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RDC : Prévenir l’explosion sociale avant qu’il ne soit trop tard

(Par Jonas Tshiombela, Avocat du peuple)

Kinshasa, 29 septembre 2025. Dans un contexte où la République Démocratique du Congo traverse une phase charnière de son histoire, le gouvernement doit impérativement ouvrir les yeux sur la réalité quotidienne de sa population. Les signaux d’alerte sont visibles et palpables. Les ménages suffoquent, les fonctionnaires se découragent, les jeunes désespèrent, et la patience du citoyen congolais s’épuise à une vitesse inquiétante.

Plusieurs fronts fragilisent la cohésion nationale : Le contrôle technique des véhicules et conditions de délivrance des permis de conduire sont légitimes en théorie, mais deviennent une épreuve financière insoutenable pour un peuple déjà écrasé par la misère. À cela s’ajoute la pression pour la délivrance des permis de conduire des chauffeurs, qui alimente un climat de tension dans un secteur vital pour l’économie et la mobilité urbaine. La baisse du dollar par rapport au franc congolais, au lieu de soulager, entraîne une flambée des prix des biens et services. Pire encore, plusieurs produits de première nécessité comme les produits pétroliers, la farine, le riz, le poulet ou encore les tomates n’ont connu aucune amélioration dans leur structure de prix. Cette distorsion alimente la colère populaire et fragilise la confiance envers les mesures économiques annoncées. À l’Est, la guerre perdure, semant la mort et le désespoir, tandis qu’au centre et dans la capitale, les embouteillages paralysent l’économie urbaine. La rentrée scolaire se transforme en calvaire pour les parents qui n’ont plus les moyens de scolariser dignement leurs enfants. Les salaires des fonctionnaires, déjà faibles, sont rongés par l’inflation et ne permettent plus de vivre, mais seulement de survivre. Ces réalités cumulées constituent une bombe sociale à retardement. Maintenir la pression sur un peuple sans lui donner les moyens vitaux de résister à la pauvreté et de défendre son avenir est un pari dangereux. L’histoire du monde nous enseigne que les explosions sociales naissent moins des discours politiques que de la faim, du désespoir et du sentiment d’abandon. Le gouvernement congolais doit donc agir sans délai. Il est temps de revoir le programme national de gouvernance et de l’adapter à la dure réalité sociale. Les priorités doivent être réajustées :

1. soulager le panier de la ménagère,

2. garantir des salaires décents,

3. encadrer les réformes de contrôle technique, de délivrance des permis de conduire et autres obligations administratives sans les transformer en pièges financiers,

4. investir dans la mobilité urbaine et les infrastructures scolaires, et surtout, restaurer la confiance des citoyens dans leurs institutions.

Ignorer ces signaux, c’est offrir aux ennemis de la RDC une opportunité inespérée d’exploiter le désarroi populaire pour des fins inavouées. L’heure n’est plus aux slogans ni aux effets d’annonce. L’heure est à la lucidité, à l’écoute et à la décision courageuse. Comme le rappelle une sagesse africaine : «mieux vaut prévenir que guérir». Le temps d’agir, c’est maintenant.

 

 

RDC : Prévenir l’explosion sociale avant qu’il ne soit trop tard
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RDC : Prévenir l’explosion sociale avant qu’il ne soit trop tard

(Par Jonas Tshiombela, Avocat du peuple)

Kinshasa, 29 septembre 2025. Dans un contexte où la République Démocratique du Congo traverse une phase charnière de son histoire, le gouvernement doit impérativement ouvrir les yeux sur la réalité quotidienne de sa population. Les signaux d’alerte sont visibles et palpables. Les ménages suffoquent, les fonctionnaires se découragent, les jeunes désespèrent, et la patience du citoyen congolais s’épuise à une vitesse inquiétante.

Plusieurs fronts fragilisent la cohésion nationale : Le contrôle technique des véhicules et conditions de délivrance des permis de conduire sont légitimes en théorie, mais deviennent une épreuve financière insoutenable pour un peuple déjà écrasé par la misère. À cela s’ajoute la pression pour la délivrance des permis de conduire des chauffeurs, qui alimente un climat de tension dans un secteur vital pour l’économie et la mobilité urbaine. La baisse du dollar par rapport au franc congolais, au lieu de soulager, entraîne une flambée des prix des biens et services. Pire encore, plusieurs produits de première nécessité comme les produits pétroliers, la farine, le riz, le poulet ou encore les tomates n’ont connu aucune amélioration dans leur structure de prix. Cette distorsion alimente la colère populaire et fragilise la confiance envers les mesures économiques annoncées. À l’Est, la guerre perdure, semant la mort et le désespoir, tandis qu’au centre et dans la capitale, les embouteillages paralysent l’économie urbaine. La rentrée scolaire se transforme en calvaire pour les parents qui n’ont plus les moyens de scolariser dignement leurs enfants. Les salaires des fonctionnaires, déjà faibles, sont rongés par l’inflation et ne permettent plus de vivre, mais seulement de survivre. Ces réalités cumulées constituent une bombe sociale à retardement. Maintenir la pression sur un peuple sans lui donner les moyens vitaux de résister à la pauvreté et de défendre son avenir est un pari dangereux. L’histoire du monde nous enseigne que les explosions sociales naissent moins des discours politiques que de la faim, du désespoir et du sentiment d’abandon. Le gouvernement congolais doit donc agir sans délai. Il est temps de revoir le programme national de gouvernance et de l’adapter à la dure réalité sociale. Les priorités doivent être réajustées :

1. soulager le panier de la ménagère,

2. garantir des salaires décents,

3. encadrer les réformes de contrôle technique, de délivrance des permis de conduire et autres obligations administratives sans les transformer en pièges financiers,

4. investir dans la mobilité urbaine et les infrastructures scolaires, et surtout, restaurer la confiance des citoyens dans leurs institutions.

Ignorer ces signaux, c’est offrir aux ennemis de la RDC une opportunité inespérée d’exploiter le désarroi populaire pour des fins inavouées. L’heure n’est plus aux slogans ni aux effets d’annonce. L’heure est à la lucidité, à l’écoute et à la décision courageuse. Comme le rappelle une sagesse africaine : «mieux vaut prévenir que guérir». Le temps d’agir, c’est maintenant.

 

 

Affaire Minerais-Infrastructures : les USA invités à emboîter le pas à la Chine !

L'affirmation est de Bamada.net sous le titre *"Le Congo ne vendra pas ses ressources minérales aux États-Unis, déclare le président FATSHI"* paru le 23 septembre 2025 avec pour source identifiée Reuters

Selon l'auteur, « Malgré son soutien à la médiation américaine, cela ne signifie pas que nous allons vendre aux enchères nos ressources minérales », a déclaré Tshisekedi aux journalistes à New York. « Nous allons, dans le cadre de ce partenariat, travailler au développement des secteurs miniers, au développement de la chaîne de valeur, au développement des infrastructures avec un accent particulier sur l’énergie », a-t-il déclaré. Tshisekedi a indiqué que le pays avait signé un partenariat stratégique avec la Chine. « Aujourd’hui, nous négocions un partenariat similaire avec les États-Unis. Nous espérons le mener à bien », a-t-il déclaré. L'auteur souligne que "l’Administration Trump s’est déclarée désireuse de mettre fin aux combats qui ont fait des milliers de morts cette année et d’attirer des milliards de dollars d’investissements occidentaux dans une région riche en tantale, or, cobalt, cuivre et lithium. La date limite pour la mise en œuvre d’une partie de l’accord américain est ce mois-ci".

Ils se comptent par les doigts de la main

Ainsi, l'information principale est que Félix Tshisekedi s'est appuyé sur le contrat sino-congolais pour faire valoir le deal minier avec les Américains. Il est effectivement établi que c'est au travers du contrat sino-congolais que la RDC se dote depuis 2008 d'infrastructures économiques et sociales dans plusieurs domaines, entre autres les voies de communication, la santé, l'éducation, l'eau, l'électricité etc. Aujourd'hui, par exemple, c'est par contrat amendé via l'Avenant n°5 en 2024 que le Congo a ses premières rocades à Kinshasa.

C'est vrai qu'en 2007, lors de la présentation de ce programme au Congrès réunissant l'Assemblée nationale et le Sénat, Joseph Kabila avait convié les autres partenaires à s'en inspirer dans l'objectif bien précis de booster la reconstruction nationale. Hélas ! pour des raisons plutôt politiciennes que politiques, la formule "minerais en contrepartie des infrastructures" avait été combattue par les partenaires extérieurs Occidentaux.

On se rappelle de la campagne entreprise contre ce contrat par la Belgique. Son ministre des Affaires étrangères Karel de Gutch s'était personnellement rendu à Beijing pour dissuader la Chine d'accepter ce type de troc "interdit" dans les systèmes économiques modernes.

On se rappelle également de la campagne menée par l'IGF sous la gestion de Jules Alingete, mis entre 2021 et 2023 sous pression américaine pour le casser. Preuve qu’entre 2007 et 2023, Américains et Européens n'en voulaient pas !

Le constat fait par des observateurs pragmatiques est que tout en poussant Félix Tshisekedi à tourner le dos aux Chinois, les Occidentaux ne lui ont pas apporté des solutions pragmatiques.

Sous son premier mandat, il a reçu soit au pays, soit à l'étranger des investisseurs américains et européens. Rebelote depuis son second mandat : ils se comptent par les doigts de la main, ceux des investisseurs occidentaux à se manifester. En témoignent les zones économiques spéciales. Elles ont un taux de remplissage qui ne dépassent pas 25 %.

Choisir entre le peu qu'on vous donne et le trop qu'on vous promet

Les Congolais ont été habitués à des entreprises économiques et, à la fois, ‘’sociales’’. Les grosses unités industrielles héritées de la colonisation fonctionnaient ainsi. Aux côtés de la production industrielle, il y avait des cités résidentielles, des écoles, des centres médicaux, des marchés, des aires sportives, des centres culturels, des routes de desserte agricole, etc.

C'est ce qui faisait la force de la Gécamines (UMHK) au Katanga, de la Miba au Kasaï, des Plantations Unilever au Kwilu, de la Cimenterie de Lukala au Kongo Central etc. jusqu'à ce que vienne l'estocade avec le fameux PAS (Programle d'Ajustement Structurel) qui s'est révélé globalement catastrophique pour les économies des pays en voie de développement.

Le binôme "Entreprise-Cité résidentielle" n'a pas été totalement éliminé. La formule "Ressources naturelles en contrepartie des infrastructures de base" est tout ce qu'il y a d'incontournable, surtout pour des États comme la RDC *plus à construire qu'à reconstruire*, des États qui, à défaut d'avoir du liquide pour financer leurs infrastructures, ont des minéraux, des végétaux, des hydrocarbures etc. qui intéressent des preneurs.

Pari pris et relevé par la Chine en s'intéressant aux minerais de la RDC "mis en jachères" par les Occidentaux dans la foulée de la Perestroïka.

Et comme l'affirment les connaisseurs, les Américains et les Européens ont exploité de façon industrielle les minerais congolais entre 1925 et 1990, tandis que les Chinois n'y opèrent que depuis 2015, avec la *première cathode de cuivre produite par la SICOMINES S.A. (SCM)*, sept ans après le démarrage du financement des premières infrastructures en 2008.

Tous les observateurs le savent : la Chine détient à elle seule 60 % de l'exploitation minière dans l'ensemble du Katanga.

Pourquoi et comment ? Aucune preuve ne pourra être produite du refus des autorités congolaises de ces 25 dernières années d'accorder des permis d'exploration ou d'exploitation des minerais du Congo aux investisseurs Occidentaux.

Si on peut reprocher au régime Kabila d'avoir ouvert les mines congolaises aux Chinois - encore que la formule "Minerais en contrepartie des Infrastructures" avait été proposée initialement à l'axe Bruxelles-Washington qui n'en avait pas voulu, peut-on reprocher au régime Tshisekedi d'avoir éconduit un seul investisseur Occidental ? Au contraire !

Au cours de ces sept années de son mandat, le Président de la République n'a eu de cesse de multiplier des initiatives pour s'attirer la sympathie des opérateurs américains et européens, tous domaines confondus.

Hélas, ils ne viennent ; continuant d'hésiter pour mille et une raisons.

La morale à tirer est que le chef de l'État est appelé à choisir entre le peu qu'on lui donne (peut-être les Chinois) et le trop qu'on lui promet (certainement par les Occidentaux). Entre-temps, c'est grâce à ce peu-là qu'on peut avoir des réalisations visibles que le trop avec ses réalisations en mirages ! C'est par ce peu-là qu'on peut brandir un bilan...

CP

RDC : Prévenir l’explosion sociale avant qu’il ne soit trop tard
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L'impasse de la gauche américaine confrontée à la victoire de Trump.

