De son vrai nom Atoli Kipaka, le chanteur Zulema Strangaley du groupe musical Wenge BCBG (Bon chic, bon genre) de la République Démocratique du Congo est décédé le dimanche 2 mars dans la soirée dans un centre médical à Kinshasa, a-t-on appris de source administrative l’orchestre.
‘’Je confirme la disparition de Zulema. Une fois encore, Wenge BCBG est sous le choc de perdre un de ses musiciens talentueux. Papa Chéri JB Mpiana a tout fait mais il n'avait pas bien suivi la prise en charge de sa santé. Excuse-moi de le dire. Mais dans la vie, il faut écouter et se donner une certaine discipline. Dans notre culture bantoue, il n'est pas vraiment permis de dire le mal d'une personne décédée. Toutefois, l'orchestre vient encore de perdre un vocaliste de talent après la mort du batteur Seguin Mignon Maniata », a confirmé Roger Ngandu, Directeur marketing et porte-parole de Wenge BCBG.
Sa mort vient remuer la plaie de JB Mpiana, patron de cet ensemble musical qui n'a pas encore tourné la page de deuil après la disparition du batteur et chef d'orchestre Seguin Mignon qu'il a enterré avec beaucoup de peines en janvier dernier.
Affectueusement surnommé “Yaya" par les fanatiques, Zulema faisait partie des voix les plus emblématiques et adulées de l'orchestre BCBG.
C’est en 2005 que l'illustre disparu a intégré le groupe cher à JB Mpiana après un passage sombre dans l'orchestre Wenge Musica maison-mère de Werrason.
Il sied de noter que Zulema a été découvert par le grand public grâce à la chanson ‘‘Zadio" de son leader JB Mpiana contenu dans le disque "Soyons sérieux". Dans cette œuvre, le chanteur a marqué les fanatiques à travers son solo percutant dans lequel il a révélé les mystères de la nuit. Son travail a été aussi apprécié dans son titre “ Choisy Matata”, première et dernière composition placée dans "Balle de match", récent album collectif de Wenge BCBG.
Dénoncé par la population de la Commune de Selembao, un chantier de construction d'une station-service a été fermé ce samedi 1er mars 2025 par la Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières, Acacia Bandubola et le Gouverneur de la ville de Kinshasa Daniel Bumba Lubaki.
Ce chantier de construction est érigé sur l'emprise publique située au quartier Konde sur l'avenue de libération (ex- 24 novembre).
Après les explications de Madame le conservateur de Selembao, Evelyne Yafolo et du Bourgmestre de la commune de Selembao, Acacia Bandubola a déclaré que, ‘’la République Démocratique du Congo n'est pas une jungle’’. Elle a découragé cette pratique d'occupation des emprises publiques sans respecter la procédure.
Du côté du Gouverneur de la ville de Kinshasa Daniel Bumba Lubaki, les emprises publiques ne peuvent plus être l'objet d'un désordre. Il interpelle toute personne qui ne respecte pas les normes en matière de construction.
Sur la route nationale N°1 vers l'UPN dans la commune de Ngaliema, il y a une pasteure qui a installé son église sur l'emprise publique. Les deux autorités avaient pris la décision de démolir cette église hier lundi 3 mars.
Signalons que la Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières Acacia Bandubola et le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, sont déterminés à assainir la capitale congolaise, sous la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et sous l'impulsion de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka.
Les habitants de la commune de Mont Ngafula, notamment ceux situés à l’entrée de Monkole, lancent un cri d’alarme face à une situation inquiétante, l’absence d’éclairage public sur plusieurs tronçons clés de leur quartier. De rond-point Ngaba à la Cité verte, en passant par By-Pass jusqu’à la maison communale, la population se retrouve exposée à une insécurité grandissante. Les vols à main armée, les agressions et les accidents de la circulation deviennent récurrents, menaçant quotidiennement les habitants.
Les dangers quotidiens des usagers de la route
« Je suis motard et chaque jour, je cours un grand risque. Les Kuluna profitent de l’obscurité pour nous attaquer, nous arrachent nos motos », témoigne un habitant.
