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Révolution de la conscience révoltée (21) : L’imprudence d’un ministre, l’éveil d’un Etat de droit ?

(Par Jonas Tshiombela, Avocat du peuple)

Kinshasa, 17 juin 2023. «L’arbre qui prend trop de hauteur sans racines solides finit toujours par s’effondrer». La République suit avec une attention mêlée d’indignation et d’espérance une affaire judiciaire qui pourrait bien faire date : celle du ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba. Après plusieurs semaines de bras de fer avec l’appareil judiciaire, l’Assemblée nationale vient d’autoriser sa poursuite pénale à la demande du Procureur Général près la Cour de cassation. Aussitôt, une interdiction de sortie du territoire national a été émise. La démission du ministre semble inévitable. Un séisme politique, mais surtout, un test pour la démocratie congolaise.

De la tribune politique à la barre judiciaire

Constant Mutamba chantre d’une jeunesse politique décomplexée, avait fait de la posture offensive son image de marque. Mais voilà que celui qui devait garantir la bonne marche de la justice est désormais convoqué devant elle. Ironie du sort ? Plutôt, rappel brutal que nul ne saurait être au-dessus des lois. Comme le dit un proverbe africain : «Même le coq le plus bruyant finit dans la marmite s’il oublie qu’il n’est qu’un animal».

La légalité au-dessus de la légende

En vertu de l’article 107 de la Constitution, les membres du Gouvernement ne peuvent être poursuivis pour des infractions commises dans l’exercice de leurs fonctions qu’après autorisation de l’Assemblée nationale. Cette étape a été franchie. Désormais, c’est l’article 164 de la même Constitution qui prend le relais : seul la Cour de cassation est compétente pour juger les ministres. Que la procédure ait suivi ce chemin est en soi une victoire du droit. Pour autant, la présomption d’innocence reste de mise. L’opinion espère un procès équitable, où le droit de la défense sera respecté. La République n’a pas besoin de boucs émissaires, mais de comptes rendus transparents.

Un dossier lourd : les 19 millions et les erreurs de procédure

L’élément déclencheur ? Ce fameux dossier des « 19 millions de dollars » liés à un contentieux international. Des fautes de procédure sont évoquées : signature d’actes engageant l’Etat sans base légale suffisante, violations des règles de gestion des fonds publics. Y aura-t-il d'autres faits aggravants? S’agissait-il d’une ignorance juridique ? D’une imprudence politique ? Ou d’un excès de confiance en soi, propre à ceux qui oublient que l’administration de la justice n’est pas une scène de théâtre ? Le proverbe le rappelle : « L’eau qui déborde la marmite n’éteint pas le feu, elle l’attise. »

Un entourage faible, un aveuglement dangereux

Autre question majeure : où étaient ses conseillers ? Son cabinet ? Comment expliquer qu’aucun garde-fou n’ait alerté le ministre ? Était-il mal entouré ou sourd aux conseils ? L’expérience de la chose publique s’apprend, mais elle se pratique aussi avec humilité. «Un chef sans oreilles est un roi sans trône. »

La justice se redresse-t-elle enfin ?

Si le procès a lieu, ce sera l’un des premiers où un ministre en fonction rend des comptes devant la Cour de cassation pour des actes politiques et administratifs posés en plein mandat. Une première dans le contexte d’une RDC longtemps habituée à l’impunité des élites. Ce moment est historique. Il peut révéler l’éveil progressif d’un État de droit où la justice ne plie plus devant la politique. Il peut aussi, s’il est mal géré, devenir un symbole d’instrumentalisation. Tout dépendra de la rigueur du procès, de la transparence de la procédure et de la maturité des institutions.

République à l’épreuve de la vérité

Constant Mutamba n’est peut-être que la première pièce d’un échiquier plus large. Mais son cas montre que l'imprudence dans l’exercice du pouvoir peut conduire à la disqualification publique et judiciaire. Et que, face aux institutions, nul n’est irremplaçable. « Celui qui foule la fourmilière sans précaution, pleure plus tard ses blessures.» Le peuple observe. La justice avance. Et la République, peut-être, se redresse.

