Les paiements d’arriérés de salaire des agents de l’Onatra sont un signal fort pour le redressement de ladite société butée à de nombreuses difficultés. Le président de la délégation syndicale de l’Onatra, Armand Osase, a exprimé, à cette occasion, sa joie en félicitant le Président de la République, Félix Tshisekedi, pour avoir prêté attention aux doléances des agents de l’Onatra.
Selon Armand Osase, ce geste posé par le Chef de l’Etat, est un signal fort pour le développement de l’Onatra. ‘’ Cette société confrontée à des multiples défis, commence à connaitre de l’évolution sous l’impulsion du Président Félix Tshisekedi qui ne veut que le bonheur des agents », a-t-il indiqué.
Et de poursuivre : ‘’ L’Onatra est une société fort combattue. Il y a des gens qui ne veulent pas de son évolution, nous avons des cas palpables. Nous avons trouvé un problème sérieux d’arriérés de salaire des agents. Mais, depuis mon arrivée au poste de président de la délégation syndicale de cette entreprise, j’ai mené des démarches pour la ramener sur les rails. Par ce plaidoyer, désormais, tout le monde parle en bien de l’Onatra.
Par ailleurs, la société de transport fluvial s’inscrit aussi dans la lutte contre les embouteillages et d’enchainer : « Bientôt le transport fluvial sera disponible pour permettre à la population congolaise, en particulier, les Kinois à prendre le transport fluvial à partir du port de Beach Ngobila jusqu’à Maluku à 4.000f ».
Osase dénonce, cependant, le comportement de certains membres de la société qui font obstacle au développement. « Ils vilipendent mon nom pendant que je me bats pour le bien de tout le monde. J’ai toujours eu le courage de parler, je suis habitué commença, je ne vais pas baisser les bras parce qu’ils me critiquent, au contraire ils me fortifient à défendre les valeurs et les intérêts de l’Onatra et des agents, a-t-il conclu.
Il y a lieu de signaler que cette promesse de paiement des arriérés des agents, a été faite dans l’enceinte de l’Onatra en présence de plusieurs cadres.
La Société Nationale d'Electricité, Direction Régionale de Distribution Kinshasa Nord, informe son aimable clientèle de la commune de KINSHASA particulièrement du quartier AKETI que suite à l’avarie du DGBT (Disjoncteur Général Basse Tension) survenue dans la cabine SAINT PIERRE, (secteur de la maison communale de KINSHASA), il s’observe dès lors une interruption du courant électrique dans le quartier précité ce mardi 15/04/2025.
Toutefois, SNEL rassure du rétablissement de l'énergie électrique après le remplacement de l’équipement avarié et présente ses excuses pour les désagréments causés.
Contacts : 0817005664 - 0817005670
La Direction Régionale de distribution de Kinshasa Nord.
Les paiements d’arriérés de salaire des agents de l’Onatra sont un signal fort pour le redressement de ladite société butée à de nombreuses difficultés. Le président de la délégation syndicale de l’Onatra, Armand Osase, a exprimé, à cette occasion, sa joie en félicitant le Président de la République, Félix Tshisekedi, pour avoir prêté attention aux doléances des agents de l’Onatra.
Selon Armand Osase, ce geste posé par le Chef de l’Etat, est un signal fort pour le développement de l’Onatra. ‘’ Cette société confrontée à des multiples défis, commence à connaitre de l’évolution sous l’impulsion du Président Félix Tshisekedi qui ne veut que le bonheur des agents », a-t-il indiqué.
Et de poursuivre : ‘’ L’Onatra est une société fort combattue. Il y a des gens qui ne veulent pas de son évolution, nous avons des cas palpables. Nous avons trouvé un problème sérieux d’arriérés de salaire des agents. Mais, depuis mon arrivée au poste de président de la délégation syndicale de cette entreprise, j’ai mené des démarches pour la ramener sur les rails. Par ce plaidoyer, désormais, tout le monde parle en bien de l’Onatra.
