L'égalité entre les sexes en République Démocratique du Congo a été retenu comme thème de la 39ème édition du festival des Journées congolaises de théâtre pour et par l'enfance et la jeunesse, (Joucotej), organisées chaque année à Kinshasa, selon un communiqué à notre possession.
«Je vous annonce que l'égalité entre les sexes est au menu de la 39ème édition du festival Journées congolaises de théâtre pour et par l'enfance et la Jeunesse (Joucotej) qui se tiendra du 7 au 10 mai 2025 à Kinshasa », a-t-on lu dans le communiqué signé par Valentin Mitendo, directeur artistique de la Compagnie Théâtre des Intrigants (CTI), structure organisatrice du festival.
Il a fait savoir que cette 39ème édition est placée sous le thème: ‘‘l'égalité entre les sexes’’ (‘ODD 5) et va se dérouler dans différents lieux à Kinshasa, notamment au Centre culturel et artistique pour les pays d'Afrique centrale, Centre d'initiation artistique pour la jeunesse (Ciaj) à N'djili et dans des écoles de Kinshasa.
Egalement président du comité organisateur du festival, Valentin Mitendo a indiqué que les Joucotej est une plate-forme de prise de parole par les enfants et les jeunes et de vulgarisation des Objectifs de développement durable.
Les Journées congolais de Théâtre pour et par l'Enfance et la Jeunesse, ont été créées en 1987 comme aboutissement du travail d'initiation artistique fait dans les écoles avec les élèves. Ce festival tient chaque année en alternance entre édition nationale et internationale. Sa particularité est qu'il présente sur la même scène un spectacle d'adultes et des spectacles d'enfants appelés à suivre le modèle adulte.
Au lendemain de son brillant passage à Accor-Arena (ex-Bercy) à Paris, la star de la Rumba congolaise, Fally Ipupa, a été largement critiquée, par certains chroniqueurs des musiques et surtout par les techniciens de l’art de sons, pour avoir utilisé l’auto-tune lors de spectacle live. Le débat était intense sur les réseaux sociaux sur la pratique de ce logiciel pendant une prestation scénique. Pour les uns et les autres, l’auto-tune apparaît comme un mot nouveau dans le jargon musical en RDC. Nombreux ont parlé sans pourtant relevé son apport intrinsèque en matière de sons ou notes musicales. Tandis que pour les initiés, ce logiciel a été créé pour performer davantage la voix. Cependant, soutient-on, Fally peut être le premier artiste congolais à recourir à ce logiciel sur scène mais pas le premier dans l’histoire de l’industrie mondiale des musiques. Alors pourquoi l’homme de l’auteur de l’album ‘‘Tokoss’’ a-t-il fait recours à l’auto-tune ? En quoi son utilisation constitue-t-elle un péché pour un artiste congolais de renommée internationale ?
Selon une enquête, l’artiste américain T-Pain, de son vrai nom Faheem Rasheed Najm, est celui qui a propulsé l’auto-tune dans l’évolution de l’’industrie mondiale des musiques, à travers les innovations portées par la nouvelle technologie de l’information et de la communication. L’auto-tune est un logiciel correcteur de hauteur sonore élaboré par la société ‘‘Antares audio technologies’’ en 1997. Il sied de souligner que son invention date de la fin 1996 par Andy Hilderbrand, un ingénieur américain qui travaillait dans l’industrie pétrolière. En 1998, la chanteuse américaine Cher fait sortir un hit mondial ''believe'' Une grosse présence d’auto tune dans la voix de la chanteuse qui avait été nié au départ par l’arrangeur avant de le reconnaître plus tard. Mais l’artiste qui a véritablement propulsé l’auto tune est T-pain. Il chantait grâce à ce logiciel. Il en a fait un effet de mode dans l’industrie de la musique. Il a vendu des millions de disc, il était très sollicité pour les featuring et a amené de nombreux artistes à l’utiliser.
