Depuis ce lundi 9 septembre 2024, le Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a amorcé une série de nouvelles discussions en vue de conclure deux nouveaux programmes avec le Fonds monétaire international (FMI). Il s'agit du programme de la Facilité élargie de crédit (FEC) et de la Facilité élargie de résilience et durabilité (RST). Ce second programme est une nouvelle facilité destinée à soutenir le pays dans la lutte contre les effets du changement climatique. Ces échanges sont conduits par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, et le Ministre d'Etat, Ministre du Budget, Aimé Boji Sangara.
La partie congolaise, par l'entremise du Ministre des Finances, a sollicité du FMI que les réformes à mettre en œuvre et les ressources mobilisées dans le cadre de ces deux programmes aient un impact tangible sur le quotidien de la population, conformément à la vision du Président de la République Félix Tshisekedi et de la Première ministre Judith Suminwa.
« Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a demandé que les prochaines allocations dans le cadre de la Facilité élargie de crédit soient orientées vers des projets d’investissement touchant directement les populations. Il a chargé la mission de transmettre ce message à Washington auprès des autorités du FMI », a déclaré Félicien Mulenda, coordonnateur du Comité technique de suivi et évaluation des réformes (CTR).
En entamant ces négociations, le gouvernement vise également à renforcer la stabilité de la monnaie nationale, qui montre des signes de robustesse sur le marché des changes depuis l’avènement du Gouvernement Suminwa, grâce aux stratégies mises en place par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi.
«Les réserves de change ont sensiblement augmenté, atteignant plus de 6 milliards de dollars en termes de recettes et de réserves. Les autorités ont demandé plus de flexibilité au FMI pour qu’en cas de choc, ces réserves puissent également contribuer à stabiliser le Franc congolais face au dollar », a expliqué Félicien Mulenda.
Par ailleurs, le gouvernement de la RDC a également sollicité « plus de flexibilité en matière d’endettement » auprès du FMI.
« Le pays fait face à de nombreux défis. Les besoins en financement, particulièrement pour les infrastructures, sont énormes. Les seuls apports dans le cadre de la Facilité élargie de crédit ne suffiront pas. Le message adressé au FMI est de demander une plus grande flexibilité en matière d’endettement, en tenant compte de la capacité d’endettement du pays, qui reste encore élevée », a ajouté Félicien Mulenda dans son compte rendu à la presse.
Il convient de signaler que la partie congolaise a également sollicité une facilité de soutien rapide pour faire face à la pandémie de Monkeypox. Ces demandes ont été favorablement accueillies par les représentants du Fonds monétaire international. Une nouvelle rencontre est prévue pour demain, mardi 10 septembre, afin de poursuivre les discussions.
En sa qualité de seul organe habileté à donner des avis consultatifs aux plus hautes Institutions du Pays à savoir la Présidence de la République, l'Assemblée Nationale et le Sénat, le Conseil Économique et Social à travers son Président Jean-Pierre Kiwakana, a remis, le jeudi 5 septembre, une série d'avis consultatifs émis dans plusieurs secteurs socio-économiques du Pays parmi lesquels figurent : deux réformes salutaires sur la formation de base et la gratuité de l'enseignement ;
- diagnostic de la situation socio-économique de la République Démocratique du Congo de 1960 à nos jours ;
- les propositions pour vaincre la corruption dans le Pays et tant d'autres.
Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a salué le travail abattu par le Conseil Économique et Social sous le leadership de son Président Jean-Pierre Kiwakana. Il lui a rassuré une bonne collaboration entre cette structure et la chambre basse du Parlement durant tout son mandat.
Depuis son avènement à la tête du ministère provincial des Finances et Economie de Kinshasa, Yvette Tembo Kulemfuka ne dort pas sur ses deux lauriers ni ne ménage aucun effort, pour assurer la maximisation des recettes fiscales et non fiscales, afin de financer le Programme d'actions quinquennal dénommé KIN EZO BONGA porté par le Gouverneur Daniel Bumba Lubaki, pour le bien-être des Kinoises et Kinois et le développement de la capitale de la RDC -République démocratique du Congo-.