Par ailleurs, la société de transport fluvial s’inscrit aussi dans la lutte contre les embouteillages et d’enchainer : « Bientôt le transport fluvial sera disponible pour permettre à la population congolaise, en particulier, les Kinois à prendre le transport fluvial à partir du port de Beach Ngobila jusqu’à Maluku à 4.000f ».
Osase dénonce, cependant, le comportement de certains membres de la société qui font obstacle au développement. « Ils vilipendent mon nom pendant que je me bats pour le bien de tout le monde. J’ai toujours eu le courage de parler, je suis habitué commença, je ne vais pas baisser les bras parce qu’ils me critiquent, au contraire ils me fortifient à défendre les valeurs et les intérêts de l’Onatra et des agents, a-t-il conclu.
Il y a lieu de signaler que cette promesse de paiement des arriérés des agents, a été faite dans l’enceinte de l’Onatra en présence de plusieurs cadres.
Un évènement important s'est déroulé hier, jeudi 17 avril 2025, dans la salle de réunion de la Direction Générale de l'Office Congolais de Contrôle. En effet, Dr. Etienne Tshimanga Mutombo, ci-devant Directeur Général de l'OCC, a présidé la cérémonie de signature d'un protocole d'accord avec la société Strategos Plantation Company, représentée par sa Directrice Générale, Mme Suarez Milena, pour la production de farine de maïs conforme aux Normes en vigueur, pour assurer la sécurité alimentaire des populations.
Dans son allocution, le Dr. Tshimanga a exprimé sa satisfaction de voir les deux organisations s'engager formellement sur une voie commune. Il a souligné qu'il est toujours plus sage et plus efficace de définir clairement les règles d'une telle collaboration.
‘’Signer ce protocole d’Accord avec Strategos’’, a déclaré le Directeur Général de l'OCC, ‘’rassure non seulement les autorités mais surtout la population Congolaise sur son attachement à la production d’une farine de maïs conforme aux normes en vigueur dans le respect stricte de la sécurité alimentaire, de la sécurité de ses travailleurs et de la protection de l’environnement, piliers essentiels du développement durable’’.
Le Dr. Tshimanga a assuré ses partenaires de l'engagement de l'OCC à fournir un service d'évaluation de la conformité qui soit impartial, professionnel et axé sur l'excellence. Il a également noté que les activités de Strategos s'inscrivent dans la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui met l'accent sur la primauté de l'exploitation du sol par rapport au sous-sol pour le développement du pays.
Le Directeur Général de l'OCC entend voir cette cérémonie de signature marquer le début d'une "collaboration durable, bénéfique à toutes les deux parties mais surtout bénéfique à la population Congolaise qui est la première bénéficiaire."
Pour sa part, la Directrice de Strategos Plantation Company, Mme Suarez Milena, a remercié le Dr. Tshimanga pour la signature de ce protocole. Elle affirmé l’engagement de son entreprise à produire des biens accessibles à toutes les couches de la population.
Il est à noter que Strategos Plantation Company est une société de droit congolais opérant dans la province du Kwilu, dans le Grand Bandundu. Ses activités principales sont la production industrielle de produits agricoles notamment, des farines de maïs et des huiles. Actuellement, l'entreprise exploite 4 hectares, une fraction du potentiel immense des 80 millions d'hectares de terres arables que possède la RDC.
Opérant actuellement à Gungu, Bulungu et Idiofa, Strategos envisage d'étendre ses activités. L'entreprise emploie à ce jour 43 personnes directement et environ 200 indirectement.
Ce protocole vient officialiser un partenariat qui existait déjà entre les deux institutions. Selon les termes de l'accord, le champ d'action de l'OCC couvrira notamment, le contrôle des équipements, la certification des produits, les inspections, et plus largement l'évaluation de la conformité des opérations de Strategos. La rencontre s'est conclue par la signature officielle du protocole d'accord et une photo de famille pour immortaliser l'événement.
Le 15 avril est la date de la Journée mondiale de l'Art : une occasion dédiée à l'exploration, à la promotion et à la célébration de l'art sous toutes ses formes. Instituées par l'Association Internationale de l'Art (AIA) et soutenue par l'ONU depuis 2012, cette journée met en avant le rôle crucial de l'art dans le développement social, culturel et économique des sociétés.
