La star congolaise Fally et Fally Ipupa fait partie des artistes invités pour prester le 5 et 6 avril, à la première édition du Festival Tucheze à Dakar au Sénégal. Ce festival célèbre la richesse de la culture africaine dans toute sa diversité.
‘’C’est officiel, Singuila (le parrain de tucheze festival) et Fally Ipupa seront avec nous à la somone, pour célébrer la richesse de la culture africaine》 “, a-t-on appris sur le site du festival. D'après la même source, la première édition de ce festival qui se tiendra sur la Petite-Côte sénégalaise, accueillera plusieurs autres artistes de renom, notamment Oumou Sangaré, Mia Guissé, Samba Peuzzi qui viendront enflammer la scène, avec une programmation musicale d'exception. Né d’une réflexion amorcée il y a plus de dix ans, le festival Tucheze ambitionne de devenir un rendez-vous incontournable du calendrier culturel africain. Inspirée par une conversation avec son fils, déçu par un festival dans un village portugais, Tiguita Kamara Sidibé a voulu créer un espace de rencontres et d’échanges pour les Africains du continent et ceux de la diaspora. Il s’annonce donc comme un événement culturel majeur, alliant musique, solidarité et développement économique du Sénégal. Rappelons que le Franco-congolais Singuila Ngaro Bedaya est un artiste chanteur, auteur, compositeur et interprète connu pour son style unique qui mélange R&B avec des influences afro-zouk. Adolescent, il commence par le rap dans un groupe avec les copains de son quartier. Par la suite, encouragé par son frère aîné, lui aussi amoureux de la musique, Singuila peaufine son style et façonne sa voix, en se construisant sur le modèle de son idole R-Kelly. Les chansons de Singuila racontent des situations insolites, des sujets souvent tabous comme l’infidélité, les amours impossibles pour les yeux de la convention, des relations compliquées.
Un projet de participation des artistes musiciens de la République démocratique du Congo (RDC) à la prochaine édition de ‘‘Chiemsee Reggae Summer’’ (Festival de reggae) en Allemagne, a été au cœur d’un échange mercredi entre les partenaires allemands et une délégation congolaise à Munich.
‘’Nous avons réfléchi ensemble pour étudier la possibilité de faire participer les musiciens congolais au « Chiemsee Reggae Summer » qui va signer son retour en l’Eté prochain à Munich. Quelques noms des artistes de Kinshasa ont été proposés aux organisateurs qui vont certainement visualiser leur vidéo pour donner une approbation par rapport à leurs œuvres et réalisations artistiques’’, a déclaré Christine Kern, Manager et partenaire du festival.
‘’Nous avons cité les noms de Fally Ipupa Werrason, Bill Clinton Kalondji, René Lokwa Soso pembe, et tant d'autres vedettes de la musique congolaise. Il y a eu des commentaires sur chacun. Mais tout reste encore sous l'appréciation des organisateurs qui vont décider sur le choix final’’, a-t-elle renchéri.
Et d’ajouter : ‘’Si les choses sont bien conclues, le festival connaîtra la participation des musiciens congolais qui seront invités pour la première fois dans l'histoire de ce festival. Ce sera profitable pour eux de vendre positivement l’image du pays et aussi de favoriser l’échange culturel entre la RDC et l’Allemagne’’. Par ailleurs, les organisateurs ont fait savoir que la jeune chanteuse germano-congolaise Solina Marie Julie a été retenue comme guest principale et tête d'affiche de l'édition 2026 de ce festival.
La chanteuse Solina pour faciliter la collaboration artistique
‘’Le visage de Solina a été choisi comme la star qui sera placée dans les panneaux publicitaires et autres supports visuels de communications du festival. Non seulement elle va prester sur le même podium avec d'autres stars du festival mais elle va aussi nous aider dans les contacts et la collaboration avec d'autres artistes congolais’’, a indiqué Christine Kern.
Il sied de noter que Solina surnommée "Popy nationale par les fanatiques Congolais, est née d'un père allemand et d'une mère congolaise. Elle fait de la musique urbaine dont l’afrobeat est son style de prédilection. 22 ans, Solina chante en lingala, français, espagnol et l'anglais. "Kiole" est le titre de son dernier tube qui est actuellement sur le marché des disques. Concernant Chiemsee Reggae Summer’’, apprend-on, ce festival attend chaque année plus de 20.000 personnes venus de l'Europe de l'Amérique. Exceptionnellement l'année prochaine, renseigne-t-on, la fête va accueillir 10 000 mélomanes pour des raisons de sécurité, a révélé l'organisateur dans un journal Allemand. Martin Altmann s'est montré très enthousiasmé quant à sa volonté d'organiser encore cette édition du festival après 10 ans de trêve.
