Suite au conflit armé qui oppose les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda, l’artiste musicienne Nigériane Tems, a annoncé l’annulation de son concert prévu à Kigali, la capitale rwandaise, le 22 mars 2025. Une décision motivée par la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Cette annulation intervient en signe de solidarité avec les victimes de l’ingérence rwandaise.
Sur son compte X, l’artiste a exprimé ses regrets et sa solidarité avec les populations touchées par la guerre.
«J’avais récemment promis un concert au Rwanda sans me rendre compte du conflit entre le Rwanda et la RDC », a-t-elle communiqué.
Et d’ajouter : « Je n’oserai pas être insensible quant à ces problèmes. Mon cœur se joint à ceux qui sont affectés. La guerre n’est pas une blague, et j’espère et prie vraiment pour la paix en ce moment ».
Cette décision de Tems, considérée comme l’une des voix montantes de l’afro beats féminine, est loin d’être insignifiante. Elle constitue un acte symbolique fort, qui met en lumière les tensions régionales et les accusations d’ingérence rwandaise dans le conflit en RDC. La chanteuse nigériane devient ainsi la deuxième artiste, après le rappeur franco-congolais Youssoupha en 2022, à annuler un concert au Rwanda en raison du conflit.
La guerre dans l’Est de la RDC, qui oppose l’armée congolaise aux rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, a provoqué le déplacement de plus de 400 000 personnes selon les agences de l’ONU. Le conflit s’est intensifié depuis fin 2024, notamment dans le Nord-Kivu, où les rebelles du M23/RDF contrôlent désormais une partie de la province. Ceci au vu et au su de la Communauté internationale, qui jusqu’à présent, n’a pas pris des mesures concrètes pour sanctionner le pays agresseur qui n’est nul autre que le Rwanda.
Yolande Elebe Ma Ndembo, Ministre de la culture, arts et patrimoine a lancé une campagne de mobilisation des artistes en République Démocratique du Congo pour soutenir les militaires congolais qui sont aux fronts dans l’Est du pays. ‘‘Toz’art Elongo na FARDC’’ (Nos arts pour être ensemble avec notre armée), est le thème de la campagne initiée par son ministère pour exprimer la solidarité et rendre hommage aux vaillants militaires congolais.
«À travers nos œuvres et notre art, portons tous un message de paix, de solidarité et d’unité, en hommage aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Affirmons haut et fort notre refus face à l’agression de notre pays, pour défendre notre souveraineté et notre dignité nationale », a-t-on lu dans un communiqué.
Cette mobilisation est accompagnée par une campagne de don bénévole de sang en solidarité nationale avec les congolais blessés des affrontements militaires dans cette partie du pays.
« Le jeu 30 janvier 2025, aux côtés de la Première Ministre et de la Première Dame, la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine a répondu à l’appel du Ministère de la Santé et prévoyance sociale en donnant son sang en soutien aux FARDC et aux ‘‘Wazalendo’’ engagés aux fronts », a révélé le document.
Et de poursuivre : « Continuons de faire résonner nos voix au-delà des scènes, des toiles et des écrans. Faisons de notre engagement un message vivant d’espoir»
Pour lier la parole à l’acte, la Ministre Yolande Elebe a prêché elle-même par l’exemple en se faisant prélever une poche de sang.
Beaucoup d’artistes parmi les grandes stars de la chanson congolaise ont aussi emboité le pas. Mbilia Bel, Manda Chante, Werrason et tant d’autres ont posé le même geste en donnant leur sang pour les populations civiles et les militaires blessés dans l’Est du pays. Il faut noter que la campagne ‘‘Toz’art’’ a été bien accueilli et vise à sensibiliser le monde sur la situation dramatique dans la partie orientale de la RDC où les ennemis de la paix terrorisent la population.
A Kinshasa chaque utilise sa discipline artistique respective pour faire passer un message de paix et d’encouragement aux FARDC et ‘‘Wazalendo’.
Arts pour la paix
Aux peintres, d’exploiter les couleurs pour sortir des tableaux engagés avec une expression dénonciatrice qui exprime l’indignation de toute la nation. Sculpteurs, céramistes, comédiens, écrivains, cinéastes, danseurs, performeurs, modélistes, chanteurs, tous créateurs de l’œuvre de l’esprit de soutenir et d’encourager les vaillants soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo qui se battent pour défendre les frontières de la République. En effet, de nombreux artistes se sont exprimés sur les réseaux sociaux. Donc, il est aussi impérieux de développer et créer des œuvres patriotiques qui privilégient l’unité de la nation toute entière autour des autorités établies et engagées vers la victoire finale.
Aux musiciens, la ministre a demandé de s’exprimer à travers la rumba qui ne peut faire oublier les drames humains qui persistent dans l’Est de la RDC.