(Par le Professeur Patience Kabamba)

 

Lorsqu'on évoque la Gauche, c'est comme si l'on ouvrait la porte à un univers où les partis politiques cultivent les idéaux progressistes, humanitaristes, et prônent l'égalité entre les citoyens d'une nation. La gauche défie l'ordre social en place, renverse les vieilles normes et conteste le pouvoir établi. En Europe, on retrouve une palette de partis de gauche, allant des socio-démocrates aux anarchistes en passant par les radicaux, les socialistes, les communistes et les écologistes.

Le vocable "gauche" trouve son origine lors de la Révolution française, période durant laquelle les députés progressistes se sont installés du côté gauche de l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Aux États-Unis, la gauche ne se limite pas au Parti démocrate, mais englobe également plusieurs indépendants partageant des idéaux progressistes sans être affiliés à un parti politique. L'une des particularités de la gauche américaine réside dans le fait que, avec la délocalisation des industries de production et de fabrication, l'économie américaine s'est orientée vers les services et le secteur tertiaire, nécessitant un certain niveau de formation académique.

En transition d'un capitalisme industriel de production de masse à un capitalisme financiarisé, l'éducation revêt une importance cruciale dans la possibilité de trouver un emploi. La faction progressiste aux États-Unis est principalement composée de jeunes et de personnes plus âgées instruites, détenant un diplôme universitaire.

Néanmoins, il convient de noter que la vaste majorité des citoyens américains défendus par les idéaux de gauche présentent un niveau d'éducation inférieur et sont issus de minorités raciales, souvent issus de l'immigration. Douze pour cent de la population afro-américaine a systématiquement exprimé son suffrage en faveur des partis politiques de gauche.

Il en va de même pour la population hispanique nouvellement immigrée qui tend également à voter en faveur des partis de gauche. Les minorités telles que les homosexuels, les transgenres ou les immigrés bénéficient d'un soutien marqué de la gauche américaine.

Lors de l'élection de l'année dernière, un nombre conséquent d'électeurs de tendance progressiste a opté pour le candidat républicain, Donald Trump. La population orientée politiquement à gauche a porté son choix sur un candidat issu du courant politique de droite.

La question épineuse qui se pose pour les partis de gauche est de déterminer s'il convient de se conformer à la tendance migratoire vers la droite ou de demeurer inébranlable en restant fidèle à ses principes. En somme. Que devraient entreprendre les idéologues de gauche si la population qu'ils servent, celle pour laquelle les idéaux progressistes ont été conçus, venait à changer d'orientation ? Quelle est la primauté entre les idéologies et le peuple que l'on aspire à servir ? Une majorité conséquente de mes collègues de tendance progressiste font preuve de lucidité sur ce sujet et ressentent profondément les bouleversements de la société.

En revanche, certains considèrent les individus défavorisés qui se tournent vers la droite comme des individus "stupides" et déplorables, ainsi que l'avait malencontreusement formulé la candidate Hillary Clinton. Je me souviens d'un ami qui me conseillait d'écrire sur le Congo, que je connais mieux, plutôt que sur d'autres régions du globe. Une façon d'exprimer qu'il est prohibé de formuler des critiques à l'égard de la gauche, même si celles-ci sont émises dans le but de favoriser son perfectionnement.

Il se pose à moi une problématique sur laquelle j'aspire à méditer en tant que philosophe et anthropologue. La problématique de la minorité raciale aux États-Unis et son étroite relation avec le parti démocrate. Il est évident que la gauche est antiraciste en raison de ses idéologies progressistes, humanitaristes et égalitaires. Le parti s'engage activement dans la protection des Afro-Américains. Néanmoins, les intellectuels refusent de faire le lien entre le racisme et l'exploitation capitaliste dont ils sont tous victimes.

L'allégorie d'une démocratie capitaliste fondée sur la libre circulation des biens, le travail salarié et l'entrepreneuriat individuel n'a jamais été remise en cause. Je n'ai jamais saisi la démarche qui omet d'interroger le capitalisme lorsqu'on s'engage à combattre les racines profondes du racisme.

Encore aujourd'hui, je ne constate pas la présence de textes de gauche mettant en lumière de manière explicite les liens étroits entre le capital et la race. Tel que souligné par Sylvie Laurent (2024) dans son ouvrage intitulé "Capital et Race", il est impossible de prétendre mettre un terme à la situation d'enfermement dans les ghettos sans reconnaître au préalable que certains individus en tirent des bénéfices. La fraction progressiste aux États-Unis a adopté la première partie de la proposition sans toutefois aborder la seconde partie. Quelle est la raison sous-jacente à cette attitude ?

Il existe deux raisons à cela. La première découle de la nature même de la genèse des États-Unis, basée sur les principes de la supériorité raciale, à savoir l'esclavage des Noirs et la décimation des Amérindiens, ainsi que sur la valorisation capitaliste. Les idéologies progressistes et humanistes de la gauche sont principalement défendues par des individus blancs engagés contre le racisme.

Mes collègues à l'Université Columbia, à l'Université Notre Dame ou à l'Université Utah Valley étaient véritablement des individus blancs engagés contre le racisme. Néanmoins, au sein de la société américaine, il existe un véritable capital que la race vous confère. Le concept de capital racial est une réalité incontournable. Le statut de Blanc en Amérique ne se réduit pas à un simple privilège, il octroie également pouvoir et ressources. Indubitablement, ce capital ethnique est parfois sujet à l'instabilité des sphères sociales. L'une des manifestations de cette instabilité a conduit des individus tels qu'Obama à être propulsés sur le devant de la scène politique.

Tel qu'il est fréquemment observé, une fois accumulé, le capital racial représente une garantie de sécurité matérielle, économique et sociale constamment réinvestie pour l'avenir. Ce patrimoine racial lucratif est au cœur d'une lutte existentielle en Amérique et constitue la principale source des inégalités entre les Blancs et les autres groupes ethniques. Je me rappelle de la réplique d'une camarade de classe à qui je confiais les discriminations dont j'étais l'objet en tant qu'étudiant à Columbia, à New York. Mon collègue m'avait abruptement fait remarquer : "Tu ne possèdes pas la couleur de la peau requise pour évoluer à New York."

La deuxième explication de la discrétion des militants antiracistes concernant le capitalisme et l'exploitation réside dans le fait que la plupart d'entre eux sont des universitaires, imprégnés de la pensée de Bourdieu. Pierre Bourdieu, dans son œuvre intitulée "La Production", ne reconnaissait qu'une seule classe pour soi : celle qui possède la connaissance de ses désirs et des moyens pour les réaliser. Les individus n’appartenant pas à cette catégorie sociale sont à considérer comme des sujets de compassion envers lesquels il est impératif de manifester de la solidarité.

Dans le domaine des sciences sociales académiques, il est admis que les individus noirs ne forment pas une classe à part entière. Ils représentent des individus vulnérables pour lesquels la gauche se doit d'assurer la protection. La première démarche antiraciste devrait consister à reconnaître l'existence d'autres catégories sociales que la classe capitaliste.

La lutte des classes est le théâtre de l'émancipation, cependant elle ne peut être entreprise par ceux qui persistent à croire qu'historiquement il n'existe qu'une seule classe pour soi. Les individus qui abandonnent le parti démocrate ne sauraient être qualifiés de déplorables ; ils forment plutôt une entité en quête de son propre espace d'émancipation.

En qualité de disciple de Franz Boas, je soutiens que la notion de race ne relève pas de la biologie, mais plutôt d'une construction sociale. En réalité, les mécanismes engendrant le concept de race sont issus d'institutions qui régissent selon différentes grammaires raciales ce qui ne serait que des traditions ou des préjugés. L'autorité publique occidentale a réglementé l'accès aux ressources en fonction du statut racial.

L'impasse de la gauche américaine confrontée à la victoire de Trump.
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Lettre ouverte relative aux abus constants de la SNEL vis-à-vis de ses abonnés

Lettre ouverte n°003/PF/PEI/GDDH/JAIVN/CIEGS/RDC/Afrique/2025 du 25 septembre 2025 relative aux abus constantes et des mesures discriminatoires de la SNEL dans la fourniture régulière du courant électrique de bonne qualité, permanent, stable et stabilise 7 jours sur 7 jours, 24 heures sur 24 heures et cela en violation flagrante des articles 13, 48, 60 et 62 de la Constitution de la République Démocratique du Congo et de la loi relative au secteur de l'électricité en RDC vis-à-vis de ses abonnés du départ 3 partie droite ou aile impaire de l'avenue Kingabwa entre les croisements Shaba et Gambela dans la commune de Ngiri - Ngiri desservis par la cabine électrique située au croisement des avenues Shaba et Ngiri - Ngiri dans la commune de Ngiri - Ngiri.

Transmis copie pour information à :

- Son Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo

- Honorable Président de l'Assemblée nationale

- Honorable Président du Sénat

- Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement

- Son Excellence Monsieur le Ministre d'Etat et Ministre de la Justice et Garde des Sceaux

- Son Excellence Monsieur le Ministre des Droits Humains

- Son Excellence Monsieur le Ministre de d'Electricité et des Ressources Hydrauliques

- Monsieur le Président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme

- Monsieur le Conseiller Spécial du Chef de l'Etat en Matière de Sécurité

- Monsieur le Gouverneur de la Ville de Kinshasa

- Monsieur le Président de l'ACAJ, ONGDH

- Monsieur le Président de l'ASADHO, ONGDH

- Monsieur le Coordonnateur National de la VSV, ONGDH

- Monsieur le Coordonnateur National des AMIS DE NELSON MANDELA, ONGDH

- Monsieur le Président de l'ODEP, ONG des Finances publiques

- Monsieur le Coordonnateur de CREFDH, ASBL

- Monsieur le Coordonnateur National de la LICOCO, ONG de la Lutte contre la Corruption

- Monsieur le Coordonnateur National de la Nouvelle Société Civile du Congo, ASBL

- Monsieur le Président du Conseil d'Administration de la SNEL

- Monsieur le Directeur Général de la SNEL

(Tous) à Kinshasa/ Gombe.

Objet : Alerte urgente et appel à responsabilité – Coupures abusives au Départ 3, Ngiri-Ngiri

Messieurs les responsables du DKC Makala, GRC, GET de Ngiri-Ngiri, DDK et DEM de la SNEL,

Je vous adresse ce message en ma qualité de Président du CIEGS RDC AFRIQUE, organisation de défense des droits humains et des libertés fondamentales, pour dénoncer une situation intolérable et récurrente qui affecte gravement les abonnés du Départ 3, aile droite (partie impaire) de la cabine électrique située au croisement des avenues Shaba et Ngiri-Ngiri, dans la commune de Ngiri-Ngiri.

Le mercredi 24 septembre 2025 à 16h47, une alerte vous a été transmise concernant les coupures intempestives d’électricité. Malheureusement, cette alerte a été ignorée, sans réaction ni mesure corrective de votre part. Ce mercredi, entre 9h00 et 16h43, plus de dix interruptions injustifiées ont été enregistrées sur ce même départ, plongeant les abonnés dans une obscurité totale, alors qu’ils étaient censés bénéficier du courant selon votre propre programme de délestage.

À 5h13 ce matin, une ronde de vérification a confirmé que tous les autres départs de la cabine étaient alimentés, y compris l’avenue Yolo, priorisée dans un programme d’assainissement qui n’a pas respecté les recommandations techniques du GET de Ngiri-Ngiri. Cette gestion discriminatoire et incohérente est inadmissible.

Les conséquences sont graves : insécurité accrue, prolifération de moustiques, perturbation des activités, et atteinte à la dignité des abonnés qui s’acquittent pourtant régulièrement de leurs factures, contribuant ainsi au fonctionnement de la SNEL.

Face à cette négligence persistante, le CIEGS RDC AFRIQUE réaffirme son engagement à défendre les droits des abonnés lésés, et exige :

- Un changement radical du système de gestion de la SNEL ;

- Une évaluation quotidienne de la performance des agents, assortie de sanctions administratives et pédagogiques pour les manquements;

- Une réforme des mentalités et des pratiques managériales ;

- Un renouvellement des responsables à tous les niveaux, sans exception.

Cette démarche est désormais actée par les abonnés victimes, en particulier ceux du Départ 3, aile droite de l’avenue Kingabwa, et s’inscrit dans une lutte légitime pour une SNEL responsable, équitable et respectueuse de ses engagements.

Dans l’attente d’une réponse concrète et urgente, recevez mes salutations engagées.

Honorable James Anderson Nzale Longbango 

Grand Défenseur des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales 

Président du CIEGS RDC AFRIQUE – ONG & ASBL

E- mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Lettre ouverte relative aux abus constants de la SNEL vis-à-vis de ses abonnés
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Formule "Minerais/Infrastructures : les USA invités à emboîter le pas à la Chine !