« Nous demandons aux autorités d’agir pour installer l’éclairage public et assurer notre sécurité ainsi que celle de nos clients ». D’autres ajoutent que l’absence de lumière crée aussi des embouteillages et rend l’attente du transport encore plus difficile.
L’éclairage public : une responsabilité de l’Hôtel de Ville
Une habitante met également en lumière que si l’électricité domestique fournie par la SNEL est satisfaisante, l’éclairage public relève du ressort de l’Hôtel de Ville, une responsabilité qu’elle souhaite voir davantage prise en charge.
« L’éclairage public manque cruellement ici, ce qui engendre une insécurité permanente. Nous demandons aux autorités de se saisir de cette question pour éviter les tragédies à répétition ».
La nécessité d’une action urgente
L’Hôtel de Ville, en tant que gestionnaire des infrastructures publiques est le garant de l’installation des éclairages publics dans la Ville province de Kinshasa. Par ces appels pressants pour une intervention rapide, la population de Mont Ngafula espère ainsi retrouver la tranquillité et la sécurité qui caractérisent d’autres quartiers comme Bandal, mieux éclairés, et qui bénéficient de l’attention des autorités locales.
L’heure est à l’action, afin que l’entrée de Monkole dans la commune de Mont Ngafula ne soit plus un terrain de jeu pour les criminels.
Depuis sa reconnaissance par l’Etat congolais comme société nationale de secours volontaire, la Croix-Rouge de la RDC a totalisé 64 ans d’existence en date du 1er mars 2025. A cette occasion, Grégoire Mateso Way, son Président, a présenté, devant la presse, lundi 3 mars 2025, au siège de cette organisation humanitaire, situé à la Gombe, un bilan encourageant du chemin parcouru, soulignant des défis persistants à résoudre. Selon Grégoire Mateso, la Croix-Rouge de la RDC éprouve des difficultés immenses pour accomplir soigneusement sa mission, par manque des moyens financiers conséquents. ‘’On a créé une institution à laquelle on ne donne pas de moyens pour s’épanouir… Le Gouvernement congolais est le premier partenaire pour mettre des moyens à la disposition de ce service qu’il a créé’’, a rappelé le Président de la Croix-Rouge, devant les journalistes.
Dans un contexte de crise sécuritaire provoquée par l’agression rwandaise, dans l’Est de la RDC, les populations ont pleinement besoin d’une assistance de qualité. Dans cet élan, Grégoire Mateso Mbuta a vivement plaidé, plus loin, dans sa communication, pour un soutien ciblé des bailleurs de fonds, des partenaires au développement et des philanthropes pour permettre à la Croix-Rouge de mieux rendre service aux communautés affectées par la guerre. ‘’Vous avez suivi ce qui se passe à Goma, nous avons enterré des personnes. Les volontaires sont là, mais avec quels moyens ? Partout où il y a les massacres de la population, la Croix-Rouge est dans la communauté. Elle fait son travail et enterre. Mais, les moyens manquent. Nous manquons le soutien ou la prise en charge des volontaires qui travaillent’’, a-t-il interpellé.
La Croix-Rouge de la RDC au service des congolais
‘’Vous savez que la Croix-Rouge a un institut supérieur des sciences de la santé qui forme des assainisseurs du niveau supérieur. Nous sommes prêts pour assainir et travailler, mais il faut mettre les moyens qui sont donnés aux autres. L’assainissement a un coût. Mais, comment la Croix-Rouge peut aller faire cet assainissement s’il y a cette difficulté ? La Croix-Rouge n’est pas soutenue. Aujourd’hui, les biens de la Croix-Rouge sont spoliés. Les mécanismes de gestion sont mis en route pour qu’on arrive à la destination des résultats. Pendant la paix, la Croix-Rouge travaille pour la prévention. Elle forme ses membres pour agir lorsqu’il y a des situations et donne des capacités à ses structures. Pendant les moments de crise, comme ce que nous avons actuellement, la Croix-Rouge se met au travail. Nous avons un plan stratégique de développement où nous avons défini la politique pour une structure qui se veut vivante’’, a indiqué le Président Grégoire Mateso. Par la même occasion, il a énuméré des progrès accomplis par le CRRDC dans l’intérêt des populations, notamment dans le domaine de l’enseignement avec son Institut supérieur spécialisé en sciences de la santé. D’après le Président Mateso, la Croix-Rouge joue également un rôle important dans le cadre de la Couverture santé universelle, fournissant une contribution précieuse dans l’encadrement et l’accompagnement de la gratuité de la maternité.
