Comme à l’accoutumée, après la publication des résultats de l'examen d'Etat, la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi organise le test de sélection à l'intention des finalistes ayant obtenu au moins 85% à l'Exetat. Ce test a eu lieu à la faculté de Médecine de l'Université de Kinshasa, ce mercredi 11 octobre 2023. La Première Dame et Présidente de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi a effectué personnellement ce déplacement vers ce site universitaire, pour encourager les lauréats de l’édition 2023 à faire de leur mieux pour être compté parmi les boursiers Excellentia.
En effet, le test de niveau exige au moins 70% pour bénéficier de la bourse Excellentia avec une prise en charge totale des études universitaires pendant cinq années à l'étranger ou au pays.
Au total, ils sont à 234 élèves sur les 254 éligibles du Ministère de Enseignement Primaire, Secondaire et Technique. Venus de Lodja, Tshikapa, Kananga, Mbuji-Mayi, Goma, Lubumbashi, Mbanza-Ngungu et Kinshasa, les candidats ont pris part à cette épreuve de cent questions, sur la mathématique, le français, la culture générale.
A ce jour, le programme Excellentia compte 241 boursiers dont 82 inscrits dans les universités étrangères et 159 en République démocratique du Congo.
A la Commission Nationale des Droits de l'Homme, «CNDH» en sigle, la page Paul Nsapu est définitivement tournée, 8 mois seulement après son élection. Son mandat de 5 ans a été écourté après sa destitution depuis le mois de septembre par ses collègues Commissaires nationaux l'ayant reproché de s'arroger tous les pouvoirs sans partage. C'est au bout des péripéties statutaires, administratives et judiciaires que la CNDH a procédé, finalement, lundi 9 octobre 2023, à son siège social sur le boulevard du 30 juin à Gombe, à la cérémonie de remise-remise entre le Président Sortant, Paul Nsapu, et son successeur, Maître Gisèle Kapinga Ntumba.
Un PV de carence a été signé, séance tenante, par les 6 Commissaires pour constater l'absence de M. Paul Nsapu et permettre à la nouvelle présidente de s'installer. C'est ainsi qu'il lui a été autorisé de prendre la parole devant l'assistance constituée des membres de la société civile et le personnel de la CNDH.
Dans son mot de circonstance, Me Gisèle Kapinga a vivement remercié ses collègues pour la confiance placée en elle en ce moment où la CNDH est appelée à jouer un rôle prépondérant, singulièrement durant la période électorale. Cette lourde tâche, a-t-elle reconnu, requiert l'appui de tout le monde pour mener à bon port le bateau de la CNDH.
Pour rappel, le Conseil d'Etat, saisi en contestation par Paul Nsapu, a, à travers son ordonnance du 4 octobre 2023, validé sa déchéance conformément à la décision des Commissaires nationaux.
A en croire ses collègues, Paul Nsapu va demeurer Commissaire National après sa mise à l'écart de la tête du CNDH. Un réaménagement est attendu dans les jours à venir afin de lui conférer d'autres tâches au sein de la structure.
Clarisse Baby Mwika est Vice-Présidente Nationale en charge de la Communication, implantation et idéologie de l’UVT, Union pour les Valeurs Tshisekeistes, un parti politique à la fois membre de l’Union Sacrée pour la Nation et défenseur des valeurs laisées par Feu Docteur Etienne Tshisekedi Wa Mulumba qu’ils considèrent comme seul modèle pour le développement intégral de la République Démocratique du Congo.
Sa présence dans les parages de la CENI, samedi 7 octobre dernier, parmi la foule venue nombreuse pour accompagner et soutenir la candidature du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, à la Présidencielle 2023, se justifie par leur choix porté sur ce dernier comme leur unique candidat à la ‘’dite’’ élection.
Dans sa brève intrerview accordée au journal La Prospérité, présent sur le lieu, Clarisse Mwika s’est présentée elle-même comme triple candidate aux élections législatives : Nationales, provinciales et municipales, dans la même liste que le Chef de l’Etat en exercice, allusion faite à Félix-Antoine Tshisekedi.
‘’Je suis moi-même triple candidate : aux élections législatives nationales pour le compte de la circonscription de Tshangu, aux législatives provinciales pour celui de la circonscription de Kimbanseke, ainsi qu’aux municipales, comme Conseillère communale au sein de la sus-évoquée commune’’, a-t-elle souligné avant de parler en bref de la raison d’être de leur présence massive au siège national de la centrale électorale congolaise.
