce qui continue d’énerver le peuple congolais souverain primaire, maitre et propriétaire de la République Démocratique du Congo.
- Risque de néo-impérialisme économique des ressources minières congolaises exportées sans transformation locale à travers des raffineries et des usines de transformations sur place en République Démocratique du Congo pour créer des emplois au Congo et résorber actuellement le taux de chômage en RDC qui avoisinerait environs 90 pourcent de la population active Congolaise.
- Aucun congolais sérieux qui aime véritablement et sincèrement la République Démocratique du Congo n’acceptera pas que la RDC dans le cadre de l’intégration régionale partage ses richesses du sol et du sous sol, des mers, des eaux, des parcs nationaux et autres sous prétexte et sur base de l’accord de paix qui venait d’être signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington entre la RDC et le Rwanda.
- Aucun congolais sérieux qui aime véritablement et sincèrement la République Démocratique du Congo n’acceptera pas que la RDC dans le cadre de l’intégration régionale partage les minerais congolais soient extrait en RDC pour être exportée et être raffinés au Rwanda par les Sociétés américaines, européennes, rwandaises, asiatiques et autres sous prétexte et sur base de l’accord de paix qui venait d’être signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington entre la RDC et le Rwanda.
- Crainte totale du véritable risque de marginalisation des entreprises congolaises à travers cet accord minier au profit des entreprises américaines et rwandaises.
6. Analyse des enjeux militaires et sécuritaires de l’Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.
- Pression sur les FARDC pour désarmer la FDLR alors qu’ils peuvent calmement rentrer chez eux au Rwanda sous l’égide du Haut Commissariat des Nations Unies aux refugies (HCR) pour reconstruire désormais leurs pays dans le cadre d’un dialogue inter rwandais qui sera organisé par les Nations Unies et la Communauté Internationale au lieu de rester éternellement en République Démocratique du Congo pour ainsi créer des problèmes majeurs et irrésolus au peuple congolais .
- Maintien des capacités militaires du M23 sans spécifier à travers cet accords qu’il devra subir le processus de désarmement et de réinsertion des groupes armées en RDC conformément au processus de Nairobi.
- Nécessité de réformer le secteur de sécurité et de réorganiser rapidement les forces de défenses et de sécurité de la République Démocratique du Congo conformément à la résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies afin de faire face à des actes d’agression et des rebellions futures et de préserver l’intégrité nationale et la souveraineté nationale et internationale de la République Démocratique du Congo en Afrique et à travers le monde.
7. Analyse de perceptions populaires et critiques des congolais de l’Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.
- Méfiance totale et rejet catégorique d’une partie de la société civile congolaise avisée de cet accord entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda perçu comme imposé par les Etats – Unis et la Communauté Internationale à la République Démocratique du Congo afin de garantir les avantages et intérêts majeurs géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques en République Démocratique du Congo, ce qui est triste, pitié et très réitérable pour l’avenir de la République Démocratique du Congo et du peuple Congolais..
- Inquiétudes totales, profonds regrets et méfiance totale des populations de l’Est de voir que cet accord de paix entre le RWANDA et la RDC singé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington n’intègre pas en son sein et de dit rien sur la justice qui doit être exercée et déclenchée dans le cadre de la mise sur pied rapide d’un Tribunal Pénal International pour la RDC ou encore dans le cadre de la Cour pénale Internationale contre les crimes internationaux d’agression, de violations des droits de l’homme, des crimes politiques, des crimes économiques et de pillages des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis à l’est de la RDC depuis 1994 jusqu’à ce jour sous l’œil complice de la Communauté Internationale ainsi que les réparations et indemnisations des victimes de toutes ces atrocités commises depuis très longtemps à l’est de la République Démocratique du Congo.
- Silence totale sur les victimes des exactions passées à travers cet accord de paix entre le RWANDA et la RDC singé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington.
8. Analyse des scénarios d’évolution post - Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.
Succès partiel des toutes les opérations ci – après : retrait rwandais, intégration du M23, relance économique entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda dans le cadre de l’intégration régionale en vertu de cet accord de paix..
Échec de l’applicabilité de cet Accord de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda sur terrain avec comme conséquences directes : risque de reprise des conflits armés, isolement diplomatique de la RDC et du Rwanda et de la poursuite des sanctions politiques, diplomatiques, économiques, financières, culturelles, sportives et autres par la Communauté internationale contre de Rwanda pour non respect de la résolution contraignante du Conseil de Sécurité des Nations Unies 2773 qui imposent au Rwanda le retrait immédiat et sans condition de ses troupes armées du territoire de la République Démocratique du Congo et pour violation flagrante de la souveraineté nationale et internationale de la République Démocratique du Congo et l’intangibilité des frontières nationales de la RDC héritées de la colonisation..
9. Recommandations stratégiques et pertinentes du CIEGS RDC AFRIQUE pour la RDC au regard de cet Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.
- Mettre en place rapidement un Comité congolais indépendant de suivi composé de toutes tendances confondues y compris les Organisation Non Gouvernementales de Défense des Droits de l’Homme de la Société Civile Congolaise afin de suivre ligne après ligne, point après point et à la loupe la réalisation, l’exécution et la lise en œuvre de cet accord et proposer sa revisitassions et son amendement au profit de la République Démocratique du Congo avant son adoption par le Parlement Congolais à signer et à développer entre la République Démocratique du Congo dans les tous prochains jours avec les Etats – Unis pour en faire un accords gagnant – gagnant avec 50 pourcent des parts sociales et participations pour la République Démocratique du Congo et de 50 pourcent des parts sociales et participations pour pour les Etats – Unies à travers une Société Joint – Venture qui y sera créée du genre Sicomines selon le droit congolais.
- Exiger la justice, la vérité et la transparence dans les contrats miniers pour en faire un accords gagnant – gagnant avec 50 pourcent des parts sociales et participations pour la République Démocratique du Congo et de 50 pourcent des parts sociales et participations pour les Etats – Unies dans le cadre d’une Société Joint – Venture à créer en République Démocratique du Congo.
- Lancer une commission vérité-justice-réconciliation en République Démocratique du Congo pour les crimes internationaux commis e RDC depuis 1994 jusqu’à ce jour.
-- Organiser un dialogue national sur la paix, la justice, la vérite et réconciliation entre Congolais en République Démocratique di Congo et le partage équitable, égalitaire et équilibré des responsabilités politiques et des ressources naturelles et richesse nationales en République Démocratique du Congo.
10. Conclusion générale et perspectives d’avenir.
L’accord de Washington entre la RDC et le Rwanda représente une avancée diplomatique majeure, mais reste très fragile, déjà rejeté et contesté par une partie de l’opinion publique congolaise et de la Société Civile Congolaise, est sans inclusion effective des acteurs des groupes armés, pas d’inclusion en son sein des dispositions pertinentes des mécanismes de justice internationale contre les crimes internationaux d’agression, de violations des droits de l’homme, des crimes politiques, des crimes économiques et de pillages des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis à l’est de la RDC depuis 1994 jusqu’à ce jour sous l’œil complice de la Communauté Internationale ainsi que les réparations et indemnisations des victimes de toutes ces atrocités commises depuis très longtemps à l’est de la République Démocratique du Congo et absence d’un contrôle souverain congolais sur ses ressources. Il marque une opportunité à saisir avec prudence et vigilance par le peuple Congolais.
