L’affaire de conflit foncier mettant en cause deux membres du Gouvernement congolais, le Ministre d'Etat, Ministre de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba, ainsi que la Ministre des Affaires sociales, Aziza Munana, suscite une vive polémique. "Accusés d’ingérence" dans un litige judiciaire, ils auraient soutenu la réinstallation illégale de la société Best Building Company SARLU sur une concession privée appartenant à Musaka Bahati Patient. Selon les avocats de Patient Musaka qui l'ont dit dans un communiqué publié ce jeudi 26 décembre 2024, cette affaire repose sur un transfert de propriété légitime entre lui et Mme Ngombo Toku Mobutu, liquidatrice de la succession Mama Mobutu.
Pourtant, malgré un jugement du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Kalamu ordonnant le déguerpissement des occupants illégaux en 2022, la situation reste tendue.
Le propriétaire accuse les Ministres Mutamba et Munana d’avoir soutenu un contrat de bail entre le ministère des Affaires sociales et Best Building Company, malgré l’annulation de ce contrat par la justice en 2024.
La descente des Ministres Mutamba et Munana sur la parcelle en compagnie des représentants de Best Building Company est perçue comme "une tentative d’influencer les procédures judiciaires".
"Ces actions violent clairement l’article 149 de la Constitution, qui consacre l’indépendance de la justice", ont dénoncé les avocats de Patient Musaka.
Pour eux, il s’agit d’un abus de pouvoir manifeste.
"Le rôle de l’État est de protéger les citoyens et leurs biens, pas de soutenir des entreprises condamnées par la justice", a déclaré Me Kalema, membre de l’équipe juridique de M. Musaka.
La justice avait pourtant statué en faveur de M. Musaka, estimant que la parcelle faisait partie du patrimoine familial Mobutu, restitué légalement en 2006 après avoir été placé sous administration étatique.
"En effet, un contrat de bail a été signé entre le ministère des Affaires sociales et Best Building Company, bien que cette nouvelle parcelle appartienne légalement à Patient Musaka selon le certificat d'enregistrement Vol AKN 21, Folio 10", lit-on dans cette note.
Cependant, les ministres incriminés auraient facilité la réinstallation de Best Building Company en mobilisant des forces de police pour sécuriser les travaux sur la parcelle.
"C’est une violation flagrante de mes droits de propriétaire. Ces actions sont illégales et contraires à l’État de droit", a-t-il ajouté.
Dans une correspondance adressée au Président de la République Félix Tshisekedi, les avocats de Patient Musaka appellent à une intervention rapide pour rappeler à l’ordre les Ministres impliqués.
"Nous ne pouvons pas construire un État de droit si les autorités piétinent les décisions de justice", a-t-il écrit.
Face à cette situation d'ingérence des ministres Constant Mutamba et Munana, les avocats de Patient Musaka Bahati appellent le président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, à rappeler à l'ordre les ministres concernés. Ils ont aussi exhorté au respect strict des lois en vigueur et des décisions judiciaires rendues afin de garantir la justice et de préserver la crédibilité des institutions de la République.
Alors que la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe est toujours saisie, l’issue de ce dossier pourrait avoir des implications profondes sur la crédibilité des institutions congolaises. Ce cas est désormais perçu comme un baromètre pour mesurer l’engagement du Gouvernement envers l’État de droit et la justice sociale en République Démocratique du Congo.
Alors que des millions de personnes déballent de nouveaux appareils de jeu en cette période de fêtes, les experts de l'ONU avertissent que ces terrains de jeu numériques ont besoin d'une protection de nouvelle génération contre l'exploitation extrémiste.
Dans un secteur qui a dépassé Hollywood en termes de valeur monétaire (196 milliards de dollars en 2023), ces plateformes numériques deviennent des terrains de recrutement pour les extrémistes, ce qui a donné lieu à une collaboration sans précédent entre les spécialistes de la lutte contre le terrorisme et les sociétés de jeux.
Pour discuter de cette menace croissante, Sarah Daly, d’ONU Info, s'est entretenue avec Steven Siqueira, le Directeur adjoint du Centre des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme du Bureau de lutte contre le terrorisme (UNOCT) et Leif Villadsen, le Directeur par intérim de l'Institut interrégional de recherche des Nations Unies sur la criminalité et la justice (UNICRI).
Les hauts fonctionnaires ont accueilli un événement marquant sur la question, appelé New Quest Unlocked [Une nouvelle quête s'ouvre], qui s'est tenu plus tôt en décembre et qui a rassemblé des sociétés de jeux, des décideurs politiques et des chercheurs pour aborder la question des extrémismes violents dans les espaces de jeux.
« Cette tendance alarmante a nécessité une approche de recherche collaborative avec l'industrie du jeu et les plateformes adjacentes », a déclaré M. Siqueira, soulignant que les groupes extrémistes ciblent de plus en plus les espaces de jeu et les plateformes adjacentes telles que Discord et Telegram.
Cet entretien a été édité pour des raisons de longueur et de clarté.
ONU Info : Votre événement, New Quest Unlocked, a réuni l'UNICRI et l'UNOCT ainsi que des entreprises de jeux, des décideurs politiques et des chercheurs. Qu'est-ce qui a motivé cette collaboration ?
