Kinshasa, la capitale s’apprête à vibrer au rythme d’un cri de mémoire. En même temps qu’il se commémore, aujourd’hui lundi 7 avril 2025, la Journée internationale de réflexion sur le génocide des Tutsis au Rwanda, la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), épaulée par un large front d’organisations citoyennes, confessionnelles et intellectuelles, annonce, en ce jour, la tenue d’un point de presse annonçant, dans un futur proche, l’organisation d’un culte œcuménique en hommage aux plus de 12 millions de Congolais victimes du “génocide oublié”. Par cette initiative solennelle, les organisateurs entendent non seulement raviver la conscience collective, mais aussi exiger, avec fermeté, la mise en place d’un Tribunal Pénal International pour la RDC. Face au silence coupable des puissances et à l’indifférence persistante des institutions internationales, la société civile appelle à une mobilisation historique pour la vérité, la mémoire et la justice.
COMMUNIQUE DE PRESSE N°08/04/2025
POUR DIFFUSION IMMEDIATE RDC : UNIS POUR LA MÉMOIRE ET LA JUSTICE
(Kinshasa, le 03 avril 2025)
La « Nouvelle Société Civile Congolaise » (NSCC), en collaboration avec la Coalition Interconfessionnelle pour la Nation, la Fondation Maluwa, les Mouvements Citoyens de la RDC, l’Union des Chercheurs du Congo, le Collectif des Pasteurs Protestants du Congo, la Fondation Kabiena Makombe et le Front pour la République, informe l’opinion publique un point de presse sera organisé ce 07 avril 2025 au siège de la NSCC.
Ce point de presse marquera l’annonce de l’organisation d’un culte œcuménique en mémoire de plus de 12 millions de Congolais victimes du génocide oublié. Nous refusons l’oubli. Nous réclamons la vérité. Nous exigeons la justice. Nous appelons toutes les forces vives de la nation, les organisations de la société civile, les confessions religieuses, ainsi que tous les citoyens épris de paix et de justice à se mobiliser pour cette cause historique.
Cet événement solennel vise à rappeler à la communauté nationale et internationale l'ampleur du génocide congolais oublié et à exiger la mise en place d'un Tribunal Pénal International pour la RDC.
Face à l'indifférence prolongée des instances internationales et à l'impunité qui perdure, nous interpellons :
1. L'ONU et la Cour Pénale Internationale pour qu'elles assument leur responsabilité et instaurent un mécanisme judiciaire approprié pour juger les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et les actes de génocide commis en RDC.
2. L'Union Africaine pour qu'elle rompe avec la complaisance et agisse en faveur de la justice et de la vérité historique.
3. Les gouvernements du monde entier pour qu'ils cessent tout soutien aux régimes qui alimentent le chaos en RDC et prennent des sanctions fermes contre les auteurs et complices de ces atrocités.
Nous appelons également toutes les forces vives de la nation à se mobiliser pour cette cause sacrée afin que la souffrance du peuple congolais ne soit plus ignorée.
Que justice soit faite !
Pour la Coordination,
La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), la Coalition Interconfessionnelle pour la Nation, la Fondation Maluwa, les Mouvements Citoyens de la RDC, l’Union des Chercheurs du Congo, le Collectif des Pasteurs Protestants du Congo, la Fondation Kabiena Makombe et le Front pour la République.
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Kinshasa, encore une fois meurtrie. Le district de Tshangu a été le théâtre d’une tragédie d’une violence inouïe. Ce week-end, des pluies diluviennes ont causé d’énormes dégâts. A la suite de ces événements, des mesures d’urgence ont été prises par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité, au rang desquelles le logement temporaire des sinistrés au site d'hébergement de la Francophonie érigé au stade Tata Raphaël. Cependant, au-delà des spéculations des chiffres autour du bilan, ce sont les responsabilités, multiples sont-elles, qui se dégagent. Quoi de raisonnable de se plonger sur ce drame qui met à nu l’échec d’un système et appelle à une refondation urgente de la gouvernance urbaine.
De nouveau, la nature a frappé !
Le ciel a grondé. La pluie est tombée. Et Kinshasa a cédé. Dans la nuit de vendredi à samedi, des torrents d’eau ont ravagé le district de Tshangu, plongeant les communes de Masina, N’Djili, Kimbanseke et Maluku… dans un chaos apocalyptique. Les images sont insoutenables : des puissants courants d’eaux emportant tout leur passage, des avenues et quartiers méconnaissables, des familles attristées face aux décombres de ce qui fut leur foyer.
« A ce stade, nous avons déjà enregistré 22 morts», a révélé le Gouverneur Daniel Bumba, au sortir d’une réunion de crise tenue dans la nuit de samedi au dimanche dernier.
Il a été complété par le Général Blaise Kilimbalimba, chef de la police dans la capitale, qui fait état de « plus de 600 maisons englouties vers Petro Congo et Abattoir», consécutivement à la crue de la rivière N’Djili. Pour venir en aide aux populations sinistrées, a fait savoir le Général Kilimbalimba, « des pirogues sont réquisitionnées pour évacuer la population vers des zones hors danger ».
Il a rassuré en outre qu’un « périmètre de sécurité » a été établi alors que les eaux de la rivière N’Djili continuent de sortir de leur lit pour envahir les habitations avec le risque « d’emporter des individus et des véhicules ». « Chacun doit rester dans sa zone jusqu’à ce que les services de sécurité aient tout sous contrôle », a demandé le Général Kilimbalimba.
