Hervé Claude Ntumba Batukonke, Directeur Général du Fonds de Promotion de l’industrie (FPI), a ouvert, lundi 25 août 2025, à Kinshasa, l’atelier d’élaboration du plan d’action triennal 2026-2028. Ces assises visent à identifier les difficultés rencontrées dans chaque domaine d’intervention du FPI afin de définir un nouveau cadre stratégique pour les trois prochaines années.
C’est avec enthousiasme que le DG a ouvert cet atelier à l’Hôtel Rotana et lancé officiellement les travaux. Dans son mot de circonstance, le DG a insisté sur le caractère crucial de ces travaux qui doivent permettre au FPI de sortir de l’immobilisme et de se doter d’un plan d’action réaliste, structuré et ambitieux pour la période allant de 2026 à 2028 avec des priorités clairement identifiées, des indicateurs de performance précis et des mécanismes de suivi et d’évaluation rigoureux.
‘’Cet atelier constitue un moment clé pour définir collectivement l’avenir du FPI. Comme toute organisation moderne, le FPI s’engage dans une démarche de planification rigoureuse. Cet exercice n’est pas une simple formalité. Il est un instrument indispensable de bonne gouvernance et d’anticipation pour un établissement financier dédié au développement’’, a déclaré le DG.
La démarche du FPI s’articule autour d’un double objectif : améliorer la performance globale de l’institution par une gestion rationnelle des ressources et contribuer activement à la construction d’un tissu industriel compétitif et performant. Le FPI se positionne comme l’instrument financier privilégié de la politique industrielle de la République Démocratique du Congo. Ses missions définies dans ses statuts et par les recommandations du Conseil d’Administration, s’alignent totallement sur les priorités économiques et industrielles du gouvernement conformément à la vision du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi qui a placé l’industrialisation de notre pays au cœur des priorités nationales.
Selon le DG Hervé Claude Ntumba, cette ambition répond à une nécessité impérieuse de transformer l’immense potentiel du pays en richesse concrète et durable pour la population. Le FPI devra évoluer. Lors de son entrée en fonction, le DG Ntumba avait souligné que le FPI ne serait plus seulement un instrument de financement, mais bien, une véritable institution de développement moderne, intégrée, axée sur la performance, l’impact et l’efficacité.
Ils ont été nombreux à apprendre l’art à l’Institut national des arts (INA) de Kinshasa mais peu sont rentrés pour exprimer leur gratitude à cette Alma mater. Moïse Mbiye, devenu grand-homme de Dieu et célèbre chantre du gospel en République Démocratique du Congo, a fait l’exception.
L’artiste s’est rendu le mercredi 20 août 2025 au nouveau bâtiment de l’INA dans la commune de Kasa-Vubu, pour offrir personnellement un piano professionnel, pimpant neuf, aux autorités académiques de cette école.
«Que cet instrument devienne la voix de ceux qui rêvent, qui persévèrent et qui écriront demain l’histoire de notre art. Avec tout mon cœur, je dédie ce geste à la jeunesse congolaise et à tous ceux qui croient en la puissance de l’art. J’ai eu l’immense joie de revenir là où tout a commencé : l’INA, l’Institut national des arts de Kinshasa. Je suis revenu ici avec ce piano comme geste de cœur pour qu’il y ait des vrais artistes, sachant manipuler cet instrument», a déclaré Moïse Mbiye, surnommé "La réserve de l'Éternel".
«C’est dans cette école que j’ai affiné mon jeu de piano, que ma passion a pris forme, et que j’ai appris à donner le meilleur de moi-même. En souvenir de ce parcours et pour encourager la nouvelle génération, j’ai voulu laisser un signe de gratitude : offrir un piano à cette grande école, afin que d’autres puissent aussi trouver leur voie à travers la musique», a-t-il renchéri.
Il faut noter que le célèbre chantre du gospel congolais n’a fait qu’une année de formation à l’INA avant de s’engager pour ses études de théologie, sa vocation sacerdotale.
« Le fait de ne pas aller jusqu’au bout à l’INA m’a permis de s’en servir et de le mélanger avec ce que j’avais en moi pour faire ma musique d’aujourd’hui. Dans ce que je fais aujourd’hui, s’il y a une réussite, il y a une graine venue de l’INA», a-t-il soutenu.
Le geste du pasteur –visionnaire de la grande communauté église ‘‘Cité Bethel’’ de la RDC a été non seulement apprécié par les étudiants mais aussi par l’ensemble du comité de gestion de cet institut supérieur.
« C’est avec une grande émotion que j’accueille ce geste de cœur de notre ancien Moïse Mbiye. En tant que Directeur Général de l’INA, le pasteur Moise Mbiye est décoré, désormais, ambassadeur de L’INA », a déclaré le professeur Félicien Tshimungu, Directeur général de l’INA.
Pour lui, l’artiste fait la fierté de cet établissement et son geste restera gravé dans les annales.
Le même sentiment a été constaté du côté du corps académique qui a salué un acte exceptionnel posé par un ancien élève.
Un des formateurs a été impressionné de cette dotation d’un instrument précieux de haute facture venant d’un chantre de renom qui noue avec son Alma mater.
«C'est un piano à demi-queue de marque ‘‘Yamaha’’ que l'artiste-pasteur a offert à son Alma Mater en guise de reconnaissance pour l'ensemble de formation sur la musique reçue à l'institut national des arts, après des années écoulées. D'après lui, il a voulu renouer avec l'INA mais il ne pouvait pas venir bredouille. C'est comme ça que Mbiye a apporté un bien, en guise de petit geste pour reprendre contact avec l'INA.», a conclu Michel Ngongo, chef des travaux au département de musique à l'INA.
Il sied de souligner que Moïse MBiye appelé affectueusement Ya Momo’’ par ses adulateurs, a réussi à sa carrière grâce à la combinaison valablement de l’art et l’évangile du Christ.
Partout où il passe, le chantre-pasteur a toujours laissé une belle impression à travers ses prédications et chansons très profondes.
Ya Momo annoncé à Paris
Notons qu’il est attendu au mois de novembre prochain en France pour un spectacle dans la salle Aréna Grand Paris. « Paris, le 22 novembre 2025 est notre rendez-vous ! Comme un seul homme, nous serons au Grand Paris Arena pour chanter, danser, louer, adorer, prier… pour la gloire de notre Seigneur Jésus. Oui… (…) C’est le concert du Peuple !!! Les billets sont disponibles et nous sommes numéro 1 de vente de tickets toutes catégories confondues. Et nous sommes à plus de 75% de tickets déjà épuisés», a confirmé Ya Momo.
Pour le pasteur de l’église Cité Béthel à Kinshasa, ce concert à l'Aréna Grand Paris est décrit comme un événement unique et à ne pas manquer. Moïse Mbiye est un artiste gospel francophone de renommée internationale. Il est connu pour ses messages inspirants et ses performances captivantes. Son rendez-vous du 22 novembre est présenté comme une soirée de louange, d'adoration et de prière dédiée à la gloire de Dieu. Le chantre va également profiter pour présenter aux mélomanes de la musique chrétienne son nouveau répertoire des cantiques authentiques lancés après ''Ye oyo'', ''Bibomba bomba'', ''Ba sango Malamu'' et tant d'autres titres à succès sur le marché. Rendez-vous à ne pas manquer !
