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Joseph Mukungubila : « Le peuple congolais doit s’éveiller face aux manipulations sur l’Accord de Paix RDC-Rwanda »

Depuis Lubumbashi, Sa Majesté le Prophète Joseph Mukungubila rompt le silence et s’exprime sur l’accord de paix signé entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, le 27 juin 2025 à Washington, sous l’égide des États-Unis. Présent dans le Haut-Katanga pour un pèlerinage personnel sur la tombe de son père, le leader religieux a pris la parole pour clarifier sa position, alors que les débats s’enflamment au sein des sphères politiques et religieuses du pays.

Face aux critiques sévères émises par une partie de la classe dirigeante, Joseph Mukungubila plaide pour une approche lucide et responsable. Il met en garde contre la désinformation propagée autour de cet accord, qu’il estime délibérément manipulée pour troubler l’opinion publique.

« On est en train de répandre ces informations pour intoxiquer les gens. Ce n’est pas sérieux, ça. Vous savez, ce n’est pas sérieux. C’est comme si on devenait au moins un tout petit peu sans compréhension, comme si ici on n’a pas étudié, on ne comprend pas. Je ne pense pas que ce soit ce que les autres sont en train d’avancer. Il y a des informations. On est en train d’intoxiquer les gens », a-t-il alerté.

Le 5 juillet, à son arrivée à Lubumbashi, Mukungubila a réaffirmé cette position devant la presse : « Ces accords sont mal interprétés. Certains cherchent à intoxiquer le peuple congolais avec de fausses informations. Il faut comprendre l’origine et l’esprit de cette médiation ».

Revenant sur le rôle de Donald Trump dans ce processus, le prophète balaie les soupçons d’intérêts étrangers camouflés, affirmant que l’ancien président américain aurait agi sous l’impulsion d’une révélation divine.

« Le Président Trump a agi après une révélation des jeunes israélites qui affirment que le jardin d’Eden se trouverait en RDC. Voilà ce qui a changé son agenda », a-t-il expliqué.

Appelant le peuple congolais à rester uni et vigilant, Mukungubila insiste sur le fait que l’unité nationale est essentielle pour préserver les ressources naturelles et assurer une paix durable : « Les étrangers nous ont toujours pillés. Tous les étrangers. Ils ont toujours envié ce pays. Pourquoi ? À cause de toutes les richesses que notre sol, le sous-sol, cache. Ça, ce n’est même pas un secret. C’est parce que les étrangers nous envient. Et les étrangers, sans exception aucune. Les étrangers nous ont toujours enviés à cause de nos richesses. Mais ce pays doit rester debout grâce à l’éveil de son peuple », a-t-il martelé.

En s’exprimant ainsi, Joseph Mukungubila marque une nette divergence d’approche avec des figures comme le Cardinal Fridolin Ambongo ou Mgr Donatien Nshole, qui ont exprimé des réserves sur un processus jugé éloigné des réalités du terrain. À l’opposé, le prophète voit dans cet accord une opportunité pour le Congo de faire preuve de maturité politique et spirituelle face aux défis géopolitiques qui le guettent.

La Pros.

 

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SVP ! Laissez-le ouvert, le débat autour de l’Accord (désormais cadre) de Washington !

(Par Omer Nsongo die Lema)

Il est anormal de voir ou d’entendre ceux qui critiquaient et continuent de critiquer à longueur de journée les accords signés sous les régimes précédents empêcher aujourd’hui leurs compatriotes d’exercer leur droit à la transparence alors qu’ils le réclamaient des autres. D’ailleurs, c’est à l’avantage de Félix Tshisekedi d’encourager ce débat, pourvu que les règles de bienséance soient respectées…

Au final la potence est réservée au chef de l'Etat seul !

Qu’est-ce qui n’a pas été dit sur la Constitution actuelle et les accords politiques de ces 30 dernières années ? Pour rappel, il y a eu le Dialogue inter congolais entre 2001 et 2003 ; l’Accord de Goma en 2009, les Déclarations de Nairobi en 2013, les Concertations nationales en 2014, le Dialogue de la Cité de l’Union africaine et les Négociations du Centre interdiocésain catholique en 2016, la Consultation présidentielle en 2020 et, tout récemment, les Consultations présidentielles en 2025.

Qu’est-ce qui n’a pas été dit des Accords diplomatiques conclus avec le Rwanda et l’Ouganda en 2002 ainsi que l’Accord-cadre d’Addis-Abeba en 2014 ?

Qu’est-ce qui n’a pas été dit autour des Accords économiques, entre autres le contrat sino-congolais de 2008 revisité en 2023 et les accords commerciaux et industriels avec le Rwanda en 2021 ?

Tout a été dit et en plus dans tous les sens, et même sur fond de manipulation, d’intoxication, de désinformation impliquant parfois des scientifiques que sont des professeurs d’université. On a d’ailleurs entendu des acteurs politiques majeurs se dédire pour seulement se maintenir en poste.

Au final, la potence est réservée au chef de l’Etat seul ! En 65 ans d’Indépendance, Joseph Kasa-Vubu et Mobutu Sese Seko avant-hier, Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabila hier, Félix Tshisekedi aujourd’hui en savent quelque chose. Preuve qu’à la fin de son second et dernier mandat en 2028 - n'en déplaise au scientifique Paul Tshimbulu - le chef de l’Etat en fonction verra la même pratique de remise en cause en sa défaveur se répéter. Moralité : il y a lieu de laisser ouvert le débat en cours sur l’Accord de Washington, ce au nom de la transparence.

Mobiliser des têtes pensantes…

A propos justement de ce document, les officiels doivent s’en tenir à sa dénomination originelle. Dans les documents engageant l’Etat, ils n’ont pas à emprunter le langage des médias. Le texte signé à Washington le 27 juin 2025 a pour titre «ACCORD DE PAIX ENTRE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LA REPUBLIQUE DU RWANDA»" et non "Accord de Washington comme évoqué dans un communiqué officiel du Gouvernement.

C’est déjà bon que la Première ministre ait désigné la ministre d'État des Affaires étrangères, le ministre de la Communication et la Cellule de Communication du Cabinet du Président de la République pour communiquer "officiellement sur le processus de médiation en cours à Doha, au Qatar, ainsi qu’au récent Accord conclu aux Etats-Unis d’Amérique», encore qu’au sujet de la Cellule de Communication, l’instruction doit venir plutôt de la de la Présidence de la République et non de la Primature.

Réaction réfléchie d’un compatriote sur X.com : «La Première Ministre a simplement constaté que plusieurs cadres de l’Union sacrée, bien que de bonne foi, s’expriment sur des dossiers dont ils ne maîtrisent ni les enjeux, ni les subtilités diplomatiques. D’où la nécessité de centraliser la parole publique autour des entités officiellement mandatées».

En d’autres mots, la parole est retirée à tous les autres membres du Gouvernement et à toutes les structures qui relèvent de l’Exécutif national.

L’idéal serait cependant de laisser les forces politiques et sociales privées de l’Union sacrée de la nation, Udps en tête, la liberté de débattre de la question avec toute personnalité morale ou physique qui soit de l’Opposition et/ou de la Société civile à condition, pour le camp présidentiel, de mobiliser des têtes pensantes. Celles qui sachent réagir avec un langage scientifique qu’avec un langage plutôt politiste (et finalement polémiste) que politique. Des têtes capables de tenir un débat public dans un média, et non celles qui se réfugient dans des meetings à pensée unique et inique rappelant l'époque "Tata Boh ? Mokonzi Boh ? Ekolo Boh !"

L’opinion populaire sera prise en compte dans tous les calculs

Déjà, la parole ne peut pas être retirée à la population, alias peuple ! Non seulement parce que la liberté d’expression et le droit à l’information sont garantis par la Constitution à l’article 23 pour la première et à l’article 24 pour le second, mais surtout parce que la population a besoin de «transparence». Concept consacré par l’Udps pendant ses 37 ans d’opposition comme arme combat politique mais visiblement oublié depuis la découverte des ors et des lustres du Pouvoir.

Sa campagne menée jusqu’à ce jour par rapport aux Accords conclus par le passé en est la preuve.

L’avantage avec le débat ouvert est que tous les protagonistes congolais, étrangers et internationaux finiront par admettre que la population congolaise fait désormais sienne l’exigence de transparence. L’expression utilisée autrefois était «appropriation par le souverain primaire».

L’avantage avec le débat ouvert est que pour les partenariats extérieurs à venir, l’opinion de la population congolaise sera prise en compte dans tous les calculs diplomatiques visant la coopération structurelle (tous domaines confondus) et surtout les affaires.

Une telle communication à tout du suicide diplomatique, mais aussi politique

Il est inutile de se croire toujours capable de manipuler l’opinion. Au-delà du débat classique, l’opinion a aujourd’hui accès à Internet. Mieux à l’Informatique. Davantage mieux à l’Intelligence Artificielle.

Ce n’est pas – juste un exemple – parce qu’on peut utiliser cet outil qu’on doit se croire capable de l’emporter par le jeu de la manipulation, de l'intoxication, de la désinformation.

Exemple édifiant : le dernier Rapport des Experts des Nations Unies.

La Communication présente le Rwanda en responsable n°1 de la guerre à l’Est de la RDC sur fond du pillage des ressources minières. Ce qui est vrai sur toute la ligne.

Ce qui ne se dit pas cependant, c’est qu’avec son Budget annuel (autour de 5 milliards de dollars américains pour l'exercice 2025) le Rwanda n’a pas la capacité financière de soutenir un effort de guerre en terre congolaise depuis une trentaine d’années, bien qu'il s'agisse des guerres par intermittence.

Le Rapport parle certes de multinationales comme marché de rachat des minerais extraits du sous-sol congolais*. Il soutient qu'une fois mélangées avec les petites quantités du sous-sol rwandais, les grosses quantités extraites du sous-sol congolais perdent toute traçabilité.

Ainsi, les experts des Nations Unies prennent les Congolais pour une masse imbécile incapable de savoir que ceux qui arment le Rwanda sont justement les mêmes qui rachètent les minerais du pillage !

Ils nous prennent pour une masse stupide au point de nous faire croire que ces multinationales n’ont pas de visage d'un gouvernement !

A ce qu’on sache, une multinationale comme appel est reconnue comme une société de droit américain.

Partant, le gouvernement américain ne peut prétendre tout ignorer des activités illégales et illicites de sa multinationale en RDC ! D'où la plainte à sa charge en décembre 2024 mais vite oubliée parce qu'en plus d'être jugée "  insuffisamment caractérisée » par la justice française le 18 février 2025, elle ne peut pas être relancée pour faire gagner à la RDC le retour à la paix via l'Accord de Washington !

