Les activités hebdomadaires de la Société nationale d’électricité (Snel), pour la période du 16 au 22 juin 2025, ont été marquées par plusieurs actions stratégiques axées sur l’amélioration des infrastructures et la pérennisation de la stabilité financière de l’entreprise.
Lors de la réunion annuelle 2025 avec la délégation syndicale, la direction générale a placé les centres de vente et de services (CVS) au cœur de la refondation de l’entreprise.
À Kisangani, dans la province de la Tshopo, (Nord-est du pays), une mission technique de haut niveau a été dépêchée afin d’accélérer la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de la Tshopo et de moderniser le réseau de distribution électrique de la ville.
À Kinshasa, la direction régionale Kin-Ouest, basée dans la commune de Bandalungwa, a dénoncé une saturation du réseau provoquée par l’utilisation excessive d’énergie par certaines unités semi-industrielles. Ce non-respect des procédures en vigueur entraîne deux conséquences majeures : d’une part, la détérioration progressive des installations due à une surcharge imprévue ; et d’autre part, un manque à gagner conséquent pour la Snel. Ces unités, souvent raccordées de manière clandestine, échappent au contrôle de la direction commerciale et consomment l’électricité sans régularisation.
Toujours dans la capitale, la Snel a procédé à l’installation d’une deuxième cabine électrique, « Marques 22 », dans la commune de Bumbu. Cette initiative vise à rétablir et stabiliser l’alimentation électrique dans plusieurs quartiers touchés par un incendie survenu le 23 mars dernier, avenue Masengi.
Enfin, des interventions techniques notables ont été réalisées, notamment le remplacement du disjoncteur F920 de la sous-station CDA, ainsi que le reconditionnement du disjoncteur F1112 de la sous-station Parlement.
En réponse aux attentes de la population de Bumbu, longtemps plongée dans le noir, la Société Nationale d’Electricité (SNEL SA), à travers sa Direction de distribution de Kinshasa (DDK) et la Direction régionale Kinshasa Centre (DKC), a procédé à l’installation d’une deuxième cabine électrique Marques 22, samedi 20 juin 2025, dans cette commune densément peuplée de la capitale congolaise.
Cette nouvelle cabine vient s’ajouter à la première (Marques 21), installée le 19 juin dernier, à la suite de l’incendie qui avait détruit l’ancienne installation sur l’avenue Masengi, le 23 mars 2025. Grâce à l’action rapide des équipes techniques, plusieurs quartiers de Bumbu avaient alors retrouvé l’électricité. Avec l’arrivée de ce deuxième poste de transformation, la SNEL renforce considérablement la stabilité et la couverture du réseau dans cette zone stratégique.
Un engagement confirmé sur le terrain
Présent sur le terrain, le Directeur du DDK, Denis Tukuzu, a salué la réussite de cette opération technique tout en exhortant la population à éviter les raccordements frauduleux et à veiller à la protection des installations électriques. Le projet a été supervisé par le Directeur Kajabika de la DKC, avec l’appui des équipes mobilisées jour et nuit.
Cette initiative s’inscrit pleinement dans la vision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui place le secteur de l’électricité au cœur de son programme de développement. Le Directeur général de la SNEL, Fabrice Lusinde, suit personnellement ces projets avec rigueur, afin de garantir des solutions durables et efficaces aux problèmes récurrents de desserte en électricité.
La SNEL à l’écoute de ses abonnés
La satisfaction était palpable dans les rues de Bumbu, où les habitants ont salué cette action concrète de la SNEL. En améliorant l’accès à l’électricité, la société nationale renforce non seulement le quotidien des ménages, mais aussi le fonctionnement des petites entreprises et établissements publics.
Fidèle à sa mission de service public, la SNEL réaffirme ainsi son rôle d’acteur clé dans le redressement du secteur énergétique congolais, et entend poursuivre ses efforts pour moderniser ses infrastructures et élargir la couverture nationale du réseau électrique.
Au cours de la 12ème Conférence des Gouverneurs qui s’est ouverte, mercredi 11 juin dernier dans la province du Lualaba, le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a profité de cette occasion pour solliciter un appui du Gouvernement central tout en dressant l’évolution du programme ‘’Kinshasa ezo bonga’’.
Un prétentieux projet de développement, ‘‘Kinshasa ezo bonga’’ est chiffré à 10 milliards de dollars américains, programmé sur trois initiatives et six engagements du quinquennat du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi.
Dès sa prise de parole, le Gouverneur de la ville-province de Kinshasa a mis en exergue le progrès réalisé dans plusieurs secteurs pilotes de la Capitale, en l’occurrence : l’assainissement, les transports, la santé, la voirie ainsi que la santé.
Il a aussi fait état de la réhabilitation de 60 kilomètres de routes sur les 170 initialement prévus dans le but de désengorger l’ensemble de la capitale. Profitant de cette occasion, Daniel Bumba Lubaki a revu ses ambitions à la hausse, avec un objectif visant dorénavant 250 kilomètres.