Pout terminer, le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL insiste toujours auprès de tous congolais sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre d’implémenter totalement la culture de la paix sociale, la cohésion nationale, l’harmonie, la concorde, l’unité nationale, le vivre ensemble en vue du mieux être social du peuple Congolais sans exception et exclusion surtout en cette période difficile de la guerre de rébellion et d’agression à l’est de la RDC qui date depuis trois décennies environs de 1994 à ce jour et qui a fait et continue de faire beaucoup des victimes, des milliers et des milliers des morts et des pertes en vies humaines, des déplacés, des femmes violées, des familles entières totalement déracinées de leurs milieux de vie naturel, des enfants soldats recrutés par les groupes armées et par la rébellion ainsi que des multiples, flagrantes et violations systématiques des Droits de l’Homme et de Droit International humanitaire en vue de la recherche de la paix sociale, cohésion nationale, harmonie, unité nationale et vivre ensemble qui sont les véritables gages du mieux être social du peuple congolais et du développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo.
Fait à Kinshasa, le 01 Juin 2025
Que celui qui a des oreilles pour entendre qu’il entende (Matthieu 11 : 15 ; Apocalypse 2 : 16 - 17 ; Apocalypse 2 : 26 ; Apocalypse 3 : 6 ; Apocalypse 3 : 16 ; Apocalypse 2 : 22).
Que la grâce du Seigneur Jésus – Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint – Esprit, soient avec vous tous. (2 Corinthiens 13 : 13).
Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous. (Apocalypse 22 ; 21).
Que Dieu le Père Céleste et Eternel des Armées vous bénisse abondamment, vous protège et vous garde encore longtemps en vie (Nombres 6 : 22 – 27).
LE CIEGS RDC AFRIQUE
ONGDH DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME
ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL
Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo
La guerre dite de 12 jours a-t-elle vécu? Le cessez-le-feu tiendra-t-il le coup pendant combien de temps? Difficile d'y répondre. Mais, au-delà de ces deux préoccupations majeures, la barbare agression israélienne contre l’Iran est pleine de riches et nombreux enseignements. De part et d'autre.
Le fameux Goliath sioniste aveuglement soutenu par l'aigle impérialiste américain a maintenant compris que son arrogance due à la détention de l'arme nucléaire et à l'appui illimité des États-Unis d'Amérique ne valent désormais rien face à la vaillance du David iranien fier de sa dignité et imbu de son indépendance. Comme dans la Sainte Bible, la foudroyante riposte de l'Iran est comparable à l'éclatante victoire de David qui avait terrassé Goliath. Et les appels israéliens lancés à son protecteur naturel font foi. Même, l'infructueuse attaque américaine contre l'Iran n'a pas changé le rapport de forces.
Fort de l'immense appui du monde impérialiste et misant sur la peur de ses adversaires proche-orientaux esclavagisés, l'Israël a voulu faire, comme à l'accoutumée, de la République Islamique d'Iran, une bouchée double, une proie facile. Ayant longtemps préparé cette agression en infiltrant ses agents en Iran avec du matériel de guerre, l'Israël n'avait pas pris en compte l'élément fondamental des Iraniens : le patriotisme. Leur sens profond de dignité et leur engagement à défendre leur indépendance jusqu'au sacrifice suprême. Une grande leçon de patriotisme admirablement administrée par les Iraniens. À leur place, d'autres se seraient agenouillés comme des lâches.
Prenant à témoin l'hypocrite "communauté internationale", ce panier à crabes, la République Islamique d'Iran a valablement riposté, vigoureusement réagi. Elle a démontré que des lâches n'ont pas de place dans notre société contemporaine où les forts dévorent, sans pitié, les faibles. Cette inique loi du monde impérialiste.
Toute honte bue, l'État sioniste d'Israël a bu le calice iranien jusqu'à la lie. Tel-Aviv et autres Haifa ont été transformés en champs de ruines, comparables aujourd'hui à la Bande de Gaza martyrisée et régulièrement violentée par la folie meurtrière sioniste. À chaque attaque israélienne, il y avait du répondant iranien.
Cette guerre israëlo-iranienne désormais appelée "guerre de 12 jours" a mis à nu la gestion impérialiste de l'information en optant pour la désinformation. Les médias ont été censurés. Le droit à l'information a été bafoué, mis sous l'éteignoir. Le peuple israélien a été privé de la bonne information, de la vérité. Les peines d'emprisonnement ont été brandies contre les israéliens réfractaires. On se croirait dans une république bananière.
Les secousses de cette sauvage agression israélienne contre l’Iran ont été ressenties un peu partout dans le monde, n'ont même pas épargné la prétendue "Amérique puritaine". Les ondes de choc ont d'ailleurs déferlé l'outre-Atlantique au point où la peur a gagné certaines couches américaines roulées dans la farine par l'administration Trump.
La courageuse riposte iranienne a permis au Peuple Iranien de défendre sa dignité atteinte. L'homme peut tout brader sauf sa dignité. La résistance iranienne est une preuve irréfutable que tout peuple digne de ce nom doit savoir protéger son indépendance et veiller à l'intégrité de son territoire national. Il n'y a que le patriotisme, cet antidote contre le péril impérialiste, pour y parvenir.
Avec la vaillance iranienne, il y a lieu de noter que l'avènement d'un nouvel ordre mondial multipolaire est salutaire pour toute l'humanité entière. Car, aucune nation n'aura le droit de dicter sa loi sur les autres. Donc, la guerre de 12 jours entre l'Israël et l'Iran marque un tournant historique dans la vie des nations libres.
Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI
Président National de l’UDS
Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo
Un accord de paix qui devrait être signé avec le Rwanda le 27 juin à Washington continue de susciter des interrogations sérieuses quant aux conditions d’un changement social positif et au renforcement des capacités de la lutte contre la pauvreté en RDC, pays classé le quatrième le plus pauvre au monde selon le dernier rapport du FMI-Global Finance. Le texte provisoire qui prévoit des dispositions sur le respect de l’intégrité territoire et l’arrêt des hostilités dans l’est du pays résume les préoccupations qui ont toujours été soulevées par Kinshasa et qui restent le credo. En dehors de l’opacité de cet accord en ce qui concerne les intérêts économiques des signataires, il faut cependant relever le problème de la constitutionnalité au regard de l’article 216 que pose un tel accord. Les députés congolais doivent conformément à la constitution siéger pour examiner si cet accord est ATTENTATOIRE aux intérêts vitaux de la RDC.
Depuis Montesquieu, s’est développée l’idée que le business serait vecteur de paix entre les peuples. Pourtant, de la première Guerre mondiale, aux menaces d’un conflit sino-américain autour de la péninsule de Taïwan, en passant par la guerre en Ukraine aujourd’hui, nombreux sont des exemples qui démontrent l’invalidité de cette thèse.
Certes, il faut appréhender la vision de la paix par le business dans le contexte de rapport de force où celui qui domine cette relation vous impose sa perception du monde et défend au mieux ses intérêts à tel point malheureusement les faibles deviennent le dindon de la farce. C’est souvent une histoire d’allocations constantes de rapports de force au travers de la captation d’énormes avantages par rapport aux pays pauvres à laquelle nous assistons de nos jours.