Par voie de conséquence, la Communication qu’on nous balance via les médias au sujet du Rapport des Experts des Nations Unies est visiblement orientée de façon à attribuer tous les malheurs du Congo au Rwanda et à ses "pantins". Une communication à la fois corruptive et corruptrice.

En toute logique, Kinshasa n'a pas à se prêter à ce jeu malsain.

Si les Occidentaux et leurs multinationales veulent en découdre avec le Rwanda et ses supplétifs, c'est leur affaire ! Et s'ils ne veulent pas apparaître aux côtés du Rwanda comme étant leur "parrain" direct ou indirect, c'est aussi leur affaire.

C’est, du reste, la seule explication à donner à ce qui s’apparente à une bravade de la part Paul Kagame lorsqu’il s’en prend à ses «sponsors».

Que Kinshasa en vienne à "parrainer" à son tour une communication aussi suicidaire au plan diplomatique que politique pour le Rwanda, c'est au finish suicidaire aussi pour la RDC à tous les plans. Tant que Washington continue de materner Kigali.

Les morts, les déplacés et les exilés par millions, de même que les victimes des pillages du fait des guerres de l'Est, ce n'est ni au Rwanda, ni en Ouganda, ni au Burundi.

C'est en RDC.

PROCHAINEMENT : «Le mythe Kagame est une création de l’Opposition et de la Société civile autrefois sponsorisées par l’Occident»

SVP ! Laissez-le ouvert, le débat autour de l’Accord (désormais cadre) de Washington !
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La RDC applaudit sa propre humiliation : Accord de Washington, reconnaissance implicite des FDLR et pièges diplomatiques de la RDC

(Par Sempa Sebastião, Journaliste angolais)

 

Le 27 juin 2025, un accord a été signé à Washington entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, sous la médiation de Donald Trump. Présenté comme une percée diplomatique en vue de la paix dans l’Est du Congo, ce traité ne fait en réalité que consacrer l’humiliation d’un État qui a abandonné toute souveraineté stratégique. La RDC a signé un texte qui entérine la version rwandaise du conflit, en validant des présences ennemies non confirmées, en ignorant les intérêts de sa population et en posant les bases d’un nouveau cycle d’occupation et de justification militaire étrangère.

L'exemple oublié du Koweït

Le Congo de 2025 semble avoir oublié ce que le Koweït avait compris en 1990. Lorsque l’Irak de Saddam Hussein envahit le Koweït, ce petit État pétrolier choisit de ne pas négocier avec Bagdad. Au contraire, il se tourne directement vers Washington. Les États-Unis répondent par une intervention massive (opération Tempête du désert), écartant totalement l’Irak et installant une présence militaire durable sur le sol koweïtien.

Le Koweït a négocié directement avec la superpuissance. Il a isolé l'agresseur et transformé l'agression en opportunité diplomatique et sécuritaire. Il en est sorti renforcé.

La RDC, elle, a fait tout le contraire.

Au lieu de se tourner vers les États-Unis comme partenaire principal, Kinshasa a accepté la présence de Kigali à la même table. Elle a donné au Rwanda le statut de partenaire de paix, alors que celui-ci est désigné depuis plus de deux décennies comme l’agresseur principal de l’Est congolais.

C’est comme si le Koweït, au lieu de résister, avait convié l’Irak à signer un accord à trois avec les États-Unis, et avait lui-même validé les justifications de l’occupant. C’est exactement ce que vient de faire la RDC. Et cela restera dans l’histoire comme un exemple de capitulation diplomatique volontaire.

Une reconnaissance implicite qui ouvre la voie au pire

Ce qui choque le plus dans cet accord, c’est la reconnaissance implicite des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda). En acceptant que ces groupes constituent une menace pour le Rwanda, la RDC reconnaît leur présence, sans fournir de preuve, ni en localiser les positions, ni même en donner une cartographie. Où sont ces FDLR ? Combien sont-ils ? Où est leur base ? Qui les dirige ? Sur quel territoire agissent-ils ? Aucune réponse.

Pourtant, le gouvernement a signé. Il a validé une narrative qui n’est pas la sienne, mais celle du Rwanda, qui depuis longtemps utilise la question des FDLR comme prétexte militaire pour intervenir au Congo, piller ses ressources et installer ses relais politiques.

Ce flou est dangereux. Il crée une brèche diplomatique que Kigali exploitera sans scrupule. Le Rwanda pourra demain justifier une nouvelle invasion, arguant que la RDC elle-même a reconnu la menace FDLR, et que Kinshasa n’a pas su les neutraliser.

Une diplomatie qui joue contre elle-même

Le drame dans tout cela, c’est que la RDC ne semble même pas mesurer la portée de ce qu’elle vient de signer. Aucun audit de sécurité, aucun mécanisme de vérification internationale, aucun veto parlementaire. L’État congolais a signé dans une improvisation totale, exposant toute une nation à un nouvel engrenage de guerre.

C’est une diplomatie suicidaire, sans mémoire, sans vision. Elle trahit les victimes de l’Est, les déplacés des camps, les soldats tombés au front. Elle ne protège rien. Elle ne résiste à rien. Elle légitime même les justifications de ses bourreaux.

Un accord pour la paix ou une manœuvre électorale ?

Tout cela intervient dans un contexte très particulier : la campagne électorale américaine. Donald Trump, en quête de victoires diplomatiques à brandir devant son électorat, s’est offert un « accord africain » sans coût ni résistance. Washington sort gagnant, Kigali sort stratège, et Kinshasa… s’applaudit d’avoir été humiliée.

Au lieu d’imposer un langage de vérité et de dignité, la RDC s’est laissée manipuler. Elle s’est prosternée devant ses oppresseurs. Et elle en sort avec un traité qui ne changera rien pour le peuple, mais qui peut tout changer pour ses ennemis.

Conclusion : Le Congo a besoin d’un État, pas d’un décor

Le drame congolais n’est pas seulement militaire. Il est structurel. Il est mental. Il est dans cette incapacité à construire une diplomatie forte, cohérente, alignée avec les intérêts vitaux du pays. Tant que l’élite congolaise se contentera de signer ce qu’on lui présente, sans contre-propositions, sans étude, sans résistance, la RDC ne sera qu’un terrain de manœuvre pour les autres.

La paix ne s’obtient pas dans les salons de Washington quand elle est dictée par les puissances étrangères. La paix s’impose quand un peuple se lève, rappelle sa dignité, et refuse l’injustice, même lorsqu’elle vient enveloppée d’un drapeau américain.

Aujourd’hui, la RDC s’est trahie. Et demain, ce traité pourra servir de justificatif légal pour toutes les formes d’ingérence sur son territoire.

Il ne faut pas attendre que l’histoire juge. Il faut que le peuple se souvienne.

La RDC applaudit sa propre humiliation : Accord de Washington, reconnaissance implicite des FDLR et pièges diplomatiques de la RDC
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56ème  Lettre Sociale Congolaise : En ouvrant les travaux de la nouvelle politique salariale des agents publics de l’Etat le 24 avril 2025, le Président de la République a-t-il mis en exergue le besoin de restaurer le nouvel ordre social issu de la tradit

« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.                                                        