‘’Après presque dix ans, les fans de reggae fêtent son grand retour du festival. Le conseil municipal d'Übersee a approuvé le festival pour les années 2026 à 2030’’, a -t-il indiqué. Et d’ajouter : ‘’L'événement aura lieu du 26 au 28 juin 2026, avec un maximum de 10 000 visiteurs pour conserver son caractère décontracté. Lors de sa réunion du 30 janvier dernier, le conseil municipal a voté en faveur du festival à une large majorité’’. ‘’La vente anticipée des billets du « Reggae Summer »’ démarre en mai et juin 2025’’, a conclu l'organisateur.
S’inscrivant dans la dynamique de la diplomatie agissante impulsée par le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous prions à la communauté congolaise du Canada et aux amis de la RDC de se mobiliser pour faire pression aux Ministres de la Culture des pays membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie, qui se réuniraient du 22 au 24 mai 2025, au Québec-Canada, de condamner publiquement l’agression rwandaise, au mépris des principes fondamentaux de promotion de la paix, de la démocratie et des droits de l'Homme qui guident l’action de l’Organisation.
Par la même occasion, nous demandons à la Ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine de la République Démocratique du Congo d’avoir un message clair et d’exiger la suspension de la participation du Rwanda de l’OIF jusqu’au retrait complet de son armée sur le territoire congolais.
Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/ Gombe a rendu son verdict, ce jeudi 6 mars 2025 au cours d'un procès en flagrance à la suite d’une série de braquages armés survenus le 17 février au Rond-Point Huileries. Ce procès s'est tenu en présence du Vice-Premier ministre de l’intérieur, Shabani Lukoo, du ministre d’Etat en charge de la Justice, Constant Mutamba et du Gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba.
Sur les huit accusés, sept ont été condamnés à la peine capitale, tandis que la seule femme du groupe, Ekombe Kakenza Carmel, a été condamnée à 20 ans de prison pour détention illégale d’armes de guerre.
Le tribunal a reconnu les prévenus coupables des charges suivantes : association des malfaiteurs, terrorisme et détention illégale d’armes de guerre. Ils sont notamment accusés d’avoir participé au braquage du Lounge bar du boxeur Martin Bakole
Cette condamnation s’inscrit dans le cadre des efforts du Gouvernement pour renforcer la sécurité à Kinshasa dans le cadre de l’opération Ndobo et Zéro Kuluna, où on a eu à enregistrer plusieurs cas de braquage et de criminalité urbaine.
Les autorités ont récemment intensifié les opérations sécuritaires, avec des arrestations de plusieurs bandes criminelles dans différents quartiers de la capitale. Lors de cette audience, Martin Bakole a déclaré avoir reconnu certains des assaillants.
Devant la Cour, le boxeur a détaillé le mode opératoire des criminels, expliquant qu’ils s’étaient d’abord mêlés aux clients avant de commettre leur forfait. Il a insisté sur la préméditation de l’attaque avant de rappeler son impact dans son entreprise et surtout, sa sécurité personnelle.
De leur côté, les accusés ont nié en bloc les faits qui leur sont reprochés, contestant la version du sportif. Malgré les éléments présentés, ils ont plaidé non coupables.
Dans une initiative visant à résoudre les problèmes de circulation incessants de la capitale de la République Démocratique du Congo, le Gouverneur Daniel Bumba a annoncé la mise en circulation prochaine de 22 taxis fluviaux. Selon un communiqué de l’Hôtel de Ville publié lundi, ces taxis fluviaux devraient transporter environ cinquante mille (50 000) personnes par jour, contribuant ainsi significativement à la lutte contre les embouteillages qui paralysent souvent Kinshasa.
