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Mbenseke : l’Université Saint Augustin de Kinshasa célèbre sa messe patronale 2025 dans une ambiance festive

L’Université Saint Augustin de Kinshasa (USAKIN) a célébré avec éclat, ce 5 mai 2025, l’un de ses événements majeurs : la messe patronale dédiée à son saint patron, Saint Augustin. Ce moment spirituel et académique de haute portée s’est tenu sur le site universitaire de Mbenseke, dans la commune de Mont-Ngafula, sous le leadership affirmé du recteur Faustin Diantezulwa.

Cette édition 2025 a revêtu un caractère particulier : en plus de la célébration eucharistique, la journée a été marquée par l’inauguration officielle d’un nouveau bâtiment universitaire, concrétisant ainsi un rêve longtemps nourri par l’administration de l’USAKIN.

Une célébration spirituelle riche de sens

Célébrée par l’Abbé Jean-Baptiste Nsuka, vicaire épiscopal du diocèse de Kisantu, la messe a rassemblé autorités académiques, étudiants, personnels administratifs et invités de marque. Dans son homélie, l’abbé Nsuka a rappelé le sens de cette messe :

« Nous sommes réunis dans cette splendide enceinte pour célébrer anticipativement la fête de Saint Augustin. Ce grand docteur de l’Église nous enseigne que seule la paix en Dieu est véritable. »

Ce moment de recueillement a permis de souligner les valeurs d’unité, de foi et de reconnaissance qui fondent l'identité de l’Université Saint Augustin.

Le site de Mbenseke : un rêve devenu réalité

Dans son discours, le recteur Faustin Diantezulwa a retracé l’historique de ce site universitaire :

« Ce site a été conçu pour rapprocher l’université des communautés, notamment des aspirants religieux qui peinaient chaque matin à rejoindre Kindele à cause des embouteillages de Matadi-Kibala et du rond-point Ngaba. »

Fruit d’une vision missionnaire et d’une gestion rigoureuse, le site de Mbenseke répond aujourd’hui aux besoins concrets de formation dans une zone stratégique. Le recteur a saisi l’occasion pour lancer un appel aux supérieurs majeurs et aux parents à inscrire davantage d'étudiants à l’USAKIN.

Un bilan positif sous la direction du recteur Diantezulwa

Le professeur Diantezulwa s’est réjoui des progrès accomplis :

« Nous avons posé un premier pas décisif avec la construction de ce site. Ce n’est pas seulement un bâtiment, c’est un symbole de notre engagement envers l’éducation de qualité pour la jeunesse congolaise. »

Satisfait de son bilan, le recteur a évoqué les efforts menés pour améliorer la formation, les conditions de travail, et l’infrastructure. Il a également promis d’apporter des solutions concrètes aux préoccupations exprimées par les étudiants du site de Mbenseke.

Une conférence-débat d’envergure sur le microcrédit

En clôture de cette journée, une conférence-débat a été animée par le Professeur Père Joseph Langali Bosokpale, Secrétaire Général Académique de l’USAKIN. Le thème abordé : « Faut-il prêter de l’argent aux pauvres ? Essai de fondement théologico-moral du microcrédit aux pauvres », tiré de sa thèse doctorale soutenue à Rome.

Dans son exposé, le professeur Langali a démontré qu’il est moralement possible de prêter de l’argent aux plus démunis, à condition que ce soit dans un esprit d’accompagnement et non d’exploitation :

« Le pauvre ne doit pas être marginalisé à cause de sa condition financière, mais soutenu pour sa réinsertion économique. »

La journée s’est conclue par la bénédiction du site universitaire par l’Abbé Nsuka, représentant l’évêque de Kisantu. Un moment symbolique qui inscrit l’œuvre dans une dimension spirituelle forte.

L’Université Saint Augustin, à travers cette célébration, réaffirme son engagement en faveur d’une éducation inclusive, de proximité et d’excellence. Tous les regards sont désormais tournés vers l’année académique 2025-2026 pour voir s’épanouir davantage cette œuvre au service de la communauté.

Bosco Médiaskis

Mbenseke : l’Université Saint Augustin de Kinshasa célèbre sa messe patronale 2025 dans une ambiance festive
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ONATRA : 3500 retraités risquent de rejoindre prématurément les ancêtres !