Les déboires
Lors d’un voyage avec Usher, il a été interpellé par ce dernier qui affirme qu’il a détruit la carrière des chanteurs. Certains artistes ont lancé un mouvement de boycott de l’artiste et de l’auto-tune. Jay-z a même fait une chanson pour clasher. T-pain vendait énormément de discs mais n’avait pas l’estime de ses pairs et certains mélomanes. À un moment, il a connu une descente aux enfers: perte du succès, faillite financière et alcoolisme. Pourtant il faisait partie des jeunes artistes les plus riches. Pour prouver qu’il sait chanter sans cet instrument, il a participé à une session live en 2014, pour les fameux concerts live filmés Tiny Desk, lancés par les radios publiques étasuniennes NPR. Précision de taille, c’est un concert sans l’utilisation de l’auto-tune. Il a naturellement bluffé le public car il chantait bien.
Il y a certains artistes qui chantaient bien et qui ont décidé de l’utiliser et d’autres c’est pour masquer leurs lacunes. Évidemment, ils vont refuser de se prêter au jeu de T-Pain. C'est -à -dire, la capacité de chanter sans cet instrument. L’Intelligence Artificielle est en train de s’inviter dans la musique avec la possibilité de cloner la voix et la manière de chanter d’un artiste pour poser sur un instrumental. Les robots qui vont remplacer les artistes humains sur scène sont en train d’être expérimentés. Toute évolution qui vide l’art et l’artiste de son essence pour le remplacer par les machines, il faut être prudent.
L’Université Saint Augustin de Kinshasa (USAKIN) a célébré avec éclat, ce 5 mai 2025, l’un de ses événements majeurs : la messe patronale dédiée à son saint patron, Saint Augustin. Ce moment spirituel et académique de haute portée s’est tenu sur le site universitaire de Mbenseke, dans la commune de Mont-Ngafula, sous le leadership affirmé du recteur Faustin Diantezulwa.
Cette édition 2025 a revêtu un caractère particulier : en plus de la célébration eucharistique, la journée a été marquée par l’inauguration officielle d’un nouveau bâtiment universitaire, concrétisant ainsi un rêve longtemps nourri par l’administration de l’USAKIN.
Une célébration spirituelle riche de sens
Célébrée par l’Abbé Jean-Baptiste Nsuka, vicaire épiscopal du diocèse de Kisantu, la messe a rassemblé autorités académiques, étudiants, personnels administratifs et invités de marque. Dans son homélie, l’abbé Nsuka a rappelé le sens de cette messe :
« Nous sommes réunis dans cette splendide enceinte pour célébrer anticipativement la fête de Saint Augustin. Ce grand docteur de l’Église nous enseigne que seule la paix en Dieu est véritable. »
Ce moment de recueillement a permis de souligner les valeurs d’unité, de foi et de reconnaissance qui fondent l'identité de l’Université Saint Augustin.
Le site de Mbenseke : un rêve devenu réalité
Dans son discours, le recteur Faustin Diantezulwa a retracé l’historique de ce site universitaire :
« Ce site a été conçu pour rapprocher l’université des communautés, notamment des aspirants religieux qui peinaient chaque matin à rejoindre Kindele à cause des embouteillages de Matadi-Kibala et du rond-point Ngaba. »
Fruit d’une vision missionnaire et d’une gestion rigoureuse, le site de Mbenseke répond aujourd’hui aux besoins concrets de formation dans une zone stratégique. Le recteur a saisi l’occasion pour lancer un appel aux supérieurs majeurs et aux parents à inscrire davantage d'étudiants à l’USAKIN.
Un bilan positif sous la direction du recteur Diantezulwa
Le professeur Diantezulwa s’est réjoui des progrès accomplis :
« Nous avons posé un premier pas décisif avec la construction de ce site. Ce n’est pas seulement un bâtiment, c’est un symbole de notre engagement envers l’éducation de qualité pour la jeunesse congolaise. »
Satisfait de son bilan, le recteur a évoqué les efforts menés pour améliorer la formation, les conditions de travail, et l’infrastructure. Il a également promis d’apporter des solutions concrètes aux préoccupations exprimées par les étudiants du site de Mbenseke.
Une conférence-débat d’envergure sur le microcrédit
En clôture de cette journée, une conférence-débat a été animée par le Professeur Père Joseph Langali Bosokpale, Secrétaire Général Académique de l’USAKIN. Le thème abordé : « Faut-il prêter de l’argent aux pauvres ? Essai de fondement théologico-moral du microcrédit aux pauvres », tiré de sa thèse doctorale soutenue à Rome.