Ainsi, le business ne demeure pas une condition sine qua non à la résolution des conflits armés en RDC. Un Etat décide donc de la pacification de son territoire en fonction de l’évaluation qu’il fait du meilleur moyen ou mécanisme pour trouver des compromis politiques de manière inclusive entre les différents acteurs représentatifs du peuple. Les congolais doivent bien être éclairés face à leurs enjeux existentiels. Le lien entre le Business et la pacification du pays n’est réel seulement que lorsque le business est inclusif des intérêts du peuple, lorsqu’il permet d’augmenter le niveau de vie des populations. Ce n’est que dans ces conditions que le désir de guerre diminue. Aujourd’hui le climat d’affaires reste trop pollué dans notre pays par les affaires de détournement, par la corruption systémique, l’insécurité juridique, le blanchissement de l’argent sale. Qui décide que la corruption, l’impunité, le State capture arrivent en tête dans ce modus operandi ? Le président de la république est comptable de tous ces fléaux. Un pays malade à cause de ses dirigeants n’offre aucune garantie dans le cadre du business, sinon c’est participer à la criminalisation de l’économie du pays et ceux qui y contribuent seront rattrapés par l’histoire politico-judiciaire de la RDC.
L’histoire illustre beaucoup d’exemples où le business pris dans le compte de résolutions des conflits armés dans les pays fragiles ne peut contribuer au développement de nations en faillite, par contre il devient source de tension si les enjeux sociaux, de justice et environnementaux sont bottés en touche. Pour réussir une paix dans le contexte de la RDC il faut que le business s’inscrive dans un cadre institutionnel stable qui encourage la bonne gouvernance, la rationalité économique et lutte contre la corruption et la pauvreté.
Bien que le business puisse bien créer des liens et des interdépendances économiques entre les nations, il ne peut être considéré comme la solution miracle, efficiente, durable pour éradiquer les causes profondes des conflits armés, de la guerre en RDC. C’est pourquoi il faut opter pour une approche plus globale intégrant des facteurs politiques, sociaux, ethniques, terriens pour parvenir à une paix durable et il demeure impérieux dans cette optique d’organiser un forum national inclusif.
La RDC ne doit pas pour les générations futures rassembler une association des charlatans de tout acabit faiseurs d’illusion, des pilleurs qui ne veulent pas se battre pour l’intérêt supérieur de la nation. Quand Honoré Ngbanda dressait un portrait au vitriol de Félix Tshisekedi, c’était pour lancer une alerte sur l’apocalypse du pays si les congolais ne le désavouaient pas à temps. Selon Ngbanda, les trois missions suivantes sonneraient le glas du régime Tshisekedi à savoir : « blanchir l’occupation, endormir le peuple congolais et enfin légaliser l’occupation et la balkanisation. Il faut le neutraliser avant qu’il ne soit trop tard, c’est un paresseux, un ignorant».
Ce n’est pas pour cette raison que l’accord qui sera signé va nous éloigner du spectre des autres conflits armés ou de la guerre. Mr Félix Tshisekedi rêve en disant que la guerre est derrière nous. Est ce qu’il a une armée ? Il est important de ne pas se laisser bercer par des illusions de paix durable. Frédéric Encel disait : « On sait quand et comment la guerre commence, mais on ne sait jamais quand et comment elle se termine ». Avec des dirigeants autoritaires déraisonnables dans leur recours à la force, Fréderic Encel montre que les germes de conflits armés se retrouvent souvent dans les régimes de démocrature. Le monde d’aujourd’hui devient plus trouble où le rapport de force influe sur toutes les dynamiques géopolitiques. En lieu et place de solides réseaux d’alliance ou de partenariat privilégiant les intérêts du peuple, on observe un système relativement flottant des engagements laissant pour compte le bien-être des populations. A fortiori, le spectre de la guerre ne s’éloigne pas de la RDC quel que soit l’accord qui devrait être signé le 27 juin. Le président congolais refuse de voir la réalité en face : un pays avec deux administrations, un pays balkanisé de facto. Le président congolais donne l’impression de gouverner alors qu’il n’a pas de levier sur certains pans du territoire national.
Il est d’acuité de souligner que seule la diplomatie ne suffit pas toujours pour résoudre la guerre, d’ailleurs nous observons aujourd’hui que l’ordre international se façonne dans le rapport de force militaire. Nous avons maintes fois mis en exergue le paradigme de : « si vis pacem, para bellum » dans la défense de la souveraineté nationale. Seuls les médiocres qui dirigent notre pays n’appréhendent pas la quintessence de cette réalité. Comment peut-on enfumer un peuple pour mettre en œuvre comme seul outil précieux la diplomatie congolaise dans la résolution de la guerre ? Face aux armes, à la prolifération des groupes rebelles, la diplomatie reste un parent pauvre.Dans les négociations c’est le rapport de force qui compte et il n’y a que la solution politique à trouver in fine même si c’est toujours pénible à mettre pour autant en selle.
La prise de la ville de Goma par l'AFC-M23 a provoqué un exode massif de populations du Nord-Kivu. Nombre d'entre elles ont trouvé refuge à Kinshasa, la capitale. Dans ce contexte humanitaire tendu, un jeune notable de Goma, Justin Tsumbira Nzoli, tire la sonnette d'alarme et dénonce une manœuvre d'usurpation visant à détourner l'aide destinée à ces déplacés.
A travers un communiqué de presse, Justin Tsumbira Nzoli exprime son profond mécontentement face aux agissements des individus qui, selon lui, s'arrogent sans mandat ni légitimité le droit de représenter les déplacés des provinces du Nord et du Sud-Kivu à Kinshasa.
Il accuse nommément un certain Jordan de servir de bouc émissaire pour un réseau agissant dans l'ombre, dont les intentions malsaines ne font plus de doute. L'objectif de ce groupe serait de mettre en place un système d'enregistrement parallèle pour capter les fonds humanitaires.
« Nous dénonçons ces manœuvres frauduleuses qui visent à détourner les fonds destinés à l’assistance humanitaire », déclare M. Tsumbira dans son communiqué.
M. Tsumbira précise qu'un processus d'enregistrement officiel et transparent est déjà à un stade avancé, après trois mois de travail mené sous la coordination du député national Charles Sabungo et du docteur Patrick Baala. Il rappelle que l'honorable Charles Sabungo a été le premier à porter assistance aux déplacés, rapidement suivi par son collègue, l'honorable Patrick Munyomo.
« Contrairement aux prétentions mensongères des fraudeurs, la seule correspondance officielle ayant été adressée aux instances compétentes l’a été par l’honorable Charles Sabungo, en toute transparence », insiste le communiqué.
Le jeune leader s'interroge sur la crédibilité de cette initiative parallèle : « Comment un groupe d’individus connus pour leur implication passée dans des affaires de détournement peut-il s’improviser enregistreur officiel et prétendre inscrire des centaines de personnes dans un délai court d'une semaine, dans une grande ville comme Kinshasa ? Ce que nous voyons aujourd’hui n’est rien d’autre qu’une tentative de sabotage du travail déjà accompli, et une stratégie bien connu de détournement. »
En conclusion, Justin Tsumbira lance un avertissement sévère aux personnes impliquées et à leurs commanditaires, promettant de révéler publiquement leur identité si leurs agissements persistent.
