Du jeudi 21 au samedi 23 août 2025, la Croix-Rouge de la RDC tiendra une grande activité à Kinshasa. Il s’agit d’un atelier de formation initié à l’intention des journalistes, dans l’optique d’accroitre leur compréhension et leurs compétences en matière de couverture et de traitement des problématiques humanitaires. Par ce séminaire stratégique, la Croix-Rouge de la RDC, sous le leadership de Grégoire Mateso, son Président national, ambitionne également d’élargir et de renforcer qualitativement le cercle de chevaliers de la plume qui l’accompagnent dans la mise en œuvre de sa mission d’assistance aux populations.
Les activités de l’atelier de formation de la Croix-Rouge de la RDC vont se dérouler, sous la conduite d’un échantillon d’experts triés sur le volet, précisément, dans la salle Kabe de luxe, située aux encablures du rond-point Huileries, à la lisière de la Gombe. Il est à noter, dans le même esprit, que c’est le Comité International de la Croix-Rouge qui, en termes d’appui financier notamment, a joué un rôle clé pour faciliter la bonne organisation de ce conclave des journalistes, aussi bien du secteur audiovisuel que de la presse écrite ou en ligne.
‘’Les journalistes jouent un rôle crucial dans la visibilité de l’engagement du Mouvement de la Croix-Rouge en informant le public et en mettant en lumière des questions importantes qui autrement pourraient passer inaperçues. Dans le monde trépidant d'aujourd'hui, caractérisé par des cycles d'information en constante évolution, les journalistes sont plus importants que jamais pour aider à naviguer dans le bruit et fournir des informations fiables. Leur passion pour la narration et leur engagement à présenter des faits en font des membres inestimables de la société. Sans journalistes, nous serions perdus dans un océan de désinformation et d’ignorance. C’est le même rôle que joue le Club des Journalistes Amis de la Croix-Rouge, dont la principale tâche est d’accompagner le Mouvement à travers la Croix-Rouge de la RDC dans son action humanitaire au profit des populations les plus vulnérables de notre pays, en rendant plus visibles ses activités, en faisant connaître sa mission qui est celle de prévenir les maladies, de soulager les souffrances et d’améliorer les conditions d’existence des populations les plus vulnérables sans aucune distinction , ainsi qu’en sensibilisant les différentes communautés de la RDC sur ses idéaux et les principes humanitaires du Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans son ensemble. Pour y parvenir, le Club des Journalistes Amis de la Croix-Rouge (CJACR) doit être régulièrement outillé voire former sur les usages dans les couvertures de problématiques humanitaires, mais aussi informé des actions, idéaux de la Croix-Rouge et des Principes Fondamentaux du Mouvement. Ainsi, le Club deviendra effectivement un instrument d’accompagnement, de visibilité, de sensibilisation et de vulgarisation pour la Croix-Rouge de la RDC. Les présents termes de référence décriront les lignes de conduites et la marche à suivre (méthodologie) de cette redynamisation et mettront en évidence les stratégies et les moyens nécessaires à la réalisation de cette activité. Cela va d’abord passer par un atelier de formation pour réarmement des journalistes amis de la Croix-Rouge afin qu’ils soient capables à bien communiquer sur le Mouvement de la Croix-Rouge et couvrir les problématiques humanitaires dans le but ultime de rendre plus visible et positionner davantage l’engagement du Mouvement en RDC’’, explicite l’organisateur dans une note parvenue, à la rédaction de La Prospérité.
Un atelier de vulgarisation des textes légaux et réglementaires sur la protection de l’environnement en RDC s'est clôturé le jeudi 14 août à l’Immeuble de la Territoriale. Organisées par l’Agence Congolaise de l’Environnement (ACE), ces assises de deux jours ont réuni des experts du Secrétariat Général à l’Environnement et Développement Durable, du Fonds National REDD+ (FONAREDD) et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). L’objectif était de renforcer l’éducation environnementale et de garantir une meilleure application de la loi pour une gestion durable des ressources naturelles.
Dès l'ouverture des travaux, le Directeur Général de l’ACE, M. Jean Claude Emene Elenga, a planté le décor en rappelant le cadre juridique qui régit le secteur. "La République Démocratique du Congo dispose d'une loi-cadre n° 11/009 du 09 juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l'environnement, telle que modifiée et complétée par l'ordonnance-loi n° 23/007 du 03 mars 2023", a-t-il déclaré. Il a souligné que cette loi vise à définir les grandes orientations pour la gestion du potentiel immense du pays, à prévenir les risques et à lutter contre toutes les formes de pollutions et de nuisances.
Les installations classées au cœur des débats
Parmi les interventions marquantes, celle de Marius Trésor Boleko W’alembo, Directeur de suivi et expert senior du Projet d'Appui à l'Atteinte des Jalons (PAAJ) de l’ACE, a porté sur le décret réglementant les installations classées. Il a expliqué qu'une installation classée est "toute installation industrielle, commerciale ou agricole pouvant générer des nuisances sonores ou porter atteinte aux ressources naturelles telles que l'eau, l’air, le sol, le sous-sol ou la forêt".
Son exposé a clarifié les deux régimes applicables :
Catégorie 1 : Soumise à une autorisation préalable, elle requiert une étude d’impact environnemental et social, et si nécessaire, une enquête publique.
Catégorie 2 : Soumise à une simple déclaration préalable auprès de l’administration locale de l’environnement, qui délivre un récépissé sous 15 jours.
Marius Trésor Boleko a rappelé que ce cadre s'appuie sur la Constitution, qui garantit le droit à un environnement sain, la loi-cadre de 2011, ainsi que le Décret n°14/019 du 2 août 2014, qui fixe les règles des mécanismes procéduraux pour la protection de l'environnement.