« Dans le but de remédier au problème des embouteillages auquel est confrontée la ville de Kinshasa, le Gouverneur Daniel Bumba a souligné l’urgence d’ouvrir la voie fluviale, par la mise en service, dans les prochains jours, des taxis fluviaux. Dans quelques semaines, au total, 22 taxis fluviaux seront mis en circulation pour transporter plus de 50 000 personnes par jour », indique le communiqué. Cette annonce survient après une randonnée effectuée sur le fleuve Congo à bord du bateau Majestic River, partant de la commune de Gombe à N’sele Bambou (Est de Kinshasa), en seulement 30 minutes pour une distance estimée à plus de 10 kilomètres.
La mise en service des taxis fluviaux se fera progressivement, avec une attention particulière à la sécurité et à la régulation du flux de passagers. Ces navettes fluviales modernes sont conçues pour offrir un moyen de transport rapide, fiable et confortable, permettant ainsi de décongestionner les routes souvent saturées de Kinshasa. Elles joueront un rôle crucial dans l’amélioration de la mobilité urbaine et la qualité de vie des habitants de la capitale.
En plus de résoudre le problème des embouteillages, cette initiative présente des avantages écologiques. L’utilisation de la voie fluviale comme alternative aux transports routiers traditionnels contribuera à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à diminuer la pollution atmosphérique, un enjeu majeur pour une ville en pleine expansion comme Kinshasa.
Cependant, certains défis restent à relever pour assurer le succès de cette initiative. La maintenance régulière des bateaux, la gestion efficace des horaires et des itinéraires, ainsi que la formation des équipages sont autant de facteurs déterminants. De plus, une campagne de sensibilisation sera nécessaire pour encourager les habitants à adopter ce nouveau mode de transport.
La mise en circulation de 22 taxis fluviaux à Kinshasa marque le début d’une nouvelle ère pour la capitale congolaise. En apportant une solution innovante aux problèmes d’embouteillages, cette initiative promet d’améliorer la qualité de vie des habitants et de soutenir le développement durable de la ville. Kinshasa se tourne ainsi vers l’avenir avec confiance et détermination, prête à surmonter les défis pour devenir une métropole moderne et dynamique.
S’inscrivant dans la démarche voulue par le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en soutien total aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo, Claudine Ndusi, Députée Nationale élue de Kabare, et Ministre honoraire en charge du Travail, Emploi et Prévoyance Sociale, a visité des éléments de l’armée, blessés de guerre et transférés à Kinshasa à l’Hôpital Colonel Tshatshi, pour un suivi médical approprié.Connue pour son dévouement à la cause des autres, Claudine Ndusi est arrivée au camp colonel Tshatshi, à la tête d’une brochette de femmes originaires du Grand Kivu, toutes mobilisées pour cette cause noble.
Dans leur gibecière, cette délégation menée par l’Honorable Ndusi a remis un important lot de vivres et non-vivres, à savoir : des médicaments, sérums physiologiques, trousses de perfusion, tuiles gras, gans, sparadraps etc… à la grande satisfaction des bénéficiaires. En leur nom, le Médecin-Directeur de l’hôpital du Camp Colonel Tshatshi a exprimé sa gratitude envers les bienfaiteurs.
La délégation a aussi partagé un repas avec ces vaillants défenseurs du drapeau, histoire de leur donner du cœur au ventre. Occasion pour l’ancienne Ministre du travail de remonter le moral des vaillants hommes en leur réitérant le soutien et la confiance de tout un peuple en cette période cruciale que traverse le pays. Claudine Ndusi a salué les exploits héroïques de « ces vaillants défenseurs de la République qui mettent en danger leurs vies pour protéger les nôtres ».
Des actions qui traduisent un accompagnement concret aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo et à leur commandant suprême Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Outre la visite des malades, Claudine Ndusi et les femmes du Kivu ont organisé une prière pour les malades et la Nation congolaise victime de la guerre d’agression menée par le Rwanda ainsi que de son cortège d’atrocités exécutés, jour et nuit, par la coalition terroriste de l’AFC/M23.
«La solution ultime : il faut arrêter la pollution du Fleuve Congo, il ne faut pas y jeter des déchets. Ils affectent nos équipements, créent des pannes et impactent la production d’eau», a indiqué David Tshilumba, Directeur Général de la REGIDESO. C’était au cours d’un entretien accordé à l’émission Dialogue entre Congolais sur les antennes de la Radio Okapi ce mardi 4 mars. Il a aussi annoncé le raccordement des milliers de personnes au réseau de distribution d’eau de la REGIDESO.