La politique financière et économique de Yvette Tembo pour Kinshasa expliquée aux agents et cadres de la DGPEK
C'est dans cette optique que la ministre provinciale des Finances et Economie de Kinshasa, Yvette Tembo Kulemfuka, a, en sa qualité de l'autorité de tutelle, effectué une visite de travail, ce mercredi 04 septembre 2024, à la DGPEK -Direction générale de Publicité extérieure de Kinshasa-.
Sur place, après avoir écouté attentivement ses interlocuteurs, qui ont étalé leurs préoccupations et doléances, Yvette Tembo Kulemfuka leur a expliqué sa politique vis-à-vis de la DGPEK, en particulier, et, en général, sa politique financière et économique de la ville province de Kinshasa, laquelle rime avec l'ambitieux programme d'actions du Gouvernement provincial dénommé "KIN EZO BONGA", porté par le Gouverneur Daniel Bumba et adopté à l'APK -Assemblée provinciale de Kinshasa-. Une politique qui place l'homme au centre de toutes les actions, pour permettre une meilleure mobilisation accrue des ressources, afin de de revêtir Kinshasa, miroir de la RDC, de sa plus belle robe d'antan.
Très satisfaits du projet de développement de la DGPEK, agents et cadres ont remercié la ministre provinciale Yvette Tembo Kulemfuka, d'être la toute première autorité de tutelle à avoir visité leur régie financière, signe d'espoir que les lignes vont bouger dans le sens de maximiser les recettes de la ville.
"Nous remercions madame la ministre provinciale d'avoir franchi nos portes, pour être dans nos murs. C'est un honneur pour nous, parce que tous ses prédécesseurs n'ont jamais effectué cette démarche de venir nous visiter. Elle a la volonté de faire avancer les choses. Elle nous a parlé du projet de développement de la DGPEK. Elle nous a parlé du social des agents de la DGPEK, ce qui la tient à cœur. Elle a jugé un peu moindre la condition sociale des agents, et a pensé à la relever. Je crois que c'est une bonne inspiration. Nous ne pouvons que la remercier et la féliciter pour cette idée", a déclaré Emmanuel Likinda, directeur administratif et financier de la DGPEK, au nom de tous les agents et cadres.
Le tour du propriétaire aux Divisions urbaines des Finances et Economie
Sans répit, de la DGPEK, Yvette Tembo Kulemfuka s'est rendue à la Division urbaine des Finances, pour sensibiliser les agents de l'État à plus d'abnégation et d'engagement, pour mobiliser davantage les ressources dont la ville a besoin pour son développement.
D'une Division urbaine à l'autre, Yvette Tembo Kulemfuka est arrivée, le même mercredi, à la Division urbaine de l'Économie Kinshasa/Ouest. Vingt-quatre heures plus tard, soit le jeudi 5 septembre 2024, La ministre provinciale Yvette Tembo Kulemfuka s'est rendue à la Division urbaine de l'Économie Kinshasa/Est.
Partout où elle est passée, de l'Ouest à l'Est, la ministre des Finances et Economie de Kinshasa, Yvette Tembo Kulemfuka a été porteuse du même message axé sur la mobilisation accrue des recettes fiscales et non fiscales, pour doter le Gouvernement provincial Daniel Bumba Lubaki des moyens de sa politique, afin d'exécuter son Programme d'actions quinquennal dénommé KIN EZO BONGA, au bénéfice des Kinoises et Kinois.
Dans toutes ces Divisions urbaines, les chefs respectifs ont indiqué que c'est pour la toute première fois qu'un ministre provincial des Finances et Economie puisse leur rendre visite, afin de s'enquérir des conditions dans lesquelles ils travaillent. Tous à l'unanimité ont promis d'accompagner l'autorité de tutelle, pour que sa politique financière et économique provinciale soit une réussite totale au profit du peuple kinois et de toute la ville province de Kinshasa, capitale de la RDC -République démocratique du Congo-.