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La RDC ne se fera pas avoir deux fois : en cas de changement brutal du régime à Kigali

(Par Prof. émérite Justin-Gratien Muzigwa KASHEMA)

Etonnant ! alors que tout homme averti ayant suivi l’évolution politique totalitaire au Rwanda depuis 1997 à ce jour, n'a pas cessé d'interpeller aussi bien l’opinion politique que des affaires, à l'échelle internationale, on peut se demander si le silence entretenu pendant 28 ans, ne serait pas préjudiciable à tout chaos ou génocide bis, et donc, encore une fois non-assistance à personne en danger du chef de l’ONU et des puissances ayant soutenu le régime de Paul Kagame ! Nous prévenons la RDC de ne plus ouvrir ses frontières en se rappelant de la thèse du Dr. et journaliste d'investigations Charles ONANA. La vague de réfugiés en RDC pourrait être fatal au pouvoir de Fatshi béton. Au cas où il y aurait un mouvement de réfugiés fuyant les tensions et la guerre pour la prise du pouvoir : l’orienter  en  DIRECTION de KENYA OU vers l'OUGANDA et même pas au BURUNDI ! Un homme averti, en vaut deux !

Prof. émérite Justin-Gratien Muzigwa KASHEMA Cbiol; Msc; PhD ;(Technocrate; ancien Directeur de Projets et Conseiller de Ministres de l'Agriculture et du Développement rural);

Aujourd'hui : Directeur du Centre d'études et de recherches/EUROCEBADAC Center (en Belgique).

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Ma réponse à la situation de l'université Columbia, mon alma mater.

(Par le Professeur Patience Kabamba)

 

Depuis près d'un an, l'université Columbia de New York se trouve à l'avant-garde des manifestations, parfois violentes, sur le campus en soutien au peuple palestinien, perçu, à juste titre, comme victime d'une guerre asymétrique menée par Israël, considéré comme le bourreau. Cependant, le Hamas est devenu un symbole de résistance plutôt qu'un groupe terroriste. La situation s'est détériorée en raison de la réaction du gouvernement Trump, qui envisage de retirer à l'université Columbia les avantages associés au Titre VI.

 Le Titre VI et ses règlements stipulent que les établissements d'enseignement supérieur recevant une assistance financière fédérale doivent fournir à tous les étudiants un environnement académique exempt de discrimination or de harcèlement fondé sur la race, la religion, la couleur et l'origine nationale.

Cela implique que les étudiants ont le droit d'être protégés contre les insultes ethniques ou raciales, le harcèlement lié à leur apparence vestimentaire ou à leur manière de s'exprimer, ainsi que contre tout stéréotype basé sur des caractéristiques ancestrales or ethniques, qu'elles soient réelles ou perçues.

Selon les allégations du gouvernement fédéral, l'université Columbia n'a pas réussi à protéger les étudiants juifs des intimidations des manifestants propalestiniens. En raison de ces affrontements avec le gouvernement fédéral, l'université Columbia a déjà perdu sa première présidente, Minouche Shafik, et sa successeure a également été contrainte de démissionner.

La Présidente Katrina Amstrong était accusée d'avoir accepté la liste des requêtes du gouvernement Trump. Aujourd'hui, la présidente intérimaire Shipman s'efforce de maintenir l'équilibre entre la liberté académique et le respect du Titre VI. Une tâche qui se complexifie en raison du militantisme de certains étudiants et enseignants. 

Je m'interroge sur la raison pour laquelle, malgré la persistance de l'antisémitisme dans les universités américaines, y compris à l'université Columbia depuis des longues années, la situation n'a jamais atteint ce niveau critique.

En effet, vers les années 1950s, les Juifs constituaient 30 % de la population de New York, et l'université Columbia, à l'instar de nombreuses institutions d'élite, avait instauré un système de quotas pour les admissions. 

L'histoire de l'enseignement supérieur en Amérique révèle que les Juifs ont été confrontés à l'antisémitisme et à la discrimination au sein des universités et des campus des États-Unis, depuis la création des universités des Treize Colonies jusqu'à nos jours, avec une intensité fluctuante. De l'aube du XXe siècle jusqu'aux années 1960, plusieurs quotas indirects ont été établis pour les admissions des juifs.

Ces quotas ont initialement été instaurés pour les Juifs par des universités prestigieuses telles que Columbia, Harvard et Yale, et ont perduré jusqu'aux années 1960 dans des établissements comme Stanford. Ces quotas ont disparu dans les années 1970s. Cependant, Le débat se déroulait dans des salles de classe de manière tumultueuse, visant à historiciser les événements pour en faciliter la compréhension. Les salles de classe constituaient l'agora des discussions sociétales, et les enseignants s'efforçaient de présenter, dans une perspective historique, les enjeux et les limites du débat sur l'antisémitisme.