Un message de compassion et de solidarité des prélats catholiques de la CENCO à la population des provinces touchées par cette guerre imposée à la Rdc par le Rwanda avec leurs supplétifs du M23 a été lancé hier, lundi 3 février 2025, dans un communiqué signé par Mgr Fulgence Muteba Mugalu, Archevêque de Lubumbashi et Président de la CENCO. Dans ce communiqué, la CENCO fustige la dégradation de la situation sécuritaire dans cette partie du territoire national.
La CENCO déplore la perte en vies humaines des paisibles citoyens, les pillages dans la ville de Goma et les cités environnantes ainsi que les déplacements massifs des populations dans cette région.
«En effet, l'intensification des combats entre les FARDC et les rebelles de AFC/M23, avec leurs alliés respectifs, a causé d'énormes pertes en vies humaines. En plus, elle a occasionné les pillages dans la ville de Goma et les cités environnantes et exacerbé les déplacements massifs des populations déjà appauvries par des conflits récurrents que ces Provinces subissent depuis une trentaine d'années», peut-on lire dans leur message.
Alors que l’opinion publique s’interrogeait sur le silence prolongé des évêques face à la gravité de la situation sécuritaire à l’Est du pays, particulièrement dans la ville de Goma, les prélats, quant à eux, ont préféré prendre un temps de recueillement pour mieux comprendre les contours de cette guerre et discerner les perspectives d’avenir.
«La situation est tellement grave et l'émotion grande qu'elles nous ont exigé de prendre un temps de recueillement, dans le silence, pour mieux en comprendre les contours et discerner les perspectives d'avenir», mentionne le communiqué.
Les pères Evêques ont exprimé leur proximité fraternelle et leur solidarité aux Evêques Willy Ngumbi, Evêque de Goma, et François Xavier Maroy, Archevêque Métropolitain de Bukavu, ainsi qu'à tout le Peuple de Dieu vivant dans ces contrées sinistrées. Ils ont adressé en même temps leurs condoléances les plus chrétiennes à toutes les familles qui ont perdu les leurs dans cette guerre de trop et exprimer leur compassion à tous ceux qui sont éprouvés par ces tristes événements.
Mgr Fulgence Muteba, Président de la CENCO, a rappelé l’exhortation du Pape François lors de l’Audience générale du 29 janvier dernier au cours de laquelle le Saint Père a demandé aux parties prenantes à ce conflit à s’engager pour la cessation des hostilités et pour la sauvegarde de la population civile en plus de la recommandation faite aux autorités locales et à la communauté internationale à tout mettre en œuvre pour résoudre la situation conflictuelle par des moyens pacifiques.
De ce fait, elle réitère l’appel lancé par elle en collaboration avec l’Eglise du Christ au Congo (ECC) en faveur du Pacte social pour la paix et le Bien vivre ensemble en RDC et dans les Grands Lacs.
La CENCO rassure ainsi toute la population des provinces sinistrées de sa communion dans sa peine et leur proximité spirituelle avant d’inviter tous les fidèles catholiques et toutes les personnes de bonne volonté à intensifier les prières pour l’avènement d’une paix durable dans le pays.
César Nkangulu
CONFERENCE EPISCOPALE NATIONALE DU CONGO
Présidence
BP. 3258 – Kinshasa/Gombe
Tél : +243 998 248 699
Fax : +33172703031
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République Démocratique du Congo
MESSAGE DE COMPASSION ET DE SOLIDARITE DE LA CENCO A LA POPULATION DES PROVINCES DU NORD-KIVU ET DU SUD-KIVU.
C’est avec grande tristesse et beaucoup d’inquiétudes que nous suivons la dégradation de la situation sécuritaire dans les Provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, aggravée particulièrement avec la prise de la ville de Goma par la coalition rebelle AFC/M23 appuyé par le Rwanda et l’avancée de cette dernière vers la ville de Bukavu.
En effet, l’intensification des combats entre les FARDC et les rebelles de AFC/M23, avec leurs alliés respectifs, a causé d’énormes pertes en vies humaines. En plus, elle a occasionné les pillages dans la ville de Goma et les cités environnants et exacerbé les déplacements massifs des populations déjà appauvries par des conflits récurrents que ces Provinces subissent depuis une trentaine d’années.
La situation est tellement grave et l’émotion grande qu’elles nous ont exigé de prendre un temps de recueillement, dans le silence, pour mieux en comprendre les contours et discerner les perspectives d’avenir.
Au nom du Cardinal, Archevêques et Evêques membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), nous voudrions exprimer notre proximité fraternelle et notre solidarité à Leurs Excellences Nos Seigneurs les Evêques Willy Ngumbi, Evêque de Goma, et François Xavier Maroy, Archevêque Métropolitain de Bukavu, ainsi qu’à tout le Peuple de Dieu vivant dans ces contrées sinistrées.
Aussi, nous saisissons la présente occasion pour adresser nos condoléances les plus chrétiennes à toutes les familles qui ont perdu les leurs dans cette guerre de trop et exprimer notre compassion à tous ceux qui sont éprouvés par ces tristes événements.