Ce qu’il faut savoir
Il est nécessaire de noter que la Croix-Rouge de la République Démocratique du Congo est officiellement reconnue par le gouvernement comme société de secours volontaire, autonome, auxiliaire des pouvoirs publics et en particulier des services de santé militaires, conformément aux dispositions de la première convention de Genève et comme seule société sur le territoire national.
Elle conserve, à l'égard des pouvoirs publics, une autonomie qui lui permet d'agir toujours selon les principes fondamentaux du mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. La Croix-Rouge de la République Démocratique du Congo, reconnue par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) le 04 juillet 1963, fait partie de la fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge depuis le 28 aout 1963. Elle est une association formée conformément à la loi congolaise. Elle possède la personnalité civile en vertu du décret-loi du 1er mars 1961. Sa durée est illimitée, son siège est fixé à Kinshasa. Le décret gouvernemental reconnaissant la Croix-Rouge de la RDC comme société nationale des secours.
Les principes régissant l'activité de tous les employés et volontaires de la Croix-Rouge et Croissant-Rouge ont été adoptés en 1965. Ces principes définissent le cadre de leur action humanitaire et servent de référence pour promouvoir les idéaux et les valeurs humanitaires du Mouvement international de la Croix-Rouge et Croissant-Rouge. Ces sept principes sont Humanité, Impartialité. Neutralité, Indépendance, Unité et Universalité…
Lors de la cérémonie d’échange de vœux du nouvel an 2025, le Directeur général de la SNEL, Fabrice Lusinde, avait placé 2025 sous le signe de redevabilité et du retour à la planification. Il s’agit d’une année de défis mais également d’opportunités pour consolider les bases d’un avenir énergétique durable en RDC. En marge de ce mot d’ordre émanant de sa hiérarchie, et au cours de la toute première cérémonie d’échanges de vœux de cette Direction, Dieu merci Buaka, Directeur Régional Kinshasa Ouest, a rappelé à ses administrés que l’année en cours va reposer sur trois piliers majeurs, à savoir la digitalisation des services, la modernisation des réseaux et une planification rigoureuse, en vue d’améliorer la fourniture d’électricité dans son ensemble.
Pour cela, le Directeur Buaka a exhorté les agents et cadres de la Snel DKO à plus d’abnégation dans le travail, au renforcement du contrôle interne, et à la recherche continuelle de la satisfaction de la clientèle, ce qui, a-t-il reconnu, permettra à la société nationale d’électricité de disposer des moyens de sa politique, afin de rencontrer son crédo.
Pour rappel, au cours de cette année, les nouveaux axes prioritaires de la SNEL S.A portent notamment la digitalisation des services à la clientèle, ce qui permettra une facturation plus précise et une meilleure transparence. Il est à rajouter L’on peut ajouter la modernisation des réseaux de distribution. Il est question d’optimiser des données de consommation et d’intervenir plus rapidement en cas de panne et offrir un service plus fiable et réactif. L’autre axe concerne la planification stratégique de la production. La SNEL attend mettre un accent particulier sur une production énergétique accrue et mieux répartie à travers les provinces.
Le revoici, avec ferveur, sur terrain. Sorti à peine des mailles de la Justice, Mike Kasenga, PDG de la société Stever Construct, n’a pas rompu avec ses habitudes managériales qui se traduisent, loin sans faux, dans la devise : « Bien faire et laisser dire ». En effet, cinq jours après son acquittement par la Cour de Cassation, cet homme d’affaires a inspecté, samedi 1er mars 2025, l’évolution de l’installation d’une des stations de traitement et distribution d’eau située au quartier Mabulu, dans la commune de Makala, dans la suite du prolongement de la longue avenue Elengesa. Observation des travaux, entretien avec les services d’installation, communication de nouvelles instructions : telles sont les actions qui auront marqué son passage dans cette station dont le site est acquis sur fonds propres, par souci de respecter le délai d’exécution selon le contrat avec le Gouvernement congolais.