Tout le monde le sait, les retraités sont des travailleurs ayant dépassé soixante-cinq ans d’âge et ayant presté leurs services vingt ans ou plus dans une entreprise sans interruption. A ce titre, ils sont vulnérables et prédisposés à souffrir des maladies propres aux seniors que sont le diabète, l’hypertension, les maladies cardio-vasculaires, les reins bref, de toutes sortes d’accidents sanitaires susceptibles de précipiter la fin de leur voyage sur terre.

Les Politiques sociales de plusieurs Etats s’articulent avec une attention particulière portée sur cette catégorie de la société qui a été utile non seulement à l’Entreprise qui les employait, mais aussi à toute la Patrie qui a bénéficié de leurs services de manière variée et avantageuse. En retour, l’Etat veille à ce qu’ils bénéficient d’un traitement respectueux de leur dignité et d’une prise en charge conséquente face à leurs ennemis naturels que sont les maladies énumérées ci-dessus.

La première étape des politiques sociales en exécution dans le monde est le paiement des fonds de cessation de services. Cette étape est tellement importante que son exécution a été soumise à des obligations codifiées dans l’Article 100 de notre Code du Travail, qui stipule que ces fonds, communément appelés ‘’Décompte Final’’, doivent être payés aux Retraités quarante-huit heures après la cessation de service. Il y a d’autres étapes bien-sûr concernant le logement, les cotisations sociales qui doivent suivre. Les arrangements sont possibles et sont réglementés par les diverses conventions sociales négociés par l’employeur et ses employés. Déroger à ces ententes à l’amiable devient dès lors punissable par la loi.

L’actuelle Direction de l’ONATRA ne se soucie pas du tout de ces aspects légaux de la législation nationale envers ses Retraités, déjà vulnérables, on l’a mentionné. Elle risque de précipiter bon nombre d’entre eux vers une mort anticipée, alors que s’ils étaient bien traités, le pays aurait encore pour plusieurs années, bénéficié de leurs talents éprouvés par les années passées à servir l’ONATRA.

Tenez ; presque tous attendent toujours leurs fonds de cessation de service (Décompte Final). Prévu d’être libéré 48 heures après la cessation de service, beaucoup l’attendent depuis cinq ans, sept ans et j’en passe. Un petit calcul pour transformer ces années en heures montrera que s’ils saisissaient la justice, l’ONATRA serait largement sanctionné et lourdement pénalisé. Il ne faut pas oublier que cette créance de l’ONATRA ne fait que s’alourdir chaque année qui passe avec son lot des nouveaux Retraités qui vient rejoindre les 3500 anciens.

Les anciennes Directions de cette Entreprise Publique, consciente de la responsabilité de l’Entreprise envers ses anciens Employés, et de ses difficultés conjoncturelles parce qu’elle était  en proie à des soucis financiers aigus, dus notamment aux créances que l’Etat Congolais lui doit qui s’élèvent à 80 millions de dollars US avait patiemment mis en place une mesure tendant justement à les protéger en leur allouant un salaire dit d’attente. Cette mesure décidée après concertation avec eux et le Conseil d’Administration avait eu l’avantage de protéger nos Retraités et de calmer leurs ardeurs de saisir la justice pour qu’elle dise la loi. Il y a eu d’autres mesures comme celles de les laisser occuper le logement de l’Entreprise pour ceux qui sont logés et les soins médicaux pour les malades.  Ces arrangements à l’amiable marchaient bien, même si leurs applications demeuraient précaires du côté de la Direction. En effet, celle-ci privilégie toujours les Employés Actifs pour éviter les grèves et nos Retraités se retrouvent donc avec plusieurs mois d’arriérés même du salaire d’attente. Ce qui prive cette mesure sage et salutaire pour eux de toute sa substance.

L’actuelle Direction, vient de faire un pas de plus dans le sens de rendre la vie de nos seniors anciens de l’ONATRA plus précaire et pourrait, soyons conséquent, précipiter bon nombre d’entre eux vers la tombe, si on n’en a pas encore dénombré. Fort de ses entrées à la Présidence de la République, d’après eux, elle vient de décider de commencer à soustraire le montant du salaire d’attente qu’il leur verse irrégulièrement de leur Décompte Final. Donc, il a levé une mesure prise par ses prédécesseurs et le Conseil d’Administration après concertation avec les représentants de Retraités, d’une manière unilatérale. Ce n’est pas tout. Il a décidé de commencer à compter chaque moment que ces Retraités passent dans le logement de l’Entreprise occupé par les Retraités, à défalquer sur leur Décompte Final.

