Plus de 60 jours dans l’obscurité, Bumbu : la population crie aux dépenses supplémentaires

Le quartier Matadi dans la commune de Bumbu, à proximité du marché communément appelé ‘’marché de Selembao’’, est plongé dans le noir, depuis le 23 mars 2025, suite à un endommagement de la cabine Markess II. Cette situation présente un risque potentiel pour la sécurité des riverains dans le secteur.
La plupart des commerçants logés le long de la direction Mata Paul dépendent du courant électrique pour exercer leurs activités. Mais, cet incident constitue un véritable casse-tête pour les tenanciers des bars et responsables des salons de coiffure, cabines téléphoniques, moulins et surtout certains ménages dont les dépenses supplémentaires s’invitent à cette contingence.
«Il est difficile en ce moment de renouveler le stock de produits surgelés, et de chercher un endroit approprié pour les conserver», a déploré une vendeuse des vivres frais. Avant de poursuivre, « ceux qui le peuvent, recourent aux générateurs dans le but de maintenir leurs activités ».
Nsimba, propriétaire d’une maison téléphonique n’est pas allé par le dos de la cuillère pour dire que « ce problème est sérieux ; la SNEL est maintenant sensée jouer son rôle de distributeur du courant électrique sur toute l’étendue de la République ».
Il a, en plus, fait savoir que « la SNEL a le monopole de distribution de l’énergie électrique et nous autres, sommes ses clients. Ceux qui détiennent les terrasses sont obligés d’utiliser le groupe électrogène, car il faut aussi payer le loyer à la fin du mois », a-t-il fait remarquer.
Par ailleurs, certains ménages ont vu leur budget bougé à la hausse suite à ce manque d’électricité. « Les dépenses ont augmenté parce qu’il faut trouver des solutions palliatives, par exemple achat des braises, piles ainsi que de torches », a rajouté Nsimba. Sur ce, il a également exprimé sa désolation du fait que la plupart des élèves préparent leurs examens de fin d’études dans le noir.
César Nkangulu
Comments est propulsé par CComment