« A ceux qui pensent pouvoir manipuler la misère de nos populations pour en tirer profit, nous disons : nous vous avons à l’œil. Nous avons identifié vos parrains et les réseaux dans lesquels vous évoluez. Le moment venu, nous allons les dénoncer publiquement pour qu’ils soient définitivement écartés de toute gestion des affaires concernant nos déplacés. L’heure est à la vigilance, à la solidarité et à la justice pour nos frères et sœurs en détresse. »
(Par David Menge, Docteur en Histoire des sciences et institutions scientifiques)
Le 30 juin 1960 marque la date anniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo (RDC), obtenue à l’issue d’une lutte acharnée, et est également le témoin d’une transition marquée par de nombreuses turbulences. L’impréparation des acteurs politiques dès les premières années d’indépendance a plongé le pays dans de vives tensions, exacerbées par des conflits ethniques et des luttes pour le pouvoir. La crise du Katanga, région riche en minerais, qui a tenté de faire sécession sous l’impulsion de Moïse Tshombe, a profondément fragilisé la stabilité nationale. Par ailleurs, les différends entre le premier président, Joseph Kasa-Vubu, et le premier ministre, Patrice Lumumba, ont également contribué à accentuer cette instabilité.
En 1965, le coup d’État militaire mené par le colonel Mobutu Sese Seko lui a permis de prendre le contrôle du pays, marquant ainsi le début de son long règne qui durera 32 ans. Le Président Mobutu instaure un régime autoritaire, renomme le pays Zaïre en 1971, et consolide sa mainmise sur le pays à travers la centralisation du pouvoir. Une politique d’authenticité, visant à supprimer les influences coloniales, est initiée, mais très vite, le pays sombre dans la corruption et la répression. La guerre froide a également influencé la politique du Zaïre, permettant au président Mobutu de soutenir certains mouvements anti-communistes, tout en bénéficiant d’une aide extérieure pour maintenir son régime en place. Malgré ses richesses naturelles, notamment ses minerais, la situation économique s’est détériorée, et la gouvernance autoritaire a conduit à une crise sociale et économique profonde.
Dans les années 1990, sous la pression de la communauté internationale, Mobutu a annoncé une transition vers le multipartisme. Cependant, les pourparlers politiques menés lors de la Conférence nationale souveraine n’ont pas abouti aux résultats escomptés. La situation s’est aggravée en 1997 avec le déclenchement de la guerre de libération menée par l’AFDL, soutenue par des pays voisins tels que le Rwanda et l’Ouganda. La chute de Mobutu en mai 1997, après plus de trente ans de règne, a permis à Laurent-Désiré Kabila de prendre le pouvoir, établissant ainsi la République démocratique du Congo.
Peu après, en 1998-1999, la RDC a été plongée dans la Première Guerre du Congo, un conflit régional majeur impliquant plusieurs pays, causant des destructions massives, des pertes humaines importantes et une crise humanitaire grave. En 2001, le Président Laurent-Désiré Kabila est assassiné, et Joseph Kabila lui succède. La nouvelle équipe lance un processus de paix, avec les accords de Sun City en 2002, visant à stabiliser le pays et à organiser des élections démocratiques. La RDC sort alors d’une période de conflit intense, mais la situation sécuritaire dans l’Est du pays reste préoccupante.
Les années suivantes ont été marquées par l’adoption de la Constitution de la Troisième République, ainsi que par la tenue d’élections présidentielles en 2006, qui ont conduit à l’élection du Président Joseph Kabila, malgré les affrontements avec son challenger Jean-Bemba, notamment en raison d’accusations d’irrégularités lors du scrutin. En 2011, Joseph Kabila a été réélu, puis, en 2018, Félix Tshisekedi a été élu président, marquant une étape importante vers la stabilité politique. Toutefois, la République démocratique du Congo continue de faire face à de nombreux défis, tels que les conflits dans l’est du pays, les crises humanitaires, la pauvreté, une gouvernance fragile et une instabilité sécuritaire persistante.
Depuis 2019, la RDC traverse une période marquée par des tensions politiques persistantes, notamment suite aux élections de 2018. La pandémie de COVID-19 en 2020 a aggravé les défis sanitaires et économiques. Les années suivantes ont vu des efforts pour renforcer la stabilité, lutter contre l’insécurité dans l’Est, attirer des investissements dans le secteur minier, et poursuivre la reconstruction économique. En 2024, le président Félix Tshisekedi a été réélu, témoignant de la confiance renouvelée de la population. Toutefois, les défis liés à la paix, à la gouvernance et au développement restent importants. Au début de l’année 2025, l’Est du pays a été le théâtre d’affrontements entre l’armée régulière et l’armée rwandaise, appuyée par ses supplétifs du M23/AFC. Un territoire immense du Nord et du Sud Kivu est occupé par cette armée étrangère, avec la prise de deux villes emblématiques : Goma et Bukavu.
Pour trouver un équilibre géopolitique régional, les États-Unis et le Qatar jouent les médiateurs dans les pourparlers entre la RDC et le Rwanda. Un accord semble avoir été trouvé, et la signature des deux parties est prévue pour le 27 juin 2025, reconnaissant la souveraineté des frontières issues de la colonisation, le retrait de l’armée rwandaise, ainsi que la démobilisation des groupes armés.
Pour conclure, les 65 ans d’indépendance de la RDC ont été marqués par des crises politiques récurrentes, la résistance sociale des acteurs politiques au changement, ainsi que par la non-application des lois, ce qui a fragilisé la République et freiné tout processus de développement. Cette situation s’est traduite par une pauvreté accrue, un déficit d’infrastructures dignes d’une nation souveraine, et l’incapacité à disposer d’une armée nationale moderne capable de garantir l’intégrité territoriale.
La faiblesse de l’armée congolaise permet à de petits pays, comme le Rwanda, de s’introduire dans notre territoire et d’y occuper des zones qu’ils exploitent à leur avantage, parfois avec la complicité de certains de nos compatriotes. Il est temps de considérer cet anniversaire comme une occasion de méditation. Réfléchissons ensemble, faisons une introspection profonde afin que chacun, en âme et conscience, s’interroge sur son engagement en politique.
Aujourd’hui, la République Démocratique du Congo dispose d’un potentiel exceptionnel, notamment grâce à ses vastes ressources naturelles et à une jeunesse dynamique et enthousiaste, qui constitue une force vive pour le développement du pays. Cependant, pour transformer ce potentiel en réalité concrète, il est impératif de renforcer la stabilité politique, d’assurer une gouvernance transparente et responsable, et de promouvoir une société civile intègre. La prise en compte des défis actuels, ainsi que la gravité des enjeux auxquels le pays est confronté, doivent guider nos actions afin de bâtir un avenir plus sûr et prospère.
Célébrer cet anniversaire constitue une occasion précieuse pour faire le bilan des progrès réalisés, tout en identifiant les défis encore à relever. C’est également le moment de réfléchir collectivement aux stratégies nécessaires pour construire un avenir meilleur pour tous les Congolais, fondé sur la justice, l’équité et le développement durable. Bien que le chemin soit encore long, l’espoir d’un avenir plus stable, équitable et prospère demeure vivant, porté par le patriotisme, la détermination et l’engagement de l’ensemble des acteurs.
