«J'aimerais qu'on discute, qu'on échange sur la situation du secteur de la culture dans la diaspora afin d'y trouver les réponses. Car, ma vision est que la culture devienne un levier de développement socio-économique dans notre pays ».
La République Démocratique du Congo franchit une étape décisive dans son engagement pour un avenir durable. Sous l’égide de la Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement durable, Eve Bazaïba Masudi, les activités préparatoires de la deuxième phase de la stratégie 30-30 ont été officiellement lancées. Ce plan ambitieux, qui symbolise l’unité entre préservation écologique et justice sociale, est une preuve concrète du rôle moteur que la RDC joue dans la lutte mondiale contre le changement climatique.
La stratégie 30-30 a pour objectif de protéger 30% des espaces terrestres, côtiers et maritimes du pays d’ici 2030, en accord avec les engagements internationaux. Pour cette deuxième phase, la mobilisation de financements climatiques devient la clé de voûte, garantissant non seulement la conservation des écosystèmes riches et variés du pays, mais également le soutien des communautés locales et des peuples autochtones longtemps marginalisés.
Prenant la parole, le coordonnateur national du Fonds vert pour le climat a rappelé : ‘’La RDC, en tant que pays-solution face au changement climatique, ne se contente pas de préserver. Elle agit pour améliorer les conditions de vie des populations locales’’. Ces mots résonnent comme un appel à l’action, renforçant la dimension humaine au cœur de cette stratégie environnementale.
Lors de l’événement, la Ministre d’Etat a salué la détermination des partenaires techniques et financiers, dont la présence témoigne d’une volonté commune de réfléchir aux mécanismes de mise en œuvre. « Placer l’humain au centre des politiques de conservation n’est pas une option, mais une nécessité », a-t-elle déclaré, mettant l’accent sur l’importance d’inclure les voix des communautés dans chaque étape de cette initiative.
Elle a également proposé la création d’un groupe de travail technique national, qui servira à garantir la qualité des études et à aligner les actions avec la vision de développement durable propre à la RDC. Cette approche collaborative souligne la volonté de bâtir des solutions robustes, adaptées aux réalités locales.
Organisé en partenariat avec la Wildlife Conservation Society (WCS), bénéficiaire des financements du Fonds vert pour le climat, l’atelier a réuni des acteurs clés, allant des institutions gouvernementales aux ONG locales, en passant par des représentants de la société civile et des populations autochtones pygmées. Ce dialogue inclusif est une pierre angulaire dans la redéfinition des priorités environnementales de la RDC.
Dans un contexte de crise climatique mondiale, la RDC réaffirme son leadership en matière de conservation tout en plaçant l'humain au centre de ses actions. Cette initiative témoigne de sa volonté non seulement de préserver son patrimoine écologique, mais aussi de donner une voix aux communautés marginalisées, assurant ainsi un avenir plus équitable et durable.
Les inondations meurtrières qui ont frappé la ville de Kinshasa dans la nuit du 4 au 5 avril 2025 ont, une nouvelle fois, mis à nu la vulnérabilité extrême de la capitale face aux aléas climatiques. Sortant de sa réserve, Anne Mbuguje Marembo, Sénatrice élue de Kinshasa, a adressé une interpellation ferme et directe aux autorités compétentes, tant au niveau provincial que central. Dans un langage mesuré mais sans complaisance, la Sénatrice décrit une ville littéralement coupée en deux par les crues des rivières Lukaya et Ndjili, causant pertes en vies humaines, destruction de biens, et paralysie de la circulation.
Un diagnostic sans appel
Une situation qualifiée de « désolante », mais qui, selon elle, aurait pu être partiellement évitée avec une meilleure anticipation. « Gouverner, c’est prévoir », rappelle-t-elle, pointant du doigt l’absence de mesures préventives efficaces de la part de l’exécutif provincial.
Son message va au-delà de la simple dénonciation. Il dresse un état des lieux précis : une croissance démographique non maîtrisée, une urbanisation désordonnée, un réseau de drainage obsolète, et une accumulation anarchique de déchets dans les quartiers périphériques. Autant de facteurs qui transforment chaque précipitation majeure en catastrophe humanitaire.
La Sénatrice souligne le paradoxe d’une ville naguère appelée « Kin la Belle », aujourd’hui confrontée à une dégradation accélérée de son environnement urbain. Elle appelle à une relecture complète des politiques d’aménagement du territoire, fondée sur des données scientifiques, des prévisions météorologiques fiables, et une gouvernance proactive.
Des recommandations claires
Forte de son ancrage institutionnel, la Sénatrice formule plusieurs propositions concrètes. Premièrement, elle évoque l’élaboration d’un plan d’aménagement du territoire réaliste et adapté à la densité actuelle de la ville.
Ensuite, elle en appelle à un plan d’évacuation des sinistrés et de relocalisation des populations vivant sur les lits des rivières ainsi que la mise en place d’un mécanisme d’assistance d’urgence pour les victimes.
Enfin, le renforcement des capacités de prévision et de réaction de l’Agence Nationale de Météorologie et de Télédétection par Satellite (METTELSAT) ainsi qu’un vaste programme de curage et d’entretien des cours d’eau, en lien avec une stratégie durable de gestion des déchets.
Elle insiste sur la nécessité d’une coordination étroite entre les pouvoirs publics et les services techniques, pour que les réponses aux crises ne soient plus improvisées mais intégrées à une politique globale de prévention.
Un message de compassion et de mobilisation
Si son message est avant tout institutionnel, il n’en demeure pas moins empreint d’humanité. La Sénatrice adresse ses condoléances aux familles endeuillées et exhorte les populations riveraines à la résilience.