(Paul Ngoie Le Perc, Dga du Centre culturel congolais ‘‘Le Zoo’’, dévoile des projets )
De nouveaux engagements et perspectives pour redynamiser et redorer l’image d’antan du centre culturel ‘‘Le Zoo’’ (CCZ) de Kinshasa ont été dévoilés lors d’un entretien mercredi 20 août avec Paul Ngoie, mieux connu sous le nom de Le Perc, un des administrateurs de ce service spécialisé du ministère de la culture, arts et patrimoine de la République Démocratique du Congo (RDC).
« C’est avec une profonde humilité, un grand honneur et un grand sens des responsabilités que je prends mes fonctions de Directeur Général Adjoint du Centre Culturel Congolais Le Zoo qui a besoin de notre expertise commune pour sa survie. Ma nomination peut contribuer avec espoir d’engager avec l’ensemble du comité de gestion une politique publique pour la réhabilitation de cet espace et la redynamisation des activités rénovatrices et pertinentes au profit des acteurs, des consommateurs de la culture et de la sphère artistique, en général», a déclaré Paul Ngoie.
« (…) Aux côtés de madame la Directrice Générale, je m’engage à mettre toute mon énergie, ma compétence et ma volonté pour revaloriser ce haut lieu symbolique de notre identité culturelle», a ajouté le Directeur général Adjoint du CCZ.
Toutefois, le gestionnaire a exprimé sa gratitude à la ministre de la culture, ainsi qu’à toutes celles et ceux qui ont placé leur confiance en sa personne pour assumer la noble mission de diriger, promouvoir et transformer ce service de l’Etat.
(Paul Ngoie, DGA du CC Le Zoo et les artistes inspectent l’espace)
« Dans la droite ligne de la vision du Président de la République, qui entend faire de la culture un véritable levier de développement économique, une vision traduite de manière claire dans l’action gouvernementale à travers la valorisation de notre patrimoine culturel et le soutien aux industries culturelles et créatives, je mesure pleinement l’ampleur de la tâche qui nous attend », a dit le Dga Paul Ngoie.
Artiste et culturel de haut rang, Paul Le Perc est une figure très connue et chevronné du secteur qui a travaillé avant comme conseiller au ministère de la culture en RDC. Ce percussionniste professionnel est également réputé pour son expertise en matière de la culture et surtout pour son engagement dans l’organisation de plusieurs projets et évènements dont son festival Kinshasa Jazz à Kinshasa.
Un lieu mythique créé en 1956
Dirigé actuellement par le directrice générale Tyty Lifinku, le centre culturel le Zoo a été construit en 1956. C'est un lieu mythique pour le divertissement des colons belges et la population. On l’a appelé ‘‘théâtre du Zoo’’ à l’époque où Kinshasa, la capitale était encore Léopoldville. Cet espace public a été transformé en centre culturel congolais le zoo, qui est un service public doté d’une autonomie administrative et financière. Il a comme mission de diffuser et promouvoir la culture et les créations artistiques congolaises au pays et à l’étranger par l’organisation des colloques, des ateliers, des spectacles, des expositions…
Le Centre culturel ‘‘Le Zoo’’ dispose en son sein les directions suivantes, une salle d’animation culturelle et de préservation, une bibliothèque, un service d’intendance et des bureaux d’administration et finance. Il est également doté d’autres infrastructures qui servent de service public.
conséquent pour matérialiser la vision de Félix Tshisekedi !
Ça n’arrive pas tous les jours. Hier, mercredi 20 août 2025, les agents de l'Office des Routes ont décidé de briser l'omerta. A l'occasion d'une visite effectuée par John Banza, le tout nouveau Ministre des Infrastructures et Travaux publics, à la Direction de l'OR chargée de la gestion des matériels, sur la route des Poids lourds, au quartier Kingabwa, dans la commune de Limete, ils ont, de vive voix, dénoncé une sorte d'injustice érigée, manifestement, comme norme dans la conduite de l'action publique en RDC. A la lumière de leurs revendications, l'Office des Routes, créé en 1971, traverse depuis plus de dix ans, une situation à la fois difficile et inquiétante, marquée, entre autres, par la privation des frais de fonctionnement, mais également la suspension de plusieurs autres avantages censés permettre la mise en exécution harmonieuse de sa politique.
Dans la même veine, ces travailleurs ont révélé, devant le Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, John Banza, qu'ils éprouvent, si souvent, des difficultés immenses pour nouer les deux bouts du mois par manque d'un salaire décent. Un agent toucherait, selon les dénonciations exprimées, 300 mille francs congolais. Ce qui représente, s'il faut convertir, à peine 105$.
Des revendications auxquelles le Ministre John Banza a promis d’apporter des réponses durant l’exercice de son mandat, au sein de l’Equipe gouvernementale dirigée par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, suivant la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
‘’J’ai reçu les plaintes de la Délégation syndicale. C’est quelque chose qui me fait très mal au cœur. Pour moi, l’Office des Routes est un pilier du développement. Lorsqu’on grandissait, les 38 brigades fonctionnaient. Les gens pouvaient quitter d’un coin de la République à un autre en voiture. C’est l’Office des Routes qui faisait son travail. Ce n’est pas quelqu’un d’autre, ni des ingénieurs qui venaient du Japon ou de la Chine. Ce sont des congolais, qui sont encore ici. Comment expliquer qu’aujourd’hui, nous n’avons plus ces routes-là ? Ce sont des discussions que j’aurai en profondeur avec les agents et les cadres de l’Office des Routes pour qu’ensemble, nous puissions revenir sur les fondamentaux : renaitre cet Office qui doit accompagner ou sous-tendre le développement de notre pays. (…), les mamans ont demandé que je les reçoive. Je suis au service de la population. La porte est largement ouverte. Je vais les recevoir. Je vais recevoir les agents et je vais visiter la Direction Général de l’OR pour voir ce qu’ils ont décrié comme une injustice : ils sont en train de travailler dans des bureaux préfabriqués’’, a indiqué John Banza, devant les membres de la Délégation syndicale de l’OR, qui ont sauté sur sa visite pour lui révéler des défis importants à solutionner et lui témoigner de leur accompagnement.
Cap sur la matérialisation de la vision de Félix Tshisekedi
John Banza, Ministre des ITP, ne s’est pas limité à prêter une oreille attentive aux doléances. Son atterrissage à la Direction de la gestion des équipements de l’Office des Routes visait surtout à se faire une idée des matériels du projet de pose, à travers l’étendue du territoire de la RDC, de 305 ponts, initié, il y a deux ans, par le Chef de l’Etat. Accompagné de Jeanneau Kikangala, Directeur Général de l’Office des Routes, le Ministre Banza a eu des explications claires sur la conservation des équipements disponibles et l’état d’avancement du projet, y compris toutes les difficultés y afférentes.