‘’Nous sommes venus accompagner et soutenir la candidature du Président Félix-Antoine Tshisekedi sur qui nous avons porté notre choix comme notre unique candidat à la présidentielle 2023, lors de notre tout premier Congrès’’, a-t-elle expliqué noir sur blanc.
Ayant tiré parti de cette occasion qui s’est offerte, la VPN de l’UVT a trouvé des mots qui ne trompent pas pour prier la population électorale congolaise de bien vouloir arrêter de somnoler au sujet de la tenue bel et bien, qu’il pleuve ou qu’il neige, des élections à la date du 20 décembre prochain.
‘’Je demande à la population congolaise d’arrêter de somnoler, car le processus électoral est bel et bien une réalité. Ils ont donc intérêt à aller voter et faire de bons choix en vue du renouvellement de la législature congolaise’’, parole de la potentielle co-occupante de la Chambre basse du Parlement de la République Démocratique du Congo.
Clarisse Mwika reconnait en ces élections sous expectatives le mérite d’être à la fois crédibles et organisées dans un délai constitutionnel qui, à l’en croire, devra donner lieu à l’ouverture d’un deuxième mandat en faveur du Chef de l’Etat en exercice, Félix-Antoine Tshisekedi. Ses bonnes œuvres accomplies durant son premier mandat, foi sur ses propos, se révèlent riches en espérance pour le futur de la République Démocratique du Congo.
*Un pas de plus vers l'approvisionnement responsable des minerais de production artisanale.
Une avancée significative pour le secteur minier en RDC
Le 5 octobre 2023, Mme la Ministre des Mines, Antoinette N'SAMBA KALAMBAY, a prononcé un discours lors de l'inauguration du Centre de Négoce de Musompo à Kolwezi, en présence de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cette cérémonie marque une étape majeure dans le développement de la filière cupro-cobaltifère artisanale en République Démocratique du Congo (RDC).
L'inauguration de ce centre de négoce, qui sera opérationnel dès ce jour, est le fruit des efforts conjugués du Président de la République et du Gouvernement provincial du Lualaba, sous la houlette de Madame la Gouverneure Fifi Masuka Saïni. Ce projet vise à assurer la traçabilité des minerais et garantir les conditions socio-environnementales de leur production artisanale, tout en facilitant leur accès aux marchés internationaux.
Un ambitieux projet au service des exploitants artisanaux
Le Centre de Négoce de Musompo constitue un maillon essentiel de la chaîne d'approvisionnement responsable des minerais. Il souligne la volonté du gouvernement congolais d'éliminer les intermédiaires véreux, de fixer des prix justes afin d'améliorer les revenus des exploitants artisanaux, et de mobiliser des recettes fiscales équitables.
Il permet également d'évacuer les dépôts informels de minerais le long des routes, contribuant ainsi à assainir le secteur.
Par le biais du Centre de Négoce de Musompo, les coopératives minières pourront commercialiser directement leurs produits, sans passer par des intermédiaires douteux. De plus, le laboratoire du CEEC, installé au sein du centre, permettra d'évaluer avec précision les teneurs réelles des minerais et de déterminer leur taux d'humidité, résolvant ainsi une problématique majeure de l'industrie minière.
Une gestion rigoureuse et une collaboration étroite
Le discours de Madame la Ministre des Mines souligne également l'importance d'une gestion rigoureuse du Centre de Négoce de Musompo. Sa gestion patrimoniale, assurée par la Province du Lualaba, consistera à entretenir les infrastructures et à assurer leur maintenance. La gestion technique, quant à elle, sera confiée aux services techniques du Ministère des Mines, qui veilleront au respect des normes nationales, régionales et internationales de traçabilité.
Mme la Ministre exhorte les différentes structures administratives et techniques à travailler de concert pour conserver les infrastructures en bon état et assurer des prestations techniques conformes aux exigences de la chaîne d'approvisionnement responsable des minerais de la filière cupro-cobaltifère.
Un espoir pour les exploitants artisanaux
Plus de 200 000 exploitants artisanaux opèrent dans la filière cupro-cobaltifère artisanale en RDC. Cependant, de nombreux défis les empêchent de tirer une juste rétribution de leur travail, les confinant à des conditions de vie sous le seuil de pauvreté.
