Pour une Lecture Philosophico-pédagogique de La Vision Tshishisekedienne de la République Démocratique du Congo
(Par Prof. Dr Bruno-J. Tshibangu Kabaji)
Introduction
En notre qualité de Philosophe, mieux de Philosophe politique, nous avons estimé nécessaire de faire une lecture philosophico-pédagogique de la Vision politique du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, afin de l’expliquer en profondeur pour qu’elle soit comprise de la même manière par la majorité de notre Peuple, en général, et de nos cadres, en particulier. Cette tâche éminemment pédagogique incombe aussi et de manière particulière aux Partis politiques et à la Société civile. C’est en procédant de la sorte que nous contribuerons à la culture de l’Esprit de défense en RD Congo, un Esprit qui fait pourtant énormément défaut à notre Peuple.
A ce sujet, nous nous devons de féliciter sincèrement le Président Félix-Antoine
Tshisekedi Tshilombo pour sa Vision proactive en ayant décrété ce qu’il a appelé « Appel à mobilisation tous azimut » de la population à revêtir l’Esprit patriotique et nationaliste pour la défense de la Nation congolaise menacée d’effondrement par la guerre d’agression dont le Rwanda constitue un iceberg cachant ainsi l’ensemble des pays occidentaux ayant leurs intérêts économiques en RD Congo. Autrement dit, c’est grâce à la culture progressive, encore non systématisée et non structurée, de cet Esprit de défense que nous résistons farouchement contre cette agression barbare nous imposée par le monde occidental via le Rwanda.
De toutes les façons, quand le Président de la République s’exprime devant le public quel qu’il soit, il sied de comprendre que son discours n’est pas toujours à portée ni de toute la population ni de tous les cadres du pays. il faudrait des séquences essentielles qui doivent passer régulièrement à travers les chaînes et autres canaux de communication pour être intériorisées par la population.
Voilà pourquoi, il est souhaitable qu’il y ait une catégorie d’hommes souvent bien rôdés qui doit en faire non seulement une large diffusion, mais aussi et surtout en fournir des explications plausibles, afin que son message soit bien vulgarisé pour qu’il atteigne même les couches les plus profondes de la population. Voilà pourquoi nous avons pensé expliquer de la manière la plus courante le sens de la Vision politique du Président Tshisekedi et des axes qui la sous-tendent. Ce qui permettra d’éviter la confusion entre la Vision du Chef du l’Etat, ses axes et ses objectifs comme nous semblons le vivre dans certaines communications.
Dans ce texte, nous dévoilerons la Vision politique du Chef de l’Etat, les axes sur lesquels elle se pose et montrerons comment ils doivent se combiner pour que les six objectifs qu’il s’est fixés soient atteints avant la fin de son quinquennat.
I. Vision Politique du Président Felix-Antoine Tshisekedi
Chaque homme politique qui prend la responsabilité de conduire son pays vers un avenir reluisant et prospère doit se fixer d’avance un idéal qu’il veut atteindre dans sa démarche vers une nouvelle République à bâtir où il fera beau de vivre. Cet idéal est coulé dans un Projet de société qui donne les lignes maîtresses de ce que sera le pays demain. Il doit comprendre ce que sera le pays dans tous les aspects de la vie nationale. Il est différent d’un programme national de développement qui comprendra uniquement l’aspect matériel du développement national et élude l’aspect moral, éthique et spirituel de la personne humaine.
En ce qui concerne la RD Congo, chaque Président de la République avait son Projet de société structuré ou pas. Le Président Mobutu avait successivement le Manifeste de la N’sele qu’il a abdiqué de sitôt pour opter pour un Projet de société posé sur la doctrine du Mouvement Populaire de la révolution (M.P.R.), Parti-Etat : le mobutisme. L.D. Kabila Kabila se recherchait encore avant d’être surpris par la mort. Mais, son Projet de société semblait tourner autour du marxisme. Joseph Kabila n’avait pas un Projet de société systématisé, mais un programme national de développement se résumant dans ce qu’il a appelé les cinq (5) chantiers de la République.
Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’actuel Président de la République, Chef de l’Etat, émanant des entrailles de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), s’emploie à matérialiser, dans sa gouvernance, le Projet de société de son Parti qu’il essaie d’adapter aux réalités éthico-politiques et économiques qu’il rencontre et affronte à la fois sur le terrain.
Trônant au sommet de la RD Congo, il devait nécessairement se fixer de manière télégraphique un Idéal, donc une Vision politique sur ce qu’il voudra que soit la Société congolaise de demain. Pour lui notamment, la RD Congo à venir doit être un Etat de Droit et de Démocratie, libre, uni, fort, prospère et solidaire.
II. Axes prioritaires pour la matérialisation de la Vision Tshisekedienne
Pour matérialiser sa Vision politique et sous son impulsion, le Gouvernement de
la République s’est doté d’un Plan National Stratégique de Développement (PNSD) sectionné en des Plans Sectoriels de Développement et en des Plans de Travail Budgétisé Annuel(PTBA) pour chaque entreprise publique, chaque Service public ou Etablissement public de droit congolais.