Dans sa sollicitude pastorale soutenue à l’égard de notre pays, le Pape François, lors de l’Audience générale du 29 janvier 2025, a exhorté « les parties en conflit à s’engager pour la cessation des hostilités et pour la sauvegarde de la population civile… », et a recommandé « aux Autorités locales et la Communauté Internationale à tout mettre en œuvre pour résoudre la situation conflictuelle par des moyens pacifiques ».
En communion avec Lui nous réitérons l’appel que nous avons lancé en collaboration avec l’Eglise du Christ au Congo (ECC)« en faveur du Pacte social pour la paix et le Bien vivre ensemble en RD Congo et dans les Grands Lacs ».
Quand un membre souffre, c’est tout le corps qui souffre avec lui (1 Co 12, 25-27)). Nous rassurons tous nos frères et sœurs des Provinces sinistrées de notre communion dans les peines et de notre proximité spirituelle. Aussi, invitons-nous tous les fidèles catholiques et toutes les personnes de bonne volonté à intensifier les prières pour l’avènement d’une paix durable dans notre pays.
Par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, Consolatrice des affligés que Dieu accorde la grâce de la paix à notre pays, la RDC.
Le programme des funérailles du chantre- pasteur Christian Kimbukusu, de la République Démocratique du Congo (RDC), connu sous le nom de scène de Dakumuda New Man, a été dévoilé par la famille biologique de l'artiste.
«Le programme des obsèques du chanteur et pasteur, Christian Kimbukusu prévoit le 30 janvier une prière d'action de grâce dans la parcelle familiale qui sera suivie, le 31 janvier par une veillée mortuaire au terrain Gd à Lemba, au centre de Kinshasa, capitale de la RDC. (...) Le 1er février interviendront l’exposition de la dépouille, les hommages et l’enterrement à la Nécropole entre Terre et Ciel à Kinshasa », a-t-on lu dans le communiqué signé la famille de l’illustre disparu.
Par ailleurs, la famille exhorte quiconque ayant connu de près ou de loin le chantre –pasteur à une attitude de dignité, de respect et de prière pour le repos éternel de son âme.
Décédé le 22 décembre 2024 à Kinshasa à l'âge de 55 ans, Dakumuda New Man était un artiste musicien, auteur, compositeur et interprète dont le répertoire musical diversifié a égayé plusieurs mélomanes aussi bien en RD Congo qui ’à l’étranger.
A la tête de l'orchestre Laviniora Esthétique, le chanteur a connu un des temps forts de sa carrière musicale avec la danse "Linda castro" qui a bougé les hits parades africain.
C'est en 2014, que Christian Dakumuda New man a abandonné la musique profane pour se consacrer à la musique gospel (chrétienne) jusqu'à devenir évangéliste du Christ puis pasteur dans son propre église.
Le chanteur Manda Chante de la République Démocratique du Congo (RDC) s’est dit préoccupé par la situation sécuritaire actuelle à Goma, chef-lieu de la province du Nord- Kivu, dans l’Est du pays. Il est parmi les rares artistes à sortir dans la rue à manifester contre l’escalade rwandaise et ses complices des rebelles du M 23 qui tuent les populations innocentes dans cette partie du pays. Le patron de l’orchestre Wenge Référence a expliqué sa motivation au cours d’un entretien avec votre journal.
«La situation actuelle à l’Est de notre pays nous préoccupe aussi parce qu’on est avant tout patriote. Moi et mon grand-frère et collègue Jean Goubald Kalala, nous avons marché aux côtés de la population kinoise pour dire non à la guerre ; oui à la paix. Nous ne sommes pas venus à la manifestation pour soutenir un quelconque parti politique. C'est pour l'amour et l'intérêt de notre pays », a déclaré le chanteur Nkumu Manda Chante.
Et d’ajouter : « Nous avons participé à la manifestation publique qui a été organisée à Kinshasa pour dénoncer à haute voix cette guerre qui nous est imposée injustement par les rwandais et les rebelles du M23 dans notre pays».
Par ailleurs, l'artiste a lancé un message patriotique aux autorités et leaders des partis politiques de se réunir comme un seul homme pour appuyer nos forces armées qui sont aux fronts pour défendre la nation en danger.
« J’appelle les congolais et tous les partis politiques de l’opposition et du pouvoir avec le Président de la république à l’unité pour la cause du Congo, notre seule et unique patrie qui nous a été léguée par nos ancêtres. Nous avons constaté l’absence de certains partis dans la rue qui n’ont pas voulu manifester pour le pays. C’est déplorable», a-t-il lancé.
Le Centre Culturel et Artistique d’Afrique Centrale a accueilli une conférence des jeunes organisée jeudi 30 janvier 2025 par la structure Métamorphose, coordonnée par Jonathan Bitenezi. Cet événement a été une occasion privilégiée de partage et d'apprentissage, portant sur des thèmes cruciaux tels que le leadership, le management, le marketing et la commercialisation des biens et services.