Cette journée représente une opportunité de renforcer les liens entre la création artistique et la société. Car, l'art agit comme un vecteur de créativité, d'innovation et de diversité culturelle qui favorise la curiosité et le dialogue au sein des communautés.
Dans un contexte où notre société est confrontée à de multiples défis, l'art revêt une importance encore plus significative. Il peut agir comme un catalyseur pour renforcer les liens sociaux, sensibiliser à la diversité des expressions artistiques et mettre en lumière la contribution des artistes au développement durable.
Depuis sa création en 1995 et jusqu’aujourd’hui, la Fondation Connaissance et Liberté - FOKAL, a l’honneur et la chance d’être accompagnée par des créateurs et créatrices, artistes et artisans de tous les domaines de la riche culture de la RDC. Soutenir et promouvoir l'action culturelle et artistique fait partie de tous premiers engagements.
FOKAL exprime sa solidarité envers les artistes et artisans affectés d’une manière ou d’une autre par les terribles vagues de violence qui ont, ces dernières années et ces derniers mois, frappé les collectifs phares de l’artisanat et des arts plastiques du Village de Noailles, de Carrefour-Feuilles, du Bel Air, de la Grand Rue et de Carrefour, pour ne citer que ceux-là.
Et de poursuivre : « Nous saluons tous ceux, toutes celles qui continuent de faire vivre le théâtre, la danse, la musique, et toutes les expressions de notre liberté. Beaucoup ont perdu leurs ateliers, leurs œuvres, leur foyer, leurs lieux de rencontre, de création collective et de représentation. Nous saluons leur courage, leur volonté de continuer à créer et joignons notre voix à leur demande de justice et de réparation.
De nombreuses manifestations sont organisées dans plusieurs pays autour de l’art et des artistes. Il est donc difficile de les relayer toutes.
Le 3 avril 2025, le Collectif des Avocats des familles Palankoy et Mayila a adressé une lettre au Président de la République pour dénoncer la détention arbitraire de leurs confrères, Maîtres Médard Palankoy et Gratien Mayila. Selon cette lettre, ces derniers ont été enlevés le 14 mars 2025 par des hommes armés se présentant comme des agents de la présidence, et sont retenus sans motif ni accès à un avocat ou à leurs familles, en violation des droits fondamentaux garantis par la Constitution et les conventions internationales. Le collectif demande leur libération immédiate et souligne l'importance de respecter l'inviolabilité du cabinet d'avocat et les droits de la défense. Ils appellent également à une protection publique pour garantir la sécurité des avocats et la liberté dans l’exercice de leur profession.
Collectif des Avocats des familles PALANKOY et MAYILA
Kinshasa, le 3 avril 2025
Transmis copie pour information à :
-A son Excellence Monsieur le Ministre de la Justice et Gardes des Sceaux ;
-Monsieur le Procureur Générale près la Cour de Cassation ;
-Monsieur l’Auditeur Général des Forces Armées de la RDC ;
-Monsieur le Bâtonnier national ;
-Messieurs les Bâtonniers des Barreaux de Kinshasa ;
-Monsieur le Coordonnateur du Conseil National de Cyberdéfense
(Tous) à Kinshasa/Gombe
A Son Excellence Monsieur le Président de la République
(avec expression de nos hommages les plus déférents)
CONCERNE : Détention arbitraire des Confrères PALANKOY LAKWAS MEDARD et MAYILA Gratien
Excellence Monsieur le Président de la République,
Nous, collectifs des Avocats des familles de nos confrères Maîtres Médard PALANKOY et
Gratien MAYILA, venons très respectueusement par la présente vous exposer le fait ci-après
En date du 14 mars 2025 aux alentours de 1 1 heures, notre confrère Médard PALANKOY avait été pris manu militari dans son cabinet d'avocat, par des hommes en arme se réclamant de la Présidence de la République, qui l'ont obligé de les suivre.