Point de l’évolution
Face à la presse nationale mobilisée pour la circonstance, Mike Kasenga a donné des précisions sur la spécificité de ce réservoir ainsi que sa capacité de distribution.
« Nous sommes présentement au niveau du montage du réservoir. Ensuite, s’en suivra les panneaux solaires et installer l’unité de traitement dans la pièce aménagée dans ce réservoir. C’est de cette pièce qu’il y aura toute l’unité de traitement de cette eau potable, avant de la renvoyer au réservoir et procéder à la distribution au moins sur cinq points de distribution sur un rayon de 2 Km dans la commune de Makala », a-t-il déclaré.
Impact social
Par ailleurs, sur le volet de l’impact social de ladite station d’eau, le PDG de Stever Construct a indiqué près de 400.000 ménages qui ont bénéficieront tout en mentionnant la touche d’innovation apportée, surpassant les attentes du Gouvernement Congolais, selon la clause du contrat.
« 400.000 ménages seront desservies 24h/24, pour 27 m3 par heure par rapport à sa capacité qui sera produite. Une eau traitée avec une technologie de 100% solaire. Nous avons innové par rapport au contrat signé avec le Gouvernement Congolais »
Types de produits à livrer
« Je tiens à signaler, dans le cadre de ce contrat, que nous avons trois types de produits. Il s’agit des stations de 2m3 et demie en raison de 200 stations en cours de finalisation. Le modèle en construction-ci est le deuxième type de produits, commandé par le Gouvernement, et son stock est déjà disponible dans nos entrepôts. Il ne reste plus que la désignation des sites pour leur installation. Enfin, le troisième type de produits a une spécificité : tous ses matériels sont logées dans un conteneurs de 20m3 et ne servent qu’au captage d’eaux. A l’instar de la station d’eau située à Bumba, ces produits serviront à capter l’eau du Fleuve Congo, la traiter et la desservir à la population. Nous n’attendons que la désignation des sites pour leur installation », a affirmé Mike Kasenga, revenant sur les types de produits à livrer suivant le contrat.
Ecueils dans la mise en œuvre
Cependant, Mike Kasenga a souligné quelques écueils dans la mise en œuvre du contrat. Notamment, le transport des matériels ainsi que l’acquisition des sites. En effet, bien qu’ayant assuré l’acheminement des matériels à destination et acquis des sites d’installation à la fois grâce à la logistique et aux moyens financiers de sa société, il invite le Gouvernement de la République à s’activer dans le respect de sa part du contrat pour une poursuite efficiente d’installation de ces stations d’eau tant attendues par les populations.
« Mais c’est bien à cause de ceci que nous accusons d’un retard dans la mise en œuvre. Conformément à notre contrat, nous attendons que le Gouvernement congolais mette à notre disposition des sites. Jusque-là, les sites sur lesquels sont installé les stations d’eau ont été acquis par nos propres moyens pour respecter le délai imparti. Les matériels sont là, la technicité aussi, mais nous attendons que le Gouvernement accomplisse sa part », a-t-il décrit.
Au total, 245 bandits urbains, appelés kuluna viennent d'être arrêtés le 27 février par la Police Nationale Congolaise (PNC) à travers les opérations ciblées de bouclage, sous la supervision du Commandant de la ville-province de Kinshasa, Blaise Kilimba Limba, en collaboration avec la 14ème région militaire, unité d'appui aux opérations, et sous l'initiative du Vice-premier ministre, Ministre de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani.
Ces présumés kuluna, appréhendés par la PNC dans la nuit de mercredi à jeudi, ont été présentés au patron de la sécurité et de la territoriale, avant leur transfert dans quelques cachots de la police, en attendant la fixation des audiences foraines par les cours et tribunaux, afin de leur permettre de présenter leurs moyens de défense, ce qui va déterminer leur inculpation ou leur acquittement.
Signalons que, sur le lot de 2 600 arrêtés dans la première phase de l'opération Ndobo, plus de 600 ont déjà été condamnés, et parmi eux 300 ont été transférés à la prison de Luzumu, dans la province du Kongo Central.