Ce Plan prévoit les axes principaux sur lesquels nous devons travailler pour la réalisation de la Vision politique du Président Tshisekedi, à savoir l’Homme, la Gouvernance, la diversification de l’économie, la Croissance, le Développement durable et. Pour y arriver, il faudrait qu’ils soient exécutés concomitamment pour qu’ils concourent à l’unisson à la réalisation de celle-ci.
Nous allons ici expliquer le sens de chaque axe et montrer comment il peut impacter le développement de la RD Congo.
1. Homme/Personne humaine
La politique du Président de la République, Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour le bien-être de son peuple, est portée par sa Vision qui s’articule autour de cinq axes dont notamment l’Homme, la bonne Gouvernance, le Développement durable et la Société solidaire.
S’agissant de l’Homme comme axe central et essentiel de sa Vision politique, le Chef de l’Etat a, contrairement aux Régimes passés, compris qu’il doit être considéré comme le point focal dans le processus amorcé pour le développement intégral de la République Démocratique du Congo. Dans cette Vision donc, l’Homme/Personne humaine occuperait la place qu’occupe le cœur dans l’organisme humain.
A cet effet, pour revaloriser cet Homme et l’utiliser à bon escient, il convient de comprendre les sens de ses trois parties essentielles, à savoir le Corps, l’Ame et l’Esprit. Pour qu’il soit une personne humaine digne de ce nom, il faudra éduquer cet Homme. Cette éducation exige que chacune de ses parties soit nourrie et soumises à un régime alimentaire adapté et équilibré. C’est cela qui va lui permettre de garder aussi la santé mentale et physique de l’Homme, toujours en veille.
En tant que substance inerte et mécanique, le Corps est une partie matérielle et physique de l’Homme qui enveloppe l’Ame et l’Esprit. Pour que le Corps puisse jouer son rôle dans l’organisme humain, il doit être nourri grâce aux exercices physiques, aux sciences économiques, aux sciences de la nature et aux sciences technologiques.
Quant à l’Ame, elle est le siège de l’activité psychique, des états de conscience, des dispositions intellectuelles, morales et affectives qui forment le moi profond de la personne humaine, nous renseigne Google. Ce qui veut dire autrement que l’Ame comprend l’esprit, l’intellect, le cœur, la conscience, le for intérieur et la pensée. Elle s’entend donc au sens d’une activité qui reste inscrite dans l’esprit, affirme R. Descartes. A ce titre, elle est nourrie essentiellement par les sciences religieuses et psychologiques ; les sciences de l‘éducation ainsi que par les sciences cognitives, par la voie de la formation et de l’éducation.
S’agissant de l’esprit, il est compris sous divers sens selon les écoles doctrinales à travers les âges. Ma mission n’est pas ici de faire une étude scientifique imbattable sur ce concept éminemment philosophique et théologique. Je voudrais seulement le comprendre au sens où il peut être utile à la compréhension de ce que signifie l’Homme/Personne humaine dans ce texte.
Interrogé à ce sujet, Google indique que l’esprit est la totalité des phénomènes et des facultés mentales telles que la perception, l’affectivité, l’intuition, la pensée, le jugement, la morale, la mémoire, la volonté, l’intelligence, l’imagination. Dans tout cela, R. Descartes, quant à lui, estime que l’esprit comprend principalement la pensée, l’imagination et la mémoire.
Il y a aussi lieu d’entendre par le concept d’esprit ce qui lie la personne humaine à un Etre Absolu, Auteur de l’univers, dans la mesure où les êtres dépourvus de l’esprit ne connaissent pas l’existence d’un tel Etre qui les aurait engendrés ; tandis que, selon certaines croyances, l’Homme serait en contact avec Dieu grâce à l’esprit. C’est dans ce cadre qu’il est spirituellement alimenté par la théologie et la philosophie ainsi que par les sciences cognitives.
Après l’analyse faite sur les parties de l’Homme/Personne humaine, il ressort que, particulièrement, pour R. Descartes, le Corps est une substance étendue et relève de la mécanique ; l’Ame est une substance pensante ; l’Esprit, en tant que passif, est intellect ; en tant qu’actif, il est volonté. Ce qui veut dire, en gros, que l’esprit est à la fois l’intellect et la volonté.
Pour quelle raison l’Homme peut être placé comme le premier axe dans la matérialisation de la Vision tshisekedienne du développement de la RD Congo ? C’est simple. Grâce à ses parties essentielles, l’Homme invente, découvre et transforme progressivement son environnement en vue de s’émouvoir, de s’épanouir dans les conditions plus humaines et susceptibles de rendre, de manière permanente, sa vie meilleure. C’est dans ce sens qu’il prend sa distance vis-à-vis de l’animal qui se complait à mener sa vie dans le respect absolu des conditions lui imposées d’avance par la nature.