Chères lectrices, chers lecteurs,   

  1. « La nouvelle culture commence là où le travail et le travailleur sont traités avec respect » telle est la citation de Maxime Gorki qui montre l’importance que revêt la nouvelle politique salariale des agents publics de l’Etat initiée par le Chef de l’Etat si cette dernière(politique salariale » passait du formel au réel.
  2. L’ouverture des travaux de la nouvelle politique salariale des agents publics de l’Etat par le Président de la République le 24 avril courant n’est pas un fait anodin, car, dans l’histoire sociopolitique congolaise, le 24 avril 1990 est la date du discours présidentiel d’avènement de la 3ème République consacrant le retour au pluralisme politique et syndical.
  3. En République démocratique du Congo, le pluralisme politique et syndical est tellement protégé qu’il ne pas faire, selon le 4ème point de l’expose des motifs de la constitution congolaise du 18 février 2006, l’objet d’aucune révision constitutionnelle.
  4. Le pluralisme politique tel que prescrit au point 4 de l’exposé des motifs et à l’article 6 de la constitution congolaise est à la base de la mise en place d’un nouvel ordre politique prescrit au 3ème paragraphe de ce même exposé des motifs de la même constitution congolaise sur base duquel  le peuple choisit souverainement au terme des élections libres, pluralistes, démocratiques, transparentes et crédibles.
  5. Pour qu’il ait cohérence entre le pluralisme politique et le syndical, la mise en place d’un nouvel ordre politique a créé un besoin de la mise en place d’un nouvel ordre social(syndical) fondé sur le pluralisme syndical prescrit au point 4 de l’exposé des motifs  et à l’article 38 de la Constitution congolaise sur base duquel les salariés  choisissent leurs représentants syndicaux et les délégués syndicaux au terme des élections sociales(syndicales) pluralistes, libres et démocratiques.
  6. Rappelons que le droit syndical garanti par le pluralisme syndical prescrit par la constitution congolaise fait partie, selon le point 5 de l’article 61 de la constitution congolaise ci-haut citée, des droits de défense auxquels il ne peut être dérogé en aucun cas, même lorsque l’état de siège ou l’état d’urgence aura été proclamé.
  7. Revenons ainsi au pluralisme politique et syndical pour préciser que le discours présidentiel du 24 avril 1990 d’avènement de la 3ème république avait ainsi mis fin au parti unique (Mouvement Populaire de la Révolution, en abrégé, MPR) et au Syndicat  unique (Union Nationale des Travailleurs du Zaïre, en abrégé, UNTZa) instaurés après le coup d’Etat opéré par Mobutu Sese Seko du 24 novembre 1965.
  8. Il demeure ainsi fondé de préciser que le retour au pluralisme politique et syndical est le résultat de l’engagement et la détermination  pour la liberté et la démocratie  de 13 parlementaires parmi lesquels figurait Etienne Tshisekedi wa Mulumba d’heureuse mémoire.
  9. L’engagement et la détermination de ces 13 parlementaires se montrent au travers l’épigraphie de leur lettre ouverte que voici, je cite : « Celui qui a la conscience d’avoir mérité  de son pays et surtout de lui être encore utile, celui qui ne se rassasie pas une vaine célébrité et qui dédaigne les succès d’un jour pour une véritable gloire, celui qui veut dire la vérité, qui veut faire le bien public indépendamment des mobiles  mouvants et de l’opinion populaire, cet homme porte en lui la récompense de ses services, le charme de ses peines, le prix de ses dangers ; il ne doit pas attendre la moisson, la destinée de son nom que du temps, le juge incorruptible qui fait justice à tous »,fin de citation.  Cette lettre ouverte de ces 13 parlementaires a été publiée  en 1980 par Jean François Bayart.
  10. Intériorisée, cette épigraphie a permis à l’un de ces 13 parlementaires, en l’occurrence Etienne Tshisekedi wa Mulumba de construire, au fil des années, une tradition démocratique congolaise avec la liberté et la démocratie comme idéologie de base de lutte contre la dictature. C’était ainsi que dans son discours programme à la conférence nationale souveraine, Etienne Tshisekedi(1992) avait présenté la liberté et la démocratie comme des idéaux pour lesquels lui et ses compatriotes d’infortune avaient lutté et consacré toute  leur vie ces dernières décennies là.
  11. La liberté et la démocratie constituent l’idéologie de la tradition démocratique congolaise, car, Claude Lefort cité par Kabuya Lumuna Sando(2011) précise que l’idéologie est « un corpus de thèses ou appareils des croyances qui ont fourni l’armature de diverses pratiques collectives ». De son côté, dans son document intitulé « La tradition syndicale congolaise trahie » paru au quotidien Le Phare n°5294 du 28 mars 2016, NGANDU Nkongolo Jean Joseph revient avec le dictionnaire Littré (2008 :84) qui définit la tradition comme «  tout ce que l’on fait ou pratique par tradition, c’est-à-dire, par une transmission de génération en génération à l’aide de la parole ou l’exemple ». C’était à ce titre qu’Etienne Tshisekedi wa Mulumba s’était illustré par sa lutte pour la  liberté et la  démocratie qui a fait prendre conscience aux  congolaises et congolais  de jouer leur rôle  de souverain primaire.
  12. Les congolaises et les congolais qui avaient adhéré à la lutte pour la liberté et la démocratie ont été  appelés « peuple acquis au changement » par Etienne Tshisekedi. A son tour, le peuple acquis  au changement a donné, entre 1991 -1992, le nom de Moise  à Etienne Tshisekedi.
  13. La rencontre Moise  et peuple acquis au changement a mis en exergue  les quatre fonctions de l’idéologie qui ont forgé la confiance mutuelle entre Etienne Tshisekedi comme leader aspirant au pouvoir et le peuple acquis au changement comme son futur gouverné.  Selon Kabuya Lumuna cité ci-haut les quatre fonctions de l’idéologie sont : 1) légitimer le détenteur  du pouvoir ou l’aspirant au pouvoir par la tradition ou par l’élection ; 2) expliquer pourquoi le détenteur du pouvoir  ou l’aspirant au pouvoir est « l’homme qu’il faut » ; 3) justifier que le détenteur du pouvoir ou l’aspirant au pouvoir  est normal et bienfaisant  pour les gouvernés; 4) convaincre  les gouvernés que la présence du détenteur du pouvoir ou l’aspirant au pouvoir est normal et bienfaisant.
  14. C’était ainsi qu’élu premier ministre à la Conférence Nationale Souveraine et considérant le travail comme l’élément fondamental du nouvel ordre social,  découlant du pluralisme syndical prescrit au point 4 de l’exposé des motifs et aux articles 36 et 38 de la constitution congolaise,  pour atteindre le progrès social, Etienne Tshisekedi présenta la définition de la politique salariale juste et décente parmi ses priorités au plan social.
  15. Hélas, cette politique salariale juste et décente n’a jamais été définie étant donné qu’Etienne Tshisekedi n’était jamais parvenu à exercer les fonctions de premier ministre pour lesquelles il a été élu. Pourtant, dans sa tribune intitulée «  La nouvelle société zaïro-congolaise vue par Etienne Tshisekedi », Mbokolo Yongeli Essime cité par Ngandu Nkongolo Jean Joseph(2021) montre que « l’opposant historique s’imaginait un Etat de droit où la justice sociale serait le socle du partage équitable et équilibré des ressources naturelles ».
  16. Toutes choses restant égales par ailleurs, l’on ne peut que situer la nouvelle politique salariale des agents publics de l’Etat initiée par le président de la République dans la définition de la politique salariale juste et décente d’Etienne.
  17. Dès lors, la nouvelle politique salariale des agents publics de l’Etat étant une innovation sociale, il importe de préciser que dans une innovation sociale, la nouvelle réponse à un besoin mal satisfait implique la participation des bénéficiaires à cette réponse. Dans le cas sous nos yeux, les bénéficiaires sont des agents publics de l’Etat parmi lesquels figurent ceux jouissant du droit syndical, c’est-à-dire le droit  qu’ont ces agents de former des syndicats et d’élire leurs représentants syndicaux et des délégués syndicaux  pour les représenter auprès de l’Etat Employeur. Sans être exhaustif, on cite les agents de carrière des services publics de l’Etat, les magistrats, les membres du personnel de l’enseignement supérieur, universitaire et de la recherche scientifique.
  18. Ce sont donc ces agents publics de l’Etat qui doivent participer à l’élaboration de la réponse au besoin mal satisfait qui est la justice sociale et équitable ou à défaut leurs représentants élus démocratiquement.
  19. Malheureusement, l’improvisation de certains agents publics de l’Etat et d’autres personnes sans mandat syndical ni le mandat des agents de l’Etat n’a pas permis l’éclosion d’un nouvel ordre social congolais. Dans ma 50ème lettre sociale congolaise intitulée « Pour que le temps ne légitime pas la carence documentaire de représentation des magistrats comme salariés au sein de la magistrature congolaise », j’ai montré qu’il n’existait pas de délégation syndicale des magistrats en République démocratique du Congo. De même, pour les agents de carrière de services publics de l’Etat, depuis le 24 avril 1990, les élections sociales n’ont été organisées qu’une seule fois en octobre 2013. Il y  a donc carence de représentation des agents de carrière étant donné que le mandat syndical est de 3ans. Par conséquent, le mandat syndical des agents de carrière élus délégués syndicaux en 2013 avait expiré depuis octobre 2016.
  20. Le droit de défense dont découle le droit syndical garanti par constitution congolaise étant protégé par le point 5 de l’article 61 de la même constitution congolaise, l’absence des représentants des agents publics de l’Etat jouissant du droit syndical est une violation de la constitution congolaise.
  21. Face à cette violation du droit syndical, l’un des droits fondamentaux de l’homme garanti par la constitution congolaise, l’adresse du Père de la démocratie congolaise, Etienne Tshisekedi(1992), au peuple acquis au changement mérité d’être rappelé ici, je cite : «  M’adressant à ce peuple, je lui rappelle pour lui faire prendre conscience que nos peines ne sont pas encore terminées. Maintenant que grâce à son courage il a retrouvé la liberté et la démocratie, il faut qu’il en use pour pouvoir être maitre de son destin », fin de citation. Ce rappel doit être constamment mis en exergue pour que les agents publics de l’Etat  jouissant du droit syndical qui sont allés voter leur président de la République, leurs députes nationaux et provinciaux ainsi que leurs conseillers communaux le 20 décembre 2023, élisent aussi leurs représentants des travailleurs sur le plan social.
  22. Les élections sociales sont aussi une exigence de la démocratie. La mauvaise gouvernance dans beaucoup de services publics de l’Etat est consécutive au rejet de la démocratie sociale.  Ce rejet contribue à  l’affaiblissement de notre régime démocratique. Un syndicat sans mandat des travailleurs  salariés qu’il prétend défendre est un danger  non seulement pour la démocratie, mais aussi pour les travailleurs salariés.
  23. J’ai fait ma part avec ma coupe pleine.

Fait à Kinshasa, le 07 juillet 2025

Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Anthropobibliologue, Chercheur, Spécialiste et Expert en Anthropobibliologie du Travail.

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+243 994 994 872

56ème  Lettre Sociale Congolaise : En ouvrant les travaux de la nouvelle politique salariale des agents publics de l’Etat le 24 avril 2025, le Président de la République a-t-il mis en exergue le besoin de restaurer le nouvel ordre social issu de la tradit
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Le Congo que nous cherchons !

(Par le Prof. Patience Kabamba)

Nous ne le cherchons pas dans un future messianique, mais aujourd’hui. Les évènements du Congo conduiront surement à des changements importants. Le présent MDW souscrit à ces changements , mais pas nécessairement un changement d’individus ou de régime bien que cela puisse toute fois constituer une condition nécessaire, pas suffisante. De quel Congo rêvons-nous ? Dans quel monde voulons-nous vivre ?  Le MDW d’aujourd’hui a pour but d’exposer une proposition positive pour la RDC.

A chaque introduction de mes cours d’anthropologie, je demande à mes étudiants de me dire ce que font leurs parents. Plus de la moitié de la classe dit que leurs papas travaillent mais leurs mamans restent à la maison; elles ne travaillent pas, disent-ils.

Nous sommes soumis à une définition du travail imposée par le capitalisme. En effet, dans le capitalisme, on ne travaille que lorsqu’on met en valeur le capital. Dans le capitalisme ne travaille que celui  ou celle qui produit de la valeur économique. Cette définition du travail qui est devenue normalisée, fait que même les jeunes étudiants pensent que leurs mamans qui les nourrissent et entretiennent leurs foyers chaque jour, ne travaillent pas.

Le capitalisme a fait main basse sur la définition du travail et  de la valeur. Aujourd’hui, n’est reconnue comme valeur que la valeur capitaliste. Des nombreux commentaires sur le MDW de la semaine dernière au sujet du salaire remis à tous les congolais à partir de 18 ans tournaient autour du fait qu’on ne peut pas remettre de l’argent aux gens qui ne travaillent pas. Ces remarques montrent comment nous sommes prisonniers de la définition capitaliste du travail et de la valeur.

Le Fond Monétaire International, communément connu comme FMI, considère les enseignants congolais comme des non-productifs car pour cette institution capitaliste, travailler, c’est produire de la valeur économique. Les enseignants qui produisent de la valeur non-marchande sont classés sur la rubrique de la dépense car ils sont payés à partir de l’argent récoltés auprès des entreprises productrices des valeurs économiques. Ainsi lorsque le FMI demande de réduire les dépenses de l’État, la réduction des salaires des enseignants est sur la ligne de myrrhe. Nous  allons montrer que les enseignants sont des producteurs des valeurs et non des consommateurs. Ils produisent de la valeur non-marchande. Travailler dans le capitalisme, C’est produire de la valeur marchande. Lorsque les détracteurs du salaire à vie disent que les Congolais ne feront rien s’il sont payés quel que soit ce qu’ils font, ils se réfèrent à ce qui s’est imposé à tout le monde comme définition du travail.