Steven Siqueira : L'année dernière, en 2023, l'industrie du jeu et les plateformes adjacentes représentaient 196 milliards de dollars, soit cinq fois plus que l'industrie cinématographique, qui représentait environ 40 milliards de dollars.
Les terroristes et les groupes extrémistes violents atteignent les jeunes par l'intermédiaire de ces plateformes, les vidéos de propagande apparaissant de plus en plus souvent sur Discord, Telegram et Tiktok. Cette tendance alarmante a nécessité une recherche collaborative et une collaboration avec l'industrie du jeu, les plateformes adjacentes et, bien sûr, nos membres et les gouvernements membres.
ONU Info : Des récents rapports suggèrent que le niveau de menace est plus élevé qu'on ne le pensait. Que constatez-vous exactement ?
Steven Siqueira : Si les jeux présentent de nombreux aspects positifs en termes d'interaction sociale dans le monde entier, le risque que des terroristes et des groupes extrémistes violents utilisent ces plates-formes et les plates-formes adjacentes pour faire passer leur message est également en augmentation.
Les résultats sont frappants : rien qu'en Australie, environ un cas de lutte contre le terrorisme sur cinq implique désormais des jeunes et les plateformes de jeux jouent un rôle dans chaque cas enquêté.
ONU Info : Ces résultats remettent en question les idées reçues sur les plateformes de jeux. Comment le paysage a-t-il évolué ?
Steven Siqueira : Le secteur n'est pas seulement ouvert aux jeunes. De plus en plus, l'âge moyen des joueurs est d'environ 30-35 ans et il y a beaucoup plus d'équilibre entre les sexes qu'au cours des années précédentes.
ONU Info : Votre recherche se concentre particulièrement sur le marché des jeux en Afrique. Pourquoi cette région est-elle si importante pour comprendre les défis à venir ?
Leif Villadsen : L'Afrique est en effet devenue l'un des marchés à la croissance la plus rapide pour les jeux mobiles. Avec un taux de croissance sans précédent de 11 % d'une année sur l'autre, le continent représente à la fois une opportunité extraordinaire et une vulnérabilité potentielle.
Notre objectif est de mieux comprendre l'industrie, la communauté, les tactiques utilisées, ainsi que les lacunes et défis dans notre propre compréhension de cette menace à travers le continent.
ONU Info : Vous développez ce que l'on appelle l'« intelligence du jeu » dans le cadre des stratégies de prévention mondiales. Comment cela va-t-il transformer la sécurité numérique ?
Leif Villadsen : L'intelligence des jeux est axée sur la collecte de renseignements à partir de plateformes ouvertes telles que les jeux, les chats et les médias sociaux, afin de repérer les contenus extrémistes et les activités de recrutement. Ces informations permettront d'alimenter les systèmes d'alerte précoce et d'aider à détecter et à prévenir la radicalisation à un stade précoce.
ONU Info : Quelle est l'importance de l'intelligence artificielle pour ces mesures de prévention mondiales ?
Leif Villadsen : Compte tenu de la taille de l'écosystème, nous cherchons à développer et à déployer des outils de modération de contenu avancés, avec des outils basés sur l'intelligence artificielle. Cependant, la communauté des joueurs est remplie de personnalités très suivies, et nous voulons donc éviter tout type de retrait ou d'action massive qui pourrait être contre-productif et perçu comme suspect par les joueurs.
Il est essentiel que nous travaillions avec la communauté des joueurs, les entreprises du secteur privé et les joueurs eux-mêmes, y compris les jeunes femmes et les jeunes hommes, afin d'éduquer et de renforcer la résilience au sein de la communauté.
ONU Info : Quels sont les résultats concrets qui rendront les espaces de jeu plus sûrs à l'horizon 2025 ?
Leif Villadsen : En créant des normes mondiales communes et en encourageant la collaboration entre les gouvernements, les entreprises technologiques et la société civile, nous pouvons fournir un cadre pour faire face à ces menaces d'une manière plus coordonnée.
Steven Siqueira : Le Pacte mondial pour le numérique reconnaît cette double réalité de l'ère numérique et appelle à un engagement mondial unifié pour garantir que les espaces numériques sont sûrs, inclusifs et conformes aux principes des droits de l'homme.
En fin de compte, trouver les bons acteurs dans le système de jeu - ceux qui ont une voix, mais qui sont également ouverts à la compréhension de la menace et où atténuer et comment atténuer au mieux les menaces, pourrait vraiment nous aider à renforcer et à rendre l'écosystème du jeu plus résistant à l'extrémisme violent.
Le Gouverneur du Sud-Kivu, le Professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki a procédé, mardi 24 décembre 2024, à l'inauguration du tout premier supermarché de Kin-Marché au niveau de sa province. Ce supermarché est situé à la place Mulamba, sur l’avenue P.E Lumumba dans la Commune d'Ibanda à Bukavu.