Fructueux échanges avec les délégués syndicaux de la DGRK
De la Division urbaine de l'Économie Kinshasa/Est, la ministre provinciale des Finances et Economie, Yvette Tembo Kulemfuka est revenue à son cabinet de travail, où elle a eu une séance de travail avec plus ou moins quarante délégués syndicaux de la DGRK -Direction générale des Recettes de Kinshasa-. Les échanges entre l'autorité de tutelle et les délégués syndicaux ont tourné autour des conditions socioprofessionnelles et salariales des agents, pour les motiver à bien travailler dans le sens de maximiser davantage les ressources de la ville.
Yvette Tembo Kulemfuka a expliqué à ses interlocuteurs la vision du premier citoyen de la ville, Daniel Bumba Lubaki, qui est déterminé à embellir l'image de Kinshasa et faire bénéficier aux Kinoises et Kinois les ressources de leur métropole. Pour y arriver, Yvette Tembo Kulemfuka a indiqué que le Gouvernement provincial a énormément besoin des moyens nécessaires. D'où, l'appel qu'elle a lancé à tous les agents de la DGRK, via leurs délégués syndicaux présents aux échanges, pour la mobilisation accrue des recettes fiscales et non fiscales de la ville.
Deux mois d'arriérés de salaires payés grâce à l'implication de Yvette Tembo Kulemfuka
Tous les délégués syndicaux de la DGRK ont, à l'unanimité, promis de soutenir la politique financière et économique provinciale prônée par Yvette Tembo Kulemfuka, pour la modernisation de la ville province de Kinshasa. Une politique, rappelons-le, qui tient à l'amélioration des conditions socioprofessionnelles et salariales des agents, pour une bonne mobilisation des ressources.
Aussi, ces délégués syndicaux ont tenu à remercier la ministre provinciale des Finances et Economie, Yvette Tembo Kulemfuka, pour son implication personnelle, qui a eu comme résultat le paiement, depuis mercredi dernier, de deux mois d'arriérés de salaires des agents et cadres de la DGRK.
Pour rappel, mardi dernier, après avoir été informée de la tension sociale observée lundi à la DGRK, où les agents réclamaient le paiement de trois mois d'arriérés de leurs salaires, la ministre provinciale des Finances et Economie, Yvette Tembo Kulemfuka, s'y était aussitôt rendue, en sa qualité de l'autorité de tutelle. Vingt-quatre heures seulement après son passage la situation a été décantée. Pour les délégués syndicaux, c'est un nouveau départ sur de nouvelles bases, avec la ministre provinciale des Finances et Economie de Kinshasa, Yvette Tembo Kulemfuka.
Le Ministre des Mines de la République Démocratique du Congo, Kizito Pakabomba, a mis en avant les atouts considérables du secteur minier, ainsi que les nombreuses opportunités à saisir pour les investisseurs lors du Forum Économique RDC-Chine, tenu le mardi 3 septembre 2024. Il a également détaillé les mécanismes de facilitation et d’accompagnement mis en place par le gouvernement pour encourager les partenariats mutuellement profitables.
Kizito Pakabomba a rappelé que le secteur minier est le moteur principal de la croissance économique et du développement de la RDC, contribuant directement au bien-être des populations. Dans ce contexte, il a souligné la nécessité de maintenir un secteur attractif et compétitif, capable d’attirer des investissements étrangers, notamment chinois.
Lors d’un panel dédié, le Ministre a invité les investisseurs chinois à explorer les opportunités offertes dans divers domaines tels que le numérique, l’agriculture, les infrastructures et villes durables, les énergies, les industries manufacturières, ainsi que l'exploitation et la transformation locale des ressources naturelles.
«Les ressources minérales de la RDC sont pour la plupart sous-exploitées ou non exploitées. Cette réalité a conduit le Gouvernement, à travers le Ministère des Mines, à adopter une stratégie de développement fondée sur trois approches : la découverte de nouveaux gisements, l’ajout de valeur aux produits miniers marchands, et la promotion des investissements dans les infrastructures de base », a déclaré Kizito Pakabomba.
Il a insisté sur le fait que ces approches ouvrent des perspectives prometteuses pour les investisseurs qui voient la RDC comme une destination favorable au développement de projets rentables et durables.
