Mme Jolie Tshibangu a commencé à travailler dans la résidence du Général Numbi pour des travaux de ménage depuis 2020. La nuit du 30 au 31 août 2021, la veille de la perquisition de la résidence sise N°5 Av Des ORANGERS. Alors que Mme Tshibangu était dans l'annexe où elle s’acquittait de ses tâches et des fois y passe la nuit, elle a entendu des bruits au niveau de l'entrée principale ; en cherchant à savoir ce qui se passait, elle a vu des hommes armés avec des caisses qu’ils faisaient dans la résidence du Général. L'un des ses hommes armés, l'a aperçue et c'est là qu’elle fut enlevée. Sa famille est inquiète. Car, ayant appris que le lieu du travail de Mme Tshibangu a été perquisitionné et depuis, elle est injoignable et Introuvable. Enlevée, pendant trois jours et puis, libérée clandestinement avec instruction de se sauver, elle quitta clandestinement le pays pour l'Afrique du Sud et de là, elle aurait voyagé pour l'Europe. G.N/CP
Rose Mutombo, ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux a présidé hier, mercredi 21 juin 2023, au Pullman Grand Hôtel de Kinshasa, la cérémonie commémorative de la journée mondiale du réfugié. C’était en présence de la ministre du Genre, Famille et Enfant représentée par la ministre de la Culture Catherine Furaha et la directrice-pays du HCR, Angèle Dikongue-Atangana. Pour cette fois, les échanges ont tourné autour du sort des femmes et jeunes filles réfugiées victimes des violences basées sur le genre. Dans son intervention, la ministre de la justice et garde des sceaux a affirmé que les violences basées sur le genre sont des délits des droits humains les plus communes. Dans leurs catégorisations, elles sont de plusieurs types : la violence sexuelle sous toutes ses formes, le mariage précoce, la violence domestique, psychologique, économique. «Je voudrais ici rendre un vibrant hommage à la Très Distinguée Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, Championne des Nations Unies pour la lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits, pour son implication personnelle dans le processus d’élaboration de ces textes combien importants. Enfin, je ne peux clore ce chapitre relatif à l’état de la législation sans signaler le projet de loi sur les violences sexuelles et celles basées sur le genre qui sera pris par Ordonnance-Loi dans les tout prochains jours», a souligné la ministre de justice. Elle a rappelé, cependant, que tout un arsenal des lois, que ça soit sur le plan national qu’international, y afférent a été disposé. Il s’agit, par exemple, de la loi fixant les modalités de protection et de réparation au profit des victimes de ces actes ignobles et s'applique aux faits commis à partir de 1993 tandis que le Décret prévoit toutes les modalités de mise en œuvre. Rose Mutombo Kiese a indiqué qu’on peut également noter au titre des mesures, les actions menées en Synergie avec d’autres Ministères et structures en rapport avec la mise en œuvre des lois et politiques relatives aux VBG telles que les campagnes publiques de sensibilisation sur la question. Sur le plan judiciaire, malgré les défis liés à la sécurité et au contexte socio-économique, des procès ont été organisés au sein des juridictions militaires particulièrement, pour juger les auteurs présumés des cas de violences sexuelles liées aux conflits. «Malgré ces défis, l’avenir s’annonce meilleur en termes d’amélioration du cadre légal et institutionnel. En effet, je vous ai parlé de la prochaine loi sur les violences basées sur le genre ainsi que de la loi du 26 décembre 2022 qui, grâce au FONAREV, nous permettra d’accomplir des progrès dans la prise en charge holistique des survivantes des violences basées sur le genre, surtout celles liées aux conflits. Ce qui importe le plus, c’est la volonté du Gouvernement de la République de mener une lutte sans merci contre les violences basées sur le genre, surtout à l’égard des populations vulnérables », a achevé la ministre. A son tour, la ministre de la Culture et Arts Catherique Fuhara, qui représentait celle du Genre, Famille et Enfant, a fait savoir qu’en RDC, ces violences basées sur le genre constituent un fléau qui préoccupe non pas seulement l’ensemble de Congolais mais également la communauté internationale. Cette réalité est d’autant plus vraie pour les personnes les plus vulnérables, en l'occurrence celles qui sont affectées par des décennies de conflits armés qui ont endeuillé la RDC. Pour Catherine Furaha, l’un des défis majeurs de ces violences basées sur le genre est l’implication de la communauté à la lutte contre toutes les formes de violences faites aux filles et aux femmes. Et la population dans les différentes composantes, y compris les hommes et les garçons participent davantage à toutes les actions tant des sensibilisations que des dénonciations de ces actes dégradants tant pour eux-mêmes que pour les victimes. Ces hommes, on les appelle des hommes genres. Pour sa part, la directrice-pays du HCR, Angèle Dikongue-Atangana, a souligné que dans le contexte de déplacement forcé, le conflit fait