En ce qui concerne l’assainissement, il s’est fait les éloges de la rédaction pour la première fois, d’un plan général de gestion des déchets dans la ville. Il a mis un timbre particulier sur la réhabilitation du centre d’enfouissement de Mpasa situé dans la commune de la N’sele, dont la remise en cause nécessite l’évacuation de plus de 8 millions de tonnes de déchets.
Par la suite, il a également évoqué la vision de construire les pharmacies aux standards modernes dans toute la capitale pour renforcer l’accès aux soins et remèdes de qualité dans le domaine de la santé publique des kinois.
Le coût pour cette opération est évalué à 45 millions de dollars. Il sollicite, pour ce faire, l’appui financier de l’Etat.
Le chef de l’exécutif provincial de Kinshasa a appelé à un engagement plus étroit du Gouvernement Central pour accompagner les provinces dans la mise en œuvre des projets structurants.
Pendant trois semaines, la session d’avril 2025 de la réunion annuelle employeur-banc syndical de la société nationale d’électricité –SNEL- a réuni à Kinshasa les membres du comité de gestion ainsi que les permanents de la délégation syndicale nationale venus des provinces. Au cours de ces assises, les deux parties ont examiné les voies et moyens susceptibles de permettre l’amélioration de la gestion de cette entreprise publique, ainsi que les conditions de vie et de travail des agents et cadres de cette société publique. La cérémonie de clôture de ces travaux s’est déroulée le jeudi 19 juin de l’année en cours dans la capitale, en présence des membres du comité de gestion, des agents et cadres, ainsi que des permanents syndicaux, sans oublier des invités de marque.
Prenant le premier la parole à cette occasion, le président de la délégation syndicale nationale, Samuel Kaya Kinzonzi, a reconnu que les travaux se sont déroulés dans une ambiance familiale. Il s’est félicité du consensus qui s’est dégagé sur toutes les matières examinées au cours de cette réunion. Il a encouragé le comité de gestion de la société nationale d’électricité à déployer des efforts, malgré la situation financière, pour mettre en application les résolutions adoptées par les deux parties.
De son côté, le président de la délégation syndicale nationale a officiellement pris l’engagement d’accompagner la Direction générale dans le recouvrement des créances de la SNEL.
Pour sa part, la Directrice générale adjointe de la SNEL, Mme Bienvenue Moyango, a énuméré tous les points qui ont fait l’objet des travaux de cette session d’avril 2025. Elle a cependant noté que du diagnostic fait, il apparait clairement que la situation de cette société publique n’est pas brillante, ce qui n’a pas permis à la Direction générale de rencontrer à temps les préoccupations soulevées par le banc syndical. Malgré ce handicap, la Direction générale est déterminée, a-t-elle déclaré, à prendre en compte les desideratas du banc syndical. C’est ainsi qu’à partir du mois de juillet prochain, les parties ont convenu de tout mettre en œuvre pour maximiser les recettes.
Enfin, la Directrice générale adjointe a laissé entendre que ces travaux ont été marqués par le respect des positions des parties et la qualité des débats, ce qui, à l’en croire, témoigne de la solidité des relations professionnelles et de la paix sociale qui règne au sein de cette société publique.
Le dernier à prendre la parole a été Fabrice Lusinde, Directeur général de la SNEL qui a commencé par féliciter son adjointe pour avoir mené à bon port les travaux de la réunion de la session d’avril 2025. Il a adressé les mêmes félicitations à tous les participants, et a mis un accent particulier sur le patriotisme, et l’intégrité professionnelle de l’ensemble du personnel appelé à mieux exploiter la matière première de la SNEL, l’eau, pour faire tourner les turbines et produire une énergie électrique de qualité.
En somme, le Directeur général a sollicité l'engagement de chaque employé pour atteindre les objectifs assignés à cette société publique.
Eliminer des antivaleurs au niveau des CVS
Le DG Fabrice Lusinde a surtout déploré le fait que la société perd énormément de recettes au niveau des centres de ventes de service-CVS- dont la plupart de dirigeants se caractérisent par un comportement peu recommandable à l’égard de la clientèle. Après avoir martelé sur le fait que le nerf de la guerre se trouve dans ces structures, il les a exhortés à afficher une attitude plus honorable vis-à-vis des abonnés qui se lamentent sans cesse de la mauvaise qualité du service qui leur est rendu par ces CVS. A ce sujet, le numéro un du comité de gestion a annoncé l’évaluation qui sera faite au mois de septembre 2025 des services qu’offrent ces structures de la société nationale d’électricité, et d’en tirer les conséquences qui s’imposent.
Notons que la réunion entre l'employeur et la délégation syndicale de la SNEL est une étape importante dans la gestion de l'entreprise et la défense des intérêts des travailleurs. L'objectif principal est de discuter des revendications des agents et de trouver des solutions pour améliorer leurs conditions de travail et de vie.