En outre, le Ministre a présenté plusieurs projets stratégiques identifiés et budgétisés par le Ministère des Mines, pour lesquels des investisseurs sont activement recherchés. Parmi ces projets, l’on retrouve :
- L’implantation d’une entité sidérurgique dans la grande Province Orientale et au Kasaï.
- La valorisation des ressources en phosphates au Kongo-Central.
- L’installation d’une entité pyrométallurgique pour le traitement des 3T.
- La valorisation des gîtes géothermiques.
- L’exploitation des matériaux de construction courants et des minéraux industriels.
- L’implantation d’une usine de traitement de l’hydroxyde de cobalt impur pour produire des précurseurs destinés au stockage d’énergie dans les batteries lithium-ion.
- La création d’une usine de production de bioxyde de manganèse électrolytique pour la fabrication de piles.
- L’exploitation du nickel-chrome de Nkonko et Lutshatsha dans la province du Kasaï-Central, où les ressources ont été estimées à 800 millions de tonnes de minerai de nickel à une teneur moyenne de 1,10 %, et 13 millions de tonnes de minerai de chrome à une teneur de 3,5 %.
Organisé du 2 au 3 septembre 2024 à Pékin, en Chine, ce premier Forum Économique RDC-Chine marque une étape cruciale dans les relations bilatérales entre les deux pays. Réunissant plus de 300 participants chinois et congolais, cet événement témoigne de l’engagement de la RDC à renforcer ses liens avec la Chine pour un développement économique durable et inclusif.
A noter que ce forum économique RDC-Chine, a été organisé en marge du 9ème Forum sur la coopération Chine-Afrique qui se tient du 04 au 06 septembre 2024, dont la cérémonie d’ouverture officielle a eu lieu en présence du Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et d’une vingtaine de Chefs d’État et de gouvernement.
Le Ministre des Mines Kizito Pakabomba participe également à cet évènement qui consacre le rapprochement entre la Chine et l’Afrique pour relever les défis du développement et créer une plateforme de maximisation d’opportunités de coopération multilatérale.
Placé sous le thème « Joindre les mains pour faire progresser la modernisation et construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau», le Sommet 2024 du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) se tient du 4 au 6 septembre à Beijing.
Il s’agit d’une autre heureuse réunion de la famille amicale Chine-Afrique, après les sommets de Beijing 2006, de Johannesburg 2015 et de Beijing 2018. C’est également le plus grand événement diplomatique organisé par la Chine ces dernières années avec la participation du plus grand nombre de dirigeants étrangers.
Le président chinois Xi Jinping participera à la cérémonie d’ouverture le 5 septembre à Beijing et prononcera un discours clé, dans lequel il élaborera de nouvelles idées et propositions pour la construction d’une communauté d’avenir partagé de haut niveau entre la Chine et l’Afrique et annoncera de nouvelles actions et mesures pour la coopération pratique avec l’Afrique.
Egalement, lors de ce sommet, les dirigeants chinois et africains vont discuter de projets de coopération, tracer un nouveau plan pour le développement des relations sino-africaines et donner une forte impulsion aux efforts du Sud global en faveur de la paix et du développement.
Modèle de coopération Sud-Sud et étendard pour piloter la coopération internationale avec l’Afrique, le FOCAC, après 24 ans de développement, est désormais une grande famille de 55 membres. Au cours de la dernière décennie, des « dix programmes de coopération » aux « huit initiatives majeures » en passant par les « neuf programmes de coopération sino-africaine » dans le cadre du FOCAC, la Chine et l’Afrique se sont mutuellement aidées sur la voie du développement économique et du redressement national et n’ont cessé d’élargir leurs domaines de coopération.
Selon le Rapport sur la coopération entre la Chine et les pays africains dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route» récemment publié par la Chine, au cours des dix dernières années, les entreprises chinoises ont signé des contrats de travaux pour plus de 700 milliards de dollars américains en Afrique, et les projets concernés ont bénéficié à plus de 900 millions d’Africains, ce qui a fortement stimulé le développement économique et social du continent.