Le Directeur Général de l’Entreprise, lui-même un Retraité de l’ONATRA se serait arrangé pour que son Décompte Final à lui, lui soit intégralement versé alors qu’il s’acharne à amenuiser celui de ses anciens collègues. C’est une manière pour lui de diminuer les charges financières qui pèsent sur l’Entreprise.

Monsieur le Directeur Général ; nous avons encore besoin de nos seniors. Parmi eux, il y a des ingénieurs, des soudeurs, matelots, des médecins qui ont droit à notre respect et à un peu de dignité. S’ils poursuivent l’ONATRA pour les préjudices subis. L’ONATRA risque de ne plus tourner que pour les payer si la justice dit correctement le Droit. Tenez-vous aux compromis patiemment obtenus par vos Prédécesseurs et luttez pour que l’Etat paient vos créances afin que vous puissiez leur payer leur décompte final comme vous vous êtes déjà payé le vôtre. Il y a des pistes pour relever l’Entreprise vous confiée par l’Etat dont l’importance pour le Pays n’est plus à démontrer. Ce n’est pas en vous acharnant sur vos anciens collègues que vous y arriverez.

LB

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Honneur à un partisan de la lutte contre la corruption, Martyr de l’honnêteté : la mémoire de Floribert Bwana célébrée à Kinshasa !

En mémoire de son ancien agent, M. Floribert Bwana Chui, l’Office Congolais de Contrôle (OCC) a organisé, mardi 29 avril 2025, au sein de la Paroisse Sainte Anne, à Kinshasa/Gombe, une messe d’éveil de conscience.

Né le 13 juin 1981 à Goma, à l’Est de la République Démocratique du Congo, de son vrai nom Floribert Bwana Chui Bin Kositi, jeune agent de l’OCC/Goma, a été tué le 08 juillet 2007 dans sa ville natale pour avoir bloqué le passage de denrées alimentaires avariées, nocives pour la santé publique. Il n’était âgé que de 26 ans à l’époque.

Ayant achevé ses études en 2006 avec un diplôme en économie, il ira travailler l’Office Congolais de Contrôle/Kinshasa. Après quelques temps, il sera muté à Goma où il occupera désormais un poste avec plus de responsabilité. Etant un chrétien catholique consciencieux, de par son travail, il sent que la vie et la santé de la population congolaise, particulièrement celle de Goma, reposent sur ses décisions. C’est avec cette conscience et la fidélité à lui-même, à sa foi et à sa communauté, que ce jeune homme encore à fleur d’âge a été abattu par des malfrats. 

Avec des telles pensées patriotiques, Floribert Bwana Chui est élevé au rang de martyr en novembre 2024 et reconnu par le Pape François, d’heureuse mémoire, comme tel. Il est également un symbole de la foi, de l’honnêteté et un représentant de la lutte contre la corruption, modèle pour la jeunesse congolaise et du monde.

C’est pour honorer la mémoire de cet agent d’il y a plus d’une décennie que l’OCC, avec son Directeur Général, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo, a jugé bon d’organiser une Eucharistie en cette journée quelques mois avant la date de sa mort ; car, l’église a prévu un programme de béatification quant à ce.

Un représentant de la famille biologique du défunt a pris la parole avant la bénédiction finale pour présenter la biographie de la personne de Floribert Bwana et annoncer le programme de béatification selon un communiqué du diocèse de Goma. La béatification de Bienheureux Floribert Bwana Chui Bin Kositi est prévue pour le mois de juin 2025 et elle se fera en deux temps. En premier lieu, le 15 juin 2025 à Rome, il y aura la célébration de la béatification et la liturgie ; et en second lieu, le 12 juillet 2025 dans la ville de Goma, où l’on procèdera à la cérémonie de procession et la passation de son corps du cimetière de Goma vers la cathédrale.

Pour clore son discours, le représentant de la famille du défunt a exhorté ‘‘le chrétien, qui est un artisan de la paix, à prendre une part active au combat contre la corruption, être un modèle pour les autres citoyens comme l’a été le martyr Floribert à son époque.