Ces réunions permettent également de renforcer la concertation sociale et de favoriser un dialogue constructif entre les différentes parties prenantes. Et la délégation syndicale, en tant que représentante des travailleurs, joue un rôle crucial dans ce processus. Les discussions peuvent porter sur divers sujets tels que les salaires, les conditions de travail, la sécurité, la formation, etc.
Les résultats de ces réunions peuvent se traduire par la signature d'accords ou de protocoles d'accord entre l'employeur et la délégation syndicale, comme cela a été le cas en juin 2024.
Ces accords peuvent ensuite être mis en œuvre pour améliorer la situation des travailleurs et la gestion de l'entreprise.
La réunion permet d'éviter les conflits sociaux et de favoriser un environnement de travail propice à la productivité et à la performance.
Deux ans après la mort de Mputu Ebondi Mi- Amor, dit "Pharaon noir", qui était son leader légendaire, l’orchestre Tout Grand BASOKIN (Basongye de Kinshasa), vient de réaliser un nouvel album percutant sur le marché du disque. La présentation de cet opus musical est prévue, ce dimanche 22 juin, au cours d'un concert spécial, à l'espace "Via Nova", dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. Il s'agit d'un évènement inédit que les mélomanes de la musique traditionnelle sont conviés pour découvrir la nouvelle saveur artistique du groupe référence Songye de la capitale.
‘’Le dimanche 22 juin 2025, à 14h00', à Via Nova, Kinshasa s’apprête à vibrer au rythme d’un événement musical d’exception. Le comité directeur de l’orchestre musical Basongye de Kinshasa (BASOKIN), tient à tout prix a immortaliser l’œuvre du pharaon noir. BASOKIN marquera la reprise de ses activités par un concert exclusif autour du nouvel opus "Ki nkume-nkume", une œuvre qui promet de toucher profondément le cœur des mélomanes’’, a-t-on lu dans un communiqué du groupe.
‘’Prévu dans le cadre prestigieux de la salle Via Nova au croisement des avenues de la science et Shaumba, cet événement constituera une immersion dans l’univers des sons et rythmes propres à la tradition musicale songye, portée autrefois par le regretté Pharaon noir, Mi Amor Mputu Ebonde Hubert’’, a ajouté le document.
Toutes les dispositions sont prises par les chanteurs afin que l'evenement soit à la hauteur du public.
‘’Avec leur talent reconnu et une énergie communicative, les artistes de BASOKIN offriront des prestations mémorables, en hommage au travail du feu Rossignol Mi Amor et dans une volonté affirmée d’en assurer la pérennité’’, rassure le communiqué.
Et de conclure : ‘’L’envergure de cet événement, combinée à la notoriété des artistes, devrait attirer un public venu de tous horizons. Ce rendez-vous culturel représente une étape majeure dans la promotion de l’identité musicale songye, tant sur la scène locale qu’internationale’’. Il sied de noter que l’accès est gratuit et ouvert à tous.
Le patrimoine de la RDC englobe à la fois le patrimoine culturel et naturel, témoignant de l’histoire, de la civilisation et de sa richesse. Il comprend, entre autres, les sites du patrimoine mondial, des objets d’art, des traditions, des pratiques culturelles ainsi que des éléments naturels nécessaires. En vue de redorer l’image du patrimoine national, le Département de la Conservation et Restauration des Œuvres d’Arts de l’Académie des Beaux-Arts, a organisé, le vendredi 13 juin dernier à Kinshasa, dans la salle de promotion du siège de cette institution artistique, une Conférence sur la restitution sous le thème ‘’conversation sur la reconstitution du patrimoine culturel congolais’’.
Durant cette conférence, il y avait des intervenants de marque qui avaient animé ces assisses pour les biens de congolais venus de tous les horizons de la capitale notamment, le professeur Joseph Ibongo, M. Mit Makambu et le professeur Damas.
La cérémonie s’est déroulée en trois étapes, à savoir : la présentation des intervenants, leur allocution et un jeu de questions-réponses. Tout a commencé par le mot de bienvenu qui a été prononcé par le professeur Henri Kalama Akulez, Directeur Général de l’Académie des Beaux-Arts, « ABA ».
Pour sa part, le professeur Joseph Ibongo, historien de l’art, a sensibilisé les participants ainsi que le peuple congolais dans l’ensemble à reconnaitre ses devoirs, sa culture, de l’époque coloniale jusqu’à présent, plus précisément dans ce secteur en vue de valoriser les intérêts culturels.
Il a, par la suite, invité les participantes et participants de « mettre en pratique le sens de la culture congolaise et de ne jamais la négliger » et a appelé massivement le peuple congolais à « consulter les documents du patrimoine à l’encontre des musées nationaux et les bibliothèques ».