Dans son exposé, le professeur Langali a démontré qu’il est moralement possible de prêter de l’argent aux plus démunis, à condition que ce soit dans un esprit d’accompagnement et non d’exploitation :
« Le pauvre ne doit pas être marginalisé à cause de sa condition financière, mais soutenu pour sa réinsertion économique. »
La journée s’est conclue par la bénédiction du site universitaire par l’Abbé Nsuka, représentant l’évêque de Kisantu. Un moment symbolique qui inscrit l’œuvre dans une dimension spirituelle forte.
L’Université Saint Augustin, à travers cette célébration, réaffirme son engagement en faveur d’une éducation inclusive, de proximité et d’excellence. Tous les regards sont désormais tournés vers l’année académique 2025-2026 pour voir s’épanouir davantage cette œuvre au service de la communauté.
Dans le but d’effectuer une mise à niveau indispensable pour permettre aux responsables provinciaux de mieux appréhender les complexités de la gestion quotidienne et d'accroître l'efficacité des actions sur le terrain, Jeanneau Kikangala Ngoy, Directeur Général de l’Office des Routes (OR), a donné le coup d'envoi d'un séminaire d'immersion et d'échange de cinq jours. Ledit séminaire réunit l'ensemble des Directeurs provinciaux de cette institution pour l'infrastructure routière de la République Démocratique du Congo. Ces assises, qui se tiendront jusqu'au vendredi 9 mai, s'annoncent denses, révélant à la fois les ambitions de la direction et les difficultés profondes auxquelles l'Office est confronté.
Dès l'ouverture, le ton a été donné par Jeanneau Kikangala. Face à ses représentants en provinces, il a rappelé les piliers sur lesquels repose la gestion de l'Office, tout en soulignant la nécessité d'une adaptation constante.
‘’Vous êtes sans ignorer que l'Office des Routes est géré de manière générale à travers trois axes. Il y a l'axe technique, il y a l'axe financier et il y a l'axe administratif’’, a-t-il introduit, avant de détailler les enjeux spécifiques à chaque dimension.
Sur le plan technique, l'accent est mis sur l'assimilation de nouvelles notions et la bonne application des directives. Un point particulièrement sensible concerne la gestion des fonds alloués par le Fonds Nationale d'Entretien Routier (FONER).
‘’Depuis notre arrivée à la tête de l'Office des Routes, la gestion des fonds FONER qui doit servir à l'entretien de nos routes passe directement à travers les différents comptes des Directions provinciales’’, a expliqué le DG Kikangala. Cette décentralisation financière implique une rigueur accrue : ‘’De nouvelles orientations vous seront données pour permettre à ce que, dans le temps réel, des rapports par rapport à la gestion de ces fonds soient transmis à la Direction Générale’’. La gestion du parc automobile notamment, avec l'arrivée de nouveaux équipements issus d'une dotation gouvernementale, fait également partie des priorités techniques.
L'axe financier révèle des failles préoccupantes. Le Directeur Général n'a pas caché les difficultés sérieuses pour produire des états financiers, pointant un manque de rigueur comptable au niveau provincial. Il a martelé un message essentiel. ‘’La gestion financière et comptable à travers nos différentes entités n'est pas seulement l'affaire du seul chef de division administrative et financière et ou de son comptable, mais c'est aussi l'affaire du Directeur provincial’’. Une responsabilisation accrue est donc attendue.
Enfin, l'axe administratif soulève des questions de conformité et de gestion des ressources humaines. La situation des "sous-contacts", estimés à près de 500 personnes sur l'ensemble du territoire, est une préoccupation majeure.
‘’C'est une catégorie qui peut à la longue se révéler comme une bombe à retardement contre l’Office’’, a alerté le DG, soulignant l'urgence de clarifier leur statut et leur gestion. Au-delà du personnel, la maîtrise des procédures de passation des marchés publics au niveau provincial est jugée impérative pour éviter les irrégularités. Les aspects juridiques, liés au droit du travail et aux relations avec les partenaires externes, ainsi que la gestion des soins médicaux du personnel, complètent ce volet administratif.