L'importance cruciale des outils d'évaluation
Un autre point central de l'atelier fut la nécessité d'utiliser des outils d'évaluation pertinents pour garantir la qualité des études environnementales et sociales. Les experts ont listé plusieurs types d'outils, notamment pour la planification, l'analyse, la cartographie, la communication et le suivi post-projet.
Renchérissant sur ce point, Steve Lemba, expert à l’ACE, a souligné le caractère dynamique de l'évaluation environnementale. "C'est une discipline qui requiert une expertise multidisciplinaire et très variée. La protection de l'environnement s'accompagne d'actions concrètes, et ces actions doivent être mesurées à l'aide d'indicateurs précis. Les études elles-mêmes sont des outils, mais pour être bien réalisées, elles ont besoin d'autres outils spécifiques", a-t-il expliqué.
Ces discussions s'inscrivent dans la mission principale de l'ACE, qui est de renforcer ses capacités dans l'évaluation et la validation des études environnementales, la délivrance de certificats environnementaux et la diffusion des bonnes pratiques.
Plus rien ne sera comme avant. A l’Office Congolais de Contrôle (OCC), son Directeur Général, Dr Etienne Tshimanga Mutombo est passé à la grande vitesse pour consolider une politique de contrôle active et rigoureuse des produits de consommation. Etape cruciale dans cet élan de responsabilité, c’est sa descente stratégique effectuée, mercredi 13 août 2025, à Kingabwa, précisément dans les installations du Département Contrôle Technique de l’OCC. Il était question, pour lui, ce jour-là, de se rendre compte de l’entreposage des équipements des laboratoires de Céramique et géotechnique nouvellement acquis par l’Office sur fonds propres.
Décidément, le DG Etienne Tshimanga Mutombo, qui accorde une grande importance, dans la réalisation de ses missions, à la vision de son Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, celle de la modernisation, ne lésine pas sur les moyens.
Pendant que certaines personnes se pourvoient dans des futilités, le Directeur Général Etienne Tshimanga est entrain de moderniser l’Office et aussi d’adapter ses services en rapport aux nouveaux créneaux qui se créent sur le territoire de la République Démocratique du Congo. L’installation à Maluku, dans la Zone Economique Spéciale des plusieurs entreprises et notamment des usines de fabrication des carreaux, a poussé la Direction Générale à acquérir des matériels appropriés pour le
Sa descente au Département Contrôle Technique lui a, en effet, permis de voir le cadre où sera aménagé le laboratoire de céramique chargé de contrôler la qualité des carreaux qui sont fabriqués à Maluku et ceux en provenance des pays étrangers et celui de Géotechnique pour l’étude du sol.
Dans sa casquette de médecin, le Docteur Etienne Tshimanga a profité de l’occasion pour s’assurer des conditions de stockage de ces équipements ultramodernes avant leurs installations.
En effet, depuis sa prise des fonctions, le tandem Etienne Tshimanga et Christelle Muabilu s’est fixé comme objectif primordial, la sécurité de la population congolaise. Cette mesure ambitieuse ne peut se concrétiser que par un contrôle de qualité des produits. Et le contrôle sous-entend, les laboratoires. C’est ce qui explique l’acquisition des équipements dont il vient de doter l’Office Congolais de Contrôle.
Le développement du secteur de l’industrie culturelle créative et la réforme de la gestion collective des droits d’auteur pour le bien-être des professionnels des arts et de la culture en République démocratique du Congo (RDC) constituent les engagements et nouveaux défis majeurs de Yolande Elebe Ma Ndembo, ministre nationale de tutelle qui vient d’être reconduite au gouvernement Suminwa 2. Tout en exprimant sa gratitude au chef de l'Etat, Félix Antoine Tshisekedi, elle compte redoubler encore d'efforts, en travaillant avec l’ensemble des acteurs de son secteur pour parvenir aux résultats escomptés.
«Cette reconduction n’est pas une récompense en soi. C’est un appel, un nouvel engagement. À mieux faire. À aller plus loin. À continuer de porter haut la voix plurielle et puissante de la culture congolaise. Merci au Président de la République, pour la confiance renouvelée et à Son Excellence Madame la Première Ministre pour le leadership éclairé », a déclaré Yolande Elebe Ma Ndembo, ministre congolaise de la culture, arts et patrimoine.
«(…) Être ministre en charge de la Culture, c’est être au service d’une nation d’artistes, de mémoires et de rêves. En un an, nous avons délié bien des nœuds. Mais il reste tant à faire…», a-t-elle dit.
Toutefois, la Ministre de la culture a également exprimé sa reconnaissance aux acteurs du secteur pour leur sens de collaboration rationnelle qui a favorisé la mise en place des différentes réformes dans le but d’améliorer leurs conditions de travail et rentabiliser le secteur.
« Merci à vous opérateurs, artistes, créateurs, passeurs, bâtisseurs d’imaginaire pour accompagnement. Je mesure la charge… mais je ne la porte pas seule. Nous continuerons à avancer, à bâtir, à rêver ensemble. Avec vous. Pour vous. Pour ce Congo plus beau, plus digne, plus vibrant par sa culture», s’est engagée Yolande Elebe.
Il sied de noter que la Ministre de la culture, arts et patrimoine fait partie des membres du gouvernement ‘‘Siminwa 1’’ qui ont été reconduits dans la nouvelle équipe gouvernementale dont la composition a été annoncée le 8 août dernier à la télévision nationale.