Pierre Bourdieu disait que toute imposition d’une définition laisse toujours de côté  plusieurs collatéraux possibles. Une définition d’un concept n’épuise pas toutes les dimensions complexes du concept en question. Lorsqu’on définit une chose, on laisse toujours de côté d’autres dimensions possibles de la définition. J’aimerai ici remettre en scelle la dimension anthropologique de la valeur. Dans la perspective anthropologique du monde, la femme au foyer travaille ; l’enseignant travaille et produit de la valeur non-marchande. La personne qui ne produit rien en terme d’argent, mais répare les toitures des maisons de vieilles personnes dans un village, travaille. Le travail est une nécessité anthropologique. La définition capitaliste du travail est une définition parmi tant d’autres. Malheureusement, cette définition capitaliste s’est imposée à tout le monde et s’est normalisée.

La production dans la conception anthropologique du travail.

Dans le travail capitaliste un entrepreneur privé recourt généralement à un emprunt à la banque pour se procurer des moyens de production. Les grandes industries en font autant de sorte que le travailleur qui est payé à la tâche, travaille pour rembourser une dette contractée par l’usine. L’entrepreneur privé travaille pour s’acquitter de sa dette. Les investissements se font ainsi. Dans la dimension anthropologique du travail, nous proposons des investissements par subventions ou par un crédit public. Des fonds publics seront alloués aux entreprises pour se procurer des moyens de productions, ainsi va-t-on travailler non pas pour rembourser une dette, mais pour faire avancer la reproduction de la communauté. La banque centrale, par exemple, va subventionner les achats des moyens de production de sorte que les gens ne travaillent pas pour rembourser une dette ; Ils travaillent pour l’avancement de la communauté. Un investissement par la subvention permettra de produire de la valeur économique qui ne bénéficiera pas à une banque à qu’il faut rembourser un prêt.

Dans la perspective que nous proposons, il y a une souveraineté populaire sur le travail. L’infirmière va soigner non pas pour rembourser une dette, mais parce qu’elle aime son travail et son ambition personnelle d’assumer une responsabilité dans la communauté et dans le monde. L’argent qui sera distribué a vie à partir de 18 ans sera produit par la communauté à travers des investissements par subvention (non par endettement). Il en sera de même de la création monétaire par subvention et non par endettement comme dans le capitalisme.

Il fait partie de l’ambition humaine légitime de vouloir construire une société saine et prospère. La démarche scientifique participe de cette ambition. C’est pourquoi, elle mobilise la rigueur, la précision, et  la qualité. Il y a des découvertes scientifiques qui ne peuvent se faire que sur une échelle macro-sociale. La division de  travail est à ce niveau d’intégration globale. C’est la conjugaison des intelligences qui permet de mettre en place un vaccin, par exemple. Il faut une certaine intégration mondiale dans la manière d’organiser la division de travail pour réaliser cette ambition anthropologique d’une société riche et prospère.

Jusqu’aujourd’hui cette ambition anthropologique est prise en charge par le capitalisme, mais de la pire manière. En refusant le productivisme capitaliste,  on ne refuse pas l’ambition humaine d’une vie saine et prospère pour tous les êtres humains. Notre perspective garde cette ambition anthropologique d’une vie bonne sans la dimension fétichiste du profit capitaliste tous azimuts. Les crédits publics seront mis à la disposition des caisses communes selon les échelles locales, provinciales et nationales.

Pour accompagner cette ambition, il faut un État communiste que nous définissons comme l’ensemble des fonctions collectives nécessaires inscrites dans un système institutionnel opérant avec des caisses économiques aux niveaux local, provincial et national. Les investissements locaux feront partis des choix au niveau local, de même pour les investissements régionaux ou nationaux. L’État sera multiscalaire et fonctionnera selon le principe de subsidiarité.

Le MDW d’aujourd’hui veut donc reconnaitre la valeur produite par les parents, les enseignants et tous les congolais qui recevront un salaire quel que soit ce qu’ils  feront. Nous avons voulu sortir le travail de sa définition capitaliste. Et c’est au présent qu’il nous faut subvertir cette définition qui s’impose comme naturelle. La valeur marchande fait partie de l’économie. L’économie est l’appropriation collective par des individus de ce qui leur appartient. C’est le lieu concret de l’expression de leur puissance collective.

Le Congo que nous cherchons !
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Comprendre la portée juridique, politique, économique, sécuritaire et diplomatique de l’accord du 27 juin 2025

(Par Grâce Tshiunza Tantamika)

L'accord signé le 27 juin 2025 à Washington entre la République démocratique du Congo RDC et le Rwanda, sous médiation des Etats-Unis, repose sur plusieurs fondements juridiques et diplomatiques.

1. Nature juridique

L'accord du 27 juin 2025 est un traité international au sens du droit international public. Il a été signé par les ministres des Affaires étrangères des deux pays en présence du secrétaire d'État américain, Marco Rubio, ce qui lui confère une valeur juridique contraignante. Ce traité s'appuie sur une Déclaration de principes signée le 25 avril 2025, qui, bien que non contraignante juridiquement, a préparé le terrain pour l'accord formel.

2. Principes et engagement clés

L'accord repose sur des principes fondamentaux du droit international, notamment : Respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale:

Les deux parties s'engagent à respecter mutuellement leurs frontières et à s'abstenir de toute ingérence dans les affaires internes de l'autre.

Cessation du soutien aux groupes armés : Les deux pays s'engagent à ne plus soutenir les groupes armés non étatiques opérant dans l'est de la RDC, notamment le M23.

Désengagement et désarmement : L'accord prévoit le retrait des troupes rwandaises de l'est de la RDC dans un délai de 90 jours, ainsi que le désarmement et la réintégration des groupes armés.

Mécanisme conjoint de coordination sécuritaire : Un mécanisme est mis en place pour coordonner les efforts de sécurité entre les deux pays.

Cadre économique et investissement

L'accord inclut également des dispositions visant à :

Lancer un cadre économique régional: Dans les 90 jours suivant la signature, un cadre économique régional sera établi pour attirer les investissements occidentaux dans la région riche en minerais.

Favoriser la transparence dans les chaînes d'approvisionnement:

Les deux pays s'engagent à renforcer la transparence dans les chaînes d'approvisionnement des minerais critiques.

Médiation et soutien international

L'accord a été facilité par les États-Unis, avec l'appui du Qatar, et s'inscrit dans le prolongement des processus de paix régionaux de Nairobi et de Luanda. Il bénéficie également du soutien de la communauté internationale, notamment en ce qui concerne la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui exige le retrait de toutes les forces étrangères du territoire congolais.

Porte juridique et mise en œuvre

Bien que l'accord soit juridiquement contraignant, sa mise en œuvre dépendra de la volonté politique des parties et du soutien continu des médiateurs internationaux. Des mécanismes de suivi et d'évaluation sont prévus pour assurer le respect des engagements pris.

En résumé, l'accord entre la RDC et le Rwanda signé aux États-Unis repose sur des principes du droit international public, avec une attention particulière portée à la souveraineté, à la sécurité régionale et au développement économique. Sa réussite dépendra de la mise en œuvre effective des engagements et du soutien continu de la communauté internationale.

Que gagne la RDC dans cet accord ?

La RDC gagne plusieurs choses stratégiques dans l’accord signé avec le Rwanda aux États-Unis :

  1. Retrait militaire rwandais;

Le Rwanda s’engage à retirer ses troupes de l’Est de la RDC dans un délai de 90 jours, sous supervision internationale.

Cela pourrait réduire les violences dans le Nord-Kivu, surtout autour du M23.

  1. Fin du soutien aux groupes armés ; Le Rwanda promet de cesser tout appui au M23. Cela affaiblit ce groupe et ouvre la voie à une démobilisation.
  2. Reconnaissance de la souveraineté de la RDC ; Le Rwanda reconnaît officiellement la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC. C’est une victoire diplomatique pour Kinshasa.
  3. Création d’un mécanisme sécuritaire conjoint ; Un mécanisme bilatéral permettra de surveiller la frontière et prévenir de futures tensions.
  4. Appui international et investissements; L’accord prévoit un cadre économique régional soutenu par les États-Unis. Cela pourrait attirer des investissements américains dans les minerais stratégiques de la RDC.
  5. Renforcement du rôle diplomatique de la RDC;

Kinshasa gagne en stature sur la scène internationale comme partenaire crédible dans la résolution de conflits régionaux.

En résumé, la RDC obtient un désengagement militaire rwandais, des garanties politiques, un cadre sécuritaire commun et des perspectives économiques, tout cela avec le soutien des États-Unis.

Que perd le Rwanda en signant cet accord ?

Le Rwanda perd plusieurs avantages stratégiques dans cet accord :

1. Perte d’influence militaire en RDC;

Le retrait de ses troupes de l’est de la RDC, notamment dans les zones minières, signifie une perte de contrôle militaire sur un territoire stratégique.

2. Fin du soutien au M23;

Le Rwanda s’engage à cesser tout appui au M23, qui lui servait d’outil d’influence et de pression contre Kinshasa.

Cela affaiblit sa capacité à intervenir indirectement en RDC.

3. Pression diplomatique accrue;

L’accord met le Rwanda sous surveillance internationale (notamment américaine) pour respecter ses engagements.

En cas de non-respect, Kigali pourrait faire face à des sanctions ou à un isolement diplomatique.

4. Reconnaissance claire de la souveraineté de la RDC;

Le Rwanda reconnaît officiellement les frontières et la souveraineté de la RDC, ce qui limite ses prétentions sécuritaires dans l’est congolais.

5. Partage économique et transparence;

Kigali devra renoncer à une partie des ressources qu’il exploitait ou contrôlait indirectement via le M23.

Le nouveau cadre régional impose plus de transparence, notamment sur les minerais stratégiques.

En résumé; le Rwanda perd une part de son levier militaire, économique et politique dans l’est de la RDC, en échange d’un apaisement diplomatique et de possibles gains dans un cadre économique régional partagé.

Que doit faire la RDC pour matérialiser ces bénéfices diplomatiques ?…

Je vous promets, d’introduire une note technique dans la réception du Président de la République Chef de l’Etat son Excellence, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et de la MinEtat des affaires étrangères ce mardi 1 juillet.

Grâce TSHIUNZA TANTAMIKA/ antithèse des professeurs thésards.

Comprendre la portée juridique, politique, économique, sécuritaire et diplomatique de l’accord du 27 juin 2025
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Accord de Paix RDC-Rwanda : le CIEGS fait une analyse géopolitique, géostratégique et géoéconomique

ANALYSE GEOPOLITIQUE, GEOSTRATEGIQUE ET GEOECONOMIQUE DE L’ACCORD DE PAIX RDC - RWANDA SIGNE A WASHINGTON LE 27 JUIN 2025, UNE ETUDE MINUTIEUSE DU CIEGS RDC AFRIQUE AINSI QUE DE SA BRANCHE INTERNATIONALE ET MONDIALE : LE CIEGS INTERNATIONAL ET PLANETAIRE AU BENEFICE ET POUR LE MIEUX ETRE SOCIAL DU PEUPLE CONGOLAIS SANS EXCEPTION ET EXCLUSION : GRAND ET PETIT, HOMME ET FEMME, JEUNE ET VIEUX, RICHE ET PAUVRE, LIBRE ET OPPRIME VIVANTS EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET A L’ETRANGER.

