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8 mars 2025 : Christelle Muabilu loue la courage, la résilience et les accomplissements des femmes de la RDC

MESSAGE DE MADAME LE DIRECTEUR GENERAL ADJOINT A L’OCCASION DE LA CELEBRATION DE LA JOURNEE DES DROITS DES FEMMES AUX AGENTS ET CADRES DE L’OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE

Chères collaboratrices, chers collaborateurs,

En cette Journée Internationale des Droits des Femmes, nous nous rassemblons autour des thèmes puissants de cette année : « Toutes les Femmes et Filles, Droits, Egalités et Autonomisation », ainsi que « La Congolaise au centre de toutes les ambitions ».

Ces mots résonnent particulièrement en cette période où notre pays traverse des défis sans précédent car nous sommes en Guerre et l'agresseur est le

Rwanda.

Aujourd'hui, nous célébrons le courage, la résilience et les accomplissements des Femmes et des Filles de notre Congo -Démocratique.

Elles sont souvent en première ligne, non seulement face aux difficultés, mais aussi en tant qu'agentes de changement et de progrès.

Leur contribution est essentielle pour bâtir une société plus Juste et

Egalitaire.

C'est ici l'occasion pour moi de rendre les vibrants hommages les plus déférents au Président de la République, Chef de l'Etat, Garant du bon fonctionnement des Institutions de la République, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour ses efforts inlassables face à la guerre et aux crises qui frappent notre Nation. Son leadership et sa détermination à promouvoir la paix et la stabilité sont une source d'inspiration pour nous tous.

Il a su mettre en avant les priorités des femmes et des filles congolaises, et son engagement pour l’égalité des sexes qui est un témoignage fort de sa vision pour un avenir meilleur. Nous saluons ici, son combat pour une représentativité maximale de la femme aux postes de prises de décisions.

Je tiens à exprimer notre profonde reconnaissance envers la Première

Ministre Judith SUMINWA qui s'emploie à exécuter la vision du Président de la République sur tous les plans.

Ma reconnaissance s'exprime également à l'endroit de la Première Dame, Denise NYAKERU TSHISEKEDI pour son dévouement dans la cause de la jeune fille à travers ces différents programmes tels qu'Excellencia et dans la santé à travers les enfants drépanocytaires pour ne citer que ceux-là.

En tant qu'établissement public, il est impératif que nous prenions des mesures concrètes pour promouvoir les droits et l'autonomisation des femmes. Cela inclut la mise en place de politiques inclusives, la promotion d'un environnement de travail équitable et le soutien aux initiatives qui mettent en avant les talents et les aspirations des femmes congolaises.

En mettant la Congolaise au cœur de nos ambitions, nous ne faisons pas seulement progresser l'égalité des sexes ; nous renforçons également notre capacité à construire un avenir meilleur pour tous. Ensemble, engageons-nous à faire de chaque jour une opportunité de défendre les droits et la dignité de toutes les femmes et filles.

Je vous remercie de votre dévouement et de votre engagement à faire de notre

Entreprise un modèle d'Egalité et d'Inclusivité.

Christelle MUABILU

Directeur Général Adjoint

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Conflit dans l’Est de la RDC : Judith Suminwa dénonce « la mort de plus de 7 000 compatriotes »

Lors du Conseil des droits de l’homme du 24 février à Genève, la Première ministre congolaise a insisté sur la part importante de civils parmi ces victimes. Elle a également accusé à nouveau Kigali de soutenir les paramilitaires du M23 pour profiter des richesses minières dans la région du Kivu.

« Plus de 7 000 compatriotes » tués dans le conflit entre le M23 et ses alliés et l’armée congolaise (FARDC) en RDC depuis janvier. Ce sont les chiffres avancés par la Première ministre congolaise, Judith Suminwa Tuluka, lors du Conseil des droits de l’homme lundi 24 février à Genève. Parmi ces morts, de nombreux civils, insiste-t-elle.

« La situation sécuritaire et humanitaire dans l’est de la RDC a atteint des niveaux alarmants », a insisté la cheffe du gouvernement congolais, alors que les paramilitaires du M23, soutenus par le Rwanda, continuent leur progression dans le Kivu, après la chute de Goma et de Bukavu. À la tribune, elle a précisé que parmi les 7 000 personnes décédées, « plus de 2 500 corps » avaient été enterrés sans être identifiés et « plus de 1 500 corps traînent dans les morgues ».