Pendant ce temps, des éléments de la police s’emploient à évacuer les véhicules entre le pont Matete et la salle Apocalypse 22 afin de fluidifier tant soit peu la circulation.
Un éternel recommencement ?
Et pourtant, cette catastrophe n’est pas une surprise. Encore moins un accident. Mais plutôt, le résultat du symptôme de ce qui paraîtrait une défaillance dans la gestion d’une ville livrée à elle-même, où l’urbanisme se fait sans plan, où l’assainissement est un mirage, et où la gouvernance urbaine ne joue pas activement son rôle.
En effet, depuis des années, l’Hôtel de Ville de Kinshasa promet des plans d’évacuation des eaux, des curages de collecteurs, des campagnes de sensibilisation. Mais à chaque pluie, les mêmes quartiers sombrent, les mêmes familles pleurent, les mêmes mots sont répétés. Rien ne change.
« La faillite de l’autorité urbaine est criante. La ville manque de politique de prévention, de vision territoriale, de moyens réels d’intervention. Les permis de construire sont octroyés dans des zones impropres, les collecteurs sont bouchés, les remblais anarchiques pullulent, et personne ne rend des comptes. Conséquence : le peuple meurt », note un observateur.
Face à ce nouveau drame, des questions se soulèvent : qui pilote la prévention ? Où sont les budgets d’assainissement ? Qu’a-t-on fait de la cartographie des zones à risque ? Kinshasa paie, une fois encore, le prix fort de l’improvisation et du manque de vision urbanistique.
Il est grand temps que l’Hôtel de Ville de Kinshasa assume pleinement ses responsabilités dans la gestion des eaux pluviales, l’encadrement de l’urbanisation anarchique, et la mise en œuvre effective des politiques d’aménagement du territoire.
Le béton sauvage, les remblais illégaux, l’absence d’entretien des collecteurs… tout cela relève de la compétence municipale et provinciale. « Laisser les populations construire sur les lits des rivières ou au flanc des collines instables n’est pas une fatalité : c’est une démission », souligne le même observateur.
Une population actrice… de sa propre vulnérabilité
Mais accuser seulement l’Etat serait trop facile. Il faut aussi regarder la responsabilité populaire, celle que l’on tait souvent, par pudeur ou par compassion. La culture du désordre, le mépris des normes, le rejet de toute régulation participent à cette tragédie.
Des familles construisent sur les lits des rivières. Des déchets sont jetés dans les caniveaux. Des talus sont remblayés sans autorisation. Des maisons surgissent là où la terre n’est pas stable. Et quand la pluie vient, elle ne fait pas de distinction entre l’ignorance et la négligence.
Il est temps d’instaurer une éducation citoyenne de masse, d’ancrer la conscience environnementale dans le quotidien, de responsabiliser chaque citoyen sur l’impact de ses actes sur la collectivité. On ne construit pas une ville avec des slogans, mais avec des actes responsables.
Et maintenant ?
Tshangu est en deuil. Kinshasa est en détresse. Mais le plus grand danger, c’est l’oubli. Ce drame ne doit pas être noyé dans le cycle des nouvelles qui passent. Il doit être le point de rupture, le signal d’alarme, le cri qui réveille enfin les consciences.
Ce qu’il faut, ce n’est pas une nouvelle mission d’évaluation. Ce qu’il faut, c’est un plan d’urgence pour la sécurisation des zones à risques, une politique claire de relogement, un programme rigoureux d’assainissement, et une réforme structurelle de la gouvernance urbaine.
Chaque mort de ce week-end nous regarde. Chaque maison détruite nous interroge. Et chaque silence complice nous condamne.
Que Tshangu ne soit pas une tragédie de plus dans un pays qui s’habitue à l’insoutenable. Que cette douleur devienne enfin le début d’un changement réel. Car la dignité d’une ville se mesure à sa capacité à protéger les siens.
A la Cité de l’Union Africaine, sur les hauteurs du Mont-Ngaliema, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, a échangé, lundi 31 mars 2025, avec des représentants de la communauté musulmane de Kinshasa à l’occasion de la célébration de l’Aid el-fitr marquant la fin du ramadan.
Comme le veut la tradition, les représentants de la religion musulmane, 3eme communauté religieuse du pays après les Eglises catholiques et protestantes, ont partagé un repas de fin de ramadan avec le Chef de l’Etat. À cette même occasion, le Garant de la Nation a réitéré son appel à l’unité pour la consolidation de la paix sur toute l’étendue du pays.
« Toute la population congolaise attend de la communauté musulmane une participation active aux efforts visant au retour à la paix », a dit le président Tshisekedi. Le Chef de l’Etat a salué la mise en place de la commission des réformes mise en place. Pour lui, cette commission doit être inclusive et procéder à un diagnostic précis des maux qui rongent la famille musulmane en RDC. Présente à cette réception conviviale, la ministre d’état en charge de l’environnement et développement durable, Mme Eve Bazaïba a insisté sur la nécessité d’avoir une communauté musulmane unie, réconciliée, forte et prospère pour soutenir l’action du chef de l’Etat. Le même appel à l’unité avait aussi été lancé par le ministre d’état à la justice, Me Constant Mutamba. Près de 100 délégués musulmans, des diplomates et autres personnalités nationales de confession musulmane ont été conviées à cette réception présidentielle.
