All Section

All Stories

Après le Gouvernement Suminwa, RDC : Nathalie Kambala insiste sur la représentativité des femmes en provinces !

 Pendant que l’humanité jette les fleurs sur le Président de la République Félix Tshisekedi d’avoir confié la primature pour la première fois  dans l’histoire du pays à une femme, en la personne de Judith Suminwa, de l’autre côté,  la société civile Femmes Mains dans la main pour le Développement Intégral (FMMDI), via une déclaration faite par sa Directrice Générale  Nathalie Kambala  ce mercredi 26 juin 2024  dernier, pousse pour la représentativité  égale des genres au sein des Gouvernements provinciaux dont la mise en place a commencé depuis la semaine dernière.

Nathalie Kambala insiste sur la nécessité de veiller à la représentativité féminine, dans la composition des gouvernements de toutes les 26 provinces que compte la RDC. Cette déclaration vise non seulement à promouvoir la parité, mais aussi à   lutter contre le népotisme et le tribalisme, afin de doter le pays d’une équipe équilibrée, capable de défendre valablement la vision du chef de l’Etat Felix Tshisekedi qui est celle d’améliorer le social des congolais dans tous les secteurs de la vie.

«Je voudrais demander la prise en compte de la dimension genre dans la formation des gouvernements provinciaux, les cabinets, les ministères provinciaux et aussi intégrer égalitairement les femmes et les filles pour qu’elles puissent apporter leur expertise au développement de leur province », a indiqué la Directrice de ce mouvement féministe depuis Kananga.

Cette déclaration vient interpeller les gouverneurs de province sur les capacités de femmes d’assumer de grandes responsabilités dans tous les secteurs de la vie.

Il y a lieu de noter que ce cri d’alarme a été lancé avant que n’intervienne la publication de l’équipe gouvernementale de la ville-province de Kinshasa, composée de 10 membres dont une femme.

Aimé Kimbungu

Après le Gouvernement Suminwa, RDC : Nathalie Kambala insiste sur la représentativité des femmes en provinces !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Lutte contre le pillage des deniers publics et viabilité du secteur foncier, RDC : Jules Alingete et Acacia Bandubola prennent des mesures fortes !

La ministre d’Etat, ministre des Affaires Foncières, Acacia Bandubola, a reçu, la semaine dernière, l’Inspecteur général de finances, Jules Alingete, dans son cabinet de travail. Au cours de leurs échanges, les deux personnalités ont discuté sur les voies et moyens à mettre en place pour parvenir à une forte mobilisation des recettes foncières, et ce, en vue de booster ce secteur.

Trois années se sont écoulées depuis que l’inspection générale de finances avait mis sa   main à la patte sur les finances congolaises, et dont, les résultats sont connus de tous. Plusieurs recouvrements forcés dans les institutions publiques ont été initiés dans le but de contrôler et évaluer avec rigueur et détermination, les fonds leur alloués.

Le patron de l’inspection générale de finances s’est dit déterminé à poursuivre davantage son combat, pour le bien du pays. 

« Nous avons parcouru les étapes de cette collaboration et nous avons compris que les orientations de la ministre des Affaires foncières une franche collaboration avec l’IGF dans le souci que cet accompagnement puisse davantage produire des bons résultats », a déclaré le patron de l’IGF.

Jules Alingete a réitéré son soutien indéfectible au ministère des Affaires Foncières tout en promettant d’intervenir dans les tout prochains jours, avec l’ensemble des partenaires concernés tels que la Cellule des Renseignements Financiers (CENAREF) et les Conservateurs des Titres Immobiliers (CTI) pour permettre à cette branche de l’équipe Suminwa de concrétiser la vision politique de Félix Antoine Tshisekedi, Chef de l’Etat.

Aimé Kimbungu

 

Lutte contre le pillage des deniers publics et viabilité du secteur foncier, RDC : Jules Alingete et Acacia Bandubola prennent des mesures fortes !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC : l'ACOFEPE félicite les femmes journalistes promues à  l'Agence Congolaise de Presse

Communiqué de Presse de l'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Ecrite (ACOFEPE) N°49/AC/PR/KN/06/24

Kinshasa, le 29 juin 2024

L'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Ecrite (ACOFEPE) tient à féliciter chaleureusement toutes les femmes journalistes qui ont été promues au rang de Rédactrices en cheffes, Rédactrices en cheffes adjointes et Secrétaires de rédaction par la décision n°70/ACP/DG/BMB/MFN 2024 du 28 juin 2024, prise par M. Bienvenu Bakumanya, Directeur Général de l'Agence Congolaise de Presse (ACP).

Cette promotion marque une avancée significative vers les objectifs de l'ACOFEPE  qui milite activement pour la reconnaissance et le renforcement du pouvoir des femmes journalistes dans les rédactions de presse écrite, ainsi que pour une représentation équitable dans les postes de direction et de prise de décision.