Pour conclure son intervention, il a encouragé le partage d'expériences entre les Directeurs provinciaux, reconnaissant la valeur de l'échange pour améliorer les pratiques de chacun.
Appel à la responsabilisation des DP
Prenant la parole à son tour, le Président du Conseil d’Administration de l’Office des Routes, Dieudonné Tshingombe, a livré une analyse plus directe, voire sévère, de la situation. Il n'a pas hésité à parler d'une petite analyse critique et sombre des causes exogènes de la situation actuelle difficile que traverse l'Office des routes, avant de pointer une cause interne majeure, le management approximatif, dont fait montre particulièrement les Directeurs provinciaux qui n'appréhendent que trop peu ce qu’ils sont appelés à jouer et les statuts dont ils sont revenus.
Le PCA a rappelé avec force les cinq missions essentielles dévolues aux Directeurs Provinciaux (DP) par le cadre organique notamment, superviser les entités opérationnelles, représenter le DG, conseiller les autorités locales en matière routière, élaborer plans et rapports, et signer certains contrats par délégation. ‘’Vous ne comprenez pas encore vous quel rôle important que vous devez assurer,’’ a-t-il lancé, insistant sur leur statut de DG en miniature.
Il a particulièrement insisté sur le rôle de conseiller auprès des autorités politico-administratives locales : ‘’Ce rôle-là, vous devez l'assumer et le réclamer. Vous devez vous afficher. Dans le secteur routier, vous êtes l'interlocuteur principal. Il ne faut pas que le Gouverneur prenne un petit ingénieur stagiaire pour pouvoir vous donner des leçons’’. Un appel clair à affirmer leur expertise et leur position.
Le constat du PCA est cependant sans appel : ‘’Il est déplorable de constater que bon nombre de DP n'assument pas valablement leurs responsabilités’’.
Malgré cette critique, Dieudonné Tshingombe a aussi exprimé sa confiance dans le potentiel des Directeurs.
‘’Je voudrais que vous fassiez tout avec beaucoup d'expérience, beaucoup de technique et vous êtes parmi les meilleurs, parmi les plus intelligents’’. Il les a exhortés à plus de professionnalisme dans le management des projets et à l'amélioration de la rédaction administrative, rappelant que le Conseil d'Administration avait défini, début 2024, la politique générale et les stratégies managériales pour la relance de l'Office.
Mémorandum des Directeurs provinciaux
Pour ancrer les discussions dans la réalité du terrain, Didi Nzuzi, Directeur Provincial de Kinshasa, a présenté un mémorandum synthétisant les préoccupations et les propositions de l'ensemble de ses collègues. Ce document, adressé au Directeur Général, se veut le reflet fidèle des défis quotidiens.
Il a exprimé des difficultés telles que : le manque criant de matériel de génie civil et de véhicules de liaison adaptés aux terrains difficiles ; l’insuffisance des frais de fonctionnement pour couvrir les charges courantes ; les effectifs insuffisants, surtout en personnel technique qualifié ; le nombre insuffisant de brigades d'entretien routier dans certaines provinces démembrées.
Face à cette carence, les Directeurs Provinciaux ont formulé des suggestions concrètes notamment : l’acquisition urgente de nouveaux matériels ; la prise en charge par la Direction Générale des frais liés aux colis de fin d'année et, surtout, des frais de scolarité ; l’instauration de réunions mensuelles par visioconférence pour un partage d'informations en temps réel ; la création d'une commission de suivi des financements FONER, impliquant les DP ; la mise sur pied d'une commission tripartite (DG, DP, Institutions provinciales) pour contrer l'ingérence des gouverneurs dans la gestion des directions provinciales ; établissement d'une commission constituée du DG, Délégation syndicale, DP, pour suivre les contentieux liés au patrimoine immobilier ; ainsi que la régularisation des cotisations CNSS pour garantir les droits sociaux et la retraite des agents.