(Par Omer Nsongo die Lema)

L'affirmation est de Bamada.net sous le titre "Le Congo ne vendra pas ses ressources minérales aux États-Unis, déclare le président FATSHI" paru le 23 septembre 2025 avec pour source identifiée Reuters

Selon l'auteur, "Malgré son soutien à la médiation américaine, cela ne signifie pas que nous allons vendre aux enchères nos ressources minérales'’ a déclaré Tshisekedi aux journalistes à New York. 'Nous allons, dans le cadre de ce partenariat, travailler au développement des secteurs miniers, au développement de la chaîne de valeur, au développement des infrastructures avec un accent particulier sur l’énergie’’, a-t-il déclaré. Tshisekedi a déclaré que le pays avait signé un partenariat stratégique avec la Chine. ‘'Aujourd’hui, nous négocions un partenariat similaire avec les États-Unis. Nous espérons le mener à bien’’, a-t-il déclaré. L'auteur souligne que "L’administration Trump s’est déclarée désireuse de mettre fin aux combats qui ont fait des milliers de morts cette année et d’attirer des milliards de dollars d’investissements occidentaux dans une région riche en tantale, or, cobalt, cuivre et lithium. La date limite pour la mise en œuvre d’une partie de l’accord américain est ce mois-ci".

Ils se comptent par les doigts de la main

Ainsi, l'information principale est que Félix Tshisekedi s'est appuyé sur le contrat sino-congolais pour faire valoir le deal minier avec les Américains.

Il est effectivement établi que c'est au travers du contrat sino-congolais que la RDC se dote depuis 2008 d'infrastructures économiques et sociales dans plusieurs domaines, entre autres les voies de communication, la santé, l'éducation, l'eau, l'électricité etc.

Aujourd'hui, par exemple, c'est par contrat amendé via l'Avenant n°5 en 2024 que le Congo a ses premières rocades à Kinshasa.

C'est vrai qu'en 2007, lors de la présentation de ce programme au Congrès réunissant l'Assemblée nationale et le Sénat, Joseph Kabila avait convié les autres partenaires à s'en inspirer dans l'objectif bien précis de booster la reconstruction nationale.

Hélas !  Pour des raisons plutôt politiciennes que politiques, la formule "minerais en contrepartie des infrastructures" avait été combattue par les partenaires extérieurs Occidentaux.

On se rappelle de la campagne entreprise contre ce contrat par la Belgique. Son ministre des Affaires étrangères Karel de Gutch s'était personnellement rendu à Beijing pour dissuader la Chine d'accepter ce type de troc "interdit" dans les systèmes économiques modernes.

On se rappelle également de la campagne menée par l'IGF sous la gestion de Jules Alingete, mis entre 2021 et 2023 sous pression américaine pour le casser.

Preuve qu’entre 2007 et 2023, Américains et Européens n'en voulaient pas !

Le constat fait par des observateurs pragmatiques est que tout en poussant Félix Tshisekedi à tourner le dos aux Chinois, les Occidentaux ne lui ont pas apporté des solutions pragmatiques.

Sous son premier mandat, il a reçu soit au pays, soit à l'étranger des investisseurs américains et européens. Rebelote depuis son second mandat : ils se comptent par les doigts de la main, ceux des investisseurs occidentaux à se  manifester. En témoignent les zones économiques spéciales. Elles ont un taux de remplissage qui ne dépasse pas 25 %.

Choisir entre le peu qu'on vous donne et le trop qu'on vous promet

Les Congolais ont été habitués à des entreprises économiques et, à la fois, sociales. Les grosses unités industrielles héritées de la colonisation fonctionnaient ainsi. Aux côtés de la production industrielle, il y avait *des cités résidentielles, des écoles, des centres médicaux, des marchés, des aires sportives, des centres culturels, des routes de desserte agricole, etc.

C'est ce qui faisait la force de la Gécamines (UMHK) au Katanga, de la Miba au Kasaï, des Plantations Unilever au Kwilu, de la Cimenterie de Lukala au Kongo Central etc. jusqu'à ce que vienne l'estocade avec le fameux PAS (Programle d'Ajustement Structurel) qui s'est révélé globalement catastrophique pour les économies des pays en voie de développement.

Le binôme "Entreprise-Cité résidentielle" n'a pas été totalement éliminé. La formule *"Ressources naturelles en contrepartie des infrastructures de base" est tout ce qu'il y a d'incontournable, surtout pour des États comme la RDC plus à construire qu'à reconstruire, des États qui, à défaut d'avoir du liquide pour financer leurs infrastructures, ont des minéraux, des végétaux, des hydrocarbures etc. qui intéressent des preneurs.

Pari pris et relevé par la Chine en s'intéressant aux minerais de la RDC "mis en jachères" par les Occidentaux dans la foulée de la Perestroïka.

Et comme l'affirment les connaisseurs, les Américains et les Européens ont exploité de façon industrielle les minerais congolais  entre 1925 et 1990, tandis que les Chinois n'y opèrent que depuis 2015, avec la *première cathode de cuivre produite par la SICOMINES S.A. (SCM), sept ans après le démarrage du financement des premières infrastructures en 2008.

Tous les observateurs le savent : la Chine détient à elle seule 60 % de l'exploitation minière dans l'ensemble du Katanga.

Pourquoi et comment ? Aucune preuve ne pourra être produite du refus des autorités congolaises de ces 25 dernières années d'accorder des permis d'exploration ou d'exploitation des minerais du Congo aux investisseurs Occidentaux.

Si on peut reprocher au régime Kabila d'avoir ouvert les mines congolaises aux Chinois - encore que la formule "Minerais en contrepartie des Infrastructures" avait été proposée initialement à l'axe Bruxelles-Washington qui n'en avait pas voulu, peut-on reprocher au régime Tshisekedi d'avoir éconduit un seul investisseur Occidental ? Au contraire !

Au cours de ces sept années de son mandat, le Président de la République n'a eu de cesse de multiplier des initiatives pour s'attirer la sympathie des opérateurs américains et européens, tous domaines confondus.

Hélas, ils ne viennent ; continuant d'hésiter pour mille et une raisons.

La morale à tirer est que le chef de l'État est appelé à choisir entre le peu qu'on lui donne (peut-être les Chinois) et le trop qu'on lui promet (certainement par les Occidentaux).

Entre-temps, c'est grâce à ce peu-là qu'on peut avoir des réalisations visibles que le trop avec ses réalisations en mirages !

C'est par ce peu-là qu'on peut brandir un bilan...

Omer Nsongo die Lema

 

 

Formule "Minerais/Infrastructures : les USA invités à emboîter le pas à la Chine !
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La France et l’instabilité de la RDC : Quand l’Humanitaire devient un masque diplomatique

 

 

(Par Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza)

Le proverbe comme clé de lecture

Ce proverbe africain, empreint de lucidité, résonne avec une acuité particulière dans le contexte congolais actuel. Il met en lumière une vérité dérangeante : le danger ne vient pas toujours de l’ennemi déclaré, mais bien souvent de celui qui se présente comme allié. La France, sous le leadership d’Emmanuel Macron, incarne cette duplicité diplomatique. Derrière les discours de compassion et les initiatives humanitaires, Paris entretient des relations stratégiques avec des régimes régionaux dont l’implication dans les violences à l’Est de la RDC est documentée et dénoncée. Ce soutien, qu’il soit militaire, économique ou politique, contribue à prolonger une crise humanitaire que la France prétend vouloir résoudre. Il ne s’agit pas d’un simple paradoxe, mais d’une mécanique bien huilée où l’aide devient un outil de contrôle, et la souffrance du peuple congolais une variable d’ajustement dans les calculs géopolitiques.

Cette posture ambiguë transforme la solidarité internationale en théâtre diplomatique, où les gestes humanitaires servent davantage à redorer une image qu’à répondre aux urgences réelles. La main tendue de la France, censée porter secours, est la même qui, par ses alliances et ses silences complices, alimente les foyers de tension. Cette contradiction flagrante doit être dénoncée avec force : on ne peut prétendre défendre les droits humains tout en soutenant ceux qui les bafouent. La RDC n’a pas besoin de caresses diplomatiques qui dissimulent des coups portés à sa souveraineté. Elle a besoin de partenaires sincères, capables de reconnaître leur rôle dans la crise et de s’engager dans une coopération fondée sur le respect, la transparence et la justice.

Une conférence humanitaire aux allures de diversion

Le 23 septembre dernier, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, Emmanuel Macron a annoncé l’organisation d’une conférence humanitaire pour l’Est de la RDC, prévue pour octobre à Paris. Officiellement, il s’agit d’un geste de solidarité envers une région meurtrie par des décennies de conflits. Mais cette initiative soulève une question essentielle : comment prétendre secourir un peuple dont on contribue à entretenir la souffrance ?

Car la réalité est implacable : la France, tout en affichant un visage de bienveillance, soutient diplomatiquement et militairement des acteurs régionaux comme le Rwanda, directement impliqués dans l’agression et le massacre de civils congolais. Offrir du pain et des habits à un peuple que l’on contribue à tuer est une hypocrisie insoutenable.

L’hypocrisie diplomatique française

La France se présente comme un médiateur de paix, mais ses choix stratégiques révèlent une logique de domination. L’aide humanitaire devient alors un écran de fumée, destiné à masquer une politique néocoloniale qui vise à maintenir la RDC dans un état de fragilité permanente.

Cette duplicité n’est pas accidentelle. Elle s’inscrit dans une longue tradition d’ingérences où les grandes puissances, sous couvert de solidarité, cherchent à contrôler les ressources stratégiques congolaises. Derrière les discours de compassion, Paris poursuit des objectifs géopolitiques clairs : affaiblir la souveraineté congolaise, favoriser la balkanisation du pays et garantir l’accès à ses richesses naturelles.

Une tragédie instrumentalisée

Chaque jour, des villages entiers sont réduits en cendres, des familles arrachées à leurs terres et des enfants privés de leur droit fondamental à l’éducation. Ces drames, loin d’émouvoir sincèrement certaines chancelleries occidentales, deviennent des arguments de communication pour justifier des conférences et des initiatives dites « humanitaires ». Or, derrière ces gestes de façade, se cache une stratégie cynique : maintenir la République Démocratique du Congo dans une posture de victime dépendante, incapable de se relever par elle-même. La souffrance des Congolais est ainsi transformée en monnaie diplomatique, utilisée pour renforcer l’influence de puissances étrangères qui, dans le même temps, ferment les yeux sur les véritables causes de la guerre.

La France, en particulier, illustre cette hypocrisie. Comment Paris peut-il prétendre défendre la paix et la dignité humaine tout en soutenant, directement ou indirectement, des régimes et des acteurs régionaux responsables de l’instabilité ? Les massacres à l’Est de la RDC ne sont pas des accidents isolés : ils s’inscrivent dans une logique de prédation où les ressources minières congolaises attisent les convoitises. En organisant une conférence humanitaire à Paris, Emmanuel Macron cherche à se donner l’image d’un médiateur bienveillant, alors même que son gouvernement entretient des alliances qui alimentent le chaos. C’est une contradiction flagrante : on ne peut pas se présenter comme pompier quand on a soi-même contribué à allumer l’incendie.

Accepter sans conditions une telle conférence reviendrait à légitimer cette manipulation. Ce serait cautionner un système où l’aide humanitaire n’est qu’un paravent, une mise en scène destinée à masquer des intérêts géopolitiques et économiques. La RDC ne peut pas se permettre de tendre la main à celui qui, dans l’ombre, alimente le feu qu’il prétend éteindre. La véritable solidarité ne se mesure pas en promesses de dons ou en conférences médiatisées, mais en actes concrets : la fin du soutien aux agresseurs, le respect de la souveraineté congolaise et la reconnaissance du droit du peuple congolais à vivre en paix sur sa propre terre.

Tshisekedi face aux contradictions internationales

Sous l’impulsion de Félix Antoine Tshisekedi, la RDC a cessé de se contenter d’un rôle passif sur la scène internationale. Le président congolais a choisi d’affronter directement les contradictions des puissances qui, tout en se présentant comme partenaires, alimentent en réalité l’instabilité. En exposant publiquement l’hypocrisie de Paul Kagame et de son allié Emmanuel Macron, il a brisé un tabou longtemps entretenu par la diplomatie congolaise : celui de dénoncer sans détour les manœuvres étrangères qui fragilisent la souveraineté nationale. Cette posture courageuse a redonné confiance à une population longtemps habituée à voir ses dirigeants céder face aux pressions extérieures.