Pour la seule ville de Goma, la capitale du Nord-Kivu désormais contrôlée par le M23, la Première ministre a repris à son compte des sources de l’ONU faisant état de « plus de 3 000 morts ». Elle a également évoqué des cas de choléra et de Mpox n’étant pas correctement pris en charge, des attaques contre des hôpitaux et la destruction de « 90 sites d’accueil des déplacés internes ».

« On n’a pas encore pu identifier l’ensemble de ces personnes, maintenant c’est très facile de dire que ces morts-là ne sont que des militaires alors qu’il y a une masse importante de personnes civiles qui font partie de ces morts-là », a-t-elle ajouté lors d’un point de presse en marge du Conseil.

Le Rwanda pointé du doigt

En cause dans le conflit pour le gouvernement congolais : le soutien au M23 de Kigali, que Kinshasa accuse de vouloir occuper des territoires dans l’est de la RDC pour en exploiter à son compte des gisements de minéraux, certains indispensables pour les puces ou les téléphones portables. « La question que nous devons nous poser maintenant est de savoir exactement à qui le Rwanda revend ces minerais issus de cette exploitation illégale des ressources », a-t-elle déclaré devant la presse.

Si certains chercheurs assurent que le conflit en cours n’est pas uniquement lié à la question des minerais, la RDC se préoccupe de la traçabilité des ressources en question. En décembre, le pays avait déposé une plainte contre les filiales européennes du géant technologique Apple, les accusant d’utiliser illégalement des «minerais de sang» dans sa chaîne d’approvisionnement.

«Ils utilisent des minerais qui proviennent de la RDC, a à nouveau affirmé la Première ministre à Genève, et nous voulons savoir comment cette entreprise se procure ses fournitures de minerais qui nous permettent à tous d’utiliser nos téléphones et ordinateurs.» De son côté, la société Apple affirme ne pas utiliser sciemment des minerais liés au conflit.

(Avec AFP)

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Face à une crise dévastatrice dans l’Est de la RDC, Marie Josée Ifoko : ‘‘La Kombolisation, notre proposition de sortie de crise’’

Alors que la guerre dans l’Est de la RDC s’intensifie, plusieurs morts ont été dénombrés à cause d’une agression imposée par le Rwanda sous la couverture du M23-AFC. Cinq milles décès en l’espace de quelques jours et plus de six millions de morts, selon l’Union européenne depuis trente ans et plusieurs déplacés. Pour libérer la classe politique qu’elle qualifie de ‘’malade’’ et couper l’herbe sous les pieds de l’ennemi, Marie-Josée Ifoko, actrice politique de premier rang et candidate malheureuse à la présidentielle de décembre 2023, fait une proposition de sortie de crise à travers une tribune de réflexion dans laquelle elle invite tous les ‘’Kongolais’’, comme un seul homme, de se joindre à elle afin d’écrire une nouvelle histoire pour un Congo nouveau.

“Cette agression ne cesse de prendre de l’ampleur, et ceux qui l’orchestrent prétendent toujours ne pas avoir d’interlocuteurs crédibles au sein du gouvernement congolais. Il est donc impératif de prendre des décisions courageuses et d’agir avec sagesse, abnégation et détermination pour préserver notre territoire, notre souveraineté et notre paix”.

Prendre des décisions courageuses et agir avec sagesse implique la prise de conscience pour les congolais et contourner l’histoire afin de ne pas la répéter. Cette histoire qui a perpétré des massacres atroces sur le sol congolais, des violences envers des femmes et enfants, laissant derrière lui un carnage sans précédent. Notamment, l’entrée de l’AFDL dans l’Est du pays en 1996 et la signature du protocole d’accord par l’Union Européenne avec le Rwanda le 19 février 2024, pays agresseur de la RDC, pour lui fournir des minerais congolais, qui sont en fait des “minerais de sang”, souligne Marie-Josée Ifoko.

Les atrocités commises dans l’Est de la RDC remettent en question la responsabilité internationale et la promotion des droits de l’homme. Une remise en question qui met en lumière la violation de la mission même de l’Union européenne.