La conférence a été marquée par l'intervention de Joseph Mbuyi Mukendi, Directeur Général du Fonds spécial de promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi des jeunes (FSPEEJ). Son exposé, ayant pour thème ‘’Impact du marketing et de la commercialisation des biens et services dans le développement d’une entreprise’’, a captivé l'audience par sa clarté et sa pertinence.
Joseph Mbuyi Mukendi a souligné l'importance de l'esprit de sacrifice pour tout entrepreneur. Il a comparé l'entreprise à un arbre fruitier qui nécessite des soins attentifs et constants au début pour pouvoir porter des fruits à long terme.
‘’Lorsque vous créez une entreprise, vous devez être prêt à consacrer du temps et des ressources pour la faire grandir. C'est seulement après ces efforts initiaux que vous commencerez à en récolter les bénéfices’’, a-t-il expliqué.
Il a insisté sur la nécessité de la discipline et du travail acharné pour réussir.
‘’La réussite ne vient pas simplement avec l'argent. Elle vient avec le travail, la persévérance et une vision claire de ce que vous voulez accomplir’’, a-t-il affirmé, tout en exhortant les jeunes entrepreneurs à se fixer des objectifs clairs et à adapter leur comportement pour les atteindre.
Un des points cruciaux de son intervention a été l'importance de créer de la valeur.
‘’Faites-vous une entreprise pour survivre ou pour créer de la valeur autour d'elle ?’’, a-t-il interrogé. Pour lui, la création de valeur est essentielle pour la pérennité et le succès d'une entreprise.
Plus loin dans son speech, il a abordé le rôle crucial du marketing et de la commercialisation dans la vie d'une entreprise.
‘’Le marketing permet de faire connaître votre produit, tandis que le commercial incite à l'achat. Sans une bonne stratégie de marketing et de commercialisation, il est impossible d'accroître son chiffre d'affaires et d'assurer la survie de l'entreprise’’, a-t-il expliqué. Il a souligné que nombreuses sont des jeunes entreprises qui échouent en raison de leur incapacité à bien vendre l'image de leur produit.
Pour le Directeur Général su FSPEEJ, le marketing repose sur quatre piliers fondamentaux : le produit, le prix, la promotion et la place.
‘’Un riche entrepreneur n'est pas nécessairement celui qui possède le plus grand diplôme, mais celui qui a soif d'apprendre, qui développe son savoir-faire, et qui est habile et flexible’’, a-t-il conclu.
La conférence s'est terminée par une session de questions-réponses, où les participants ont eu l'occasion d'échanger avec M. Joseph Mbuyi Mukendi et de recevoir des conseils personnalisés. En outre, un appui financier a été octroyé à 10 entreprises émergentes des jeunes. Ces derniers ont exprimé leur gratitude pour cette opportunité d'apprentissage et de développement personnel.
Cette conférence des jeunes a été un moment riche en enseignements et en inspiration. Elle a permis de souligner l'importance du leadership, du marketing et de la discipline dans le développement d'une entreprise. Grâce à des interventions comme celle de Joseph Mbuyi Mukendi, les jeunes entrepreneurs congolais sont mieux équipés pour relever les défis et réussir dans leurs projets.
‘‘…Au nom de la masse laborieuse de l’Office Congolais de Contrôle et au mien propre, j’apporte ma compassion envers les compatriotes vivant à Goma et ses environs ainsi que mon soutien inconditionnel au Commandant Suprême des Armées, Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et à nos Forces Armées qui se battent sur le terrain, de manière que nos agresseurs soient boutés hors du territoire national. Que la population meurtrie de Goma sache que l’ensemble de la population congolaise compatit avec elle pour toutes ces atrocités subies’’, écrit le Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle, Dr Dr Etienne Tshimanga Mutombo dans son message dont l’intégralité ci-après.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Office Congolais de Contrôle
KINSHASA/GOMBE
Le Directeur Général
MESSAGE DE SOUTIEN AU COMMANDANT SUPREME, FELIX ANTOINE TSHISEKEDI, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET AUX FORCES ARMEES DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
(Avec l’expression de mes hommages les plus déférents)
La République Démocratique du Congo, notre Pays, connait une guerre d’agression lui imposée par le Rwanda et son supplétif M23, dans sa partie orientale.
Cette guerre entraîne la mort de nombreux compatriotes, déplacés internes et la destruction des infrastructures.
Au nom de la masse laborieuse de l’Office Congolais de Contrôle et au mien propre, j’apporte ma compassion envers les compatriotes vivant à Goma et ses environs ainsi que mon soutien inconditionnel au Commandant Suprême des Armées, Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et à nos Forces Armées qui se battent sur le terrain, de manière que nos agresseurs soient boutés hors du territoire national.
Que la population meurtrie de Goma sache que l’ensemble de la population congolaise compatit avec elle pour toutes ces atrocités subies.