L'ACOFEPE salue la décision éclairée du Directeur Général de l'ACP  qui contribue de manière substantielle à l'agenda Genre en promouvant le leadership féminin dans les médias. Cette initiative renforce notre engagement commun pour une égalité de genre et une représentation équilibrée au sein des instances décisionnelles des médias publics.

Nous appelons les consœurs promues à prendre pleinement conscience des responsabilités qui leur sont confiées et à exécuter leurs nouvelles tâches avec diligence et compétence. Leur leadership et leur engagement seront déterminants pour affirmer et consolider la présence des femmes à des postes stratégiques au sein de l'ACP.

L'ACOFEPE reste déterminée à soutenir toutes les initiatives qui visent à promouvoir le rôle des femmes dans les médias et à garantir une égalité réelle et durable.

ACOFEPE-RDC

RDC : l'ACOFEPE félicite les femmes journalistes promues à  l'Agence Congolaise de Presse
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC : Problématique du détachement de la prévoyance sociale du ministère de l’emploi, travail et prévoyance sociale vers le ministère de la sante

(Par Claudine Ndusi)

I. ETAT DE LA QUESTION

Après l’annonce officielle du Gouvernement SUMINWA, publié dans la nuit de mardi à mercredi 29 mai 2024, d’aucuns s’interrogent sur le démembrement du ministère de l’emploi, travail et prévoyance sociale. En effet, la lecture par la porte-parole du chef de l’Etat de l’ordonnance nommant les membres dudit gouvernement, fait ressortir le changement de dénomination de deux ministères. A savoir:

1. le Ministère de la Santé Publique qui devient «Ministère de la Santé Publique et Prévoyance Sociale» ;

2. le Ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale devient « Ministère de l’Emploi et Travail ». Ce changement signifie que, désormais, toutes les questions relatives à la prévoyance sociale en RDC seront traitées par le Ministère de la Santé Publique avec comme implication le changement de tutelle des établissements publics en charge de ces questions notamment la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et le Fonds de Solidarité de Santé (FSS).

La présente note, apporte un éclairage sur le danger de ce démembrement et le disfonctionnement qui pourrait s’en suivre, créant ainsi, un désordre dans notre système de protection sociale qui n’a pas encore atteint sa maturité (dans le cadre de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, notre pays n’a pu intégrer que 3 branches sur les 9 prévues par la convention 102 de l’OIT).

II. APERCU DE LA PREVOYANCE SOCIALE EN RDC

-La prévoyance sociale est définie comme un régime instauré dans l’entreprise ou au niveau d’une branche professionnelle et destiné à offrir aux salariés une couverture sociale complémentaire « décès, invalidité, maladie, etc.» De ce fait, elle est liée aux questions de l’emploi.

Pour se conformer à la convention 102 de l’Organisation Internationale du Travail du 28 juin 1952, l’écosystème mondial de la prévoyance sociale s’organise au tour du ministère en charge de l’emploi et du travail. Aussi, l’Association Internationale de la Sécurité Sociale (AISS) et la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES) dont la Caisse Nationale de Sécurité Sociale de la RDC est membre œuvrent dans le même sens.

Conformément à l’article 122 point 14 de la Constitution de la RDC qui dispose: « le droit du travail et de la prévoyance sociale la république a pu se doter d’une Loi n 16/009 du 15 juillet 2016 fixant les règles concernant le régime général de la sécurité sociale qui décline les trois branches ci-après:

-La branche des risques professionnels pour les prestations en cas d’accident du travail et de maladie professionnelle;

-La branche des prestations aux familles qui couvre les allocations familiales, prénatales et de maternité;

-La branche des pensions pour les prestations d’invalidité, de vieillesse et de survivants.

Les trois branches susmentionnées sont effectives à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale à ce jour.

Tous ces principes, autant que les concepts utilisés dans la Loi évoqué ci-haut, doivent être compris et interprétés au regard du système normatif international de sécurité sociale avec comme principaux piliers les normes de la CIPRES et celle de la convention de Genève.

Au-delà de cela, il faudra noter que le budget de la CNSS est constitué des cotisations sociales, d’où l’implication des partenaires sociaux: les employeurs et travailleurs à la gestion du régime. Cependant, il apparait clairement que le ministère de la santé n’a rien avoir avec la gestion de la sécurité sociale des travailleurs ou mieux, les assujettis du régime général de sécurité sociale.

III. DANGER DU DEMEMBREMENT DU METPS

III.1. Violation des textes juridiques qui organisent la prévoyance sociale tant sur le plan national qu’international

-La convention 102 de GENEVE du 28 juin 1952 ratifiée par la RDC;

-La constitution de la RDC du 18 février 2006 en son article 122 point 14

-La loi n° 16/010 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant la loi n°015/2002 de 2002 portant Code du Travail; Le Décret n°18/027 DU 14 juillet 2018 portant Création, Organisation et Fonctionnement de la CNSS;

-Le Décret n° 22/34 du 17 octobre 2022 fixant les modalités de contrôle de l’Etat sur les mutuelles; Décret n°22/13 du 09 avril 2022 portant organisation et fonctionnement du Fonds de Solidarité de Santé (FSS);

-Décret n°22/35 du 17 octobre 2022 déterminant la liste des maladies professionnelles en RDC.