Dans son allocution, le Gouverneur a exprimé sa satisfaction d'assister à cet événement économique majeur pour la ville de Bukavu. Pour lui, ce complexe commercial témoigne de la volonté de la République Démocratique du Congo et de l'Inde d'entretenir d'excellentes relations économiques, politiques, culturelles et commerciales. "Ce complexe est un symbole qui, malgré les difficultés économiques, offre l'opportunité de générer des richesses", a-t-il déclaré.
L'Autorité provinciale a également félicité la Société Kin-Marché pour les emplois qu'elle a créés pour les citoyens congolais. A cette occasion, il a formulé plusieurs recommandations à l'endroit de cette société notamment : replanter tous les arbres qui ont été abattus sur cet espace, en collaboration avec le ministère de l'Environnement, dans le cadre du projet de protection de l'environnement et des écosystèmes et s'assurer que les principaux fournisseurs soient des entrepreneurs locaux.
De son côté, le Gouvernement provincial s'engage à faciliter le climat des affaires en luttant contre toute forme de tracasseries. Cette initiative s'inscrit dans la vision du Chef de l'État qui œuvre pour renouer les liens économiques et politiques avec les grandes puissances afin d'améliorer le climat des affaires et faciliter l'implantation des entrepreneurs locaux et internationaux.
Enfin, il a remercié le Président de la République pour ses efforts multiples visant à améliorer la qualité de vie des citoyens. Il a également exprimé sa gratitude envers l'État indien et son Premier Ministre Narendra MODI pour la confiance accordée aux Congolais et au Président de la République.
Signalons que Kin-Marché est une Entreprise indienne implantée en RDC, connue pour ses multiples supermarchés implantés dans plusieurs villes congolaises.
Sous une pluie battante, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a effectué, ce jeudi 26 décembre 2024, une visite surprise des travaux de construction et de réhabilitation de la voirie de Kinshasa en compagnie du Gouverneur de la Ville-province et du Président de l’Assemblée Provinciale de KInshasa.
Une visite de la Première Ministre qui a été marquée par plusieurs moments clés, notamment :
Constat des travaux avancés : A Kulumba, route reliant Masina et Limete, la Première Ministre a observé la reprise des travaux après une longue pause.
Amélioration de la mobilité : Inspection des travaux sur la route des Poids-Lourds, visant à désengorger les axes principaux.
Engagement pour un assainissement durable : Judith Suminwa a souligné l’importance des drainages pour prévenir les inondations et garantir des infrastructures pérennes.
Vision pour Kinshasa : Elle a réitéré son ambition de restaurer les routes secondaires pour désengorger la circulation et renforcer l’activité économique.
Bien que la durée de l’exécution des travaux puisse prendre un peu plus de temps, la Cheffe du Gouvernement a insisté sur l’achèvement rapide des chantiers pour que Kinshasa redevienne “Kin la belle”.
Des ambitions qui méritent également l’accompagnement du Gouvernement provincial en vue en venir à bout de ces chantiers dans le délai requis par la Première Ministre.
MESSAGE DE VŒUX A SON EXCELLENCE FELIX-ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT, A L’OCCASION DES FETES DE LA NATIVITE ET DE LA SAINT SYLVESTRE
Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat
(Avec l’expression de nos hommages les plus déférents)
A l’occasion des festivités de fin d’année, au nom du Comité de Gestion, au nom de tout le personnel de l’Office National des Produits Agricoles du Congo, ONAPAC en sigle, et au mien propre, je présente agréablement à votre auguste personne leurs vœux de bonheur, de prospérité, de bonne santé et de longévité et une année 2025 pleine de belles surprises.
Que Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur vous comble des bénédictions et de toutes ses grâces afin que vous puissiez aborder l’année 2025 avec courage et détermination dans la consolidation des acquis réalisés au bénéfice du peuple congolais.
Dans votre discours magistral sur l’état de la Nation devant le Congrès, vous avez accordé une part importante et un rôle crucial au secteur agricole en ces termes : « La République Démocratique du Congo s’est dotée du Plan National Stratégique de Développement (PNSD 2024-2028), un cadre ambitieux pour concrétiser la vision de développement du pays à l’horizon 2050. Cette vision repose sur la valorisation des immenses potentiels de nos secteurs extractifs et agricoles, avec pour objectif de bâtir une économie diversifiée, inclusive et résiliente. »
Et vous avez martelé : « Au cœur de cette transformation, le secteur agricole joue un rôle central : garantir la souveraineté alimentaire, réduire la pauvreté, créer des emplois et renforcer la stabilité macroéconomique. L’agriculture devient ainsi le levier stratégique pour convertir nos richesses naturelles en prospérité durable, permettant enfin au sol de prendre sa revanche sur le sous-sol. »
Les mêmes vœux sont adressés :
A l’Honorable Président de l’Assemblée Nationale ;
A l’Honorable Président du Sénat ;
A Son Excellence Madame la Première Ministre ;
A Son Excellence le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et Sécurité alimentaire.
Trouvez ici l’engagement du Comité de Gestion à accompagner vos actions en termes de la relance du secteur des produits agricoles pérennes destinés à l’exportation.
Puisse 2025 être le couronnement du succès de la consolidation des acquis et une année bénie pour le peuple congolais dans son ensemble.