1. Introduction et exposé de motif.

Le 27 juin 2025, la République Démocratique du Congo (RDC) et la République du Rwanda ont signé à Washington un accord de paix sous médiation américaine. Ce document propose une analyse approfondie de ses avantages, inconvénients et implications géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques.

Bien avant cette date de la signature de cet accord entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo, Le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL avait suivi avec une attention très soutenu les différentes tractations et négociations au niveau des experts de deux pays bien que ces négociations ont été entachées de la plus grande opacité jamais vue et même les drafts de ces accords n’ont pas été dévoilés et mis à la portée du public congolais afin de permettre au peuple congolais souverain primaire, maitre et propriétaire de la République Démocratique du Congo conformément à l’article 5 de la Constitution de la République Démocratique du Congo d’apporter leurs critiques constructives, les avis, les désidérata, les opinions libres sur le contenu global, le bien-fondé et la quintessence, la portée, les tenants , les aboutissants ainsi que les non dit de cet accord international qui va engager la vie des milliers er des milliers des congolais sans exception et exclusion : grand et petit, libre et opprimé, homme et femme, jeune et vieux , libre et opprimé et cela conformément aux articles 11,13, 22 et 23 de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui consacrent et garantissent la liberté d’expression et d’opinion au Congo – Démocratique.

C’est pourquoi, vu tout ce qui précède, Le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL fortement spécialisé dans les étuves géopolitiques, géostratégiques et géo – économiques en République Démocratique du Congo en consultant la majorité des congolais vivants en RDC et dans la diaspora à l’étranger et a déjà publié trois communiqués de presse sur les grands enjeux géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques de la guerre à l’est de la RDC et de la problématique de l’Accord de paix entre la République Démocratique du Congo dans la presse écrite en RDC et que vous pouvez aussi le trouver et les lire directement dans les réseaux sociaux : Facabook, Messenger, Whattasp, Instagram, Trust Social, X(ex Twitter ) et autres.

En ce jour, faisant suite à cette sérié des communiqués de Presse, Le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL aborde ce même sujet des grands enjeux géopolitiques, géostratégiques et géoéconomique de la guerre à l’est de la République Démocratique du Congo, mais pas toujours avec des Communiqués de Presse mais cette fois ici en faisant une analyse objective, juste et honnête de tous les enjeux géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques de l’accord de paix entre le Rwanda et la RDC signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington entre ces deux pays en Présence du Secrétaire d’Etat Américain MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride dans toutes ses facettes en analysant les forces, les faiblesses, les opportunités, les risques, les menaces ainsi que les différents environnements géopolitique, géostratégique, géo- économique, socio – culturel, légal, technologique et autres et nous vous le présentons dans les lignes qui suivent l’ANALYSE STRATEGIQUE DE L’ACCORD DE PAIX RDC - RWANDA SIGNE A WASHINGTON LE 27 JUIN 2025, UNE ETUDE MINUTIEUSE DU CIEGS RDC AFRIQUE AINSI QUE DE SA BRANCHE INTERNATIONALE ET MONDIALE : LE CIEGS INTERNATIONAL ET PLANETAIRE AU BENEFICE ET POUR LE MIEUX ETRE SOCIAL DU PEUPLE CONGOLAIS SANS EXCEPTION ET EXCLUSION : GRAND ET PETIT, HOMME ET FEMME, JEUNE ET VIEUX, RICHE ET PAUVRE, LIBRE ET OPPRIME VIVANTS EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET A L’ETRANGER.

LES GRANDS ENJEUX GEOPOLITIQUES, GEOSTRATEGIQUES ET GEOECONOMIQUES ET LA PROBLEMATIQUE DE L’ACCORD DE PAIX ENTRE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LE RWANDA PASSE OBLIGATOIREMENT, ABSOLUMENT, INDISCUTABLEMENT ET INCONTESTABLEMENT PAR L’ETAT DE DROIT, LA JUSTICE ET LA LUTTE CONTRE L’IMPUNITE ET CONTRE LES CRIMES INTERNATIONAUX EN RDC.

Mais avant toute chose, nous tenons à rappeler à tout citoyen congolais ce qui suit et cette Parole Puissante de Dieu :

LE SEIGNEUR JÉSUS - CHRIST VEUT FAIRE TOUTE CHOSE NOUVELLE EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO (ESAIE 43: 19) ET CREEER UN CONGO NOUVEAU EN COMMENCANT PAR LE RESPECT DE LA SOUVERAINETE NATIONALE ET INTERNATIONALE DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, L’INTANGIBILITE DE SES FRONTIERES NATIONALES HERITEES DE LA COLONISATION ET L'AUTODETERMINATION DU PEUPLE CONGOLAIS AINSI QUE SA SORTIE TOTALE, INCONDITIONNELLE ET DEFINITIVE DE TOUTES LES ORGANISATIONS SOUS – REGIONALES, REGIONALES ET INTERNATIONALES A SAVOIR : LA FRANCOPHONIE, LES NATIONS UNIES, L'UNION AFRICAINE, LA CEMAC, LA CEPGL, LA CIRGL, LA CEEAC, EAC, SADC, LA COMESA, LE BASSIN DU CONGO ETC.

ECOUTONS TOUS SANS EXCEPTION ET EXCLUSION : GRAND ET PETIT, HOMME ET FEMME, JEUNE ET VIEUX, LIBRE ET OPPRIME, RICHE ET PAUVRE A PRESENT CE QUE DIT CLAIREMENT LA PAROLE PUISSANTE DE DIEU :

  • LES TENEBRES NE REGNERONT PAS TOUJOURS EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO (ESAIE 8 : 1 - 23 ; 9 : 1 - 4, JEAN 1 : 1-18 ; JEAN 8 : 12 ; JEAN 14 : 6 ET 1 JEAN 1 : 1-10).
  • LE PEUPLE QUI MARCHAIT DANS LES TENEBRES A VU UNE TRES GRANDE LUMIERE (ESAIE 9 : 1 – 4).
  • VOICI, JE VEUX FAIRE TOUTE CHOSE NOUVELLE EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO (ESAIE 43 : 18 – 21 ; ROMAINS 8 : 28-29 ; 2CORINTHIENS 5 : 17).

LA JUSTICE ELEVE UNE NATION (PROVERBES 14 :34) , TELS DOIT DESORMAIS ETRE LE CAS DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.

Le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL avait pris autrefois bonne note des plusieurs publications parues dernièrement dans les Quotidiens et  les Journaux de la République Démocratique du Congo et dans les réseaux sociaux de l’existence d’une déclaration de principe signée dernièrement à Washington en présence du Secrétaire d’Etat Américain le Sénateur de Floride MARCO RUBIO relative à la paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda.

A cet effet, le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL attirait l’attention de (du) :

  • Monsieur le Président des Etats – Unis d’Amérique DONALD TRUMP ;
  • Monsieur le Vice – Président des Etats – Unis d’Amérique JD VANCE ;
  • Monsieur le Secrétaire d’Etat Américain, le Sénateur de Floride MARCO RUBIO ;
  • Monsieur l’envoyé spécial du Président des Etats – Unis pour la Région du Grand Lacs Massad BOULO ;
  • Madame l’Ambassadrice des Etats – Unis en République Démocratique du Congo Lucy TAMLYN ;
  • Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO ;
  • Madame la Première Ministre de la République Démocratique du Congo Judith SUMINWA TULUKA ;
  • L’Honorable Président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo Vital KAMHERE ;
  • L’Honorable Président du Sénat de la République Démocratique du Congo SAMA LUKONDE ;
  • Madame la Ministre des Affaites Etrangères et de la Francophonie de la République Démocratique du Congo Thérèse KIYAKWAMBA WAGNER ;
  • Madame la Ministre des Droits Humains de la République Démocratique du Congo Chantal CHAMBU MWAVITA ;
  • Monsieur le Ministre d’Etat et Ministre de la Justice et Garde des Sceaux de la République Démocratique du Congo Constant MUTAMBA ;
  • Monsieur le Président de la Commission des Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo Paul NSAPU MUKULU sur les faits suivants :
  • Le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL rappelle toujours et encore une fois de plus le peuple congolais les alinéas 4 et 5 du Préambule de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui disposent en ces termes nous citons : « Considérant que l’injustice avec ses corollaires, l’impunité, le népotisme, le régionalisme, le tribalisme, le clanisme et le clientélisme, par leurs multiples vicissitudes sont à l’origine de l’inversion générale des valeurs et de la ruine du pays» et « affirmant notre détermination à sauvegarder et à consolider l’indépendance et l’unité nationales dans le respect de nos diversités et de nos particularités positives » et exhorte le peuple congolais a se conformer sans aucune réserve à ces dispositions constitutionnelles pertinentes pour le bonheur et le mieux être social du peuple congolais sans exception et exclusion et le développement rapide, harmonieux, efficace, durable et intégral de la République Démocratique du Congo.
  • Encore une fois de plus, le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL insiste et rappelle à tous et à toutes clairement le contenu global des articles 11, 12, 13, 22, 23 et 27 relatif aux Droits Civils et politiques en République Démocratique du Congo que voici et qui disposent en ces termes nous citons :

Section  2 : De la Souveraineté :

Article 5 : La souveraineté nationale appartient au peuple. Tout pouvoir émane du peuple qui l’exerce directement par voie de référendum ou d’élections et indirectement par ses représentants.

Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. La loi fixe les conditions d’organisation des élections et du référendum.

Le suffrage est universel, égal et secret. Il est direct ou indirect.

Sans préjudice des dispositions des articles 72, 102 et 106 de la présente Constitution, sont électeurs et éligibles, dans les conditions déterminées par la loi, tous les Congolais de deux sexes, âgés de dix-huit ans révolus et jouissant de leurs droits civils et politiques.

Article 11 : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Toutefois, la jouissance des droits politiques est reconnue aux seuls Congolais, sauf exceptions établies par la loi.

Article 12 : Tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois.

Article 13 : Aucun Congolais ne peut, en matière d'éducation et d'accès aux fonctions publiques ni en aucune autre matière, faire l'objet d'une mesure discriminatoire, qu'elle résulte de la loi ou d'un acte de l'exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une ethnie, à une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique.

Article 22 : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Toute personne a le droit de manifester sa religion ou ses convictions, seule ou en groupe, tant en public qu'en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques, l'accomplissement des rites et l'état de vie religieuse, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public, des bonnes mœurs et des droits d'autrui. La loi fixe les modalités d'exercice de ces libertés.