‘’A l’occasion de ce 100ème jour après l’enlèvement et la détention injustifiée de Me Médard Palankoy, la CCDH et ses partenaires réitèrent les recommandations du Consortium des ONGDH en RDC et réclame pour la énième fois au CNC/Présidence de la République, notamment : La libération immédiate et sans conditions de cet innocent, Me Médard PALANKOY, la restitution de ses biens, notamment son passeport et autres documents détenus de manière arbitraire par le CNC, la cessation enfin de cette longue incarcération éhontée suivie des actes d’intimidations, d’harcèlement administratif et professionnel, non pas seulement à l’égard de sa famille et des membres de son cabinet, mais en l’endroit des ONGDH’’, souligne, dans son communiqué de presse, publié mardi 24 juin 2025, la CCDH, qui explique, clairement, les raisons ayant entrainé, il y a plus de trois mois, la détention d’un fervent praticien du droit, de surcroit, un patriote engagé, un véritable défenseur des opprimés. ‘’Les déboires de Me Palankoy viennent du fait d’avoir tenté en tant qu’Avocat d’empêcher la spoliation de la parcelle de Monsieur EKANGA à Binza Pigeon par des hommes forts de l'actuel régime’’, explicite, dans le même communiqué de presse, la Chaire Congolaise des Droits de l’Homme (CCDH).
Campagne Free Me Médard Palankoy 4ème Phase
Communiqué de Presse
Concerne : Enlèvement et détention prolongée de Maître Médard PALANKOY par le «CNC»/Présidence de la RDC. Nouveaux rebondissements et interrogations
CCDH- Kinshasa, le 24 Juin 2025, nous sommes au 100èmejour depuis que Me Médard PALANKOY, Père de famille et Avocat de son état, a été enlevé par un organe non judicaire, le Conseil national de la Cyberdéfense (CNC), ni visites de son Avocat et de sa famille…
Mesdames et Messieurs, chevaliers de la plume,
Il est inacceptable que dans une République qui se proclame Démocratique, que les libertés publiques garanties par la Constitution, qu’un tel enlèvement suivi de la détention prolongée n’émeut jusque-là la haute autorité du pays !
Raison pour laquelle, contre toutes velléités et incriminations dont est victime l’Avocat, la Chaire Congolaise des Droits de l’Homme (CCDH) et ses Partenaires à travers une campagne « Freedom for PALANKOY Médard » lancée le 14 avril 2025, ne ménageront aucun effort pour dénoncer cette flagrance, la souffrance flanquée à une famille et l’injustice odieuse en plein 21ème siècle.
14 mars 2025-24 juin 2025. A l’occasion du 100ème jour de cet enlèvement de triste mémoire, la CCDH et ses partenaires reviennent à la charge pour mobiliser les bonnes consciences et attirer l’attention de la communauté tant nationale qu’internationale sur ces pratiques arbitraires orchestrées par le CNC.
Nouveaux rebondissements au sujet de l’enlèvement de Me Médard Palankoy
Prétendus liens avec le système financier de l’ancien Président Joseph Kabila
Dans leur quête inespérée de charger Me Médard Palankoy, le CNC, organe présidentiel, comme dans un ballon d’essai, a commencé par médias sociaux interposés, à véhiculer la thèse selon laquelle, Me Médard aurait été Avocat de Dan Gertler, proche de l’ancien Président Joseph Kabila et de Moïse Ekanga, ancien Bonze du régime passé !
Mesdames et Messieurs, chevaliers de la plume
Quelques questions pêlemêle se posent, à savoir : (i) Que reproche-t-on à l’avocat qui n’a posé que les actes dans le cadre de sa profession et pour l’intérêt de ses clients précités ? Il n’est qu’un des conseils parmi tant d’autres. Pourquoi les autres ne sont-ils pas inquiétés à ce jour et faire une fixation sur Me Médard Palankoy ?
Le cabinet d’Avocat serait-il la continuité des activités de ses clients ? En d’autres mots, si les supposés auraient commis des infractions, est-ce à l’Avocat qu’incomberait la responsabilité ?
En effet, nous allons donc tenter d’y répondre en rappelant, notamment :
Tout est au clair maintenant, les déboires de Me Palankoy viennent du fait d’avoir tenté en tant qu’Avocat d’empêcher la spoliation de la parcelle de Monsieur EKANGA à Binza Pigeon par des hommes forts de l'actuel régime. Bien qu’il ait saisi l’auditorat général, ces hommes se sont quand-même emparés, et morcelée ladite parcelle.
C’est la vérité des faits dans les déboires, l’humiliation, les traitements inhumains et la torture morale dont Me Médard Palankoy est victime.
C’est un raccordement frauduleux et allégations sans preuves et dénouer de tout fondement, présenter Me Médard Palankoy comme étant au cœur d’un prétendu réseau financier de l’ancien Président Joseph Kabila à démanteler.
Dans cet ordre d’idées, il ne fait que son travail d’Avocat. C’est-à-dire, poser les actes pour le compte de ses clients.
A 100 jours de son enlèvement, comble de tout, CNC est incapable de déterminer le rôle que jouerait Me Palankoy dans ce fameux réseau financier !
Il y a deux mois passés, la CCDH avait estimé d’extrême urgence d’informer la plus haute autorité politique de l’Etat par une correspondance en rapport avec l’enlèvement et la détention prolongée de Maitre Médard PALANKOY. Malgré, un silence de cimetières de la part d’institutions de la République. Il y a lieu de remarquer que Me Médard est lié dans sa profession par le statut de l’Avocat ;
De ce qui précède, la CCDH et ses partenaires voudraient rappeler qu’en droit pénal, tout acte infractionnel doit avoir l’élément moral et intentionnel.
Mesdames et Messieurs, chevaliers de la plume
A l’occasion de ce 100ème jour après l’enlèvement et la détention injustifiée de Me Médard Palankoy, la CCDH et ses partenaires réitèrent les recommandations du Consortium des ONGDH en RDC et réclame pour la énième fois au CNC/Présidence de la République, notamment :
La libération immédiate et sans conditions de cet innocent, Me Médard PALANKOY ;
La restitution de ses biens, notamment son passeport et autres documents détenus de manière arbitraire par le CNC ;
La cessation enfin de cette longue incarcération éhontée suivie des actes d’intimidations, d’harcèlement administratif et professionnel, non pas seulement à l’égard de sa famille et des membres de son cabinet, mais en l’endroit des ONGDH.
CCDH partage la pensée de Voltaire qui disait « mieux vaut acquitter 100 coupables, que de mettre en prison un seul innocent ». Et Me Médard Palankoy est un innocent. Il faut le libérer.
Depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2019, le président Félix Tshisekedi marque un changement notable dans la trajectoire politique, sociale et économique de la République Démocratique du Congo (RDC). À travers une série de réformes ambitieuses, il s’attache à redresser un pays longtemps fragilisé par des crises successives, des conflits et une gouvernance déficiente.
Une justice renforcée et un État de droit en marche
Sur le plan institutionnel, Félix Tshisekedi a placé la justice et l’État de droit au cœur de ses priorités. Le renforcement de l’indépendance judiciaire, la lutte contre la corruption, symbolisée notamment par le procès de personnalités proches du pouvoir, et la promotion des libertés fondamentales témoignent d’une volonté de rupture avec les pratiques passées. La presse, libérée de certaines entraves, joue désormais un rôle plus actif dans la vie publique.