Dans une déclaration diffusée le mardi 28 janvier 2025 sur laRadiotélévision nationale congolaise (RTNC), le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a annoncé la suspension des mouvements de marche et de protestation en soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et à la population de Goma, victimes de l'agression rwandaise dans l'Est du pays.
Depuis plusieurs semaines, la partie orientale de la RDC, particulièrement la province du Nord-Kivu, est confrontée à une situation sécuritaire critique suite à l'agression de l'armée rwandaise et des rebelles du M23. Cette situation a suscité une vague d'indignation et de solidarité à travers tout le pays, avec des marches et des manifestations organisées en soutien aux FARDC et aux habitants de Goma.
Ces mouvements organisés dans la capitale, ont tourné à des scènes de pillage, où plusieurs ambassades ont été prises pour cibles notamment, celle des Etats-Unis, de France, de Belgique, de Rwanda et de l’Ouganda.
Face à cette situation, le Gouverneur Daniel Bumba Lubaki a décidé de suspendre ces mouvements de marche jusqu'à nouvel ordre. Dans son message, il a souligné l'importance de préserver l'ordre public et d'éviter tout acte de vandalisme qui pourrait nuire à la stabilité de la capitale. Il a appelé les Kinois à retourner à leurs occupations dès le lendemain et à rester vigilants.
Le premier citoyen de la ville de Kinshasa a également encouragé la population à soutenir moralement et spirituellement les Forces armées et les habitants de Goma, en attendant la prochaine organisation de marches qui se dérouleront dans le respect des règles et de la paix.
La décision de suspendre les marches a été prise dans le but de prévenir tout débordement et de protéger les biens et les personnes. Le Gouverneur a insisté sur la nécessité de maintenir la discipline et le calme, afin de ne pas entraver les efforts du Gouvernement pour stabiliser la situation à Goma et dans l'Est du pays.
Il a également rappelé l'importance de la cohésion nationale et de la solidarité entre les différentes provinces du pays.
‘’Nous sommes tous unis par le même destin et devons nous soutenir mutuellement dans ces moments difficiles’’, a-t-il déclaré.
La suspension des marches a été accueillie avec un mélange de compréhension et de déception par la population de Kinshasa. Certains estiment que cette décision est nécessaire pour éviter le chaos et garantir la sécurité, tandis que d'autres souhaitent continuer à exprimer leur soutien de manière active.
Des leaders communautaires et des organisations de la Société civile ont également appelé à la retenue et à la solidarité. Ils ont encouragé la population à suivre les directives du Gouverneur et à éviter toute forme de violence ou de vandalisme.
Daniel Bumba a assuré que des marches et des manifestations seront à nouveau organisées dans un avenir proche, mais dans des conditions qui garantissent la sécurité et le respect de l'ordre public. Il a invité les Kinois à rester informés et à se préparer à participer de manière pacifique et constructive.
Cependant, il faut rappeler que d’autres manifestations publiques de soutien aux vaillants FARDC avaient été annoncés, entre autres, celui de l’UDPS aile Deo Bizibu, qui par un communiqué, prévoyait une marche pour mercredi 29 janvier ; également, la plateforme politique Lamuka avait, quant à elle, prévu de descendre dans les rues de Kinshasa pour le 1er du mois prochain.
Dans une déclaration diffusée hier mardi 28 janvier 2025 sur la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a annoncé la suspension des mouvements de marche et de protestation en soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et à la population de Goma, victimes de l'agression rwandaise dans l'Est du pays.
Depuis plusieurs semaines, la partie orientale de la RDC, particulièrement la province du Nord-Kivu, est confrontée à une situation sécuritaire critique suite à l'agression de l'armée rwandaise et des rebelles du M23. Cette situation a suscité une vague d'indignation et de solidarité à travers tout le pays, avec des marches et des manifestations organisées en soutien aux FARDC et aux habitants de Goma.
Ces mouvements organisés dans la capitale, ont tourné à des scènes de pillage, où plusieurs ambassades ont été prises pour cibles notamment, celle des Etats-Unis, de France, de Belgique, de Rwanda et de l’Ouganda.
Face à cette situation, le Gouverneur Daniel Bumba Lubaki a décidé de suspendre ces mouvements de marche jusqu'à nouvel ordre. Dans son message, il a souligné l'importance de préserver l'ordre public et d'éviter tout acte de vandalisme qui pourrait nuire à la stabilité de la capitale. Il a appelé les Kinois à retourner à leurs occupations dès le lendemain et à rester vigilants.
Le premier citoyen de la ville de Kinshasa a également encouragé la population à soutenir moralement et spirituellement les Forces armées et les habitants de Goma, en attendant la prochaine organisation de marches qui se dérouleront dans le respect des règles et de la paix.
La décision de suspendre les marches a été prise dans le but de prévenir tout débordement et de protéger les biens et les personnes. Le Gouverneur a insisté sur la nécessité de maintenir la discipline et le calme, afin de ne pas entraver les efforts du Gouvernement pour stabiliser la situation à Goma et dans l'Est du pays.