Dans les années 2000, alors que j'étais étudiant à l'université Columbia (2002-2008), nous discutions de l'orientalisme d'Edward Said. L'image la plus éloquente discutée dans nos cours était celle de Said lançant une pierre sur les chars israéliens. Cette image possède une éloquence remarquable ; la fragilité de la pierre face aux puissants chars de combat illustre parfaitement la résistance à l'occupation israélienne.

Et cela suscitait des discussions concernant la compréhension de l'histoire ayant conduit à cela. Tous ces instants étaient aussi intenses que ceux que nous expérimentons actuellement. Cependant, l'engagement des enseignants était de se comporter authentiquement en tant qu'éducateurs, et non en tant qu'endoctrineurs. Ils assistaient les étudiants à historiciser cette problématique existentielle entre deux peuples, arabes et juifs. La liberté académique était pleinement exercée en classe sous la modération du professeur. Les libertés académiques, de recherches et d'expressions étaient destinées à former des hommes et des femmes capables d’historiciser les évènements.

Ces types d'enseignants dans nos universités sont en train de disparaître au profit des endoctrineurs pour raison de l'argent. La recherche, les libertés académiques et le sens critique sont des outils pour éduquer des individus aptes à appréhender l'histoire de leur environnement et l'environnement de leur histoire. 

Un homme et une femme sont les entités biologiques dont la nature s'épanouit pleinement pour appréhender l'être générique conscient de son historicité. Avec la quête de financement, notamment celui en provenance du Moyen-Orient pour l'université - l'École d'Études Africaines et Moyen-Orientales a radicalement évolué depuis l'acceptation des fonds des pays arabes -  on a l'impression que les universités, y compris notre alma mater, façonnent des individus contemporains en tant que produits de l'usine globale, des vestiges de la capitalisation ; des morts-vivants dépourvus de tout lien avec l'historicité.

A l'université Columbia, comme dans la plupart des universités de la Ivy League, l'histoire est déshistoricisée; les étudiants semblent totalement déconnectés de l'historicité radicale de la transformation. Malgré les apparences de revendications ardentes, violentes et émotionnelles, ils sont des hommes et des femmes morts. 

Les débats en classe, autrefois, avaient pour but de façonner la structure des individus, hommes et femmes, aptes à transformer les données initiales, dotés d'une capacité historique d'intentionnalité, d'élucidation et de transformation. Grâce à la formation intellectuelle et humaine acquise à l'université Columbia, nous sommes en mesure de résister à l'attrait de l'homme-mort de l'usine globale, des morts-vivants absolus dans le cadre d'un rapport social d'abrutissement total.

Qu'il émane des nations arabes ou de l'administration fédérale, l'argent ne constitue pas uniquement un instrument d'échange ou de transaction ; il représente une essence du capital qui engendre une totale phagocytose du travail vivant par le travail mort.

En l'absence d'enseignements rigoureux, de débats académiques en classe, de conférences et de forums ou de publications, éloignés de l'endoctrinement socio-académique des jeunes étudiants impressionnables, le risque est élevé de générer des individus superficiels, reproduisant le fétichisme de la marchandise et créant une rupture avec l'historicité de la transformation.

Ma réponse à la situation de l'université Columbia, mon alma mater.
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Les inondations à Kinshasa ne sont pas une fatalité

(Par Moïse Moni Della, Porte-parole du peuple et Président du parti CONADE) 

La pluie est une bénédiction, disent souvent les anciens. Ceci est confirmé par les Saintes écritures et plus particulièrement le Saint Coran. Il y a même un adage populaire qui évoque qu'après la pluie vient le beau temps.

Dans les pays sahéliens et désertique, la pluie est une aubaine, une grâce, un cadeau du ciel qu'on célèbre avec des champs et des prières. Pourquoi en RDC, elle rime souvent avec malheur, catastrophe, misère, deuil ? 

A analyser la situation particulière de la ville province de Kinshasa, l'on se rend vite compte que c'est l'indiscipline et le désordre organisé qui sont à la base de l'hécatombe à chaque fois qu'il pleut dans la ville. 

Inutile d'inventer la roue. Il faut simplement appliquer les règles élémentaires d'urbanisme, d'habitat et d'environnement pour faire face aux inondations dans la capitale. On doit scrupuleusement respecter la nature. La situation de Kinshasa n'est pas une fatalité. C'est une réalité qui peut trouver une solution avec la volonté.