Toutefois, elle met en garde contre la banalisation de la douleur collective : « La résilience du peuple kinois ne saurait servir d’alibi à l’inaction de l’Etat. »
L’enjeu : anticiper pour ne plus subir
A travers cette prise de parole, la Sénatrice Mbuguje Marembo rappelle que les inondations récurrentes à Kinshasa ne relèvent pas du seul phénomène naturel, mais traduisent une défaillance structurelle dans la gouvernance urbaine. Elle appelle les autorités à privilégier l’anticipation, la planification et la solidarité institutionnelle.
Son message sonne comme un appel à rompre avec la gestion réactionnelle des catastrophes pour construire une ville plus résiliente, plus humaine, et véritablement tournée vers l’avenir.
La population kinoise attend des réponses. Le moment est venu d’y répondre avec des actes.
John Ngoyi
MESSAGE PORTANT SUR LES INONDATIONS A KINSHASA
Les fortes précipitations qui sont tombées durant la nuit du 4 au 5 avril 2025 ont plongé la population kinoise en général, celle du district de la Tshangu et de la Commune de Mont-Ngafula en particulier dans l’émoi et dans l’incertitude énorme. La ville de Kinshasa était visiblement coupée en deux suite au déferlement des rivières Lukaya et N’Djili entrainant à la fois des inondations aux conséquences funestes et un ralentissement inhabituel de la circulation des personnes et des biens.
Cette situation désolante ne peut me laisser indifférente. Par conséquent, je ne peux que condamner le manque d’anticipation de l’exécutif provincial afin de minimiser les dégâts, étant donné que d’aucuns s’accordent à dire que « gouverner c’est prévoir ».
La ville de Kinshasa, jadis surnommée Kin la Belle, a perdu de sa splendeur. Cela est dû au manque de vision claire pour son rayonnement et sa reprise en main. Construite au départ pour 500 000 mille âmes, de nos jours, la population est estimée à plus de 17 millions d’habitants. Cette situation exige l’élaboration d’un plan d’aménagement du territoire adapté ainsi qu’un plan de secours et d’évacuation en cas de sinistre comme celui-ci mais aussi, un plan complet sur l’évacuation des déchets, un plan réaliste de drainage et curage des rivières et autres cours d’eau dans le but de s’attaquer aux causes profondes de ces situations dramatiques.
A la population résiliente de Kinshasa en général et celle des contrées riveraines victimes en particulier, je vous exhorte à tenir bon malgré les difficultés conjoncturelles. Aussi, je présente mes condoléances les plus attristées aux familles éplorées, victimes de la disparition des proches noyés ou disparus sous la pression accrue des eaux et aux ménages qui devront repartir à zéro suite à la perte ou la détérioration de leurs biens.
Aux Gouvernements Central et provincial, l’impératif est d’assurer une prise en charge efficace et coordonnée des sinistrés. Il conviendra également de repenser le plan d’aménagement de la ville, de mener une politique de relocalisation des populations ayant construit sur les lits des rivières et suivre minutieusement les prévisions météorologiques et pluviométriques de la METTELSAT et surtout prévoir un mécanisme d’assistance aux sinistrés qui pourraient tant soit peu soulager leur peine.
Au-delà de toute chose, je voudrai marquer ma disponibilité à apporter aide et réconfort à mes semblables touchés par cette situation.
En temps de crise, la réaction des gouvernants doit être rapide afin de mettre en évidence la solidarité nationale et de pérenniser le climat de confiance entre les dirigeants et les administrés.
La population Kinois mérite de vivre mieux et les autorités devront privilégier l’anticipation afin que pareil événement ne se reproduise plus à l’avenir.
Les regroupements politiques Alliance Nationale, Alliance 24 et Alliance 25, chers à la Gouverneure du Lualaba, ont répondu présents aux consultations nationales initiées par le Chef de l’Etat, en prévision du Gouvernement d’Union nationale. C’est dans la soirée de ce lundi 31 mars que les Députés nationaux et hauts cadres de la Plateforme de Fifi Masuka, sous les auspices de leur Autorité Morale, ont été reçus par le Conseiller Spécial du Président Tshisekedi en matière de sécurité.
En un temps record, la surnommée Fille Aînée de l’Union Sacrée de la Nation et sa grande délégation ont eu des échanges riches et hautement patriotiques autour des principes sur lesquels se basent ces consultations ainsi que de la mission, des priorités, de la taille et des critères des membres appelés à figurer dans la prochaine équipe de l’exécutif national, en cette période où la RDC fait face à l’agression rwandaise avec ses supplétifs du M23 et de l’AFC.
Il était également question pour le Conseiller Spécial Désiré-Cashmir Eberande Kolongele de recueillir les attentes des regroupements politiques l’AN, A24 et A25 dans ce processus.
Au sortir de l’entretien, la Gouverneure Masuka a affirmé devant la presse qu’elle réservait la primeur du contenu de la contribution de son équipe à l’initiateur de ces consultations, le Président de la République.
Elle a conclu en invitant les leaders des forces vives du pays, toutes tendances confondues, à répondre à l’invitation du Conseiller Spécial Eberande afin qu’ensemble, ils parviennent à relever surtout le défi sécuritaire auquel le Congo-Kinshasa fait face actuellement !
Ainsi, la participation de ces jeunes regroupements politiques à ces consultations est un signal fort de la part du Consultant d’embarquer tous les acteurs politiques dans cette nouvelle ère de l’histoire politique de la RDC. L’histoire retiendra donc l’empreinte qu’a marquée cette plateforme de Fifi Masuka en apportant sa pierre dans la construction d’un nouvel Etat intégralement libre et indépendant dans toute sa souveraineté.