La RDC retrouve sa place sur la scène internationale
Diplomatiquement, la RDC retrouve une place plus affirmée sur la scène internationale. Le pays renforce ses relations avec les grandes puissances tout en jouant un rôle clé dans la région des Grands Lacs. La coopération avec les voisins comme l’Angola, l’Ouganda ou le Rwanda, bien que complexe, progresse vers la paix et la stabilité.
Progrès sociaux : éducation, santé et emploi au cœur des priorités
Les avancées sociales sont palpables, avec la gratuité de l’enseignement primaire, des efforts accrus pour améliorer le système de santé et des politiques visant à réduire le chômage, en particulier chez les jeunes.
Une meilleure gouvernance du secteur minier
Infrastructures stratégiques et intégration régionale
Le mandat de Félix Tshisekedi se distingue également par une relance ambitieuse des infrastructures, levier essentiel de croissance et de stabilité. Outre le projet du corridor de Lobito, la RDC s’inscrit dans plusieurs initiatives visant à améliorer la connectivité régionale, fluidifier le commerce transfrontalier et désenclaver les zones riches en ressources.
Parmi ces projets figurent la réhabilitation du chemin de fer Kinshasa-Matadi, l’extension du port de Banana, le développement de zones économiques spéciales et les travaux sur les corridors routiers Est-Ouest. Ces initiatives traduisent une volonté de positionner la RDC comme un hub logistique majeur au cœur de l’Afrique, tout en stimulant la transformation locale des ressources et l’emploi.
Un autre projet structurant qui témoigne de la vision régionale du président Tshisekedi est le corridor de Lobito, un axe ferroviaire stratégique reliant le sud de la RDC au port atlantique d’Angola. Ce corridor vise à désenclaver les provinces minières du Katanga, à accélérer l’exportation des ressources et à renforcer l’intégration régionale. Il symbolise l’ambition du chef de l’État de transformer les infrastructures du pays en leviers de développement économique et géopolitique.
Encadré spécial : "Minerais contre sécurité" – Un partenariat stratégique RDC-USA
Dans le cadre de sa politique de relance diplomatique et économique, le président Félix Tshisekedi finalise un accord stratégique avec les États-Unis, connu sous l’appellation informelle de "minerais contre sécurité". Ce partenariat inédit prévoit un soutien accru des États-Unis à la sécurité et à la stabilisation de l’Est du Congo, en contrepartie d’un accès garanti aux minerais critiques congolais — notamment le cobalt et le lithium, essentiels aux industries technologiques et à la transition énergétique mondiale. Cette coopération marque une nouvelle ère dans les relations entre la RDC et les grandes puissances, renforçant la souveraineté congolaise tout en sécurisant ses ressources.
Le secteur minier, pilier de l’économie congolaise, est également soumis à une meilleure gouvernance pour garantir transparence et durabilité. Dans cette optique, un accord stratégique en cours de finalisation entre la RDC et les États-Unis, souvent qualifié de "minerais contre sécurité", s’annonce comme l’un des actes diplomatiques et économiques majeurs du mandat Tshisekedi. Ce deal prévoit un appui sécuritaire accru des États-Unis dans la région en échange d’un accès privilégié aux minerais critiques comme le cobalt et le lithium, essentiels à la transition énergétique mondiale. Cette initiative renforce la position géostratégique de la RDC tout en assurant un meilleur encadrement de l’exploitation minière.
Des défis persistants mais un espoir renouvelé
Sécurité dans l’Est : une priorité présidentielle
Depuis le début de son mandat, Félix Tshisekedi a placé la pacification de l’Est du pays au sommet de son agenda sécuritaire. Il a multiplié les initiatives diplomatiques pour renforcer la coopération avec les pays voisins, tout en soutenant l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Cette mesure, bien que controversée, visait à redonner le contrôle des zones affectées aux forces armées congolaises.
Par ailleurs, le président a encouragé une présence accrue des forces régionales à travers la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), tout en poursuivant les discussions au sein de l’Union africaine pour une approche coordonnée face aux groupes armés. Le déploiement progressif des FARDC avec le soutien technique de partenaires internationaux témoigne d’une volonté de restaurer l’autorité de l’État dans les zones en crise.
Le partenariat stratégique avec les États-Unis, via le deal "minerais contre sécurité", s’inscrit aussi dans cette logique, en assurant un appui logistique et sécuritaire renforcé dans les régions minières affectées par l’instabilité. Cette approche multidimensionnelle — militaire, diplomatique et économique — illustre un engagement ferme du chef de l’État pour ramener la paix durable dans l’Est du Congo.
Malgré ces progrès, de nombreux défis subsistent, notamment en matière de sécurité dans l’Est, de gouvernance locale et de réduction des inégalités. Toutefois, le mandat de Félix Tshisekedi incarne une nouvelle dynamique, porteuse d’espoir pour un Congo plus stable, démocratique et prospère.
Ce tournant historique mérite une attention soutenue, tant il conditionne l’avenir d’un pays stratégique pour l’Afrique et le monde.
Il est devenu très courant d’observer un groupe de personnes assises ensemble, sans rien avoir en commun. Chacun s'entretient avec un partenaire lointain sur son téléphone. Cette attitude constitue une rupture anthropologique par rapport aux bonnes manières reçues des parents. Ces bonnes manières consistaient à prêter attention à la personne présente. Une expérience grandeur nature avait été menée en Angleterre. Dans une famille de quatre adolescents accros aux réseaux sociaux ; on a fait venir une famille amie. Curieusement, les enfants ne se sont même pas aperçus de la présence de leurs amis jusqu'à leur départ. D’où la question éthique de savoir qui est mon prochain? Est-ce celui qui se trouve au bout du fil avec qui je cause ou celui qui est présent géographiquement à mes côtés ?
L'histoire du bon samaritain reprise dans la bible incite à se poser une question fondamentale: qui est finalement mon prochain?
L'histoire du Bon Samaritain est une parabole racontée par Jésus dans l'Évangile selon Luc (Luc 10:25-37). Elle raconte comment un homme, attaqué et laissé pour mort sur le chemin de Jéricho, fut secouru par un Samaritain. Alors que deux autres personnes, un prêtre et un lévite, l'avaient ignoré.
Voici le récit détaillé :
Un homme, probablement un voyageur juif, est attaqué par des bandits, dépouillé, battu et laissé à moitié mort sur le bord de la route entre Jérusalem et Jéricho.
Un prêtre juif, voyant l'homme blessé, passa de l'autre côté de la route et l'ignora.
Un lévite, un autre homme religieux, fit de même.
Un Samaritain, membre d'un groupe ethnique souvent méprisé par les Juifs, passa par là. Il fut ému de compassion en voyant l'homme blessé.
Le Samaritain soigna ses blessures, l'emporta sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.
Le lendemain, le Samaritain donna de l'argent à l'aubergiste, lui demandant de continuer à prendre soin de l'homme. Il promit de rembourser tous les frais supplémentaires.
Jésus posa ensuite la question à un enseignant de la Loi : « Lequel de ces trois, à ton avis, a été le prochain de l'homme attaqué par les brigands ? » L'enseignant répondit : « C'est celui qui a eu compassion de lui ».
Jésus conclut : « Va, et toi, fais de même ».
Qui est donc mon prochain? Celui avec qui je suis assis face à face ou celui qui fait partie de mes “amis” sur les réseaux sociaux et avec qui je “chatte” ?