De son côté, le professeur Damas a mis l’accent particulier sur la restitution des objets requis des personnes qui ont pris en otage le patrimoine de l’Etat. « Car, la nation s’épanouit aussi de ce domaine », a-t-il déclaré.
Appelant aussi à la vigilance de la culture et du patrimoine, les paisibles citoyens sont conviés à conserver la fortune qui est leur propre héritage. Aussi, les acteurs opérant dans ce domaine sont-ils conviés à la réappropriation effective.
Mme Mit Makambu, Conservatrice et restauratrice des œuvres d’arts et Secrétaire dudit Département, s’est intéressée à mettre en lumière le concept « reconstitution » qui crée les liens qui existent entre les pays colonisateurs. Elle a également remémoré l’importance cruciale du patrimoine dans toute l’étendue du territoire national congolais.
Profitant de cette occasion, elle a sollicité du gouvernement de la République Démocratique du Congo l’organisation des formations sur le patrimoine culturel afin qu’il soit enseigné dans des écoles pour inculquer au peuple le sens de la culture locale.
Animé d’un esprit commun, tous les intervenants ont montré leur savoir-faire autour de cette thématique très nécessaire, car le pays dispose d’un riche patrimoine culturel immatériel dont « la Rumba congolaise » qui est reconnue par l’UNESCO, ainsi que des danses, traditions, tissus (comme les tissus kuba) et des sculptures.
«Nous sommes très ému de cette conférence, parce que ça nous a beaucoup motivé en ce qui concerne notre patrimoine et en particulier la culture du pays. En tant qu’étudiante de ce domaine j’encourage l’initiative des organisateurs et je suis contente d’y prendre part », a déclaré une étudiante qui y a pris part.
Des objets d’art congolais, comme les sculptures de la période précoloniale, sont conservés dans des musées à travers le monde et la RDC travaille pour leur récupération.
Le patrimoine culturel congolais est un élément de la cohésion sociale et un facteur important de l’identité locale.
A titre de rappel, le patrimoine congolais est crucial pour le développement durable, en tant que source de fierté, du tourisme et de revenus. En d’autres mots, c’est un trésor inestimable qui mérite d’être préservé pour les générations futures tout en étant outillé du progrès de la nation congolaise.
La ville de Kisangani vibre au rythme des marteaux, des câbles redéployés et des équipes à pied d’œuvre. Sur instruction directe du Directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL), Fabrice Lusinde, une mission technique de haut niveau a été dépêchée dans le chef-lieu de la province de la Tshopo, Une fois sur place, cette délégation a fait jonction avec le Directeur de la région Nord-Est, l’Ingénieur Alphonse Kitambala, afin de coordonner l’ensemble des opérations menées dans les deux chantiers : la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de la Tshopo et la remise à niveau du réseau de distribution local. Une double opération qui incarne la relance énergétique de l’Est congolais.
Le groupe numéro 1 renaît à la Tshopo
Au cœur de la centrale hydroélectrique historique de la Tshopo, le groupe n°1, longtemps à l’arrêt, renaît grâce à une opération de remontage d’envergure. Ce projet, financé par l’agence belge de développement Enabel, est exécuté par une équipe mixte d’experts : les agents SNEL de Kisangani, renforcés par ceux venus d’Inga et du Katanga. Un symbole d’unité et de compétence nationale au service de la souveraineté énergétique.
Le défi est de taille, remettre en marche un générateur vital, à l’arrêt depuis plusieurs années, et préparer sa réintégration dans le circuit de production d’ici la fin de 2025. Un pari stratégique pour assurer l’autonomie électrique de Kisangani et revitaliser son tissu industriel et social.
Distribution électrique : les artères du courant en chantier
Mais le redémarrage de la centrale ne saurait être complet sans un réseau de distribution fonctionnel. C’est pourquoi, sous la houlette du DDI et de l’AT, également envoyés sur le terrain, des travaux systématiques d’entretien sont en cours dans les six sous-stations de la ville.
L’une des avancées majeures reste la remise en service, ce mardi 17 juin, du transformateur n°3 (6,6/30 kV, 12 MVA) du poste élévateur. Cet équipement, resté hors service pendant plus d’un an, retrouve enfin sa fonction de cœur battant de la distribution locale. Une avancée qui rétablit une meilleure stabilité de la desserte en énergie dans plusieurs quartiers stratégiques de Kisangani.
Ces travaux sont financés sur fonds propres de la SNEL, preuve d’un engagement interne fort, impulsé par le leadership du DG Fabrice Lusinde. Ce dernier a fait de la réhabilitation énergétique des provinces une priorité absolue, loin des seuls effets d’annonce.
Une mobilisation nationale pour une relance locale
Au-delà des installations, ce sont des hommes et des femmes qui redonnent vie à Kisangani. Une deuxième équipe s’attaque actuellement à la résolution des pannes de moyenne tension, tandis que les agents du Département de distribution de Kinshasa (DDK) viennent renforcer leurs collègues de la Tshopo. Cette synergie illustre la nouvelle dynamique interne de la SNEL : réactivité, solidarité, efficacité.