Ce changement de ton n’est pas anodin. Il marque une rupture avec des décennies de soumission diplomatique où la RDC, malgré ses richesses colossales, était traitée comme un simple pion dans les calculs géopolitiques des grandes puissances. Tshisekedi a replacé la souveraineté congolaise au cœur du débat, rappelant que l’intégrité territoriale n’est pas négociable et que la dignité d’un peuple ne saurait être troquée contre des promesses d’aide biaisées. En affirmant haut et fort que le Congo n’acceptera plus de compromis sur sa sécurité et son unité, il a envoyé un signal clair : le temps des compromissions est révolu.

Cette nouvelle posture diplomatique dérange, car elle met à nu l’hypocrisie des discours occidentaux. Elle révèle que derrière les appels à la paix et à l’humanitaire se cachent des intérêts économiques et stratégiques qui nient la réalité congolaise. En choisissant de dénoncer cette duplicité, Tshisekedi ne se contente pas de défendre son pays ; il incarne une voix africaine qui refuse la tutelle et revendique le droit à l’autodétermination. C’est cette fermeté qui fait de lui, aux yeux de nombreux Congolais, un homme providentiel : non pas parce qu’il promet des miracles, mais parce qu’il ose dire la vérité là où d’autres se taisaient.

Leçons de l’histoire

L’histoire congolaise des années 60 reste une leçon amère : sous couvert de paix et de développement, les ingérences étrangères ont plongé le pays dans une spirale de chaos politique, d’assassinats ciblés et de manipulations économiques. Les grandes puissances, en prétendant stabiliser le Congo nouvellement indépendant, ont en réalité orchestré des crises qui ont fragilisé ses institutions et compromis son avenir. Aujourd’hui, les mêmes méthodes se répètent avec une inquiétante régularité : conférences internationales organisées à l’étranger, aides humanitaires conditionnées à des agendas politiques, promesses creuses qui ne se traduisent jamais en solutions durables. Ces pratiques, loin de répondre aux besoins réels du peuple congolais, servent avant tout à maintenir une influence étrangère sur les affaires internes du pays.

Ce cycle d’ingérences perpétue une forme de colonialisme moderne, où l’économie et la politique congolaise restent sous tutelle déguisée. Derrière les discours de solidarité, il s’agit en réalité de contrôler les ressources stratégiques du pays et de limiter sa capacité à s’affirmer comme puissance régionale. La stabilité promise n’est qu’un mirage : chaque initiative internationale qui ignore la souveraineté congolaise ne fait qu’aggraver la dépendance et prolonger l’instabilité. Le Congo n’a pas besoin de conférences spectaculaires ni de charité conditionnée, mais d’un partenariat équitable fondé sur le respect de son intégrité territoriale et de son droit à l’autodétermination.

Pour une souveraineté assumée

La République Démocratique du Congo ne peut plus se satisfaire de cette « charité diplomatique » qui, sous couvert d’humanisme, n’est qu’un instrument de domination. L’hypocrisie de la communauté internationale, et particulièrement de la France, se révèle dans ce double langage permanent : d’un côté, des discours enflammés sur la paix, la démocratie et la solidarité ; de l’autre, un soutien tacite ou explicite à des régimes et des acteurs régionaux qui alimentent la guerre et la misère. Cette duplicité n’est pas un accident, mais une stratégie : maintenir le Congo dans une dépendance structurelle, incapable de se relever par lui-même, afin de mieux exploiter ses richesses stratégiques. Derrière chaque conférence humanitaire, chaque promesse d’aide, se cache une volonté de perpétuer un rapport de force inégal, où la souveraineté congolaise est constamment reléguée au second plan.

Face à cette réalité, l’avenir du Congo ne peut reposer que sur une rupture claire avec ces logiques néocoloniales. Il s’agit de bâtir des partenariats fondés sur le respect mutuel, et non sur la manipulation. Cela implique de renforcer les institutions nationales, de mobiliser les ressources internes et de refuser toute compromission qui fragilise l’intégrité territoriale. La RDC doit affirmer haut et fort que son destin ne se négocie pas dans les salons parisiens ou les chancelleries occidentales, mais se construit par la volonté de son peuple et la défense de sa dignité. En dénonçant l’hypocrisie de la France et de la communauté internationale, le Congo rappelle au monde que la véritable solidarité ne consiste pas à distribuer des miettes pour masquer des crimes, mais à respecter pleinement la souveraineté d’une nation et le droit inaliénable de son peuple à décider de son avenir.

Conclusion

La République Démocratique du Congo ne peut plus se laisser enfermer dans le rôle de spectatrice impuissante de son propre destin. Les mascarades diplomatiques, les conférences humanitaires organisées à grand renfort de communication et les promesses creuses ne doivent plus servir de paravent à une politique étrangère qui, en réalité, entretient la guerre et la misère. La France et ses alliés internationaux ne sauraient continuer à se présenter comme des sauveurs alors qu’ils participent, directement ou indirectement, à la perpétuation du chaos. Le peuple congolais a trop souffert pour accepter encore que sa douleur soit instrumentalisée au profit d’intérêts géopolitiques et économiques qui ne disent pas leur nom.

L’heure est venue pour la RDC d’affirmer haut et fort sa souveraineté, de refuser toute compromission et de rappeler au monde que son intégrité territoriale n’est pas négociable. La dignité d’une nation ne se mesure pas à la quantité d’aide qu’elle reçoit, mais à sa capacité à se tenir debout face aux manipulations et à exiger le respect de ses droits. En dénonçant l’hypocrisie de la France et de la communauté internationale, le Congo ne fait pas seulement entendre sa voix : il trace la voie d’une Afrique qui refuse la tutelle, qui revendique son autodétermination et qui entend écrire elle-même son avenir.

La France et l’instabilité de la RDC : Quand l’Humanitaire devient un masque diplomatique
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RDC : la realpolitik exige la tenue du dialogue national et rejette la rhétorique du Front Anti-dialogue

 (Par Professeur Florent Gabati)

La situation de la RDC aujourd’hui n’est pas sans analogie et présente des faisceaux graves d’un Etat dans un coma profond. Le plus important est hic et nunc de nous arrêter sur des postures avec des clivages qui font comme un écran de fumée à l’existence d’une réponse claire à la problématique de la grave crise existentielle de l’État congolais. Il faut revenir aux fondamentaux, aux leviers concrets qui demeurent des outils restaurant la paix. A fortiori nous devons souligner qu’il faut éviter d’alimenter une conception manichéenne : dialogue d’un côté, anti-dialogue de l’autre. La question centrale qui se pose est la suivante : dans le contexte géopolitique présent de la RDC, un pays menacé dans son existence, dans sa souveraineté, dans sa stabilité n’a-t-il pas le droit de prendre toutes les dispositions contre ces spectres dangereux en renouant le dialogue ? Dans la réalité politique, la logique que prônent ceux qui vont à contrario de la thèse des pourparlers soutenus par les Eglises catholique et protestante ne prime pas quand la guerre a commencé, la souveraineté s’est effacée impliquant la conformité de la loi fondamentale sur l’ensemble du pays. La guerre que vivent les congolais éclate les mœurs, les usages partagés par une communauté et provoque une scission dans la loi fondamentale du pays. Un gouvernement légal devient illégitime sans fondement politique et moral, sans levier juridique instituant les 25 provinces. Nul n’ignore que la légalité se définit donc comme la conformité avec la constitution, ni plus ni moins.

Dans cette perspective, la formule de Jean Jacques Rousseau est d’une résonance particulière sur notre pays qui n’en finit pas avec les bruits de bottes : « le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître s’il ne transforme sa force en droit, et l’obéissance en devoir ». Elle montre évidemment que la force ne fait pas droit. Pour autant, il faut admettre que le droit n’est rien sans la force. Qu’est-ce qu’en effet une constitution lorsque les armes crépitent ? Le rapport entre la force et le droit, la loi fondamentale en particulier, n’a dès lors rien de contre nature. A posteriori le chef de l’État reste le plus grand responsable aux manquements de ses devoirs de garant de la constitution en laissant certaines situations de graves crises se produire sans rien faire pour les prévenir. C’est dans cette optique il faut appréhender le paradigme de « Si vis pacem, para bellum ». Il implique qu’une nation doit être prête et suffisamment forte pour se défendre contre les menaces afin de préserver la paix et de dissuader les ennemis potentiels. Cette philosophie de la paix par la force trouve son origine dans l’Antiquité romaine et elle reste aujourd’hui pertinente pour maintenir la stabilité et la souveraineté. Maintes fois dans nos articles, nous avons décrié la médiocratie du régime actuel qui n’a jamais compris la quintessence de notre point de vue en travaillant dans l’optique du renforcement des capacités de toutes les forces sécuritaires en octroyant aux policiers, aux militaires des meilleurs salaires, des équipements adéquats comme le sont aujourd’hui les puissantes armées africaines. Au contraire les médiocres ont travaillé en somnambules, en recyclant les voleurs, les incompétents, en traquant les opposants au lieu de rassembler tous les congolais quelles que soient nos divergences. Il faut condamner tous les responsables aux manettes qui n’ont jamais compris que nous assistons à une fragilisation des relations internationales, car le monde devient plus antagonisé.

Certes depuis l’indépendance de la RDC, des dialogues se sont succédé. Si beaucoup d’observateurs sont unanimes sur leurs piètres résultats sur terrain, on doit néanmoins réfléchir sur la qualité de notre classe politique. Nous avons beau fixer des textes, des lois bien faits, qu’est-ce qu’il faut encore ? La culture des dialogues n’est pas un phénomène nouveau en RDC. D’ailleurs, en 2002, le prix de la paix est passé par le dialogue inter-congolais de Sun City en Afrique du Sud avec un schéma inédit au monde : 1 président avec 4 vice-présidents. Il ne faut pas que les congolais restent naïfs : quand on est face à une guerre et qu’on veut négocier certains objectifs, il y a le rapport de force qui compte pour les atteindre. Il y a deux solutions qui demeurent optimales : soit le dialogue, soit la force en imposant la paix. Dans la configuration actuelle, le pouvoir de Kinshasa a montré ses limites, de Bunagana à Goma il a connu un échec cuisant. La situation sur tous les territoires à l’est du pays échappe bel et bien au contrôle des médiocres qui sont aux manettes à Kinshasa. Il est temps d’arrêter avec des rhétoriques abracadabrantesques de l’anti-dialogue. Il faut savoir analyser les versions ontologiques et logiques des crises actuelles pour ne pas tomber dans des politiques du fantasme.

Le dialogue sous toutes ces formes est essentiel pour la résolution des conflits dans tous les pays du monde. Pourquoi dans cette grande guerre aux portes de l’Europe aujourd’hui, celle entre l’Ukraine et la Russie, tous les pays occidentaux membres de l’OTAN exigent le dialogue entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky ? C’est pour décider autour de la table des engagements concrets de sécurité et du cessez-le-feu. Souligner que le dialogue ne peut remplacer la sécurité demeure archi faux. Avec la force argumentaire, nous affirmons que le dialogue renforce la sécurité de l’État dans la promotion de la culture de la sécurité, il renforce la confiance citoyenne et quand il est mené de manière constructive, le dialogue demeure l’outil par excellence pour réinstaurer la souveraineté nationale annihilée par la guerre suite à la fracture politico-économique, sécuritaire et sociale avec 2 administrations dans le cadre de la RDC de nos jours. Somme toute, le dialogue permet de reconstruire les bases d’une paix durable, de renforcer la légitimité du pouvoir actuel érodée à l’est du pays. Pour empêcher des escalades et renforcer les relations entre les parties en conflits, c’est le dialogue qui est prôné et le président américain Donald Trump, plus pragmatique que ses prédécesseurs l’a bien compris en utilisant le realpolitik s’enracinant sur l’hyperpuissance mondiale des USA comme le faisait bien avant Henry Kissinger pour imposer la paix entre certains pays en conflits, à l’instar de l’Arménie et l’Azerbaïdjan, de la Thaïlande et le Cambodge.

La situation sécuritaire continue à se dégrader jusqu’à ces dernières heures à l’est du pays. Faut-il mobiliser les congolais contre le dialogue ? Faut-il sceller la partition du pays, en d’autres termes la balkanisation ou accepter la banalisation de la guerre dans notre pays avec deux administrations, deux armées ? Nous n’acceptons pas cette logique de ces loosers qui ne veulent pas de dialogue comme s’ils avaient des recettes miracles. La RDC ne veut plus de vendeurs d’illusions. Dans l’exercice de nos hautes fonctions et notre expérience internationale, nous avons participé aux différents accords de coopération et dialogues, c’est pourquoi nous sommes mieux placés pour souligner de la nécessité pour tous les leaders congolais sans exclusion de participer au dialogue. In fine, Il faut que les congolais comprennent que les acteurs politiques actuels demeurent comptables des échecs de différentes politiques ,de la menace de l’existence stricto sensu de l’État congolais .La problématique de la refondation de l’État congolais, de sa stabilité réside dans la qualité des hommes politiques , des acteurs qui ne doivent pas tisser l’immoralité, du cynisme politique. Les déficits des dirigeants actuels ne sont que des facteurs expliquant la persistance en RDC des conflits armés. Pour résoudre durablement la guerre, il faut primordialement une approche nationale autour d’un leadership fort avant de penser à d’autres mécanismes internationaux.