Dans le cadre de la clôture du mois de mars, dédié à la femme, l’Association des anciens élèves de l’Institut Notre-Dame de Fatima, ex-Its-Gombe (ANINODF) a organisé, le samedi 29 mars 2025, une conférence-débat à l’attention de plus de 250 élèves finalistes et pré-finalistes de cette école. Un panel de quatre femmes, toutes membres de l’ANINODF, dont une ancienne du Lycée Bosangani, Madame Grâce Shako Kibushi, un Médecin, Docteur Bushiri de l’Ong Univers Santé Plus et Monsieur Charles Freddy Tshivueta Mushindikayi, Conseiller pédagogique de l’établissement ont développés des thèmes variés, appelant ces élèves à prendre conscience de leur responsabilité.
Dans son intervention, Madame Brigitte Sharadi Mukonkole, Vice-présidente à la Confédération syndicale du Congo/Genre, économie informelle et développement durable s’est penchée sur les questions des violences basées sur le genre. Elle a souligné que cette problématique reste d’actualité dans les milieux scolaires et professionnels. Pour elle, la violence basée sur le genre dans les milieux scolaires est un fléau auquel il est urgent de faire face, car il constitue un obstacle majeur à l’épanouissement des jeunes filles et à leur accès à une éducation de qualité.
Ensuite, Mme Mukonkole a mis en exergue le rôle fondamental du mois de mars, dédié à la promotion des droits des femmes, pour sensibiliser la société Congolaise sur les injustices subies par les femmes au quotidien. Elle a insisté sur la nécessité de transformer les engagements en actions concrètes, en appelant le législateur à mettre en œuvre des politiques efficaces pour protéger les femmes et les filles contre toutes formes de violences, en inscrivant la Ratification de la Convention 190 de l’OIT relative à l’élimination de violences au travail, à l’ordre du jour de la Session Parlementaire en cours. Poursuivant sa rhétorique, la Vice-présidente a exprimé l’espoir que les Députés traitent cette question en priorité durant la session parlementaire en cours.
L’événement a également vu la participation de nombreuses personnalités dont Charles Freddy Tshivueta Mushindikayi, Conseiller pédagogique de l’établissement, qui a insisté sur l’importance du rôle des anciens élèves dans l’éducation des jeunes générations. Il a appelé à un changement de mentalité en faveur des filles et des femmes et a rappelé que l’école doit être un lieu sûr, exempt de toute forme de violence. Il a encouragé les jeunes à prendre exemple sur leurs aînés et à s’engager dans la transmission des valeurs de solidarité et de respect.
Le Docteur Dellbris Rigadume de l’Hôpital Général de référence de Kintambo, quant à elle, a fait savoir que l’éducation des filles et l’encadrement des jeunes générations sont essentiels pour préparer les futurs acteurs du progrès en République Démocratique du Congo. Elle a, en outre, partagé des témoignages inspirants les futures générations sur l’importance de l’éducation pour préserver la dignité des femmes et des jeunes filles. Aussi, elle a souligné que la compétence et l’investissement dans la connaissance sont des atouts indispensables pour accéder aux postes de décision et pour participer pleinement au développement de la société.
Bien avant, le Président de cette Association des Anciens élèves de l’Institut Notre-Dame de Fatima, ex-Its-Gombe, Heustache Namunanika Kamira a souligné l’importance de la mobilisation collective pour offrir des formations aux jeunes, abordant des sujets cruciaux comme les droits humains, la violence faite aux femmes, et l’usage responsable des réseaux sociaux. Il a souligné que l’éducation des filles et l’encadrement des jeunes générations sont essentiels pour préparer les futurs acteurs du progrès en République Démocratique du Congo. Ci-dessous, son mot de circonstance, prononcé à cette occasion.
ALLOCUTION DU PRESIDENT DE L’ASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES DE L’INSTITUT NOTRE-DAME DE FATIMA A L’OCCASION DE LA CLOTURE DU MOIS DE MARS 2025, DEDIE A LA FEMME ET DU LANVEMENT OFFICIEL DES ACTIVITES DE FORMATIONS INTEGRALES EN FAVEUR DES ELEVES DE CETTE ECOLE SECONDAIRE
Samedi 29 Mars 2025
Excellence Madame la Ministre du Genre, Familles et Enfants (empêchée),
Honorable Député National,
Révérend Père Curé de la paroisse Notre-Dame de Fatima,
Monsieur le Préfet des Etudes,
Mesdames et Messieurs les enseignants, personnel administratif et ouvrier de l’Institut Notre-Dame de Fatima,
Monsieur le Président du Comité des parents,
Mesdames et Messieurs les partenaires attitrés et privilégiés de notre Association, en sigle ANINODF,
Très chers collègues, Membres et Anciens de l’Institut Notre-Dame de Fatima – ex-ITS-GOMBE,
Mesdames et Messieurs à vos titres et qualités, tout protocole pris en compte,
Chers élèves et élèves finalistes de l’Institut Notre-Dame de Fatima,
Bonjour à toutes et à tous,
C’est un honneur pour moi de prendre la parole devant vous en ce jour spécial, où nous clôturons ensemble le mois de Mars, mois dédié à la femme. Ce mois symbolique ouvre également une série d’activités de formation et d’accompagnement socio-culturel et moral au profit des élèves de cette institution, notre Maison commune, qui a grandement contribué à faire de nous ce que nous sommes aujourd’hui.