Cap vers décembre : le compte à rebours est lancé
L’ensemble de ces travaux s’inscrit dans un calendrier clair de la remise en service du groupe 1 de la centrale hydroélectrique d’ici la fin de l’année 2025. Ce chantier est plus qu’un simple acte technique ; il représente un signal fort pour toute la population de Kisangani : celui d’un avenir énergétique plus stable, plus fiable, et piloté par des compétences nationales au service du progrès.
Avec la volonté politique affichée par le DG Fabrice Lusinde et l’adhésion des équipes sur le terrain, Kisangani pourrait bien redevenir, d’ici peu, un pôle énergétique clé pour toute la région orientale. Le courant revient. Et avec lui, l’espoir.
Plus rien ne sera comme avant. L’heure du changement est venue. Tenez ! À la tête d’une forte délégation du Conseil d’Administration de la Régie des Voies Aériennes-Société Anonyme, RVA-SA, venant de Kolwezi dans le Lualaba et de de Lubumbashi, dans le Haut Katanga, le Président du Conseil d’Administration, le Député National Tryphon Kin-kiey Mulumba séjourne depuis, lundi 16 juin 2025, à Mbuji-Mayi, au niveau de la province du Kasaï-Oriental, en mission officielle d’inspection des Aéroports gérés par la RVA-SA. Avec sa délégation composée d’Administrateurs, il a rencontré mardi 17 juin le gouverneur intérimaire de la province du Kasaï pour une visite de courtoisie et lui a exposé le but de sa mission avant de faire la visite des infrastructures aéroportuaires en compagnie des autorités aéroportuaires de Bipemba et de la société qui inspecte les travaux.
‘’Nous venons à Mbuji-Mayi dans le cadre d’une mission d’inspection des aéroports. Vous savez que nos aéroports sont en train d’être modernisés. Malheureusement, il y a des problèmes partout dans le pays : l’envahissement de nos emprises, la spoliation par des puissants, des magistrats, des hommes d’affaire. Nous sommes là pour faire respecter la réglementation de l’Organisation de l’Aviation civile internationale. Pour qu’un avion décolle, atterrisse, il faut des espaces. Si cet aéroport est envahi par des maisons, il y a la sécurité des passagers et des personnes qui sont au sol qui est menacée. Nous sommes donc venu ici pour une visite de courtoisie auprès du Gouverneur et, en même temps, pour lui demander d’accompagner la Régie des Voies Aériennes, qui est la société de l’Etat. Si nous n’avons pas son accompagnement, nous n’arriverons nulle part. Cet aéroport est appelé à être international. Donc, il lui faut absolument le respect des règles internationales. Si non, il ne sera jamais certifié, il ne deviendra jamais un aéroport international’’, a déclaré le PCA Kin-kiey, au terme de sa visite. Il y a quelques jours, le Président du Conseil d’Administration de la RVA a tenu une séance de travail stratégique à Kinshasa avec le Commandant de l’Aéroport international de N’djili. Au cours de cette journée, il a visité les installations aéroportuaires pour s’assurer de l’amélioration des conditions d’accueil des passagers. Il avait également effectué une visite sur la piste, allant jusqu’à la rampe d’approche pour être sûr que la règlementation en matière d’aviation est suivie à la loupe dans la capitale. Un constat avait, cependant, été fait sur l’occupation illégale d’une partie importante de Kin-aéro. Une situation constitue un danger pour les vies humaines, mais aussi qui ternit l’image de la capitale, avait dénoncé le Commandant de l’aéroport international, appelant à une action de l’Etat pour permettre à la RVA de reprendre ses droits.
Les principales activités hebdomadaires de la Société Nationale d’Electricité (SNEL), pour la période du 9 au 15 juin 2025, ont été marquées par plusieurs interventions techniques et rencontres institutionnelles, afin de restaurer le secteur électrique en République Démocratique du Congo.
Au cours de la semaine analysée, les Députés Nationaux ont tenu une séance de travail en commission avec Fabrice Lusinde, Directeur Général de la SNEL, afin d’examiner les problématiques soulevées par leurs électeurs, également usagers du produit de cette entreprise publique.
Lors de cette séance, M. Lusinde a rappelé que des programmes d’assainissement et de stabilisation sont en cours dans la ville de Kinshasa, bien que leur mise en œuvre soit freinée par les délais d’importation et les défis liés aux équipements techniques nécessaires.
Par ailleurs, la Direction de Distribution de Kinshasa (DDK) a procédé, au cours de la même semaine, à la pose de la nouvelle cabine électrique « Marques 2 » dans la commune de Bumbu, au sud de la capitale. Cette initiative vise à restaurer durablement les capacités de desserte en électricité dans cette zone stratégique, durement touchée par l’incident survenu en mars dernier.