Le patron de la territoriale, en collaboration avec les services de sécurité de la capitale, se mobilise pour résorber les cas d’insécurité qui prévalent dans la ville de Kinshasa afin d’assurer la quiétude dans les familles kinoises surtout en cette période de grave crise sécuritaire qui menace la partie est du pays.
Les chansons de l’album « Match amical » du chanteur Fudji Nono Kikara dit Nono Fudji de la République Démocratique du Congo ont été présentées aux melomanes confirmant sa sortie sur les plateformes de téléchargement numérique le 28 février 2025, a-t-on appris de l'artiste. « Voici la tracklist de mon album Match amical disponible le 28 février 2025. LE clip Polo ya Ma Ngalula est déjà en ligne dès ce vendredi à partir de 18h30 sur ma chaine youtube », annonce cet artiste musicien auteur compositeur et interprète.
Et d’ajouter qu’il y aura qu’un seul featuring avec la chanteuse gospel Nathalie Makoma dans le titre « Malade ya beauté ». Cette collaboration, a-t-il dit, donnera une autre couleur à l’album de cet ancien musicien du groupe Wenge Musica BCBG.
Après avoir passé 18 ans au sein du groupe Wenge Musica BCBG de l’artiste congolais Jean Bedel Tshituka Mpiana sur JB Mpiana ponctué par le titre à succès « Mombamba », Nono Fudji signera son premier album solo contenant 9 chansons dont Marie de Magdala, Wumela, Etindikiti, Ko toka, Neuro Cardio, etc.
Il sied de noter que Fudji Nono a débuté sa carrière musicale avec ses collègues de l’école Kimbanguiste dans la commune de Matete à l’ouest de la ville de Kinshasa avant de rejoindre l’orchestre Wenge Musica BCBG en 2002. Quelques mois après son départ de ce groupe, il va sortir deux singles en 2021 Voisin ya cimetière et match amical y compris Kotuka en 2022.
Jules Alingete, dans un rapport d'enquête, fait remarquer que 11.000 sociétés ayant déclaré faillite, sont en réalité opérationnelles avec des comptes bancaires bien fournis. C’est le résultat d’une mission d’enquête menée par l’Inspecteur Général des Finances (IGF) dont les conclusions ont été transmises à la Direction Générale des Impôts (DGI) mercredi 26 février 2025. L’IGF note aussi qu’au moins 935 entreprises actives sur le plan bancaire fonctionnent sans numéro d’impôt et échappent totalement à l’administration fiscale.
Selon cette institution, ce coup de filet pourrait entrainer une augmentation de près 30% des recettes fiscales attendues au courant de l’année 2025 en République démocratique du Congo.
Elle souligne que ces entreprises recensées avec leurs coordonnées mises à jour seront réintégrées dans le circuit fiscal. L’IGF rassure aussi que ces structures qui opèrent en toute opacité devront désormais être soumises aux obligations fiscales en vigueur.
Remettant le rapport de cette enquête au Directeur Général de la DGI, Jules Alingete, s’est félicité du travail abattu par son administration. Il a promis de demeurer vigilant pour dénicher toutes les entreprises qui s’obstinent à voler l’Etat congolais en refusant de payer les impôts et taxes alors qu’elles se font des bénéfices.
“Nous avons trouvé 935 opérateurs économiques qui ont des comptes bancaires qui fonctionnent régulièrement mais qui échappent à la prise en charge fiscale. Parmi les opérateurs économiques déclarés introuvables, nous avons retrouvé 11.000 opérateurs que nous avons localisés avec des adresses, des comptes bancaires. Nous avons donc donné les résultats que l’administration fiscale avait confié à l’IGF”, a-t-il déclaré.
Prenant la parole, le Directeur Général de la DGI, Barnabé Mwakadi a remercié l’IGF pour le travail accompli au bénéfice de l’Etat congolais. Il a rassuré que cette enquête permettra à coup sûr à l’administration fiscale d’accroître ses recettes fiscales.
“L’Inspecteur Général de l’IGF nous a donnés les résultats qui sont vraiment probants. Avec ces résultats, la DGI verra son répertoire élargi avec une conséquence, la maximisation optimale des recettes. Je tiens à dire grandement merci à l’inspecteur Général des finances chef de service pour ce travail important qu’il a opéré pour la DGI”, a-t-il conclu.