Après l'avoir embarqué dans un minibus, notre Confrère avait été conduit à l'immeuble
ONATRA dans les locaux occupés par le service de Conseil National de Cyberdéfense (CNC).
Le Confrère MAYILA Gratien, son collaborateur extérieur, qui s'était présenté au CNC pour s'informer et éventuellement lui apporter assistance a été aussi retenu, sans motif connu à ce jour.
Et depuis cette date du 14 mars 2025 jusqu'à ce jour, soit vingt (20) jours, nos deux confrères sont détenus par ce service qui, non seulement n’autorise ni la présence, ni la visite d'un Avocat ou des membres de sa famille et ne communique, ni le motif pour lequel nos Confrères sont arbitrairement détenus, ni le lieu de leur détention, moins encore les conditions dans lesquelles nos deux Confrères sont détenus.
Ces actes violent manifestement les dispositions des articles 18 et 19 de la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée et complétée à ce jour, des articles 9 et 10 de la Déclaration universelle des droits de l'homme et 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Partisans du respect strict des lois de la République, nous n'avons nullement l'intention ni de faire obstacle aux enquêtes en cours, moins encore d'empêcher le bon déroulement de celles-ci, mais d'en appeler au respect des droits et libertés garantis aux citoyens.
Le cabinet d'avocat est un sanctuaire inviolable pour assurer le respect du secret professionnel de l'avocat et les droits de la défense
L'incursion des personnes armées non autrement identifiées et sans un quelconque mandat dans un Cabinet d’Avocat est une atteinte grave à l'inviolabilité du cabinet d’Avocat et aux droits réservés à l'Avocat, qui, par nature est détenteur des secrets de ses clients.
Des tels actes placent désormais l'avocat dans une insécurité dans l'exercice de son ministère et mettent en mal les garanties de liberté attendues d'un Etat de Droit pour tous les citoyens.
Depuis l'enlèvement de Maître Médard PALANKOY dans son cabinet de travail, les autres confrères membres dudit cabinet travaillent dans un climat d'insécurité à la suite des appels des personnes se réclamant tantôt des services, tantôt de la police.
Nous ne serons pas surpris d'apprendre l'un de ces quatre matins que l'un des confrères membres de ce cabinet est porté disparu et nous en appelons à la protection du pouvoir public.
La liberté est la règle et la détention l'exception
Depuis le 14 mars 2025, date d'enlèvement et de la détention de nos deux confrères, ils n'ont jamais été ni présentés devant un magistrat, ni devant un juge en violation manifeste de l ' article 17 de notre Constitution, qui dispose à son alinéa 2 que : « Nul ne peut être poursuivi, arrêté ou condamné qu'en vertu de la loi et dans les formes qu'elle prescrit ».
Et pourtant, nos deux confrères détenus arbitrairement par des Officiers de police judiciaire du
Conseil National de Cyberdéfense bénéficient de leur droit à la présomption d'innocence qui est un droit fondamental conformément aux articles 17, alinéa 9, de la Constitution et 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
La République Démocratique du Congo étant membre de la Commission des droits de I 'homme des Nations Unies ne peut permettre qu'un citoyen, de surcroît un avocat, soit placé en détention pendant vingt (20) jours sans qu'il ne bénéficie ni de l'assistance d'un avocat ni de la visite d'un membre de sa famille, moins encore celle de son médecin.
Il sied de rappeler que les avocats ne doivent pas être assimilés à leurs clients ou à la cause de leurs clients, du fait de l'exercice de leur profession.
Nous sollicitons la mise en liberté de nos deux confrères, étant donné que leur fuite n'est pas à craindre.
Aussi, nous sollicitons votre implication aux fins d'obtenir de ce service le respect de droits fondamentaux de nos Confrères arbitrairement détenus en violation de la Constitution dont vous êtes le garant.
En attente d'une suite favorable et vu l'urgence, nous vous prions de croire, Excellence Monsieur le Président de la République, en l'assurance de nos sentiments patriotiques.