Le 1er avril 2025, lors d'un dialogue interactif au Conseil des droits de l'homme à Genève, la Représentante spéciale du Secrétaire Général de l’ONU, Bintou Keita, a exprimé une profonde inquiétude quant à la détérioration de la situation des droits humains en République Démocratique du Congo. Elle a souligné que le conflit s'intensifie, aggravant la souffrance des civils notamment, dans l'Est du pays, où des groupes armés comme le M23 et les ADF continuent de commettre des violations graves. La Cheffe de la Monusco a noté une augmentation alarmante des exécutions sommaires et des violences sexuelles, appelant à des mesures de prévention robustes de la part du gouvernement congolais. Elle a également plaidé pour un soutien international renforcé et pour la responsabilité des auteurs de violations des droits humains. La situation humanitaire demeure critique, avec de nombreuses familles déplacées et des conditions de vie précaires. Pour clore son propos, elle a lancé un appel à l'action pour restaurer l'Etat de droit et protéger les droits fondamentaux en RDC.
Déclaration de la RSSG Bintou Keita au Conseil de Droits de l’Homme
Dialogue interactif amélioré sur la République Démocratique du Congo
Genève, 1er avril 2025
Monsieur le Président,
Son Excellence, Madame la Ministre des droits humains de la République démocratique du Congo,
Son Excellence, Madame la Vice-Ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo,
Madame la Haute-Commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l’homme,
Madame la Présidente de l’équipe des Experts indépendants sur la
République démocratique du Congo,
Distingués membres du Conseil des droits de l’homme,
Je vous remercie de me donner à nouveau l’occasion de m'adresser au Conseil sur la situation des droits de l'homme en République démocratique du Congo. Je prends la parole aujourd’hui avec un sentiment d’urgence.
Depuis ma dernière intervention ici, le 7 février dernier, la situation ne s’est pas stabilisée. Elle s’est aggravée.
Le conflit s’enlise, la violence s’étend, et la souffrance des civils s’intensifie.
Je remercie les efforts du Haut-commissaire aux droits de l’homme dont le travail est essentiel pour maintenir l’attention du monde sur la République Démocratique du Congo. Il renforce le plaidoyer en faveur d’une amélioration des droits humains dans le pays. Il rappelle aussi que cette crise n’est pas isolée. Et qu’il faut éviter qu’elle ne déborde vers l'ensemble de la région des Grands Lacs.
Je salue l'engagement continu de l'Équipe d'experts internationaux, récemment venue en République Démocratique du Congo, dans la poursuite de son mandat pour faire avancer la justice et lutter contre l’impunité.
Je souligne également le travail initial accompli par l'équipe de démarrage de la mission d'établissement des faits mandatée par le Conseil des droits de l'homme. Je plaide pour que toutes les parties apportent leur soutien et leur coopération à ce mécanisme important.
Je note avec intérêt l’intention des autorités congolaises de finaliser en urgence un cadre pour la justice transitionnelle, comme annoncé le 28 mars. C’est un pas dans la bonne direction.
Mais pendant que des efforts se poursuivent à Genève, à Kinshasa et ailleurs, les populations de l’est du pays souffrent d'un conflit prolongé. Les avancées du Mouvement du 23 mars, soutenu par les forces de défense rwandaises, l'activisme continu des ADF, de la CODECO et de diverses factions de Wazalendo perdurent. Résultat : les souffrances de centaines de milliers d'enfants, de femmes, de personnes âgées et déplacées à l'intérieur du pays s’aggravent.
Sur les 1 099 violations des droits de l'homme recensées par le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de L’Homme depuis le début de l'année, 88 pourcents ont eu lieu dans des provinces en conflit. 71 pourcents de ces violations ont été commises par des groupes armés.
Monsieur le Président, distingués membres du Conseil des droits de l’homme,
Je suis profondément préoccupée par l'annonce récente de Thomas Lubanga - condamné par la Cour pénale internationale - de la création d'une coalition armée en Ituri à partir d'un pays voisin. Cette évolution inquiétante aggrave les tensions interethniques dans une zone déjà troublée et pose un risque de répétition de crimes internationaux.
Pendant que le conflit perdure, nous assistons à un revers inquiétant de décennies d'investissements et d'efforts pour faire respecter l'État de droit dans l'est de la RDC. C'est une évolution regrettable que nous ne pouvons pas permettre.
Nous devons aux générations présentes et futures congolaises des sociétés justes, ouvertes et pacifiques. Des sociétés où la loi protège, où la vie a un prix, où la dignité n’est pas un luxe, mais un droit.
Je vous ai parlé aujourd’hui avec un sentiment d’urgence.
Un sentiment nourri par les réalités vécues chaque jour par les populations en République démocratique du Congo. Là où les populations attendent que le droit reprenne sa place, et que la protection devienne une réalité.
Représentant le Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières Shabani Lukoo, la Vice-Ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité, Eugénie Tshela, a présidé le samedi 29 mars 2025 à l'immeuble de la territoriale la cérémonie marquant la clôture des activités du mois dédié à la femme pour sa lutte et sa liberté, célébrée le 08 mars de chaque année.
Pour 2025, la République Démocratique du Congo a placé cette commémoration sous le thème : ‘’droits, égalité et autonomisation, pour toutes les femmes et filles’’.
Et pour le ministère de l'intérieur et sécurité, la femme congolaise est placée au centre de la sécurité du pays.
Cette cérémonie qui s'est également voulue un cadre de partage d'expérience, a permis à la Commissaire Divisionnaire et présidente du réseau des femmes de la PNC, Virginie Amatu, à entretenir l'assistance sur le rôle qu'elle doit jouer dans la sécurité selon la résolution 13/25 des Nations Unies.