Au terme de sa visite, il a affirmé sa détermination à mener des actions intenses, soulignant sa volonté d’accorder une grande importance aux initiatives à impact visible dans son secteur.
‘’J’étais venu palper du doigt l’état de conservation des matériels du projet initié par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, concernant l’achat, l’acheminement et la pose de 305 ponts à travers la République. Il y a une partie qui est déjà posée. D’après le rapport que j’ai, 38 ponts sont déjà posés. C’est la première fois depuis l’indépendance qu’un tel travail soit effectué totalement sur terrain avec l’Office des Routes. Ici, le mérite revient au Président de la République, qui vient de faire plus que tous les autres prédécesseurs en deux ans qu’il a initié et conduit ce projet. Je suis en train de recueillir des avis pour que nous puissions accélérer ce projet. Il y a ce qu’on doit faire au niveau du Gouvernement, il y a également ce qu’on doit faire du côté du fournisseur qui est en France pour que nous puissions matérialiser ce projet ambitieux. C’est un élément qui doit être largement diffusé pour que les gens sachent que le Président de la République est un véritable bâtisseur. Hier, nous étions sur la route de la Rocade Sud-Est et Sud-ouest. Nous avons vu des routes modernes. Aujourd’hui, nous sommes dans le domaine des ponts. Il est en train de prendre tous les pans du développement et il ne ménage aucun effort pour que le pays se développe’’, a-t-il garanti.
Une réunion de tous les enjeux avec les responsables de l’OR
‘’J’ai fait la remarque tout à l’heure sur l’état des bâtiments. La réponse c’est qu’ils ont totalisé dix ans sans frais de fonctionnement. Cela est tout un signe pour dire que nous devons absolument prendre nos responsabilités pour que les services de l’Office des Routes soient dans les meilleures conditions possibles et que nous puissions exiger les résultats. Nous allons avoir une réunion mercredi avec l’Office des Routes et quelques autres agences pour voir en détails la question des ponts, ensuite la question de fonctionnement, avant que je ne descende sur terrain. Je demande à l’Office des Routes de tenir bon parce que nous avons la détermination d’insuffler un nouvel élan, un nouveau souffle, pour qu’ensemble, nous construisions notre pays. Ce pays ne sera pas construit par les japonais ou par les français. Ce pays sera construit par des congolais. Appuyons le Président de la République, donnez l’intelligence que vous avez pour construire notre pays… je crois que le message sera transmis très clairement lorsque nous allons échanger avec les agents au niveau de la Direction Générale’’, a rassuré, au terme de sa visite, John Banza, Ministre des Infrastructures et Travaux publics.
Tigana Mbumu, président national des Educateurs sociaux du Ministère des Affaires Sociales en République démocratique du Congo, appelle tous les Educateurs et Enquêteurs sociaux à une adhésion massive pour chaque C.P.S à travers le territoire national. Il précise, par ailleurs, que cette opération d’adhésion n’est pas conditionnée par des frais monétaires en contrepartie. L’unité faisant la force, il compte sur l’adhésion de tout un chacun afin de lutter pour l’obtention de la prime comme cela est d’application dans le secteur de l’EPST et de l’ESU.Ci-dessous, son adresse à tous les socioprofessionnels du Ministère des Affaires Sociales.
Adresse de Mr Tigana Mbumu, président national des éducateurs sociaux du Ministère des Affaires Sociales en République démocratique du Congo
L’œuvre syndicale est une affaire de tous. Elle évolue dans l’intérêt communautaire des socioprofessionnels de l’Etat communément appelés « Educateurs sociaux » du Ministère des Affaires Sociales de la République Démocratique du Congo.
Un appel a été lancé à l’adhésion syndicale. Nous avons saisi les autorités pour information autour de cette adhésion syndicale à travers une lettre officielle qui leur a été adressée par mon président national Mr Pay Makengo avec tout son Cabinet notamment le SG Nziama ainsi que le Secrétaire permanent Bea Kanku Prosper.
J’invite donc tous les Educateurs sociaux à travers le territoire national pour qu’ils comprennent que l’heure est venue où nous devons nous unir conformément à ce que nous appelons dans notre syndicat SIRAP ‘’l’unité est notre force’’. Nous devons mutualiser nos forces en constituant une masse autour de nos idéaux. L’adhésion est belle et bien gratuite pour quiconque le désire. Ce dernier sera contrôlé par une fiche syndicale.
Notre but est la conquête de cette guerre en vue de gagner cette prime que nous recherchons depuis des années. C’est déjà un acquit pour nous car nous savons où la trouver. Ainsi, la voie est libre pour tous les Educateurs et Enquêteurs sociaux pour leur adhésion gratuite dans le syndicat SIRAP. Tous les services des Affaires sociales y sont aussi invités pour adhérer.
Nous sommes en pleine guerre, en pleine lutte. Notre lutte se résume au ‘’ventre creux qui n’a point d’oreilles’’. Présentement le gouvernement a déjà donné la solution à l’EPST. Ils sont payés sans dérogation. A l’ESU également ils n’ont aucun souci à ce niveau-là. Et pourquoi pas les Educateurs sociaux des Affaires Sociales ?
Souvenez-vous, en 2018, lorsque le Chef de l’Etat a mis en place la gratuité de l’enseignement de base dans les établissements publics, vous verrez comment les choses évoluent normalement dans ce secteur et même dans l’Enseignement Supérieur et Universitaire. Mais en ce qui nous concerne, rien ne marche à la normale. C’est pourquoi, aujourd’hui, je dis que Dieu nous relève pour nous amener vers la terre promise en vue d’obtenir notre prime et j’y crois fermement au nom de Jésus-Christ.
Aujourd’hui nous avons procédé à la clôture de l’adhésion syndicale dans la commune de Masina. Nous reprenons le vendredi pour les CPS qui restent jusqu’à ce que nous clôturons cette opération dans au moins trois semaines. A cela se suivra notre paie de la gratuité de l’enseignement de base, notre prime pour le compte des Affaires sociales.
Venez et luttons ensemble pour une adhésion sociale. Le syndicat n’impose aucune condition monétaire pour l’adhésion. Mais, si l’adhérant se propose de contribuer quelque chose pour l’avancement du syndicat, il pourra contribuer selon ses moyens. Car, la Constitution de notre pays, en son article 38, nous confère la liberté syndicale. Il doit faire l’effort de faire adhérer des membres et peut aussi vivre des cotisations de ses derniers. Pourquoi alors me mettez-vous la guerre ? Pourquoi voulez-vous ma mort ? Tout ce que j’essaye de faire c’est de sortir mes compatriotes de la captivité, de la situation précaire qu’ils traversent. La prime qu’ils obtiendront chaque mois pourra les aider d’une manière ou d’une autre.
Nous terminons notre mot par notre devise habituelle : « Camarde A, alliance. Si tu parles tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, parles et meurs.