RDC : la realpolitik exige la tenue du dialogue national et rejette la rhétorique du Front Anti-dialogue
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RDC : la realpolitik exige la tenue du dialogue national et rejette la rhétorique du Front Anti-dialogue

 (Par Professeur Florent Gabati)

La situation de la RDC aujourd’hui n’est pas sans analogie et présente des faisceaux graves d’un Etat dans un coma profond. Le plus important est hic et nunc de nous arrêter sur des postures avec des clivages qui font comme un écran de fumée à l’existence d’une réponse claire à la problématique de la grave crise existentielle de l’État congolais. Il faut revenir aux fondamentaux, aux leviers concrets qui demeurent des outils restaurant la paix. A fortiori nous devons souligner qu’il faut éviter d’alimenter une conception manichéenne : dialogue d’un côté, anti-dialogue de l’autre. La question centrale qui se pose est la suivante : dans le contexte géopolitique présent de la RDC, un pays menacé dans son existence, dans sa souveraineté, dans sa stabilité n’a-t-il pas le droit de prendre toutes les dispositions contre ces spectres dangereux en renouant le dialogue ? Dans la réalité politique, la logique que prônent ceux qui vont à contrario de la thèse des pourparlers soutenus par les Eglises catholique et protestante ne prime pas quand la guerre a commencé, la souveraineté s’est effacée impliquant la conformité de la loi fondamentale sur l’ensemble du pays. La guerre que vivent les congolais éclate les mœurs, les usages partagés par une communauté et provoque une scission dans la loi fondamentale du pays. Un gouvernement légal devient illégitime sans fondement politique et moral, sans levier juridique instituant les 25 provinces. Nul n’ignore que la légalité se définit donc comme la conformité avec la constitution, ni plus ni moins.

Dans cette perspective, la formule de Jean Jacques Rousseau est d’une résonance particulière sur notre pays qui n’en finit pas avec les bruits de bottes : « le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître s’il ne transforme sa force en droit, et l’obéissance en devoir ». Elle montre évidemment que la force ne fait pas droit. Pour autant, il faut admettre que le droit n’est rien sans la force. Qu’est-ce qu’en effet une constitution lorsque les armes crépitent ? Le rapport entre la force et le droit, la loi fondamentale en particulier, n’a dès lors rien de contre nature. A posteriori le chef de l’État reste le plus grand responsable aux manquements de ses devoirs de garant de la constitution en laissant certaines situations de graves crises se produire sans rien faire pour les prévenir. C’est dans cette optique il faut appréhender le paradigme de « Si vis pacem, para bellum ». Il implique qu’une nation doit être prête et suffisamment forte pour se défendre contre les menaces afin de préserver la paix et de dissuader les ennemis potentiels. Cette philosophie de la paix par la force trouve son origine dans l’Antiquité romaine et elle reste aujourd’hui pertinente pour maintenir la stabilité et la souveraineté. Maintes fois dans nos articles, nous avons décrié la médiocratie du régime actuel qui n’a jamais compris la quintessence de notre point de vue en travaillant dans l’optique du renforcement des capacités de toutes les forces sécuritaires en octroyant aux policiers, aux militaires des meilleurs salaires, des équipements adéquats comme le sont aujourd’hui les puissantes armées africaines. Au contraire les médiocres ont travaillé en somnambules, en recyclant les voleurs, les incompétents, en traquant les opposants au lieu de rassembler tous les congolais quelles que soient nos divergences. Il faut condamner tous les responsables aux manettes qui n’ont jamais compris que nous assistons à une fragilisation des relations internationales, car le monde devient plus antagonisé.

Certes depuis l’indépendance de la RDC, des dialogues se sont succédé. Si beaucoup d’observateurs sont unanimes sur leurs piètres résultats sur terrain, on doit néanmoins réfléchir sur la qualité de notre classe politique. Nous avons beau fixer des textes, des lois bien faits, qu’est-ce qu’il faut encore ? La culture des dialogues n’est pas un phénomène nouveau en RDC. D’ailleurs, en 2002, le prix de la paix est passé par le dialogue inter-congolais de Sun City en Afrique du Sud avec un schéma inédit au monde : 1 président avec 4 vice-présidents. Il ne faut pas que les congolais restent naïfs : quand on est face à une guerre et qu’on veut négocier certains objectifs, il y a le rapport de force qui compte pour les atteindre. Il y a deux solutions qui demeurent optimales : soit le dialogue, soit la force en imposant la paix. Dans la configuration actuelle, le pouvoir de Kinshasa a montré ses limites, de Bunagana à Goma il a connu un échec cuisant. La situation sur tous les territoires à l’est du pays échappe bel et bien au contrôle des médiocres qui sont aux manettes à Kinshasa. Il est temps d’arrêter avec des rhétoriques abracadabrantesques de l’anti-dialogue. Il faut savoir analyser les versions ontologiques et logiques des crises actuelles pour ne pas tomber dans des politiques du fantasme.

Le dialogue sous toutes ces formes est essentiel pour la résolution des conflits dans tous les pays du monde. Pourquoi dans cette grande guerre aux portes de l’Europe aujourd’hui, celle entre l’Ukraine et la Russie, tous les pays occidentaux membres de l’OTAN exigent le dialogue entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky ? C’est pour décider autour de la table des engagements concrets de sécurité et du cessez-le-feu. Souligner que le dialogue ne peut remplacer la sécurité demeure archi faux. Avec la force argumentaire, nous affirmons que le dialogue renforce la sécurité de l’État dans la promotion de la culture de la sécurité, il renforce la confiance citoyenne et quand il est mené de manière constructive, le dialogue demeure l’outil par excellence pour réinstaurer la souveraineté nationale annihilée par la guerre suite à la fracture politico-économique, sécuritaire et sociale avec 2 administrations dans le cadre de la RDC de nos jours. Somme toute, le dialogue permet de reconstruire les bases d’une paix durable, de renforcer la légitimité du pouvoir actuel érodée à l’est du pays. Pour empêcher des escalades et renforcer les relations entre les parties en conflits, c’est le dialogue qui est prôné et le président américain Donald Trump, plus pragmatique que ses prédécesseurs l’a bien compris en utilisant le realpolitik s’enracinant sur l’hyperpuissance mondiale des USA comme le faisait bien avant Henry Kissinger pour imposer la paix entre certains pays en conflits, à l’instar de l’Arménie et l’Azerbaïdjan, de la Thaïlande et le Cambodge.

La situation sécuritaire continue à se dégrader jusqu’à ces dernières heures à l’est du pays. Faut-il mobiliser les congolais contre le dialogue ? Faut-il sceller la partition du pays, en d’autres termes la balkanisation ou accepter la banalisation de la guerre dans notre pays avec deux administrations, deux armées ? Nous n’acceptons pas cette logique de ces loosers qui ne veulent pas de dialogue comme s’ils avaient des recettes miracles. La RDC ne veut plus de vendeurs d’illusions. Dans l’exercice de nos hautes fonctions et notre expérience internationale, nous avons participé aux différents accords de coopération et dialogues, c’est pourquoi nous sommes mieux placés pour souligner de la nécessité pour tous les leaders congolais sans exclusion de participer au dialogue. In fine, Il faut que les congolais comprennent que les acteurs politiques actuels demeurent comptables des échecs de différentes politiques ,de la menace de l’existence stricto sensu de l’État congolais .La problématique de la refondation de l’État congolais, de sa stabilité réside dans la qualité des hommes politiques , des acteurs qui ne doivent pas tisser l’immoralité, du cynisme politique. Les déficits des dirigeants actuels ne sont que des facteurs expliquant la persistance en RDC des conflits armés. Pour résoudre durablement la guerre, il faut primordialement une approche nationale autour d’un leadership fort avant de penser à d’autres mécanismes internationaux.

RDC : la realpolitik exige la tenue du dialogue national et rejette la rhétorique du Front Anti-dialogue
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Les grands enjeux géopolitiques, géostratégiques et géo économiques de la guerre à l’est de la République Démocratique du Congo.