Mais avant de poursuivre, je vous invite à vous lever pour observer une minute de silence en mémoire des professeurs et anciens élèves qui nous ont quittés, et en particulier à Madame la Juge Patience Kamona, du Tribunal de Grande Instance de Matete que nous avons accompagnée hier, vendredi 28 mars 2025, en sa dernière demeure.
Merci.
L'ENGAGEMENT DE L'ANINODF
Mesdames et Messieurs,
L’Asociation des Anciens élèves de l’Institut Notre-Dame de Fatima, ex-ITS-GOMBE (ANINODF), que j’ai l’honneur de présider, est une association à but non lucratif qui poursuit des objectifs nobles et essentiels, parmi lesquels :
La valorisation de l’Homme et de la Femme, et l’amélioration de la société ;
La promotion du développement durable et la lutte contre la pauvreté ;
L’émergence de la bonne gouvernance et la protection de l’environnement ;
La solidarité et l’entraide mutuelle entre les membres ;
L’encadrement des jeunes pour assurer leur épanouissement ;
La promotion des droits de l’enfant, afin qu’il bénéficie d’une éducation et d’une formation de qualité.
C’est cette dernière mission qui nous réunit aujourd’hui dans ce cadre prestigieux, véritable sanctuaire de la formation intégrale de l’Homme.
Un programme enrichissant pour une jeunesse consciente
L’ANINODF souhaite, à travers les thématiques abordées aujourd’hui, sensibiliser et conscientiser les élèves, en particulier les finalistes, ainsi que les enseignants sur des sujets cruciaux, tels que :
Les Droits de l’Homme et les Droits de la Femme ;
Les leaderships Femina ;
L’usage responsable des réseaux sociaux par les jeunes ;
Les violences faites aux femmes et aux jeunes filles ;
Les conséquences dramatiques des conflits armés dans l’Est de la RDC, qui privent de nombreux enfants et jeunes filles de leur droit à l’éducation et compromettent leur avenir.
Nous avons aujourd’hui la chance d’accueillir des panelistes de haut niveau, notamment des anciennes élèves de notre Institut et Madame Grâce Shako Kibushi, ancienne du Lycée Bosangani, qui partageront leurs expériences et leur savoir-faire. Ce sera aussi l’occasion pour vous, chers élèves, de poser des questions et de réfléchir à votre rôle dans la société et dans l’avenir de notre pays.
Un engagement collectif pour l’avenir
L’Institut Notre-Dame de Fatima a besoin de nous, et nous avons besoin de partenaires engagés pour nous accompagner dans la réalisation de nos objectifs.
M’adressant aux partenaires, c’est ensemble que nous pourrons apporter notre pierre à l’édifice et contribuer tant soi peu à la formation de l'élite de demain, les élèves qui sont devant vous.
Avant de clore mon propos, je tiens à saluer la présence des différents partenaires, ici, présents, en particulier l’Ong Fundation Vuvu Germany de l’Allemagne du Révérend Pasteur Gauthier Lukebakio qui a contribué dernièrement aux travaux en court de réhabilitation d’une salle de classe endommagée par les eaux de pluies.
Je salue toutes les dames panelistes et tous les anciens élèves, qu'ils soient en RDC ou à travers le monde. Leur engagement témoigne de la force de notre communauté et de son implication dans l’avenir de notre jeunesse, des enseignants et du personnel ouvrier de notre école, Institut Notre-Dame de Fatima, ex – Its-Gombe.
Lancement Officiel des Activités
C’est donc avec une immense joie que je déclare officiellement ouverte la série d’activités de formation intégrale de l’Homme, qui viendra enrichir l’enseignement dispensé à nos jeunes dans cette prestigieuse école.
Je dis et vous remercie.
Le Président,
Heustache NAMUNANIKA KAMIRA,
Attaché de Recherche à l’UNISIC et Apprenant au 3ème cycle à la prestigieuse École doctorale de l'UNISIC.
La Société Nationale d’Électricité (SNEL SA) déploie des efforts inlassables pour la modernisation des infrastructures à Inga. Ce, dans l’optique de renforcer la desserte électrique en RDC.
Après s’être entretenue avec le gouverneur de la province du Kongo Central, Grâce Bilolo, la délégation de la SNEL, venue de Kinshasa et conduite par Clément Tshimpaka, Directeur des Départements de Distribution en province, a eu un échange très fructueux, ce samedi 29 mars 2025, avec le président de l’Assemblée provinciale du Kongo Central, Papy Matezolo. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’année de redevabilité, où la SNEL SA s’emploie à informer les autorités et la population sur les efforts entrepris pour améliorer la desserte électrique dans les provinces.
Des réhabilitations majeures pour une énergie plus fiable
Au cœur des discussions, la réhabilitation du groupe 5 de la centrale Inga II, qui vise non seulement à fiabiliser l’énergie mais aussi à augmenter la disponibilité de la production électrique. Par ailleurs, le groupe 6 d’Inga I est déjà en phase de réhabilitation, et trois autres unités (groupe 3 d’Inga II, groupes 4 et 6) bénéficieront d’une remise en état urgente, validée en Conseil des ministres.