Cet appel intervient suite à une panne dans son usine de captage d’Ozone dans la commune de Ngaliema où une fuite laissait jaillir beaucoup d’eau, pénalisant ainsi une desserte efficace en eau potable.
«On a connu une panne au captage de l’usine d’Ozone depuis la nuit de samedi, nous avons observé une fuite sur une conduite d’aspiration qui laissait jaillir beaucoup d’eau. Nous avons dû arrêter l’usine pour la réparer. On pensait que ça allait être un problème résolu dans un laps de temps mais, par contre, aussitôt la fuite réparée, on a lancé les pompes qui prenaient beaucoup d’air d’autant plus que la conduite était vidée d’eau. L’air pénétrait d’une fuite et donc il fallait faire des investigations toute la journée du dimanche jusque tard dans la nuit afin de trouver cette fuite. C’est donc cette même nuit que nous avons identifié trois vannes qui étaient blessées par des débris solides que l’on a aspirés dans le fleuve. Quand nous disons à nos compatriotes de ne pas tout jeter dans le fleuve, de ne pas faire la niaiserie, c’est évidemment pour des raisons sus-évoquées », a expliqué David Tshilumba au cours de cet entretien.
Les dispositions prises en vue de prévenir les dégâts sont d’une observation stricte de la part de cette population bénéficiaire de l’eau potable desservie de l’usine de captage d’Ozone, selon le numéro 1 de cette régie.
La première disposition, c’est éduquer cette population, l’inviter à protéger et prendre soin de ce fleuve, en évitant d’y jeter des ordures de tout genre et de toute dimension car, quand elle y jette tout déchet alors que la REGIDESO prend des fortes quantités pour lui servir cela affecte sensiblement cette régie dans ses produits chimiques, dans ses équipements, bien qu’ils soient protégés tant soit peu, avec toutes les limites possibles.
Les mesures d’ingénieries devraient prendre en compte la caractéristique différente du fleuve aux autres grandes rivières au monde au regard de sa dimension pour toutes les stations, même celles à venir. Cela constitue donc la deuxième disposition.
Malgré toutes ces dispositions et bien tant d’autres qui puissent exister, David Tshilumba estime, en effet, que la meilleure solution consiste à éviter la pollution du fleuve, ni encore moins des rivières.
Après avoir dépêché ses équipes pour résoudre le problème, le DG a rassuré la population connectée à cette usine de captage que la desserte a déjà été lancée et que toutes les six stations de la capitale sont désormais en service.
« Pas une parcelle sans le robinet de la REGIDESO »
« Avec notre programme de raccordements sociaux lancé en 2024, nous avons déjà raccordés 50.000 nouveaux abonnés à Kinshasa », a-t-il lancé. David Tshilumba lance un appel à tous les Kinois désireux d’être raccordés au réseau d’eau potable de la REGIDESO d’inscrire leurs demandes sur leur site internet : www.regideso.cd et ils seront servis sans difficulté.
Le Module Ozone 3 attendu avant la fin de l’année
« Les travaux du module Ozone 3 s’achèvent avant la fin de cette année. Ce module permettra de raccorder deux millions des personnes au réseau de la REGIDESO de Kinshasa », a-t-il rassuré.
Le Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), le Docteur Etienne Tshimanga Mutombo a lancé ce mercredi 26 février 2025, dans la Salle Polyvalente de l’Immeuble du Cinquantenaire, situé à la Gombe, l’opération de paiement des allocations familiales exercice 2022-2023 initié par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale «CNSS».
Dans son mot de circonstance, le Directeur Général Etienne Tshimanga a d’emblée exprimé toute sa compassion envers les agents et cadres de l’Office Congolais de Contrôle de l’Est du pays, qui, en ce moment, connaissent des moments difficiles avec la guerre d’occupation que mènent le Rwanda et ses supplétifs du M23/AFC sur le territoire national. Cependant, rassuré que la cause de la République Démocratique du Congo étant juste, le Docteur Etienne Tshimanga a fois en la victoire des FARDC.
Le Directeur Général a, par ailleurs, salué le passage remarqué et remarquable des experts de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, Direction Urbaine de Kinshasa-Nord (CNSS/DUK-Nord) au sein de l’Office Congolais de Contrôle et surtout pour la mise en œuvre de la nouvelle loi n°16/009 du 16 juillet 2016, qui fixe les règles relatives au régime général de la Sécurité Sociale.