beaucoup de ravages. “Alors, nous avons pensé qu’il serait mieux que nous ayons une discussion autour de cette thématique pour faire un état des lieux et pour s’enrichir des avancées jusque-là faites et regarder ensemble qu'est-ce que nous pouvons faire dans les jours, les mois et les années à venir pour pouvoir circonscrire tant soit peu cette problématique. Enfin, le vice-président de l’Alliance nationale des autorités traditionnelles (ANATC), Roger Kabeya Tshimbundu N’kulu, a révélé que les premières vagues de réfugiés sur le sol congolais n’avaient été reçues que par les autorités traditionnelles en tant que frères et sœurs en leur donnant même des espaces pour mener une vie décente. Il en a été ainsi au Nord, au Sud, à l'Est comme à l’Ouest du pays. Jules Ntambwe
Le 19 juin de chaque année, le monde célèbre la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose ou anémie SS. Pour cette année 2023, le thème retenu est : " Dépistage précoce égal meilleur choix". De la sensibilisation notamment, sur le dépistage précoce ou l'électrophorèse, en passant par l'appui aux structures de prise en charge des malades, la Première Dame de la République, Denise Nyakeru Tshisekedi, a, à travers sa fondation fait sienne la lutte contre cette maladie génétique. En février dernier, la présidente de la FDNT avait procédé à la pose de la première pierre pour des travaux de réhabilitation et de rénovation du centre de médecine mixte et d'anémie SS communément appelé Centre Mabanga situé dans la commune de Kalamu, seul centre public de prise en charge des drépanocytaires. A ce jour, les travaux évoluent normalement et tout est mis en œuvre pour que ces bâtiments soient livrés dans le délai. Selon le Coordonnateur technique du bureau de contrôle du Centre de médecine mixte et d’anémie SS, CMMSS en sigle, Serge Fundi, la fin des travaux est prévue d'ici fin octobre de cette année. "On a préféré une reconstruction totale au lieu de rénover. La construction est faite dans le respect des normes d'un hôpital en tenant compte particulièrement de la catégorie des malades. Il y aura assez d’aération. Cet hôpital aura une capacité des 150 lits, des services élargis comme l'ophtalmologie, la dentisterie et autres", a indiqué le Coordonnateur. Pendant la durée des travaux, les malades sont internés au centre Yolo Médical où ils sont pris en charge momentanément jusqu'à qu'à la fin des travaux. La Fondation appuie régulièrement ce centre en produits pharmaceutiques et matériel grâce à ses partenaires. La Pros.
La célébration du 20èmeanniversaire de l’Organisation des premières dames d'Afrique pour le développement, OPDAD, a débuté par une conférence plénière le 17 juin 2023.Les Premières dames ont dressé la rétrospective de deux décennies d’actions menées par l’OPDAD en réponse aux défis de développement du continent africain. Chacune d'entre elles a illustré les réalisations concrètes menées collectivement ainsi que dans leur pays respectif. Parmi les projets emblématiques de cette organisation figurent : la campagne continentale “Free to Shine” visant à stopper l’infection par le VIH chez l’enfant, prévenir les décès dus au Sida et maintenir les mères en bonne santé dans toute l’Afrique, la campagne “Against Women’s reproductive system cancers in Africa” ou encore celle “Endingchildmarriage”. En sa qualité de vice-présidente et hôte de l'organisation, Denise Nyakeru Tshisekedi a, dans son speech, indiqué que cette conférence est une occasion de dresser en toute franchise le bilan de deux dernières décennies d'action au bénéfice des populations du continent et de se projeter vers les 20 prochaines années avec beaucoup plus de sérénité, de courage et d'abnégation avec le sens élevé de l'urgence et de la responsabilité. La présidente de l'organisation Monica GEINGOS, première Dame de Namibie, a exhorté ses homologues à renouveler leur engagement au bénéfice des vulnérables et fixer de nouveaux défis. Pour le président Félix Antoine Tshisekedi, le plan stratégique de l'OPDAD et ses objectifs sont alignés sur l'agenda 2063 de l'Union Africaine. Les actions de l'OPDAD cadrent avec les objectifs assignés pour le rayonnement de l'Afrique à l'horizon 2063, a-t-il renchérit. En sa qualité de champion d'Afrique de la masculinité positive, Félix Antoine Tshisekedi a promis d'accompagner les actions de l'OPDAD pour faire avancer la cause de la femme en Afrique. Après cette rencontre, les premières dames d'Afrique ainsi que leurs délégations se sont rendues au village OPDAD à l'Académie des Beaux-arts pour découvrir et apprécier la culture congolaise dans toute sa diversité. La soirée était consacrée à une cérémonie de levée de fonds et la vente aux enchères de bienfaisance. Cet anniversaire a été célébré sous le thème : "20 ans au service des plus vulnérables d'Afrique ". Douze premières Dames d'Afrique, les partenaires grands témoins des actions de l’Organisation, tels que les différentes agences spécialisées de l’ONU, ainsi que des représentants de la société civile ont pris part à cet événement. La Pros.