Après politique culturelle, cap vers la réforme des Droits d'auteurs
Au cours de sa première année au gouvernement, elle a réussi à se démarquer grâce à ses réalisations dans les cadres des réformes engagées sur le plan légale pour réglementer son secteur en termes de politique générale du pays en matière de la culture et de ses acteurs. Il s’agit de la loi sur la politique culturelle et du statut d’artiste en RDC qui ont été ratifiés et adoptés au Parlement avant d’être promulgués par le Président de la République.
Saluées dans la communauté artistique, ces grandes réformes n’attendent que des mesures d’applications qui constituent le cheval de bataille de Yolande Elebe.
Il y a, aussi, renseigne-t-on, d'autres projets en cours sur lesquels la ministre de tutelle travaille, entre autres, le projet de l’étatisation de la gestion de droits d’auteurs ainsi que la révision de la loi n°86-033 du 5 avril 1986 portant protection des droits d’auteur et droits voisins.
Un poids lourd transportant une charge de plus de six tonnes de cuivre a été intercepté par le Chef de secteur Floribert Mayanza en pleine circulation, le samedi 9 août 2025, vers 20h, au village Mangala, dans le secteur de Balari, au Nord de Luozi, chef-lieu du territoire éponyme, en direction du Congo-Brazzaville.
Le Chef de Secteur de Balari, Floribert Mayanza, a localisé le véhicule au village de Mangala, non loin de Ngombe, tandis que les convoyeurs avaient déjà procédé au déchargement : « Nous avons vu un véhicule de couleur bleu contenant du cuivre. Les services de sécurité ont vérifié s’il disposait des documents de transport et des autorisations relatives à ces matières premières, mais il n’en avait aucun. Les occupants ont tenté de décharger la cargaison dans un autre véhicule, à Mpangala, mais nous avons stoppé l’opération», a-t-il alerté.
D’après les autorités locales, les suspects ont été conduits à Musanda, dans l’attente de la décision du Gouverneur de province, appelé à mandater une équipe d’enquête sur terrain.
Le numéro 1 du territoire cher à Feu Ne Muanda Nsemi a contacté au téléphone nos confrères de Forum des As et, a communiqué que le véhicule, l’ensemble de son équipage ainsi que la cargaison sont en route pour Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central. Il a précisé que le Gouverneur Grâce Bilolo a dû envoyer du carburant pour permettre au véhicule intercepté d’arriver à Matadi.
Lors du Conseil de Sécurité élargi qui a eu lieu en cette même date entre l’administrateur du territoire de Luozi et le président du Rassemblement de Forces Vives de Luozi (RAFOVIL), Eugène kanza Tonda, ce dernier aurait annoncé aux autorités présentes qu’un camion bleu, ayant à bord plus de six tonnes de cuivre avait quitté le site minier de Kibusi, un village situé à 130 Km de Luozi à destination du Congo-Brazzaville. Il informe aussi que ce camion appartiendrait à l’homme d’affaires Yves Matondo.
La société civile rassure, à travers le RAFOVIL, d’avoir cette affaire à l’œil et exige des fortes mesures pour protéger le territoire contre les exploitations illégales.
Evêque du Diocèse d’Idiofa dans la province de Maï-Ndombe, en République Démocratique du Congo, et président en exercice de l’Association des Conférences Episcopales de l’Afrique Centrale, « ACEAC » en sigle, depuis le 30 mai 2023, Monseigneur José Moko Ekanga a pris part aux assises du Comité permanent de cette organisation régionale ayant son siège à Bujumbura, en République du Burundi. A l’ordre du jour, plusieurs résolutions ont été prises par les Pères Evêques, lesquelles ont été révélées dans une interview qu’il a accordée à la radio Okapi le 12 août 2025.
Préoccupés par la situation sécuritaire qui fragilise la région, les Pères Evêques de l’ACEAC se disent motivés de poursuivre leur plaidoyer auprès des Chefs d’Etat de la zone ACEAC pour leur porter un message sans ambiguïté, d’aspiration à la paix et la cohésion sociale des populations. Cela constitue l’une des résolutions.
« Les résolutions prises par les Pères Evêques du Comité permanent de l’ACEAC sont de poursuivre l’élan pris depuis sa réunion d’octobre 2023 à Rome qui, forte de son plan triennal, a réussi à réaliser avec succès tout ce qui a été arrêté. Les Evêques vont continuer le plaidoyer auprès des Chefs d’Etat de la zone ACEAC pour leur porter un message clair et approprié exprimant l’aspiration à la paix et à la cohésion sociale de nos populations. Ils vont s’adresser aussi aux diplomates en raison de l’impact négatif des agendas cachés des acteurs non-étatiques, comme les multinationales assoiffées d’exploiter les ressources naturelles du Congo. L’ACEAC travaille surtout avec les populations locales dans une pastorale de proximité. Elle accompagne les jeunes, les groupes organisés des mamans pour pouvoir impacter sur les populations et obtenir de cette population, comme c’est ressorti dans notre dernière recommandation de notre Comité permanent, de ne pas céder à la désespérance par rapport à l’extrémisme, sous toutes ses formes, qui affecte et endeuille les populations et les communautés », a indiqué Mgr Joé Moko, président en exercice de l’ACEAC.
Pour faciliter la mise en œuvre de ces résolutions, des mécanismes efficaces ont été mises en place par l’ACEAC en vue de faire entendre leur voix qui n’est rien d’autre qu’un « message de paix » qui doit atteindre toutes les couches de la société. C’est en usant des moyens de l’Eglise et avec la collaboration et le soutien des groupes et structures engagés dans ce processus de paix qu’ils en viendront à bout de leur démarche.