Cette action a renchéri, le Docteur Etienne Tshimanga, s’inscrit dans la politique de Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat ; garant de la Nation, qui fait du bien-être social des travailleurs de la RDC, en général, et de l’Office Congolais de Contrôle, en particulier, son cheval de bataille.
Le DG Etienne Tshimanga a remercié et félicité les travailleurs qui ont compris l’importance de se conformer aux prescriptions de la loi en souscrivant à l’assurance sécurité Sociale universelle, à travers l’immatriculation des travailleurs ainsi que la production des pièces de droit et de filiation de leurs dépendants.
Le Directeur Administratif de l’Office Congolais de Contrôle, Edouard Kambu a, quant à lui, brosser succinctement l’historique du partenariat entre l’OCC et la CNSS qui remonte aux années 2004.
La représentante de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale a expliqué aux agents et cadres de l’OCC, les opportunités que la CNSS offre aux travailleurs ainsi que les différentes prises en charge aux souscripteurs.
A l’issue de cette cérémonie, le Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle, le Docteur Etienne Tshimanga a remis symboliquement à deux agents, leurs allocations familiales pour l’exercice 2022-2023.
De son vrai nom Atoli Kipaka, le chanteur Zulema Strangaley du groupe musical Wenge BCBG (Bon chic, bon genre) de la République Démocratique du Congo est décédé le dimanche 2 mars dans la soirée dans un centre médical à Kinshasa, a-t-on appris de source administrative l’orchestre.
‘’Je confirme la disparition de Zulema. Une fois encore, Wenge BCBG est sous le choc de perdre un de ses musiciens talentueux. Papa Chéri JB Mpiana a tout fait mais il n'avait pas bien suivi la prise en charge de sa santé. Excuse-moi de le dire. Mais dans la vie, il faut écouter et se donner une certaine discipline. Dans notre culture bantoue, il n'est pas vraiment permis de dire le mal d'une personne décédée. Toutefois, l'orchestre vient encore de perdre un vocaliste de talent après la mort du batteur Seguin Mignon Maniata », a confirmé Roger Ngandu, Directeur marketing et porte-parole de Wenge BCBG.
Sa mort vient remuer la plaie de JB Mpiana, patron de cet ensemble musical qui n'a pas encore tourné la page de deuil après la disparition du batteur et chef d'orchestre Seguin Mignon qu'il a enterré avec beaucoup de peines en janvier dernier.
Affectueusement surnommé “Yaya" par les fanatiques, Zulema faisait partie des voix les plus emblématiques et adulées de l'orchestre BCBG.
C’est en 2005 que l'illustre disparu a intégré le groupe cher à JB Mpiana après un passage sombre dans l'orchestre Wenge Musica maison-mère de Werrason.
Il sied de noter que Zulema a été découvert par le grand public grâce à la chanson ‘‘Zadio" de son leader JB Mpiana contenu dans le disque "Soyons sérieux". Dans cette œuvre, le chanteur a marqué les fanatiques à travers son solo percutant dans lequel il a révélé les mystères de la nuit. Son travail a été aussi apprécié dans son titre “ Choisy Matata”, première et dernière composition placée dans "Balle de match", récent album collectif de Wenge BCBG.
Dénoncé par la population de la Commune de Selembao, un chantier de construction d'une station-service a été fermé ce samedi 1er mars 2025 par la Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières, Acacia Bandubola et le Gouverneur de la ville de Kinshasa Daniel Bumba Lubaki.
Ce chantier de construction est érigé sur l'emprise publique située au quartier Konde sur l'avenue de libération (ex- 24 novembre).
Après les explications de Madame le conservateur de Selembao, Evelyne Yafolo et du Bourgmestre de la commune de Selembao, Acacia Bandubola a déclaré que, ‘’la République Démocratique du Congo n'est pas une jungle’’. Elle a découragé cette pratique d'occupation des emprises publiques sans respecter la procédure.
Du côté du Gouverneur de la ville de Kinshasa Daniel Bumba Lubaki, les emprises publiques ne peuvent plus être l'objet d'un désordre. Il interpelle toute personne qui ne respecte pas les normes en matière de construction.