Nous avons eu à constater que dans les régimes politiques passés, au lieu que les Gouvernants s’occupent à chercher comment réaliser le Bien-être intégral de la personne humaine, ils ne gouvernaient la RD Congo que dans leurs intérêts égoïstes et au profit des étrangers, particulièrement des Occidentaux. Mais, ces régimes rétrogrades, régressifs et prédateurs, non seulement se plaisaient à affamer volontairement le Peuple, mais aussi et surtout ils se mettaient à détruire systématiquement l’éducation, base du développement.
Au lieu de laisser l’Homme congolais déployer ce qu’il a de plus profond et de plus précieux en lui-même pour l’amélioration de ses conditions de vie, les Gouvernants des Régimes passés avaient estimé le rendre inutile, oisif, improductif, pauvre et misérable, un bon à rien, en comptant sur les aides extérieures, d’ailleurs, souvent détournées.
Par cette œuvre méchante de dirigeants politiques prédateurs, les facultés mentales de l’Homme congolais furent progressivement entamées jusqu’à leur pourrissement quasi total. Le point culminant a été atteint avec le régime barbare du Président Mobutu perpétré sans vergogne par celui de Joseph Kabila. C’est ainsi qu’il parvenait à prendre, parfois de bonne foi, les antivaleurs comme des valeurs humaines et républicaines. Ces dirigeants politiques ont bâti leur système sur le renversement des valeurs dans la Société congolaise. C’est ainsi que la Société congolaise qui était autrefois bâtie sur des valeurs chrétiennes, morales, républicaines et démocratiques s’est vue être transformée en un pandémonium.
Cependant, for de des caricatures tartriques de régimes politiques passés, dans
son Discours prononcé à l’occasion de la 1ère Edition de la Journée Africaine de Lutte contre la Corruption tenue à Kinshasa le 11 juillet 2019, le Président de la République, Chef de l’Etat, a déclaré que « c’est avec une note d’espoir que je termine mon propos de ce jour, en affirmant avec ma toute dernière énergie que je crois fermement en la capacité de changement positif de l’homme congolais ».
Cette déclaration découle du constat amer fait du point de vue d’éthique dans le comportement de l’Homme congolais, un constat faisant état de l’existence de l’Homme congolais rendu pervers et satanique dans sa vie quotidienne. Ayant compris cela, le Chef de l’Etat a pris la ferme décision de le réhabiliter moralement, spirituellement et physiquement pour faire de lui le moteur du développement de la RD Congo.
Ainsi, le Régime Tshisekedi a pris soin de le revaloriser en le mettant au Centre du développement de son pays. Le processus de son éducation par la revalorisation du système d’enseignement à la Base mettant à contribution chaque discipline est en marche. La moralisation et l’intellectualisation de sa vie ferait de lui l’épicentre de développement durable souhaité de tout cœur par le Chef de l’Etat Felix-Antoine Tshisekedi qui abat à ce propos un travail pédagogique extrêmement appréciable.
Par cette démarche pédagogique, le Régime Tshisekedi s’est employé à former un Nouvel Homme Congolais (NHC) qui pourrait spirituellement, matériellement et physiquement l’accompagner dans l’accomplissement de son rêve de voir naître d’ici-là un Nouveau Congo qui soit uni, fort, libre, démocratique, prospère, de droit et solidaire. Pour cela, travailler pour le Changement des mentalités de l’Homme congolais est un devoir de tous dont le Grand animateur demeure l’Etat congolais. Pour notre part, ce changement consisterait à combattre les antivaleurs ancrées déjà dans l’âme congolaise pour restaurer progressivement les valeurs morales, chrétiennes et républicaines, mises en veilleuses pendant plus de 55 ans par les Présidents Mobutu et Joseph Kabila qui ont eu à gouverner la RD Congo comme l’avait gouvernée le roi Léopold II.
Pour retrouver les valeurs perdues en vue de la renaissance d’un NHC, la « Révolution morale et intellectuelle » s’impose au pays comme Jacques Maritain l’avait préconisé pour la France d’avant 1789. Le Chef de l’Etat doit en être le Commanditaire et le Garant des valeurs à sauver. C’est lui qui doit tout faire pour la pratique de celles-ci et sanctionner négativement les contrevenants. Un effort constant de sa part est une exigence absolue pour qu’il s’en approprie et en devienne un Modèle du Peuple en général, et de la Jeunesse, en particulier. C’est lui qui doit, en définitive, en être le défenseur acharné en tenant à sa droite le levier de la Justice et à sa gauche celui de la Force.
Dans le souci de réussir cette Révolution, selon nous, le Régime Tshisekedi s’est fixé d’abord comme Idéal l’instauration de l’Etat de Droit et de Démocratie en RD Congo. Ce qui n’est pas d’ailleurs aussi facile qu’on puisse y croire dans la mesure où cela annonce un combat véritable contre ceux qui détiennent encore dans leur âme des vestiges malheureux des anciens régimes prédateurs et le régime en place qui se veut régénérateur d’un NHC pour un Congo Démocratique nouveau fondé sur les valeurs.