Cette femme officier supérieur a insisté sur la participation de la femme dans la guerre médiatique et la désinformation pendant cette période de guerre.
Dans un contexte où la République Démocratique du Congo est victime d'une guerre d'agression, avec l'occupation de l'armée rwandaise et ses supplétifs du M23 dans quelques localités et ville de sa partie Est, Eugénie Tshela appelle la femme congolaise à jouer son rôle participatif dans la lutte contre l'insécurité à moyen terme, avec la mise en œuvre de la vulgarisation des textes légaux relatifs aux comités provinciaux et locaux de sécurité qui implique la population dans la gestion de la sécurité.
Une occasion pour Eugénie Tshela de décourager les filles et les femmes impliquées dans le banditisme urbain.
Les femmes du Ministère de l'intérieur et sécurité sont appelées à unir les efforts pour l'amélioration de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo.
Quatrième Vice-Présidente Nationale chargée des Elections
La date de la journée internationale des droits des femmes, une journée qui a trouvé son origine à la suite de la grève générale et des manifestations des femmes russes, à Petrograd (actuellement Saint- Pétersbourg), le 23 février 1917.
Or, à l'époque, la Russie utilisait le calendrier julien, qui doit son nom à l'empereur romain Jules César. C'est l'occasion pour les femmes de réclamer leurs droits, les meilleures conditions de travail, les droits civils, sociaux, politiques et religieux.
En effet, c'est en 1910 que l'Internationale socialiste, réunie à Copenhague, au Danemark, décida d'instaurer une journée dédiée aux femmes pour rendre hommage au mouvement en faveur des droits des femmes et pour favoriser l'obtention du suffrage universel.
Quel est le but de la Journée Internationale des droits des femmes ?
Cette journée, issue de l'histoire des luttes féministes menées sur plusieurs fronts, notamment l'interdiction faite aux femmes de prendre la parole en public, n'a pour seul but que la recherche de l'obtention de l'égalité des droits pour les femmes.
Traditionnellement, les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, améliorer leurs conditions.
Pourquoi parle-t-on des droits des femmes ?
L'histoire des droits des femmes est celle des droits reconnus aux femmes afin de mettre fin aux discriminations dont elles sont victimes et d'établir l'égalité des sexes.
Certes, la situation des femmes congolaises face à leurs droits n'a pas totalement évolué.
Dotée d'une population de près de cent vingt (120) millions d'habitants dont 52 % sont des femmes, la République Démocratique du Congo s'illustre par plusieurs discriminations à l'endroit des femmes dont on ne cesserait de soulever pour une amélioration meilleure, entre autres, « Les méfaits et l’exploitation du capitalisme à l’endroit des femmes congolaises. »
Considéré comme l'une des sources principales de détérioration du système économique de la RD Congo, le capitalisme qui est basé sur la propriété privée des moyens de production et structuré en vue de maximiser les profits, a toujours exploité les femmes congolaises, victimes de nombreuses discriminations.
Il s'oppose au socialisme et, plus encore, au communisme.
Ce système, le capitalisme, exerce des violences contre les femmes congolaises, surtout sur le front institutionnel, car étant une source de violence aussi intense, ne pourrait pas être perpétré avec une relative impunité par ses actions.
Ce que le capitalisme fait aux femmes congolaises
Le capitalisme dans son développement a multiplié des maux à l’égard de la femme congolaise qui renforce son malheur. Notamment:
- L’oppression des femmes : très ancienne bien sûr qui préexiste au capitalisme qui est aussi un système d’oppression mais plus global. Cette oppression que les femmes subissent en tant que femmes de la part des hommes, se produit de multiples façons au-delà de l’aspect strictement économique : par le langage, la filiation, les stéréotypes, les religions, la culture… Cette oppression prend des formes très différentes selon le milieu où elle est développée en RD Congo, en milieu urbain ou en milieu rural.
- La domination des femmes : elle se caractérise par une méconnaissance totale ou partielle des droits des femmes. Les femmes mariées par exemple, en RD Congo, ne jouissent quasiment pas de leurs droits malgré l'existence du Code de la famille. Une fois mariée, l’homme et la société marchent sur les droits de la femme.
- La violence : la domination s’accompagne toujours d’une violence, qu’elle soit physique ou morale. La violence physique, ce sont les violences conjugales, le viol, les mutilations génitales, etc. Cette violence peut aller jusqu’au meurtre. Les violences morales ou psychologiques, ce sont les insultes, les humiliations ou les violences inscrites dans les représentations (les mythes, les discours, etc.). Par exemple, chez certaines tribus, la femme n’a aucune valeur. Elle n’est pas considérée comme une partenaire au développement, mais plutôt comme un objet de reproduction et de plaisir ou de satisfaction sexuelle.
- Le discours qui fait passer les inégalités sociales pour les données naturelles : les rapports de domination s’accompagnent le plus souvent d’un discours qui vise à faire passer les inégalités sociales pour des données naturelles. L’effet de ce discours, c’est de faire admettre ces inégalités comme un destin incontournable : ce qui relève de la nature, ne peut pas être changé.