Il s’est tenu, ce samedi 17 juin 2023, une matinée scénique à l’Université de Kinshasa, autour de l’ouvrage « holocauste au Congo » de Charles Onana, professeur d’universités qui, à travers son œuvre, retrace l’histoire de la guerre dans l’Est de la République démocratique du Congo. Ce livre riche en révélation a, au premier abord, séduit Marie-Claire Mutanda, cadre de l’UDPS et l’une des intervenantes à ce colloque, qui, son tour, a encouragé les étudiants congolais à s’en approprier pour la maitrise de l’histoire de la guerre d’agression dont est victime leur pays. Il se révèle dans ce livre que plus de 10 millions de congolais ont périt dans cette guerre et au moins 500 000 femmes violées. Charles Onana, auteur de l’ouvrage démontre que cette guerre découle des années 1994, avec l’invasion marquée du Congo par des milices et des troupes de Paul Kagame, soutenu au départ par l’administration Clinton et ensuite par la France. Dans son innervation, Germain Kuna, qui a parlé sur la question de la perception de la guerre dans l’est de la RDC, a expliqué que cette guerre ne provient pas de sa richesse, «car il y a plusieurs pays plus riches que la RDC n’ont jamais connu ce qui se passe dans l’Est ». Pour lui, c’est à cause de la faiblesse des congolais qui, à l’en croire, aiment pleurnicher. «60 ans après l’Independence, nous ne pouvons plus avoir une telle démarche plaintive », a-t-il dit. Dans cette même optique, Marie-Claire Mutanda, l’une des intervenantes de ce colloque, a expliqué le résumé de cet ouvrage du docteur Charles ONANA, tout en saluant l’initiative. Elle a profité de cette occasion pour appeler les étudiants congolais à s’approprier cette œuvre «qui aide à connaitre les causes exactes de la guerre d’agression dans l’Est du Congo ». «L’holocauste, c’est un peu pour signifier que ce qui arrive dans l’est de la RDC n’est pas quelque chose qui est tombé par hasard. C’est plutôt quelque chose qui a été préparé par une main internationale, plus particulièrement par l’Amérique, la Belgique et autres, pour pouvoir permettre le contrôle de ces minerais stratégiques dont ils ont besoin. C’est eux qui appuient Kagame. Je pense que c’était une très bonne démarche que ça soit fait dans le milieu que nous sommes ici, qui est un milieu scientifique qui a permis à ces jeunes gens étudiants de pouvoir écouter cette histoire que nous vivons au quotidien dans notre pays», a déclaré Marie-Claire Muanda. D’un simple constant, elle note que «Les congolais sont absents pour jouer leur rôle. Le rôle c’est d’abord dans l’information mais aussi le rôle dans l’action pour pouvoir faire comment arrêter ou négocier avec les mains invisibles. On a parlé que le Congo n’était pas fait pour être un pays, mais il est fait pour être une solution, mais comment aujourd’hui le congolais avec toute cette connaissance peut se positionner pour négocier directement avec ceux qui ont besoin de sa richesse. C’est là la question que moi je pose. Je demande à nous congolais de prendre cette connaissance et de chercher de pistes de solutions. Nous disposons des minerais stratégiques qui intéressent le monde entier, nous pouvons discuter et engager des négociations avec ceux qui ont intérêt à ces minerais mais de sorte que nous puissions en bénéficier », a-t-elle soulevé. Eunice Maleka