Pour les familles PALANKOY et MAYILA Leurs Conseils,
La Société Nationale d’Electricité (Snel) a marqué la semaine du 7 au 13 avril 2025 par une série d’initiatives visant à moderniser et sécuriser l’approvisionnement en énergie électrique de la République démocratique du Congo (RDC). À Kinshasa, capitale de la RDC, un protocole d’accord a été signé entre la Snel et la société technologique chinoise Huawei pour l’introduction de “Power Port”, un système digital novateur. Ce partenariat stratégique promet de renforcer la capacité d’innovation du réseau électrique grâce à une approche collaborative en matière de recherche et développement.
Toujours à Kinshasa, des discussions avec des autorités gouvernementales et les techniciens du secteur électrique du pays ont eu lieu concernant la reconstruction et la modernisation de la centrale hydroélectrique Tshopo 1, essentielle pour l’électrification de de la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo. Un arrêté interministériel en cours de signature prévoit la mise en place d’un comité de pilotage dédié à la supervision des travaux.
Il s’est tenu également une réunion technique tripartite réunissant les autorités de la Snel, la Société Anhui Congo d’Investissement (Sacim) et les autorités provinciales du Kasaï Oriental afin d’évaluer la problématique de la desserte énergétique de la province et revisiter les termes du contrat Snel-Sacim. À l’issue de cette rencontre, une commission de suivi a été créée pour réviser le partenariat de desserte électrique.
Dans le cadre de la fiabilisation de la liaison THTCC Inga-Kolwezi, la direction régionale Sud effectue des travaux destinés à résoudre les problèmes d’échauffement limitant le transit à 580 MW. Le projet prévoit la construction des massifs de supports pour de nouvelles résistances, garantissant une meilleure performance du système.
Au Lualaba, dans le Sud-est du pays, la société a déploré un vol de plus de 40 mètres de conducteur en aluminium sur la ligne haute tension de 120 KV du barrage de Nzilo a été signalé, soulignant des défis persistants en matière de sécurité.
Au cours de la semaine sous examen, les équipes techniques sont intervenues sur plusieurs secteurs et lignes de Kinshasa. Il s’agit, entre autres, de la remise en service de la liaison 30KV Sendwe-Ndolo, de l’installation de trois nouveaux disjoncteurs sur le feeder 643 à Lemba, J11 à Utexco et 20kV à Makala ; de la levée des restrictions sur plusieurs départs électriques, notamment feeder 404 et 20KV Novatex 1 et de l’achèvement du surplombement sur le boulevard Sendwe et préparation des boîtes de jonction 6,6 kV.
Ces initiatives témoignent de l’engagement de la Snel à moderniser ses infrastructures et à répondre aux besoins croissants en électricité de la République Démocratique du Congo.
Du 8 au 10 avril 2025, la ville de Livingstone en Zambie a accueilli le 2ème Sommet ONU Tourisme Afrique et Amériques, un cadre stratégique de renforcement des liens entre les peuples africains et américains à travers le tourisme. La République Démocratique du Congo y a été représentée au plus haut niveau par le Ministre du Tourisme, Son Excellence Didier M’Pambia Musanga. C’est dans ce contexte que le Ministre a officiellement annoncé la tenue du Festival Mondial de la Musique et du Tourisme qui se déroulera à Kinshasa, du 16 au 18 juillet 2025. Ce projet, porté par le Gouvernement congolais avec le soutien des institutions internationales, ambitionne de positionner Kinshasa comme une scène de convergence culturelle et touristique à dimension mondiale.