« Nous sommes l’Eglise. Notre approche est pastorale, il est synodal. Nous invitons à la paix et nous voudrions que ce message de paix que, comme pasteurs, nous développons puisse atteindre toutes les couches de la société. Mais cela, avec les moyens de l’Eglise. Nous invitons à marcher ensemble vers cet objectif de paix. Mais nous savons que notre force réside en ce fait que nous sommes convaincus que nous sommes des hommes épris de paix et nous avons avec nous les jeunes des groupes organisés comme COSOPAX, Dynamique et femmes, notre Commission Justice et Paix, notre Caritas de la sous-région qui travaillent sur le terrain et qui mobilisent de plus en plus des personnes qui sont convaincues que la paix est possible dans la sous-région », a-t-il révélé.
Il sied de rappeler que les Conférences Episcopales du continent africain s’étaient réunies dernièrement, du 28 juillet au 2 août 2025 à Kigali, dans le cadre du SCEAM à la 20ème assemblée plénière de cette organisation de l’Eglise catholique d’Afrique et de Madagascar. Les Pères Evêques d’ACEAC ont mené un plaidoyer de fonds pour un retour de la paix dans la sous-région des Grands-Lacs, a indiqué son président en exercice.
« La 20ème assemblée plénière du SCEAM avait pour thème ‘’Christ, Source de notre espérance de la réconciliation et de la paix’’. Il a porté donc sur les défis que traverse notre continent africain. Les Pères Evêques savent que cette sous-région est en train de traverser des violences meurtrières depuis trois décennies. Or, la sous-région continue de connaître des guerres et des violences de toute sorte avec des conséquences dramatiques, de nombre des morts qui ne fait qu’augmenter. Il ne faudrait pas qu’un génocide en appelle un autre. Un tableau sombre du continent a été brossé pour montrer que ce continent est vraiment comme cet infortuné de Jéricho qui a été roué des coups et qui a été laissé à moitié mort. Nous voudrions donc, à partir de ce symposium et cette plénière qui a été tenu à Kigali, que la voix de l’Eglise soit entendue », a-t-il indiqué.
Entendu que l’ACEAC a pour mission de rechercher le bien-être du peuple de Dieu. Ainsi, se réunir pour parler, prêcher, interpeller et dénoncer constitue, pour lui, leur cheval de bataille pour l’atteinte de leur mission en vue du bien commun, celui du peuple pour qui les Evêques sont « des voix des sans voix », a renchérit l’Evêque d’Idiofa et président de l’Association des Conférences Episcopales de l’Afrique Centrale.
Créée au terme de l’assemblée constitutive tenue à Kinshasa du 29 décembre au 3 janvier 1984 et regroupant les Conférences épiscopales du Burundi, de la RDC et du Rwanda, l’ACEAC se veut une instance d’études des voies et moyens de pourvoir le dialogue et la concertation, l’entraide et la coopération ecclésiale entre les conférences épiscopales de cette zone pour l’évangélisation en profondeur de l’homme africain dans son milieu culturel, social et religieux.
Face à la recrudescence inquiétante des vols de câbles en cuivre sur la ligne haute tension 120 kV reliant RC à Shilatembo. La Société Nationale d’Electricité (SNEL SA) monte une fois de plus au créneau pour dénoncer, pour la troisième fois en une semaine cette mauvaise pratique qui devient monnaie courante sur ses installations.
Cette infrastructure stratégique a été ciblée par des individus malintentionnés, compromettant sérieusement la stabilité de la fourniture en électricité dans la région.
Malgré la présence des services spécialisés chargés de la surveillance, les malfaiteurs continuent d’agir avec une audace déconcertante. Trois incidents majeurs ont été enregistrés ces derniers jours :
Le samedi 2 août 2025, 500 mètres de câbles ont été volés entre les pylônes P217 et P219 ;
Le lundi 4 août, les voleurs sont revenus à la charge, emportant à nouveau 500 mètres sur la même zone ;
Et plus récemment, le jeudi 7 août, 250 mètres supplémentaires ont disparu dans le tronçon entre les pylônes 79 et 80.
Ce n’est pas la première fois que cette ligne est visée. Plusieurs cas similaires avaient déjà été signalés au cours des mois précédents. La situation devient critique, non seulement pour la SNEL, mais aussi pour les milliers de foyers et d’industries qui dépendent de cette ligne pour leur alimentation électrique.
Une hémorragie qui doit être rapidement stoppée
La SNEL propose la convocation d’une réunion urgente de sensibilisation avec tous les services impliqués dans la surveillance de cette ligne afin de renforcer la coordination, la vigilance et les moyens de dissuasion.
Dans un contexte déjà difficile pour le secteur énergétique, ces actes de sabotage fragilisent davantage les efforts déployés par la Direction Générale pour améliorer la desserte en électricité. La SNEL SA appelle également les autorités locales, les forces de sécurité, mais aussi les populations riveraines à plus de vigilance et de collaboration, afin de mettre fin à ce fléau.
(Enquête réalisée par Belhar Mbuyi et Aristote Kajibwami)
Pourquoi l’Etat congolais peine-t-il autant à honorer les contrats qu’il signe avec des entreprises dans le cadre des partenariats public-privé (PPP), pourtant essentiels à la construction d’infrastructures vitales ? Trop souvent, l’histoire se répète : signature en grande pompe, premières tranches versées… puis silence radio. Les changements de gouvernement balayent tout, les chantiers s’arrêtent, les projets tombent dans l’oubli, sans explication crédible. Cette instabilité mine la crédibilité internationale du pays et prive la population d’ouvrages indispensables à son développement. Notre média, Finance-cd.com, a mené une série d’enquêtes sur les chantiers annoncés tambours battants avant d’être, compromis, voire abandonnés en rase campagne souvent à cause de problèmes de capacités et de compétences des administrations et des autorités, d’une éthique défaillante à tous les niveaux, mais aussi parfois de simples égos des hommes au pouvoir. Dans cette première partie de notre enquête, nous présentons deux exemples emblématiques : le projet Métrokin et la construction de la route Kisangani–Beni.