L'homme doit impérativement vivre en harmonie avec la nature. Les autorités à tous les niveaux doivent veiller à cela, sinon les dégâts sont toujours inévitables.

Certes, le réchauffement climatique y est pour quelque chose, mais c'est toujours l'humain qui est l'auteur ou le co-auteur du dérèglement climatique. C'est pour cette raison que nous disons dans notre parti le Conade (Conservateurs de la Nature et Démocrates) que le développement de notre pays passe impérativement par Dieu, Nature, l'homme et la démocratie.

Tout un programme pour sauver et développer la RDC.

Les inondations à Kinshasa ne sont pas une fatalité
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Le droit de l’Iran de disposer de son arme nucléaire

(Par Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l’UDS, Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo)

Trop c'est trop! Le Conseil des gouverneurs de l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique, AIEA, a condamné, ce jeudi 12 Juin 2025, la République Islamique d'Iran pour "non-respect" de ses obligations nucléaires. Une condamnation tendancieuse. Une décision de plus qui énerve davantage les autorités iraniennes déterminées à avoir leur propre arme nucléaire, symbole de puissance, d'indépendance et d'invulnérabilité.

La République Islamique d'Iran a-t-elle le droit de disposer de son arme nucléaire ou pas? Cette question mérite d’être posée en ce moment où l'humanité traverse une zone des turbulences caractérisée par de nombreuses inquiétudes fondées et provoquées par certaines puissances qui s'arrogent le droit de vie ou de mort sur tout ce qui existe sur cette terre des hommes. Œuvre divine, dit-on!

Certes, l'Iran est signataire du Traité sur la Non-Prolifération des armes nucléaires. Mais, la situation géostratégique mondiale a beaucoup évolué. L'Iran doit-il ou peut-il se permettre de rester impuissant en croisant les bras au moment où son voisin sioniste très menaçant et quasi-dompteur de  la région est puissamment armé et doté de l'arme nucléaire?

Oui, l'Iran a le droit, au nom de la défense de sa souveraineté nationale, de son intégrité territoriale et de la protection légitime de sa population, de se munir de tous les moyens de défense possibles et inimaginables en vue de garantir son indépendance.

Dans le monde d'aujourd'hui où les plus forts dévorent les plus faibles, aucune nation sérieuse ne peut jamais sous-traiter sa sécurité. Autrement dit, cela équivaut à se rendre, pieds et mains liés, aux plus puissants.  À se mettre aussi dans une position de dépendance et de soumission sans espoir de briser, un jour, les chaînes de la servitude volontaire.

Dana une région en pleine ébullition et en proie aux appétits sans cesse croissants des ogres impérialistes insatiables, la République Islamique d'Iran a fait le bon choix, celui de compter sur ses propres forces. De se doter d'une arme nucléaire. À moins d'être frappé par l'inconscience maladive de ne pas ménager sa monture à temps.

Dans l'actuel environnement incertain marqué par des coups bas et des politiques de "deux poids, deux mesures" où règne l'arbitraire qui tourne à plein régime, l'Iran ne peut, en aucun cas, devenir le dindon de la farce et s'offrir aveuglement sur l'autel de ses nombreux ennemis pour y être immolé. L'Iran ne peut jamais se dégarnir totalement pour faire plaisir à ses éternels ennemis.

L'acharnement occidental, pour ne pas dire impérialiste, sur l'Iran étonne le monde entier quand on sait que l'État d'Israël situé à quelques encablures des islamistes iraniens, détient l'arme nucléaire, nargue tous ses voisins et annonce la destruction prochaine des installations nucléaires iraniennes avec la bénédiction des États-Unis d'Amérique sous le silence coupable de l'amorphe Organisation des Nations-Unies.

Le programme nucléaire iranien est fait pour la défense de l'Iran, de sa population et pour son développement. Aucune autorité morale mondiale- au cas où elle existerait - n'a à dicter aux Iraniens ce qu'ils doivent faire. Ce programme nucléaire est leur affaire. Il est bon pour eux.

Quoi de plus normal que tous les anti-impérialistes, tous les antifascistes et tous les anticolonialistes du monde entier apportent leur soutien inconditionnel à la République Islamique d'Iran!