- La surexploitation des femmes : les femmes sont « surexploitées » sur leur lieu de travail et elles fournissent en plus, de longues heures de travail domestique mais ces dernières n’ont pas le même statut que les heures de travail salarié. Sur le plan international, les statistiques montrent que si on prend en compte le travail professionnel des femmes qui est rémunéré, plus le travail domestique, le groupe des femmes produit un « surtravail » par rapport à celui des hommes. Cette non-mixité dans les tâches et les responsabilités familiales est la face visible (grâce aux féministes) d’un ordre social fondé sur la division sexuelle du travail, c’est à dire sur une répartition des tâches entre les hommes et les femmes, suivant laquelle les femmes seraient censées se consacrer prioritairement et « tout naturellement » à l’espace domestique et privé tandis que les hommes se consacrent à l’activité productive et publique. Cette répartition loin d’être « complémentaire » définit une hiérarchie entre les activités « masculines » (valorisées) et les activités « féminines » (dévalorisées). Elle n’a jamais correspondu, dans les faits, à une égalité. La grande majorité des femmes a toujours cumulé une activité productive (au sens large du terme) et l’entretien du groupe domestique.
- L’exclusion d'une certaine catégorie des allocations sociales : en ce moment des crises dans un système capitaliste, il est mis en place des plans d’austérité qui excluent les femmes des allocations sociales.
Comment définir les droits des femmes ?
Les droits des femmes sont des droits humains. Ils comprennent :
- Le droit de vivre libre de toute violence et discrimination,
- Le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint,
- Le droit à l'éducation,
- Le droit à la propriété,
- Le droit de voter &
- Le droit à un salaire égal.
Pourquoi définir les droits des femmes ?
En premier lieu, il est important de comprendre que les violences faites aux femmes sont devenues monnaie courante. Cela se reproduit en plusieurs milieux à la fois. L'exploitation des femmes est devenue l'apanage de tous.
Aujourd'hui, la majorité des ‘‘FEMMES’’ congolaises fait partie de la main-d'œuvre mal rémunérée, les restantes sont exposées aux travaux domestiques mal payés, aux travaux dont les sources des revenus, les moyens de production et d'échange n'appartiennent pas à elles-mêmes qui les mettent en œuvre par leur dur et propre travail, plutôt orienté vers l'enrichissement d'une petite minorité.
On remarque qu’il y a aussi des entreprises au Congo qui pratiquent la logique du profit, qui ne tiennent pas compte de la moralité, de la sécurité et de la santé même de certaines femmes. Dans certaines entreprises, les femmes travailleuses sont victimes des plans d’austérité en réduisant des dépenses pour augmenter leurs profits en commençant par les salaires et en diminuant les effectifs. Les femmes, en premier lieu, sont les principales victimes de cette persécution, puisque ce sont elles qui sont les plus paupérisées par la capitalisation de la vie économique tandis que la régulation de leur sexualité et de leurs capacités de reproduction est condition de la construction de formes plus strictes de contrôle social.
Quelle en est la raison ?
Le taux d'analphabétisme chez les femmes est le plus élevé. La prostitution est une œuvre qui ramène des grossesses indésirables, les mariages précoces, la pauvreté qui bat son plein, la concentration des femmes dans les secteurs moins rémunérateurs qui expliquent l'inégalité salariale entre les sexes.
Que peut-on faire pour y remédier ?
- Insister sur les causes principales de la création des situations insatisfaisantes de la femme congolaise ;
- Marteler sur l'absence d'initiative du gouvernement congolais pour remédier à la situation ;
- Appeler la femme à hausser son niveau de réflexion à travers des formations ;
- Amener la femme à avoir un esprit ouvert et conscient. Ayant confiance en elle, elle est capable de faire plus et mieux que les hommes, d'atteindre le niveau supérieur et de dissiper le doute en elle ;
- Élever la voix devant des violences sexuelles, morales et de toutes formes. Que ça soit dans des milieux scolaires ou institutionnels ;
- Dénoncer tous ces acteurs du capitalisme. Les ONG et les partis politiques doivent organiser des séminaires à propos du rôle des femmes dans la construction nationale ;
- Le gouvernement doit revoir les salaires des femmes et les encourager, même pour l'accès à des prêts bancaires pour la tenue de leurs propres business, qui luttera contre le chômage et la pauvreté féminine.
Quel est le message à retenir de la lutte contre les méfaits du capitalisme à l’endroit des femmes en quelques lignes ?
Le message le plus important à retenir est : l'égalité des genres est une idée simple. C'est la conviction que les femmes méritent les mêmes droits, les mêmes opportunités et les mêmes connaissances que les hommes. C'est aussi la conviction que les femmes apportent autant à la société que les hommes.
Être féministe, c’est prendre donc conscience de cette oppression et de travailler à la détruire pour favoriser l’émancipation des femmes.
Les femmes ne doivent pas cesser de toujours lutter collectivement pour revendiquer leurs droits.
L'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE) vous invite à la 6e édition de la Foire des Femmes de Médias, un rendez-vous incontournable pour les femmes professionnelles des médias !
Date : Jeudi 27 mars 2025
Lieu : Chapiteau du Collège Boboto, Kinshasa
Cette année, nous mettons en lumière le rôle des médias dans la déconstruction des idées préconçues sur les rôles et responsabilités des hommes et des femmes dans la société. Venez participer aux panels enrichissants, échanger avec des experts et renforcer votre engagement pour une presse plus égalitaire et inclusive !
Ensemble, œuvrons pour un paysage médiatique qui reflète toutes les voix et brise les stéréotypes de genre !
Mme Eve Bazaïba Masudi, Ministre d’Etat à l’Environnement et Développement Durable, a personnellement présidé hier, mardi 25 mars 2025, la troisième session du comité de pilotage du Programme de Gestion Durable des Forêts (PGDF). Ce grand évènement, empreint de solennité, s’est tenu à Sultani hôtel, commune de la Gombe. Il a connu la participation remarquable de nombreux acteurs du secteur environnemental du pays et des partenaires dont l’Agence Française de Développement. Dans un élan de synergie, les participants à la réunion ont, entre autres, engagé des échanges constructifs sur les enjeux actuels du Programme de Gestion Durable des Forêts, examiné le rapport de son exécution technique et financière pour l’année 2024, tout en formulant des recommandations pertinentes devant permettre un changement réel de paradigme.