Metrokin et la RN4, deux projets stratégiques et structurants d’infrastructures abandonnés à leur triste sort
En effet, ce devait être deux vitrines du développement congolais : un train urbain moderne pour désengorger Kinshasa et la réhabilitation d’une route stratégique de 750 km reliant Kisangani à Beni. Aujourd’hui, Métrokin et la RN4 s’enlisent dans les méandres politiques et administratifs, laissant en suspens des milliards de dollars de retombées économiques et des millions de citoyens toujours privés d’infrastructures vitales.
Des chiffres qui parlent
Projet
Investissement prévu
Emplois attendus
Retombées annuelles estimées
Statut
Metrokin (phase 1)
500 M USD
6 000 à 10 000
70 à 140 M USD
Bloqué avant travaux
RN4 Kisangani–Beni
90 M USD à charge du Trésor + prêt Eximbank China
Non précisé
Axe stratégique de 750 km
Travaux ralentis
Capacité Metrokin phase 1
420 000 passagers/jour
—
—
—
Durée estimée des travaux Metrokin
2,5 ans
—
—
—
Un projet d’une grande ambition
C’est un vieux rituel congolais : à chaque mandat, le gouvernement sort son chéquier, claque des centaines de millions de dollars pour acheter des bus rutilants, puis les confie à une entreprise publique dont la seule performance garantie est… la faillite programmée. On applaudit, on coupe le ruban, on prend les photos. Puis, quelques mois plus tard, les bus finissent en tas de ferraille au dépôt, pendant que la ville suffoque dans ses embouteillages. Et tout le monde continue de faire semblant d’ignorer l’évidence : aucune grande ville au monde ne s’en sort sans rail urbain. Mais visiblement, chez nous, le train des idées sensées passe toujours… sans s’arrêter.
Chaque matin, Kinshasa s’étouffe dans ses propres artères. Les embouteillages avalent des heures de vie, les klaxons forment une bande sonore épuisante, et les transports publics, rares et vétustes, peinent à suivre le rythme d’une ville de plus de 15 millions d’habitants. Au milieu de ce chaos urbain, un projet porte un souffle d’espoir : Metrokin, un train urbain moderne qui ambitionne de transformer en profondeur la mobilité de la capitale.
Tout a commencé par un simple courrier. Transconnection Congo, société privée congolaise, approche séparément l’ONATRA et la Ville de Kinshasa pour proposer un partenariat autour d’un transport ferroviaire urbain digne d’une grande capitale. Séduits, les deux partenaires signent des mémorandums. L’entreprise engage alors des études de faisabilité avec les sociétés italiennes Technital et Italferr. Validées par l’ONATRA et transmises au gouverneur Gentiny Ngobila, elles arrivent sur la table du ministre du Portefeuille, qui mandate le COPIREP pour créer et structurer Metrokin, société désormais inscrite au portefeuille de l’État.
Un chantier à forte valeur ajoutée
Metrokin ne se limite pas à poser des rails : il dessine une nouvelle géographie urbaine et économique. Le projet réunit plusieurs avantages clés. Il s’agit, notamment, de construire 300 km de rails en quatre phases, dont une première ligne de la gare centrale à l’aéroport de Ndjili avec 8 gares modernes, 16 trains de dernière génération, une centrale thermique de 30 MW et de nouvelles infrastructures (ponts, bâtisses, avenues). Metrokin envisage de créer 6 000 à 10 000 emplois directs et indirects créés dès la première phase, avec une rentabilité attendue de 70 à 140 millions USD par an au départ, pour atteindre 400 à 600 millions USD à la quatrième phase.
Le projet vise également à valoriser le foncier le long du corridor ferroviaire, mais aligne également une capacité de transport de 420 000 passagers par jour dans la première phase, et jusqu’à 9 millions dans la quatrième. Enfin, il constituera un Soft power urbain puissant, étant un projet structurant et novateur qui s’inscrit dans la vision du président Félix Tshisekedi pour moderniser la mobilité.
Ce qui bloque le départ
Malgré un potentiel évident, Metrokin reste freiné par plusieurs obstacles, détaillés par son initiateur, Éric Onepunga, dans une interview qu’il a nous a accordée.
Projets concurrents brouillant l’image L’ONATRA, pourtant actionnaire, mène sa propre réhabilitation de voie sans financement, avec une emprise réduite à 5 mètres, alors que Metrokin en nécessite 20. Cette confusion inquiète les bailleurs.
Libération des emprises Indispensable pour lancer les travaux, elle doit se faire dans le respect du Processus d’intégration environnementale (évaluations des impacts, durabilité, gestion sociale). Metrokin a mené des études conformes aux standards internationaux, condition sine qua non pour attirer les investisseurs.
Contrats clés non signés Trois accords restent en suspens :
Contrat d’interface Metrokin–ONATRA
Contrat d’interface Metrokin–RVA
Contrat d’appui et de garantie avec l’État congolais (Ministères des Finances, Budget, Transports, Portefeuille, Plan).
Financement de la phase initiale
Après avoir réussi à mobiliser les principaux acteurs financiers du continent, l’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a confié la coordination de la structuration financière du projet à African Finance Corporation (AFC), la même institution impliquée aux côtés des États-Unis dans le projet ferroviaire de Lobito.
À ce jour, les engagements de financement confirmés s’élèvent à 740 millions de dollars, répartis ainsi : AFC 300 M USD, Banque Africaine de Développement (BAD) 200 M USD, Development Bank of Southern Africa (DBSA) 75 M USD, Africa50 50 M USD, et Trade and Development Bank (TDB) 100 M USD.