En sa qualité de Communicateur de l’Union Sacrée de la Nation, Jean-Thierry Monsenepwo a rencontré hier, jeudi 26 décembre 2024, Monseigneur Donatien Nshole, Secrétaire Général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco). Au centre de leur entretien, le message des Evêques catholiques sur le pacte social et le vivre-ensemble en RDC et dans les Grands-Lacs, lancé à l’occasion de la fête de Noël. Convaincu par l’opportunité d’une telle démarche, dans un contexte de crise sécuritaire dominée par l’agression imposée par le Rwanda, Jean-Thierry Monsenepwo estime que tous les congolais doivent, désormais, promouvoir l’unité et l’harmonie au nom de l’intérêt général.
‘’Je suis chrétien catholique, baptisé dans cette église. Nous sommes dans la période de la nativité du Christ. Je me rappelle avoir eu une conversation avec Monseigneur. Je lui ai expliqué que partout où je passe, je vois les gens célébrer la nativité du Christ. Il m’a dit que ce n’est pas pour rien qu’on appelle le Roi de l’Univers. Venir ici à la CENCO pour voir Monseigneur afin d’obtenir une bénédiction pour cette période, c’est d’abord ça. Ensuite, en tant que membre de l’Union sacrée et communicateur, je suis venu répondre à cet appel lancé par l’Eglise sur le vivre-ensemble. A mon entendement, ce vivre-ensemble interpelle tout le monde’’, a indiqué cette figure emblématique de l’Union sacrée, au sortir de l’audience lui accordée par Monseigneur Nshole.
Vision claire de Félix Tshisekedi
Jean-Thierry Monsenepwo a rappelé les efforts engagés par le Président Félix Tshisekedi pour restaurer la paix, comme le recommande la CENCO. Il a saisi l’occasion pour évacuer la confusion autour du rôle prophétique de l’Eglise, insistant sur la nécessité, pour tous, de privilégier ‘’ ce qui nous réunit que ce qui nous divise’’.
‘’Il faut reconnaitre qu’aujourd’hui il y a des efforts qui sont portés par le Chef de l’Etat sur le plan social, il y a la gratuité de l’enseignement, mais aussi avec la lutte qui est menée contre l’agression. Il faut noter que c’est la Cenco qui était la première plateforme à parler de cette agression. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas être dans une posture où nous avons en face l’Eglise et de l’autre côté les hommes politiques parce que le Congo nous appartient tous. Nous devons tous être ensemble. Ce qui veut dire que nous puissions mettre plus en avant ce qui nous réunit que ce qui nous divise. Et, aujourd’hui, la Nation est en danger. Nous savons tous qu’il y a des forces négatives qui cherchent à déstabiliser notre pays. Le Chef de l’Etat fait un effort considérable pour endiguer ce mal. Mais, nous devons nous tous, congolais, nous dire que c’est une bataille qui nous concerne tous. Il est temps, à l’aube du 65ème anniversaire de notre pays, par rapport à son indépendance, que nous puissions réfléchir pour voir quel est l’héritage que nous allons donner à nos générations futures’’, a-t-il conseillé.
Jean-Thierry Monsenepwo a affirmé avoir évoqué le débat autour de la réforme constitutionnelle avec le Chapelain du Pape. Ce dernier a soutenu la position des prélats catholiques quant à ce sujet d’actualité.
‘’Nous avons également échangé avec lui sur la question de la Constitution où il a dit que la réflexion est bonne, c’est constitutionnel. Mais, par rapport au moment, il faudrait d’abord se concentrer sur l’agression. Nous savons que le Président de la République a dit qu’il y aura d’abord une Commission qui va travailler sur cette question. Voilà les échanges que nous avons eus avec Monseigneur. Non seulement, je sors avec ma bénédiction, mais aussi des échanges qui ont permis de comprendre exactement l’appel lancé par nos pères catholiques sur le vivre-ensemble’’, a explicité Jean-Thierry Monsenepwo, au terme des échanges fructueux avec le Secrétaire Général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).
Kinshasa, 23 décembre 2024. – La Société Nationale d’Electricité (SNEL) a consacré la semaine du 16 au 22 décembre 2024 à des initiatives majeures visant à renforcer les infrastructures électriques à travers la République démocratique du Congo (RDC).
À Kinshasa, la SNEL a introduit de nouveaux outils de détection pour les pannes sur les lignes à moyenne tension (MT), permettant une gestion plus efficace et une maintenance préventive des réseaux électriques. Suite à un incident au poste haute tension de la Funa, un programme de délestage rotatif a été instauré. Grâce à une intervention rapide des équipes techniques, les conséquences ont été limitées.
Dans la commune de Kintambo, située à l’ouest de la capitale, la capacité d’une cabine moyenne et basse tension a été doublée, passant de 630 KVA à 1260 KVA avec l’installation de deux transformateurs de 630 KVA chacun. Cette amélioration a mis fin au délestage en basse tension et optimisé l’approvisionnement électrique pour six circuits sur treize.
À Kisangani, dans la province de la Tshopo (Nord-Est), les travaux d’assainissement et de modernisation des infrastructures électriques avancent, avec pour objectif d’augmenter la fourniture d’énergie dans la ville et ses environs. Ces initiatives, portées par le Président Félix Tshisekedi et supervisées par le Directeur général de la SNEL, Fabrice Lusinde, visent à assurer un approvisionnement fiable et à renforcer l’éclairage public à Kisangani.