Il a également rappelé l'importance de la cohésion nationale et de la solidarité entre les différentes provinces du pays.
‘’Nous sommes tous unis par le même destin et devons nous soutenir mutuellement dans ces moments difficiles’’, a-t-il déclaré.
La suspension des marches a été accueillie avec un mélange de compréhension et de déception par la population de Kinshasa. Certains estiment que cette décision est nécessaire pour éviter le chaos et garantir la sécurité, tandis que d'autres souhaitent continuer à exprimer leur soutien de manière active.
Des leaders communautaires et des organisations de la Société civile ont également appelé à la retenue et à la solidarité. Ils ont encouragé la population à suivre les directives du Gouverneur et à éviter toute forme de violence ou de vandalisme.
Daniel Bumba a assuré que des marches et des manifestations seront à nouveau organisées dans un avenir proche, mais dans des conditions qui garantissent la sécurité et le respect de l'ordre public. Il a invité les Kinois à rester informés et à se préparer à participer de manière pacifique et constructive.
Cependant, il faut rappeler que d’autres manifestations publiques de soutien aux vaillants FARDC avaient été annoncés, entre autres, celui de l’UDPS aile Deo Bizibu, qui par un communiqué, prévoyait une marche pour mercredi 29 janvier ; également, la plateforme politique Lamuka avait, quant à elle, prévu de descendre dans les rues de Kinshasa pour le 1er du mois prochain.
Mardi 28 janvier 2025, la capitale de la République Démocratique du Congo, Kinshasa, a été le théâtre de manifestations organisées par des jeunes Congolais en réponse à l'appel de la société civile. Ces jeunes manifestants ont exprimé leur mécontentement face au silence de la Communauté Internationale face à l'agression du pays par le Rwanda et ont demandé à être enrôlés dans l'armée pour combattre les militaires rwandais et les terroristes du M23.
Un cri de colère et de patriotisme
Les manifestations ont eu lieu dans plusieurs quartiers de Kinshasa, où des foules de jeunes se sont rassemblées pour faire entendre leur voix. Leur message était clair : ils ne toléreront pas l'inaction face à l'agression du Rwanda et sont prêts à défendre leur pays.
‘’Nous voulons que la Communauté Internationale prenne conscience de la gravité de la situation et agisse. Nous sommes prêts à nous battre pour protéger notre territoire et notre peuple’’, a déclaré un des manifestants.
Au vu de la tournure des évènements, le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, commandant de la police de Kinshasa, est descendu sur le terrain pour encadrer les manifestants et éviter les débordements. Dans une déclaration ferme, il a cherché à apaiser les tensions tout en reconnaissant la légitimité des préoccupations des manifestants.
‘’J’ai capté votre message de colère et je vais le transmettre à la hiérarchie. Maintenant, c’est le moment de vous calmer et de regagner vos maisons’’, a-t-il déclaré.
Le Commissaire a également assuré aux manifestants que leurs revendications seraient portées aux autorités compétentes, y compris aux ambassadeurs et aux dirigeants du pays.
‘’Je m’organise pour faire parvenir votre message aux ambassadeurs et aux autorités du pays. Celui qui va semer les troubles sera considéré comme un mauvais citoyen et la police va s’occuper de lui’’, a-t-il ajouté, appelant ainsi à la responsabilité et à l'ordre.
Les manifestants ont particulièrement pointé du doigt le silence de la Communauté Internationale face à la situation d'agression dont est victime la RDC. Ils ont exprimé leur frustration et leur déception face à l'inaction des instances internationales qui, selon eux, devraient jouer un rôle crucial dans la résolution de cette crise.
‘’Nous ne comprenons pas pourquoi la Communauté Internationale reste silencieuse alors que notre pays est attaqué. Nous demandons des actions concrètes pour mettre fin à cette agression’’, a déclaré un autre manifestant.
Un appel à l'engagement patriotique
Des manifestants se sont présentés devant les barrières de l’aéroport international de N’djili, réclamant qu’ils soient armés, pour participer, eux aussi, à la défense du territoire national, au même titre que les FARDC appuyés par les Wazalendo.
La demande des manifestants d'être enrôlés dans l'armée est un signal fort de leur engagement patriotique. Ils sont déterminés à défendre leur pays et à protéger leurs familles et leurs communautés. ‘’Nous sommes prêts à nous sacrifier pour notre patrie. Nous demandons simplement à être formés et équipés pour pouvoir combattre efficacement’’, a souligné un jeune manifestant.
Ces manifestations à Kinshasa témoignent d'un profond sentiment de patriotisme et d'une volonté de défendre le pays contre l'agression étrangère.