Du jeudi 21 au samedi 23 août 2025, la Croix-Rouge de la RDC tiendra une grande activité à Kinshasa. Il s’agit d’un atelier de formation initié à l’intention des journalistes, dans l’optique d’accroitre leur compréhension et leurs compétences en matière de couverture et de traitement des problématiques humanitaires. Par ce séminaire stratégique, la Croix-Rouge de la RDC, sous le leadership de Grégoire Mateso, son Président national, ambitionne également d’élargir et de renforcer qualitativement le cercle de chevaliers de la plume qui l’accompagnent dans la mise en œuvre de sa mission d’assistance aux populations.
Les activités de l’atelier de formation de la Croix-Rouge de la RDC vont se dérouler, sous la conduite d’un échantillon d’experts triés sur le volet, précisément, dans la salle Kabe de luxe, située aux encablures du rond-point Huileries, à la lisière de la Gombe. Il est à noter, dans le même esprit, que c’est le Comité International de la Croix-Rouge qui, en termes d’appui financier notamment, a joué un rôle clé pour faciliter la bonne organisation de ce conclave des journalistes, aussi bien du secteur audiovisuel que de la presse écrite ou en ligne.
‘’Les journalistes jouent un rôle crucial dans la visibilité de l’engagement du Mouvement de la Croix-Rouge en informant le public et en mettant en lumière des questions importantes qui autrement pourraient passer inaperçues. Dans le monde trépidant d'aujourd'hui, caractérisé par des cycles d'information en constante évolution, les journalistes sont plus importants que jamais pour aider à naviguer dans le bruit et fournir des informations fiables. Leur passion pour la narration et leur engagement à présenter des faits en font des membres inestimables de la société. Sans journalistes, nous serions perdus dans un océan de désinformation et d’ignorance. C’est le même rôle que joue le Club des Journalistes Amis de la Croix-Rouge, dont la principale tâche est d’accompagner le Mouvement à travers la Croix-Rouge de la RDC dans son action humanitaire au profit des populations les plus vulnérables de notre pays, en rendant plus visibles ses activités, en faisant connaître sa mission qui est celle de prévenir les maladies, de soulager les souffrances et d’améliorer les conditions d’existence des populations les plus vulnérables sans aucune distinction , ainsi qu’en sensibilisant les différentes communautés de la RDC sur ses idéaux et les principes humanitaires du Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans son ensemble. Pour y parvenir, le Club des Journalistes Amis de la Croix-Rouge (CJACR) doit être régulièrement outillé voire former sur les usages dans les couvertures de problématiques humanitaires, mais aussi informé des actions, idéaux de la Croix-Rouge et des Principes Fondamentaux du Mouvement. Ainsi, le Club deviendra effectivement un instrument d’accompagnement, de visibilité, de sensibilisation et de vulgarisation pour la Croix-Rouge de la RDC. Les présents termes de référence décriront les lignes de conduites et la marche à suivre (méthodologie) de cette redynamisation et mettront en évidence les stratégies et les moyens nécessaires à la réalisation de cette activité. Cela va d’abord passer par un atelier de formation pour réarmement des journalistes amis de la Croix-Rouge afin qu’ils soient capables à bien communiquer sur le Mouvement de la Croix-Rouge et couvrir les problématiques humanitaires dans le but ultime de rendre plus visible et positionner davantage l’engagement du Mouvement en RDC’’, explicite l’organisateur dans une note parvenue, à la rédaction de La Prospérité.
Un atelier de vulgarisation des textes légaux et réglementaires sur la protection de l’environnement en RDC s'est clôturé le jeudi 14 août à l’Immeuble de la Territoriale. Organisées par l’Agence Congolaise de l’Environnement (ACE), ces assises de deux jours ont réuni des experts du Secrétariat Général à l’Environnement et Développement Durable, du Fonds National REDD+ (FONAREDD) et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). L’objectif était de renforcer l’éducation environnementale et de garantir une meilleure application de la loi pour une gestion durable des ressources naturelles.
Dès l'ouverture des travaux, le Directeur Général de l’ACE, M. Jean Claude Emene Elenga, a planté le décor en rappelant le cadre juridique qui régit le secteur. "La République Démocratique du Congo dispose d'une loi-cadre n° 11/009 du 09 juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l'environnement, telle que modifiée et complétée par l'ordonnance-loi n° 23/007 du 03 mars 2023", a-t-il déclaré. Il a souligné que cette loi vise à définir les grandes orientations pour la gestion du potentiel immense du pays, à prévenir les risques et à lutter contre toutes les formes de pollutions et de nuisances.
Les installations classées au cœur des débats
Parmi les interventions marquantes, celle de Marius Trésor Boleko W’alembo, Directeur de suivi et expert senior du Projet d'Appui à l'Atteinte des Jalons (PAAJ) de l’ACE, a porté sur le décret réglementant les installations classées. Il a expliqué qu'une installation classée est "toute installation industrielle, commerciale ou agricole pouvant générer des nuisances sonores ou porter atteinte aux ressources naturelles telles que l'eau, l’air, le sol, le sous-sol ou la forêt".
Son exposé a clarifié les deux régimes applicables :
Catégorie 1 : Soumise à une autorisation préalable, elle requiert une étude d’impact environnemental et social, et si nécessaire, une enquête publique.
Catégorie 2 : Soumise à une simple déclaration préalable auprès de l’administration locale de l’environnement, qui délivre un récépissé sous 15 jours.
Marius Trésor Boleko a rappelé que ce cadre s'appuie sur la Constitution, qui garantit le droit à un environnement sain, la loi-cadre de 2011, ainsi que le Décret n°14/019 du 2 août 2014, qui fixe les règles des mécanismes procéduraux pour la protection de l'environnement.
L'importance cruciale des outils d'évaluation
Un autre point central de l'atelier fut la nécessité d'utiliser des outils d'évaluation pertinents pour garantir la qualité des études environnementales et sociales. Les experts ont listé plusieurs types d'outils, notamment pour la planification, l'analyse, la cartographie, la communication et le suivi post-projet.
Renchérissant sur ce point, Steve Lemba, expert à l’ACE, a souligné le caractère dynamique de l'évaluation environnementale. "C'est une discipline qui requiert une expertise multidisciplinaire et très variée. La protection de l'environnement s'accompagne d'actions concrètes, et ces actions doivent être mesurées à l'aide d'indicateurs précis. Les études elles-mêmes sont des outils, mais pour être bien réalisées, elles ont besoin d'autres outils spécifiques", a-t-il expliqué.
Ces discussions s'inscrivent dans la mission principale de l'ACE, qui est de renforcer ses capacités dans l'évaluation et la validation des études environnementales, la délivrance de certificats environnementaux et la diffusion des bonnes pratiques.
Plus rien ne sera comme avant. A l’Office Congolais de Contrôle (OCC), son Directeur Général, Dr Etienne Tshimanga Mutombo est passé à la grande vitesse pour consolider une politique de contrôle active et rigoureuse des produits de consommation. Etape cruciale dans cet élan de responsabilité, c’est sa descente stratégique effectuée, mercredi 13 août 2025, à Kingabwa, précisément dans les installations du Département Contrôle Technique de l’OCC. Il était question, pour lui, ce jour-là, de se rendre compte de l’entreposage des équipements des laboratoires de Céramique et géotechnique nouvellement acquis par l’Office sur fonds propres.