Article 23 : Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit implique la liberté d'exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l'écrit et l'image, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public et des bonnes mœurs.

Article 27 : Tout Congolais a le droit d'adresser individuellement ou collectivement une pétition à l'autorité publique qui y répond dans les trois mois. Nul ne peut faire l'objet d'incrimination, sous quelque forme que ce soit, pour avoir pris pareille initiative.

Rappelant et insistant encore une fois de plus le fait que l’article 13 de la Constitution de la République Démocratique du Congo tels que mentionné ci - haut qui interdit formellement et clairement toute forme d’injustice et de discrimination possibles en République Démocratique de quelle nature que ce soit, d’où qu’elles viennent et d’où qu’elles se produisent.

La majorité des congolais consultes par le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L'HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL soutenait, déclarait et demandait ouvertement, publiquement et sans ambages que les ETATS - UNIS mettent rapidement et sans plus tarder ni tergiverser à la disposition du peuple congolais le draft de cet accord en préparation à Washington entre la RDC et le Rwanda et nous allons le critiquer, l’étudier, l’analyser dans les moindres détails et l'enrichir en y apporter nos observations pertinentes. C’est facile de publier des communiqués de presse et de faire des discours et des déclarations politiques mais c’est difficile de dire la vérité, de graver des engagements dans le marbre. Le diable est toujours et se cache souvent dans les détails dit - on.

  • La majorité des congolais consultes par le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L'HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL disait clairement et ouvertement qu'ils n'accepterons et ne soutiendront pas tout accord entre la RDC et le Rwanda qui n'intégrera pas clairement noir sur blanc et qui ne tiendra pas compte de la souveraineté nationale et internationale de la RDC, de l'intangibilité des frontières de la RDC héritées de la colonisation, de l'autodétermination du peuple congolais, de la Résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, des dispositions pertinentes du Chapitre VII des articles 39 à 51 de la Charte des Nations Unies, de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques relatifs aux Droits de l’Homme, du Pacte International relatif aux Droits économiques et socioculturels relatifs aux Droits de l’Homme, de tous les Instruments Internationaux relatifs aux Droits de l'Homme ratifies par la RDC et le Rwanda, du Droit International relatif aux Droits de l’Homme, du Droit International Humanitaire, de la justice internationale contre les crimes des droits de l’homme, les crimes économiques, les crimes d'agression, les crimes de guerre, les crimes de génocide et les crimes contre l'humanité commis en RDC depuis 1994 jusqu'a ce jour, des mécanismes de réparation et d'indemnisation des victimes congolais de ces crimes internationaux, ET DU PRINCIPE DE NON PARTAGE DES RESSOURCES NATURELLES DE LA RDC ET DU PEUPLE CONGOLAIS AVEC LE RWANDA, de l’adoption rapide et sans plus tarder et sans aucune injustice et complaisance des résolutions instituant le Tribunal Pénal International (TPI) pour la République Démocratique du Congo devant connaître et juger rapidement tous les crimes énumères ci – haut contenus dans tous les rapports des Experts des Nations Unies relatifs aux Droits de l’Homme ainsi que des Organisations Internationales et Congolaise de Défense des Droits de l’Homme et de la Société Civile Congolaise commis en République Démocratique du Congo depuis 1994 jusqu'a ce jour mais encore de prendre une résolution unique et contraignante du Conseil de Sécurité en vertu de la Charte des Nations Unies pour contraindre, obliger, ordonner et instituer l’organisation rapide, sans plus tarder et tergiverser des dialogues inter – Rwandais, inter – Ougandais et inter – burundais afin de permettre des groupes rebelles Rwandais et le FDLR, des rebelles Ougandais et les ADF et les rebelles Burundais ainsi que des refugies Rwandais, Ougandais et Burundais qui se trouvent depuis 1994 sur le sol congolais ou en République Démocratique du Congo de rentrer librement et calmement chez eux dans leurs pays respectives sous l’égide des Nations Unies à travers le Haut Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH) et le Haut Commissariat des Nations Unies aux Refugies (HCR) .
  • La majorité des Congolais consultés par le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DE DEVELOPPEMENT RAPIDE, DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL refusait ouvertement et publiquement toute forme directe ou indirecte d’intégration des groupes armées et rebelles dans les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, dans la Police Nationale Congolaise, dans les Services de Sécurité et de renseignement de la République Démocratique du Congo comme ce fut le cas autrefois de triste mémoire en RDC avec le brassage, le mixage, la fusion et autres et qui nous ramèneront encore à des situations plus dramatiques et plus compliquées et difficiles à contrôler, à maitriser et à gérer sur terrain en République Démocratique du Congo et propose de ce fait et réclame ouvertement et tout haut l’application stricte des articles 39 à 51 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies relative à l’action des Nations Unies en cas de menace armée contre la paix, de rupture de la paix et d’acte d’agression contre un pays et dont est actuellement victime notre pays la République Démocratique du Congo par le Rwanda en vertu de la Résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
  • La majorité des Congolais consultés par le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DE DEVELOPPEMENT RAPIDE, DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL attirait l’attention particulière de Monsieur le Président des Etats – Unis d’Amérique DONALD TRUMP, de Monsieur le Vice – Président des Etats – Unis d’Amérique JD VANCE, de Monsieur le Secrétaire d’Etat Américain, le Sénateur de Floride MARCO RUBIO, de Monsieur l’envoyé spécial du Président des Etats – Unis pour la Région du Grand Lacs Massad BOULOS, de Madame l’Ambassadrice des Etats – Unis en République Démocratique du Congo Lucy TAMLYN, de Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, de Madame la Première Ministre de la République Démocratique du Congo Judith SUMINWA TULUKA, de l’Honorable Président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo Vital KAMHERE, de l’Honorable Président du Sénat de la République Démocratique du Congo SAMA LUKONDE, de Madame la Ministre des Affaites Etrangères et de la Francophonie de la République Démocratique du Congo Thérèse KIYAKWAMBA WAGNER, de Madame la Ministre des Droits Humains de la République Démocratique du Congo Chantal CHAMBU MWAVITA, de Monsieur le Ministre d’Etat et Ministre de la Justice et Garde des Sceaux de la République Démocratique du Congo Constant MUTAMBA et de Monsieur le Président de la Commission des Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo Paul NSAPU MUKULU que cet accord de paix entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo ne consacre pas l’impunité totale contre les crimes internationaux des Droits de l’Homme, les crimes de génocide, les crimes d’agression, les crimes des Droits de l’Homme, les crimes contre l’humanité et d’autres crimes internationaux des Droits de l’Homme et des crimes économiques contre le peuple congolais et contre la RDC commis en République Démocratique du Congo depuis 1994 jusqu’à ce jour et qu’une disposition pertinente, claire et nette soit insérée clairement, ouvertement et sans ambages dans cet accord pour la poursuite et les sanctions contre les personnes incriminées pour les crimes cités ci – haut à travers la mise sur pied d’un Tribunal Pénal International pour la République Démocratique du Congo.
  • ANALYSE GLOBALE DES ENJEUX GEOPOLITIQUES,GEOSTRATEGIQUES ET GEOECONOMIQUES DE L’ACCORD DE PAIX ENTRE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, SIGNE LE VENDREDI 27 JUIN 2025 A WASHINGTON EN PRESENCE DU SECRETAIRE D’ETAT MARCO RUBIO, LE SENATEUR DE FLORIDE.

6.1 Pour les États – Unis d’Amérique.

- Sécurisation de l’accès aux minerais critiques (Cobalt, Cuivre, Uranium, Lithium, Terres rares et autres)  en République Démocratique du Congo.

- Repositionnement stratégique des Etats – Unis en RDC, en Afrique face à la Chine et la Russie.

- Renforcement du leadership diplomatique international des Etats – Unis en Afrique et principalement dans la région des Grands Lacs.

6.2 Pour le Rwanda.

- Tentative d’allègement de l’isolement diplomatique et tentative et tendance à la longue de toutes les sanctions politiques, diplomatiques, économiques, financières, culturelles, sportives et autres pris contre le Rwanda par la Communauté Internationale par les Etats – Unis, l’Union Européenne, l’Allemagne, la Belgique, le Royaume Uni, le Canada pour agression et violation du territoire congolais par l’armée rwandaise sur base de tous les rapports des experts des nations Unis et des Organisations Internationales de Défense des Droits de l’Homme et conformément à la résolution contraignante 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies prise sur pied du chapitre VII de la Charte des Nations Unies sous prétexte qu’un Accord de Paix venait d’être signé entre la RDC et le Rwanda  et don et par conséquent le dédouanement total du Rwanda par la suppression des toutes ces sanctions politiques, diplomatiques, économiques, financières, culturelles, sportives et autres, ce qui est inacceptable, injuste et inconcevable par la majorité des Congolais consultés par le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DE DEVELOPPEMENT RAPIDE, DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL sur cette question cruciale et très importante et très délicate et tres sensible et qui choque la majorité du peuple congolais.

- Maintien  par le Rwanda d’un levier sur la RDC via le M23 et ses intérêts économiques..

6.3 Pour la République Démocratique du Congo.

- Reconnaissance en tant que victime d’agression rapports des experts des nations Unis et des Organisations Internationales de Défense des Droits de l’Homme et conformément à la résolution contraignante 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies prise sur pied du chapitre VII de la Charte des Nations Unies.

- Pression absoudre et injustifié pour désarmer la FDLR et réformer les FARDC et pourtant la Communauté Internationale devrait à travers le Conseil de Sécurité des Nations Unies devrait prendre une résolution pertinente pour instituer le dialogue inter – Rwandais, inter – burundais et Inter – ougandais afin de permettre sous l’égide des Nations Unies, du HCR aux refugiés Rwandais, Ougandais et Burundais y copris le FDLR, les ADF et autres de rentrer calmement dans leurs pays respectifs.

- Risques de tensions internes imminentes si les retombées tardent, ce qui mettra à mal toutes les initiatives et processus de paix en République Démocratique du Congo et dans la Région des Grands Lacs..

3. Analyse de la dimension géostratégique de l’Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.

- Retrait progressif des troupes rwandaises du territoire de la République Démocratique du Congo en violation flagrante de la résolution contraignante 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies prise sur pied du chapitre VII de la Charte des Nations Unies qui impose un retrait immédiat et sans condition des troupes rwandaises du territoire congolais.

- Espoir d’intégration conditionnelle à travers le processus de Nairobi du M23 via les négociations de Doha.

- Echec patent et fragilisation totale des accords régionaux africains (Luanda, Nairobi) qui vont être jetés carrément dans la poubelle et calendre grecques.

