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Vice-présidente de l’Assemblée provinciale de Kinshasa : Germaine Tshinyama sensibilise le personnel féminin aux enjeux de la guerre dans l’Est

A l’approche du 30 juin, date commémorative de l’accession de la République Démocratique du Congo (RDC) à sa souveraineté nationale, la vice-présidente de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Germaine Tshinyama Nzolantima, a honoré le personnel administratif féminin de cette institution en leur offrant des pagnes et une enveloppe comme symbole d’encouragement. C’était au cours d’une journée de méditation organisée ce mardi 24 juin 2025 à Kinshasa.

S’inscrivant dans un contexte national marqué par l’insécurité persistante dans la partie Est du pays, la vice-présidente a appelé les femmes de cet organe délibérant à s’unir dans la prière en faveur de la RDC et de l’encadrement des enfants.

«La célébration du 30 juin marque notre indépendance. Surtout en souvenir du 08 mars dernier, je n’ai malheureusement pas pu vous rencontrer, car l’Est de notre pays était alors envahi et profondément meurtri. J’avais estimé que ce n’était pas un moment propice aux festivités. Même aujourd’hui, ce n’est toujours pas le moment de faire la fête, mais j’ai tout de même souhaité vous offrir un petit présent et vous inviter à un moment de méditation. À travers ce geste, j’aimerais que nous nous unissions dans la prière pour notre pays et que nous renforcions l’encadrement de nos enfants. Car, comme on le dit, éduquer une femme, c’est éduquer une nation. Il est essentiel de leur faire comprendre les véritables enjeux de ce qui se passe à l’Est», a-t-elle déclaré.

Accueillant ce geste «d’attention et de proximité humaine», le personnel féminin de cette institution a exprimé sa «profonde» gratitude, tout en saluant «la détermination, la résilience et la bravoure» de l’autorité provinciale.

«A l’occasion de la journée de méditation organisée par l’honorable vice-présidente de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, nous vous remercions de tout cœur pour votre marque de sympathie. Dans les moments difficiles comme dans les instants de bonheur, vous n’avez jamais cessé de penser à nous. Cela témoigne de votre amour et de votre soutien indéfectible à notre égard. Ainsi, vous êtes un modèle pour toutes les femmes de la République, et en particulier pour nous, par votre détermination, votre résilience et votre bravoure. Votre essence élevée vous place au centre de nos pensées comme une véritable héroïne. Que le Dieu Tout-Puissant vous accorde toutes les grâces nécessaires pour un mandat encore plus fructueux », a déclaré la représentante du personnel administratif de l’APK.

Au-delà de sa portée symbolique, ce moment de partage et de recueillement a été salué comme une initiative renforçant les liens entre les agents de l’organe délibérant de la ville et leur hiérarchie.

Jackson Mutamba

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Lutte contre la corruption : Chimène Polipoli réaffirme l'engagement déterminé de l'Assemblée Nationale

La Questeur de l'Assemblée Nationale, l'honorable Chimène Polipoli Lunda, a réaffirmé la détermination de la chambre basse du Parlement à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo. Elle représentait le Président de l'Assemblée Nationale, l'honorable Vital Kamerhe, lors d'un déjeuner de concertation parlementaire organisé ce vendredi 20 juin 2025 par l'Organisation Internationale de Droit du Développement (OIDD, ou IDLO en anglais).

Placée sous le thème « Rôles et contribution du législateur dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption», cette rencontre a rassemblé des parlementaires, des représentants d'institutions publiques et des partenaires techniques et financiers.

Dans son allocution, la Questeur Chimène Polipoli a qualifié la corruption de «menace majeure qui freine le développement, fragilise la démocratie et met en péril la cohésion nationale ». Elle a insisté sur le rôle crucial du Parlement, qui agit à la fois comme législateur, organe de contrôle de l'action gouvernementale et représentant du peuple.

Mme Polipoli a rappelé que l'Assemblée Nationale s'engage à soutenir activement la Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption 2022-2026, adoptée par le Gouvernement. Pour ce faire, plusieurs initiatives parlementaires ont été mises en avant, notamment : le renforcement du contrôle sur les finances publiques, l’amélioration des mécanismes de lutte contre les conflits d’intérêts, ainsi que la relance du débat sur la déclaration de patrimoine et la responsabilité éthique des élus.