Décidément, le DG Etienne Tshimanga Mutombo, qui accorde une grande importance, dans la réalisation de ses missions, à la vision de son Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, celle de la modernisation, ne lésine pas sur les moyens.
Pendant que certaines personnes se pourvoient dans des futilités, le Directeur Général Etienne Tshimanga est entrain de moderniser l’Office et aussi d’adapter ses services en rapport aux nouveaux créneaux qui se créent sur le territoire de la République Démocratique du Congo. L’installation à Maluku, dans la Zone Economique Spéciale des plusieurs entreprises et notamment des usines de fabrication des carreaux, a poussé la Direction Générale à acquérir des matériels appropriés pour le
Sa descente au Département Contrôle Technique lui a, en effet, permis de voir le cadre où sera aménagé le laboratoire de céramique chargé de contrôler la qualité des carreaux qui sont fabriqués à Maluku et ceux en provenance des pays étrangers et celui de Géotechnique pour l’étude du sol.
Dans sa casquette de médecin, le Docteur Etienne Tshimanga a profité de l’occasion pour s’assurer des conditions de stockage de ces équipements ultramodernes avant leurs installations.
En effet, depuis sa prise des fonctions, le tandem Etienne Tshimanga et Christelle Muabilu s’est fixé comme objectif primordial, la sécurité de la population congolaise. Cette mesure ambitieuse ne peut se concrétiser que par un contrôle de qualité des produits. Et le contrôle sous-entend, les laboratoires. C’est ce qui explique l’acquisition des équipements dont il vient de doter l’Office Congolais de Contrôle.
Le développement du secteur de l’industrie culturelle créative et la réforme de la gestion collective des droits d’auteur pour le bien-être des professionnels des arts et de la culture en République démocratique du Congo (RDC) constituent les engagements et nouveaux défis majeurs de Yolande Elebe Ma Ndembo, ministre nationale de tutelle qui vient d’être reconduite au gouvernement Suminwa 2. Tout en exprimant sa gratitude au chef de l'Etat, Félix Antoine Tshisekedi, elle compte redoubler encore d'efforts, en travaillant avec l’ensemble des acteurs de son secteur pour parvenir aux résultats escomptés.
«Cette reconduction n’est pas une récompense en soi. C’est un appel, un nouvel engagement. À mieux faire. À aller plus loin. À continuer de porter haut la voix plurielle et puissante de la culture congolaise. Merci au Président de la République, pour la confiance renouvelée et à Son Excellence Madame la Première Ministre pour le leadership éclairé », a déclaré Yolande Elebe Ma Ndembo, ministre congolaise de la culture, arts et patrimoine.
«(…) Être ministre en charge de la Culture, c’est être au service d’une nation d’artistes, de mémoires et de rêves. En un an, nous avons délié bien des nœuds. Mais il reste tant à faire…», a-t-elle dit.
Toutefois, la Ministre de la culture a également exprimé sa reconnaissance aux acteurs du secteur pour leur sens de collaboration rationnelle qui a favorisé la mise en place des différentes réformes dans le but d’améliorer leurs conditions de travail et rentabiliser le secteur.
« Merci à vous opérateurs, artistes, créateurs, passeurs, bâtisseurs d’imaginaire pour accompagnement. Je mesure la charge… mais je ne la porte pas seule. Nous continuerons à avancer, à bâtir, à rêver ensemble. Avec vous. Pour vous. Pour ce Congo plus beau, plus digne, plus vibrant par sa culture», s’est engagée Yolande Elebe.
Il sied de noter que la Ministre de la culture, arts et patrimoine fait partie des membres du gouvernement ‘‘Siminwa 1’’ qui ont été reconduits dans la nouvelle équipe gouvernementale dont la composition a été annoncée le 8 août dernier à la télévision nationale.
Après politique culturelle, cap vers la réforme des Droits d'auteurs
Au cours de sa première année au gouvernement, elle a réussi à se démarquer grâce à ses réalisations dans les cadres des réformes engagées sur le plan légale pour réglementer son secteur en termes de politique générale du pays en matière de la culture et de ses acteurs. Il s’agit de la loi sur la politique culturelle et du statut d’artiste en RDC qui ont été ratifiés et adoptés au Parlement avant d’être promulgués par le Président de la République.
Saluées dans la communauté artistique, ces grandes réformes n’attendent que des mesures d’applications qui constituent le cheval de bataille de Yolande Elebe.
Il y a, aussi, renseigne-t-on, d'autres projets en cours sur lesquels la ministre de tutelle travaille, entre autres, le projet de l’étatisation de la gestion de droits d’auteurs ainsi que la révision de la loi n°86-033 du 5 avril 1986 portant protection des droits d’auteur et droits voisins.
Un poids lourd transportant une charge de plus de six tonnes de cuivre a été intercepté par le Chef de secteur Floribert Mayanza en pleine circulation, le samedi 9 août 2025, vers 20h, au village Mangala, dans le secteur de Balari, au Nord de Luozi, chef-lieu du territoire éponyme, en direction du Congo-Brazzaville.
Le Chef de Secteur de Balari, Floribert Mayanza, a localisé le véhicule au village de Mangala, non loin de Ngombe, tandis que les convoyeurs avaient déjà procédé au déchargement : « Nous avons vu un véhicule de couleur bleu contenant du cuivre. Les services de sécurité ont vérifié s’il disposait des documents de transport et des autorisations relatives à ces matières premières, mais il n’en avait aucun. Les occupants ont tenté de décharger la cargaison dans un autre véhicule, à Mpangala, mais nous avons stoppé l’opération», a-t-il alerté.
D’après les autorités locales, les suspects ont été conduits à Musanda, dans l’attente de la décision du Gouverneur de province, appelé à mandater une équipe d’enquête sur terrain.
Le numéro 1 du territoire cher à Feu Ne Muanda Nsemi a contacté au téléphone nos confrères de Forum des As et, a communiqué que le véhicule, l’ensemble de son équipage ainsi que la cargaison sont en route pour Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central. Il a précisé que le Gouverneur Grâce Bilolo a dû envoyer du carburant pour permettre au véhicule intercepté d’arriver à Matadi.
Lors du Conseil de Sécurité élargi qui a eu lieu en cette même date entre l’administrateur du territoire de Luozi et le président du Rassemblement de Forces Vives de Luozi (RAFOVIL), Eugène kanza Tonda, ce dernier aurait annoncé aux autorités présentes qu’un camion bleu, ayant à bord plus de six tonnes de cuivre avait quitté le site minier de Kibusi, un village situé à 130 Km de Luozi à destination du Congo-Brazzaville. Il informe aussi que ce camion appartiendrait à l’homme d’affaires Yves Matondo.
La société civile rassure, à travers le RAFOVIL, d’avoir cette affaire à l’œil et exige des fortes mesures pour protéger le territoire contre les exploitations illégales.