La délégation de la SNEL a également souligné l’obtention de financements de plusieurs bailleurs pour la modernisation des postes sources, indispensables pour optimiser l’acheminement de l’énergie depuis Inga vers les différentes localités du Kongo Central. « Nous avons réhabilité un grand poste de dispersion à Inga, ce qui constitue une avancée significative pour la distribution d’électricité dans la province », a précisé un membre de la délégation de la SNEL SA.
Un engagement pour répondre aux attentes des populations
Face aux préoccupations soulevées par la population, notamment à Kimpese et Kasangulu, Papy Matezolo a insisté sur l’importance de la concertation avec toutes les parties prenantes. « L’Assemblée provinciale est l’émanation du peuple, et nous avons le devoir de porter ses préoccupations au plus haut niveau », a-t-il déclaré.
Le Président de l’Assemblée provinciale a salué l’initiative de la SNEL de dialoguer avec les élus locaux. « Nous voulons rassurer la population que nous travaillons pour trouver des solutions adaptées à leurs attentes. Nous avons convenu qu’une descente sur le terrain est nécessaire pour rencontrer directement les habitants et discuter des solutions les plus adaptées à leurs besoins et identifier ensemble les meilleures options ».
Une collaboration renforcée entre la SNEL et les autorités locales
La SNEL SA, consciente des défis liés à la desserte électrique, mise sur une approche inclusive pour garantir le succès de ses projets. « Il est essentiel d’impliquer la population afin qu’elle comprenne les travaux en cours et leurs bénéfices à long terme », a expliqué Clément Tshimpaka.
Vers une amélioration tangible du service électrique
Au terme de ces échanges, les deux parties ont réaffirmé leur volonté de travailler ensemble pour assurer un meilleur accès à l’électricité dans le Kongo Central. La SNEL s’est engagée à poursuivre ses efforts pour moderniser les infrastructures et améliorer la communication avec les usagers dans le but d’expliquer les enjeux des travaux en cours. « Notre objectif est que tous nos clients comprennent l’importance de ces réhabilitations, pour éviter les malentendus », a souligné Clément Tshimpaka.
Les autorités provinciales ont promis de faciliter la communication entre l’entreprise et les populations concernées. Une démarche qui marque un pas vers une meilleure concertation entre la SNEL, les autorités et la population, Avec ces réhabilitations et cette volonté affichée de dialogue, l’avenir énergétique du Kongo Central semble se dessiner sous de meilleurs auspices, au bénéfice des habitants et du développement de la province.
Le Vice-Ministre des Affaires Coutumières, Jean Baptiste Ndeze Katurebe, a procédé, mardi 25 mars 2025, à la remise officielle de 431 arrêtés de reconnaissance aux chefs des chefferies et groupements de la province du Haut-Uélé. Cette cérémonie, organisée lors de la clôture du Forum provincial sur la paix à Isiro, a marqué une avancée majeure dans la reconnaissance juridique et institutionnelle des autorités traditionnelles de cette province du nord-est de la République Démocratique du Congo.
Fruit des démarches initiées depuis 2023 à la Cité de l’OUA à Kinshasa, cette remise d’arrêtés est le résultat des efforts de la Dynamique de la Grande Orientale, conduite par le Gouverneur Jean Bakomito, pour régulariser la situation administrative des chefs coutumiers. L'événement a réuni plusieurs personnalités, parmi lesquelles des députés nationaux et provinciaux, d'anciens ministres, ainsi que des partenaires financiers, témoignant de l'importance accordée à ce processus.
Un engagement fort du gouvernement pour l’autorité coutumière
Dans son discours, le Vice-Ministre des Affaires Coutumières a rappelé que cette initiative s’inscrit dans la volonté du Chef de l’État de renforcer l’autorité traditionnelle et de promouvoir la cohésion nationale. Il a salué le travail accompli par le Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières, soulignant que cette reconnaissance permet aux chefs coutumiers d'exercer leur rôle avec légitimité et responsabilité.
« La reconnaissance officielle des chefs coutumiers est un acte fort qui s’inscrit dans la vision du Chef de l’État de renforcer la gouvernance locale et de consolider la paix dans nos provinces », a déclaré Jean Baptiste Ndeze Katurebe, tout en rappelant aux chefs coutumiers leur rôle essentiel dans la gestion locale des conflits et la préservation de l’unité nationale.
Un plaidoyer fort en faveur des chefs coutumiers
Un moment clé de la cérémonie a été la lecture du message des chefs coutumiers par le Chef AKUDHI MATAFA Jean Faustin, Chef du groupement Makoro dans la chefferie de Logo Doka, territoire de Faradje. Dans cette déclaration, les chefs traditionnels ont exprimé leur satisfaction face à cette reconnaissance officielle tout en adressant un plaidoyer au Conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité, Désiré Cashmir Eberande.
Ils ont demandé à être pleinement associés aux consultations sur la formation du prochain gouvernement dunion nationale insistant sur leur rôle essentiel dans les consultations qui planchent sur l'unité nationale.
« Nous demandons au Conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité, Monsieur Désiré Cashmir Eberande, de prendre en compte la composante des chefs coutumiers dans les consultations », a déclaré le Chef AKUDHI MATAFA Jean Faustin, au nom de ses pairs. Les chefs coutumiers ont également sollicité le Vice-Ministre Jean Baptiste Ndeze pour qu’il porte leur voix auprès du Conseiller spécial Désiré Cashmir Eberande, réaffirmant ainsi leur volonté de jouer un rôle actif dans la préservation de la paix.