La centrale électorale ouvre les bureaux pour la réception des candidatures aux élections législatives, provinciales, municipales et locales, dès le lundi 26 juin prochain. De partout, les Congolaises et les Congolais affûtent leurs armes. C’est le cas Madame Imboyo Makadi Madeleine qui s’est découvert une vocation politique. Comptable de son état, elle est membre de l’UDPS depuis 2006. Elle entend postuler sous la bannière de son parti à la députation nationale aux prochaines élections. «J’ai beaucoup appris durant autant d’années d’activisme au sein de ma formation politique», confie-t-elle avant d’enchainer : «Ma principale motivation dans la politique, et essentiellement à la députation nationale, est de servir mon pays et mon peuple qui va m’élire. Vous savez qu’un député est l’émanation du peuple. Je vais plaider pour un cadre législatif qui réponde à ses desiderata. Nous n’allons pas là-bas pour nos propres intérêts mais ceux de la population». Imboyo Makadi Madeleine qui s’est déjà fait une idée dans l’option qu’elle a levée à la députation nationale qui est celle de servir son pays, la RDC, au sein de l’Assemblée nationale, s’engage à proposer des lois qui tiennent compte des aspirations de la population. De la comptabilité à la politique, Imboyo reste convaincue qu’il n’y pas de fossé. Encourageant la gent féminine à la politique, elle l’exhorte en ces termes : « D’oser et de prendre le courage d’affronter la vie politique comme des hommes. A travers notre détermination, notre combat, notre prestation, nous allons prouver au monde que la femme congolaise est capable au même titre que son partenaire homme. Je reconnais qu’il ya d’autres domaines où nous pouvons nous engager mais optons beaucoup plus pour la politique parce qu’il y a encore beaucoup à faire. La femme ne doit pas rester seulement à la cuisine pour faire le ménage. Les choses ont évolué ». Emma Muntu
La Ministre des Mines, Antoinette N’samba, a reçu dernièrement dans son cabinet de travail, la délégation de la société ‘’Congo Gold’’, évoluant dans le raffinage de l’or. Au menu des échanges, la question du début de l’exploitation de la nouvelle usine de raffinage de l’or en République démocratique du Congo dont la fin des travaux de construction est pour bientôt. Au bain de leurs échanges, la délégation a annoncé la date retenue pour l’ouverture proprement dite de la raffinerie de l’or de Bukavu à la ministre de tutelle. La délégation de ‘’Congo Gold’’ a profité de cette occasion pour solliciter l’autorisation pour commencer le grand travail du raffinage de l’or, qui du reste est une première en République Démocratique du Congo. A cette question, la délégation s’est dite satisfaite de la réponse donnée par madame la Ministre des Mines qui, du reste, s’est dite prête à accompagner cette initiative qui va générer également de l’emploi aux Congolais. Sans plus tarder, la ministre des mines a donné son feu-vert à la délégation de Congo Gold, qui peut désormais débuter la production ou le traitement proprement dit de l’or. Après l’autorisation, la délégation de cette firme a avancé la date du lancement des activités pour le mois de juillet. Il y a lieu de rappeler que ce projet de construction de l’usine de raffinage de l’or a commencé depuis 2019, soit 4 ans durant, avant sa matérialisation. Fidel Songo
C'est la pire législature que la République Démocratique du Congo n'ait jamais connue. C'est celle dont Christophe Mboso N’kodia Pwanga, ancien dignitaire du Maréchal Mobutu, qui a obtenu tout de la République, une législature qui fait la honte de la République dont la majorité a été obtenue par le coût de billet en pleine législature. Une première dans les annales de l'histoire législative des Républiques.
Ce Président de l'Assemblée nationale élu en toute violation des lois de la République puisqu'il a accepté de vendre son honneur pour chanter encore les chants nostalgiques à la gloire du MPR sous le règne du fils d'Etienne Tshisekedi, cet octogénaire n'a pas froid aux yeux ce, malgré le recours lui adressé par ses victimes invalidées injustement, Christophe Mboso persiste et signe : Marie-Ange Mushobekwa doit être invalidée coûte que coûte.