4. Analyse des impacts très nocifs et très négatifs régionaux et africains.

- Contournement des initiatives africaines (CIRGL, EAC, CEMAC, CEEAC, SADC, UA) jugées partiales, complaisantes, injustes et inefficaces par les Congolais et la Communauté Internationale qui ne les font pas du tout confiance, donc moins crédibles.

- Réactions prudentes des pays limitrophes de la RDC qui n’ont pas eu le courage politique et diplomatique pour dénoncer ouvertement l’agression de la RDC par le Rwanda et par conséquent ont perdu la confiance, l’estime et la crédibilité vis-à-vis du peuple congolais et de la République Démocratique du Congo.

- Création d’un précédent de médiation extra-africaine qui ne rencontrent pas la confiance et l’adhésion populaire des Africains qui considèrent que tous les problèmes et conflits congolais et africains devraient être résolus à l’africaine sous la palpable et la médiation africaine qui fort malheureusement n’inspirent pas du tout confiance au peuple congolais à cause du manque de la justice, de la vérité, de la crédibilité.

5. Analyse des conséquences géoéconomiques de l’Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.

- Ouverture aux investissements américains dans les mines stratégiques de la République Démocratique du Congo qui doivent être faites en toute honnêteté, toute vérité, toute justice, toute lumière et toute transparence possible en raison de 50 pourcent pour la partie Congolaise et de 50 pourcent pour la partie américaine à travers un accord minier gagnant – gagnant et non être faite comme le contrat chinois où la partie chinoise détiendrait à elle seule 68 pourcents des parts sociales contre 32 pourcent à la République Démocratique du Congo dans le Contrat de joint venture de la Sicomines en République Démocratique du Congo, ce qui continue d’énerver le peuple congolais souverain primaire, maitre et propriétaire de la République Démocratique du Congo.

- Risque de néo-impérialisme économique des ressources minières congolaises exportées sans transformation locale à travers des raffineries et des usines de transformations sur place en République Démocratique du Congo pour créer des emplois au Congo et résorber actuellement le taux de chômage en RDC qui avoisinerait environs 90 pourcent de la population active Congolaise.

- Aucun congolais sérieux qui aime véritablement et sincèrement la République Démocratique du Congo n’acceptera pas que la RDC dans le cadre de l’intégration régionale partage ses richesses du sol et du sous sol, des mers, des eaux, des parcs nationaux et autres sous prétexte et sur base de l’accord de paix qui venait d’être signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington entre la RDC et le Rwanda.

- Aucun congolais sérieux qui aime véritablement et sincèrement la République Démocratique du Congo n’acceptera pas que la RDC dans le cadre de l’intégration régionale partage les minerais congolais soient extrait en RDC pour être exportée et être raffinés au Rwanda par les Sociétés américaines, européennes, rwandaises, asiatiques et autres sous prétexte et sur base de l’accord de paix qui venait d’être signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington entre la RDC et le Rwanda.

- Crainte totale du véritable risque de marginalisation des entreprises congolaises à travers cet accord minier au profit des entreprises américaines et rwandaises.

6. Analyse des enjeux militaires et sécuritaires de l’Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.

- Pression sur les FARDC pour désarmer la FDLR alors qu’ils peuvent calmement rentrer chez eux au Rwanda sous l’égide du Haut Commissariat des Nations Unies aux refugies (HCR) pour reconstruire désormais leurs pays dans le cadre d’un dialogue inter rwandais qui sera organisé par les Nations Unies et la Communauté Internationale au lieu de rester éternellement en République Démocratique du Congo pour ainsi créer des problèmes majeurs et irrésolus au peuple congolais .

- Maintien des capacités militaires du M23 sans spécifier à travers cet accords qu’il devra subir le processus de désarmement et de réinsertion des groupes armées en RDC conformément au processus de Nairobi.

- Nécessité de réformer le secteur de sécurité et de réorganiser rapidement les forces de défenses et de sécurité de la République Démocratique du Congo conformément à la résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies afin de faire face à des actes d’agression et des rebellions futures  et de préserver l’intégrité nationale et la souveraineté nationale et internationale de la République Démocratique du Congo en Afrique et à travers le monde.

7. Analyse de perceptions populaires et critiques des congolais de l’Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.

- Méfiance totale et rejet catégorique d’une partie de la société civile congolaise avisée de cet  accord entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda perçu comme imposé par les Etats – Unis et la Communauté Internationale à la République Démocratique du Congo afin de garantir les avantages et intérêts majeurs géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques en République Démocratique du Congo, ce qui est triste, pitié et très réitérable pour l’avenir de la République Démocratique du Congo et du peuple Congolais..

- Inquiétudes totales, profonds regrets et méfiance totale  des populations de l’Est de voir que cet accord de paix entre le RWANDA et la RDC singé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington n’intègre pas en son sein et de dit rien sur la justice qui doit être exercée et déclenchée dans le cadre de la mise sur pied rapide d’un Tribunal Pénal International pour la RDC ou encore dans le cadre de la Cour pénale Internationale contre les crimes internationaux d’agression, de violations des droits de l’homme, des crimes politiques, des crimes économiques et de pillages des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis à l’est de la RDC depuis 1994 jusqu’à ce jour sous l’œil complice de la Communauté Internationale ainsi que les réparations et indemnisations des victimes de toutes ces atrocités commises depuis très longtemps à l’est de la République Démocratique du Congo.

- Silence totale sur les victimes des exactions passées à travers cet accord de paix entre le RWANDA et la RDC singé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington.

8. Analyse des scénarios d’évolution post - Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.

  • Succès partiel des toutes les opérations ci – après : retrait rwandais, intégration du M23, relance économique entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda dans le cadre de l’intégration régionale en vertu de cet accord de paix..
  • Accord piégé : stagnation sécuritaire, tensions internes, exploitation accrue.
  • Échec de l’applicabilité de cet Accord de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda sur terrain avec comme conséquences directes : risque de reprise des conflits armés, isolement diplomatique de la RDC et du Rwanda et de la poursuite des sanctions politiques, diplomatiques, économiques, financières, culturelles, sportives et autres par la Communauté internationale contre de Rwanda pour non respect de la résolution contraignante du Conseil de Sécurité des Nations Unies 2773 qui imposent au Rwanda le retrait immédiat et sans condition de ses troupes armées du territoire de la République Démocratique du Congo et pour violation flagrante de la souveraineté nationale et internationale de la République Démocratique du Congo et l’intangibilité des frontières nationales de la RDC héritées de la colonisation..

9. Recommandations stratégiques et pertinentes du CIEGS RDC AFRIQUE pour la RDC au regard de cet Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.

- Mettre en place rapidement un Comité congolais indépendant de suivi composé de toutes tendances confondues y compris les Organisation Non Gouvernementales de Défense des Droits de l’Homme de la Société Civile Congolaise afin de suivre ligne après ligne, point après point et à la loupe la réalisation, l’exécution et la lise en œuvre de cet accord et proposer sa revisitassions et son amendement au profit de la République Démocratique du Congo avant son adoption par le Parlement Congolais à signer et à développer entre la République Démocratique du Congo dans les tous prochains jours avec les Etats – Unis pour en faire un accords gagnant – gagnant avec 50 pourcent des parts sociales et participations pour la République Démocratique du Congo et de 50 pourcent des parts sociales et participations pour pour les Etats – Unies à travers une Société Joint – Venture qui y sera créée du genre Sicomines selon le droit congolais.

- Exiger la justice, la vérité et la transparence dans les contrats miniers pour en faire un accords gagnant – gagnant avec 50 pourcent des parts sociales et participations pour la République Démocratique du Congo et de 50 pourcent des parts sociales et participations pour les Etats – Unies dans le cadre d’une Société Joint – Venture à créer en République Démocratique du Congo.

- Lancer une commission vérité-justice-réconciliation en République Démocratique du Congo pour les crimes internationaux commis e RDC depuis 1994 jusqu’à ce jour.

-- Organiser un dialogue national sur la paix, la justice, la vérite et réconciliation entre Congolais en République Démocratique di Congo et le partage équitable, égalitaire et équilibré des responsabilités politiques et des ressources naturelles et richesse nationales en République Démocratique du Congo.

10. Conclusion générale et perspectives d’avenir.

L’accord de Washington entre la RDC et le Rwanda représente une avancée diplomatique majeure, mais reste très fragile, déjà rejeté et contesté par une partie de l’opinion publique congolaise et de la Société Civile Congolaise, est sans inclusion effective des acteurs des groupes armés, pas d’inclusion en son sein des dispositions pertinentes des mécanismes de justice internationale contre les crimes internationaux d’agression, de violations des droits de l’homme, des crimes politiques, des crimes économiques et de pillages des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis à l’est de la RDC depuis 1994 jusqu’à ce jour sous l’œil complice de la Communauté Internationale ainsi que les réparations et indemnisations des victimes de toutes ces atrocités commises depuis très longtemps à l’est de la République Démocratique du Congo et absence d’un contrôle souverain congolais sur ses ressources. Il marque une opportunité à saisir avec prudence et vigilance par le peuple Congolais.

Pout terminer, le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL insiste toujours auprès de tous congolais sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre d’implémenter totalement la culture de la paix sociale, la cohésion nationale, l’harmonie, la concorde, l’unité nationale, le vivre ensemble en vue du mieux être social du peuple Congolais sans exception et exclusion surtout en cette période difficile de la guerre de rébellion et d’agression à l’est de la RDC qui date depuis trois décennies environs de 1994 à ce jour et qui a fait et continue de faire beaucoup des victimes, des milliers et des milliers des morts et des pertes en vies humaines, des déplacés, des femmes violées, des familles entières totalement déracinées de leurs milieux de vie naturel, des enfants soldats recrutés par les groupes armées et par la rébellion ainsi que des multiples, flagrantes et violations systématiques des Droits de l’Homme et de Droit International humanitaire en vue de la recherche de la paix sociale, cohésion nationale, harmonie, unité nationale et vivre ensemble qui sont les véritables gages du mieux être social du peuple congolais et du développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo.

Fait à Kinshasa, le 01 Juin  2025

Que celui qui a des oreilles pour entendre qu’il entende (Matthieu 11 : 15 ; Apocalypse 2 : 16 - 17 ; Apocalypse 2 : 26 ; Apocalypse 3 : 6 ; Apocalypse 3 : 16 ; Apocalypse 2 : 22). 

Que la grâce du Seigneur Jésus – Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint – Esprit, soient avec vous tous. (2 Corinthiens 13 : 13).

Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous. (Apocalypse 22 ; 21).

Que Dieu le Père Céleste et Eternel des Armées vous bénisse abondamment, vous protège et vous garde encore longtemps en vie (Nombres 6 : 22 – 27).