Le mardi 28 janvier 2025, dans un élan de solidarité et de colère pour dénoncer l’agression rwandaise et la guerre menée par le M23, des manifestations ont été signalées dans plusieurs coins de la Ville-Province de Kinshasa notamment, à Tshangu, un district regroupant les communes de Maluku, N’djili, Kimbanseke, Masina et N’sele, ainsi qu’à Matete, Limete et même au centre-ville. Bref, partout à Kinshasa.
A l’aéroport international de N’djili, situé à l’est de la capitale, une foule en colère a pris d’assaut l’entrée principale. Les manifestants ont exprimé leur détermination à rejoindre directement Goma pour soutenir les Forces armées de la RDC (FARDC) et les combattants Wazalendo, qui affrontent les rebelles du M23 dans la province du Nord-Kivu en exigeant un vol vers Goma au Nord-Kivu.
«Donnez-nous des armes. Nous voulons aller à Goma pour en finir définitivement avec les rebelles du M23 », scandaient des protestataires rassemblés devant l’aéroport.
Cette mobilisation massive de la population kinoise vient contrer les critiques récurrentes décrivant la jeunesse de la capitale comme déconnectée des réalités sécuritaires qui secouent l’est du pays. Ces manifestations traduisent une volonté collective de mettre fin à une guerre qui perdure depuis trop longtemps.
Au-delà des revendications populaires, ces événements constituent un appel fort aux acteurs politiques, les exhortant à privilégier l’intérêt général au détriment des agendas personnels souvent accusés d’alimenter ce conflit.
Il y a lieu de signaler que dans certains coins de la capitale, l’on a noté des actes de vandalisme dans des ambassades comme celles de la France, de l’Ouganda et du Rwanda, et des supers marchés pillés. Suite à ce comportement, le Gouverneur Daniel Bumba a interdit temporairement toutes les marches prévues dans la capitale en lien avec la situation à l’Est de la RDC.
C'est sous la conduite du Président du Conseil d'administration du Concessionnaire Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC), Monsieur Bodom Matungulu, et du Directeur Général Christian Ngoy, que les Chefs coutumiers Bamboma ont eu à visiter, vendredi 24 janvier 2025, les travaux de modernisation du parc à conteneurs du port maritime international de Matadi. Les Ayants Droits fonciers Bamboma des 5 villages ayant cédé les terres à la ville de Matadi à savoir Kulu Dia Yona du village Soyo, Matundu Mvita du village Luangu, Tusamba Katendi du village Kinzau, Longo Sita Nsiku du village Luadi et Mpaka Kimbambu du village Tshimpi ont eu à apprécier à leur juste valeur, le début des travaux de construction et modernisation du terminal à conteneurs du port de Matadi dont le contrat venait d’être remporté par l’entreprise international Eiffage, pour un montant de plus de 100 millions d’Euros.
Quid des travaux ?
En effet, ce contrat attribué par la société Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC), comprend la construction d’un nouveau quai sur pieux de 350 mètres de long par 30 mètres de large situé devant les quais 5, 6 et 7 existants, de trois passerelles d’accès de 20 mètres de large à travers le quai existant, d’un bâtiment d’opérations et d’un bâtiment atelier, ainsi que la réfection des 7 hectares de plateforme logistique.
La durée totale du contrat est de 27 mois. Le chantier sera réalisé avec maintien en activité du quai durant les différentes phases de travaux.
Occasion pour eux d'adhérer au projet de modernisation du port de Matadi (quai 5, 6 et 7) signé entre le Gouvernement de la République et la Multinationale MCTC, dans un partenariat gagnant-gagnant.
Vision du Chef de l’Etat
Sous une pluie fine signe de bénédiction, le PCA Bodom Matungulu a, au nom de son Entreprise, réaffirmé aux Chefs de Terres Bamboma la détermination de MCTC à répondre au souci majeur du Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, celui de faire égaler le port de Matadi au même titre que les autres grands ports du monde à l'image de celui de Togo.
Plus concrètement, la concession va permettre la réhabilitation et la modernisation du terminal à conteneurs du port de Matadi, portant ainsi le niveau de service aux meilleurs standards internationaux. Les travaux de construction des nouvelles infrastructures et l'acquisition de nouveaux équipements vont générer des revenus importants pour l'Etat et l'ONATRA sous forme de redevances de concession, une première en RDC.
Dotation de nouveaux engins
En plein chantier, le Directeur Général Christian Ngoy a présenté les engins pimpants neufs de dernière génération déjà opérationnels, avant de porter à leur connaissance les avantages du projet pour la RDC en général et pour le Kongo Central en particulier. Ainsi, a-t-il fait savoir, que « ce projet de mise en concession du port de Matadi réserve beaucoup d'emplois, principalement aux matadiens qui seront embauchés ».
Satisfecit
Sur place, les chefs coutumiers Bamboma ont exprimé leur satisfaction de voir les anciens agents de l'ONATRA déjà à pied d'œuvre pour le compte de MCTC après signature de contrat de travail. Tout en s'opposant formellement à la vente des installations portuaires, les Chefs coutumiers ont appelé l'équipe dirigeante de MCTC au respect de ses engagements pour le développement de la province du Kongo Central.