Tout le monde le sait, les retraités sont des travailleurs ayant dépassé soixante-cinq ans d’âge et ayant presté leurs services vingt ans ou plus dans une entreprise sans interruption. A ce titre, ils sont vulnérables et prédisposés à souffrir des maladies propres aux seniors que sont le diabète, l’hypertension, les maladies cardio-vasculaires, les reins bref, de toutes sortes d’accidents sanitaires susceptibles de précipiter la fin de leur voyage sur terre.
Les Politiques sociales de plusieurs Etats s’articulent avec une attention particulière portée sur cette catégorie de la société qui a été utile non seulement à l’Entreprise qui les employait, mais aussi à toute la Patrie qui a bénéficié de leurs services de manière variée et avantageuse. En retour, l’Etat veille à ce qu’ils bénéficient d’un traitement respectueux de leur dignité et d’une prise en charge conséquente face à leurs ennemis naturels que sont les maladies énumérées ci-dessus.
La première étape des politiques sociales en exécution dans le monde est le paiement des fonds de cessation de services. Cette étape est tellement importante que son exécution a été soumise à des obligations codifiées dans l’Article 100 de notre Code du Travail, qui stipule que ces fonds, communément appelés ‘’Décompte Final’’, doivent être payés aux Retraités quarante-huit heures après la cessation de service. Il y a d’autres étapes bien-sûr concernant le logement, les cotisations sociales qui doivent suivre. Les arrangements sont possibles et sont réglementés par les diverses conventions sociales négociés par l’employeur et ses employés. Déroger à ces ententes à l’amiable devient dès lors punissable par la loi.
L’actuelle Direction de l’ONATRA ne se soucie pas du tout de ces aspects légaux de la législation nationale envers ses Retraités, déjà vulnérables, on l’a mentionné. Elle risque de précipiter bon nombre d’entre eux vers une mort anticipée, alors que s’ils étaient bien traités, le pays aurait encore pour plusieurs années, bénéficié de leurs talents éprouvés par les années passées à servir l’ONATRA.
Tenez ; presque tous attendent toujours leurs fonds de cessation de service (Décompte Final). Prévu d’être libéré 48 heures après la cessation de service, beaucoup l’attendent depuis cinq ans, sept ans et j’en passe. Un petit calcul pour transformer ces années en heures montrera que s’ils saisissaient la justice, l’ONATRA serait largement sanctionné et lourdement pénalisé. Il ne faut pas oublier que cette créance de l’ONATRA ne fait que s’alourdir chaque année qui passe avec son lot des nouveaux Retraités qui vient rejoindre les 3500 anciens.
Les anciennes Directions de cette Entreprise Publique, consciente de la responsabilité de l’Entreprise envers ses anciens Employés, et de ses difficultés conjoncturelles parce qu’elle était en proie à des soucis financiers aigus, dus notamment aux créances que l’Etat Congolais lui doit qui s’élèvent à 80 millions de dollars US avait patiemment mis en place une mesure tendant justement à les protéger en leur allouant un salaire dit d’attente. Cette mesure décidée après concertation avec eux et le Conseil d’Administration avait eu l’avantage de protéger nos Retraités et de calmer leurs ardeurs de saisir la justice pour qu’elle dise la loi. Il y a eu d’autres mesures comme celles de les laisser occuper le logement de l’Entreprise pour ceux qui sont logés et les soins médicaux pour les malades. Ces arrangements à l’amiable marchaient bien, même si leurs applications demeuraient précaires du côté de la Direction. En effet, celle-ci privilégie toujours les Employés Actifs pour éviter les grèves et nos Retraités se retrouvent donc avec plusieurs mois d’arriérés même du salaire d’attente. Ce qui prive cette mesure sage et salutaire pour eux de toute sa substance.
L’actuelle Direction, vient de faire un pas de plus dans le sens de rendre la vie de nos seniors anciens de l’ONATRA plus précaire et pourrait, soyons conséquent, précipiter bon nombre d’entre eux vers la tombe, si on n’en a pas encore dénombré. Fort de ses entrées à la Présidence de la République, d’après eux, elle vient de décider de commencer à soustraire le montant du salaire d’attente qu’il leur verse irrégulièrement de leur Décompte Final. Donc, il a levé une mesure prise par ses prédécesseurs et le Conseil d’Administration après concertation avec les représentants de Retraités, d’une manière unilatérale. Ce n’est pas tout. Il a décidé de commencer à compter chaque moment que ces Retraités passent dans le logement de l’Entreprise occupé par les Retraités, à défalquer sur leur Décompte Final.