Dans les sociétés prémodernes, les relations se faisaient face à face. Aujourd’hui, on peut former un groupe sur les réseaux sociaux sans devoir faire quoi que ce soit ensemble. A force de ne plus rien avoir à faire ensemble, c’est la société qui se défait, surtout quand, comme aujourd’hui, elle est soumise à la logique de l’accumulation capitaliste. La grande différence entre ce que nous étions et ce que nous sommes aujourd’hui, sous la domination totale par le capitalisme, c’est que nous produisions pour reproduire la communauté. On allait à la chasse pour chercher les gibiers que l’on allait manger à la maison avec les voisins. Aujourd’hui lorsque le chasseur trouve un gibier, il le vend, quitte à se nourrir du pondu à la maison. L’économie était au service de la survie de la communauté, c’est d’ailleurs l’origine même du mot dans sa version grecque oikos, le management de la maisonnette. On produit pour reproduire la communauté. Le plus important ce sont liens sociaux et l’économie servait à reproduire ces liens sociaux. C’est cela que Marx appelle, dans un vocabulaire spécial, la valeur d’usage. Je prépare le foufou pour nourrir ma famille et la garder ainsi en vie. Aujourd’hui, la société est soumise à la logique productive et accumulative capitaliste. On produit pour vendre, pour accumuler davantage. L’économie s’est détachée de la société. Ce qui est devenu central dans nos sociétés aujourd’hui, ce ne sont pas les relations de complémentarités entre les hommes en tant qu’êtres sociaux, ce sont plutôt les rapports d’échange de marchandises. Nous avions des relations qualitatives interhumaines. Elles sont aujourd’hui remplacées par des rapports d’échanges subordonnés à la logique purement quantitative d’accumulation.
L'économie s’est autonomisée et a pris congé de la société qu’elle était sensée reproduire. Il en est de même de l’économie numérique. Elle disloque les relations sociales autant que les activités humaines. Qu’ai-je encore en commun avec la personne qui est assise à côté de moi, qui ne m’adresse pas la parole, mais qui cause avec une autre personne à mille miles du lieu ? Est-ce vraiment mon prochain ? Il est évidemment le prochain géographique, mais le capital qui fournit les téléphones impose un autre type de relation à l'autrui géographique. En fait, le téléphone détruit les rapports sociaux de proximité en faveur d’un ailleurs impersonnels. Le face à face prémoderne avait l’avantage de voir l’autre en face, de le sentir et de communier avec ses désirs et son regard dans une volupté infinie du désir. L’intermédiation numérique ou téléphonique a défait ces types de rapports. La vente et les avancées dans la production des téléphones ont pour but de détruire définitivement les liens avec le prochain géographique. Elles sont dans la logique d’une production qui détruit la communauté pour construire le marché. On ne produit plus pour reproduire la communauté, mais pour le marché. L’économie s’est éloignée de la communauté dans laquelle elle est née et pour laquelle elle a été conçue.
Karl Marx nous dit que le capitalisme va mourir comme il est né. Les hommes et les femmes ont en propres et en exclusivité, le désir infini d’amour et de présence physique. Comme l'illustre ces deux danseurs fortuits. Un soir, sur l’avenue Logec, leurs regards se sont croisés au cours d'une partie de danse, lors d’une fête. Cette proximité humaine, la sensation de sentir et de toucher l'autre, pas virtuellement, mais physiquement, le fait de se rapprocher, etc., ont conduit ces deux danseurs à se dire finalement “oui” à jamais. Le capital ne saura jamais détruire cela. Les humains demeurent des êtres d’amour et de désir infini de volupté. Le capital peut tout avaler sauf cet amour qui nous est propre en tant qu’humains.
Il y a des gens qui s’aiment sur les réseaux sociaux, c’est encore la marchandisation de l’amour qui est une sphère particulière non-marchandisable, non-monnayable et non appropriable. L’amour appartient à ce que nous sommes fondamentalement: il est notre ipséité. Le capital ne saura jamais le briser complémentent. C’est la vielle taupe dont parle Marx, et qui surgit toujours. Il ne meurt jamais. Il est la sotériologie humaine face au capital envahissant. Il nous rappelle que le prochain géographique est la condition humaine d’amour et de volupté.
(Par Bikelebieto Wata Félix, Universitaire, Diplômé en Histoire ancienne et contemporaine, Consultant en Economie forestière & Développement durable)
Les plus optimistes parmi les Congolais l’attendaient comme une panacée mais aussitôt publié l’accord censé stabiliser l’Est de la RDC et le tirer des griffes des prédateurs tapis dans l’ombre, n’en finit pas d’alimenter les polémiques et controverses les unes aussi virulentes que les autres. L’opinion congolaise avait pris date pour mi-juin et tous les regards étaient tournés vers le pays de l’Oncle Sam où se jouait le destin de leur pays, ce géant d’Afrique centrale.
L’annonce a finalement été faite par le Département d’État américain : Les experts gouvernementaux de la République démocratique du Congo et du Rwanda ont paraphé mercredi 18 juin à Washington en présence de la sous-secrétaire américaine aux affaires politiques, Allison Hooker, le texte du futur accord de paix entre les deux pays en conflit armé.
L’accord, qui sera signé lors d’une réunion ministérielle le 27 juin, a-t-on appris, s’articule en plusieurs axes majeurs pouvant se résumer en « 1. Cessation des hostilités, fin des combats ; 2. Mise en place d'un mécanisme conjoint de coordination sécuritaire opérationnel dans les 30 jours après la signature de l’accord avec pour missions : identifier, localiser et neutraliser les éléments armés des FDL; les deux parties doivent coopérer pour vaincre ce groupe armé et leurs affiliés ; 3. Le texte évoque aussi la nécessité de continuer les négociations entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 avec la participation de ce groupe à un dialogue inter congolais ; changement notable le document publié ne fait plus état des préalables antérieurement évoqués par les deux parties ; 4. Sur le plan économique Kinshasa et Kigali s'accordent à lancer ou étendre leur coopération : objectif sécuriser les chaines d'approvisionnement en minerais et mettre en place des chaines de valeur transparentes et formalisées en partenariats si nécessaire avec les USA et les investisseurs américains ; 5. Enfin la signature de l'accord ne réunira pas uniquement les présidents Felix Tshisekedi, Paul Kagame et Donald Trump mais un sommet plus large ouvert à d'autres chefs d'Etats africains comme témoins ou garants….. ».
D’autres dispositions annexes relatives notamment à l’intégrité territoriale, au désengagement, au désarmement et à l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatique, le retour des réfugiés et des personnes déplacées internes, l’accès humanitaire, ainsi qu’un cadre pour l’intégration économique régionale renforcé méritent d’être mentionnés.
Le Qatar, engagé dans une démarche parallèle de facilitation avec les États-Unis, a pris part aux discussions afin d’assurer une coordination harmonieuse entre les deux initiatives diplomatiques.
Ce processus complexe et délicat, amorcé par la signature d’une déclaration de principes le 25 avril dernier, a connu une avancée significative grâce à trois jours de discussions approfondies et constructives.
Si la signature attendue de cet accord démontre à suffisance que les efforts diplomatiques en faveur de la paix et de la stabilité dans la région des Grands Lacs viennent de franchir un palier décisif, il n’en demeure pas moins vrai qu’il suscite de nombreuses controverses et interrogations au sein de l’opinion congolaise visiblement très divisée.