La mort de Floribert n’est plus une histoire triste à raconter mais plutôt une leçon enrichissante pour le patriotisme et le renforcement de la foi pour les générations après lui. Soyez tous des Floribert Bwana de votre époque pour lutter contre la corruption dans le pays’’. 

Hamlish Nketani

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OCC : Dr Etienne Tshimanga rend hommage à Floribert Bwana à travers une messe d’action de grâce

 

En date du 29 avril 2025 à Kinshasa s’est déroulée une activité organisée par l’Office Congolais de Contrôle (OCC) en mémoire de l’Ancien Commissaire d’Avaries de l’OCC/Goma, Floribert Bwana, assassiné le 8 juillet 2007 dans la capitale provinciale du Nord-Kivu,  pour avoir arrêté le passage de denrées alimentaires avariées,  mauvaises pour la santé de la population. Au menu de cette activité d’hommages, une cérémonie à la paroisse Sainte Anne dans la commune de la Gombe suivie d’une conférence. A cette occasion, Dr Etienne Tshimanga Mutombo, Directeur Général, ainsi que plusieurs cadres et agents de l’OCC ainsi que des membres de sa famille biologique s’y sont présentés en honorant la mémoire de leur confrère.

Floribert Bwana, non seulement étant un homme de Dieu, mais est aussi un modèle pour la jeunesse chrétienne grâce à son courage à ne pas avoir cédé à la corruption même en échange des milliers de dollars (chose se faisant très rarement à l’ère actuelle) car il a dit : « en tant que Chrétien je ne peux pas mettre en danger la vie de mes compatriotes pour de l’argent et vous n’allez pas me forcer à céder à la corruption, l’argent passera et qu’en sera-t-il de la vie de mes compatriotes ? ». Après son assassinat, il a été honoré par plusieurs ouvrages que ce soit à Kinshasa, Goma ou à Rome tel que : «Chrétien face à la corruption».  C’est de cette façon que le regretté rejoint le groupe de tous les autres martyrs précédents. Lors du déroulement de la messe, quelques témoignages ont été cités notant à quel point Floribert Bwana était un homme courageux ainsi qu’un mot de la famille affirmant, à la fin, avoir pardonné les auteurs de la mort du regretté.

S’adressant aux jeunes, lors de sa visite en République Démocratique du Congo en janvier 2023, le Pape François, d’heureuse mémoire, a eu à honorer la mémoire de Floribert Bwana le reconnaissant comme modèle, en disant : « le témoignage de Floribert Bwana Chui laisse espérer en Afrique un monde libéré du démon de la corruption».

D’après le communiqué du Diocèse de Goma, tel qu’annoncé par le membre de sa famille biologique, la célébration de la béatification du défunt aura lieu aux mois de juin et juillet de l’année en cours et, elle se déroulera en deux temps : le 15 juin 2025 à Rome et le 8 juillet 2025 à Goma.

Cynthia Matiaba 

OCC : Dr Etienne Tshimanga rend hommage à Floribert Bwana à travers une messe d’action de grâce
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Seule la décision divine peut s’avérer constante et invariable, celle de l’homme, par nature, peut évoluer au gré des circonstances, “DIEU étant le même hier, aujourd'hui et éternellement”, dit la Bible.

(Par Me Jean Bosco BADIBANGA, Président National de Veritas RDC)

En effet, la préoccupation de VERITAS – RDC ne réside pas dans la constance ou l'inconstance des décisions et des paroles prononcées par le Chef l'Etat, mais dans la cessation définitive des hostilités et dans la restauration de la paix  pour les 100 millions des congolais.

Seule la décision divine peut s’avérer constante et invariable, celle de l’homme, par nature, peut évoluer au gré des circonstances, “DIEU étant le même hier, aujourd'hui et éternellement”, dit la Bible.
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Diplomatie culturelle : Yolande Elebe en visite d'Etat à Bruxelles pour renforcer la coopération

 En visite d'Etat en Belgique, la ministre congolaise de la culture, arts et patrimoines, Yolande Elebe Ma Ndembo, a tenu une séance de travail à Bruxelles avec le Directeur de l’Africa Museum, connu sous le nom de Musée de Tervuren.