Cette actrice politique déplore la politique de deux poids deux mesures de cette même Communauté Internationale qui, “face aux violations des droits de l’homme ou aux actes de corruption du régime Tshisekedi, impose des sanctions et suspend certaines aides à ce genre de régime. Mais paradoxalement, la RDC paie le prix fort et reste victime d’une guerre qui profite aux grandes puissances et aux multinationales”, fustige-t-elle. Et d’ajouter : “les richesses naturelles attisent les convoitises, et les discours sur le respect des droits de l’homme ne sont qu’une façade politique”.

Une crise qui déstabilise non seulement la partie Est du pays, mais aussi toute la sous-région. Elle estime que cette crise ne pourra pas être résolue par un dialogue entre des hommes coupables qui veulent être juges et parties à la fois.

Les mêmes erreurs produisant les mêmes effets, Marie-Josée conseille au Chef de l’Etat de ne pas commettre l’erreur de Mobutu, mal conseillé à l’époque par les siens, mais plutôt d’aider les congolais à décanter cette situation dans la paix et l’humilité, sans verser le sang de notre côté.

Elle appelle les congolais, en général et les politiques, en particulier, au sursaut patriotique et à l’unité pour vaincre cette guerre.

“Nos frères et sœurs de l’Est sont dans la tourmente et ils attendent le secours de l’Ouest, et pendant ce temps, nous ici, avons commencé les guerres tribales. NON ! Chers Congolais, l’heure n’est pas aux disputes intestines ! L’heure est à la Kombolisation, à l’unité dans la diversité pour combattre l’ennemi ! Nous ne pouvons pas créer encore ce clivage entre nous ! Nous disons NON ! NON ! NON, NON, NOOOOON !!! Le PEUPLE KONGOLAIS, je vous appelle à un sursaut patriotique ! Nos pères de l’indépendance seront fiers de nous voir unis pour sauver le Kongo pour lequel ils sont morts ! Honorons-les !”

Pour la survie de la Nation

Une série de propositions est formulée au Président Félix Antoine Tshisekedi, qui est devenu la cible principale de l’ennemi, l’homme à abattre, afin d’accepter la proposition faite à Mobutu lors de l’entrée de l’AFDL en 1996 en vue d’éviter leurs avancées et sauver la Nation avec un sursaut patriotique !

Ci-dessous, les propositions formulées par Marie-José Ifoko :

1. La demande au Président Félix Tshisekedi de se mettre en retrait de la scène politique comme demandé à Mobutu en 1996 par l’opposition représentée par Etienne Tshisekedi. Que Monsieur Félix Antoine Tshisekedi soit comme un Président dans un système parlementaire jusqu’aux prochaines élections !

2. La nomination d’un Premier Ministre que nous sommes pour assurer une transition de 3 ans.

3. La mise en place d’urgence d’un gouvernement restreint de crise pour réagir rapidement face à l’ennemi.

4. La destitution des institutions.

5. La création d’un conseil des sages (genre Sénat) pour faciliter la coordination de cette transition.

6. La constitution d’une nouvelle Assemblée nationale. Représentation de 146 territoires.

7. La mise en place d’une commission spéciale intégrant la société civile (femmes, jeunes, diaspora, intellectuels, artistes), tous les représentants de la société congolaise afin de garantir un éveil patriotique et une adhésion populaire.

Convaincue de sa proposition qu’elle juge “salvatrice” pour le relèvement de la Nation congolaise, Marie-Josée Ifoko exhorte le Président de la République Félix Tshisekedi d’écouter sa propre conscience et non ses nombreux collaborateurs qui auraient déjà revêtu le manteau de la transhumance et qui n’attendent que sa chute.

César Nkangulu

Face à une crise dévastatrice dans l’Est de la RDC, Marie Josée Ifoko : ‘‘La Kombolisation, notre proposition de sortie de crise’’
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Au cours du point de presse quotidien de l’ONU, Bintou Keita : ‘‘La MONUSCO reste déterminée à assurer la sécurité de 1.400 individus abrités dans ses bases’’

La cheffe de la Mission de maintien de la paix de l’ONU en République Démocratique du Congo (MONUSCO), Bintou Keita, a appelé, vendredi 21 février, à trouver une solution d’urgence pour le transfert en toute sécurité des personnes ayant trouvé refuge dans les bases de la mission à Goma, la capitale du Nord-Kivu tombée sous le contrôle des rebelles du M23. Bintou Keita, qui était l’invitée du point de presse quotidien de l’ONU à New York, a indiqué que plus de 1.400 individus «à haut risque», y compris des femmes et des enfants, s’étaient abrités dans les bases de la MONUSCO dans l’Est de la RDC, suite à la chute de Goma, le 28 janvier dernier.