(Par James Andersson Nzale)
Lettre ouverte n°002/2025 du 07/09/2025 du CIEGS RDC Afrique a l’attention des personnes directement ou indirectement impliquées sur dans dossier de l’accord de paix de Washington du 27 juin 2025 entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda :
Le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL attire l’attention de :
  • Monsieur le Président des Etats – Unis d’Amérique DONALD TRUMP ;
  • Monsieur le Vice – Président des Etats – Unis d’Amérique JD VANCE ;
  • Monsieur le Secrétaire d’Etat Américain, le Sénateur de Floride Marco Rubio ;
  • Monsieur l’envoyé spécial du Président des Etats – Unis pour la Région du Grand Lacs Massad Boulos ;
  • Madame l’Ambassadrice des Etats – Unis en République Démocratique du Congo Lucy Tamlyn ;
  • Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo, FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO ;
  • Madame la Première Ministre de la République Démocratique du Congo JUDITH SUMINWA TULUKA ;
  • L’Honorable Président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo VITAL KAMHERE ;
  • L’Honorable Président du Sénat de la République Démocratique du Congo JEAN MICHEL SAMA LUKONDE ;
  • Madame la Ministre des Affaires Etrangères et de la Francophonie de la République Démocratique du Congo THERESE KIYAKWAMBA WAGNER ;
  • Monsieur le Ministre d’Etat et Ministre de la Justice et Garde des Sceaux de la République Démocratique du Congo GUILLAUME NGEFA ;
  • Monsieur le Ministre des Droits Humains de la République Démocratique du Congo SAMUEL MBEMBA KABUYA ;
  • Monsieur le Président de la Commission des Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo PAUL NSAPU MUKULU
  • Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies ANTONIO GUTERRES
  • Monsieur le Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme VOLKER TURK
  • Monsieur le Président du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies JÜRG LAUBER
  • Madame la Représentante du Secrétaire Général des Nations Unies et Cheffe de la MONUSCO en RDC BINTOU KEITA
  • Monsieur le Directeur des affaires politiques de la MONUSCO en RDC FRANÇOIS GRIGNON
  • Monsieur le Directeur de la Division des Droits de Droits de l’Homme de la MONUSCO (Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme) JOSE MARIA ARANAZ
  • Madame la Présidente du Parlement Européen ROBERTA METSOLA
  • Monsieur le Président du Conseil Européen ANTONIO COSTA
  • Madame la Présidente de la Commission Européenne URSULA VON DER LAYEN
  • Monsieur le Président de la Cour Européenne des Droits de l’Homme MATTHIAS GUYOMAR
  • Monsieur l’Ambassadeur de l’Union Européenne en RDC NICOLAS BERLANGA MARTINEZ sur les faits suivants :
Concerne : lettre ouverte relative à l’analyse géopolitique, géostratégique et géoéconomique de l’accord de paix RDC - Rwanda signe à Washington le 27 juin 2025, une étude stratégique et minutieuse menée par le CIEGS RDC Afrique ainsi que de sa branche internationale et mondiale : le CIEGS international et planétaire au bénéfice et pour le mieux-être social du peuple congolais sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, riche et pauvre, libre et opprime vivants en République Démocratique du Congo et à l’étranger.
1. Introduction et exposé de motif.
En date du 27 juin 2025, la République Démocratique du Congo (RDC) et la République du Rwanda ont signé à Washington un accord de paix sous médiation américaine. Ce document propose une analyse approfondie de ses avantages, inconvénients et implications géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques.
Bien avant cette date de la signature de cet accord entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo, le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL en tant que sentinelle (Ezéchiel 3 : 17 ; 33 : 1-7 ; Habacuc 2 :1 ; Esaie 62 :1-6), Héraut (Daniel 3 : 4 -5 ; 1 Timothée 2 : 7 ; 2 Timothée 1 : 11) et de Lanceur d’alerte (Ezéchiel 33 : 1-7 ; Amos 5 : 10-15 ; Matthieu 3 : 1-12 ; Marc 6 : 17-18 ; Actes 20 : 28-31 ; Matthieu 23 : 1-39 ; Jérémie 7 : 1-11 ; 2 Pierre 2 : 1-3) et pour l’amour de la République Démocratique du Congo ne se taira pas et ,ne restera pas indifférent face aux réalités géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques de la République Démocratique du Congo (Esaie 62 : 1-7) et de ce fait avait suivi avec une attention très soutenu les différentes tractations et négociations au niveau des experts de deux pays bien que ces négociations ont été entachées de la plus grande opacité jamais vue et même les draft de ces accords n’ont pas été dévoilés et mis à la portée du public congolais afin de permettre au peuple congolais souverain primaire, maître et propriétaire de la République Démocratique du Congo conformément à l’article 5 de la Constitution de la République Démocratique du Congo d’apporter leurs critiques constructives, les avis, les désidérata, les opinions libres sur le contenu global, le bien fondé et la quintessence, la portée, les tenants, les aboutissants ainsi que les non-dit de cet accord international qui va engager la vie des milliers er des milliers des congolais sans exception et exclusion : grand et petit, libre et opprimé, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé et cela conformément aux articles 11,13, 22 et 23 de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui consacrent et garantissent la liberté d’expression et d’opinion au Congo – Démocratique.
C’est pourquoi, vu tout ce qui précède, le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL fortement spécialisé dans les étuves géopolitiques, géostratégiques et géo – économiques en République Démocratique du Congo en consultant la majorité des congolais vivants en RDC et dans la diaspora à l’étranger et a déjà publié trois communiqués de presse sur les grands enjeux géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques de la guerre à l’est de la RDC et de la problématique de l’Accord de paix entre la République Démocratique du Congo dans la presse écrite en RDC et que vous pouvez aussi le trouver et les lire directement dans les réseaux sociaux : Facabook, Messenger, WhatsApp, Instagram, Truth Social, X( ex Twitter ), Mastodon et autres.
En ce jour, faisant suite à cette sérié des communiqués de Presse, le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL aborde à présent ce même sujet des grands enjeux géopolitiques, géostratégiques et géoéconomique de la guerre à l’est de la République Démocratique du Congo, mais pas toujours avec des Communiqués de Presse mais cette fois ici en faisant une analyse objective, juste et honnête de tous les enjeux géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques de l’accord de paix entre le Rwanda et la RDC signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington entre ces deux pays en Présence du Secrétaire d’Etat Américain MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride dans toutes ses facettes en analysant les forces, les faiblesses, les opportunités, les risques, les menaces ainsi que les différents environnements géopolitique, géostratégique, géo- économique, socio – culturel, légal, technologique et autres et nous vous le présentons dans les lignes qui suivent l’analyse géopolitique, géostratégique et géoéconomique de l’accord de paix RDC - Rwanda signe à Washington le 27 juin 2025, une étude stratégique et minutieuse menée par le CIEGS RDC Afrique ainsi que de sa branche internationale et mondiale : le CIEGS international et planétaire au bénéfice et pour le mieux-être social du peuple congolais sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, riche et pauvre, libre et opprime vivants en République Démocratique du Congo et à l’étranger.
Les grands enjeux géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques et la problématique de l’accord de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda passe obligatoirement, absolument, indiscutablement et incontestablement par l’état de droit, la justice et la lutte contre l’impunité et contre les crimes internationaux et la mise sur pied des mécanismes de la justice transitionnelle en République Démocratique du Congo.
Mais avant toute chose, nous tenons à rappeler à tout citoyen congolais ce qui suit et cette Parole Puissante de Dieu :
Le Seigneur Jésus - Christ veut faire toute chose nouvelle en République Démocratique du Congo (Esaïe 43: 19) et créer un Congo nouveau en commençant par le respect de la souveraineté nationale et internationale de la République Démocratique du Congo, l’intangibilité de ses frontières nationales héritées de la colonisation et l'autodétermination du peuple congolais ainsi que sa sortie totale, inconditionnelle et définitive de toutes les organisations sous – régionales, régionales et internationales à savoir : la Francophonie, les Nations Unies, l'Union Africaine, la CEMAC, la CEPGL, la CIRGL, la CEEAC, EAC, SADC, la COMESA, le Bassin du Congo etc.
Ecoutons tous sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprime, riche et pauvre à présent ce que dit clairement la parole puissante de Dieu :
  • les ténèbres ne règneront pas toujours en République Démocratique du Congo (Esaïe 8 : 1 - 23 ; 9 : 1 - 4, Jean 1 : 1-18 ; JEAN 8 : 12 ; JEAN 14 : 6 ET 1 JEAN 1 : 1-10).
  • le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une très grande lumière (Esaïe 9 : 1 – 4).
  • voici, je veux faire toute chose nouvelle en République Démocratique du Congo (Esaïe 43 : 18 – 21 ; Romains 8 : 28-29 ; 2 Corinthiens 5 : 17).
La justice élève une nation (proverbes 14 :34), tels doit désormais être le cas de la justice internationale et transitionnelle en République Démocratique du Congo.
LE CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL avait pris autrefois bonne note des plusieurs publications parues dernièrement dans les Journaux de la République Démocratique du Congo et dans les réseaux sociaux de l’existence d’une déclaration de principe signée dernièrement à Washington en présence du Secrétaire d’Etat Américain le Sénateur de Floride MARCO RUBIO relative à la paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda.
A cet effet, le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL attirait l’attention de toutes les personnes sus- mentionnés sur les faits suivants : 
  • Le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL rappelle toujours et encore une fois de plus le peuple congolais les alinéas 4 et 5 du Préambule de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui disposent en ces termes nous citons : « Considérant que l’injustice avec ses corollaires, l’impunité, le népotisme, le régionalisme, le tribalisme, le clanisme et le clientélisme, par leurs multiples vicissitudes sont à l’origine de l’inversion générale des valeurs et de la ruine du pays» et « affirmant notre détermination à sauvegarder et à consolider l’indépendance et l’unité nationales dans le respect de nos diversités et de nos particularités positives » et exhorte le peuple congolais à se conformer sans aucune réserve à ces dispositions constitutionnelles pertinentes pour le bonheur et le mieux-être social du peuple congolais sans exception et exclusion et le développement rapide, harmonieux, efficace, durable et intégral de la République Démocratique du Congo.
  • Encore une fois de plus, le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL insiste et rappelle à tous et à toutes clairement le contenu global des articles 11, 12, 13, 22, 23 et 27 relatif aux Droits Civils et politiques en République Démocratique du Congo que voici et qui disposent en ces termes nous citons :
Section  2 : De la Souveraineté :
Article 5 : La souveraineté nationale appartient au peuple. Tout pouvoir émane du peuple qui l’exerce directement par voie de référendum ou d’élections et indirectement par ses représentants.
Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. La loi fixe les conditions d’organisation des élections et du référendum.
Le suffrage est universel, égal et secret. Il est direct ou indirect.
Sans préjudice des dispositions des articles 72, 102 et 106 de la présente Constitution, sont électeurs et éligibles, dans les conditions déterminées par la loi, tous les Congolais de deux sexes, âgés de dix-huit ans révolus et jouissant de leurs droits civils et politiques.
Article 11 : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Toutefois, la jouissance des droits politiques est reconnue aux seuls Congolais, sauf exceptions établies par la loi.
Article 12 : Tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois.
Article 13 : Aucun Congolais ne peut, en matière d'éducation et d'accès aux fonctions publiques ni en aucune autre matière, faire l'objet d'une mesure discriminatoire, qu'elle résulte de la loi ou d'un acte de l'exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une ethnie, à une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique.
Article 22 : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Toute personne a le droit de manifester sa religion ou ses convictions, seule ou en groupe, tant en public qu'en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques, l'accomplissement des rites et l'état de vie religieuse, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public, des bonnes mœurs et des droits d'autrui. La loi fixe les modalités d'exercice de ces libertés.
Article 23 : Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit implique la liberté d'exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l'écrit et l'image, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public et des bonnes mœurs.
Article 27 : Tout Congolais a le droit d'adresser individuellement ou collectivement une pétition à l'autorité publique qui y répond dans les trois mois. Nul ne peut faire l'objet d'incrimination, sous quelque forme que ce soit, pour avoir pris pareille initiative.
Rappelant et insistant encore une fois de plus le fait que l’article 13 de la Constitution de la République Démocratique du Congo tels que mentionné ci - haut qui interdit formellement et clairement toute forme d’injustice et de discrimination possibles en République Démocratique de quelle nature que ce soit, d’où qu’elles viennent et d’où qu’elles se produisent.
La majorité des congolais consultée par le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l'homme et de développement durable et intégral en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL soutenait, déclarait et demandait ouvertement, publiquement et sans ambages autrefois que les Etats - Unis mettent rapidement et sans plus tarder ni tergiverser à la disposition du peuple congolais le draft de cet accord en préparation à Washington entre la RDC et le Rwanda et nous allons le critiquer, l’étudier, l’analyser dans les moindres détails et l'enrichir en y apporter nos observations pertinentes. C’est facile de publier des communiqués de presse et de faire des discours et des déclarations politiques mais c’est difficile de dire la vérité, de graver des engagements dans le marbre. Le diable est toujours et se cache souvent dans les détails dit- on.
  • La majorité des congolais consultée par le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l'homme et de développement durable et intégral en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL disait clairement et ouvertement qu'ils n'accepterons et ne soutiendront pas tout accord entre la RDC et le Rwanda qui n'intégrera pas clairement noir sur blanc et qui ne tiendra pas compte de la souveraineté nationale et internationale de la RDC, de l'intangibilité des frontières de la RDC héritées de la colonisation, de l'autodétermination du peuple congolais, de la Résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, des dispositions pertinentes du Chapitre VII des articles 39 à 51 de la Charte des Nations Unies, de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques, du Pacte International relatif aux Droits économiques et socioculturels relatifs aux Droits de l’Homme, de tous les Instruments Internationaux relatifs aux Droits de l'Homme ratifies par la RDC et le Rwanda, du Droit International relatif aux Droits de l’Homme, du Droit International Humanitaire, de la justice internationale contre les crimes des Droits de l’Homme, les crimes économiques, les crimes d'agression, les crimes de guerre, les crimes de génocide et les crimes contre l'humanité commis en RDC depuis 1994 jusqu'a ce jour, des mécanismes de la justice transitionnelle de réparation de tous les préjudices moraux, matériels, financiers et autres confondues inestimables et incommensurables enregistrés par les victimes congolais ainsi que des indemnisations des victimes congolais de ces crimes internationaux, et du principe de non partage des ressources naturelles de la RDC et du peuple congolais avec le Rwanda, de l’adoption rapide et sans plus tarder et sans aucune injustice et complaisance des résolutions instituant le Tribunal Pénal International (TPI) et de la Justice Transitionnelle pour la République Démocratique du Congo devant connaître et juger rapidement tous les crimes énumères ci – haut contenus dans tous les rapports des Experts des Nations Unies relatifs aux Droits de l’Homme ainsi que des Organisations Internationales et Congolaise de Défense des Droits de l’Homme et de la Société Civile Congolaise commis en République Démocratique du Congo depuis 1994 jusqu'a ce jour mais encore de prendre une résolution unique et contraignante du Conseil de Sécurité en vertu de la Charte des Nations Unies pour contraindre, obliger, ordonner et instituer l’organisation rapide, sans plus tarder et tergiverser des dialogues inter – Rwandais, inter – Ougandais et inter – burundais afin de permettre des groupes rebelles Rwandais et le FDLR, des rebelles Ougandais et les ADF et les rebelles Burundais ainsi que des refugies Rwandais, Ougandais et Burundais qui se trouvent depuis 1994 sur le sol congolais ou en République Démocratique du Congo de rentrer librement et calmement chez eux dans leurs pays respectives sous l’égide des Nations Unies à travers le Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH) et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Refugies (HCR) .
  • La majorité des Congolais consultée par le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l'homme et de développement durable et intégral en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL refusait ouvertement et publiquement toute forme directe ou indirecte d’intégration des groupes armées et rebelles dans les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, dans la Police Nationale Congolaise, dans les Services de Sécurité et de renseignement de la République Démocratique du Congo comme ce fut le cas autrefois de triste mémoire en RDC avec le brassage, le mixage, la fusion et autres et qui nous ramèneront encore à des situations plus dramatiques et plus compliquées et difficiles à contrôler, à maitriser et à gérer sur terrain en République Démocratique du Congo et propose de ce fait et réclame ouvertement et tout haut l’application stricte des articles 39 à 51 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies relative à l’action des Nations Unies en cas de menace armée contre la paix, de rupture de la paix et d’acte d’agression contre un pays et dont est actuellement victime notre pays la République Démocratique du Congo par le Rwanda en vertu de la Résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