Somme toute, le Président de la République, Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi, dans le souci de matérialiser sa Vision politique, s’est déjà employé à réhabiliter l’éducation, à promouvoir la Justice en faisant recours à la « Révolution morale et intellectuelle ». Celle-ci doit tourner autour de la transformation du Congolais pervers en Nouvel Homme Congolais dépouillé des antivaleurs. Afin de matérialiser ce projet gigantesque, le Chef de l’Etat a mis en place des structures d’écurage de l’Ame et de l’Esprit de l’Homme congolais. Il s’agit entre autres, de la Cellule d’Innovation et de Changement de Mentalités (CICM), de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC), du Code de Conduite de l’Agent Public de l’Etat (COCAPE).
Sachant que le changement de mentalité de l’Homme est un processus éducationnel, le résultat n’est pas à attendre sur le court ou le moyen terme. Il en faut du temps. Un Homme transformé positivement est capable d’assurer la bonne gouvernance, de créer une économie diversifiée, inclusive et compétitive débouchant sur la croissance, l’abondance et le développement durable, gage d’un Etat solidaire.
2. Biopsie d’une Bonne gouvernance
La Gouvernance est un des piliers de la Vision Fatshiste du développement de la RD Congo après l’Homme. Le concept de gouvernance, selon Google, vient de l‘anglais governance. Il désigne un ensemble de décisions, de règles et de pratiques visant à assurer le fonctionnement optimal d’une organisation, ainsi que les organes structurels chargés de formuler ces décisions, ces règles et pratiques, de les mettre en œuvre et d’en assurer le contrôle. Il désigne en d’autres termes l’ensemble de mesures et de règles qui permettent d’assurer le bon fonctionnement et le contrôle d’un Etat, d’une Institution ou d’une Organisation qu’elle soit publique ou privée.
Le concept de Gouvernance vise un certain nombre d’objectifs dont la définition d’une stratégie et des moyens de sa mise en œuvre : l’identification des risques, mise en place et évaluation de leur gestion, l’utilisation des ressources en toute responsabilité, le respect des intérêts des parties prenantes et la prise en compte de leurs points de vue dans la conduite des stratégies ; l’évaluation du niveau de réalisation des objectifs et correctifs éventuels pour y parvenir.
Pour atteindre ces objectifs en vue d’une bonne Gouvernance, les principes
suivants s’imposent : assumer sa responsabilité, veiller à la transparence, respecter l’Etat de Droit, veiller à la participation de tous, au comportement éthique, à l’efficacité et à l’efficience ainsi qu’à la bonne gestion financière des Institutions.
La Gouvernance est un des indicateurs de la stabilité des Institutions dans l’Etat moderne, en général, et en République Démocratique du Congo (RD Congo) en particulier. Selon l’expérience vécue, il ressort que la Démocratie demeure un des ressorts importants de la bonne Gouvernance. Elle favorise le développement en tant qu’une des méthodes politiques, en tant qu’une certaine organisation institutionnelle devant aboutir à des décisions politiques rendant opérationnels les droits démocratiques et permettant la création des conditions de la jouissance populaire de la production nationale. Faut-il aussi relever que la bonne Gouvernance consiste à valoriser la Société civile qui doit servir, dans les conditions optimales, de tampon entre le politique et le peuple.
Je vais ici décrypter le concept de Gouvernance et voir comment il est appliqué sur le plan de la gestion et de l’exercice du Pouvoir politique par les Dirigeants de la RD Congo. Cela, afin de prouver aux politiciens aveugles et prédateurs que les principes de la bonne Gouvernance démocratique guident réellement les premiers pas de la gestion du Régime Tshisekedi. Ces premiers pas, comme nous le savons tous, sont marqués de temps en temps par quelques égarements inhérents à chaque apprentissage d’un métier, d’une gestion.
En tant qu’activité politique et sociale, la bonne Gouvernance vise à l’amélioration de la compétitivité économique, la lutte contre la pauvreté et la corruption, la protection de l’environnement dans la perspective du développement durable. Cette Gouvernance démocratique s’observe ainsi dans la gestion efficace des affaires publiques par la génération d’un régime ou d’un ensemble de règles accepté comme légitime tendant à promouvoir et à améliorer les valeurs sociales auxquelles aspire le Peuple. Les citoyens aperçoivent cette Gouvernance démocratique dans le partage des obligations et des bénéfices qui incitent les acteurs rationnels à jouer le jeu selon les règles du développement durable.
Bref, la bonne Gouvernance ne sera bonne que si elle engendre l’Etat de Droit et de Démocratie.
Par rapport à cette littérature savante donc, y a-t-il lieu de parler, à ce stade de gestion publique, de la bonne Gouvernance en RD Congo sous le Régime Tshisekedi ? Pourquoi pas.