Evêque du Diocèse d’Idiofa dans la province de Maï-Ndombe, en République Démocratique du Congo, et président en exercice de l’Association des Conférences Episcopales de l’Afrique Centrale, « ACEAC » en sigle, depuis le 30 mai 2023, Monseigneur José Moko Ekanga a pris part aux assises du Comité permanent de cette organisation régionale ayant son siège à Bujumbura, en République du Burundi. A l’ordre du jour, plusieurs résolutions ont été prises par les Pères Evêques, lesquelles ont été révélées dans une interview qu’il a accordée à la radio Okapi le 12 août 2025.
Préoccupés par la situation sécuritaire qui fragilise la région, les Pères Evêques de l’ACEAC se disent motivés de poursuivre leur plaidoyer auprès des Chefs d’Etat de la zone ACEAC pour leur porter un message sans ambiguïté, d’aspiration à la paix et la cohésion sociale des populations. Cela constitue l’une des résolutions.
« Les résolutions prises par les Pères Evêques du Comité permanent de l’ACEAC sont de poursuivre l’élan pris depuis sa réunion d’octobre 2023 à Rome qui, forte de son plan triennal, a réussi à réaliser avec succès tout ce qui a été arrêté. Les Evêques vont continuer le plaidoyer auprès des Chefs d’Etat de la zone ACEAC pour leur porter un message clair et approprié exprimant l’aspiration à la paix et à la cohésion sociale de nos populations. Ils vont s’adresser aussi aux diplomates en raison de l’impact négatif des agendas cachés des acteurs non-étatiques, comme les multinationales assoiffées d’exploiter les ressources naturelles du Congo. L’ACEAC travaille surtout avec les populations locales dans une pastorale de proximité. Elle accompagne les jeunes, les groupes organisés des mamans pour pouvoir impacter sur les populations et obtenir de cette population, comme c’est ressorti dans notre dernière recommandation de notre Comité permanent, de ne pas céder à la désespérance par rapport à l’extrémisme, sous toutes ses formes, qui affecte et endeuille les populations et les communautés », a indiqué Mgr Joé Moko, président en exercice de l’ACEAC.
Pour faciliter la mise en œuvre de ces résolutions, des mécanismes efficaces ont été mises en place par l’ACEAC en vue de faire entendre leur voix qui n’est rien d’autre qu’un « message de paix » qui doit atteindre toutes les couches de la société. C’est en usant des moyens de l’Eglise et avec la collaboration et le soutien des groupes et structures engagés dans ce processus de paix qu’ils en viendront à bout de leur démarche.
« Nous sommes l’Eglise. Notre approche est pastorale, il est synodal. Nous invitons à la paix et nous voudrions que ce message de paix que, comme pasteurs, nous développons puisse atteindre toutes les couches de la société. Mais cela, avec les moyens de l’Eglise. Nous invitons à marcher ensemble vers cet objectif de paix. Mais nous savons que notre force réside en ce fait que nous sommes convaincus que nous sommes des hommes épris de paix et nous avons avec nous les jeunes des groupes organisés comme COSOPAX, Dynamique et femmes, notre Commission Justice et Paix, notre Caritas de la sous-région qui travaillent sur le terrain et qui mobilisent de plus en plus des personnes qui sont convaincues que la paix est possible dans la sous-région », a-t-il révélé.
Il sied de rappeler que les Conférences Episcopales du continent africain s’étaient réunies dernièrement, du 28 juillet au 2 août 2025 à Kigali, dans le cadre du SCEAM à la 20ème assemblée plénière de cette organisation de l’Eglise catholique d’Afrique et de Madagascar. Les Pères Evêques d’ACEAC ont mené un plaidoyer de fonds pour un retour de la paix dans la sous-région des Grands-Lacs, a indiqué son président en exercice.
« La 20ème assemblée plénière du SCEAM avait pour thème ‘’Christ, Source de notre espérance de la réconciliation et de la paix’’. Il a porté donc sur les défis que traverse notre continent africain. Les Pères Evêques savent que cette sous-région est en train de traverser des violences meurtrières depuis trois décennies. Or, la sous-région continue de connaître des guerres et des violences de toute sorte avec des conséquences dramatiques, de nombre des morts qui ne fait qu’augmenter. Il ne faudrait pas qu’un génocide en appelle un autre. Un tableau sombre du continent a été brossé pour montrer que ce continent est vraiment comme cet infortuné de Jéricho qui a été roué des coups et qui a été laissé à moitié mort. Nous voudrions donc, à partir de ce symposium et cette plénière qui a été tenu à Kigali, que la voix de l’Eglise soit entendue », a-t-il indiqué.
Entendu que l’ACEAC a pour mission de rechercher le bien-être du peuple de Dieu. Ainsi, se réunir pour parler, prêcher, interpeller et dénoncer constitue, pour lui, leur cheval de bataille pour l’atteinte de leur mission en vue du bien commun, celui du peuple pour qui les Evêques sont « des voix des sans voix », a renchérit l’Evêque d’Idiofa et président de l’Association des Conférences Episcopales de l’Afrique Centrale.
Créée au terme de l’assemblée constitutive tenue à Kinshasa du 29 décembre au 3 janvier 1984 et regroupant les Conférences épiscopales du Burundi, de la RDC et du Rwanda, l’ACEAC se veut une instance d’études des voies et moyens de pourvoir le dialogue et la concertation, l’entraide et la coopération ecclésiale entre les conférences épiscopales de cette zone pour l’évangélisation en profondeur de l’homme africain dans son milieu culturel, social et religieux.
Face à la recrudescence inquiétante des vols de câbles en cuivre sur la ligne haute tension 120 kV reliant RC à Shilatembo. La Société Nationale d’Electricité (SNEL SA) monte une fois de plus au créneau pour dénoncer, pour la troisième fois en une semaine cette mauvaise pratique qui devient monnaie courante sur ses installations.
Cette infrastructure stratégique a été ciblée par des individus malintentionnés, compromettant sérieusement la stabilité de la fourniture en électricité dans la région.
Malgré la présence des services spécialisés chargés de la surveillance, les malfaiteurs continuent d’agir avec une audace déconcertante. Trois incidents majeurs ont été enregistrés ces derniers jours :
Le samedi 2 août 2025, 500 mètres de câbles ont été volés entre les pylônes P217 et P219 ;
Le lundi 4 août, les voleurs sont revenus à la charge, emportant à nouveau 500 mètres sur la même zone ;
Et plus récemment, le jeudi 7 août, 250 mètres supplémentaires ont disparu dans le tronçon entre les pylônes 79 et 80.
Ce n’est pas la première fois que cette ligne est visée. Plusieurs cas similaires avaient déjà été signalés au cours des mois précédents. La situation devient critique, non seulement pour la SNEL, mais aussi pour les milliers de foyers et d’industries qui dépendent de cette ligne pour leur alimentation électrique.
Une hémorragie qui doit être rapidement stoppée
La SNEL propose la convocation d’une réunion urgente de sensibilisation avec tous les services impliqués dans la surveillance de cette ligne afin de renforcer la coordination, la vigilance et les moyens de dissuasion.