Sur la route nationale N°1 vers l'UPN dans la commune de Ngaliema, il y a une pasteure qui a installé son église sur l'emprise publique. Les deux autorités avaient pris la décision de démolir cette église hier lundi 3 mars.
Signalons que la Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières Acacia Bandubola et le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, sont déterminés à assainir la capitale congolaise, sous la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et sous l'impulsion de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka.
Les habitants de la commune de Mont Ngafula, notamment ceux situés à l’entrée de Monkole, lancent un cri d’alarme face à une situation inquiétante, l’absence d’éclairage public sur plusieurs tronçons clés de leur quartier. De rond-point Ngaba à la Cité verte, en passant par By-Pass jusqu’à la maison communale, la population se retrouve exposée à une insécurité grandissante. Les vols à main armée, les agressions et les accidents de la circulation deviennent récurrents, menaçant quotidiennement les habitants.
Les dangers quotidiens des usagers de la route
« Je suis motard et chaque jour, je cours un grand risque. Les Kuluna profitent de l’obscurité pour nous attaquer, nous arrachent nos motos », témoigne un habitant.
« Nous demandons aux autorités d’agir pour installer l’éclairage public et assurer notre sécurité ainsi que celle de nos clients ». D’autres ajoutent que l’absence de lumière crée aussi des embouteillages et rend l’attente du transport encore plus difficile.
L’éclairage public : une responsabilité de l’Hôtel de Ville
Une habitante met également en lumière que si l’électricité domestique fournie par la SNEL est satisfaisante, l’éclairage public relève du ressort de l’Hôtel de Ville, une responsabilité qu’elle souhaite voir davantage prise en charge.
« L’éclairage public manque cruellement ici, ce qui engendre une insécurité permanente. Nous demandons aux autorités de se saisir de cette question pour éviter les tragédies à répétition ».
La nécessité d’une action urgente
L’Hôtel de Ville, en tant que gestionnaire des infrastructures publiques est le garant de l’installation des éclairages publics dans la Ville province de Kinshasa. Par ces appels pressants pour une intervention rapide, la population de Mont Ngafula espère ainsi retrouver la tranquillité et la sécurité qui caractérisent d’autres quartiers comme Bandal, mieux éclairés, et qui bénéficient de l’attention des autorités locales.
L’heure est à l’action, afin que l’entrée de Monkole dans la commune de Mont Ngafula ne soit plus un terrain de jeu pour les criminels.
Depuis sa reconnaissance par l’Etat congolais comme société nationale de secours volontaire, la Croix-Rouge de la RDC a totalisé 64 ans d’existence en date du 1er mars 2025. A cette occasion, Grégoire Mateso Way, son Président, a présenté, devant la presse, lundi 3 mars 2025, au siège de cette organisation humanitaire, situé à la Gombe, un bilan encourageant du chemin parcouru, soulignant des défis persistants à résoudre. Selon Grégoire Mateso, la Croix-Rouge de la RDC éprouve des difficultés immenses pour accomplir soigneusement sa mission, par manque des moyens financiers conséquents. ‘’On a créé une institution à laquelle on ne donne pas de moyens pour s’épanouir… Le Gouvernement congolais est le premier partenaire pour mettre des moyens à la disposition de ce service qu’il a créé’’, a rappelé le Président de la Croix-Rouge, devant les journalistes.
Dans un contexte de crise sécuritaire provoquée par l’agression rwandaise, dans l’Est de la RDC, les populations ont pleinement besoin d’une assistance de qualité. Dans cet élan, Grégoire Mateso Mbuta a vivement plaidé, plus loin, dans sa communication, pour un soutien ciblé des bailleurs de fonds, des partenaires au développement et des philanthropes pour permettre à la Croix-Rouge de mieux rendre service aux communautés affectées par la guerre. ‘’Vous avez suivi ce qui se passe à Goma, nous avons enterré des personnes. Les volontaires sont là, mais avec quels moyens ? Partout où il y a les massacres de la population, la Croix-Rouge est dans la communauté. Elle fait son travail et enterre. Mais, les moyens manquent. Nous manquons le soutien ou la prise en charge des volontaires qui travaillent’’, a-t-il interpellé.