Dans le Haut-Katanga, à Kasumbalesa, le Directeur provincial de la SNEL/Katanga a dénoncé l’occupation illégale de l’emprise de la société entre les lignes haute tension de 220 KV et 81 KV par des constructions non autorisées. Ces infrastructures, en cours de réhabilitation, sont essentielles pour connecter la RDC aux réseaux électriques de l’Afrique australe.
En parallèle, la SNEL a renforcé la capacité des transformateurs dans le poste de distribution MT/BT situé au Home des Vieillards, dans le quartier Itimbiri, ainsi qu’à l’hôpital de Kintambo. La capacité de ces postes est passée de 630 KVA à 1260 KVA, ce qui améliore significativement l’alimentation électrique dans ces secteurs.
Enfin, des équipes techniques ont été déployées pour traiter les pannes signalées le 21 décembre dans le quartier Commerce, à Gombe. Les coupures, causées par des câbles endommagés par un engin de voirie, ont touché la cabine Stanley et ses clients BT ainsi que le réseau MT Nogueira. Les réparations sont en cours pour un rétablissement rapide de l’électricité.
Ces actions reflètent la volonté de la SNEL de moderniser ses infrastructures tout en répondant promptement aux imprévus afin d’améliorer la qualité de l’approvisionnement en énergie électrique sur l’ensemble du territoire.
Un événement majeur a eu lieu à la « Colline inspirée », l’Université de Kinshasa (UNIKIN). C’était le vendredi 20 décembre 2024. La soutenance de la thèse du récipiendaire Stéphane Yuma Kalema a suscité un grand intérêt dans ce campus mythique, plus particulièrement, dans la Faculté des Sciences Sociales, Administratives et Politiques. Sommités scientifiques, hôtes de marque et membres de famille ont répondu présent.
Cette thèse était intitulée : «DECENTRALISATION DE LA POLITIQUE OU POLITIQUE-DECENTRALISEE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (2006-2022). THEORIE ET PRATIQUES SOCIALES DE LA NOLONTE POLITIQUE». C’est le Professeur Jean Kigotsi Kasereka, Représentant du Recteur de l’UNIKIN et Administrateur du Budget de cette Alma mater, qui a présidé la séance académique qui s’est déroulée dans la bibliothèque numérique de la Faculté de Médecine.
Après son mot introductif, il a accordé la parole au Vice-Doyen de la Faculté des Sciences Sociales, Administratives et Politiques, le Professeur Jules Kasay Ngur. Celui-ci a confirmé à l’assistance que le récipiendaire Stéphane Yuma Kalema a rempli toutes les formalités et conditions pour soutenir sa thèse de doctorat. Et, il a procédé à sa présentation (biographie). Puis, le Représentant du Recteur a repris la parole.
Hormis ces deux autorités académiques et les membres du Jury, étaient présents le couple Botolo de la Famille chrétienne (branche laïque de l’église catholique), madame Claude Dipo Esabe, General Manager de DEC Consult, DEC Mining et Présidente nationale du parti CIS, monsieur Xavier Ndusha, Directeur Général de l’entreprise Quitus Consult sarl, madame Bel Ange Yuma, épouse du nouveau Docteur, le Professeur Hippolyte Mimbu, chargé de la coopération internationale de l’Université Catholique du Congo (UCC) et autres. Cette cérémonie s’est déroulée dans une atmosphère très détendue.
Le Jury était composé des Professeurs Mpiana Tshitenge (Président), Philémon Muamba Mumbunda (Promoteur de la thèse), Héritier Mambi Tunga-Bau (Co-promoteur de la thèse), Mbikayi Mundeke, Obotela Rashidi (Secrétaire du Jury), Iyaka Buntine (suppléant) et Kaminar Nsyi (suppléent). C’est le Professeur Mpiana Tshitenge qui a présenté chacun des membres du Jury et présidé l’examen de la thèse : ‘‘DECENTRALISATION DE LA POLITIQUE OU POLITIQUE-DECENTRALISEE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (2006-2022). THEORIE ET PRATIQUES SOCIALES DE LA NOLONTE POLITIQUE’’.
Qui est Yuma Kalema Stéphane Jean-Berchmans ?
Originaire de la province verte du Maniema, Yuma Kalema Stéphane Jean-Berchmans est un homme de science, un homme de culture et un homme d’Etat de la RD Congo.
De père et de mère, c’est un Congolais de la République démocratique du Congo. Il a vu le jour un certain 13 août 1988 dans la ville de Kinshasa. Il est issu d’une famille nombreuse, une fratrie de 11 enfants, de l’union entre monsieur Yuma (décédé) et madame Dipo.
Stéphane Yuma Kalema a effectué ses études primaires au Collège Boboto, études secondaires au Collège Saint Joseph/Elykia. En 2007, il y décroche son diplôme d’Etat des Humanités Scientifiques, Option Math-Physique.