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Président National de l’UDS

Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo

 

 

Le droit de l’Iran de disposer de son arme nucléaire
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Jean Pierre Bemba jette un pavé dans la mare en accusant Kabila, Katumbi et les responsables de la Cenco de déstabiliser l’Etat

(Par Professeur Florent Gabati) 

Jean Pierre Bemba vient de créer une situation d’une exceptionnelle gravité à telle enseigne que les superlatifs ne peuvent que déferler pour dénoncer ses fantasmes. A fortiori la réplique politique ne doit être que rapide et ferme afin de dénoncer cette rhétorique mortifère, une sortie médiatique pour rien, un cirque indigne. Nous fustigeons cette marée de boue et de haine qui doit être combattue avec la plus grande force et une détermination implacable. Le complotisme, la fabrique de stéréotypes diabolisants, les appels à la haine, la violence verbale doivent être désapprouvée. Dans la situation grave qui nécessite la cohésion nationale comme le souhaitent les partenaires extérieurs de la RDC, les congolais à travers le forum national, il nous revient de réfuter les accusations abjectes qui ne valorisent pas la grandeur de l’homme politique.

Nous trouvons infamante la posture de Jean Pierre Bemba qui continue de faire des amalgames et de stigmatiser une partie de la classe politique congolaise, l’Église catholique et protestante.

Nous estimons que tous les congolais quelles que soient leurs appartenances politiques, leurs origines doivent se lever comme un seul Homme contre ce monsieur qui représente l’un des problèmes à la paix en RDC. Les citoyens ont le devoir de s’approprier l’initiative de la Cenco et l’Ecc quant à l’organisation du forum national. A chaque sortie déviante de Jean Pierre Bemba contre l’Église catholique et l’Ecc, nous ferons sortir la sulfateuse. En tirant à boulets rouges contre Joseph Kabila, Moïse Katumbi, monsieur Bemba se discrédit par ces coups médiatiques comme une seule forme d’exutoire émotionnel et de règlement de compte. Les congolais savent bel et bien que Jean Pierre Bemba est un monsieur de l’étau. Dans le dossier de Roger Lumbala condamné en 2021 par la Cour d’appel de Paris pour « complicité des crimes contre l’humanité » notamment dans les viols, les exécutions sommaires, les enlèvements , les mutilations et le cannibalisme dans l’Ituri principalement contre les ethnies Nande et Pygmées commis en 2002 et 2003, Jean Pierre Bemba, l’un des principaux alliés de Félix Tshisekedi a été cité. Après la CPI, le ministre de Transport actuel en RDC pourrait de nouveau confronter la justice internationale.

Dans le domaine de bonne gouvernance, Jean Pierre Bemba n’a pas de solutions à nous proposer. Ses bilans en qualité de l’ancien ministre de la Défense et de Transport aujourd’hui demeurent calamiteux. Selon le journal Le Monde du 24.03.2016, la fortune de Jean Pierre Bemba est le fruit du pillage des matières premières dont regorge la RDC. Le moment est venu pour nous de tourner la page de ces hommes politiques congolais qui jouent avec le feu et croient incarner un pouvoir ad vitam aeternam. En voulant décapiter la dynamique née de l’initiative de la Cenco et l’Ecc en accusant les responsables de ces confessions religieuses et hommes politiques défendant la nécessité d’un pacte social comme l’a souscrit Martin Fayulu dans l’organisation du forum national, Jean Pierre Bemba s’inscrit dans une dérive trop inquiétante et il a peur de perdre son poste comme tous les vassaux du régime actuel en déclin. Au moment où toutes les chancelleries occidentales, certains chefs d’État des pays africains, des patriotes congolais accordent leur satisfecit à la Cenco et l’Ecc, tous ceux qui se laissent aller par des déclarations du déni de la cohésion nationale, du forum national ne réussiront pas grâce notre coup de taloche avec leurs funestes projets de se maintenir au pouvoir. In fine nous devons prendre de la hauteur par rapport à cette racaille qui croit nous donner des leçons et qui incarne la violence verbale. La Cenco et l’Ecc bénéficieront de tout le crédit national et international dans leur projet d’organisation du Forum national. Que ceux qui n’ont pas de solutions de sortie de crise profonde dans ce monde existentiel où les Etats se consolident, feraient mieux de rendre leur imaginaire politique plus créatif, productif au lieu de susciter les vieux démons de la politique au Congo.

 

Jean Pierre Bemba jette un pavé dans la mare en accusant Kabila, Katumbi et les responsables de la Cenco de déstabiliser l’Etat
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