Le Centre de Négoce de Musompo offre une lueur d'espoir pour ces exploitants artisanaux en éliminant les intermédiaires véreux, en garantissant des prix équitables et en améliorant les revenus. C'est une opportunité pour les coopératives minières de canaliser leurs produits vers ce marché structuré, favorisant ainsi leur essor économique.
L'inauguration du Centre de Négoce de Musompo à Kolwezi marque un véritable tournant dans le secteur minier congolais. Ce projet ambitieux, impulsé par le Président de la République et soutenu par le Gouvernement provincial du Lualaba, renforce la traçabilité des minerais et favorise l'approvisionnement responsable des grandes entreprises mondiales.
C'est grâce à la collaboration étroite entre les autorités nationales et provinciales ainsi qu'à une gestion rigoureuse que le Centre de Négoce de Musompo pourra contribuer efficacement à l'essor de la filière cupro-cobaltifère artisanale en RDC, et offrir de meilleures conditions de vie aux exploitants artisanaux.
A travers ce projet, la RDC consolide sa place en tant que fournisseur responsable de minerais sur la scène internationale. La réputation du pays en matière de respect des normes socio-environnementales et de traçabilité des minerais se voit ainsi renforcée, ouvrant de nouvelles perspectives économiques pour l'avenir du secteur minier congolais.
Antoinette Kipulu Kabengak, la Ministre de la Formation professionnelle et Métiers, a réaffirmé son engagement. Elle vise, en effet, l’apprentissage des métiers et de la formation professionnelle pour le développement de l’économie congolaise. Pour elle, le Développement des villes et formation professionnelle: le Ministère de la Formation professionnelle et Métiers joue un rôle crucial dans la création d’emplois durables en RDC.
Sous le haut patronage du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et la supervision du Premier Ministre, Jean Michel Sama Lukonde Kyenge, la ministre de la Formation professionnelle et Métiers a rappelé l’importance de la mise en place du Répertoire Opérationnel des Métiers (ROM) et la création des Chambres des Métiers pour la valorisation et l’insertion des métiers dans le programme d’urgence intégré de développement communautaire (PUIDC).
Elle a également salué, premièrement, la présence du président de la République et de la Première dame à cette cérémonie de clôture, démontrant ainsi la volonté du chef de l'Etat de faire de l'apprentissage des métiers et de la formation professionnelle un levier pour le développement économique du pays.
Dans le cadre de la thématique principale de cette édition, qui est le développement des villes, la ministre de la Formation professionnelle et Métiers a stigmatisé l'importance de la création de connaissances, aptitudes et compétences pour améliorer l'employabilité, l'adaptabilité et la transition vers une construction verte et écologique.
La ministre a également évoqué la création d’une Chambre Nationale des Arts et Métiers pour renforcer de manière significative le rôle de la formation professionnelle et des métiers dans les efforts de développement socio-économique du pays notamment, dans le secteur des mines qui caractérise cette partie de la République.
Antoinette Kipulu Kabenga a également rappelé l'importance de la promotion du partenariat public-privé à l’échelle nationale et internationale, ainsi que la signature prochaine d’une convention de partenariat entre son ministère et le Club BTP/CMA et de la nécessité de signer un accord-cadre avec la Fédération des entreprises du Congo pour l’adéquation formation-emploi.
Elle a salué, enfin, l’ambition du Président de la République pour faire de l'apprentissage des métiers et la formation professionnelle un outil majeur de développement économique du pays.
Elle a réaffirmé son engagement à travailler sans relâche pour former les jeunes et les rendre opérationnels pour la construction de l'avenir de la République démocratique du Congo.
*Depuis un certain temps, le Directeur Général Adjoint de l’Office Congolais de Contrôle, Mme Christelle Muabilu a décidé d’abandonner son bureau climatisé de la Tour Administrative de cet office pour un travail sur terrain.