Participation confirmée
A Livingstone, le Ministre congolais s’est entretenu avec M. Zurab Pololikashvili, Secrétaire Général de l’ONU Tourisme (anciennement OMT), lequel a confirmé sa présence à Kinshasa en juillet prochain. Ce dernier a salué l’initiative congolaise avec des mots forts :
« Ceci n’est pas notre première rencontre, et je remercie profondément Son Excellence Monsieur le Ministre qui a initié ce nouveau projet, cette nouvelle forme de conférence. Et laissez-moi vous dire qu’une telle conférence est un projet très intéressant que nous lancerons ensemble en juillet à Kinshasa. Et c’est la première fois que nous discutons du lien entre la musique et le tourisme et nous nous attendons à la participation des divers groupes à travers le monde. Parce que c’est une première dans le United Nations Tourisme (ou Le Tourisme des Nations unies), nous en sommes reconnaissants et nous louons cette initiative. Et dans la même logique, nous voulons continuer à Kinshasa avec notre thème de l’année dernière : la Paix ET le Tourisme. Et le thème principal sera la musique, la paix et l’unité. Et nous voulons appliquer ce que dit notre slogan de Travailler ensemble et cela se déroulera à Kinshasa. Nous voyons comment la culture du tourisme prend de plus en plus d’ampleur et devient intéressante et cela sera une grande opportunité pour chaque pays d’y participer et de promouvoir sa culture ainsi que son potentiel touristique. Et pour les pays qui ont plus de 100 millions d’habitants, c’est un nouveau marché et une nouvelle opportunité pour eux, et je suis sûr que cet événement sera l’un des plus réussis de l’année. », a déclaré Zurab Pololikashvili.
Rumba in the Jungle : la mémoire au service de la paix
Lors d’un panel de haut niveau consacré au « Dialogue interministériel » sur le thème « Tourisme et Investissements », Didier M’Pambia a évoqué une page mémorable de l’histoire congolaise, pour mieux ancrer l’avenir :
« Merci Vos Excellences, distingués invités, Mesdames et Messieurs. Beaucoup d’entre vous ici ne connaissent peut-être pas mon pays, la République Démocratique du Congo. Mais je suis sûr que vous avez entendu parler de Rumble in the Jungle, le combat légendaire entre Mohamed Ali et George Foreman. En marge de ce combat, nous avons organisé un festival appelé ZAIRE 74, avec des superstars comme James Brown, Carlos Santana, Célia Cruz, Myriam Makeba, Franco, Tabu Ley Rochereau, Trio Madjesi. L’ONU nous offre l’opportunité de reproduire ce grand événement, et de montrer au monde que la culture, la musique et le tourisme peuvent être des outils puissants pour rassembler les peuples au-delà de leurs différences et créer la paix. J’espère vous voir à Kinshasa pour le premier Festival des Musiques du Monde et du Tourisme. Retenez les dates du 16 au 18 juillet pour RUMBA IN THE JUNGLE et la célébration de la paix. Merci. »
Un festival aux ambitions continentales
Cette grande messe culturelle, dont l’idée fut lancée à Punta Cana lors du précédent sommet, verra la participation de plusieurs pays africains et américains. L’édition inaugurale, attendue comme l’un des plus grands événements touristiques et musicaux de l’année, alliera diplomatie, investissement et culture dans une dynamique de paix, d’unité et de développement.
Kinshasa, cœur battant d’une Afrique en marche, s’apprête ainsi à écrire une nouvelle page de son histoire — celle où musique rime avec tourisme, et culture avec diplomatie.
Une exposition rétrospective des biens artistiques du célèbre chanteur Jules Shungu Wembadio, dit Papa Wemba de la République démocratique du Congo (RDC), est annoncée du 24 avril au 11 mai au Musée national de la RDC (MNRDC) à Kinshasa dans le cadre de la commémoration du 9ème anniversaire de son décès.
« ‘‘Expo 100% Star’’ est une exposition officielle des biens artistiques et autres objets de scène de Papa Wemba. Cette initiative émane du Musée de la Rumba en collaboration avec le Musée national de la RDC. Il s’agit d’une exhibition rétrospective de ses trophées, photos inédites, habits et autres objets personnels. L’événement sera marqué par diverses activités : Exposition, conférence, projections vidéo (films, spectacles, documentaires…), vernissage…», a affirmé un haut cadre du Musée national.
« (...) ‘‘Expo 100 Star’’ montrera les performances artistiques (tableaux en peinture, tenues traditionnelles, disques, livres, carnets intimes…) et bien plus encore de nombreux objets symboliques familiaux (fauteuils, assiettes, cannes…) utilisés de son vivant. Rendre hommage à Papa Wemba, c’est préserver notre patrimoine à tous », a-t-il ajouté.