Dans un contexte déjà difficile pour le secteur énergétique, ces actes de sabotage fragilisent davantage les efforts déployés par la Direction Générale pour améliorer la desserte en électricité. La SNEL SA appelle également les autorités locales, les forces de sécurité, mais aussi les populations riveraines à plus de vigilance et de collaboration, afin de mettre fin à ce fléau.
(Enquête réalisée par Belhar Mbuyi et Aristote Kajibwami)
Pourquoi l’Etat congolais peine-t-il autant à honorer les contrats qu’il signe avec des entreprises dans le cadre des partenariats public-privé (PPP), pourtant essentiels à la construction d’infrastructures vitales ? Trop souvent, l’histoire se répète : signature en grande pompe, premières tranches versées… puis silence radio. Les changements de gouvernement balayent tout, les chantiers s’arrêtent, les projets tombent dans l’oubli, sans explication crédible. Cette instabilité mine la crédibilité internationale du pays et prive la population d’ouvrages indispensables à son développement. Notre média, Finance-cd.com, a mené une série d’enquêtes sur les chantiers annoncés tambours battants avant d’être, compromis, voire abandonnés en rase campagne souvent à cause de problèmes de capacités et de compétences des administrations et des autorités, d’une éthique défaillante à tous les niveaux, mais aussi parfois de simples égos des hommes au pouvoir. Dans cette première partie de notre enquête, nous présentons deux exemples emblématiques : le projet Métrokin et la construction de la route Kisangani–Beni.
Metrokin et la RN4, deux projets stratégiques et structurants d’infrastructures abandonnés à leur triste sort
En effet, ce devait être deux vitrines du développement congolais : un train urbain moderne pour désengorger Kinshasa et la réhabilitation d’une route stratégique de 750 km reliant Kisangani à Beni. Aujourd’hui, Métrokin et la RN4 s’enlisent dans les méandres politiques et administratifs, laissant en suspens des milliards de dollars de retombées économiques et des millions de citoyens toujours privés d’infrastructures vitales.
Des chiffres qui parlent
Projet
Investissement prévu
Emplois attendus
Retombées annuelles estimées
Statut
Metrokin (phase 1)
500 M USD
6 000 à 10 000
70 à 140 M USD
Bloqué avant travaux
RN4 Kisangani–Beni
90 M USD à charge du Trésor + prêt Eximbank China
Non précisé
Axe stratégique de 750 km
Travaux ralentis
Capacité Metrokin phase 1
420 000 passagers/jour
—
—
—
Durée estimée des travaux Metrokin
2,5 ans
—
—
—
Un projet d’une grande ambition
C’est un vieux rituel congolais : à chaque mandat, le gouvernement sort son chéquier, claque des centaines de millions de dollars pour acheter des bus rutilants, puis les confie à une entreprise publique dont la seule performance garantie est… la faillite programmée. On applaudit, on coupe le ruban, on prend les photos. Puis, quelques mois plus tard, les bus finissent en tas de ferraille au dépôt, pendant que la ville suffoque dans ses embouteillages. Et tout le monde continue de faire semblant d’ignorer l’évidence : aucune grande ville au monde ne s’en sort sans rail urbain. Mais visiblement, chez nous, le train des idées sensées passe toujours… sans s’arrêter.
Chaque matin, Kinshasa s’étouffe dans ses propres artères. Les embouteillages avalent des heures de vie, les klaxons forment une bande sonore épuisante, et les transports publics, rares et vétustes, peinent à suivre le rythme d’une ville de plus de 15 millions d’habitants. Au milieu de ce chaos urbain, un projet porte un souffle d’espoir : Metrokin, un train urbain moderne qui ambitionne de transformer en profondeur la mobilité de la capitale.
Tout a commencé par un simple courrier. Transconnection Congo, société privée congolaise, approche séparément l’ONATRA et la Ville de Kinshasa pour proposer un partenariat autour d’un transport ferroviaire urbain digne d’une grande capitale. Séduits, les deux partenaires signent des mémorandums. L’entreprise engage alors des études de faisabilité avec les sociétés italiennes Technital et Italferr. Validées par l’ONATRA et transmises au gouverneur Gentiny Ngobila, elles arrivent sur la table du ministre du Portefeuille, qui mandate le COPIREP pour créer et structurer Metrokin, société désormais inscrite au portefeuille de l’État.
Un chantier à forte valeur ajoutée
Metrokin ne se limite pas à poser des rails : il dessine une nouvelle géographie urbaine et économique. Le projet réunit plusieurs avantages clés. Il s’agit, notamment, de construire 300 km de rails en quatre phases, dont une première ligne de la gare centrale à l’aéroport de Ndjili avec 8 gares modernes, 16 trains de dernière génération, une centrale thermique de 30 MW et de nouvelles infrastructures (ponts, bâtisses, avenues). Metrokin envisage de créer 6 000 à 10 000 emplois directs et indirects créés dès la première phase, avec une rentabilité attendue de 70 à 140 millions USD par an au départ, pour atteindre 400 à 600 millions USD à la quatrième phase.
Le projet vise également à valoriser le foncier le long du corridor ferroviaire, mais aligne également une capacité de transport de 420 000 passagers par jour dans la première phase, et jusqu’à 9 millions dans la quatrième. Enfin, il constituera un Soft power urbain puissant, étant un projet structurant et novateur qui s’inscrit dans la vision du président Félix Tshisekedi pour moderniser la mobilité.
Ce qui bloque le départ
Malgré un potentiel évident, Metrokin reste freiné par plusieurs obstacles, détaillés par son initiateur, Éric Onepunga, dans une interview qu’il a nous a accordée.
Projets concurrents brouillant l’image L’ONATRA, pourtant actionnaire, mène sa propre réhabilitation de voie sans financement, avec une emprise réduite à 5 mètres, alors que Metrokin en nécessite 20. Cette confusion inquiète les bailleurs.
Libération des emprises Indispensable pour lancer les travaux, elle doit se faire dans le respect du Processus d’intégration environnementale (évaluations des impacts, durabilité, gestion sociale). Metrokin a mené des études conformes aux standards internationaux, condition sine qua non pour attirer les investisseurs.
Contrats clés non signés Trois accords restent en suspens :
Contrat d’interface Metrokin–ONATRA
Contrat d’interface Metrokin–RVA
Contrat d’appui et de garantie avec l’État congolais (Ministères des Finances, Budget, Transports, Portefeuille, Plan).
Financement de la phase initiale
Après avoir réussi à mobiliser les principaux acteurs financiers du continent, l’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a confié la coordination de la structuration financière du projet à African Finance Corporation (AFC), la même institution impliquée aux côtés des États-Unis dans le projet ferroviaire de Lobito.
À ce jour, les engagements de financement confirmés s’élèvent à 740 millions de dollars, répartis ainsi : AFC 300 M USD, Banque Africaine de Développement (BAD) 200 M USD, Development Bank of Southern Africa (DBSA) 75 M USD, Africa50 50 M USD, et Trade and Development Bank (TDB) 100 M USD.
Les bailleurs sont prêts à financer la phase de construction, mais le gouvernement doit prendre en charge la phase préparatoire via le Bureau Central de Coordination (BCECO).