À Kisangani, dans la province de la Tshopo, au nord-est du pays, un appareil de localisation rapide des pannes électriques a été déployé en urgence, afin de renforcer la réactivité des interventions techniques dans les postes primaires. Cet appareil a été acheminé sur instruction directe de la Direction générale.
Les équipes techniques ont été pleinement mobilisées tout au long de la semaine pour rétablir l’électricité dans les quartiers affectés par les inondations provoquées par la forte pluie survenue dans la nuit de samedi à Kinshasa.
Cependant, plusieurs infrastructures électriques restent menacées par les érosions consécutives aux intempéries. C’est notamment le cas d’un pylône de l’ancienne ligne, hors service depuis plusieurs années, situé entre Badiadingi et Makala, dans le quartier Madiata, avenue Tuzolana n° 20, dont l’effondrement représente un risque sérieux.
Notre prière de tous les jours est que l’Éternel Dieu le Père vous accorde :
- La vie de Moïse, qui vécut trois fois la durée d’une génération, se battit pour la libération de douze Tribus d’Israël et qu’il fit traverser la Mer Rouge au peuple libéré.
- La sagesse et l’intelligence du Roi Salomon qui surpassait la sagesse de tous les fils de l`Orient et toute la sagesse des Égyptiens, pour juger avec droiture les problèmes de son peuple.
- La foi vivante d’Abraham, Père de tous les croyants et modèle d’espérance, pour un Congo que nous voulons meilleur et prospère, sous votre leadership.
- Le courage et la force morale de David, qui affronta et vaincu le géant Goliath. En accédant à la royauté, il étendit les frontières de la nation, au moyen de conquêtes militaires, jusqu’aux limites fixées par Dieu.
- La patience et la fidélité de Job, homme parfait avec un cœur intègre, qui, malgré toutes les épreuves auxquelles il a dû faire face, est resté obéissant et fidèle à Dieu.
- Tout comme Job, nous vous exhortons de ne pas laisser les aléas de la vie politique congolaise vous décourager à faire du bien, ni même affaiblir votre foi et votre engagement à sortir la RDC, pays potentiellement riche, de la pauvreté.
- Par-dessus tout, nous implorons au Très Haut qu’il puisse vous revêtir de la peau du Rhinocéros, de la force d’Hercule, de la subtilité de Machiavel, pour que vous puissiez, contre vents et marées, réussir à restaurer la paix, le développement de la RDC et le bien-être de la population congolaise.
Isidore Kwandja Ngembo
Représentant de la RDC au Conseil d’orientation du Comité International des Jeux de la Francophonie ;
Directeur du Comité National des Jeux de la Francophonie
Le Vice-premier ministre en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba a, au cours d’une émission sur la chaine de Top Congo lundi 9 juin dernier, répondu aux questions de Christian Lusakueno sur ce qui bloque l’acquisition de nouveaux avions pour Congo Airways.
Y a-t-il encore espoir pour la relance de la compagnie aérienne nationale Congo Airways SA? La question mérite d'être posée lorsqu'on sait que plusieurs promesses ont été faites à cette compagnie par le gouvernement en vue de renforcer sa flotte aérienne peinent à se réaliser.
Au cours d'un entretien accordé à la radio Top Congo FM, Jean-Pierre Bemba Gombo, VPM, ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement, a révélé que si la compagnie nationale n'a pas été renforcée en flotte, c'est à cause de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) qui n'a pas voulu obtempérer à la décision du Conseil des ministres relatifs au business plan présenté au mois de juillet de l'année dernière pour relancer la compagnie nationale.
"Ça me fait beaucoup de peines parce que Congo Airways aujourd'hui devait obtenir 7 avions de vols A320 mais qu'est-ce qui s’est passé ? Pour Bemba : « Le Conseil des ministres a pris les décisions que j’ai présentées au mois de juillet de l'année passée dans le cadre d'une garantie de financement que devait offrir la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) à savoir, plus au moins 30 millions juste la garantie au niveau d'une Banque locale qui était disposée à pouvoir financer l'acquisition en location/vente de différents avions. Malheureusement, la CNSS n'a pas appliqué la décision du Conseil des ministres et a cherché à acquérir des avions sur son compte".
Pour Jean-Pierre Bemba Gombo, au lieu d'appuyer le gouvernement à relancer la compagnie nationale, les dirigeants de la CNSS s'étaient lancés eux-mêmes dans les activités d'aviation.
"La Caisse a les moyens de ces garanties, elle a préféré elle-même acquérir des avions, louer des avions », s’en plaint le patron des Transports.
Au cours de la même interview, Jean-Pierre Bemba Gombo a fait le point sur la compagnie aérienne Air Congo lancée en partenariat avec Ethiopian Airlines.