  • La majorité des Congolais consultée par le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l'homme et de développement durable et intégral en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL attirait l’attention particulière de Monsieur le Président des Etats – Unis d’Amérique Donald Trump, de Monsieur le Vice – Président des Etats – Unis d’Amérique JD Vance, de Monsieur le Secrétaire d’Etat Américain, le Sénateur de Floride Marco Rubio, de Monsieur l’envoyé spécial du Président des Etats – Unis pour la Région du Grand Lacs MASSAD Boulos, de Madame l’Ambassadrice des Etats – Unis en République Démocratique du Congo Lucy Tamlyn, de Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de Madame la Première Ministre de la République Démocratique du Congo Judith Suminwa Tuluka, de l’Honorable Président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo Vital Kamhere, de l’Honorable Président du Sénat de la République Démocratique du Congo Jean Michel Sama Lukonde, de Madame la Ministre des Affaites Etrangères et de la Francophonie de la République Démocratique du Congo Therese Kiyakwamba Wagner, de monsieur le Ministre d’Etat et Ministre de la Justice et Garde des Sceaux de la République Démocratique du Congo Guillaume Ngefa, de Monsieur le Ministre des Droits Humains de la République Démocratique du Congo Samuel Mbemba Kabuya, de Monsieur le Président de la Commission des Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo Paul Nsapu Mukulu, Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies Antonio Guterres, Monsieur le Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme Volker Turk, Monsieur le Président du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies Jürg Lauber, Madame la Représentante du Secrétaire Général des Nations Unies et Cheffe de la MONUSCO en RDC Bintou Keita, Monsieur le Directeur des affaires politiques de la MONUSCO en RDC François Grignon, Monsieur le Directeur de la Division des Droits de Droits de l’Homme de la MONUSCO (Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme) Jose Maria Aranaz, Madame la Présidente du Parlement Européen Roberta Metsola, Monsieur le Président du Conseil Européen Antonio Costa, Madame la Présidente de la Commission Européenne Ursula Von Der Layen, Monsieur le Président de la Cour Européenne des Droits de l’Homme Matthias Guyomar, Monsieur l’Ambassadeur de l’Union Européenne en RDC Nicolas Berlanga Martinez,  que cet accord de paix entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo ne consacre pas l’impunité totale contre les crimes internationaux des Droits de l’Homme, les crimes de génocide, les crimes d’agression, les crimes des Droits de l’Homme, les crimes contre l’humanité et d’autres crimes internationaux des Droits de l’Homme et des crimes économiques contre le peuple congolais et contre la RDC commis en République Démocratique du Congo depuis 1994 jusqu’à ce jour et qu’une disposition pertinente, claire et nette soit insérée clairement, ouvertement et sans ambages dans cet accord pour la poursuite et les sanctions contre les personnes incriminées pour les crimes cités ci – haut à travers la mise sur pied d’un Tribunal Pénal International pour la République Démocratique du Congo.
  • analyse globale des enjeux géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques de l’accord de paix entre la République Démocratique du Congo, signe le vendredi 27 juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’état Marco Rubio, le Sénateur de Floride.
6.1 Pour les États – Unis d’Amérique.
- Sécurisation de l’accès aux minerais critiques (Cobalt, Cuivre, Uranium, Lithium, Terres rares et autres)  en République Démocratique du Congo.
- Repositionnement stratégique des Etats – Unis en RDC, en Afrique face à la Chine et la Russie.
- Renforcement du leadership diplomatique international des Etats – Unis en Afrique et principalement dans la région des Grands Lacs.
6.2 Pour le Rwanda.
- Tentative d’allègement de l’isolement diplomatique et tentative et tendance à la longue de toutes les sanctions politiques, diplomatiques, économiques, financières, culturelles, sportives et autres pris contre le Rwanda par la Communauté Internationale par les Etats – Unis, l’Union Européenne, l’Allemagne, la Belgique, le Royaume Uni, le Canada pour agression et violation du territoire congolais par l’armée rwandaise sur base de tous les rapports des experts des nations Unis et des Organisations Internationales de Défense des Droits de l’Homme et conformément à la résolution contraignante 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies prise sur pied du chapitre VII de la Charte des Nations Unies sous prétexte qu’un Accord de Paix venait d’être signé entre la RDC et le Rwanda  et don et par conséquent le dédouanement total du Rwanda par la suppression des toutes ces sanctions politiques, diplomatiques, économiques, financières, culturelles, sportives et autres, ce qui est inacceptable, injuste et inconcevable par la majorité des Congolais consultée par le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l'homme et de développement durable et intégral en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL sur cette question cruciale et très importante et très délicate et très sensible et qui choque la majorité du peuple congolais.
- Maintien  par le Rwanda d’un levier sur la RDC via le M23 et ses intérêts économiques...
6.3 Pour la République Démocratique du Congo.
- Reconnaissance en tant que victime d’agression rapports des experts des nations Unis et des Organisations Internationales de Défense des Droits de l’Homme et conformément à la résolution contraignante 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies prise sur pied du chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
- Pression absoudre et injustifié pour désarmer la FDLR et réformer les FARDC et pourtant la Communauté Internationale devrait à travers le Conseil de Sécurité des Nations Unies devrait prendre une résolution pertinente pour instituer le dialogue inter – Rwandais, inter – burundais et Inter – ougandais afin de permettre sous l’égide des Nations Unies, du HCR aux réfugiés Rwandais, Ougandais et Burundais y compris le FDLR, les ADF et autres de rentrer calmement dans leurs pays respectifs.
- Risques de tensions internes imminentes si les retombées tardent, ce qui mettra à mal toutes les initiatives et processus de paix en République Démocratique du Congo et dans la Région des Grands Lacs..
3. Analyse de la dimension géostratégique de l’Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.
- Retrait progressif des troupes rwandaises du territoire de la République Démocratique du Congo en violation flagrante de la résolution contraignante 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies prise sur pied du chapitre VII de la Charte des Nations Unies qui impose un retrait immédiat et sans condition des troupes rwandaises du territoire congolais.
- Espoir d’intégration conditionnelle à travers le processus de Nairobi du M23 via les négociations de Doha.
- Echec patent et fragilisation totale des accords régionaux africains (Luanda, Nairobi) qui vont être jetés carrément dans la poubelle et calendre grecques.
4. Analyse des impacts très nocifs et très négatifs régionaux et africains.
- Contournement des initiatives africaines (CIRGL, EAC, CEMAC, CEEAC, SADC, UA) jugées partiales, complaisantes, injustes et inefficaces par les Congolais et la Communauté Internationale qui ne les font pas du tout confiance, donc moins crédibles.
- Réactions prudentes des pays limitrophes de la RDC qui n’ont pas eu le courage politique et diplomatique pour dénoncer ouvertement l’agression de la RDC par le Rwanda et par conséquent ont perdu la confiance, l’estime et la crédibilité vis-à-vis du peuple congolais et de la République Démocratique du Congo.
- Création d’un précédent de médiation extra-africaine qui ne rencontrent pas la confiance et l’adhésion populaire des Africains qui considèrent que tous les problèmes et conflits congolais et africains devraient être résolus à l’africaine sous la palpable et la médiation africaine qui fort malheureusement n’inspirent pas du tout confiance au peuple congolais à cause du manque de la justice, de la vérité, de la crédibilité.
5. Analyse des conséquences géoéconomiques de l’Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.
- Ouverture aux investissements américains dans les mines stratégiques de la République Démocratique du Congo qui doivent être faites en toute honnêteté, toute vérité, toute justice, toute lumière et toute transparence possible en raison de 50 pourcent pour la partie Congolaise et de 50 pourcent pour la partie américaine à travers un accord minier gagnant – gagnant et non être faite comme le contrat chinois où la partie chinoise détiendrait à elle seule 68 pourcents des parts sociales contre 32 pourcent à la République Démocratique du Congo dans le Contrat de joint-venture de la Sicomines en République Démocratique du Congo, ce qui continue d’énerver le peuple congolais souverain primaire, maitre et propriétaire de la République Démocratique du Congo.
- Risque de néo-impérialisme économique des ressources minières congolaises exportées sans transformation locale à travers des raffineries et des usines de transformations sur place en République Démocratique du Congo pour créer des emplois au Congo et résorber actuellement le taux de chômage en RDC qui avoisinerait environs 90 pourcent de la population active Congolaise.
- Aucun congolais sérieux qui aime véritablement et sincèrement la République Démocratique du Congo n’acceptera pas que la RDC dans le cadre de l’intégration régionale partage ses richesses du sol et du sous-sol, des mers, des eaux, des parcs nationaux et autres sous prétexte et sur base de l’accord de paix qui venait d’être signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington entre la RDC et le Rwanda.
- Aucun congolais sérieux qui aime véritablement et sincèrement la République Démocratique du Congo n’acceptera pas que la RDC dans le cadre de l’intégration régionale partage les minerais congolais soient extrait en RDC pour être exportée et être raffinés au Rwanda par les Sociétés américaines, européennes, rwandaises, asiatiques et autres sous prétexte et sur base de l’accord de paix qui venait d’être signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington entre la RDC et le Rwanda.
- Crainte totale du véritable risque de marginalisation des entreprises congolaises à travers cet accord minier au profit des entreprises américaines et rwandaises.
6. Analyse des enjeux militaires et sécuritaires de l’Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.
- Pression sur les FARDC pour désarmer la FDLR alors qu’ils peuvent calmement rentrer chez eux au Rwanda sous l’égide du Haut-Commissariat des Nations Unies aux refugies (HCR) pour reconstruire désormais leurs pays dans le cadre d’un dialogue inter rwandais qui sera organisé par les Nations Unies et la Communauté Internationale au lieu de rester éternellement en République Démocratique du Congo pour ainsi créer des problèmes majeurs et irrésolus au peuple congolais .
- Maintien des capacités militaires du M23 sans spécifier à travers cet accords qu’il devra subir le processus de désarmement et de réinsertion des groupes armées en RDC conformément au processus de Nairobi.
- Nécessité de réformer le secteur de sécurité et de réorganiser rapidement les forces de défenses et de sécurité de la République Démocratique du Congo conformément à la résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies afin de faire face à des actes d’agression et des rebellions futures  et de préserver l’intégrité nationale et la souveraineté nationale et internationale de la République Démocratique du Congo en Afrique et à travers le monde..
7. Analyse de perceptions populaires et critiques des congolais de l’Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.
- Méfiance totale et rejet catégorique d’une partie de la société civile congolaise avisée de cet  accord entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda perçu comme imposé par les Etats – Unis et la Communauté Internationale à la République Démocratique du Congo afin de garantir les avantages et intérêts majeurs géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques en République Démocratique du Congo, ce qui est triste, pitié et très réitérable pour l’avenir de la République Démocratique du Congo et du peuple Congolais..
- Inquiétudes totales, profonds regrets et méfiance totale  des populations de l’Est de voir que cet accord de paix entre le RWANDA et la RDC singé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington n’intègre pas en son sein et de dit rien sur la justice qui doit être exercée et déclenchée dans le cadre de la mise sur pied rapide d’un Tribunal Pénal International pour la RDC ou encore dans le cadre de la Cour pénale Internationale contre les crimes internationaux d’agression, de violations des droits de l’homme, des crimes politiques, des crimes économiques et de pillages des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis à l’est de la RDC depuis 1994 jusqu’à ce jour sous l’œil complice de la Communauté Internationale ainsi que les réparations et indemnisations des victimes de toutes ces atrocités commises depuis très longtemps à l’est de la République Démocratique du Congo.
- Silence totale sur les victimes des exactions passées à travers cet accord de paix entre le RWANDA et la RDC singé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington.
8. Analyse des scénarios d’évolution post - Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat Marco Rubio, le Sénateur de Floride.
  • Succès partiel des toutes les opérations ci – après : retrait rwandais, intégration du M23, relance économique entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda dans le cadre de l’intégration régionale en vertu de cet accord de paix..
  • Accord piégé : stagnation sécuritaire, tensions internes, exploitation accrue.
  • Échec de l’applicabilité de cet Accord de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda sur terrain avec comme conséquences directes : risque de reprise des conflits armés, isolement diplomatique de la RDC et du Rwanda et de la poursuite des sanctions politiques, diplomatiques, économiques, financières, culturelles, sportives et autres par la Communauté internationale contre de Rwanda pour non-respect de la résolution contraignante du Conseil de Sécurité des Nations Unies 2773 qui imposent au Rwanda le retrait immédiat et sans condition de ses troupes armées du territoire de la République Démocratique du Congo et pour violation flagrante de la souveraineté nationale et internationale de la République Démocratique du Congo et l’intangibilité des frontières nationales de la RDC héritées de la colonisation..
9. Recommandations stratégiques et pertinentes du CIEGS RDC AFRIQUE pour la RDC au regard de cet Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat Marco Rubio, le Sénateur de Floride.
- Mettre en place rapidement un Comité congolais indépendant de suivi composé de toutes tendances confondues y compris les Organisation Non Gouvernementales de Défense des Droits de l’Homme de la Société Civile Congolaise afin de suivre ligne après ligne, point après point et à la loupe la réalisation, l’exécution et la mise en œuvre de cet accord et proposer sa revisitassions et son amendement au profit de la République Démocratique du Congo avant son adoption par le Parlement Congolais à signer et à développer entre la République Démocratique du Congo dans les tous prochains jours avec les Etats – Unis pour en faire un accords gagnant – gagnant avec 50 pourcent des parts sociales et participations pour la République Démocratique du Congo et de 50 pourcent des parts sociales et participations pour les Etats – Unies à travers une Société Joint – Venture qui y sera créée du genre Sicomines selon le droit congolais.
-  Exiger la justice, la vérité et la transparence dans les contrats miniers pour en faire un accords gagnant – gagnant avec 50 pourcent des parts sociales et participations pour la République Démocratique du Congo et de 50 pourcent des parts sociales et participations pour les Etats – Unies dans le cadre d’une Société Joint – Venture à créer en République Démocratique du Congo.
- Lancer une commission vérité – justice - réconciliation en République Démocratique du Congo pour analyser et documenter tous les crimes internationaux commis en RDC depuis 1994 jusqu’à ce jour.
-- Organiser un dialogue national sur la paix, la justice, la vérité et réconciliation entre Congolais en République Démocratique du Congo et le partage équitable, égalitaire et équilibré des responsabilités politiques et des ressources naturelles et richesse nationales en République Démocratique du Congo.
10. Conclusion générale et perspectives d’avenir de l’analyse de l’Accord de Washington du Vendredi le 27 Juin signé entre la RDC et le Rwanda.
L’accord de Washington entre la RDC et le Rwanda représente une avancée diplomatique majeure, mais reste très fragile, déjà rejeté et contesté par une partie de l’opinion publique congolaise et de la Société Civile Congolaise, est sans inclusion effective des acteurs des groupes armés, pas d’inclusion en son sein des dispositions pertinentes des mécanismes de justice internationale contre les crimes internationaux d’agression, de violations des Droits de l’Homme, des crimes politiques, des crimes économiques et de pillages des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis à l’est de la RDC depuis 1994 jusqu’à ce jour sous l’œil complice de la Communauté Internationale ainsi que les réparations et indemnisations des victimes de toutes ces atrocités commises depuis très longtemps à l’est de la République Démocratique du Congo et absence d’un contrôle souverain congolais sur ses ressources. Il marque une opportunité à saisir avec prudence et vigilance par le peuple Congolais.
Pour terminer, la majorité des Congolais consultée par le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l'homme et de développement durable et intégral en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL insiste toujours auprès du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo Félix Antoine TSHISEKEDI de ne pas accepter, de refuser et de rejeter ouvertement, publiquement et catégoriquement cet accord de Washington signé le Vendredi 27 Juin 2025 entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo et de demander aussi au Parlement Congolais de ne plus ratifier et de rejeter le dit accord de Paix entre le Rwanda et la RDC en défaveur de notre pays.
La majorité des Congolais consultée par le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL insiste toujours auprès du Parlement Congolais à savoir : l’Assemblée Nationale et le Sénat de ne pas aussi accepter cet accord de Washington signé le Vendredi 27 Juin 2025 entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo en défaveur de la RDC, de le rejeter ouvertement, publiquement et catégoriquement au risque d’être traité de Haute trahison par le peuple Congolais Souverain primaire, Maitre et Propriétaire de la République Démocratique du Congo conformément à l’article 5 de la Constitution de la République et de s’opposer et rejeter carrément et ouvertement la ratification du dit accord de paix de Washington signé le Vendredi 27 Juin 2025 entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo.
Et enfin, le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL insiste, recommande et exhorte tous congolais sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre d’implémenter totalement la culture de la paix sociale, de la cohésion nationale, d’harmonie, de la concorde, de l’unité nationale, du vivre ensemble en vue du mieux-être social du peuple Congolais sans exception et exclusion surtout en cette période difficile de la guerre de rébellion et d’agression à l’est de la RDC qui date depuis trois décennies environs allant de 1994 jusqu’à ce jour et qui a fait et continue de faire beaucoup des victimes, des milliers et des milliers des morts et des pertes en vies humaines, des déplacés, des blessés de guerre, des femmes violées, des familles entières dépouillées et totalement déracinées de leurs milieux de vie naturel, des enfants soldats recrutés par les groupes armées et par la rébellion ainsi que des multiples, flagrantes et violations systématiques des Droits de l’Homme et de Droit International humanitaire et tout cela dans le seul but ou en vue de la recherche de la paix sociale, cohésion nationale, harmonie, unité nationale et vivre ensemble qui sont les véritables gages du mieux-être social du peuple congolais et du développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo.
Fait à Kinshasa, le 07 Septembre Juin  2025
Que celui qui a des oreilles pour entendre qu’il entende (Matthieu 11 : 15 ; Apocalypse 2 : 16 - 17 ; Apocalypse 2 : 26 ; Apocalypse 3 : 6 ; Apocalypse 3 : 16 ; Apocalypse 2 : 22). 
Que la grâce du Seigneur Jésus – Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint – Esprit, soient avec vous tous. (2 Corinthiens 13 : 13).
Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous. (Apocalypse 22 ; 21).
Que Dieu le Père Céleste et Eternel des Armées vous bénisse abondamment, vous protège et vous garde encore longtemps en vie (Nombres 6 : 22 – 27).
LE CIEGS RDC AFRIQUE
ONGDH DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME
ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET ASBL
Le Président - Fondateur et
Président Exécutif International
Apôtre James Andersson NZALE LONGBANGO
MONGA TSHAMBU ISRAEL VAINQUEUR DES NATIONS
Pasteur des Ames
Le Grand Défenseur des Droits de l’Homme
Le Cher du Feu, le Char d’Israël et sa cavalerie
Le Vaillant Héros et Grand Lion
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Les grands enjeux géopolitiques, géostratégiques et géo économiques de la guerre à l’est de la République Démocratique du Congo.
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De Kabalo Ka Bikwembe à Kabalo de Kimbangu, Pourquoi les Kimbanguistes ne parlent-ils jamais de ce qui s’était passé en janvier 1922 à Kabalo ?