«Malgré de fortes pressions exercées par le M23 pour que ces individus lui soient remis, la MONUSCO reste déterminée à assurer leur sécurité», a déclaré Mme Keita, qui s’exprimait par visioconférence depuis Kinshasa, la capitale congolaise.

A l’heure actuelle, la mission continue de répondre à des demandes de protection de la part de défenseurs des droits de l’homme, notamment des femmes, qui subissent des menaces ou risquent d'être victimes d’attaques.

La cheffe de la MONUSCO a réaffirmé que la mission entendait s'acquitter de son devoir de protection des individus non armés cherchant refuge à l’intérieur de ses bases, conformément au droit international humanitaire.

Une situation intenable

«La situation actuelle est cependant intenable en raison du nombre considérable de personnes sous notre protection », a toutefois reconnu la haute responsable.

Elle a notamment mentionné les conditions de vie difficiles dans les bases de la MONUSCO et les ressources limitées dont dispose la mission.

Mme Keita a par conséquent appelé à trouver de toute urgence, une solution « sûre, digne et soutenue par la Communauté Internationale » pour transférer les personnes actuellement dans les base de la MONUSCO vers un lieu sécurisé, dans le plein respect de leurs droits et de leur libre arbitre.

Entraves à la circulation de la mission

Mme Keita a par ailleurs indiqué que l’occupation de certaines parties du Nord-Kivu par le M23, avec le soutien des forces de défense rwandaises, limitait fortement la capacité de la MONUSCO à s'acquitter de son mandat dans la province.

Elle a fait état des restrictions à la liberté de mouvement de la mission, notamment des barrages routiers et des exigences de notification préalable 28 heures à l’avance, qui empêchent les soldats de la paix de mener des opérations de sauvetage.

Désinformation

A ces défis opérationnels, s’ajoutent selon elle, des campagnes de désinformation et de haine à l’encontre de la mission, qui « déforment délibérément son rôle et ses actions » et mettent en danger la vie des Casques bleus.

Pour dissiper tout malentendu, la cheffe de la MONUSCO a rappelé que le mandat de la mission est de protéger les civils dans les deux provinces de l’est de la RDC que sont l’Ituri et le Nord-Kivu, où les Casques bleus veillent sur des centaines de milliers de personnes déplacées.

Selon Mme Keita, la visite cette semaine, du nouveau commandant brésilien de la MONUSCO, le Général Ulisses de Mesquita Gomes, à Beni, dans le Nord-Kivu, et à Bunia, en Ituri, témoigne de la détermination de la mission à assurer un rôle de leadership dans ces régions instables.

Dans un message vidéo exclusif filmé pour ONU Info à Beni, le commandant de la MONUSCO a indiqué que sa visite visait à « renforcer le moral des troupes » et « assurer une coordination efficace » de la mission pour garantir la protection des civils.

Des attaques repoussées en Ituri

A l'appui du rôle essentiel de la MONUSCO dans la région, Mme Keita a rappelé que la mission s’était rapidement mobilisée en Ituri, ces dernières semaines, afin de déjouer des attaques de miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco).

Ces derniers ont mené plusieurs incursions nocturnes près du site pour personnes déplacées de Djaiba, dans le territoire de Djugu, à environ 90 kilomètres au nord de Bunia, la capitale de la province.

Pour éviter une escalade des violences intercommunautaires, la MONUSCO a établi, le mardi 11 février, deux bases opérationnelles mobiles temporaires, dont l’une située à quelques mètres du camp de déplacés de Lodha et l’autre dans le village voisin d’Aar.

Au Nord-Kivu, Mme Keita a souligné que la MONUSCO assurait la protection de plus de 200 civils vulnérables à Eringeti, près de la frontière avec l'Ituri.

La Pros.

Au cours du point de presse quotidien de l’ONU, Bintou Keita : ‘‘La MONUSCO reste déterminée à assurer la sécurité de 1.400 individus abrités dans ses bases’’
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