La Questeur a également salué l’engagement du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, qui a positionné la lutte contre ce fléau au cœur de son mandat. Selon elle, « cet engagement de haut niveau constitue une base solide pour construire une gouvernance intègre et crédible ».

L'élue de la circonscription de Malemba-Nkulu, dans la province du Haut-Lomami, a par ailleurs souligné la nécessité pour les parlementaires d'incarner eux-mêmes l'exemplarité. « L’éthique et la responsabilité politique doivent guider leur conduite, afin de répondre aux attentes croissantes des citoyens », a-t-elle déclaré. Elle a conclu en réaffirmant la volonté de faire du Parlement un pilier de la transparence et de la redevabilité, exprimant l'espoir que cette journée de réflexion aboutisse à des recommandations concrètes pour renforcer la lutte contre la corruption dans le pays.

Ce discours témoigne de la volonté de l'Assemblée Nationale de s'impliquer activement dans la consolidation d'une gouvernance plus transparente et responsable, répondant ainsi aux attentes fortes de la société civile et de la communauté internationale.

La Pros.

 

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Journée Mondiale de l’Environnement, RDC : Eve Bazaïba lance les travaux d'aménagement des espaces verts naturels de la Baie de Ngaliema

A l’occasion de la Journée Mondiale de l'Environnement, célébrée avec une ferveur particulière ce jeudi 5 juin à Kinshasa, un seul message a résonné, celui de l'engagement citoyen pour la sauvegarde du cadre de vie. La population de la République Démocratique du Congo a été conviée, lors d'une cérémonie solennelle, à devenir l'acteur principal d'une transformation écologique par un geste simple mais puissant, la plantation d'arbres. Cette invitation vise à gagner collectivement le pari d'un environnement sain et d'un futur plus respirable pour tous.

Cet appel à l’action a été lancé par la Ministre d'Etat en charge de l'Environnement et du Développement Durable, Eve Bazaïba. S'adressant à la nation, elle a invité chaque Congolais à prendre conscience du rôle vital de la nature. ‘’Je nous invite tous, les uns et les autres, qui bénéficions des bienfaits de la nature en général et des arbres en particulier, à nous impliquer dans la plantation d’arbres dans nos milieux de vie et à lutter contre la pollution par des actions de salubrité quotidiennes. Ceci afin de gagner le pari d’un environnement sain et d’un cadre de vie agréable’’, a-t-elle déclaré, soulignant l'interdépendance entre le bien-être humain et la santé de la planète.

Cette journée n’a pas seulement été celle des discours, mais aussi celle des actes concrets, illustrant la vision gouvernementale pour un Congo plus vert. Ainsi, un projet d'envergure a été officiellement lancé : ‘’les travaux d'aménagement des espaces verts naturels de la Baie de Ngaliema’’. Ce lieu est appelé à devenir un symbole de la reconquête écologique en milieu urbain.

 ‘’La sanctuarisation de la Baie de Ngaliema s’inscrit dans l’optique de la végétalisation des espaces en milieu urbain’’, a indiqué Eve Bazaïba. Elle a expliqué que cette démarche est l’une des actions les plus régulièrement mises en avant pour atténuer les effets du changement climatique et s’adapter à ceux-ci, notamment pour lutter contre l’aggravation du phénomène d’îlots de chaleur urbain. Dans des villes souvent confrontées à une chaleur accablante, la création de tels espaces verts représente une véritable bouffée d'oxygène.

‘’Mais l'ambition ne s'arrête pas là. Il s'agit aussi de créer des parcs récréatifs éco-touristiques afin de contribuer à l’amélioration de l’environnement, cadre de vie des habitants et à la valorisation du patrimoine forestier national’’, a poursuivi la Ministre d'État. La Baie de Ngaliema, ainsi transformée, offrira aux Kinois un lieu de détente, de loisir et de reconnexion avec la nature, tout en mettant en valeur la richesse écologique du pays.