Une avancée significative pour la gouvernance locale
La remise de ces 431 ( 390 groupements et 41 chefferies )arrêtés représente un jalon important dans le processus de décentralisation et de formalisation des autorités traditionnelles en RDC. Ces documents officialisent l’autorité des chefs coutumiers, renforçant leur capacité à travailler aux côtés des institutions publiques pour garantir la paix et la stabilité dans les territoires. La présence de députés nationaux et provinciaux, d'anciens ministres, et des partenaires financiers témoigne de l’engagement collectif en faveur de l’intégration des chefs coutumiers dans la gouvernance locale et nationale. Ce soutien est crucial pour assurer la mise en œuvre effective de ces arrêtés sur le terrain. En officialisant le rôle des chefs traditionnels, le gouvernement envoie un message fort : les autorités coutumières sont des acteurs essentiels dans la gestion des affaires locales et la construction d’une paix durable en RDC.
La culture congolaise s’impose comme un vecteur essentiel pour la sensibilisation au patriotisme et à la cohésion nationale. A travers elle, le Gouvernement renforce ses efforts pour la défense de la souveraineté du territoire congolais et le vivre-ensemble face à l’agression de l’armée rwandaise. Après le lancement du front populaire, par la Première Ministre Judith Suminwa, la Ministre de la Culture, Yolande Elebe, et le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, ont maintenu, depuis près d’un mois, un élan courageux de mobilisation des congolais à travers le front culturel. Sous leur conduite, une séance d’éveil patriotique a eu lieu samedi dernier à la RTNC, rassemblant plusieurs artistes urbains engagés à soutenir les initiatives de paix en RDC. Il y a eu entre autres MKadima et de nombreux jeunes artistes qui ont passé avec leur savoir-faire un message de sensibilisation contre l’agression du Rwanda dans l’Est du pays.
‘’ À travers leurs œuvres, ils racontent nos luttes, expriment nos douleurs et chantent nos rêves. Leur talent ne se limite plus à l’esthétique : il éveille en nous ce feu sacré, cette fierté d’être congolais et cette volonté de défendre ce que nous avons de plus cher. Mais cette flamme ne peut briller seule. Nous avons tous un rôle à jouer… Je tiens ici à saluer l’engagement du Gouvernement tout entier, qui, chacun dans son secteur, s’investit avec détermination dans ce combat d’éveil de conscience et de mobilisation nationale. Cet élan collectif est la preuve que face à l’adversité, l’unité et la solidarité restent nos plus grandes forces. En tant que Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, je porte la conviction profonde que la culture bien plus qu’un simple héritage, est une force vivante, capable d’éveiller les consciences et de nous unir autour d’une cause commune. Je tiens à exprimer toute ma gratitude à Son Excellence, Monsieur le Président de la République, pour son engagement indéfectible en faveur de la culture. Il y a quelques jours à peine, il a promulgué l’Ordonnance-loi n°25/030 portant principes fondamentaux relatifs à la Culture et aux Arts en République Démocratique du Congo, communément appelée “Politique culturelle”. Un texte qui marque un tournant décisif pour le secteur de la Culture. C’est dans cette même dynamique que s’inscrit le concept “Toz’Art Elongo Na FARDC”, un symbole de solidarité entre les forces armées et les artistes congolais. Parce que lorsque les armes défendent nos frontières, l’art, lui, défend nos valeurs et notre identité, notre unité. La République Démocratique du Congo, ce pays immense, aux 145 territoires, riche de ses 450 ethnies, fort de ses 26 provinces et de ses innombrables langues et traditions… Ce pays-là est notre force, et c’est dans sa diversité que réside notre plus grande richesse. C’est pourquoi nous devons encourager les initiatives artistiques qui éveillent les consciences. Nos écoles doivent intégrer les arts dans leurs programmes, non seulement pour révéler des talents, mais surtout pour insuffler à notre jeunesse les valeurs de solidarité, de courage et de citoyenneté. Nos festivals, nos expositions, nos spectacles doivent devenir bien plus que des espaces de divertissements : ils doivent être des lieux où notre jeunesse se rassemble, partage ses rêves et s’engage pour un avenir de paix et de justice’’, avait rappelé la Ministre Yolande Elebe, lors du lancement du front culturel, il y a plusieurs jours.
Tryphon Kin-kiey Mulumba, Président du Conseil d’Administration de la Régie des Voies Aériennes (RVA), réaffirme tout son engagement à exercer ses fonctions dans le strict respect des principes de bonne gouvernance. Dans un communiqué publié hier jeudi 27 mars 2025, il rejette, en effet, toutes les accusations portées, ces derniers jours, contre sa modeste personne, par une certaine opinion, visiblement, mal informée de ses réalisations alignées, depuis sa nomination, dans la droite ligne de la vision politique de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République. ‘’Hier, ce fut une « fausse ordonnance présidentielle » de nomination d’un Directeur Général de la RVA-S.A grossièrement attribuée au Président du Conseil d’Administration de la RVA-SA et puis, un détournement imaginaire de fonds de la RVA-SA par le Conseil d’Administration crié sur des places publiques comme si le Conseil d’Administration disposait d’un compte bancaire. Puis, puis, etc ! Bien plus, le PCA Tryphon Kin-kiey Mulumba, dans ce même communiqué, formule un démenti qui, depuis sa publication, a neutralisé tout élan de diabolisation activée contre son leadership éclairé, à la tête du Conseil d’Administration de la RVA.