Spécialiste en Histoire ancienne et contemporaine, nous nous livrons à un exercice critique d’éclairage stratégique rigoureux mettant en évidence les failles, les non-dits et les enjeux géopolitiques autour des cinq points que voici :
1. Sur la “cessation des hostilités” : un langage creux sans engagements clairs
L’expression « cessation des hostilités » et « fin des combats » est une formulation diplomatique générique qui masque l’absence d’exigence concrète et vérifiable : aucune mention explicite du retrait des troupes rwandaises (RDF) des zones occupées dans l’Est du Congo, notamment à Rutshuru, Bunagana ou Masisi et moins encore dans quel timing sans non plus évoquer le mécanisme de monitoring sur le terrain.
Cela ouvre la voie à un statu quo militaire sous couvert d’un cessez-le-feu : un gel du conflit favorable au Rwanda, consolidant ses gains territoriaux et son influence.
Observation critique : Ce silence tactique sur les détails du retrait militaire dénote une volonté de légitimer de facto et prolonger une présence armée étrangère compromettante sur le sol congolais. C’est une concession majeure, dangereuse pour la souveraineté nationale.
2. Le “mécanisme conjoint” contre les FDLR : le faux prétexte réchauffé
Bis repetita. L’idée d’un « mécanisme conjoint de coordination sécuritaire » avec mission de neutraliser les FDLR est une redite des processus de 2009 (Accords de Nairobi et de Goma). Ce narratif sécuritaire autour des FDLR a toujours servi de paravent à l’interventionnisme rwandais. La nouveauté n’est que formelle.
Failles principales :
L'identification et la localisation des FDLR sont connues depuis longtemps et avaient été circonscrites. En son temps en 2009, l’armée rwandaise avait été autorisée d’entrer sur le territoire congolais et y avait réalisé des opérations de nettoyage des poches de FDLR. Toute menace d’envergure semble avoir été écartée. Dans l’hypothèse où subsisteraient des poches résiduelles, celles-ci constituent désormais un prétexte plus qu’un acteur réel de déstabilisation contre le Rwanda.
Question essentielle : Qu’est-ce qui expliquerait le traitement asymétrique sur la question des groupes armés ? Pourquoi en territoire congolais dans le cas de groupes pro-rwandais comme le M23, on insiste sur la nécessité de dialoguer avec leur possible intégration conditionnelle au sein de l’armée congolaise sans par exemple parler de leur éradication ou accorder le droit de poursuite à l’armée congolaise en cas de repli dans des bases arrière situées dans les pays voisins ?
A contrario, pourquoi se focaliser uniquement sur l’éradication des FDLR dont personne ne détient formellement les preuves d’existence avérée alors que les agressions évidentes les plus récentes et la déstabilisation avérée d’un pays, la RDC dans le cas d’espèce, sont clairement attribuées à l’AFC/M23 qui visiblement bénéficient d’un traitement de faveur ?
3. Dialogue intercongolais avec AFC/M23 : une légitimation politique camouflée
Faire participer l’AFC/M23 au dialogue national revient à blanchir un groupe armé responsable de massacres et de déplacements massifs de civils. Le texte de l’accord semble installer une symétrie politique entre un gouvernement légitime et une rébellion armée instrumentalisée par Kigali, ce qui pourrait déstabiliser davantage le jeu politique congolais en créant des précédents.
Danger sous-jacent : cela ouvre la porte à la future intégration des cadres de l’AFC/M23 dans les institutions (armée, gouvernement), un scénario déjà vu après les accords du CNDP/M23 de 2009–2013 avec les conséquences désastreuses que l’on connaît.
Peut-on s’étonner de la position du Prix Nobel Dr Mukwege qui dénonce un accord marqué par le sceau de l’impunité ? A en croire la clameur publique, ces critiques semblent rencontrer l’assentiment de Congolais dans leur majorité écrasante.
Visiblement, au regard des zones d’ombre qu’elle laisse entrevoir et de nombreuses interrogations qu’elle suscite, si l’on n’y prend garde, cette mouture d’accord préliminaire ressemblerait au cautère sur jambe de bois.
En effet, que peut-on construire de solide en faisant clairement l’impasse sur l’agression du territoire congolais, le soutien du Rwanda au M23, ou sur l’absence de justice pour les crimes commis dans l’Est de la RDC ?
Un accord qui passe sous silence les massacres de masse à grande échelle, les viols de masse, les millions de déplacés peut-il être viable ?
Peut-on construire une paix solide sur pied d’un accord qui a vocation à blanchir les crimes du passé au bénéfice d’une paix fragile fondée sur la cogestion de nos ressources minérales, nos parcs nationaux avec en prime aucune sanction sur la responsabilité du Rwanda au sujet de plus 12 millions de morts Congolais ?
Quid de la Résolution 2773 du Conseil des Nations Unies qui exige le retrait immédiat des troupes rwandaises du territoire congolais presque laissé dans les tiroirs ?
4. Coopération économique “USA-compatible” : sécurité ou mainmise sur les ressources ?
L’objectif affiché de « sécuriser les chaînes d’approvisionnement en minerais » et d'établir des chaînes de valeur transparentes est présenté comme un progrès. Mais dans les faits, cela entérine une forme de tutelle économique partagée entre Kigali et Kinshasa sous le parrainage des États-Unis.
Problème majeur : dans un contexte d’occupation militaire de facto, parler de coopération économique est une manière d’officialiser le pillage sous forme “légalisée”, sous couvert de rationalisation du commerce des minerais stratégiques.
Point d’alerte : cette approche néglige la souveraineté économique congolaise, qui se voit externalisée au profit de multinationales américaines et d’un partenaire agresseur.
Clairement, les Américains n’ont qu’exhumer la vieille recette Sarkozyenne du 17 février 2009 soutenue devant le Parlement basé sur la mutualisation des espaces et des richesses de la RDC avec le Rwanda.
5. Sommet élargi avec garants africains : la stratégie de dilution de responsabilité
Faire intervenir d'autres chefs d'État africains comme “garants” a pour but de donner à l’accord une légitimité politique régionale, mais cela dilue aussi la responsabilité directe du Rwanda. Le danger ici est de transformer un conflit d’agression en crise régionale multiforme, avec des garants qui auront peu de pouvoir contraignant.
Critique centrale : cela sert aussi à désamorcer les critiques internes en RDC, en présentant l’accord comme validé par l’Afrique. Une imposition diplomatique camouflée en initiative consensuelle.
Conclusion : Accord de paix ou capitulation géostratégique ?
Ce projet d’accord, s’il se matérialise tel qu’il est esquissé, ressemble moins à un traité de paix qu’à une manœuvre diplomatique d’endiguement, où la RDC accepte des pertes géostratégiques majeures (justice, ressources, souveraineté) contre des promesses de stabilité sécuritaire et de gains économiques incertains.
La critique principale est l’absence de contreparties concrètes du côté rwandais et la reconduction de schémas ayant échoué par le passé. A plusieurs égards, il apparait sans l’ombre d’aucun doute que tout semble ficelé pour protéger Kigali qui a longtemps joué le rôle d’un proxy fidèle.
Côté congolais, il est urgent d’injecter une mémoire historique et une lecture stratégique critique dans les cercles de négociateurs congolais pour éviter les erreurs du passé.