LE CIEGS RDC AFRIQUE

ONGDH DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME

ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET  ASBL

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Accord de Paix RDC-Rwanda : le CIEGS fait une analyse géopolitique, géostratégique et géoéconomique
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Iran : dignité, souveraineté et vaillance à l'honneur

(Par Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi)

Président National de l’UDS

Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo

La guerre dite de 12 jours a-t-elle vécu? Le cessez-le-feu tiendra-t-il le coup pendant combien de temps? Difficile d'y répondre. Mais, au-delà de ces deux préoccupations majeures, la barbare agression israélienne contre l’Iran est pleine de riches et nombreux enseignements. De part et d'autre.

Le fameux Goliath sioniste aveuglement soutenu par l'aigle impérialiste américain a maintenant compris que son arrogance due à la détention de l'arme nucléaire et à l'appui illimité des États-Unis d'Amérique ne valent désormais rien face à la vaillance du David iranien fier de sa dignité et imbu de son indépendance. Comme dans la Sainte Bible, la foudroyante riposte de l'Iran est comparable à l'éclatante victoire de David qui avait terrassé Goliath. Et les appels israéliens lancés à son protecteur naturel font foi. Même, l'infructueuse attaque américaine contre l'Iran n'a pas changé le rapport de forces.

Fort de l'immense appui du monde impérialiste et misant sur la peur de ses adversaires proche-orientaux  esclavagisés, l'Israël a voulu faire, comme à l'accoutumée, de la République Islamique d'Iran, une bouchée double, une proie facile. Ayant longtemps préparé cette agression en infiltrant ses agents en Iran avec du matériel de guerre, l'Israël n'avait pas pris en compte l'élément fondamental des Iraniens : le patriotisme. Leur sens profond de dignité et leur engagement à défendre leur indépendance jusqu'au sacrifice suprême. Une grande leçon de patriotisme admirablement administrée par les Iraniens. À leur place, d'autres se seraient agenouillés comme des lâches.

Prenant à témoin l'hypocrite "communauté internationale", ce panier à crabes, la République Islamique d'Iran a valablement riposté, vigoureusement réagi. Elle a démontré que des lâches n'ont pas de place dans notre société contemporaine où les forts dévorent, sans pitié, les faibles. Cette inique loi du monde impérialiste.

Toute honte bue, l'État sioniste d'Israël a bu le calice iranien jusqu'à la lie. Tel-Aviv et autres Haifa ont été transformés en champs de ruines, comparables aujourd'hui à la Bande de Gaza martyrisée et régulièrement violentée par la folie meurtrière sioniste. À chaque attaque israélienne, il y avait du répondant iranien.

Cette guerre israëlo-iranienne désormais appelée "guerre de 12 jours" a mis à nu la gestion impérialiste de l'information en optant pour la désinformation. Les médias ont été censurés. Le droit à l'information a été bafoué, mis sous l'éteignoir. Le peuple israélien a été privé de la bonne information, de la vérité. Les peines d'emprisonnement ont été brandies contre les israéliens réfractaires. On se croirait dans une république bananière.

Les secousses de cette sauvage agression israélienne contre l’Iran ont été ressenties un peu partout dans le monde, n'ont même pas épargné la prétendue "Amérique puritaine". Les ondes de choc ont d'ailleurs déferlé l'outre-Atlantique au point où la peur a gagné certaines couches américaines roulées dans la farine par l'administration Trump.

La courageuse riposte iranienne a permis au Peuple Iranien de défendre sa dignité atteinte. L'homme peut tout brader sauf sa dignité. La résistance iranienne est une preuve irréfutable que tout peuple digne de ce nom doit savoir protéger son indépendance et veiller à l'intégrité de son territoire national. Il n'y a que le patriotisme, cet antidote contre le péril impérialiste, pour y parvenir.

Avec la vaillance iranienne, il y a lieu de noter que l'avènement d'un nouvel ordre mondial multipolaire est salutaire pour toute l'humanité entière. Car, aucune nation n'aura le droit de dicter sa loi sur les autres. Donc, la guerre de 12 jours entre l'Israël et l'Iran marque un tournant historique dans la vie des nations libres.

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Président National de l’UDS

Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo

Iran : dignité, souveraineté et vaillance à l'honneur
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L’accord de paix par le business en RDC : une grande illusion

(Par Professeur Florent Gabati)

 

Un accord de paix qui devrait être signé avec le Rwanda le 27 juin à Washington continue de susciter des interrogations sérieuses quant aux conditions d’un changement social positif et au renforcement des capacités de la lutte contre la pauvreté en RDC, pays classé le quatrième le plus pauvre au monde selon le dernier rapport du FMI-Global Finance. Le texte provisoire qui prévoit des dispositions sur le respect de l’intégrité territoire et l’arrêt des hostilités dans l’est du pays résume les préoccupations qui ont toujours été soulevées par Kinshasa et qui restent le credo. En dehors de l’opacité de cet accord en ce qui concerne les intérêts économiques des signataires, il faut cependant relever le problème de la constitutionnalité au regard de l’article 216 que pose un tel accord. Les députés congolais doivent conformément à la constitution siéger pour examiner si cet accord est ATTENTATOIRE aux intérêts vitaux de la RDC.

Depuis Montesquieu, s’est développée l’idée que le business serait vecteur de paix entre les peuples. Pourtant, de la première Guerre mondiale, aux menaces d’un conflit sino-américain autour de la péninsule de Taïwan, en passant par la guerre en Ukraine aujourd’hui, nombreux sont des exemples qui démontrent l’invalidité de cette thèse.

Certes, il faut appréhender la vision de la paix par le business dans le contexte de rapport de force où celui qui domine cette relation vous impose sa perception du monde et défend au mieux ses intérêts à tel point malheureusement les faibles deviennent le dindon de la farce. C’est souvent une histoire d’allocations constantes de rapports de force au travers de la captation d’énormes avantages par rapport aux pays pauvres à laquelle nous assistons de nos jours.

Ainsi, le business ne demeure pas une condition sine qua non à la résolution des conflits armés en RDC. Un Etat décide donc de la pacification de son territoire en fonction de l’évaluation qu’il fait du meilleur moyen ou mécanisme pour trouver des compromis politiques de manière inclusive entre les différents acteurs représentatifs du peuple. Les congolais doivent bien être éclairés face à leurs enjeux existentiels. Le lien entre le Business et la pacification du pays n’est réel seulement que lorsque le business est inclusif des intérêts du peuple, lorsqu’il permet d’augmenter le niveau de vie des populations. Ce n’est que dans ces conditions que le désir de guerre diminue. Aujourd’hui le climat d’affaires reste trop pollué dans notre pays par les affaires de détournement, par la corruption systémique, l’insécurité juridique, le blanchissement de l’argent sale. Qui décide que la corruption, l’impunité, le State capture arrivent en tête dans ce modus operandi ? Le président de la république est comptable de tous ces fléaux. Un pays malade à cause de ses dirigeants n’offre aucune garantie dans le cadre du business, sinon c’est participer à la criminalisation de l’économie du pays et ceux qui y contribuent seront rattrapés par l’histoire politico-judiciaire de la RDC.

L’histoire illustre beaucoup d’exemples où le business pris dans le compte de résolutions des conflits armés dans les pays fragiles ne peut contribuer au développement de nations en faillite, par contre il devient source de tension si les enjeux sociaux, de justice et environnementaux sont bottés en touche. Pour réussir une paix dans le contexte de la RDC il faut que le business s’inscrive dans un cadre institutionnel stable qui encourage la bonne gouvernance, la rationalité économique et lutte contre la corruption et la pauvreté.

Bien que le business puisse bien créer des liens et des interdépendances économiques entre les nations, il ne peut être considéré comme la solution miracle, efficiente, durable pour éradiquer les causes profondes des conflits armés, de la guerre en RDC. C’est pourquoi il faut opter pour une approche plus globale intégrant des facteurs politiques, sociaux, ethniques, terriens pour parvenir à une paix durable et il demeure impérieux dans cette optique d’organiser un forum national inclusif.

La RDC ne doit pas pour les générations futures rassembler une association des charlatans de tout acabit faiseurs d’illusion, des pilleurs qui ne veulent pas se battre pour l’intérêt supérieur de la nation. Quand Honoré Ngbanda dressait un portrait au vitriol de Félix Tshisekedi, c’était pour lancer une alerte sur l’apocalypse du pays si les congolais ne le désavouaient pas à temps. Selon Ngbanda, les trois missions suivantes sonneraient le glas du régime Tshisekedi à savoir : « blanchir l’occupation, endormir le peuple congolais et enfin légaliser l’occupation et la balkanisation. Il faut le neutraliser avant qu’il ne soit trop tard, c’est un paresseux, un ignorant».

Ce n’est pas pour cette raison que l’accord qui sera signé va nous éloigner du spectre des autres conflits armés ou de la guerre. Mr Félix Tshisekedi rêve en disant que la guerre est derrière nous. Est ce qu’il a une armée ? Il est important de ne pas se laisser bercer par des illusions de paix durable. Frédéric Encel disait : « On sait quand et comment la guerre commence, mais on ne sait jamais quand et comment elle se termine ». Avec des dirigeants autoritaires déraisonnables dans leur recours à la force, Fréderic Encel montre que les germes de conflits armés se retrouvent souvent dans les régimes de démocrature. Le monde d’aujourd’hui devient plus trouble où le rapport de force influe sur toutes les dynamiques géopolitiques. En lieu et place de solides réseaux d’alliance ou de partenariat privilégiant les intérêts du peuple, on observe un système relativement flottant des engagements laissant pour compte le bien-être des populations. A fortiori, le spectre de la guerre ne s’éloigne pas de la RDC quel que soit l’accord qui devrait être signé le 27 juin. Le président congolais refuse de voir la réalité en face : un pays avec deux administrations, un pays balkanisé de facto. Le président congolais donne l’impression de gouverner alors qu’il n’a pas de levier sur certains pans du territoire national.

Il est d’acuité de souligner que seule la diplomatie ne suffit pas toujours pour résoudre la guerre, d’ailleurs nous observons aujourd’hui que l’ordre international se façonne dans le rapport de force militaire. Nous avons maintes fois mis en exergue le paradigme de : « si vis pacem, para bellum » dans la défense de la souveraineté nationale. Seuls les médiocres qui dirigent notre pays n’appréhendent pas la quintessence de cette réalité. Comment peut-on enfumer un peuple pour mettre en œuvre comme seul outil précieux la diplomatie congolaise dans la résolution de la guerre ? Face aux armes, à la prolifération des groupes rebelles, la diplomatie reste un parent pauvre.Dans les négociations c’est le rapport de force qui compte et il n’y a que la solution politique à trouver in fine même si c’est toujours pénible à mettre pour autant en selle.

 

 

L’accord de paix par le business en RDC : une grande illusion
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