Régie des Voies Aériennes-SA
Le Conseil d'Administration
R.V.A-SA
Le Président
COMMUNIQUE PORTANT DEMENTI D'UN ENIEME GROS MENSONGE ENTENDU ET DIFFUSE.
Le Président du Conseil d'Administration de la Régie des Voies Aériennes Société Anonyme, RVA-SA, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba porte à la connaissance de l'opinion publique nationale et internationale que des allégations répandues ces derniers jours sur les réseaux sociaux et dans certains médias congolais faisant état d'une signature de contrat de partenariat public-privé par le Conseil d'Administration de la RVA-SA sont totalement infondées et grossièrement mensongères.
Hier, ce fut une « fausse ordonnance présidentielle » de nomination d'un Directeur Général de la RVA-SA grossièrement attribuée au Président du Conseil d'Administration de la RVA-SA, puis un détournement imaginaire de fonds de la RVA-SA par le Conseil d'Administration crié sur des places publiques comme si le Conseil d'Administration disposait d'un compte bancaire ; puis, puis, etc. !
Le Conseil d'Administration de la RVA-SA tient à apporter à l'attention de l'opinion publique nationale et internationale les précisions ci-après sur la procédure légale requise de signature de contrat de partenariat public-privé ou de tout autre contrat au sein de la RVA-SA :
1. Aucune disposition statutaire, règlementaire ou dans le cadre du Traité de I'OHADA, ne donne mandat au Conseil d'Administration de la RVA-SA ou à son Président, Mandataire passif, de signer un contrat engageant la Société de l'État RVA-SA vis-à-vis des tiers, cette compétence est dévolue au seul Directeur Général de la RVASA, Mandataire actif, Gestionnaire au quotidien de la Société de l'État dont les plus importantes décisions sont prises statutairement par le Conseil d'Administration, communiquées statutairement au Directeur Général, leur exécution strictement contrôlée statutairement par le Conseil d'Administration.
RVA-SA
Immeuble Jacaranda, 1er étage, 7470, avenue Roi Baudouin, Commune de la Gombe, Kinshasa, RDC
NORCCM : CD/KJN/14-B-3335, Id.Nat : 01420-N59913W, Boite Postale : 6.574 Kin 31, E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Sur le Partenariat Public-Privé entre la RVA-SA et toute firme, la procédure légale requise est, après concertation avec diverses parties prenantes, l'obtention de l'Avis de Conformité de I'UC-PPP, l'Unité de Conseil et de Coordination de Partenariat Public-Privé et c'est à la demande du Directeur Général et tout dossier introduit en l'espèce au Conseil d'Administration de la RVA-SA, étudié, examiné et, éventuellement adopté par vote, doit être dirigé au Gestionnaire au quotidien de la Société de l'État, pour être envoyé à I'UC-PPP qui l'examine et, après Avis de Conformité, indique la prochaine étape à suivre qui peut être, par exemple, la DGCMP, la Direction Générale de Contrôle des Marchés Publics ;
Cette procédure légale est, à chaque fois, pour le Conseil d'Administration de la RVA-SA, de stricte application ;
L'État, Actionnaire Unique de la RVA-SA, par le biais du Ministère du Portefeuille, Représentant de l'État Actionnaire Unique, peut donner une orientation au seul Conseil d'Administration de la Société Commerciale RVA-SA, premier organe de la RVA-SA, pour la suite éventuelle d'un dossier, ce qui est arrivé et que le Conseil d'Administration a intégralement suivi en toute responsabilité ,
Le Conseil d'Administration de la RVA-SA condamne le comportement antirépublicain affiché par certaines déclarations entendues ces derniers jours sur les réseaux sociaux et dans certains médias congolais stipendiés qui tendent à saper l'irréversible marche vers la modernisation des infrastructures aéroportuaires du pays requise pour la sécurité et la sûreté de nos aéroports et pour la certification de ces plateformes par l'OACI, l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale, en portant atteinte à l'honneur et à la dignité d'un Conseil d'Administration de la Société Commerciale, Régie des Voies Aériennes-Société Anonyme, aux résultats probants en dépit de nombre de d'épines dressées qui cherchent à protéger des intérêts individuels ;
Dans tout projet validé par le Conseil d'Administration de la RVASA, l'intérêt supérieur de la Patrie suivi de celui de la RVA-SA, a toujours été prépondérant ;
RVA-SA
Immeuble Jacaranda, Ier étage, 7470, avenue Roi Baudouin, Commune de la Gombe, Kinshasa, RDC
NORCCM : CD/KJNÎ14-B-3335, Id. Nat : 01420-N59913W, Boite Postale : 6.574 Kin 31, E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Le premier « commandement » du journalisme consiste à franchir préalablement l'incontournable étape de vérification auprès des sources crédibles voire citées de tout contenu avant toute diffusion, ce qui malheureusement, dans un contexte politisé et manipulé à outrance à l'heure des réseaux sociaux, n'est pas toujours observé, ce qui obstrue la crédibilité de nombre de publications d'aujourd'hui.
Un effort doit être entrepris par l'État dont c'est la responsabilité historique et par les Professionnels eux-mêmes pour restaurer cette crédibilité sur laquelle est assise toute Société qui veut exister.