Soulignons qu’à cette forme de fraude fiscale s’ajoutent d’autres qui sont plus fréquentes en RDC parmi lesquelles les fausses déclarations fiscales.
Engagée dans l’amélioration de la desserte électrique à travers le pays, la Société Nationale d’Électricité (SNEL) vient de réussir un exploit majeur : la remise en exploitation du groupe thermique Volvo 500 kVa de la centrale de Mweka. Après une interruption de 4 160 jours, soit 11 ans, 6 mois et 20 jours, la ville de Mweka, plongée dans l’obscurité depuis le 1er octobre 2013, retrouve enfin la lumière.
Une relance stratégique sous le leadership de la Direction générale de la SNEL
Grâce à la vision stratégique de la Direction générale de la SNEL et à l’engagement des équipes techniques, le groupe thermique a été remis en service le 20 février 2025 à 19h00, permettant un approvisionnement de 3 heures par jour. Ce redémarrage illustre la volonté de la SNEL de garantir un accès fiable à l’électricité aux populations longtemps privées de courant.
Des avancées notables à Mbuji-Mayi
En parallèle, la ville de Mbuji-Mayi bénéficie également des efforts de la SNEL pour renforcer son réseau électrique. Depuis le 26 décembre 2024, la ville était privée de sa centrale thermique de secours, un dispositif essentiel pour pallier les éventuelles indisponibilités de la centrale hydroélectrique de Tubi Tubidi. Sans cette alternative, Mbuji-Mayi risquait d’être plongée dans le noir total en cas d’incident majeur.
Sous l’impulsion de la Direction générale de la SNEL, un groupe thermique de 1 250 kVA a été remis en exploitation le 19 février 2025, redonnant espoir aux habitants. Par ailleurs, les travaux pour la remise en service d’un second groupe thermique de 1 250 kVA sont en cours et devraient aboutir prochainement.
Une dynamique de redressement pour l’avenir
Avec ces interventions stratégiques, la SNEL confirme son engagement à renforcer l’électrification du pays et à améliorer durablement la qualité du service public d’électricité. Après plus d’une décennie d’attente à Mweka et plusieurs semaines de perturbations à Mbuji-Mayi, ces avancées marquent un tournant décisif dans la quête d’une énergie plus fiable et accessible pour tous.
La chanson « Consolé » de la chanteuse gospel Déborah Lukalu, de la République démocratique du Congo (RDC), a été lancée le 14 février sur toutes les plateformes de téléchargement, selon une vidéo de l'artiste visionnée samedi par l'ACP.
« Célébrons la consolation de Dieu au rythme de cette belle mélodie, +consolé'+ qui est désormais disponible sur toutes les plateformes de téléchargement '', a déclaré la chanteuse. Dans la même vidéo, la chanteuse a précisé que ce cantique est dédié à tous les couples consolés par Jésus-Christ de Nazareth. « Je sais que la marche est longue, mais moi je compte sur toi. Je n'ai plus raison d’avoir peur car Jésus tu es mon bouclier. Mes jours de pleurs sont passés, et toutes mes blessures tu as panser . Tu as su redonner le sourire à un cœur qui n’avait plus d’espoir », a-t-elle développé.
Bien connue pour sa célèbre chanson « We testify », Déborah Lukalu est native de Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, (sud-est de la République démocratique du Congo). C’est à l’âge de neuf ans qu’elle émigre pour l’Afrique du Sud avec ses parents, avant de débuter dans le Gospel à 14 ans. En 2015, elle se signale avec la chanson « Law Breaker », puis l’année suivante, elle enregistre son premier album « Overflow », suivi, deux ans plus tard, d’un deuxième, «Call Me Favor ». En 2021, elle connaît un succès international avec les chansons « Pamoja » et « Je sais », avant de publier, en novembre 2022 avec son époux Cédric Kaseba, un ouvrage, « Surmonter la tempête en couple », qu’elle a décrit comme « un livre ancré de cœur, d’âme et de l’Esprit de Dieu pour tout le monde et toute personne traversant une certaine tempête (pas seulement les couples mariés) ». Le calendrier de production de la chantre Déborah Lukalu prévoit plusieurs spectacles musicaux en ce début d'année dont l'un est programmé le 1er juin dans la ville de Québec, au Canada, puis un autre, le 22 juin 2025 à Abidjan, en Côte d'Ivoire.