La députée congolaise Dorothée Madiya, Présidente de la Commission socioculturelle de l’Assemblée nationale, a accompagné la ministre de la culture à cette rencontre qui a débuté par une visite des collections du musée de Tervuren.  

La délégation congolaise a pu observer plusieurs œuvres et objets issus du patrimoine congolais. Cette visite a permis de s’informer sur l’état de conservation et les conditions d’exposition des pièces concernées.

Un moment particulièrement symbolique a été la découverte de la salle consacrée à la rumba, aujourd’hui inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Ce passage a rappelé la portée universelle de cette musique emblématique des deux Congo.

Un échange à huis clos a suivi, portant principalement sur la relance du dossier relatif au rapatriement des œuvres d’art congolaises.

La Ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement congolais à faire avancer ce processus dans un esprit de dialogue et de coopération entre institutions.

La pertinence de la politique culturelle congolaise expliquée à la diaspora

La nouvelle politique culturelle de la RDC a été expliquée jeudi aux opérateurs culturels de la diaspora congolaise de Belgique par la ministre de la Culture, des Arts et du patrimoine lors d’une visite qu’elle a effectuée au Centre culturel congolais à Bruxelles.

« La Rumba congolaise a été inscrite au patrimoine immatériel de l’UNESCO, mais ce privilège comporte également un cahier de charges dont la matérialisation est vérifiée tous les quatre ans », a déclaré d’emblée Yolande Elebe, qui a précisé que des initiatives ont été prises par son ministère en vue de répondre aux exigences de cette inscription.

Dans cette optique, une commission a été mise en place fin 2024 pour se pencher sur les différents aspects de la réflexion, à savoir comment pérenniser la Rumba et l’étudier de manière scientifique, a-t-elle poursuivi, en précisant que la Rumba « n’est pas seulement la musique, mais aussi un état d’esprit et un style vestimentaire, qui constituent ce qu’on appelle la Planète rumba».

Mme Elebe a révélé qu’un travail est en train d’être effectué depuis les origines de la Rumba congolaise, en synergie avec les Afro-descendants qui ont été déportés vers les Amériques en provenance du Bassin du Congo. Dans ce cadre, a-t-elle indiqué, un Festival Rumba et Tourisme sera organisé en juin prochain à Kinshasa en collaboration entre les deux ministères concernés, en mettant en exergue l’aspect de cette musique comme vecteur de la cohésion nationale.

Le ministère de la Culture s’attelle également à produire plusieurs textes juridiques en vue de la protection de l’artiste et des droits d’auteur, la sécurité sociale de l’artiste mais aussi le statut de l’artiste en RDC pour faire de lui un acteur du développement socio-économique.

« La Rumba congolaise est usée et abusée à travers le monde sans qu’elle ne puisse participer au développement du pays. Nous sommes en train de poser les bases pour que notre culture, en ce comprises toutes les disciplines et toutes les expressions artistiques, puisse être protégée et contribuer à la création des emplois », a fait savoir Mme Yolande Elebe.

Un nouveau centre culturel à Bruxelles pour la promotion des racines africaines

Pour sa part, Lydia Mutyebele, députée fédérale d’origine congolaise, a précisé que le Centre culturel congolais de Belgique est le premier en Europe mais le 12ème centre en tenant compte de la pluralité des communautés composant la Ville de Bruxelles, qui investit énormément dans la culture pour permettre à la jeunesse de cette métropole multiculturelle de connaître ses racines et de lutter contre les bandes urbaines.

La députée Dorothée Madiya, qui accompagnait la ministre lors de la visite, s’est réjouie de l’initiative et de l’intérêt que les membres de la diaspora congolaise accordent à leur pays. « Mais il était intéressant d’être en face de vous pour vous écouter et pouvoir répercuter votre ressenti, car vous avez beaucoup à apporter à la RDC », a-t-elle reconnu.

Auparavant, la coordinatrice du Centre culturel congolais de Belgique, Nancy Mariam Kawaya, avait expliqué que la ministre de la Culture, des Arts et du patrimoine, arrivée le même jour en Belgique à l’occasion de la réouverture du Musée africain de Namur (MusAfrica), a tenu à visiter ce centre dans le cadre d’une dynamique de mise en valeur des initiatives de la diaspora et de renforcement des liens institutionnels entre Kinshasa et ses représentations culturelles à l’étranger.