Ensuite, il a entrepris des études universitaires dans la Faculté des Sciences Politiques de l’Université Catholique au Congo (UCC). Il est de la première promotion de la Faculté de Droit et des Sciences Politiques de cette Alma mater, de 2015 à 2021. Il est le premier docteur en Sciences Politiques de l’UCC.
Il est fondateur du mouvement culturel Plume nègre, de la Dynamique femme UCC et de la Coupe du Pape. Yuma Kalema Stéphane Jean-Berchmans est Directeur Général de DEC Consult et de DEC Mining. Il est également Secrétaire Général du jeune parti politique Congo Innovation Sociale (CIS). Il a donc un profil idéal pour un poste gouvernemental, ….
Les grandes lignes de la thèse de doctorat
Voici l’attaque du discours de soutenance du récipiendaire Stéphane Yuma Kalema : « Au terme de cette étude doctorale, il a été question, de faire une auscultation méticuleuse de la mise en œuvre réelle, viable, productive et opérationnelle de la décentralisation territoriale en République démocratique du Congo (RDC) telle qu’augurée par la constitution du 18 février 2006 telle que révisée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution. Cette étude s’est appuyée sur la matérialisation effective des normes constitutionnelles, légales, réglementaires, procédurales et processuelles destinées à concourir au couronnement de cette mise en œuvre. »
Et de poursuivre : « Cette étude a présenté un intérêt bien réel dans la compréhension de la politique de décentralisation territoriale, du fait qu’elle se veut une analyse approfondie de la décentralisation territoriale sous l’égide du Constituant du 18 février 2006 sur six indicateurs constitutionnels majeurs de fonctionnalité de la décentralisation, à savoir :
1. L’indicateur de votation de lois sur la décentralisation territoriale,
2. L’indicateur de la retenue à la source par les provinces des 40 % des recettes à caractère national,
3. L’indicateur de l’institutionnalisation et l’opérationnalisation de la Caisse nationale de péréquation (CNP),
4. L’indicateur du transfert des compétences avec des charges et des moyens du gouvernement central aux provinces (moyens-États) et ETD (mini- États),
5. L’indicateur de l’organisation régulière des élections à tous les niveaux (présidentiel, national, provincial, urbain, municipal et local),
6. L’indicateur de l’organisation régulière des conférences des gouverneurs de province (CGP), soit au minimum deux fois par an. »
Il va un peu plus en profondeur comme suit : « Et pour le cas de la RDC, la question effleure même le fédéralisme puisque ce n’est pas le pouvoir central qui transfère les compétences, mais la Constitution elle-même a fixé la clé de répartition des compétences entre les provinces et le pouvoir central (articles 202, 203 et 204) ; les compétences exclusives et les concurrentes aux deux. Les deux compartiments avec les ETD représentent l’État et dotés de la personnalité juridique. Donc il y a le pouvoir central = État congolais, Province = État congolais et ETD = État congolais sur le plan de Droit.
À ce propos, il convient de rappeler que les participants au dialogue de Sun City en Afrique du Sud ont convenu dans l’accord global et inclusif (AGI) signé le lundi 16 décembre 2002 à Pretoria, de mettre en place un nouvel ordre politique fondé sur une nouvelle constitution.
Constitution qui promeut prioritairement pour la mise en œuvre viable, effective, productive et opérationnelle de la décentralisation territoriale. Décentralisation qui est orientée sur le rapprochement de l’administration des administrés et la pleine participation des populations locales à la prise de décisions, à l’exécution des projets et programmes de développement définis avec son accord et à l’évaluation finale des résultats pour capitalisation[1]. Et cette nouvelle constitution a levé le voile d’une décentralisation géographique ou territoriale. »
Stéphane Yuma Kalema conclut son discours en ces termes :
«A l’issue de cette étude doctorale, il appert que la décentralisation territoriale de la troisième République (2006 à ce jour) en RDC ne débouche pas encore sur une démocratie locale réelle et viable, et ce, à cause de la nolonté politique. Selon les observateurs avertis, l’on est simplement en présence d’une centralisation à outrance voilée par un rideau de fer aux allures d’une décentralisée cosmétique, folklorique ou de façade, voire d’une décentralisation octroyée de l’extérieur et d’en haut (Top down et non bottom-up) ainsi que d’une décharge et d’un transfert des problèmes et de gouvernance de l’État central (gouvernement de Kinshasa) vers les 26 provinces (moyens-États) et les ETD (mini-États) pour couvrir la gouvernance autoritaire, chefferiale, bébé, rentière, fantôme et vampire du centre.
Telle la quintessence de cette étude qui, loin de prétendre épuiser toute la matière, se veut juste être un effort de réflexion, réceptif à toute critique constructive. »
Mention Grande distinction (89%)
«Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années », écrivait l’illustre Corneille. Stéphane Yuma Kalema a brillé dès son plus bas âge. C’est une tête bien faite. Après délibération, les membres du Jury lui octroyé la mention Grande distinction, soit 89%. Il a eu droit à un standing-ovation. Devant tout le monde, il a reçu sa toge de l’université, son chapeau, son fanion et son diplôme de Docteur en Sciences Politiques. Une pluie de félicitations s’en est suivie.