Dans sa mercuriale, Eve Bazaîba, Min’Etat à l’EDD, a souligné l’importance d’une gouvernance forestière de qualité pour le développement socio-économique de la République démocratique du Congo.
‘’Il est impératif de comprendre que la mise en œuvre de ce programme n'est pas seulement une question de financement. Il s'agit d’un véritable engagement de gouvernance, et je suis fermement convaincue que c’est à travers une coopération transparente, un dialogue ouvert et une action concertée que nous pourrons transformer les défis en opportunités. Le secteur forestier congolais doit devenir une locomotive pour le développement socio-économique de notre pays. Il doit également jouer un rôle clé dans la lutte contre les effets du changement climatique et la préservation de notre biodiversité. Nous avons l'opportunité de faire de la gestion durable des forêts un levier puissant pour l'avenir de notre nation’’, a-t-elle martelé. Pour la Ministre d’Etat, le Programme de Gestion Durable des Forêts (PGDF) constitue un instrument essentiel qui permet de répondre aux enjeux cruciaux de la déforestation, suivant l’esprit de la lettre d’intention signée entre le Gouvernement et CAFI.
‘’Le PGDF constitue un pilier fondamental. Il est l'instrument qui nous permet de répondre aux enjeux cruciaux de la déforestation, tout en favorisant une gestion responsable et durable de nos forêts, ces richesses naturelles qui font la fierté de notre pays. Ce programme répond directement aux jalons forêts identifiés dans le cadre de la seconde lettre d’intention signée entre le Gouvernement de la République et CAFI’’, a-t-elle ajouté, dans son allocution. Dans le même esprit, il convient de noter que les participants à la troisième session du Copil ont validé le Programme de Travail et Budget semestriel (PTBS) pour le premier semestre 2025, ainsi que le Plan de Passation des Marchés (PPM) afférent, afin d’assurer une planification rigoureuse et la continuité des activités du programme. Ils ont également approuvé le PTBA 2025 et le plan pluriannuel, en tenant compte de la demande d’extension sans coût du PGDF pour compenser les retards accumulés.
La Pros.
DISCOURS DE SON EXCELLENCE MADAME LA MINISTRE D'ÉTAT, MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE A L’OCCASION DE LA 3Eme SESSION DU COMITE DE PILOTAGE DU PROGRAMME DE GESTION DURABLE DES FORETS (PGDF)
KINSHASA, HOTEL SULTANI, 25 MARS 2025
Monsieur le Secrétaire Général à l’Environnement et
Développement Durable, Vice-Président du COPIL,
Monsieur le Secrétaire Exécutif du FONAREDD,
Monsieur le Représentant de l’Ambassade de France,
Monsieur le Représentant de l’AFD,
Monsieur le représentant du GIBEC,
Monsieur le Représentant du CAFI,
Mesdames et Messieurs les Membres du COPIL,
Distingués Invités, à vos titres et qualités respectifs,
C'est avec un grand honneur que je me tiens devant vous aujourd’hui pour ouvrir la troisième session du Comité de Pilotage (COPIL) du Programme de Gestion Durable des Forêts (PGDF) de la République Démocratique du Congo.
Je tiens à souhaiter une chaleureuse bienvenue à tous les membres présents, et en particulier à ceux venus des provinces. Votre engagement à participer à cette session témoigne de l'importance de ce programme, non seulement pour notre pays, mais également pour la préservation de notre environnement à l'échelle mondiale.
Avant de poursuivre mon propos, je vous demande de marquer un moment de recueillement en mémoire de nos compatriotes, victimes des violences à l’Est du pays. Nous n’oublions pas leur sacrifice, et c'est dans cet esprit de résilience et d'unité que nous continuons à avancer.
MINUTE DE SILENCE
Mesdames et Messieurs,
Nous nous réunissons aujourd’hui dans un contexte particulier, marqué par les défis multiples auxquels notre pays fait face. Cependant, c’est aussi dans ce contexte que nous devons affirmer, avec détermination, que notre engagement pour la gestion durable de nos ressources naturelles demeure inébranlable.
Sous le leadership de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat et la Coordination de l’action du gouvernement par Son Excellence Madame la Première Ministre Judith SOUMINWA TULUKA, Cheffe du Gouvernement, notre pays s’est engagé dans une voie ambitieuse, celle de la gouvernance forestière, dans le cadre de son Plan National Stratégique de Développement (PNSD) en sigle, mais également du Programme d’Action du Gouvernement pour la période 2024-2028. L’alliance entre la réduction de la pauvreté et la lutte contre les effets du changement climatique reste au cœur de notre politique. Ceci faisant partie des Objectifs de Développement Durable d’ici 2030.
À cet égard, le PGDF constitue un pilier fondamental. Il est l'instrument qui nous permet de répondre aux enjeux cruciaux de la déforestation, tout en favorisant une gestion responsable et durable de nos forêts, ces richesses naturelles qui font la fierté de notre pays. Ce programme répond directement aux jalons forêts identifiés dans le cadre de la seconde lettre d’intention signée entre le Gouvernement de la République et CAFI.
Cependant, le Programme de Gestion Durable des Forêts dont la supervision de sa mise en œuvre incombe à l’Agence Française de Développement AFD en sa qualité d’Agence d’exécution, vient de traverser une période de turbulence caractérisée par des grands retards dans l’exécutions des activités, des incidents opérationnels et des disfonctionnements freinant ainsi l’atteinte des objectifs du programme du gouvernement et des jalons du partenariat RDC/CAFI.