Les avantages et désavantages de l’intelligence artificielle (IA) dans la création des mélodies et notes musicales ainsi que dans la gestion des droits d’auteur ont été évoqués par un expert culturel congolais basé en France lors d’une interview accordée à la presse.
«L’intelligence artificielle est une valeur augmentée dans les domaines d’innovation numérique qui peut générer des nouvelles mélodies, harmonies et arrangements musicaux à l’avantage de l’artiste. L’IA offre des outils aux musiciens pour explorer des idées créatives, qu’ils n’auraient peut-être pas envisagées», a déclaré Didi Kembwarss, musicien - expert culturel.
Et d’ajouter : « Grâce à l’analyse des préférences des auditeurs, l’intelligence artificielle peut créer des morceaux qui correspondent aux goûts des auditeurs ciblés. L’IA peut analyser des grandes quantités des données pour identifier les tendances musicales, aidant ainsi les artistes et producteurs à rester connectés sur ce qui est populaire et qui marche ».
Pour cet expert culturel, on ne peut pas mettre en exergue les avantages que procure l’IA sans évoquer ses désavantages dans le travail artistique.
« Un travail réalisé sur base de l’intelligence artificielle manque d’authenticité et d’émotion. Vous pouvez y retrouver un risque d’uniformité musicale, si pas de tomber dans un plagiat involontaire. Cet outil numérique permet même aux personnes sans formation musicale de faire de la musique », a-t-il fustigé.
Et de renchérir : « Une pratique continue de l’IA peut amener certains artistes à négliger le développement de leurs propres compétences musicales et créatives. L’effet de trop recourir à l’IA risque de limiter l’inspiration naturelle de l’artiste ».
L’originalité des œuvres pose problème dans l’IA
Selon Didi Kembwarss, l’artiste est petit dieu qui appelle à l’existence quelque-chose qui n'existait pas avant. Car la loi de la création exige une originalité dans toute œuvre.
« Une œuvre est une expression artistique d’un créateur à travers laquelle il transmet quelque chose (message) inspirées dans la société. Le vrai talent ne s’exprime pas dans l’IA. D’ailleurs, il est difficile d’imposer son identité musicale avec l’IA. C’est ainsi qu’on va comprendre qui est réellement musicien et qui ne l’est pas. Cette question se posera toujours. ».
Étant membre de la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) en France, le chanteur Didi Kembwarss a soulevé également la concomitance de l’IA dans la gestion des droits d’auteur dans le domaine musical.
« La question des droits d’auteur intervient lorsqu'une IA crée une œuvre qui s'inspire fortement d'une œuvre existante déjà protégée. Cela peut causer de sérieux problèmes de droits. Déjà la Sacem en fait un dossier lors du Forum qui vient de se tenir à Paris », a-t-il dit.
Et d’ajouter : « Les artistes et les détenteurs de droits pourraient se trouver dans une situation où leur travail est utilisé sans autorisation. Car, l'IA peut entraver les droits d'auteur en soulevant des questions complexes sur la propriété, l’utilisation et la protection des œuvres ».
Pour l’expert culturel, la rapidité avec laquelle la technologie évolue requiert une réflexion approfondie et des ajustements législatifs pour garantir la protection numérique des œuvres de l’esprit.
«Que ce soit en France ou aux Etats-Unis, il faut dire qu’à l'heure actuelle, la législation sur les droits d'auteur ne prévoit pas que les œuvres générées par des machines puissent être protégées de la même manière que celles créées par des humains », a-t-il indiqué.
Et de conclure : « Donc, il est important que les droits des créateurs soient protégés face à l’IA tout en permettant l’innovation ».
Aujourd'hui, on a un témoin redoutable qu'on avait pas en 1992 : les réseaux sociaux ! Ce dimanche 16 février 2025, les paroisses de l'Eglise catholique romaine ont été placées sous haute surveillance sécuritaire à cause des menaces brandies par certains jeunes s'affichant du parti présidentiel. A la base : les visites effectuées par la synergie CENCO-ECC à Goma où une délégation ecclésiale a rencontré Corneille Nangaa et à Kigali où elle a rencontré Paul Kagame.