Les bailleurs sont prêts à financer la phase de construction, mais le gouvernement doit prendre en charge la phase préparatoire via le Bureau Central de Coordination (BCECO).
Suite à la lenteur du processus de relocalisation des familles occupant illégalement les emprises de la voie ferrée, les 20 millions de dollars alloués au BCECO par le ministère des Finances en mai 2022 pour le projet, n’ont été consommés qu’à concurrence 6 millions, essentiellement pour des études et travaux préparatoires. Cela a contraint le ministre à ordonner le reversement du reliquat non utilisé dans le fonds commun destiné aux projets en cours de mise en œuvre par le BCECO.
Absence d’un comité de pilotage
Éric Onepunga plaide pour une structure réunissant la présidence, la primature, Metrokin, la Ville, le BCECO et les ministères concernés pour arbitrer rapidement les blocages.
Perte de soutiens politiques Un tel projet d’envergure n’a de salut qu’à la mesure du soutien politique dont il dispose. Le projet Métrokin avançait grâce au soutien actif de Nicolas Kazadi (ex-ministre des Finances), de Gentiny Ngobila (ex-gouverneur de Kinshasa) et, dans une certaine mesure, de Madame Adèle Kahinda, ex Ministre du Portefeuille. Leur départ a grandement ralenti la dynamique. «Il est crucial d’établir rapidement un dialogue avec le nouveau ministre des finances afin d’assurer le bon suivi de ce projet stratégique soutenu par des partenaires financiers majeurs » lâchait un des hauts responsables de AFC en aout 2024, après avoir attendu de 16 heures à 22 heures dans la salle d’attente du Ministre Doudou Fwamba sans être reçu. Le faible engagement de l’Onatra, principal partenaire du projet, et la quasi absence du ministère des Transports et des hautes autorités demeurent difficiles à expliquer.
Pressions et menaces Le porteur du projet a même été la cible d’une tentative d’assassinat : un tir sur son pare-brise par des inconnus.
Un horizon proche, si…
Si les contrats sont signés, les emprises libérées et le financement initial assuré, les travaux pourraient démarrer en novembre 2025. Le délai estimé avant les premiers trajets : deux ans et demi.
« On ne résout pas un problème de transport en créant un autre problème social. C’est pourquoi nous voulons un projet exemplaire, respectueux des normes et des populations », insiste Éric Onepunga.
Metrokin n’est pas qu’un train : c’est une promesse. Celle de rendre à Kinshasa le temps qu’elle perd chaque jour dans les bouchons, et de lui offrir enfin un réseau de transport à la hauteur de son énergie.
Le contraste avec d’autres pays africains
Pendant que Kinshasa piétine, d’autres capitales africaines réussissent leurs grands chantiers. Nairobi a construit son Expressway de 27 km en seulement trois ans via un PPP avec China Road and Bridge Corporation, financé entièrement par l’investisseur. Addis-Abeba a mis en service son train léger de 31 km en moins de cinq ans, grâce à un prêt à 85 % de l’Eximbank China. Rabat et Salé, au Maroc, ont bâti et rentabilisé leur tramway en quatre ans, aujourd’hui en pleine extension. Et Dakar se réjouit de son Train Express régional (TER), qui relie la capitale à la nouvelle ville de Diamniadio, avec une extension vers l’aéroport Blaise Diagne, construit dans partenariat public privé avec le français Alsthom. Ces réussites tiennent à trois leviers : stabilité contractuelle, engagement politique continu et mobilisation rapide des financements.
RN4, route vitale abandonnée : un autre symbole d’une RDC qui commence et n’achève jamais
Le projet Metrokin n’est pas un cas isolé. Un autre exemple frappant se trouve à plus de 1 500 kilomètres de Kinshasa : la construction de la Route nationale 4 (RN4) entre Kisangani et Beni. En avril 2022, alors ministre des Finances, Nicolas Kazadi, en accord avec son homologue des Infrastructures et Travaux Publics, avait enclenché le processus de mobilisation d’un financement auprès d’Eximbank China pour asphalter cet axe stratégique long de 750
Conscient du rôle vital de cette route pour désenclaver le Nord-Est, stimuler les échanges et renforcer la cohésion nationale, M. Kazadi s’était assuré que l’État respecte ses engagements financiers. Malgré les tensions budgétaires liées au contexte électoral, il débloque en octobre 2023 une première tranche de 30 millions de dollars – sur les 90 millions prévus à la charge du Trésor – permettant à l’entreprise chinoise chargée des travaux de lancer le premier lot Kisangani–Bafwasende, soit 258 kilomètres.
Menace d’arrêt complet
Rapidement, le chantier prend forme : 46 engins lourds et 121 instruments d’essai sont acheminés, la centrale à béton est installée, les concasseurs sont montés, et la centrale de mélange d’asphalte opérationnelle. Dix équipements destinés au quatrième lot arrivent également. Les travaux d’asphaltage démarrent sur le tronçon Kisangani–Komanda à un rythme soutenu, suscitant un nouvel espoir chez les habitants. Sur certains segments, plusieurs couches d’asphalte sont déjà posées, fluidifiant le trafic, même en saison des pluies, là où la route se transformait autrefois en piège de boue. Les populations saluent alors l’action du président Félix Tshisekedi.
Mais en août 2024, tout bascule. Un nouveau gouvernement place Doudou Fwamba aux Finances, en remplacement de Nicolas Kazadi. La requête pré-négociée par ce dernier auprès d’Eximbank China reste sans suite. Plus aucun paiement du Trésor n’est effectué. Les travaux ralentissent dangereusement, faisant planer la menace d’un arrêt complet… et des surcoûts inévitables.