Après les visites d’Inspection qu’elle venait d’effectuer dans certains Départements centraux et certains agences telles que l’agence du Beach et de l’Aéro-Kin ainsi qu’à la Direction Provinciale de Kinshasa « DIRKIN », La Première femme de l’OCC a effectué une descente ce mardi 03 octobre à l’Agence de Maluku. A son arrivée, Mme le Directeur Général Adjoint a été accueilli par le staff de l’agence composée du chef d’agence Omer Kapita, de son adjoint Danny Kabamba, du Chef de service administratif et financier Mbama et de la responsable du service exploitation, Mme Marie Ingeli,. Après le mot de bienvenue, le Chef d’agence a fait une brève présentation de l’agence de Maluku, qui est rattachée à la Direction Provinciale de Kinshasa (DIRKIN). Monsieur Kapita a expliqué que le champ d’action de son agence s’étend sur deux communes : à savoir la Commune de la N’Sele et celle de Maluku à partir de la limite de l’Aéroport de Ndjili. L’agence est spécialisée dans l’inspection de bois à l’exportation. Il y a lieu de signaler que cette agence est accréditée depuis six ans en inspection de bois rondins et sciages avivés. Pour Mme le Directeur Général Adjoint qui visitait cette agence pour la première fois depuis sa nomination à l’Office Congolais de Contrôle, c’était une occasion pour elle de s’imprégner des réalités dans lesquelles les agents et cadres de cette entité sont entrain de travailler et surtout des spécificités de cette agence. Elle a profité de cette occasion pour visiter le nouveau bâtiment Administratif de l’agence en construction et qui sera inauguré incessamment. Mme le DGA de l’OCC a également visité le poste de Kinkole où s’effectue le contrôle qualité de différentes types des bois à l’exportation. Une visite de l’Industrie Forestière du Congo situé à Kinkole a clôturé cette visite. Sur son chemin de retour, Christelle Muabilu et sa suite ont fait un crochet technique à l’Agence de l’Aéro-Kinshasa pour se rendre compte de certaines directives qu’elle avait assignées à la direction de l’Agence, lors de son dernier passage. La Pros.
*Eve Bazaïba, la Ministre d'Etat, Ministre de l'Environnement et du Développement durable, a officiellement lancé ce lundi 25 Septembre 2023, la première réunion du Comité Consultatif sur la mobilisation des Ressources en faveur de la Biodiversité. Le principe du "Cadre mondial sur la biodiversité" adopté à l'issue de la 15ème Session de la Conférence des Parties à la Convention -Cadre des Nations Unies sur la Diversité Biologique (COP15) tenue en décembre 2022 à Montréal au Canada, prévoyait outre la restauration d'au moins 30% des écosystèmes terrestres et maritimes d'ici 2030, la création sur demande de la RDC, d'une nouvelle branche de financement dédié à l'application de cet accord historique de kunming-Montréal. Ainsi, Eve Bazaïba Masudi qui a donné le go de ces assises de 5 jours à Kinshasa, a souligné dans son speech que cette rencontre constitue une voie de solution à la problématique du financement de ce Cadre mondial tel que décidé à Montréal. Eve Bazaïba a également plaidé en faveur de la mise sur pied d'une stratégie par excellence de mobilisation des ressources fondée sur la base d'un partenariat public-privé novateur en vue de financer la préservation et la conservation de la biodiversité. David Cooper, Secrétaire exécutif du Comité consultatif, a pour sa part, précisé que tout au long de ce processus, il serait mieux de comprendre les perspectives uniques et distinctes. Il dit privilégier le partenariat Nord-sud notamment la création d'un objectif commun entre les pays développés et en voie de développement d'une part, et entre la société civile, les peuples autochtones et les communautés locales, les entreprises, les femmes, les jeunes et les autres parties prenantes d'autre part à l'horizon de la tenue de la COP16. Pour COOPER, l'organisation de cette réunion en RDC reflète l'importance que le pays accorde à la mobilisation des ressources en faveur de la Biodiversité. À Montréal rappelons-le, les négociations avaient été marquées par un long marchandage entre le Nord et le Sud : plus d'ambitions écologiques en échange de plus de subventions internationales. Au final, le texte avait approuvé l'objectif pour les pays riches de fournir au moins 20 milliards de dollars par an d'ici 2025 et au moins 30 milliards de dollars par an d'ici 2030. En outre, tirant les enseignements de l'échec de l'accord de 2010 à Aichi au Japon sur la planification commune, les pays à la COP15, avaient adopté le mécanisme de planification et de suivi commun avec des indicateurs précis. (Avec la Cellcom/MEDD)
Laetitia Bena Kabamba, Commissaire Générale en charge de l’Environnement et Assainissement de la Ville-province de Kinshasa