Mesdames et Messieurs les Membres du COPIL,
Aujourd'hui, nous avons l’opportunité de poursuivre et d'approfondir nos travaux, d'examiner les progrès accomplis et de relever les défis qui restent à surmonter. Notre programme, bien que riche en promesses, rencontre des obstacles qu'il nous faut éviter collectivement. C’est pourquoi, à cette session, nous allons :
Examiner et approuver le rapport d’exécution technique et financière du programme pour l'année 2024, afin de garantir une gestion transparente et efficace des ressources.
Valider le Programme de Travail et Budget semestriel (PTBS) pour le premier semestre 2025, ainsi que le Plan de Passation des Marchés (PPM) afférent, afin d’assurer une planification rigoureuse et la continuité des activités du programme.
Approuver le PTBA 2025 et le plan pluriannuel, en tenant compte de la demande d’extension sans coût du PGDF pour compenser les retards accumulés.
Échanger sur les enjeux stratégiques et opérationnels actuels, identifier les défis à surmonter, et formuler des recommandations pratiques pour chaque partie prenante, afin d'assurer la réussite de notre programme.
Je vous invite à examiner, avec toute la rigueur et la sérénité nécessaire, les difficultés auxquelles le PGDF fait face, notamment en matière des retards accumulés dans l’exécution des activités.
Le programme doit pouvoir continuer son chemin, sans obstacles financiers, logistiques, administratifs, ou de toute sorte, et avec une Unité de Gestion complète, appuyée par une Assistance à la Maitrise d’ouvrage de qualité et supervisée par une Agence d’exécution capable de suivre parfaitement le programme afin d’éviter les incidents opérationnels ainsi que des retards. Tous les acteurs doivent pouvoir assumer leurs responsabilités pour permettre à la République Démocratique du Congo de continuer à jouer son rôle de leader en matière de gestion durable des forêts.
Je suis très préoccupé de la réussite de ce programme car, les fonds y alloués sont à justifier par le Gouvernement de mon pays. Il nous faut donc absolument atteindre les objectifs lui assignés pour bénéficier des résultats palpables. C’est-à dire des résultats objectivement vérifiable en termes des avancés dans la gestion durable des forêts.
Mesdames et Messieurs,
Il est impératif de comprendre que la mise en œuvre de ce programme n'est pas seulement une question de financement. Il s'agit d’un véritable engagement de gouvernance, et je suis fermement convaincue que c’est à travers une coopération transparente, un dialogue ouvert et une action concertée que nous pourrons transformer les défis en opportunités.
Le secteur forestier congolais doit devenir une locomotive pour le développement socio-économique de notre pays. Il doit également jouer un rôle clé dans la lutte contre les effets du changement climatique et la préservation de notre biodiversité. Nous avons l'opportunité de faire de la gestion durable des forêts un levier puissant pour l'avenir de notre nation.
Je tiens à exprimer mes sincères remerciements à tous nos partenaires, en particulier le CAFI, principal bailleur du programme, mais aussi l'AFD, le FONAREDD, ainsi que tous les autres partenaires engagés dans ce programme. Leur soutien sans faille et leur confiance permettent à la République Démocratique du Congo de franchir des étapes essentielles vers un avenir plus vert, plus durable et plus prospère.
Monsieur le Secrétaire Général à l’Environnement et
Développement Durable, Vice-Président du COPIL,
Monsieur le Secrétaire Exécutif du FONAREDD,
Monsieur le Représentant de l’Ambassade de France,
Monsieur le Représentant de l’AFD,
Monsieur le représentant du GIBEC,
Monsieur le Représentant du CAFI,
Distingués Invités,
Je suis convaincue que cette session du COPIL marquera un tournant décisif pour notre programme. C’est l’occasion de faire face aux défis, de lever les obstacles et de renforcer notre collaboration afin de garantir la réussite de la mission qui est la nôtre.
Je vous exhorte donc, à l’occasion de cette troisième session, à faire preuve de la plus grande détermination pour poursuivre le travail que nous avons entamé ensemble, pour un avenir où les forêts de notre pays continueront d’être un bien précieux, au service du développement durable de notre nation et de la préservation de notre planète.
C’est avec cette conviction que je déclare ouverts les travaux de la troisième session du Comité de Pilotage du Programme de Gestion Durable des Forêts.
Vive la coopération internationale !
Vive la République Démocratique du Congo ! Je vous remercie
Une grande communion de prière et de soutien aux vaillants combattants des Fardc ainsi qu’aux Wazalendo a lieu entre l’Honorable Frida Munshy Yaya Yalakhe, Présidente nationale de la Ligue de Femme du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC) et près de 2.500 femmes pour implorer la grâce de Dieu pour la paix en RDC. Au Village touristiqueFrida MUNSHY de Pema, situé sur la Route Nationale n°1, à deux pas de la descente de l’escarpement de la rivière Mai-ndombe, les Femmes ont exprimé leur soutien aux vaillants militaires des Fardc et aux Wazalendo.Une cérémonie marquée par de nombreuses séquences inédites. La prière d’intercession, le message de soutien aux forces combattantes et au Président de la République commandant Suprême des Fardc.
De concert avec les Femmes du MSC, l’Autorité Morale du MSC et Président du Regroupement politique Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP), Laurent Batumona, a célébré la Journée Internationale de la Femme. C’est sous le signe de soutien aux Fardc et de Wazalendo, de la prière et, surtout, de la mobilisation générale de toutes les femmes de l’ensemble de la Ville-province de Kinshasa, que les festivités se sont déroulées cette année au Village Frida Munshy, un site touristique attrayante de Pema aux encablures de la rivière Mai-ndombe.