Le Directeur Général de l’Entreprise, lui-même un Retraité de l’ONATRA se serait arrangé pour que son Décompte Final à lui, lui soit intégralement versé alors qu’il s’acharne à amenuiser celui de ses anciens collègues. C’est une manière pour lui de diminuer les charges financières qui pèsent sur l’Entreprise.
Monsieur le Directeur Général ; nous avons encore besoin de nos seniors. Parmi eux, il y a des ingénieurs, des soudeurs, matelots, des médecins qui ont droit à notre respect et à un peu de dignité. S’ils poursuivent l’ONATRA pour les préjudices subis. L’ONATRA risque de ne plus tourner que pour les payer si la justice dit correctement le Droit. Tenez-vous aux compromis patiemment obtenus par vos Prédécesseurs et luttez pour que l’Etat paient vos créances afin que vous puissiez leur payer leur décompte final comme vous vous êtes déjà payé le vôtre. Il y a des pistes pour relever l’Entreprise vous confiée par l’Etat dont l’importance pour le Pays n’est plus à démontrer. Ce n’est pas en vous acharnant sur vos anciens collègues que vous y arriverez.
En mémoire de son ancien agent, M. Floribert Bwana Chui, l’Office Congolais de Contrôle (OCC) a organisé, mardi 29 avril 2025, au sein de la Paroisse Sainte Anne, à Kinshasa/Gombe, une messe d’éveil de conscience.
Né le 13 juin 1981 à Goma, à l’Est de la République Démocratique du Congo, de son vrai nom Floribert Bwana Chui Bin Kositi, jeune agent de l’OCC/Goma, a été tué le 08 juillet 2007 dans sa ville natale pour avoir bloqué le passage de denrées alimentaires avariées, nocives pour la santé publique. Il n’était âgé que de 26 ans à l’époque.
Ayant achevé ses études en 2006 avec un diplôme en économie, il ira travailler l’Office Congolais de Contrôle/Kinshasa. Après quelques temps, il sera muté à Goma où il occupera désormais un poste avec plus de responsabilité. Etant un chrétien catholique consciencieux, de par son travail, il sent que la vie et la santé de la population congolaise, particulièrement celle de Goma, reposent sur ses décisions. C’est avec cette conscience et la fidélité à lui-même, à sa foi et à sa communauté, que ce jeune homme encore à fleur d’âge a été abattu par des malfrats.
Avec des telles pensées patriotiques, Floribert Bwana Chui est élevé au rang de martyr en novembre 2024 et reconnu par le Pape François, d’heureuse mémoire, comme tel. Il est également un symbole de la foi, de l’honnêteté et un représentant de la lutte contre la corruption, modèle pour la jeunesse congolaise et du monde.
C’est pour honorer la mémoire de cet agent d’il y a plus d’une décennie que l’OCC, avec son Directeur Général, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo, a jugé bon d’organiser une Eucharistie en cette journée quelques mois avant la date de sa mort ; car, l’église a prévu un programme de béatification quant à ce.
Un représentant de la famille biologique du défunt a pris la parole avant la bénédiction finale pour présenter la biographie de la personne de Floribert Bwana et annoncer le programme de béatification selon un communiqué du diocèse de Goma. La béatification de Bienheureux Floribert Bwana Chui Bin Kositi est prévue pour le mois de juin 2025 et elle se fera en deux temps. En premier lieu, le 15 juin 2025 à Rome, il y aura la célébration de la béatification et la liturgie ; et en second lieu, le 12 juillet 2025 dans la ville de Goma, où l’on procèdera à la cérémonie de procession et la passation de son corps du cimetière de Goma vers la cathédrale.
Pour clore son discours, le représentant de la famille du défunt a exhorté ‘‘le chrétien, qui est un artisan de la paix, à prendre une part active au combat contre la corruption, être un modèle pour les autres citoyens comme l’a été le martyr Floribert à son époque.