Me Jean-Richard Tshibanda, Coordonnateur de la Sous-Commission Permanente des Droits Civils et Politiques à la CNDH *Ce jour-là, en quelques fragments de secondes, elle aurait pu passer de vie à trépas. Echappant ‘’gracieusement’’ et ‘’de justesse’’ à une embuscade tendue, en plein jour, aux environs de son domicile, Laetitia Bena Kabamba, Commissaire Générale en charge de l’Environnement et Assainissement de la Ville-Province de Kinshasa, demeure fortement préoccupée par l’insécurité qui plane autour d’elle et inquiète, de ce fait, ses proches collaborateurs ainsi que tous les siens. S’autosaisissant de cette affaire, en vertu de ses prérogatives visant la promotion et la protection des Droits de l’Homme, la Commission National des Droits de l’Homme (CNDH) joint sa voix et interpelle les autorités tant nationales que sécuritaires à assurer le droit à la sécurité de Mme Laetitia Bena Kabamba qui, de surcroit, est membre du Gouvernement Provincial de Kinshasa au sein duquel elle œuvre, d’arrache-pied, dans la concrétisation du projet d’assainissement ; un dossier suivi de près par le Président Félix Tshisekedi et le Gouvernement de la République. Genèse des faits Dans une entrevue avec la presse locale, Me Jean-Richard Tshibanda Nduba, Commissaire National et Coordonnateur de la Sous-Commission Permanente des Droits Civils et Politiques à la CNDH, a pris les soins de relater les faits tels que déroulés, en effet, le vendredi 15 septembre 2023. « Ce jour-là, dans l’après-midi, il y a eu attaque des hommes à mains armés qui ont tiré sur le véhicule de la Commissaire Générale en charge de l’Environnement et Assainissement de la Ville-province de Kinshasa. Cette attaque est intervenue au terme des heures de services. A son retour à son domicile, la Commissaire Générale recevra un appel insistant à ce qu’elle rentre au Centre-ville (Gombe) pour traiter certains dossiers. Par reflexe, son Assistante lui proposera de la précéder au lieu indiqué pour s’enquérir du dossier et lui rapporter des informations. N’ayant pas de moyen de déplacement, la Commissaire Générale lui prêtera sa jeep. Mais, arrivés au croisement des avenues Basoko et OUA, le chauffeur de la jeep et l’Assistante constateront l’attaque des hommes à mains armées les interrogeant : ‘’Aza wapi’’ (Ndlr. Où est-elle ?). Ce qui suppose que l’on cherchait la Commissaire Générale, propriétaire du véhicule. Heureusement qu’elle était restée à son domicile », a-t-il narré, d’entrée de jeu. Bien plus, ce cadre de la CNDH a déclaré : « C’est ainsi que l’Assistante réussira à s’échapper par rampes à cause des tirs. Le chauffeur était atteint par des effets le blessant. Dans la soirée du même jour, par reflexe, la Commissaire Générale n’est pas retournée à son domicile. Dans la matinée du lendemain, elle apprendra qu’il y avait des gens armés qui ont barricadé l’entrée de son avenue, contrôlant les entrées et sorties de chaque véhicule, cambriolant des biens des victimes ». Mais, pourquoi et par qui ? « De nos enquêtes en cours, nous avons découvert qu’il y a des problèmes à intérêt que produiront le projet d’assainissement de Kinshasa qu’elle pilote. Dans le cadre de ses fonctions, elle a obtenu un contrat avec une société américaine qui investira une enveloppe à hauteur de 950 millions de dollars américains. Cette société n’a posé aucune condition âpre, si ce n’est une garantie de 6 millions de dollars américains, décaissés par le Gouvernement de la République sur instruction du Chef de l’Etat, dans un compte bancaire », s’est exprimé, par ailleurs, Me Jean-Richard Tshibanda. Et, à lui de renchérir : « De même pour une société turque qui a des engins sur place et avec laquelle un contrat a été signé sous la facilitation du Président turc Recep Tayyip Erdoğan, lors de sa dernière visite à Kinshasa, après entretien avec son homologue congolais Félix Tshisekedi. Tout comme la société américaine, l’entreprise turquoise a sollicité une garantie de 17 millions de dollars américains, décaissée à son tour par le Gouvernement de la République dans un compte bancaire. En mission à ce jour à Istanbul, la Commissaire Générale finalise le projet avec cette société. En ce moment, elle a obtenu l’arrivée de 102 engins destinés à balayer toute la Capitale et traiter les différents déchets disséminés. Toutefois, dans l’ensemble de ces deux projets, il y a aura la création de 35.000 emplois ». A la question du rapport entre ces projets et l’embuscade visant la Commissaire Générale, le Commissaire Tshibanda a rétorqué de la sorte : « Nous connaissons ce qui se passe dans ce genre des dossiers. Il y a une mauvaise pratique dans le pays qui est celle du détournement des fonds publics. Etant que ce sont des projets qui vont produire des moyens financiers conséquents, nous sous-entendons l’existence des personnes animées de mauvaise foi opposées au changement tant voulu par le Chef de l’Etat dans l’instauration du respect du droit des santés aux populations de Kinshasa à travers l’assainissement de la Capitale ». Enquête de toutes les vérités A ce stade, a rassuré, Me Tshibanda, une plainte est déposée auprès de la Police criminelle, saisie par son Commandant en charge de la Direction de la lutte contre la criminalité et stupéfiants, et qu’une enquête est en cours pour démasquer, démanteler et déférer devant la justice, les auteurs de cette agression qui demeure pendante. La Pros.