Voici quelques faits parlants justifiant la pratique de la bonne gouvernance en RD
Congo. Il s’agit de :
- l’apprentissage démocratique qui se manifeste dans l’effort du Gouvernement de la République pour la protection des libertés et droits individuels et collectifs ;
- la lutte contre le réchauffement climatique par la protection des forêts (l’interdiction de la coupe de bois, de brûlure des brousses) et la campagne pour le reboisement des arbres ;
- la création du corridor vert allant de Kinshasa au Kivu et l’encadrement de la biodiversité ; la lutte contre la pauvreté et la corruption par l’effort de diversification et inclusion de l’économie ;
- la promotion de l’entrepreneuriat de croissance au travers le développement des chaînes de valeur par la sensibilisation des PME, PMI, TPME et TPMI ;
- l’industrialisation progressive du pays, l’augmentation du PIB et du taux de croissance économique par rapport aux années des Régimes passés ;
- la stabilisation de la monnaie nationale ; la construction des chaussées, ponts et ports ;
- la lutte pour l’amélioration de la santé financière par la réactivation de l’Inspection Générale de Finance ;
- la lutte pour l’amélioration de la santé publique avec la Couverture Santé
Universelle ;
- la gratuité de la maternité ;
- la revalisation du système éducatif par la gratuité progressive de l’enseignement ;
- le plaidoyer pour l’amélioration du Climat des Affaires en vue de la promotion des investissements en RD Congo ;
- le retour en force de la RD Congo dans le concert des Nations.
3. Biopsie d’une économie diversifiée, l’inclusive et compétitive
De par sa détermination à mettre la RD Congo sur la voie de développement durable à partir des ressources naturelles qu’elle regorge, le Président de la République, Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a initié une sorte de gestion « interconnexionnelle » et dialectique de plusieurs secteurs de la vie nationale en vue d’atteindre globalement l’objectif recherché.
Si tous les secteurs de développement sont considérés comme prioritaires, il n’y aurait jamais de développement partiel en RD Congo, car celui-ci ne pourrait résulter que d’une Gouvernance hasardeuse fondée sur l’exploitation paresseuse d’un seul secteur de la vie nationale, à savoir les Mines. Il s’agit là donc d’une économie monolithique, source d’une économie de consommation.
Au regard d’une telle défaillance dûment constatée dans la Vision développementale des Régimes passés, le Chef de l’Etat Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a introduit un leitmotiv de la Revanche du sol sur le sous-sol. Ce qui ne veut nullement dire que le secteur minier sera négligé. Cependant, il sera accompagné de l’exploitation à temps plein d’autres secteurs de la vie nationale en mettant l’accent particulier sur l’agriculture, la pêche et l’élevage. L’industrie, l’infrastructure, l’hydrocarbure, le tourisme, la Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication (NTIE), l’énergie, etc. ne seront du reste point placés en arrière-plan. Ce qui pourrait amener à la transformation de l’économie rentière ou l’économie de consommation en une économie diversifiée qui est en fait une économie de production. C’est celle-ci qui serait le point de départ de développement soutenable. Voilà ce qui est encore un projet à l’avantage du Régime Tshisekedi.
4. Biopsie de Développement durable
Nous n’allons pas mener ici une étude scientifique sur le mot développement qui, d’ailleurs, revêt une équivocité étonnante. Nous voudrons seulement montrer que compte tenu de son importance, la notion de développement durable, innovatrice du concept développement, est considérée comme l’un des piliers de la Vision politique de la RD Congo par le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Voilà pourquoi nous avons jugé utile de l’exploiter sommairement pour faciliter la compréhension de ce texte.
Historiquement donc, l’expression développement durable, ou encore développement soutenable, est apparue en 1987 dans le Rapport Brundtland publié par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement des Nations-Unies. Le développement durable s’entend ainsi au sens d’un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.
Pour la bonne compréhension de cette notion de développement durable, deux concepts fondamentaux se dégagent. Il s’agit du concept de besoins et particulièrement des besoins essentiels des plus démunis auxquels il convient d’accorder la plus grande attention et aussi celui d’idée de limitation que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir de l’humanité.
Il faudra ainsi entendre par-là un développement qui cherche à satisfaire des besoins actuels sans compromettre les besoins des générations futures en visant particulièrement la conciliation de l’économique, l’écologique et le social, en vue de préparer le Monde de demain.
Bref, le développement durable serait alors la résultante de la gestion dialectique et concertée de trois piliers essentiels, dont notamment l’environnement, le social et l’économie. Ce type de développement tient effectivement compte du sort de la postérité dans tout ce que les gouvernants entreprennent pour la prospérité continue de la RD Congo et pour le mieux-être permanent de son Peuple.
Ayant saisi le contenu du concept de développement durable, il est clair de comprendre qu’il n’est pas sorti par hasard de la bouche du Chef de l’Etat Felix-Antoine Tshisekedi. Ce mot est porteur de l’espoir pour tout un Peuple, pour des générations futures si jamais l’effort de sa matérialisation peut être soutenu grâce à la volonté politique, à la volonté de puissance et aussi à la puissance de la volonté qui transparait au travers l’apprentissage avéré de la bonne gouvernance constatée en RD Congo. Le développement durable demeure le leitmotiv de l’action gouvernementale contenue dans le Plan National Stratégique de Développement (PNSD).
Il apparait donc que le mieux-être présent et à venir du Peuple devra être déterminé par le souci, pour l’Etat congolais, de réaliser progressivement le développement soutenable considéré comme objectif général et que chaque Ministre national devra s’efforcer d’atteindre en termes d’objectif spécifique inséré dans le Programme national sectoriel. Cela dans le respect et la protection des droits et libertés humains qui sont par ailleurs des garanties exigées s’il faudrait revaloriser l’Homme et le rendre le véritable moteur de ce développement durable.