Curieux que cela puisse paraitre, nous apprenons que ce mercredi 14 juin, citoyen Mboso a convoqué une commission devant validé la deuxième suppléante de Marie-Ange Mushobekwa, du nom de Concilie Dunia Rwabika. Cette dernière par sa lettre du 11 juin 2023 adressée au citoyen Mboso a démissionné de son poste de deuxième suppléante de l'Honorable Marie-Ange Mushobekwa par solidarité à cette dernière invalidée injustement, écrit-elle en ces termes : Ceci par loyauté à l'honorable Mushobekwa Marie-Ange qui m'avait fait confiance en me désignant au poste de deuxième suppléante, et par solidarité envers elle qui a été invalidé arbitrairement et injustement de son siège, en violation flagrante de toutes les procédures légales. Je refuse donc de siéger illégalement à l'Assemblée nationale", de renchérir "Si c'est possible, vous pouvez confier ce siège à une autre personne de votre choix".
Dans la même foulée, pour marquer leur solidarité envers l'honorable Marie-Ange Mushobekwa, la première suppléante Madame Lily Monga Masimbo, dans sa lettre du 08 juin 2023 écrivit également : Comprenez donc, Honorable Président, que je m'interdits de remplacer l'Honorable Marie-Ange Mushobekwa à son poste arraché arbitrairement et injustement. Je ne siègerais donc pas à l'Assemblée nationale. Espérant que vous comprendrez le fond de ma pensée, veuillez agréer, Honorable, l'expression de ma très haute considération".
Face à cette évidence, pourquoi donc citoyen Mboso ne veut-il pas entendre la voix de la raison et par ailleurs refuse-t-il de soumettre les cas des invalidés à la plénière ? Il n'a d'autorité que le Chef de l'Etat de qui il reçoit injonction et ordre. Le cas Marie-Ange Mushobekwa effraie et laisse les élus nationaux dans une interrogation sans réponse. Malgré les démissions de deux suppléantes (Première et deuxième) par solidarité à leur élue nationale de Kabare, dans le Sud Kivu, Citoyen Mboso persiste et signe de faire remplacer Marie-Ange Mushobekwa par un suppléant ou suppléante fictive issue de l'union sacrée, dans l'intention de nuire, par hiane et jalousie contre une élue qui dispose de toutes les preuves signées par citoyen Mboso lui-même. A titre d'exemple, citoyen Mboso avait signé l'autorisation de sortie n°449/2021 en date du 3 septembre 2021 autorisant Marie-Ange Mushobekwa accompagnée de son cher époux Umba Ketshi Vincent d'aller se faire soigner à Casablanca au Maroc.
En vertu de quel principe juridique, qu'un législateur par surcroit et ancien Ministre de la Justice peut-il renier sa signature, dans le seul but de nuire à une députée nationale ?
Invalidée le mercredi 15 juin 2022 pendant qu'elle était dans la plénière, le jeudi 16 juin, soit moins de 24 heures, Marie-Ange Mushobekwa introduit son recours contre cette décision inique au Comité de Sages, au Cabinet du Président de l'Assemblée nationale et au questeur, accusés de réception faisant foi.
Hélas ! il a cette volonté de nuire, la méchanceté gratuite et la haine qui se lisent dans le chef de citoyen Mboso, dont les dossiers des invalidés n'ont jamais été traités en plénière, Dieu seul sait pourquoi il refuse de les soumettre à la plénière. Il faut reconnaitre que les émotions dans la gestion des affaires de l'Etat et l'utilisation des fonctions officielles pour des règlements de comptes personnels est une honte pour notre démocratie.
Les propositions ont été faites à Marie-Ange Mushobekwa de renoncer à son siège pour se contenter de partager les émoluments avec la suppléantes ; chose qu'elle a catégoriquement refusé puisqu'elle a l'honneur, la dignité à préserver et surtout le mandat lui confié par ses électeurs. Elle écrivit en ces termes " Une année de PERSÉCUTION et d' OPPRESSION POLITIQUE : En fait, le bureau de #AN comptait sur l'usure du temps, espérant que j'allais abdiquer. Se rendant compte de ma résistance, il impose maintenant la validation des pouvoirs des suppléants des DÉPUTÉS INVALIDÉS INJUSTEMENT et ARBITRAIREMENT, sans que nos recours n'aient été examinés par la PLÉNIÈRE (eux-mêmes savent pourquoi ils ont une peur bleue d'amener nos dossiers à la plénière pour examen SANS COMPLAISANCE).