La coopération sino-africaine repose sur une amitié qui s’inscrit loin dans l’histoire. Historiquement, la Chine et les pays africains ont lutté côte à côte sur la voie de l’anticolonialisme et de l’anti-impérialisme et ont gagné l’indépendance nationale et la libération nationale. Le peuple chinois n’oubliera pas l’aide précieuse de ses frères africains pour rétablir la Chine nouvelle dans son siège légitime au sein des Nations unies ainsi que leur soutien ferme sur les questions liées aux intérêts fondamentaux de la Chine.
Pour sa part, la Chine soutient fermement l’Afrique dans ses efforts de parler d’une seule voix dans les affaires internationales ; elle a été la première à prendre position en faveur de l’adhésion de l’Union africaine au G20. « Tout ce que nous avons promis à nos frères africains, nous le ferons avec toute notre énergie et tout notre cœur. » Tel est l’engagement solennel de la Chine envers l’Afrique.
La coopération sino-africaine est fondée sur l’égalité. Au fil des ans, attachée à une juste conception de l’équilibre entre l’équité et l’intérêt propre ainsi qu’au principe de « sincérité, pragmatisme, amitié et franchise », la Chine soutient les efforts des pays africains visant à explorer une voie de développement adaptée à leurs conditions nationales, ne s’immisce pas dans les affaires intérieures africaines, n’impose pas sa volonté à l’Afrique, n’assortit pas ses aides à l’Afrique de conditions politiques quelconques et ne poursuit pas d’intérêts politiques égoïstes dans la coopération en matière d’investissement et de financement.
La coopération sino-africaine vise une coopération gagnant-gagnant. La Chine est le premier partenaire commercial de l’Afrique depuis 15 années consécutives. Les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique se sont élevés à 282,1 milliards de dollars en 2023, un record historique. Au cours du premier semestre de cette année, les importations chinoises en provenance d’Afrique se sont chiffrées à 60,1 milliards de dollars, soit une augmentation de 14 % en glissement annuel, et le montant des produits agricoles importés d’Afrique a connu une croissance pendant sept années consécutives.
La Chine est également le plus grand pays en développement en termes d’investissement en Afrique. Au cours des trois dernières années, les investissements chinois ont créé plus de 1,1 million d’emplois locaux, ont favorisé la transformation de la chaîne industrielle africaine, et ont accru la valeur ajoutée des produits africains.
À l’heure actuelle, alors que la Chine promeut sa modernisation à la chinoise dans tous les domaines, l’Afrique avance à un rythme accéléré vers les visions de l’Agenda 2063 de l’Union africaine en vue du développement et du redressement du continent. Les deux parties joindront les mains pour promouvoir la modernisation, ce qui est essentiel à la « construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau ».
Aujourd’hui, la Chine travaille au développement des forces productives de nouvelle qualité afin de promouvoir un développement de qualité, ce qui promeut également la montée en gamme de la coopération sino-africaine. Il convient de noter une croissance continuelle de la part de smartphones, de véhicules à énergie nouvelle et d’autres produits chinois dans les exportations chinoises vers l’Afrique. Sans oublier de nombreux autres exemples : la « Route de la soie du commerce électronique » favorise l’innovation numérique en Afrique ; la « Silicon Valley de l’Afrique » construite conjointement par la Chine et le Kenya contribue au processus de numérisation en Afrique ...
Ces dernières années, la coopération sino-africaine dans des domaines émergents tels que le développement vert et l’innovation numérique a battu son plein. La Chine et les pays africains ont créé plus de 10 laboratoires ou centres de recherche conjoints pour mener des recherches conjointes dans les domaines de la télédétection des ressources, des énergies renouvelables, de l’agroécologie et d’autres domaines. Une occasion importante pour l’Afrique de promouvoir sa transformation économique et d’améliorer sa position dans la chaîne industrielle mondiale
La Chine est le plus grand pays en développement au monde, et l’Afrique, le continent regroupant le plus grand nombre de pays en développement. Membres naturels du Sud global, elles constituent des forces importantes dans la promotion de l’amélioration de la gouvernance mondiale. Les deux parties partagent des points de vue similaires sur de nombreuses questions internationales et régionales d’importance majeure, pratiquent le véritable multilatéralisme, s’opposent aux séquelles néfastes du colonialisme et à toutes sortes de pratiques hégémoniques, et appellent à faire entendre davantage la voix des pays en développement. Face à un monde en proie à de nombreux bouleversements et mutations, la Chine et l’Afrique, main dans la main, préserveront mieux les droits et les intérêts légitimes des pays en développement et favoriseront un ordre international plus juste et plus rationnel.