La Croix-Rouge de la RDC au service des congolais
‘’Vous savez que la Croix-Rouge a un institut supérieur des sciences de la santé qui forme des assainisseurs du niveau supérieur. Nous sommes prêts pour assainir et travailler, mais il faut mettre les moyens qui sont donnés aux autres. L’assainissement a un coût. Mais, comment la Croix-Rouge peut aller faire cet assainissement s’il y a cette difficulté ? La Croix-Rouge n’est pas soutenue. Aujourd’hui, les biens de la Croix-Rouge sont spoliés. Les mécanismes de gestion sont mis en route pour qu’on arrive à la destination des résultats. Pendant la paix, la Croix-Rouge travaille pour la prévention. Elle forme ses membres pour agir lorsqu’il y a des situations et donne des capacités à ses structures. Pendant les moments de crise, comme ce que nous avons actuellement, la Croix-Rouge se met au travail. Nous avons un plan stratégique de développement où nous avons défini la politique pour une structure qui se veut vivante’’, a indiqué le Président Grégoire Mateso. Par la même occasion, il a énuméré des progrès accomplis par le CRRDC dans l’intérêt des populations, notamment dans le domaine de l’enseignement avec son Institut supérieur spécialisé en sciences de la santé. D’après le Président Mateso, la Croix-Rouge joue également un rôle important dans le cadre de la Couverture santé universelle, fournissant une contribution précieuse dans l’encadrement et l’accompagnement de la gratuité de la maternité.
Ce qu’il faut savoir
Il est nécessaire de noter que la Croix-Rouge de la République Démocratique du Congo est officiellement reconnue par le gouvernement comme société de secours volontaire, autonome, auxiliaire des pouvoirs publics et en particulier des services de santé militaires, conformément aux dispositions de la première convention de Genève et comme seule société sur le territoire national.
Elle conserve, à l'égard des pouvoirs publics, une autonomie qui lui permet d'agir toujours selon les principes fondamentaux du mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. La Croix-Rouge de la République Démocratique du Congo, reconnue par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) le 04 juillet 1963, fait partie de la fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge depuis le 28 aout 1963. Elle est une association formée conformément à la loi congolaise. Elle possède la personnalité civile en vertu du décret-loi du 1er mars 1961. Sa durée est illimitée, son siège est fixé à Kinshasa. Le décret gouvernemental reconnaissant la Croix-Rouge de la RDC comme société nationale des secours.
Les principes régissant l'activité de tous les employés et volontaires de la Croix-Rouge et Croissant-Rouge ont été adoptés en 1965. Ces principes définissent le cadre de leur action humanitaire et servent de référence pour promouvoir les idéaux et les valeurs humanitaires du Mouvement international de la Croix-Rouge et Croissant-Rouge. Ces sept principes sont Humanité, Impartialité. Neutralité, Indépendance, Unité et Universalité…
Lors de la cérémonie d’échange de vœux du nouvel an 2025, le Directeur général de la SNEL, Fabrice Lusinde, avait placé 2025 sous le signe de redevabilité et du retour à la planification. Il s’agit d’une année de défis mais également d’opportunités pour consolider les bases d’un avenir énergétique durable en RDC. En marge de ce mot d’ordre émanant de sa hiérarchie, et au cours de la toute première cérémonie d’échanges de vœux de cette Direction, Dieu merci Buaka, Directeur Régional Kinshasa Ouest, a rappelé à ses administrés que l’année en cours va reposer sur trois piliers majeurs, à savoir la digitalisation des services, la modernisation des réseaux et une planification rigoureuse, en vue d’améliorer la fourniture d’électricité dans son ensemble.
Pour cela, le Directeur Buaka a exhorté les agents et cadres de la Snel DKO à plus d’abnégation dans le travail, au renforcement du contrôle interne, et à la recherche continuelle de la satisfaction de la clientèle, ce qui, a-t-il reconnu, permettra à la société nationale d’électricité de disposer des moyens de sa politique, afin de rencontrer son crédo.
Pour rappel, au cours de cette année, les nouveaux axes prioritaires de la SNEL S.A portent notamment la digitalisation des services à la clientèle, ce qui permettra une facturation plus précise et une meilleure transparence. Il est à rajouter L’on peut ajouter la modernisation des réseaux de distribution. Il est question d’optimiser des données de consommation et d’intervenir plus rapidement en cas de panne et offrir un service plus fiable et réactif. L’autre axe concerne la planification stratégique de la production. La SNEL attend mettre un accent particulier sur une production énergétique accrue et mieux répartie à travers les provinces.