C’est dans ce contexte que le Chef de l’Etat a conçu brillamment et lancé pour sa matérialisation le Plan de Développement Local de 145 Territoires. Avec ce Plan stratégique anticipatif qui met à rude épreuve l’existence de la Volonté Politique dans le chef du Gouvernement de la République, le développement durable pourrait se manifester principalement à la Base et monterait progressivement et sûrement vers les centres urbains.
Ce qui réduirait à jamais le phénomène d’exode rural et la notion de village au sens traditionnel pourrait ainsi disparaitre. C’est ici que le dire et l’agir, la théorie et la pratique, la pensée et l’action, doivent se marier et se concrétiser dans une philosophie pragmatiste de développement qu’incarne d’ailleurs le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
5. Biopsie de Société solidaire
Nous entendons par la Société solidaire, une société fondée sur le solidarisme comme doctrine politique et sociale adoptée dans le Projet de société de l’Union pour la Démocratie et le Progrès et Social (UDPS) depuis 1982. Le Solidarisme sécrète en lui-même une valeur universelle appelée la solidarité ; une valeur attribuée, à tort et de manière exclusive à la tradition africaine.
Nous pouvons ici affirmer que c’est de l’esprit de travail que chaque citoyen, chaque homme situé, est censé naturellement incarner que serait née l’idée de l’existence de la pratique du solidarisme dans toute Société humaine. Il est vrai que tout homme est appelé nécessairement à travailler non seulement pour gagner sa vie, mais aussi et surtout pour contribuer, tant soit peu, au développement de sa Société.
Ce qui est évident est qu’il est difficile de parler du développement de la Société sans jeter un regard compatissant à l’égard de la vie de son prochain. Un citoyen conscient et responsable devrait se demander pourquoi lui vit dans l’opulence et la grande majorité de la population vivote. Pourquoi doit-il se vanter de sa richesse, de ses performances soit dans les affaires, soit dans les détournements des deniers publics soit encore dans la jouissance des biens mal acquis. Nous savons que les Ecritures Saintes déclarent que celui qui ne travaille pas ne doit pas non plus manger. Elles poursuivent que chacun ne mangera qu’à la sueur de son front. Ce qui est normal, car, dire le contraire, serait encourager l’oisiveté dans le chef de certains citoyens ou hommes situés. Cependant, que dire, entre autres, de celui qui manifeste beaucoup de compétences et qui est bien qualifié dans tel ou tel domaine de la vie nationale, mais qui chôme ou qui travaille sans savoir nouer les deux bouts du mois ? Que dire de celui qui n’a aucune compétence ni qualification, lui aussi, n’a-t-il pas droit à la vie ? Alors, un handicapé, n’a-t-il pas droit à la vie ? Ce vieillard ayant rendu ou non service à la Nation, n’a-t-il pas droit de finir humainement sa vie dans la tombe ? Les réponses à toutes ces interrogations pourraient-elles interpeller la conscience de l’Etat dans son rôle providentiel et humanitaire qu’il doit jouer l’encadrement de la Société humaine ?
Dans les cas suscités par les interrogations précitées, nous souhaitons que le meilleur Gouvernement de la République vise dans sa gouvernance l’abondance en gérant en bon Père de famille le Revenu National provenant de la vente des Ressources Naturelles de la RD Congo et des résultats de leur transformation. C’est dans ces conditions que son Peuple pourrait vivre dans l’aisance et dans le bonheur. Il faudra ici mettre en évidence que les ressources naturelles nationales constituent le don de Dieu pour le Peuple congolais et non seulement pour les dirigeants politiques et autres. A ce titre, il y a lieu de glorifier le Président de République pour avoir compris cette donne et manifesté la Volonté politique d’y répondre positivement en se battant becs et ongles pour créer l’abondance pour tous.
Lorsqu’il y a l’abondance dans un pays, l’Etat doit savoir distribuer équitablement le Revenu issu de la production nationale au nom de la Justice distributive et de l’équité, même si tous les citoyens ou hommes situés n’ont pas participé de la même manière et avec le même degré de performance à cette production. Il faudrait ici comprendre que tous les hommes n’ont pas les mêmes aptitudes pour assumer et assurer, chacun, son avenir meilleur sans le concours de l’autre ou de l’Etat.
Voilà pourquoi, l’Etat doit assurer avec parcimonie le partage proportionnel du Revenu national. Il sied de reconnaitre qu’il existe dans la Société des faibles d’esprit et de physique naturellement, tout comme les plus forts existent aussi. Ce qui veut dire que s’il faudrait s’en tenir au principe selon lequel celui qui ne travaille pas ne mange pas, l’Etat sacrifierait sciemment ou même inconsciemment certains citoyens ou hommes situés qui avaient pourtant droit à leur part sur le don de Dieu offert au Peuple congolais pour que chacun mène ne fût-ce que modestement sa vie.