Création du Fonds social
Le PCA Bodom Matungulu a informé les chefs de Terre Bamboma, la création du Fonds social qu'apporte le projet de mise en concession du port de Matadi pour régler la question du passif social à l'ONATRA, un de partenaires au projet. Pour lui, le fonds social dont le projet est passé au conseil des ministres, avant que la Première Ministre ne publie un Décret y relatif, va non seulement aider l'ONATRA à résoudre les problèmes des arriérés de ses agents, mais aussi à changer leur niveau de vie. Car, selon lui, chaque conteneur aura à générer de l'argent pour le Fond social.
Au terme de cette visite des travaux, les Ayants Droits fonciers Bamboma ont, devant la presse, exprimé leur parfaite satisfaction adhésion au projet pour ses avantages. En présence des autres cadres de MCTC dont le Directeur Général Christian Ngoy, le PCA Bodom Matungulu a rendu un vibrant hommage au Chef de l'Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour son souci dans la modernisation du monde portuaire en RDC avec l'accompagnement du Vice-Premier Ministre et Ministre aux Transports et Voies de communication, Jean-Pierre Bemba Gombo.
En marge de la célébration de la Journée Mondiale de la Culture Africaine et afro-descendante, la Ministre de la culture, arts et patrimoine Yolande Elebe et une délégation américaine ont signé à Kinshasa un protocole d’accord dans le cadre du projet ''OTABENGA'' qui vise à construire un mémorial en hommage d’un ancien esclave noir d’origine congolaise-RDC.
«Cet évènement a été marqué par la signature du protocole d’accord avec le Comité International Ôtabenga pour la création d’un mémorial en hommage à cet ancien esclave qui a passé sa vie à réclamer son retour en République Démocratique du Congo, sa terre natale », a déclaré Yolande Elebe, Ministre de la Culture.
Et d’ajouter : « Le retour d’OTABENGA sur la terre des ancêtres est un projet ambitieux qui est en train de prendre forme ».
Il sied de noter que ce protocole permettra au comité Otabenga depuis les États-Unis d’étudier les possibilités de ramener les reliques de l’ancien esclave au pays pour concrétiser les vœux du défunt.
Constituant un comité international, la structure américaine a été représentée et conduite à Kinshasa par le Docteure Myra Gordon, qui est membre d’une commission scientifique venue des États-Unis.
« Le protocole d’accord qui intègre les autorités congolaises, vise aussi à rendre ce retour possible et surtout dans les meilleures conditions et dans le meilleur délai », a indiqué la cheffe de la délégation afro-américaine.
OTABENGA fut un esclave d’origine congolaise qui a été déporté aux USA. Déshumanisé et exposé, il avait toujours réclamé toute sa vie son retour sur cette terre dont il avait été arraché : « I WANT TO GO BACK ». Cette phrase qui est sienne symbolise toute la douleur et le besoin des afro descendants de revenir sur la terre Mère : L’Afrique.
Exposé en 1906 dans un zoo humain à New York aux États-Unis, Otabenga, cet esclave venu du ventre du Congo a émis les vœux avant de rendre l’âme de voir ses restes reposer dans son pays d’origine.
Un appel à la conscience culturelle du peuple
En RD-Congo, rappelle-t-on, la JMCA 2025 a été célébrée sous le thème ''Conscience culturelle, Rumba pour la paix''. Cette journée célèbre la richesse du patrimoine du pays et marque un moment de réflexion et de valorisation de l’identité culturelle des Congolais.
« Cette célébration constitue une aubaine pour réveiller et sensibiliser sur la conscience culturelle de la population.Cette année, nous plaçons sous le feu des projecteurs un trésor qui vibre dans nos âmes et raconte notre histoire au monde : la rumba congolaise », a fait savoir la patronne de la culture, arts et patrimoine.
Il sied de noter que Yolande Elebe s’est récemment rendue à Moanda dans la province du Kongo central, où elle a visité des patrimoines historiques tels que la Marmite des esclaves et la forêt Vula à Nsiamfumu. « Ces lieux, témoins de la traite négrière, sont aujourd’hui porteurs d’une mémoire essentielle à préserver pour renforcer notre identité culturelle », a-t-elle souligné.
Pour elle, le ‘‘trou des esclaves" à Moanda Village et les paysages poignants de la forêt Vula rappellent non seulement la brutalité de l’arrachement, mais aussi la puissance de l’espoir et la quête perpétuelle des Afro-descendants pour renouer avec leurs racines, pour affirmer leur identité et revendiquer leur place dans l’histoire.
Célébrée depuis 2019 en RDC, la JMCA a pris racine dans les traditions nationales grâce au leadership de Félix Antoine Tshisekedi, chef de l’Etat qui l’a magnifié lors qu’il dirigeait la présidence de l’Union africaine.