Ceci, après nous avoir fait UNE PROPOSITION INDÉCENTE : "Laissez vos suppléants vous remplacer (ILLÉGALEMENT), ainsi vous pourrez voir avec eux comment partager vos émoluments bloqués depuis une année ainsi que ceux des six prochains mois. " J'ai REJETÉ et REJETTE CATÉGORIQUEMENT cette proposition à la limite de L'INSULTE.
Pour ma part, comme je le disais dès le début de mon combat concernant ce dossier HONTEUX POUR LA RÉPUBLIQUE, je ne me bats pas pour l'argent. JE ME BATS pour UN PRINCIPE : Mon DROIT LÉGITIME de poursuivre MON MANDAT ÉLECTIF reçu DU PEUPLE, et de défendre mes opinions LIBREMENT sans être MENACÉE, ni PERSÉCUTÉE. Je veux que la VÉRITÉ et la JUSTICE triomphent, a-t-elle écrit.
Ceci justifie cela, pour il n’y a aucune organisation de Droits de l'Homme (Acaj, Asadho, la Vox de Sans Voix) qui ait dénoncé cette injustice criante et honteuse ?
Pour ceux qui nuisent aux autres : le mandat électif n'est pas éternel, le pouvoir est éphémère. Ayez la crainte du Seigneur d'agir dans la droiture et justesse.
La Ministre d’Etat, ministre du portefeuille, Adèle Kayinda Mahina, et la plateforme de confessions religieuses de la République Démocratique du Congo seront en prière à Ndolo, ce dimanche 18 juin 2023, pour confier le pays entre les bonnes mains du Seigneur. L’annonce a été faite, mercredi 14 juin 2023, à l’hôtel Sultani, dans la commune de la Gombe, par les organisateurs. Ce comité est composé des églises de réveil, des musulmans, des catholiques, des salutistes et d’autres confessions. Ce rassemblement aura pour objectif d’accompagner le Président Félix Tshisekedi ainsi que le Gouvernement, spirituellement, pour barrer la route à tous les plans des ennemis du progrès de la RDC. En effet, si lors des forums qui ont délimité les frontières des nations, les grandes puissances ont laissé que la RDC garde ses frontières sans partager naturellement ses richesses avec ses voisins, cela ne fut pas un fait de hasard. Ce ne fut pas non plus pour elle une stratégie de considérer le Congo comme un bien commun de l’humanité ou chaque puissance devrait se ravitailler quand et comme elle veut. Le Congo était laissé dans sa configuration actuelle depuis ces forums et pendant que les Congolais ne pouvaient même pas influencer le maintien de cette configuration, c’est par la décision souveraine de Dieu. ‘’C’est une prière d’acte de foi sur l’intégrité territoriale de la RDC, et c’est une grande séance de travail que nous venons d’avoir pour que tous les hommes de Dieu, servantes de l’Eternel puissent s’approprier d’abord de thème que nous allons développer et des programmes, mais ce qui est là est que j’ai la foi en Jésus-Christ… Voilà pourquoi, le 18 juin 2023 à 11 heures, tous pour l’amour de la RDC, mon frère ma sœur viens nous allons prier ensemble, ce qui va se passe a Ndolo la main puissante de notre Dieu nous conduira pour une victoire de la RDC », a déclaré la Princesse Adèle Kayinda Mahina. Et de poursuivre : ‘’Ma raison d’être ici, c’est pour sauver l’intégrité territoriale de la RDC, je viens du Congo-Brazzaville, en tant que servante de Dieu, je suis concernée parce que c’est un problème qui relève de la compétence de l’église. Quand nous voyons l’église, nous voyons Jésus-Christ. Je vais m’adresser à toutes les autorités congolaises. Du moment où nous reconnaissons que le Congo nous a été donné par l’Eternel, c’est une rage qui doit nous caractériser chaque fois qu’il y aura des menaces, attaques genre expansionniste contre son intégrité…Signalons que tous les serviteurs de Dieu Congolais appelleront tous les fidèles chrétiens et croyants de revendiquer la reconnaissance dans notre constitution du caractère religieux de la RDC, au lieu de garder comme tel le 1er article de notre constitution, on écrira désormais que la RDC est un Etat croyant car, consécutivement au premier argumentaire, il serait absurde et même contradictoire d’affirmer que le Congo est un Etat laïc du moment où nous confessons que nous l’avons reçu gratuitement et miraculeusement de Dieu pour notre épanouissement ». Grâce Daro