Nous estimons, somme toute, que le Chef de l’Etat a mieux pensé de faire sienne la sagesse luba, qui dit : tshiadima umwe, tshiadia baani, autrement dit ce qui est produit par un doit être consommé aussi par plusieurs. Il n’y a pas, par conséquent, de raisons suffisantes devant justifier l’exclusion de quelqu’un du bénéfice issu de la distribution équitable du revenu national ; produit de la vente de la production des ressources naturelles, don de Dieu, disséminées à travers le sol et le sous-sol de la République Démocratique du Congo pour aider le Peuple. C’est au nom de la Justice distributive que tout citoyen congolais doit avoir droit à sa part, si minime soit-elle, issue du partage de ce Revenu national. Voilà donc l’impensé des Régimes prédateurs qui ont précédé le Régime humanitaire de Félix-Antoine Tshisekedi.
6. Biopsie de Croissance La Croissance Economique est un des fondements de l’Idée Démocratique et levain du Pouvoir Démocratique. De la sorte, la Démocratie demeure une voie vers la prospérité de tout Etat Moderne ou encore une idée au service de la Croissance et du Bien-Etre de tous.
La Croissance étant un processus vers la prospérité, vers l’abondance, elle doit être prise au sens de la satisfaction de tous les besoins élémentaires de la vie de l’homme. De ce fait, elle soutient la bonne marche de toutes les Institutions en favorisant l’éducation de la population, les soins de santé, la consommation intérieure des ménages. C’est elle qui réglemente la Croissance démographique, normalise le taux de natalité et diminue le taux de mortalité.
Par conséquent, la notion de prospérité s’assume et celle de bien-être social s’approuve. La prospérité est alors la satisfaction de tous les besoins élémentaires de la vie de l’homme. Elle débouche sur la dernière étape de la Croissance qui est celle de la consommation de masse : les besoins fondamentaux sont satisfaits, le secteur des services se développe, les secteurs gérés par l’Etat-providence se développent, et l’Etat-providence affecte une part croissante des ressources à la prévoyance sociale et à la sécurité sociale. C’est en s’accomplissant ainsi qu’il y a passage de l’étape de la consommation de masse vers l’étape postindustrielle avec un double avantage : la création de secteurs de service et leur gestion par l’Etat, et l’approvisionnement par des revenus à la prévoyance sociale et sécurité sociale. C’est en se réalisant ainsi que la prospérité atteint l’Idée Démocratique dans sa profondeur. C’est ce qui conduit Burdeau à parler d’une Démocratie consente.
Retenons que les économistes ont même prévu une ultime étape de la Croissance vers le XXe siècle qui est l’étape postindustrielle caractérisée par la culture généralisée, les loisirs, les voyages, le tourisme, etc. Donc, les citoyens du Monde étant largement libérés de tous les besoins élémentaires. En ce début du XXIe siècle, la vie du citoyen du Monde semble y résoudre surtout pour les citoyens des Etats dits développés, c’est-à-dire les Etats du Nord. Mais, la vie du citoyen est négative en ce qui concerne les Etats du Sud, particulièrement de l’Afrique au sud du Sahara.
Les deux premières étapes de la Croissance à savoir l’étape de la consommation des masses et l’étape postindustrielle ramènent aux concepts de décollage et de démarrage. Cette étape est caractérisée par le développement des industries nouvelles devant jouer le rôle moteur dans la Croissance. L’agriculture se modernise et libère l’homme en livrant les capitaux. Des nouvelles techniques se généralisent. Il y a modification des structures économiques, politiques, sociales et culturelles en faveur du Bien-être de tous. C’est l’apogée du décollage et l’affermissement du démarrage qui s’accommode au progrès. Les progrès ou la marche vers la nature constitue aussi une étape importante de la croissance. A ce niveau, tous les secteurs de l’économie et de la vie nationale incorporent les progrès techniques ; le taux d’investissement augmente davantage. La société fait tout pour adapter ses institutions et ses valeurs à la Croissance qui aura déjà pris forme.
La Croissance peut aussi se réaliser à partir de l’aide extérieure si celle-ci est bien gérée par les gouvernants issus de la volonté populaire. Cette aide extérieure peut être un apport de capitaux et de techniques ; une intégration progressive de la société au marché mondial et une régulation interne de l’effort de développement par l’Etat. Ce modèle de croissance est emprunté à Keynes avec son modèle de demande. Selon ce modèle, la croissance dépend de l’investissement, c’est-à-dire que comme la production nationale est incapable de répondre à une augmentation de la demande, il s’impose la nécessité d’importer des biens et des services. Donc, selon la demande keynésienne et selon l’analyse de Keynes lui-même, il faut pour cela une politique d’investissements publics notamment en grands travaux, afin de suppléer aux investissements privés et accompagner ceux-ci aux fins développementales. Voilà pourquoi l’aide extérieure est plus qu’indispensable.