III.2. incompatibilité institutionnelle

1. Difficulté de gestion de la CNSS

La gestion de la CNSS est fondée sur la tripartite à cause de sa principale source de financement. En effet, elle vit des cotisations des travailleurs et des employeurs. Il est évidant que la sécurité sociale repose sur le salaire qui tire son fondement du contrat de travail, cependant, toutes ces questions ne concernent pas le ministère de la santé;

Par ailleurs, il faut noter que le taux de cotisations sociales se discute au Conseil National de Travail, or, le ministère de la santé ne gère pas le Conseil National de Travail ; La Gestion de la tripartite les questions syndicales, l’arbitrage des conflits individuels et collectifs de travail, la détermination du salaire minimum garantie, etc.… sont étroitement liées au ministère de l’Emploi.

2. Au plan international: difficulté de référant pour la CNSS

En détachant la CNSS DU Ministère de l’Emploi, cette dernière perdrait ses repères au plan international au regard des différents engageants avec l’OIT, L’AISS, la CIPRES, etc...

 Tous ces éléments réunis démontrent que, loin de renforcer la sécurité sociale en RDC, la déportation de la prévoyance sociale au ministère de la santé publique entrainerait un disfonctionnement des institutions, un recul par rapport aux avancées enregistrées dans la protection sociale des travailleurs congolais, alors qu’au niveau régional la CNSS est plébiscité parmi les meilleures caisses de sécurité sociale.

IV. RECOMMANDATIONS

-Avant l’investiture du gouvernement, corriger la dénomination des ministères concernés en reconstituant l’intitulé du Ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale;

-Se référer aux passerelles de collaboration existantes entre les deux ministères (Sante Publique / Emploi, Travail et Prévoyance Sociale) tel qu’organisé par les textes juridiques ci-haut énoncés.

Fait à Kinshasa, le 31 mai 2024

Honorable NDUSI M’KEMBE Claudine

Ministre Honoraire de l’ETPS

 

 

RDC : Problématique du détachement de la prévoyance sociale du ministère de l’emploi, travail et prévoyance sociale vers le ministère de la sante
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Honneurs à André Ipakala Abeiyi Mobiko, Grâce Ngyke : ‘’Reconnaissance à celui que je considère aujourd'hui comme mon vrai Père’’ 

Témoignage poignant

Après l'assassinat de mes parents en novembre 2005, j'étais nouvellement inscrite en première année de Graduat à l'IFASIC, tout comme mes sœurs. Chaque soir, je devais aller chercher l'argent pour les transports pour moi et mes sœurs afin que nous puissions continuer à aller à l'école et moi, à l'Université.

Pourtant, à l'enterrement de mes parents, le gouvernement congolais de l'époque avait promis de prendre en charge nos études et notre survie sociale. Rien n'a été fait jusqu'à ce jour où ce double crime totalise 19 ans. 

M. Ipakala André Abeiyi Mobiko, l'Editeur Responsable du quotidien *La Référence Plus, a sauvé ma vie. 

En m'approchant, il m'a proposé de rejoindre l'équipe de rédaction de son journal, une sorte de remplacement pour mon défunt père, afin de gagner quelque chose à la fin du mois pour faire survivre mes sœurs et surtout pour continuer nos études. 

C'était dur pour moi qui devais prématurément travailler et me battre pour me confirmer sur le terrain. J'ai accepté sa proposition et après six mois de stage professionnel, j'ai été inscrite sur la liste de paie, touchant entre 100 et 150 USD. 

M. Ipakala, inspiré par l'esprit de Dieu, nous a soutenus pour résister à cette souffrance que nous endurons depuis 19 ans. 

Aujourd'hui, je suis une vraie femme journaliste, grâce à Monsieur Ipakala, qui m'a donné les béquilles pour affronter la vie et me battre pour honorer le nom de mon père à travers mon combat. Plus tard, je vous raconterai comment j'ai pu étudier à l'IFASIC.

Vifs remerciements

MERCI M. l'Editeur. Aujourd'hui, il est toujours à mes côtés pour me soutenir dans le combat pour la reconnaissance nationale des 22 journalistes assassinés en RDC, érigés au rang de Martyrs de la Liberté de la Presse. Oui, parce qu'il a été lui aussi victime de ce drame, tout comme nous.

Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke 

Honneurs à André Ipakala Abeiyi Mobiko, Grâce Ngyke : ‘’Reconnaissance à celui que je considère aujourd'hui comme mon vrai Père’’ 
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image