Ça bouge au sein du parti politique Essor de la République. En prévision de prochaines joutes électorales, confirmées en décembre prochain, conformément aux délais constitutionnels, par le Bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) que dirige Denis Kadima, Didier Mundela, président national de Essor de la République, vient d’opérer une restructuration stratégique au niveau du Bureau exécutif du parti pour, d’ores et déjà, mobiliser les énergies nécessaires en vue de mieux répondre au rendez-vous. C’est dans ce schéma que Maitre Mamie Nsumba Tshidibi, femme forte et femme de caractère, a été nommée au poste de secrétaire nationale adjointe en charge des partis politiques. Son investiture a eu lieu, mercredi 14 juin 2023, dans la commune de Kimbanseke, au cours d’une cérémonie consacrée à l’adhésion, au sein du parti Essor, de la Fondation Daryel, sa propre structure, qui œuvre en faveur de la réduction de la pauvreté et la lutte contre les antivaleurs au niveau de Tshangu. C’est le Secrétaire Général de l’Essor, Me Yves Mwekassa, qui a procédé à la remise des insignes du pouvoir du parti. Sur place à Kimbanseke, au quartier Maviokele précisément, Me Mamie Nsumba a, faisant d’une pierre deux coups, dans sa casquette de Présidente de la Fondation Daryel, lancé les travaux de construction d’une nouvelle passerelle sur la rivière Nsanga par la pose la première pierre. Un geste grandeur nature salué par une population vidée de tout mot pour exprimer sa satisfaction à celle qui s’illustre, depuis un temps, par des actions à impact social visible au profit des compatriotes en détresse, conformément à la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. «La motivation vient tout d’abord par la vision du Chef de l’Etat parce que c’est lui notre patron, c’est lui qui guide, c’est lui le Garant de la Nation. Et par sa vision, nous nous sommes dit que le quartier Maviokele a un besoin accru. Nous voulons gouverner autrement. Nous ne voulons pas venir seulement avec les sacs de riz, venir avec les vivres, venir avec les polos puis partir. Nous voulons laisser une action qui restera indélébile dans les temps. Donc, c’est comme ça que nous venons gouverner autrement, gérer autrement la patrie en jetant un pont sur la rivière parce que cette rivière là a causé beaucoup de morts, beaucoup de dégâts. Alors, nous voulons faire quelque chose de bon qui va rester ancré dans la mémoire de la population de Kimbanseke, en particulier, et de Tshangu, en général », a-t-elle indiqué, devant la presse. Réaction du parti Essor A en croire Yves Mwekassa, le Présidente de la Fondation Daryel n’est pas le fruit du hasard. Elle a été choisie pour sa vision et son engagement à poser des actes qui soient profitables aux populations, comme le prône l’Essor de la République. ‘’Je suis venu dans le cadre de notre parti, le parti cher au camarade Didier Mundela qui, non seulement, voulait accompagner une des dignes filles d’Essor, la camarade Mamie Nsumba, pour l’action de haute portée politique qu’elle est en train de poser ici à Kimbanseke. Vous savez que Kimbanseke est généralement un coin qui est oublié par les politiciens. Elle a posé ce geste noble pour la construction d’un pont. Et le parti Essor de la République, son parti, ne voulait pas rester en arrière. Nous sommes venus non seulement honorer ce geste, mais également l’investir aux yeux de tous parce qu’il a plu au camarade président de l’élever au sein du Bureau exécutif de notre parti. Voilà pourquoi, ma présence était nécessaire ici à Kimbanseke, en ce jour… Essor a décidé de prendre le contre-pied de la mal gouvernance qui nous a caractérisés pendant autant d’années. Nous venons avec une approche qui est nouvelle, une approche de proximité, une approche complètement en rupture avec toutes les erreurs que nous avons accumulées, qui ont fait en sorte que le Congo connaisse les problèmes qu’il connait. Quand nous disons ‘’diriger autrement’’ c’est parce que nous avons un projet de société qui sort du lot… Le Président national a procédé à des nominations pour donner du tonus, pour booster le parti dans cette nouvelle phase de ce que nous sommes en train de faire, cette dernière étape de notre sprint électoral. Et il a estimé que la camarade Mamie Nsumba, qui a des qualités nobles, devait rejoindre l’équipe au sein du Bureau exécutif du parti pour qu’ensemble, nous puisions contribuer à bâtir le Congo que nous voulons voir de nos yeux’’, a-t-il insisté. Gloire Mfemfere