«C’est l’occasion pour la ministre congolaise de dialoguer avec les opérateurs culturels et d’apprécier l’apport du Centre culturel congolais qui s’affirme comme un acteur majeur de la diplomatie culturelle de la RDC en Europe », avait-elle indiqué à l’ouverture de la cérémonie.

Jordache Diala, envoyé spécial

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Pour parer aux problèmes d’embouteillages, ONATRA : lancement d’une nouvelle ligne fluviale entre le Beach Ngobila et le port de Maluku !

  Pour soulager les embouteillages monstres de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, l’Office Nationale des Transports, ONATRA en sigle, met à la disposition de la population Kinoise des navettes fluviales entre le Beach Ngobila et la commune périphérique de Maluku. Le lancement de ces navettes fluviales a été effectif dès ce lundi 21 avril 2025 avec une tarification déjà préétablie par les autorités.

Le but poursuivi par le Gouvernement national à travers cette initiative consiste à résoudre les problèmes récurrents d’embouteillages qui perturbe la fluidité de la circulation dans la capitale, a indiqué Martin Lukusa, Directeur Général de cet office.

Pour pallier à ce phénomène, deux grands bateaux dits ‘’bus fluviaux’’ de 300 à 400 places assises ainsi que cinq canots rapides de 32 places, ont été déployés. Alors que le premier met deux heures de navigation, le deuxième, quant à lui, n’a que 45 minutes pour relier la commune de la Gombe à celle de Maluku.

Tarifs du billet par passager

  • Bateaux de 300 à 400 places à 5 000 FC (trajet de 2h)
  • Canots rapides à 25 $ (trajet de 45 min)

Quant à la sécurité des passagers, l’ONATRA annonce, par le canal de son Directeur marketing Armand Osase, que les dispositions ont été prises pour garantir leurs sécurités.

Il faut noter que la première navette a été lancée à 6h, suivie d’une seconde à 17h au Beach Ngobila.

Un satisfecit pour les habitants du grand district de la Tshangu qui trouvent en cette initiative la possibilité pour eux de pouvoir se remettre à économiser au regard du coût très réduit de transport.

L’ONATRA a aussi annoncé le retour du train urbain entre la Gare centrale et l’aéroport de N’djili dans 45 jours afin de poursuivre l’objectif fixé : celui de résorber le problème d’embouteillages dans la capitale.

César Nkangulu

Pour parer aux problèmes d’embouteillages, ONATRA : lancement d’une nouvelle ligne fluviale entre le Beach Ngobila et le port de Maluku !
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SNEL SA : département de distribution de Kinshasa DDK

COMMUNIQUE DE LA SNEL

LA SOCIETE NATIONALE D'ELECTRICITE SNEL SA, DEPARTEMENT DE DISTRIBUTION DE KINSHASA DDK, INFOME SON AIMABLE CLIENTELE DE CERTAINS QUARTIERS DES COMMUNES DE GOMBE, BARUMBU, LIMETE, KINSHASA, LINGWALA, KASA - VUBU, NGIRI - NGIRI, KALAMU, NGABA, LEMBA ET MASINA QUE SUITE A UN DYSFONCTIONNEMENT CONSTATE SUR LE DISJONCTEUR 22OKV DU DEPART FUNA AU POSTE HAUTE TENSION DE LIMINGA, LE POSTE DE DISTRIBUTION DE FUNA EST HORS SERVICE.

PAR CONSEQUENT, LA FOURNITURE DE L'ENERGIE ELECTRIQUE EST INTERROMPUE DEPUIS 24 HEURES 20 MINUTES DANS LES SECTEURS CITES CI - HAUT.

DE CE FAIT, SNEL RASSURE LES CLIENTS CONCERNES QUE SES EQUIPES D'INTERVENTION SONT DEPLOYEES POUR INTERVENIR AFIN DE RETABLIR L'ELECTRICITE DANS UN MEILLEUR DELAI ET LEUR PRESENTE SES EXCUSES POUR CE DESAGREMENT INDEPENDANT DE SA BONNE VOLONTE.

LE DEPARTEMENT

SNEL SA : département de distribution de Kinshasa DDK
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