La Croissance peut l’être également, ce, depuis les années 1980, par l’ajustement structurel. Toutes les opérations de développement sont fondées sur l’exécution des programmes d’ajustement structurel (P.A.S.), dans le cadre des facilités d’ajustement structurel (F.A.S.), accordées par le Fond Monétaire International (F.M.I.) et la Banque Mondiale ou la Banque Internationale pour la Construction et le Développement (B.I.R.D.). Dans ce contexte, le FMI est considéré comme un organe ou un instrument de solidarité internationale monétaire qui accorde de l’aide aux pays dits émergents ou en voie de développement pour réduire leur endettement et leur pauvreté ; alors que la Banque Mondiale met en œuvre des prêts qui favorisent ou facilitent les opérations d’investissements à long terme dans la perspective d’une croissance durable.
Pour les deux Institutions de Breton Wood, le F.M.I. et la Banque Mondiale, la Croissance doit passer par la stabilisation financière et la transformation structurelle, c’est-à-dire par l’encadrement du crédit pour faire face à une restriction de l’offre de monnaie. En vue d’une bonne gestion, l’aide financière et les prêts sont soumis à certaines conditions. Il est imposé à l’Etat bénéficiaire de réduire le déficit en freinant les importations et les dépenses ; en supprimant l’investissement public et les subventions ; en bloquant les salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat, de telle sorte qu’il ne puisse plus les augmenter, ou alors passer à l’assainissement de ces agents et fonctionnaires de l’Etat ; en privatisant les entreprises publiques pour favoriser la diffusion de l’esprit d’initiative privée ; en dévaluant la monnaie selon le pourcentage imposé par le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale.
Il est à noter que les pays qui subissent le Programme d’Ajustement Structurel (P.A.S.) sont, en général, producteurs et exportateurs des produits primaires. Ils sont, en effet, incapables de fixer le prix de leurs productions en face des producteurs hautement industrialisés qui sont, eux, appelés à fixer les prix de leurs produits d’exportation. Nous devons faire observer que le programme d’ajustement structurel n’a jamais permis à un pays en voie de développement de se développer ou même de décoller. Par contre, comme nous l’avons dit précédemment, il permet l’accélération ou le développement du sous-développement de nombre des pays qui y adhèrent.
Toutefois, il existe un modèle rénové de la Croissance. Celui-ci consiste à recréer les conditions de décollage et à confirmer l’intégration effective des pays du Tiers Monde dans la globalisation, c’est-à-dire dans le capitalisme mondialisé ou encore dans la Mondialisation. Pour réaliser la Croissance à partir de ce modèle rénové, il faudra imposer des transformations des structures, la liquidation des blocages économiques qui entrainent l’élimination de l’économie traditionnelle non monétarisée et à faible productivité. Il faut une planification de l’industrialisation à partir des pôles de Croissance. De la sorte, les industries sont choisies en fonction de leurs possibles effets d’entrainement.
En conséquence, un pays est dit développé s’il arrive à augmenter considérablement la production grâce à laquelle ses habitants peuvent satisfaire leurs besoins et atteindre ainsi leur mieux-être. Avec la Croissance, sont assurés l’alimentation, la santé, l’habitat, l’emploi, bref, le développement social. De même, le développement culturel est garanti notamment l’éducation, la science et la technologie, les activités culturelles telles les éditions des livres, journaux et autres périodiques, films et cinémas, radiodiffusion et télévision, les communications, et les activités politiques sont financées.
Cette Croissance n’est possible que dans une RD Congo où l’homme, moteur du développement, est réhabilité et placé au centre de toutes les activités ayant trait à la production, aux transformations économiques et sociales de la société. Une telle réhabilitation suppose que c’est lui qui dirige le soit par l’entremise de ses représentants élus. A ce sujet, ce long processus de transformation a conduit à l’affirmation suivante de Georges Burdeau : « La démocratie comme système de gouvernement a été précédé d’un long effort d’affranchissement spirituel au cours duquel depuis la Reforme jusqu’aux philosophes du XVIIIe siècle s’est dégagée la reconnaissance de la liberté foncière de la personne humaine.
C’est ce mouvement qui trouve son aboutissement dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789-1791 (…)» (G. Burdeau,1966).
Conclusion
De la lecture de tous les concepts-clés qui constituent les axes de la Vision du Chef de l’Etat, à savoir l’Homme, la Gouvernance, le Développement durable, l’Economie, la croissance et la Société solidaire, confrontés à la praxis politique sur le terrain sous le leadership de Président Tshisekedi, il ressort que celui-ci a une tête bien faite au sens de Montaigne, un bon manager politique, un Démocrate avéré. Avec lui, l’espoir de vivre dans une RD Congo où couleraient du lait et du miel serait possible si le Peuple lui accordait encore suffisamment de temps.
En tout état de cause, Tshisekedi demeure et demeurera le choix de la Raison pour les Congolais conscients d’appartenir un jour à une Nation véritablement Juste, libre, démocratique et prospère.
Prof. Bruno TSHIBANGU Kabaji
Docteur en Philosophie
Diplômé de CHESD
Président Fédéral Honoraire de l’UDPS/Tshisekedi
Directeur Général Adjoint et Directeur ad intérim honoraires de l’ANAPI
O815208407-0993611507



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