Cet appel à la plantation d'arbres et le lancement du projet de la Baie de Ngaliema s'inscrivent donc dans une démarche plus large, celle d'une prise de conscience collective et d'une action concertée face aux défis environnementaux. En cette Journée Mondiale de l'Environnement, la RDC réaffirme sa volonté de protéger son patrimoine naturel exceptionnel et d'offrir à ses citoyens un avenir où développement rime avec durabilité et respect de la biodiversité.

Nathan Mundele

MESSAGE DE SON EXCELLENCE MADAME LE MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE A L’OCCASION DE LA JOURNEE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT 2025

KINSHASA, UTEXAFRICA, 05 JUIN 2025

Excellences Mesdames et Messieurs les Membres  du Gouvernement et Chers Collègues ;

Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux ; 

Mesdames et Messieurs les Partenaires Techniques ;  

Monsieur le Directeur Général de la Société

UTEXAFRICA ;

Mesdames et Messieurs distingués invités à vos titres et qualités respectifs, tout protocole respecté.

Le 05 juin est une journée dédiée à la sensibilisation de notre société sur les enjeux environnementaux et à la promotion des activités en faveur de l’environnement. Il s’agit de faire le bilan de la préservation et sa protection en mettant l’accent sur le changement climatique, notamment la problématique de la pollution plastique et les rôles des arbres dans la lutte contre le dérèglement du climat, ce fléau qui affecte notre environnement, notre quotidien et notre avenir. 

Cette année, la Journée Mondiale de l’Environnement est principalement axée sur la lutte contre la pollution plastique, avec comme thème « Mettre fin à la pollution plastique Mondiale ». 

A ce sujet, je voudrais exprimer ma gratitude à Son Excellence Monsieur Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat, pour son leadership éclairé sur les questions environnementales ainsi qu’à Son Excellence Madame Judith SUMINWA TULUKA, Première Ministre et Cheffe du Gouvernement pour sa bravoure dans la conduite du programme d’action du Gouvernement 2024-2028 dont l’un des axes stratégiques vise l’amélioration de la gouvernance environnementale et l’assainissement des Villes. L’objectif poursuivi est de garantir un environnement de vie sain pour le congolais débarrassé notamment de toute pollution liée aux déchets plastiques.   

La pollution plastique est un fléau planétaire qui affecte tous nos écosystèmes, notre sol, nos cours d’eaux, nos villes ainsi que nos activités quotidiennes. Elle impacte négativement la santé humaine et la biodiversité, contribue significativement à la hausse de température planétaire, rend imperméable le sol en empêchant l’infiltration de l’eau, ce qui occasionne des inondations. 

Le plastique non biodégradable se décompose lentement en microplastiques qui s'infiltrent dans la chaîne alimentaire et polluent l’eau, l’air et le sol. Ces particules, invisibles à l'œil nu, sont présentes partout, y compris dans la nourriture que nous consommons et dans l'air que nous respirons.  

La République Démocratique du Congo, particulièrement la Ville de Kinshasa est en proie à une accumulation massive des déchets plastique et à l’occupation illégale et abusive des espaces verts  empêchant la population Kinoise à accéder à un environnement sain.

La production quotidienne de plus 10 000  tonnes de déchets solides à Kinshasa dont 40 % constitués des déchets plastique, nécessite une gestion efficiente au regard de l’explosion démographique et des besoins y rattachés. Elle nécessite aussi une bonne coordination entre producteurs, consommateurs et les Pouvoirs Publics afin de redéfinir la chaine de valeur de la gestion de déchets plastiques.

A ce jour, seuls moins de 20% de la population congolaise ont accès aux services de gestion des déchets, à cause notamment du manque d’infrastructures adéquates et à l’insuffisance d’équipements appropriés. 

A la suite du faible taux d’accès de nos populations aux services de gestion durable de déchets, les grandes villes du pays enregistrent plusieurs problèmes environnementaux, tels que les inondations à répétition, les érosions des sols et la pollution des eaux des rivières, comme c’est le cas à Kalemie dans la Province de Tanganyi, Uvira dans la Province du Sud-Kivu, Lisala dans la Province de la Mongala, Kikwit dans la Province du Kwilu, Kinshasa, etc.  