(Note de l'éditeur : Cet article représente le point de vue de l'auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)
La pittoresque ville de Boao, résolument tournée vers un développement vert impressionnant, dans la province insulaire de Hainan, va vibrer du Forum de Boao pour l'Asie (FBA) du 25 au 28 mars 2025. « L'Asie dans le monde en mutation : vers un avenir commun » est le thème autour duquel les dirigeants des pays asiatiques et autres participants venus du monde entier vont débattre. Principalement, il sera question, selon les organisateurs, au cours de cette rencontre majeure, de dynamiser le multilatéralisme, de promouvoir l'ouverture et le développement, de répondre conjointement aux défis mondiaux et de concrétiser les engagements du Sommet des Nations Unies sur l'avenir tout en mettant l'accent sur le développement de l'Asie.
De manière précise, les discussions vont porter sur l'instauration de la confiance et la promotion de la coopération dans un monde en mutation rapide, le rééquilibrage de la mondialisation en faveur d'un développement inclusif, l'accélération des objectifs de développement durable pour des réponses plus efficaces aux défis mondiaux, et le renforcement de l'application et la gouvernance de l'intelligence artificielle (IA) pour un développement axé sur l'innovation.
L'Asie qui représente plus de 60 % de la population mondiale et concentre une grande majorité des pays en développement peut-elle rester indifférente face aux mutations du monde rythmé par des élans de protectionnisme et d'unilatéralisme ? Absolument pas! C'est dans cette perspective de converger les efforts que le thème du FBA 2025 se justifie pleinement. Dans un contexte où les règles du commerce mondial sont en train d'être remises en cause, les pays asiatiques se trouvent dans l'obligation de renforcer leurs liens afin de préserver la communauté des intérêts. Plus qu'un simple cadre de renforcement de la coopération régionale, le FBA se veut aussi une plate-forme de réflexion pour avoir voix au chapitre dans la gouvernance économique et commerciale mondiale. Le monde suppose que le multilatéralisme soit encouragé de manière conséquente dans les relations internationales.
Face aux incertitudes qui pèsent sur la croissance économique mondiale et les échanges commerciaux, les pays asiatiques se doivent de porter une ambition commune qui est celle de dynamiser non seulement la coopération Sud-Sud, mais aussi celle Nord-Sud. Dans ce vaste village global où les intérêts sont imbriqués, il y a lieu de promouvoir les cadres de dialogue et de concertations dans l'optique de préserver l'essentiel. C'est pourquoi le FBA se positionne comme une plate-forme ouverte et inclusive qui vise non seulement à préserver un environnement propice à l'intégration économique régionale, mais aussi à la coopération internationale.
Moteur important de la croissance économique mondiale, l'Asie, entend également au cours de la présente édition du FBA mettre l'accent sur l'application de l'IA et sa gouvernance. Il sera aussi question de mettre à profit l'IA pour améliorer la connectivité numérique entre les pays asiatiques.
Comme aux éditions précédentes, de nombreuses personnalités d'organisations internationales et régionales, des responsables ministériels, des entrepreneurs du Fortune Global 500 et d'experts et de chercheurs renommés sont attendus à Boao pour renforcer et élargir les passerelles de coopérations dans divers secteurs.
Ici, l'artiste reçoit le prix du meilleur artiste masculin lors de la 40e cérémonie des Victoires de la Musique, le 14 février 2025 [Image d'illustration].
Le concert « Solidarité Congo » se tiendra bien le 7 avril à l’Accor Aréna de Paris, ont annoncé les organisateurs ce lundi 24 mars. Cet événement caritatif vise à venir en aide aux enfants victimes du conflit entre l'armée et le M23. Début mars, les autorités rwandaises avaient vivement critiqué ce projet, car le 7 avril marque chaque année le début des commémorations du génocide des tutsis. Les organisateurs du concert, où sont annoncés notamment les artistes Gims et Youssoupha, indiquent que la date choisie n’est pas un choix politique. Parmi les artistes annoncés figure Gims.
Le communiqué diffusé est titré « Solidarité Congo est maintenu à la date du 7 avril ». Alors qu’un report a été un temps envisagé, les producteurs de la soirée indiquent que la date a été choisie : « malencontreusement en fonction de la disponibilité des artistes et de la salle. »
Avec la volonté affichée de diffuser, « un message de paix », les organisateurs poursuivent. « Alors que nous avons vu les présidents de la RDC et du Rwanda engager une discussion à Doha, le maintien de cette date s’impose comme un symbole fort ».
Début mars, l’ambassadeur rwandais à Paris François Nkulikiyimfura avait jugé « consternant » ce choix du 7 avril. L’agence onusienne pour la défense des enfants Unicef, partenaire de l’évènement, avait aussi annoncé son retrait.
Respect « de tous les peuples et de toutes les mémoires »
L'organisation Solidarité Congo précise que les fonds récoltés seront reversés à des associations de Goma et à la fondation « Give Back Charity » de l’artiste Dadju. Elle appelle au respect « de tous les peuples et de toutes les mémoires ».
De son côté, l’association des Rwandais de France, qui estime que l'artiste en tête d’affiche Gims est « connu pour des propos qui appellent à la haine », annonce une manifestation devant la salle de concert le 7 avril. Elle estime que cet événement est un « concert de la honte ».