La mort de Floribert n’est plus une histoire triste à raconter mais plutôt une leçon enrichissante pour le patriotisme et le renforcement de la foi pour les générations après lui. Soyez tous des Floribert Bwana de votre époque pour lutter contre la corruption dans le pays’’.
En date du 29 avril 2025 à Kinshasa s’est déroulée une activité organisée par l’Office Congolais de Contrôle (OCC) en mémoire de l’Ancien Commissaire d’Avaries de l’OCC/Goma, Floribert Bwana, assassiné le 8 juillet 2007dans la capitale provinciale du Nord-Kivu, pour avoir arrêté le passage de denrées alimentaires avariées, mauvaises pour la santé de la population. Au menu de cette activité d’hommages, une cérémonie à la paroisse Sainte Anne dans la commune de la Gombe suivie d’une conférence. A cette occasion, Dr Etienne Tshimanga Mutombo, Directeur Général, ainsi que plusieurs cadres et agents de l’OCC ainsi que des membres de sa famille biologique s’y sont présentés en honorant la mémoire de leur confrère.
Floribert Bwana, non seulement étant un homme de Dieu, mais est aussi un modèle pour la jeunesse chrétienne grâce à son courage à ne pas avoir cédé à la corruption même en échange des milliers de dollars (chose se faisant très rarement à l’ère actuelle) car il a dit : « en tant que Chrétien je ne peux pas mettre en danger la vie de mes compatriotes pour de l’argent et vous n’allez pas me forcer à céder à la corruption, l’argent passera et qu’en sera-t-il de la vie de mes compatriotes ? ». Après son assassinat, il a été honoré par plusieurs ouvrages que ce soit à Kinshasa, Goma ou à Rome tel que : «Chrétien face à la corruption». C’est de cette façon que le regretté rejoint le groupe de tous les autres martyrs précédents. Lors du déroulement de la messe, quelques témoignages ont été cités notant à quel point Floribert Bwana était un homme courageux ainsi qu’un mot de la famille affirmant, à la fin, avoir pardonné les auteurs de la mort du regretté.
S’adressant aux jeunes, lors de sa visite en République Démocratique du Congo en janvier 2023, le Pape François, d’heureuse mémoire, a eu à honorer la mémoire de Floribert Bwana le reconnaissant comme modèle, en disant : « le témoignage de Floribert Bwana Chui laisse espérer en Afrique un monde libéré du démon de la corruption».
D’après le communiqué du Diocèse de Goma, tel qu’annoncé par le membre de sa famille biologique, la célébration de la béatification du défunt aura lieu aux mois de juin et juillet de l’année en cours et, elle se déroulera en deux temps : le 15 juin 2025 à Rome et le 8 juillet 2025 à Goma.
(Par Me Jean Bosco BADIBANGA, Président National de Veritas RDC)
En effet, la préoccupation de VERITAS – RDC ne réside pas dans la constance ou l'inconstance des décisions et des paroles prononcées par le Chef l'Etat, mais dans la cessation définitive des hostilités et dans la restauration de la paix pour les 100 millions des congolais.
La RDC fait face à un fléau majeur et persistant : l’insécurité dans le secteur des transports. Bien que l’accès à des données fiables soit quelque peu difficile, les statistiques existantes sur les accidents dans ce secteur (route, ferroviaire, fluvial, lacustre,..) révèlent une situation préoccupante, témoignant de l'urgence d'agir pour protéger la vie des Congolais. Le drame qui vient d’endeuiller, une fois de plus la république, avec le naufrage sur le fleuve Congo d’une embarcation rapide entre Brazzaville et Kinshasa le 22 avril dernier en est une fois de plus l’illustration. Le secteur des transports en RDC est de plus en plus le théâtre de milliers de blessées, des morts. Par conséquent, cela doit interpeler notre responsabilité collective.
Face à cette situation tragique, la question de la sécurité dans les transports, ainsi que celle de la protection des personnes et des biens, devient essentielle. Il est crucial que nous prenions conscience de notre responsabilité.
Au terme des travaux de la conférence de « The Africa Road Builders » organisée par Acturoutes sous le parrainage de la BAD à Dubai du 23 au 25 avril, B. Matungulu, Président du Think Tank RDC Stratégie a remporté le "Trophée Bâtisseur".