Après la visite surprise dans les départements centraux Laboratoire et Contrôle des Importations, Madame le Directeur Général adjoint, Christelle Muabilu, dans son itinérance, a, une fois de plus, surpris les agents et cadres de la Direction Provinciale de Kinshasa, « DIRKIN » en sigle, et du Département de la Métrologie. L’Agence de l’Aéroport de N’djili a été la première étape de la visite d’inspection. Comme hier, en effet, Christelle Muabilu, agissant comme la Première Dame de fer de l’OCC, est venue palper du doigt les conditions dans lesquelles les agents et cadres travaillent et surtout, pour les encourager. Aux problèmes des locaux et tenues de travail qu’ont posés les agents et cadres, Mme le Directeur Général Adjoint les a informés que tout a été déjà mis en place pour la matérialisation de tous les besoins surtout en ce qui concerne les tenues le travail, car étant déjà à la frontière. Tout est déjà fait et il ne reste que la livraison de tous ces matériels et tenues. Mme le DGA, Christelle Muabilu, a tenu à féliciter le nouveau staff dirigeant de l’Agence de Kin-Aéro, en l’occurrence, le Chef d’Agence Emmanuel Tshimpaka et son adjoint Felly Kayembe ; car, à peine installé, l’Agence a vu ses recettes maximisées. Le Chef d’Agence Emmanuel Tshimpaka a, quant à lui, remercié Mme le Directeur Général Adjoint pour cette visite de travail et surtout, pour les différents conseils qu’elle leur a prodigués. Il a indiqué, enfin, que Mme Christelle Muabilu est tellement d’une oreille attentive qu’elle a même déjà répondu à leurs doléances. Il a rassuré l’autorité de faire encore mieux en exploitant d’autres créneaux. Après cette étape, elle s’est rendue à Kingabwa où elle s’est appesantie sur le fonctionnement du Département de la Métrologie en plein déménagement. La Pros.
*Fifi Masuka Saini a solennellement clôturé les assises de la 4ème édition de Katanga Business Meeting déroulées, cette fois-ci, à Kolwezi, Chef-lieu du Lualaba. A cet effet, devant le cartel d’officiels, des partenaires et des participants, la Cheffe de l’Exécutif provincial a réitéré sa volonté consistant à suivre de près le guide étayant les orientations d’investissements au profit du Lualaba. Pour rappel, cette cérémonie de clôture s’est tenue dans la journée du mardi 12 septembre dernier. Guide d’orientation «J’ose me convaincre qu’un rapport final sera établi dans le meilleur délai avec une copie nous réservée, et nous servira de guide pour les orientations d’investissements du Lualaba. Je remercie tous les participants, au nom de toute la population du Lualaba, du Gouvernement provincial à travers cette allocution », a déclaré Fifi Masuka, dans son allocution. Gratitudes au Chef de l’Etat Dans son speech, Mme le Gouverneur n’a pas manqué de rendre hommages à Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat, quant à son engagement à favoriser le développement à la base sur l’ensemble du territoire national et son accompagnement indéfectible à la Province du Lualaba. Panels abordés Lors de cette édition, les Panels retenus ont traité plusieurs sujets dont ceux relatifs à l’environnement et le tourisme, au potentiel économique, durable et équitable, aux Mines, à la Sécurité alimentaire, à l’Emploi, à la Sous-traitance, à la Transition énergique, Ecologique, aux Infrastructures et, enfin, à l’Industrialisation. John Ngoyi