CENCO, UDPS, Ambassade des Etats-Unis, Gouverneur de Kinshasa
Plus tôt, Président intérimaire de l'UDPS, Augustin Kabuya a assumé sa part de responsabilité en interdisant les combattants de toute attaque contre les personnalités politiques et les princes de l'Eglise. D'ailleurs, les initiatives individuelles de communication politique ne sont plus autorisées.
Dans son communiqué du 15 février 2025, la chancellerie catholique (bureau de Mgr Donatien Nshole) a transmis aux fidèles l'invitation du Cardinal Fridolin Ambongo « à la prudence, à la vigilance et à la protection des infrastructures ecclésiales, les exhortant à ‘’ne pas céder aux intimidations’’. Les Catholiques sont priés à se ‘’rendre demain à la messe dominicale’’, afin d'offrir au Seigneur notre Pays, la RD Congo ».
Sur ces entrefaites, l'Ambassade des Etats-Unis a rappelé à ses ressortissants encore présents à Kinshasa l'obligation de s'appliquer les dispositifs sécuritaires en vigueur !
Un peu plus tard, l'Udps a mis en ligne une vidéo dissuadant les combattants d'entreprendre quoi que ce soit qui puisse nuire aux Catholiques ce dimanche. Du reste, Daniel Bumba, gouverneur Udps de la ville de Kinshasa, ne veut pas entendre parler d'une quelconque manifestation publique dans la capitale.
C'est à l'Etat seul qu'incombe la responsabilité de la sécurisation
Qui l'eut cru ? 34 ans plus tôt, entre l'Eglise catholique romaine du Zaïre et l'Udps fille ainée de l'Opposition, c'était pourtant la communion parfaite marquée par la Marche des Chrétiens organisée un certain 16 février 1992 en revendication de la réouverture de la Conférence nationale souveraine suspendue en janvier de cette année par le Gouvernement Nguz. Gouvernement issu des Accords du Palais de Marbre II après l'échec des Accords du Palais de Marbre I qui avaient porté Étienne Tshisekedi à la Primature. Combien de morts ? Combien de blessés ? On ne l'a jamais su.
Il se raconte que des renforts en hommes et en matériel en provenance de la base angolaise de l'Unita de Savimbi avaient été déployés à Kinshasa.
Deux actes sont cependant sûrs :
- primo, l'Udps devait célébrer son dixième anniversaire le 15 février 1992. Il privilégia la date du 16 février parce que ça tombait un dimanche, jour de messe ;
- secundo, les deux protagonistes (Gouvernement et Comité laïc catholique) s'étaient mutuellement piégés.
D'ailleurs, le 16 février 1993, lors de la commémoration de l'an 1 de ce qui devint le « Massacre des Chrétiens », Mgr Laurent Monsengwo s'était écrié : « Plus jamais ça au Zaïre ! On laissait entendre qu'il en avait appris davantage sur les préparatifs.
Ces deux actes semblent se répéter 33 ans après en ce que :
-primo, le 15 février 2025 est la date anniversaire de la création de l'Udps. Le cœur n'est pas à la fête en raison du contexte politique, diplomatique et sécuritaire ;
-secundo, les deux protagonistes (Gouvernement et CENCO/Kinshasa) sont piégés cette fois par un témoin redoutable qu'on avait pas en 1992 : les réseaux sociaux avec des reporters qui (mal) traitent l'information, alias armée numérique. Ils ne respectent aucune règle établie. Ils sont capables plus du pire que du meilleur.
Aussi, tout le monde a-t-il conscience du fait qu'un affrontement entre combattants et fidèles catholiques, et encore un dimanche, tournerait à des émeutes qui seront difficilement maîtrisées.
C'est à l'Etat, et à l'Etat seul qu'incombe la responsabilité de la sécurisation. N'en déplaise aux communicateurs du... dimanche. Dire qu'il y a de cela 7-8 ans à peine, entre l'Eglise catholique et l'UDPS, c'était plutôt le parfait amour !
Il aura vu juste, l'auteur de l'expression "Le sentiment le plus proche de l'amour, c'est la haine... ».