Par ailleurs, sur le plan sanitaire, le déficit de gestion de déchets au niveau municipale entraine plusieurs cas des maladies dues à l’insalubrité. 

Pour résorber tout ce qui est décrié suite à la pollution plastique, des mesures idoines et drastiques sont en train d’être prises par les pouvoirs publics afin de protéger notre milieu de vie commun tout en favorisant un équilibre entre la production et la consommation des biens et services pour la santé de l’humanité.  

Cependant, bien que la responsabilité de gestion des déchets incombe à tout le monde, il sied de souligner que les pouvoirs publics édictent les politiques et des stratégies qui doivent être mise en œuvre au niveau des villes et des munipalités. C’est à elles que revient la responsabilité de l’opérationnalité des programmes de gestion des déchets, d’assainissement et de lutte contre l’insalubrité. Evidemment, le Gouvernement Central a le rôle de les accompagner dans la mise en œuvre. 

Pour y parvenir, il faudra repenser comment nous produisons, utilisons, récupérons et éliminons les plastiques. Il s’agit de promouvoir l’économie circulaire à travers la récupération et la valorisation des déchets.

Ainsi donc, la République Démocratique du Congo soutient les efforts de la Communauté Internationale pour l’accord mondial sur la pollution plastique négocié sous l’égide des Nations Unies, qui se poursuit en 2025 avec pour finalité la réduction de la production et de la commercialisation de ce type de déchets. 

Le Ministère de l’Environnement et Développement Durable ainsi que d’autres acteurs étatiques sommes en train de mettre sur pied des mécanismes idoines pour redéfinir le mécanisme de collecte et de gestion ou de l’utilisation des produits contenant moins de matière plastique non biodégradables, en particulier maitriser la production et commercialisation des plastiques biodégradables pour mieux coordonner et orienter les efforts contre le réchauffement climatique à travers l’atténuation systématique des émissions de Gaz à Effet de Serre.  

Il est impérieux d’améliorer la conception de nos emballages afin de réduire les quantités de plastique et faciliter la réutilisation et le recyclage sur base des normes règlementaires efficaces.  

Aussi, les services compétents sont disposés à œuvrer avec tous les acteurs économiques et institutionnels pour renforcer l’environnement juridique, outils et mécanismes de gestion des déchets ; plus spécifiquement, des efforts pour faciliter l’implantation des opérateurs privées à investir plus dans la filière des déchets, pleine d’opportunités pour promouvoir la politique de zéro déchet et expérimenter une économie véritablement circulaire. 

Face à ces défis, les arbres sont des alliés incontournables, garants de la biodiversité, qui filtrent les polluants atmosphériques, régulent la température, absorbent le dioxyde de carbones et libèrent l’oxygène permettant ainsi à notre atmosphère d’être plus respirable.

Ainsi, la sanctuarisation de la Baie de Ngaliema s’inscrit dans l’optique de la végétalisation des espaces en milieu urbain qui est l’une des actions les plus régulièrement mises en avant pour atténuer les effets du changement climatique et s’adapter à ceux-ci, notamment pour lutter contre l’aggravation du phénomène d’ilots de chaleur urbains. Mais aussi pour créer des parcs récréatifs écotouristiques afin de contribuer à l’amélioration de l’environnement - cadre de vie des habitants et à la valorisation du patrimoine forestier national.

La restauration de la Baie de Ngaliema, cet écosystème fragile mais important, à travers le projet de plantation d’arbres endémiques et exotiques, notamment le  palmier « Malebo », sur au moins 15 hectares, dans cette zone humide et spécifique, contribuera non seulement au retour de la riche biodiversité perdue, à la protection contre l’érosion côtière ou fluviatile, à la purification des eaux polluées et drainées par les rivières Makelele et Gombe déversées dans le Fleuve Congo, mais aussi et surtout, fait revêtir à nouveau Kinshasa de son appellation préstigieuse de « Kin Malebo », l’essence du palmier Malebo, aujourd’hui en voie de disparation et pourtant c’est l’emblème même de la Ville de Kinshasa. 