L’entreprise chinoise, pourtant la même qui a construit la voie expresse reliant l’aéroport de Nairobi au centre-ville, avait accepté de démarrer sur la base de la confiance, mobilisant hommes et matériel. Aujourd’hui, cette confiance s’érode.
En décembre 2024, les premiers tronçons asphaltés sont validés par l’Office des routes. Mais faute de suivi politique et financier, le projet risque de rejoindre la longue liste des chantiers inachevés, alors qu’il pourrait transformer durablement l’économie et la connectivité de toute une région.
Pourquoi ça bloque en RDC ?
C’est la question à franc congolais ! En effet, comment comprendre que, à ce jour, les rails de Metrokin restent imaginaires et la RN4 continue de se déliter. Deux symboles d’un Congo qui rêve grand mais n’assure pas toujours le passage de la vision à la réalité. Les causes en sont nombreuses. Il y d’abord l’instabilité politique. Chaque remaniement ministériel redéfinit les priorités. Les projets soutenus par une équipe disparaissent avec son départ.
Il y a ensuite une gouvernance défaillante, avec, notamment, une absence de plan de développement assorti de projets prioritaires clairement définis et engageant tout le pays. A cela s’ajoutent les rivalités institutionnelles et la faiblesse de leadership au niveau de la coordination entre ministères. On note également l’absence d’un financement préparatoire, car les bailleurs sont prêts pour la phase de construction, mais l’État n’honore pas ses engagements sur les étapes initiales : études, libération des emprises. Enfin, il y a la concurrence interne. Des projets parallèles, parfois portés par les mêmes institutions, brouillent les messages aux investisseurs.
Face à la montée inquiétante des accidents mortels sur la Route Nationale numéro 1 (RN1), qui relie Kinshasa à la ville portuaire de Matadi, Roland Mena, acteur socio-politique du Kongo Central et chercheur indépendant en droit public, a soumis au Gouvernorat provincial un projet novateur : la création de l’Observatoire de la Circulation Routière (OCR-KC). Cette initiative vise à instaurer une culture durable de sécurité routière dans la province, et à sauver des vies.
Une réaction à une situation devenue insoutenable
« Trop, c’est trop ! », s’est indigné Roland Mena, lors de sa sortie médiatique. Trop de morts, trop de blessés, trop de drames, causés chaque semaine par des accidents de la route sur ce tronçon vital pour l’économie du pays. La RN1, pourtant artère essentielle du pays, est devenue plus dangereuse que le volcan Nyiragongo, estime-t-il, en raison de la fréquence des accidents qui y surviennent, parfois plusieurs fois par jour.
Plus de 300 morts par mois seraient enregistrés sur cette route selon ses estimations. En cause : surcharge des véhicules, excès de vitesse, fatigue des conducteurs, méconnaissance du Code de la route, alcool au volant, ou encore absence de contrôle technique. Un cocktail mortel sur une voie pourtant stratégique pour l’économie et la mobilité nationale.
Un projet structuré, scientifique et durable
Inspiré par le modèle d'observatoires scientifiques (volcanique, météorologique ou électoral), Roland Mena propose la mise en place d’un outil de surveillance permanent, capable de collecter, analyser et exploiter les données relatives à la circulation routière, aux comportements des conducteurs et à l’état des infrastructures. L’objectif : prévoir pour prévenir, et agir au lieu de subir.
L’OCR-KC aura pour mission de :
Surveiller en temps réel les pratiques de conduite sur la RN1 ;
Analyser les données sur les accidents pour en identifier les causes profondes ;
Proposer des mesures de prévention concrètes et adaptées ;
Collaborer avec les compagnies d’assurances et les services de sécurité ;
Sensibiliser et former les conducteurs, notamment ceux des poids lourds.
Un instrument d’aide à la décision publique
L’OCR ne se limitera pas à la collecte passive d’informations. Il agira comme un véritable outil de pilotage stratégique pour les autorités provinciales. Grâce aux statistiques fiables qu’il produira, il pourra guider l’action publique, recommander des aménagements routiers, renforcer le contrôle des véhicules, et lutter contre le phénomène de coupeurs de route, particulièrement actif dans certains tronçons.
Des équipes de surveillance seraient déployées dans les anciens districts (Lukaya, Cataractes, Bas-Fleuve) afin de couvrir les 568 km de route entre Kasangulu et Moanda, en passant par Matadi et Boma.
Un impact positif sur l’emploi et l’économie locale
Outre son volet sécuritaire, le projet présente un impact social significatif. L’Observatoire permettra la création d’environ 150 emplois directs dès sa mise en œuvre, dans les domaines de la surveillance, la gestion administrative, la sensibilisation et l’analyse des données. Il offrira aussi des opportunités aux jeunes sans diplômes ou aux diplômés à la recherche d’un emploi, tout en contribuant indirectement à réduire la pauvreté et la criminalité urbaine.
Une collaboration clé avec les compagnies d’assurances
Roland Mena propose également une étroite collaboration avec les compagnies d’assurance, qui joueraient un rôle essentiel dans la gestion des risques :
Obligation pour toutes les sociétés de transport d’avoir une police d’assurance active ;
Mise en place d’un système d’assurance pour véhicules et remorques, avec options de paiement flexibles ;
Exploitation des bases de données d’assureurs pour améliorer les analyses de risque ;
Assistance immédiate aux victimes en cas de sinistre.
Des objectifs clairs et mesurables
L’Observatoire vise trois objectifs fondamentaux :
A court terme : Sensibiliser les conducteurs et sociétés de transport.
A moyen terme : Produire des statistiques fiables sur les accidents et leurs causes.
A long terme : Instaurer une véritable culture de sécurité routière au Kongo Central.