Suite à la lenteur du processus de relocalisation des familles occupant illégalement les emprises de la voie ferrée, les 20 millions de dollars alloués au BCECO par le ministère des Finances en mai 2022 pour le projet, n’ont été consommés qu’à concurrence 6 millions, essentiellement pour des études et travaux préparatoires. Cela a contraint le ministre à ordonner le reversement du reliquat non utilisé dans le fonds commun destiné aux projets en cours de mise en œuvre par le BCECO.
Absence d’un comité de pilotage
Éric Onepunga plaide pour une structure réunissant la présidence, la primature, Metrokin, la Ville, le BCECO et les ministères concernés pour arbitrer rapidement les blocages.
Perte de soutiens politiques Un tel projet d’envergure n’a de salut qu’à la mesure du soutien politique dont il dispose. Le projet Métrokin avançait grâce au soutien actif de Nicolas Kazadi (ex-ministre des Finances), de Gentiny Ngobila (ex-gouverneur de Kinshasa) et, dans une certaine mesure, de Madame Adèle Kahinda, ex Ministre du Portefeuille. Leur départ a grandement ralenti la dynamique. «Il est crucial d’établir rapidement un dialogue avec le nouveau ministre des finances afin d’assurer le bon suivi de ce projet stratégique soutenu par des partenaires financiers majeurs » lâchait un des hauts responsables de AFC en aout 2024, après avoir attendu de 16 heures à 22 heures dans la salle d’attente du Ministre Doudou Fwamba sans être reçu. Le faible engagement de l’Onatra, principal partenaire du projet, et la quasi absence du ministère des Transports et des hautes autorités demeurent difficiles à expliquer.
Pressions et menaces Le porteur du projet a même été la cible d’une tentative d’assassinat : un tir sur son pare-brise par des inconnus.
Un horizon proche, si…
Si les contrats sont signés, les emprises libérées et le financement initial assuré, les travaux pourraient démarrer en novembre 2025. Le délai estimé avant les premiers trajets : deux ans et demi.
« On ne résout pas un problème de transport en créant un autre problème social. C’est pourquoi nous voulons un projet exemplaire, respectueux des normes et des populations », insiste Éric Onepunga.
Metrokin n’est pas qu’un train : c’est une promesse. Celle de rendre à Kinshasa le temps qu’elle perd chaque jour dans les bouchons, et de lui offrir enfin un réseau de transport à la hauteur de son énergie.
Le contraste avec d’autres pays africains
Pendant que Kinshasa piétine, d’autres capitales africaines réussissent leurs grands chantiers. Nairobi a construit son Expressway de 27 km en seulement trois ans via un PPP avec China Road and Bridge Corporation, financé entièrement par l’investisseur. Addis-Abeba a mis en service son train léger de 31 km en moins de cinq ans, grâce à un prêt à 85 % de l’Eximbank China. Rabat et Salé, au Maroc, ont bâti et rentabilisé leur tramway en quatre ans, aujourd’hui en pleine extension. Et Dakar se réjouit de son Train Express régional (TER), qui relie la capitale à la nouvelle ville de Diamniadio, avec une extension vers l’aéroport Blaise Diagne, construit dans partenariat public privé avec le français Alsthom. Ces réussites tiennent à trois leviers : stabilité contractuelle, engagement politique continu et mobilisation rapide des financements.
RN4, route vitale abandonnée : un autre symbole d’une RDC qui commence et n’achève jamais
Le projet Metrokin n’est pas un cas isolé. Un autre exemple frappant se trouve à plus de 1 500 kilomètres de Kinshasa : la construction de la Route nationale 4 (RN4) entre Kisangani et Beni. En avril 2022, alors ministre des Finances, Nicolas Kazadi, en accord avec son homologue des Infrastructures et Travaux Publics, avait enclenché le processus de mobilisation d’un financement auprès d’Eximbank China pour asphalter cet axe stratégique long de 750
Conscient du rôle vital de cette route pour désenclaver le Nord-Est, stimuler les échanges et renforcer la cohésion nationale, M. Kazadi s’était assuré que l’État respecte ses engagements financiers. Malgré les tensions budgétaires liées au contexte électoral, il débloque en octobre 2023 une première tranche de 30 millions de dollars – sur les 90 millions prévus à la charge du Trésor – permettant à l’entreprise chinoise chargée des travaux de lancer le premier lot Kisangani–Bafwasende, soit 258 kilomètres.
Menace d’arrêt complet
Rapidement, le chantier prend forme : 46 engins lourds et 121 instruments d’essai sont acheminés, la centrale à béton est installée, les concasseurs sont montés, et la centrale de mélange d’asphalte opérationnelle. Dix équipements destinés au quatrième lot arrivent également. Les travaux d’asphaltage démarrent sur le tronçon Kisangani–Komanda à un rythme soutenu, suscitant un nouvel espoir chez les habitants. Sur certains segments, plusieurs couches d’asphalte sont déjà posées, fluidifiant le trafic, même en saison des pluies, là où la route se transformait autrefois en piège de boue. Les populations saluent alors l’action du président Félix Tshisekedi.
Mais en août 2024, tout bascule. Un nouveau gouvernement place Doudou Fwamba aux Finances, en remplacement de Nicolas Kazadi. La requête pré-négociée par ce dernier auprès d’Eximbank China reste sans suite. Plus aucun paiement du Trésor n’est effectué. Les travaux ralentissent dangereusement, faisant planer la menace d’un arrêt complet… et des surcoûts inévitables.
L’entreprise chinoise, pourtant la même qui a construit la voie expresse reliant l’aéroport de Nairobi au centre-ville, avait accepté de démarrer sur la base de la confiance, mobilisant hommes et matériel. Aujourd’hui, cette confiance s’érode.
En décembre 2024, les premiers tronçons asphaltés sont validés par l’Office des routes. Mais faute de suivi politique et financier, le projet risque de rejoindre la longue liste des chantiers inachevés, alors qu’il pourrait transformer durablement l’économie et la connectivité de toute une région.
Pourquoi ça bloque en RDC ?
C’est la question à franc congolais ! En effet, comment comprendre que, à ce jour, les rails de Metrokin restent imaginaires et la RN4 continue de se déliter. Deux symboles d’un Congo qui rêve grand mais n’assure pas toujours le passage de la vision à la réalité. Les causes en sont nombreuses. Il y d’abord l’instabilité politique. Chaque remaniement ministériel redéfinit les priorités. Les projets soutenus par une équipe disparaissent avec son départ.
Il y a ensuite une gouvernance défaillante, avec, notamment, une absence de plan de développement assorti de projets prioritaires clairement définis et engageant tout le pays. A cela s’ajoutent les rivalités institutionnelles et la faiblesse de leadership au niveau de la coordination entre ministères. On note également l’absence d’un financement préparatoire, car les bailleurs sont prêts pour la phase de construction, mais l’État n’honore pas ses engagements sur les étapes initiales : études, libération des emprises. Enfin, il y a la concurrence interne. Des projets parallèles, parfois portés par les mêmes institutions, brouillent les messages aux investisseurs.