A la fin de cette séance académique, il a, la main sur le cœur, adressé ses sincères remerciements au corps académique de l’UNIKIN, aux membres du Jury dont son promoteur Philémon Muamba de même qu’à tous ceux et toutes celles qui, de près ou de loin, l’ont soutenu d’une manière ou d’une autre. Il s’agit notamment de sa mère Claude Dipo Esabe, de sa tendre épouse, de Léon et Valentine Botolo, du Conseiller Spécial du Chef de l’Etat et éminent Professeur Jean-Louis Esambo Kangashe, du Recteur de l’UCC Professeur Abbé Léonard Santedi et tant d’autres.
Stéphane Yuma Kalema est une grande fierté sa famille, son église, son université, sa province, son pays et son continent. Tout est bien, qui finit bien.
Le 23 décembre 2024, la ville de Kisangani a vécu un tournant historique. Après trois décennies d'attente, quatre de ses communes notamment : Tshopo, Mangobo, Makoso et Lubunga, ont enfin bénéficié de l'éclairage public. Une première concrétisation de la vision du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi dans le secteur stratégique de l'énergie, mettant en lumière la détermination du gouvernement et l'engagement des équipes de la Société Nationale d'Electricité (SNEL), sous la houlette de son Directeur Général, Fabrice Lusinde.
L'électrification de Kisangani, Chef-lieu de la province de la Tshopo, n’est pas qu’une simple avancée technique. C'est un symbole de développement et de modernisation pour cette grande ville boyomaise, qui avait été privée de ce service essentiel pendant plus de 30 ans. A 20 heures locales, les premières lueurs des lampadaires ont transformé la ville plongée dans l'obscurité depuis trop longtemps. Un éclairage tant attendu qui a métamorphosé le quotidien des habitants, apportant un vent d’espoir et d’enthousiasme.
Les images de la célébration au marché central de Kisangani en disent long sur l'impact de ce projet : des vendeurs dansant et exprimant leur joie sous les nouvelles lumières, fiers de cette avancée qui marque un avant et un après. Le peuple boyomais, souvent confronté aux défis liés à l'absence d'infrastructures de base, a ainsi vu sa patience récompensée.
Ce projet d'électrification est une réalisation directe de la promesse électorale de Félix Tshisekedi. Le Chef de l’Etat, depuis son arrivée au pouvoir, a mis l'accent sur l’amélioration des infrastructures, et notamment de l’énergie, comme levier central du développement économique et social du pays. Cette initiative s'inscrit pleinement dans sa vision de modernisation et de renforcement de la capacité énergétique du pays, en vue de stimuler l’industrie, améliorer les conditions de vie des citoyens et attirer les investissements.
Derrière cette réussite, se trouve le travail acharné et la persévérance des équipes techniques de la SNEL, qui ont surmonté des défis logistiques et financiers pour mettre en œuvre ce projet. Sous la conduite de Fabrice Lusinde, Directeur Général de la SNEL, ces équipes ont démontré que la volonté et l’engagement peuvent véritablement faire la différence, même dans des conditions difficiles.
Bien que l'électrification de Kisangani ne représente qu’un premier pas, elle incarne le symbole d'une volonté politique et administrative forte. Elle montre que les progrès, bien que lents à venir, finissent par porter leurs fruits. Le projet offre une lueur d'espoir non seulement pour Kisangani, mais pour d’autres villes du pays qui attendent avec impatience une amélioration de leur infrastructure énergétique.
Kisangani n'est qu'une étape dans le vaste chantier de l'électrification du pays. Mais ce 23 décembre 2024, la ville a brillamment franchi une étape clé sur le chemin de son développement, et le peuple boyomais peut désormais se réjouir de voir l'éclairage public transformer leur environnement quotidien, apportant ainsi une nouvelle ère d’espoir et d’opportunités.
Une délégation du Gouvernement Suminwa participe au Forum sur la paix, la réconciliation et le développement à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo. Ces accises qui ont débuté le 17 décembre dernier, pour prendre fin ce jeudi 19 décembre 2024, visent à réunir les communautés en conflits autour d’une table en vue de trouver d’éventuels compromis, accélérant le développement de la région dans la paix et l’harmonie fraternelle durable.
Cette initiative de l’Etat s’inscrit dans la logique de faire de la médiation entre ces deux communautés qui ont, depuis toujours, partagé leurs activités agricoles ensemble. Le but de ce forum est bien évidemment de rétablir cette union indissociable en trouvant des compromis pour des solutions pérennes.
Ce rôle joué par le Gouvernement devra aboutir à des résolutions fermes et concrètes pour permettre également aux déplacés, victimes des violences communautaires, de regagner leurs villages en toute sureté.
Cause du conflit
Selon le témoignage d’un résidant de cette province, la principale cause reste l’exploitation des terres sans le strict respect des limites foncières qui conduit aux conflits entre les communautés.
Cependant, ‟l’heure n’est plus à s’entretuer”, a-t-il poursuivi afin de barrer la route aux détracteurs malsains des richesses de ce beau pays au centre de l’Afrique.
En outre, il salue la sagesse exprimée par le Gouvernement congolais qui est resté objectif face aux différends entre communautés en visant la paix et le développement territorial.