Le thème central, socle de la réflexion était l’agression de la RDC par le Rwanda avec ses supplétifs de M23. C’est en vue de soutenir les militaires et les Wazalendo qui défendent le territoire congolais dans la prière, était en soi, tout un programme : Prière d’intercession, message de la Présidente nationale de la Ligue des Femmes du MSC et le message de la journée internationale de la Femme. C’est ainsi que la grande manifestation a pris des allures d’un véritable triomphe de la femme du MSC.
Accueillie sur cette historique site touristique Village Frida Munshy, la Première Dame du MSC, le pas alerte et décidé, la gestuelle déterminée en saluant les milliers d’invités, surtout les femmes, de tous les Districts de Kinshasa, pour nombre d'entre elles, ayant pris d'assaut, très tôt, les tribunes dédiées pour cet événement, des gestes de solidarité mutuelle, des applaudissements à tout rompre, des foules de femmes, debout, sous les tribunes, offrant un "standing ovation" à la "First Lady du MSC", aux connotations particulières du mois de la Femme.
Oui, c’est en ́"combattante en Chef" pour la bonne cause de la femme et de la jeune fille du MSC, que l'épouse de l’Autorité Morale du MSC, au-delà de toutes ses postures, a reçu cet accueil sous grande ferveur populaire. Sûre de sa mobilisation au soutien des Fardc et Wazalendo, elle a donné le ton de cette cérémonie.
En prenant place pour présider cette cérémonie captivante et mémorable l’Honorable Frida Munshy a tout naturellement été précédée par son message poignant à l’attention de la femme du MSC. : « (...). Ensemble, agissons pour qu’aucune femme, aucune jeune fille, ne souffre de voir ses rêves brisés, et son avenir compromis, à cause de la guerre d’agression nous imposée par le Rwanda et ses supplétifs de M23 ! », Ou encore, « Pour y arriver, les femmes doivent prendre leurs responsabilités et jouer leur partition en implorant les grâces de Dieu pour que la Paix revienne en RDC... ». Une belle séquence de spiritualité apportée par les défilantes prières de chant d’actions de grâce, avec une cadence harmonieuse, et inspirante, qui a fait chanter les foules d’invités dans les tribunes !
La Présidente Nationale de la Ligue des Femmes, l’Honorable Frida MUNSHY a remercié les cadres et les Chefs de cellules des bases ayant mobilisé les membres pour sa brillante élection en 2023, élue comme députée nationale. Elle a remis des cadeaux tout en les exhortant a demeuré fidèle et loyale pour une implantation du Parti le MSC qui est membre de la PEP-AAAP.
Prenant la parole pour la circonstance, le Président Provincial du MSC/Ville de Kinshasa, Monsieur Pitshou Bidingi Muzingu a félicité les mamans pour leurs implications aux activités du Parti dans la Ville de Kinshasa. Pour marquer sa présence cette cérémonie des cadeaux ont été remis aux Femmes.
De son côté Madame Evelyne Bukaka a planché sur l’historique du mois de la femme en les invitants à s’engager dans le dynamisme de briguer à l’interne aux postes de commandement et à l’externe aux compétitions électorales à venir.
Le Secrétaire Général Adjoint, Jules Mukumbi a remercié l’assistance en général les Haut-cadres, en particulier, pour leur stabilité au sein du Parti. Selon lui, la fidélité et la loyauté au MSC à une récompense.
Clôturant la cérémonie, l’Autorité Morale du MSC et Président de AAAP, l’Honorable Laurent Batumona Kandi Kham a, dans son adresse, invité les délégués aux discussions de ne pas accepter le brassage, le mixage dans l’armée : ‘’ Pour protéger les acquis engrangés par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et pour privilégier les intérêts de la nation’’. Il a, aussi, remercié la haute autorité politique de l’Union Sacrée pour la Nation (USN) au regard des énergies investit. Laurent Batumona a réitéré son appel aux jeunes filles de s’enrôler dans l’armée pour défendre notre pays. Il a rappelé la campagne sur la Croisade d’Armement Patriotique qu’il a initié en Juillet 2022 et qu’il a conduit dans les quatre districts de Kinshasa, au Kongo Central et les Grand Bandundu pour sensibiliser les jeunes. Celle-ci, dit-il, avait permis de recruter plus de 40.000 jeunes pour servir sous le drapeau, et avec sous l’autorisation du commandant suprême des FARDC et de la Police, SEM Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
A cet évènement riche en couleur qui a regroupé, non seulement, les Hauts-cadres du MSC, mais également les Autorités municipales entre autres Jules Mukumbi, Bourgmestre de la Commune de Matete. Les SGA Virginie Lifoa Liembe, SGA Docteur Kashama ainsi que le Président Provincial du MSC, Ville de Kinshasa, Monsieur Pitshou Bidingi Muzingu qui était accompagné de ses quatre présidents interfédéraux dont : Madame Ornella Kabangu Mushiya de la FUNA, Camarade Jean Pierre Mwanda de la Lukunga Lukunga, Camarade Héritier Bisaka de la Tshangu et, enfin, Emile Ngwadi Zumbu du Mont-Amba.
Certaines Haut-cadre du MSC ont garni les tribunes érigées pour la circonstance. Il s’agit d’Evelyne Bukaka, Adèle Luhasu, Josée Kusu, Mavinga, Bébé Malamu et Madame Nelly Lemvo, Longomba et Monsieur Franck Mvunzu ainsi que d’autres Conseillers de l’Autorité Morale, Laurent Batumona.