Pourquoi la chanson : « Beto kwenda na Kabalo » a-t-elle disparu des répertoires des chants kimbanguistes ?

Tout le monde sait que Mfumu Simon Kimbangu fut relégué au Katanga, où il passa trente années de sa vie et où il rendit finalement l’âme. Mais que s’est-il réellement passé à Kabalo ?

Kimbangu, le prisonnier mystique

L’histoire rapporte que Mfumu Kimbangu, durant sa captivité, manifestait une dimension mystique hors du commun. On l’enfermait dans les cachots, mais on venait parfois le retrouver dehors. S’il avait voulu s’évader, il l’aurait fait. Pourtant, il choisit de rester prisonnier, obéissant à une mission spirituelle qui dépassait l’entendement humain.

Kabalo, lieu de prophétie

On appelle Kabalo « Kabalo de Kimbangu », car c’est là, à la gare des trains de Kabalo, qu’il prophétisa sur l’avenir du Congo. Il demanda aux colons de le libérer de ses chaînes afin de parler en homme libre. Ses paroles résonnent encore :

« De ces contrées se lèvera une Étoile pour la délivrance du monde. »

L’itinéraire du Prophète vers le Katanga

Le voyage de Simon Kimbangu, depuis son arrestation jusqu’à son exil définitif au Katanga, fut long et semé d’étapes marquantes. Chaque ville traversée fut témoin de l’effervescence populaire suscitée par le prophète.

Voici son itinéraire :

            1. Nkamba (lieu d’arrestation)

            2. Thysville (Mbanza-Ngungu)

            3. Léopoldville (Kinshasa)

            4. Matadi

            5. Bolobo

            6. Mbandaka (Coquilathville)

            7. Bolengè

            8. Lisala Ngomba

            9. Bomania

            10. Bumba

            11. Ebonda

            12. Bazoko

            13. BMS

            14. Lokutu

            15. Isangi

            16. Yangambi

            17. Kisangani (Stanleyville) – 25 décembre 1921

            18. Par train : Ubundu (Ponthierville)

            19. Par bateau : Lowa (en transit)

            20. Par bateau : Kindu

            21. Holomani

            22. Par train : Kabalo (arrêt en gare, lieu de la prophétie sur l’Étoile)

            23. Likasi (Jadotville)

            24. Élisabethville (Lubumbashi) – 19 janvier 1922

Cet itinéraire, confirmé par les archives coloniales et les témoignages de l’époque, prouve que Kabalo occupe une place centrale dans le destin spirituel et politique du Congo : c’est là que Kimbangu, enchaîné mais inspiré, annonça la venue de l’Étoile appelée à libérer le pays donc le véritable MVULUZI.

En 1947, une étoile tomba effectivement à Kabalo, confirmant la prophétie faite vingt-cinq ans plus tôt.

L’étoile, signe divin

Dans la tradition biblique, l’étoile symbolise la présence de Messie= Oint= Fils de Dieu = Le Prophète des Nations. Les mages suivirent l’étoile et vinrent adorer le Roi des Juifs qui venait de naître :

« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus l’adorer. »

Ainsi, l’étoile est toujours liée au Roi.

Même le roi des Belges, Léopold II, en avait eu connaissance. Après avoir consulté les moines de l’Abbaye de Saint-Pierre de Gand, ceux-ci lui révélèrent avoir vu une étoile, semblable à celle de Bethléem, briller sur le Congo. C’est cette étoile qui figure aujourd’hui encore sur notre drapeau.

Katanga, berceau et clé du Congo

Si Kimbangu et Lumumba moururent tous deux au Katanga, ce n’est pas un hasard. C’était pour marquer la présence, dans cette terre, de Celui qui devait diriger le Congo. Le Katanga, source du grand fleuve Congo, est la clé de la réussite du peuple congolais.

L’étoile tombée à Kabalo en 1947 est la manifestation de la présence de Sa Grande Majesté Joseph Mukungubila, le porteur du mystère annoncé par Kimbangu.

Témoignage de Kabalo

À son arrivée à Kabalo, Mukungubila s’exclama :

« Kabalo, que je me dois de citer comme Kimbangu en a fait sien, Kabalo de Kimbangu ! »

Sur la piste de l’aérodrome, il montra un trou marqué par la chute du feu du ciel, qu’il appelle « engin de feu ». Puis il ajouta :

« L’Éternel vous a visités, vous Kabalo. L’Éternel a une histoire à conter concernant Kabalo ! Kabalo détient le secret de tout le pays du Congo entier. »

Pour Mukungubila, ce secret est la révélation de l’Homme que Dieu a suscité pour apporter la paix au Congo, conformément aux paroles de Kimbangu.

La prophétie du Grand Roi Divin

Voici l’extrait marquant du testament spirituel de Mfumu Kimbangu :

« Il faudra une longue période pour que l’Homme Noir acquière sa maturité spirituelle. Celle-ci lui permettra d’acquérir son indépendance matérielle. Alors s’accomplira la Troisième Étape.

Dans celle-ci naîtra un Grand Roi Divin (Kua Tulendo).

Il viendra avec ses trois pouvoirs :

– Pouvoir spirituel (Kinzambi),

– Pouvoir scientifique (Kimazaya),

– Pouvoir politique (Kimayala).

Je serai moi-même le représentant de ce Roi.

Je liquiderai l’humiliation que, depuis les temps les plus reculés, l’on n’a cessé d’infliger aux Noirs. »

Le témoignage de la presse coloniale

Même la presse coloniale ne put ignorer l’impact de Kimbangu. Le journal L’Étoile du Congo, dans son édition de janvier 1922, écrivait lors de son arrivée à Élisabethville (Lubumbashi) :

« Kimbangu est dans nos murs depuis peu, et sa renommée l’a suivi du Bas-Congo jusque dans la capitale du Katanga, à en juger par l’effervescence que suscite parmi nos “frères” noirs le passage du prophète lorsqu’il se rend au Parquet, escorté de ses gardiens. »

Une tombe qui parle

Jusqu’à ce jour, la tombe de Simon Kimbangu est bien gardée au cimetière des Sapins à Lubumbashi. Elle reste le signe visible de son choix de mourir au Katanga et non ailleurs — ultime témoignage de l’accomplissement de sa mission et de l’importance spirituelle de cette terre.

Une vérité occultée

Dès lors, une question demeure : pourquoi les Kimbanguistes cachent-ils ces vérités ? Pourquoi taisent-ils la prophétie de Kabalo ?

Kabalo est au centre du mystère de Dieu pour le Congo.

C’est là que Kimbangu, le prisonnier prophète, a révélé l’avenir du pays et du peuple noir.

L’heure est venue que cette vérité soit dite et reconnue.

Par Mingiedi Mbala N’zeteke Charlie Jephthé

Activiste, Penseur et Notable de Madimba.

 

 

 

 

De Kabalo Ka Bikwembe à Kabalo de Kimbangu, Pourquoi les Kimbanguistes ne parlent-ils jamais de ce qui s’était passé en janvier 1922 à Kabalo ?
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