Le Vice-Premier Ministre de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, a procédé, mardi 17 décembre 2024, au lancement des cliniques mobiles pour les déplacés de guerres installés dans les provinces de la Tshopo, du Nord-Kivu et de l'ituri.
Devant les déplacés de Saint Gabriel et de Sainte Marthe à Kisangani, le VPM en charge de l'Intérieur a fait savoir que l'initiative de créer les cliniques mobiles est parmi les actions du Gouvernement, et que le Chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi tient à ce que chaque déplacé rentre dans son domicile le plus tôt possible.
"Ces derniers temps, vous avez remarqué que Kinshasa vient ici de temps en temps. Récemment, vous avez accueilli le Chef de l'Etat, la Première Ministre et les membres du Gouvernement. Tout cela démontre que les autorités pensent à vous et connaissent vos difficultés. Le Président Tshisekedi tient à ce que tous les déplacés regagnent leurs domiciles, et que les camps des déplacés se vident. En attendant, on a pris cette initiative, il faut bien la préserver, et l'utiliser convenablement", a-t-il déclaré.
A savoir qu'après un processus d'identification des victimes, plus de 100.000 ont été recensés par le Fonds National des Réparations des Victimes de violences sexuelles (FONAREV).
Ces cliniques mobiles seront placées dans plusieurs camps de déplacés à Goma, Bunia et Kisangani. Cette initiative, faisant partie des mesures urgentes de réparation, vise à fournir une prise en charge médicale aux victimes identifiées dans ces camps. Elles vont intervenir dans les camps de Bembey, Mbala, Kingonze et Salama à Bunia en Ituri, Lubunga, Konga Konga et Saint Gabriel de Kisangani, Chef-lieu de la Tshopo, ainsi que dans les camps de 8e CEPAC Mugunga et Don Bosco de Goma dans le Nord-Kivu. Au total, plus de 100.000 victimes sont visées par la prise en charge médicale, qui se poursuivra jusqu’en fin janvier 2025. Ces cliniques mobiles offriront des soins primaires complets et gratuits à ces victimes identifiées vivant dans les zones d’intervention du FONAREV.
La structure Kobo Hub en collaboration avec l’Ambassade de France en RDC, lance un Institut dédié à la mode « Kobo Art Fashion » d’ici le mois de mai prochain. L’annonce a été faite à l’occasion de la première édition du Festival d’Art de cette structure de mode.
La République Démocratique du Congo va abriter très bientôt une grande institution de mode de standard international en pleine capitale pour booster l’industrie de la mode dans le pays et propulser la main d’œuvre locale. Cette initiative de la maison Kobo et ses partenaires, vise également à partager des expériences avec d’autres pays du Bassin du Congo, réputés par leurs créativités dans le domaine.
Avec des projets d’accompagnement des créateurs de mode qui vont se distinguer chaque année, cet institut de mode de Kinshasa au centre de l’Afrique promet d’apporter un grand développement culturel et d’attirer plus des partenaires internationaux.
Axé sur 3 programmes respectivement ambitieux, ‟Kobo Fashion” offre une opportunité unique de formation de qualité dispensée par des professionnels réputés, avec des possibilités des bourses pour approfondir la connaissance, un espace d’exposition permanente dédié à la Société des Ambianceurs et de Personnes Elégantes (SAPE) ainsi qu’un observatoire de la mode consacré à des recherches multidisciplinaires par rapport au métier ouvert à tous les horizons des pays d’Afrique.
Près de 200 professionnels pourront bénéficier de la formation de cette institution de mode, en mettant en valeur les textiles d’Afrique et l’artisanat local en vue de célébrer cette richesse culturelle, bien plus, son audace stylistique.
Ainsi, l’offre est lancée à tous les passionnés du textile à s’inscrire dans cette école révolutionnaire, qui ouvre ses portes officiellement au mois de mai 2025.
A travers son passage lundi 16 décembre dernier pour constater l’évolution des travaux d’aménagement de la Foire Internationale du Congo Kinshasa « FIKIN », en sigle, le Ministre en charge du Commerce Extérieur, Julien Paluku, a annoncé l’ouverture de ce centre d’attraction ce 21 décembre.
‟Nous avons été en Espagne, en Chine, au Maroc et aux Etats-Unis, mais rarement, les gens viennent aussi en RDC. Voilà pourquoi, sous les instructions du Président Félix Tshisekedi, nous travaillons pour que la Foire de Kinshasa devienne un carrefour mondial”, a indiqué le patron du Commerce Extérieur.
Tout un mois sera consacré à la découverte de la 46ème édition de cette foire, qui sera le miroir du pays à l’international en vue de propulser des échanges commerciaux pour la diversification de l’économie du pays.
A cette occasion, Julien Paluku a sollicité l’accompagnement de ses collègues du Gouvernement dont les domaines se rapprochent, à promouvoir cette édition foraine d’intérêt national.
Ensemble avec le comité de gestion de cet espace attractif, Julien Paluku reste engagé à offrir des infrastructures modernes pour la renaissance socio-économique dans son secteur.
Pour cet énième édition, la FIKIN sera célébrée sous le thème : «Faire foire de la promotion d’échanges commerciaux pour la diversification de l’économie nationale».