Il se fixe également comme cibles :
Réduire de 50 % les accidents mortels en 3 ans ;
Améliorer les conditions de transport et la discipline des conducteurs ;
Imposer une régulation stricte des activités de transport sur la RN1.
Un appel à l’action lancé au Gouvernorat
Bien que ce projet soit actuellement en examen au Gouvernorat du Kongo Central, Roland Mena presse les autorités provinciales à agir sans tarder. Selon lui, chaque jour qui passe sans réponse politique, c’est une vie potentiellement perdue sur la RN1. Il appelle les experts et les décideurs à prioriser ce projet structurant, qui pourrait sauver des milliers de vies tout en professionnalisant le secteur du transport routier.
« Nous avons un volcan que nous surveillons au Nord-Kivu, et pourtant, la RN1 tue davantage. Si nous pouvons surveiller un volcan, pourquoi pas une route meurtrière ? Il est temps de regarder plus d’une fois cette route, de comprendre, d’agir et de sauver », a déclaré Roland Mena.
Le projet de création de l’Observatoire de la Circulation Routière du Kongo Central (OCR-KC) est bien plus qu’une réponse à l’urgence. Il s’agit d’une vision globale, méthodique et ambitieuse pour réconcilier sécurité, développement et dignité humaine dans une province stratégique de la RDC. En assurant une coordination étroite entre autorités, chercheurs, compagnies d’assurances, transporteurs et société civile, cet outil pourrait devenir une référence nationale et africaine en matière de prévention routière.
C’est un énième vol des câbles que déplore la Société Nationale d’Electricité (SNEL SA), cette fois, c’est la cabine Nelsen, située au quartier Binza Pigeon dans la commune de Ngaliema, qui a été le théâtre d’un vol par effraction plongeant une partie de ce quartier dans le noir. Cette situation impacte même le fonctionnement de la station Top-Congo FM.
Les Evêques de la CENCO ont exprimé, ce lundi 28 juillet 2025, leur indignation face au massacre des fidèles catholiques, survenu dans la nuit du 26 au 27 juillet, à Komanda, dans le diocèse de Bunia, en province de l'Ituri. Des hommes armés ont attaqué une salle paroissiale alors que des chrétiens y étaient en prière, faisant plusieurs morts et blessés.
Dans une déclaration solennelle, les prélats catholiques dénoncent un "massacre odieux" et expriment leur "proximité spirituelle" avec les victimes et leurs familles. Ils adressent également un message de compassion à l’évêque du diocèse de Bunia, Monseigneur Dieudonné Uringi, dont le territoire connaît une recrudescence d’actes violents, une semaine seulement après la profanation de l’église paroissiale de Lopa.
La Direction Kinshasa Sud de la Société Nationale d’Electricité (SNEL SA) informe qu’un incident s’est produit ce dimanche 27 juillet sur le campus de l’Université de Kinshasa. La garde forestière de l’Unikin a involontairement provoqué un incendie sur le câble 6,6kV du départ Agronomie de la sous-station Campus, précisément sur le tronçon reliant les cabines Home Central et Résidences, au niveau du gros arbre.
Plusieurs cabines du Plateau des professeurs sont touchées, notamment celles desservant les Résidences, la Maison S&G et Scholatiska.
Suite à cet incident, les équipes de la SNEL ont immédiatement consignée la ligne pour réparation. Ces derniers ont identifié la nécessité de remplacer 10 mètres de câble de type 1x3x150mm² pour rétablir la distribution.
La Direction Kinshasa Sud de la SNEL appelle à la patience des résidents et promet une intervention rapide pour la remise en état du réseau.
Passionnée par l'écriture et amoureuse des belles lettres, Merlisse Meta s'illustre avec brio à travers son roman intitulé La Voie de la Réconciliation. Étudiante en sciences pharmaceutiques à l’Université officielle de Mbuji-Mayi, Merlisse Meta Kabangu, jeune écrivaine de 20 ans et slameuse, prêche la réconciliation par le biais de sa plume.
Pourquoi la réconciliation ?
«Parce que la réconciliation est un besoin profond dans nos familles et notre société, ce roman est un appel à la paix », explique Merlisse Meta Kabangu. Son inspiration provient de la vie réelle, des blessures familiales et de son désir de voir les cœurs brisés se reconnecter. Elle cite des écrivains influents tels que Sony Labou Tansi, Emmanuel Dongala, Fernand Mpiana et Pie Tshibanda comme sources d'inspiration.
Honneur à la source
Pour rendre hommage à son université, Merlisse a présenté son roman au recteur, Abbé Apollinaire Cibaka Cikongo, mercredi 9 juillet 2025. Enthousiasmé, le numéro un de l'UOM a chaleureusement félicité l'écrivaine et l'a encouragée à approfondir sa passion pour la lecture et l'écriture, afin de devenir un exemple d'une femme intellectuellement épanouie.
Un récit poignant
La Voie de la Réconciliation est un récit imaginaire qui explore l'impact de la mort d'une mère sur une famille. Le père, confronté à sa propre douleur, choisit de se remarier, mais cette nouvelle union engendre des conflits et des contradictions, devenant ainsi un lieu d'angoisse et de solitude. L'auteure démontre que même dans les moments les plus sombres de la vie, la réconciliation est possible entre les membres d'une famille.
Un café littéraire à venir
Merlisse Meta Kabangu prévoit d'organiser un café littéraire dans les prochains jours, où son roman sera présenté à la communauté universitaire de Mbuji-Mayi et aux passionnés d'écriture.
« Je compte organiser des séances de lecture et des échanges dans les écoles et les médias pour promouvoir la paix intérieure et familiale. Que ce livre touche les cœurs et ouvre un chemin vers la paix », martèle Merlisse Meta.