"Le 25 novembre 2024 deux sont arrivés, ce mois-ci on attend également deux mais, il y a un retard au niveau de la livraison, on les attend d'ici les prochains deux mois également et la suite avant la fin de l'année, ça suit son plan et Air Congo est une bonne opération, une bonne initiative avec Ethiopian, ça se déroule bien, les taux de remplissage sont très importants", a fait savoir Jean-Pierre Bemba Gombo.
Jean-François Mombia Atuku, fondateur du Réseau d’information et d’appui aux ONG (RIAO-RDC), a récemment effectué une mission à Lokutu, province de la Tshopo en République Démocratique du Congo (RDC). Objectif : évaluer les relations entre la société Plantations et Huileries du Congo (PHC), le plus grand producteur industriel d'huiles de palme en RDC, et les communautés vivant autour de ses plantations. Cette mission, qui s’est tenue du 23 mars au 22 avril 2025, intervient sept ans après que des conflits persistants entre les communautés locales et la société PHC, alors gérée par le Groupe Feronia, avaient conduit le RIAO-RDC à porter plainte contre PHC-Feronia auprès des banques européennes de développement.
Contexte des relations entre PHC et ses communautés riveraines
La société PHC opère en RDC depuis 1911 et demeure le principal producteur industriel d’huile de palme dans le pays. Appelée initialement Huileries du Congo Belge (HCB) jusqu’en 1960, elle devint Plantations Lever au Congo (PLC) de 1960 à 1971, puis Plantations Lever au Zaïre (PLZ) jusqu’en 1996, avant d’adopter son nom actuel. Elle appartenait alors au Groupe Unilever, qui avait développé une vingtaine de plantations à travers la zone forestière du Congo. En raison de la politique de zaïrianisation de 1973, PLZ céda la majorité de ses plantations. Les trois dernières — Boteka (province de l’Équateur), Lokutu (province de la Tshopo) et Yaligimba (province de la Mongala) — furent transférées en 2009 par Unilever au Groupe Feronia et opérèrent dès lors sous le nom de PHC-Feronia.
En 2020, à la suite de difficultés opérationnelles récurrentes, Feronia cède la société au Groupe Kuramo Capital Management, actuel actionnaire majoritaire aux côtés de l’Etat congolais.
La période Feronia a été marquée par des tensions récurrentes entre PHC et les communautés environnantes. Les conflits portaient principalement sur les revendications foncières, des allégations de mauvais traitements de la part des gardes et de la police, ainsi que sur le non-respect des engagements pris envers les populations locales. Dès 2016, l’ONG RIAO-RDC, dirigée par Jean-François Mombia Atuku — surnommé « le petit David » du bassin du Congo pour son combat en faveur des droits humains — a initié des rencontres de réconciliation entre les parties. Ces efforts ont abouti à la signature d’accords dits « Clauses Sociales » : en 2017 à Lokutu, puis en 2018 à Boteka et Yaligimba.
Malgré ces accords, le climat de méfiance persistait. Les communautés continuaient à dénoncer le non-respect des engagements pris et certains abus imputés à la société. Face à cette situation, Mombia Atuku, mandaté par les communautés de Boteka et Lokutu, a déposé une plainte auprès des banques européennes de développement, principaux bailleurs de fonds de Feronia. Ces institutions ont répondu en mettant en place une médiation via le Mécanisme Indépendant des Plaintes (MIP / ICM), qui s’est déroulée entre 2022 et 2024.
Le rapport final, publié en août 2024, n’a cependant pas permis d’aboutir à une entente durable. Suite aux interpellations adressées aux élus, les autorités provinciales sont intervenues, parvenant en décembre 2024 à instaurer un accord de collaboration et de coexistence pacifique entre PHC et les communautés. Le RIAO-RDC n’ayant pas pris part aux négociations, a jugé nécessaire d’en vérifier la validité sur le terrain, au regard des intérêts des communautés. Une enquête approfondie, incluant un sondage auprès des habitants, a été entreprise dans ce but afin de recueillir les perceptions locales et nourrir un dialogue plus constructif.
Observations lors de la mission
Les questions foncières demeurent au centre des préoccupations communautaires. L’accord signé prévoit un bornage de la concession PHC par les autorités compétentes. Les leaders locaux insistent sur l’urgence et la nécessité d’une démarche participative. L’accord engage également PHC à accompagner les communautés dans l’obtention de leurs titres de propriété en tant que communautés forestières locales (CFCL), un objectif que les habitants espèrent voir concrétisé rapidement. Au fil de cette mission, Jean-François Mombia Atuku a pu constater plusieurs évolutions notables. Contrairement à la situation de 2016, où les cultivateurs locaux étaient menacés pour posséder leurs propres plantations, de véritables partenariats se sont développés entre eux et PHC, permettant la livraison de régimes de noix de palme à la société. Les cas de torture ou d’arrestations arbitraires ont disparu, et les communautés manifestent désormais le souhait de conserver la présence de PHC, perçue comme un acteur majeur du développement local.