La Baie de Ngaliema constitue une zone de frayère cruciale pour la reproduction et le cycle de vie des poissons, des amphibiens, des crustacés et autres qui y pondent leurs œufs. 

Certains rares mammifères aquatiques tels que les hippopotames  ont adopté la Baie de Ngaliema comme aire de repos spécifique.

Dans le contexte climatique actuel de préservation des zones et écosystèmes fragiles, le Ministère de l’Environnement et Développement Durable tient à rappeler à l’opinion nationale que la Baie de Ngaliema fait partie des aires protégées de la RDC et doit jouir des critères et avantages y relatifs.    

C’est pourquoi, au nom du Gouvernement de la République, je salue l’initiative de la Société Utexafrica, comptée parmi les sociétés émettrices, qui au travers de son ASBL TEXAF BILEMBO, s’est engagée avec l’Etat Congolais, dans le cadre de Partenariat Public-Privé, à protéger l’Environnement et à contribuer à la réduction de l’impact des émissions de Gaz à Effet de Serre à Kinshasa. Ceci par la plantation des arbres et la restauration des espaces verts. 

Pour finir, je nous invite tous, les uns et les autres, qui bénéficions des bienfaits de la nature en général et des arbres en particulier, à nous impliquer dans la plantation d’arbres dans nos milieux de vie et à lutter contre la pollution par des actions de salubrité quotidiennes. Ceci afin de gagner le pari d’un environnement sain et d’un cadre de vie agréable. 

Nos ainés n’avaient-ils pas vu juste à travers l’adage « un corps sain dans un environnement sain » ?  

Que vive la République Démocratique du Congo.

Je vous remercie !

 

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Dès le 5 juin prochain : Thérèse Kayikwamba à la manœuvre pour l’acquisition du nouveau passeport biométrique

Conformément aux normes internationales, l’arrêt pour la mise en vente des formulaires des passeports a été publié. D’après le communiqué du mardi 27 mai dernier signé par la ministre des Affaires Etrangères, le nouveau passeport biométrique sera sécurisé à la dimension des normes internationales. Le processus de cette acquisition pour les citoyens congolais entre en vigueur dès ce 5 juin. 

D’après la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner : « Ce passeport biométrique, n’est rien autre que des mesures visant à renforcer la sécurité liée aux documents de voyage. Cette initiative vise aussi à rendre simple le processus d’acquisition du passeport.  Le nouveau document répond aux exigences de l’Organisation de l’aviation civile Internationale (OACI) et intègre des technologies avancées pour lutter contre la fraude, a-t-elle dit.

En ce qui concerne les garanties pour les requérants et détenteurs de l’ancien passeport, le ministère rassure que : tous les requérants dont la demande de passeport est encore en cours seront automatiquement pris en charge pour bénéficier du nouveau passeport biométrique.

Les détenteurs du passeport actuel pourront continuer à l’utiliser jusqu’à sa date d’expiration, avec une coexistence des deux passeports jusqu’en 2030.

Pour ce qui est du coût et procédure d’acquisition, le nouveau passeport biométrique congolais coûtera 75 USD, payable en espèces auprès d’une agence de la banque Equity BCDC ou en ligne sur le site officiel de demande de passeport.

Le processus d’obtention sera désormais simplifié et entièrement numérique. Les citoyens pourront faire leur demande en ligne sur www.passeport.gouv.cd dès le 5 juin. Des centres de capture biométrique ont déjà été installés à Kinshasa et sont en cours d’installation dans les chefs-lieux des provinces.

Le nouveau passeport biométrique présente plusieurs améliorations à savoir : 38 pages au lieu de 32 dans l’ancien modèle ; Micropuce RFID sans contact, garantissant une meilleure protection contre la fraude ; Page de données en polycarbonate, offrant une résistance accrue à la falsification ; hologrammes et filigranes, renforçant la lutte contre la contrefaçon.

Avec cette réforme, la RDC franchit une étape importante vers la modernisation de ses services consulaires et la sécurisation des documents de voyage, souligne le ministère des Affaires étrangères.

Michel Okaso

 

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