Au-delà des hommages, poursuit-il, l'objectif de cette initiative est aussi de procéder à une collecte des fonds pour réhabiliter le Musée de la Rumba congolaise érigé dans l’ancienne résidence de l’artiste au quartier Ma campagne à Kinshasa qui est devenue un patrimoine de l’Etat congolais.
Il sied de noter que cette exposition exceptionnelle est organisée par l’Institut des Musées nationaux du Congo (IMNC), avec ses musées dont celui de la Rumba et le MNRDC. Elle est l’inique évènement officiel qui est organisé avec la bénédiction de la famille biologique de l’artiste et le bureau de son groupe musical Viva-la-Musica à Kinshasa.
Figure légendaire du panafricanisme et personnalité emblématique de la culture africaine, Papa Wemba fut un artiste aux multiples casquettes et au talent innombrable. A la fois chanteur, danseur, auteur-compositeur, peintre, cinéaste et producteur de musiques, il a marqué l’histoire de la musique grâce à sa voix et surtout à ses réalisations artistiques sur la scène internationale.
Du groupe Zaiko Langa Langa, en passant par Yoka Lokele, Isifi Lokole jusqu’à Viva-la –Musica, son riche parcours a fait de lui un chanteur transgénérationnel, qui a beaucoup contribué pour l’émergence de la Rumba congolaise.
Aux côtés de ses œuvres de haute facture, Jules Wembadio appelé ‘‘Maitre d’école’’ est considéré comme le précurseur et ambassadeur de la ''Sape'' (Société ambianceurs et des personnes élégantes). Jusqu’à sa mort, il a été vénéré et élevé à ce titre par les adeptes de la ''Religion Kitendi'', mouvement des adorateurs de la mode occidentale et asiatique.
C’est le 24 avril 2016 que Papa Wemba est décédé en pleine scène lors de la 10ème édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) à Abidjan en Côte d’Ivoire.
(Laura Évangélisa, Ambassadrice Vénézuélienne en RDC et Yolande Elebe, Ministre congolaise de la Culture)
En matière de la diplomatie culturelle, la coopération sud-sud relève aussi d’une importance capitale. C’est dans cette optique qu’une prise de contact a été établie à Kinshasa entre la ministre congolaise de la culture, arts et patrimoine et l’Ambassadrice vénézuélienne en République Démocratique du Congo (RDC). Les autorités ont discuté sur une éventuelle collaboration artistique en vue de promouvoir la rumba congolaise et la salsa vénézuélienne.
Selon un communiqué, la ministre de la culture, Yolande Elebe Ma Ndembo, a reçu le week-end dernier, dans son cabinet de travail, Laura Évangélisa Suarez, Ambassadrice Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Bolivarienne du Venezuela en RDC.
« Les discussions ont mis en lumière le rôle de la culture comme vecteur de rapprochement, avec un accent particulier sur le domaine musical », a-t-on lu.
«La salsa vénézuélienne et la rumba congolaise ont été identifiées comme des genres emblématiques pouvant servir de ponts pour des projets de collaboration artistique et patrimoniale», a ajouté le document du ministère de la Culture.
Lors de cet échange, a rapporté la source, l’ambassadrice vénézuélienne a souligné les profondes similitudes culturelles entre le Venezuela et la RDC, notamment à travers les racines afro-descendantes qui tissent un héritage commun entre les peuples d’Afrique et d’Amérique latine.
Pour sa part, la ministre congolaise de la Culture, Arts et Patrimoine a réaffirmé l’importance de la diplomatie culturelle dans le rapprochement des peuples et exprimé sa volonté de renforcer les initiatives en lien avec la diaspora afro-descendante.
«Cette rencontre marque ainsi le point de départ d’une coopération culturelle prometteuse entre la RDC et le Venezuela, fondée sur une mémoire partagée », a indiqué le document.
Il sied de noter que ces échanges culturels sont intervenus juste après que l’ambassadrice du Venezuela en RDC, Laura Évangélisa Suarez a présenté ses lettres de créance au Président congolais Félix Antoine Tshisekedi.