Des avancées significatives sont également visibles sur le plan des infrastructures sociales et des conditions de vie. La modernisation de l’hôpital de PHC-Lokumete (Tshopo), l’installation de nouveaux forages pour l’accès à l’eau potable, ainsi que l’amélioration des conditions de travail dans les plantations (revalorisation des salaires, fourniture d’équipements de protection individuelle), illustrent des efforts concrets.
Les résultats du sondage montrent une amélioration générale du climat entre les communautés et la direction actuelle de PHC. Toutefois, certaines attentes demeurent insatisfaites, notamment le bornage effectif de la concession et la mise en œuvre des projets de développement promis lors des accords de décembre 2024.Au terme de sa mission, Mombia Atuku a proposé d’accélérer le processus de bornage sous la supervision des autorités compétentes et de mettre en place un comité de suivi incluant toutes les parties concernées. Ces recommandations visent à consolider la collaboration et à renforcer la confiance entre PHC et les populations locales.
Cette initiative menée par Jean-François Mombia Atuku marque une étape clé dans la dynamique de réconciliation entre la société PHC et les communautés riveraines. Si des progrès indéniables ont été réalisés, le RIAO-RDC entend rester vigilant et engagé dans le suivi de ces relations, pour garantir que les droits des communautés soient pleinement respectés et intégrés dans une perspective de développement équitable.
Tandis que des voix s’élèvent pour remettre en cause le financement public de la relance de la SOTEXKI, la population de la Tshopo prend fermement position. Dans une déclaration solennelle, elle dénonce une décision perçue comme un frein brutal au développement économique régional et une injustice à l’égard d’un projet validé par les plus hautes instances de l’État. Rappelant que la SOTEXKI n’est pas la propriété d’intérêts privés mais une entreprise d’intérêt national, les citoyens de Kisangani expriment leur incompréhension face à la suspension du processus, pourtant encadré, audité et conforme aux orientations du Gouvernement. Ils réitèrent leur soutien au Ministre Louis Watum Kabamba, artisan engagé de la relance industrielle, et en appellent à la haute autorité du Chef de l’Etat pour rétablir le cours normal de ce chantier porteur d’avenir.
REACTION DES RESSORTISSANTS DE LA PROVINCE DE LA TSHOPO SUR LA SUSPENSION DU FINANCEMENT DE LA SOTEXKI
Nous, Population de la Tshopo, avons lu à travers des réseaux sociaux, une lettre du cabinet de la Première Ministre adressée au Ministre de l'industrie suspendant le décaissement de fonds pour la relance de la SOTEXKI. Chose inadmissible et inconcevable. Nous demandons à la Première Ministre de surseoir sa décision qui va mettre en péril le développement de la Tshopo. La SOTEXKI n'appartient pas à Kabila et ce financement n'a rien à voir avec lui. Nous demandons l'implication personnelle du Chef de l’État Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO garant du bon fonctionnement de la nation avant que le pire n’arrive. Nous mettons également en garde la Directrice Générale Adjointe du FPI qui instrumentalise ce dossier.
Nous mettons également en garde tout celui qui est derrière ce dossier de près comme de loin pour bloquer le développement de la Grande Orientale.
Nous réitérons notre Soutien au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo chef de l'État pour sa volonté de développer le tissu industriel et à son Excellence Louis Watum Kabamba pour son travail abattu sur la réalisation qui s'aligne dans le programme du Développement Industriel du pays.
Pour mémoire, le Plan de relance de SOTEXKI S.A élaboré par son management a été adopté au cours du Conseil des Ministres du 22 septembre 2022. La 1ère tranche d'environ 7,5 a été débloquée en plusieurs décaissements intervenus au cours du 3ème trimestre de l’année 2023.
A l’arrivée de l’actuel Ministre, une mission de vérification de l’utilisation des fonds ide a été diligentée à Kisangani à la fin du mois de septembre 2024, faisant suite à une 1ère mission de la Direction de la Préparation de la Reddition des comptes (DPRC) du Ministère des Finances intervenue début Juin 2024.
Le principe du financement des deuxième et troisième tranches, respectivement par le FPI et le Trésor Public a été approuvé par le Gouvernement à l’issue de l’audition de la note d’information y afférente, présentée en Conseil des ministres le 27 décembre 2024.
Il convient de souligner que l’injection de fonds publics impactera nécessairement la répartition du capital.
A ce titre, trois réunions du Conseil d’administration et de l’Assemblée générale des actionnaires sont programmées pour la seconde moitié du mois de juin 2025 afin de statuer sur la nouvelle configuration capitalistique.
Par conséquent, les allégations relayées par à ce sujet sont totalement infondées. Cette énième campagne de médisance sur l'action du Ministre de l'Industrie et Développement des PME / PMI, dont les auteurs, qui n'en sont pas à leurs premiers forfaits et qui ont cette fois signés leur crime, n’ébranlera en rien sa détermination à assumer les charges lui confiées par la Haute Hiérarchie de notre Pays.