La Chine et l’Afrique ont toujours été liées par une communauté d’avenir partagé. On a toutes les raisons de s’attendre à ce que ce sommet de Beijing trace la voie à suivre pour le développement des relations sino-africaines, donne un nouvel élan à leurs modernisations respectives et contribue davantage à la promotion de la modernisation du monde. Ensemble, la Chine et l’Afrique œuvreront à une communauté d’avenir partagé de haut niveau au bénéfice des 2,8 milliards de Chinois et d’Africains.
La province de Zhejiang compte jouer un rôle crucial pour la redynamisation des liens d'amitié sino-africaine. Lors d'une conférence de presse tenue le mercredi 4 septembre 2024, à Beijing, les autorités de cette région chinoise ont, en effet, annoncé des initiatives clés qui seront menées pour atteindre leur pari. Cet entretien avec les médias a eu lieu en marge du Forum sur la coopération sino-africaine, prévu du 4 au 6 septembre en cours.
La province de Zhejiang entend notamment, contribuer à la formation des jeunes étudiants africains. Sur le plan de la médecine, il a été indiqué que des échanges vont s'intensifier davantage pour un partage continu d'expériences entre les deux parties. De même pour le secteur culturel. Zhejiang s'est engagé, à ce niveau de coopération, à promouvoir une politique de haute qualité incluant l'implantation de nouvelles adresses de l'Institut Confucius en Afrique.
Ci-dessous, les avancées dévoilées par Chen Jiangfeng, Directeur général adjoint du département des Affaires étrangères du Gouvernement provincial de Zhejiang, en présence de Zhu Jun, économiste en Chef du Département du commerce de la même province.
Favoriser les bénéficesmutuels et avancer main dans la main pour contribuer à la coopérationpragmatiquesino-africaine avecla force du Zhejiang
Le président Xi Jinping accorde une grande importance aux relations sino-africaines. Grâce à son implication personnelle, les grandes lignes ont été tracées pour la construction d’une communauté de destin sino-africain de haut niveau, les "dix plans de coopération", les "huit initiatives majeures" et les "neuf programmes" indiquent la direction à suivre pour la coopération sino-africaine et fournissent des principes fondamentaux. Sous la direction stratégique des chefs d'État de part et d'autre, les relations d'amitié et de coopération sino-africaines gagnent continuellement en vitalité et ouvrent un nouveau chapitre.
La distance séparant le Zhejiang et l'Afrique n'a pu entraver nos échanges et coopération. Lors de son mandat au Zhejiang, le président Xi Jinping a prêté une attention particulière à la communication et au partenariat avec l'Afrique. En 2006, il a conduit une délégation au Maroc, jetant ainsi les bases solides pour le développement des relations entre le Zhejiang et l'Afrique. Le Zhejiang a mis en œuvre avec diligence les directives du XXè Congres du Parti communiste chinois (PCC) et du 3è plénum du XXè Comité central du PCC, et s'est armé par l'esprit des discours importants prononcés par le président Xi Jinping lors de sa visite au Zhejiang. Sous la «Stratégie double huit », la province a mis en application le «Projet d'ouverture numéro un» pour faire évoluer l'«Économie de patate». En adhérant à l'esprit de sincérité, de pragmatisme, d'amitié et de franchise et à la juste conception de la justice et des intérêts, le Zhejiang s'est engagé consciemment dans la construction d'une communauté de destin sino-africain de haut niveau. Deux plans d'action triennaux pour la coopération avec l'Afrique ont été lancés, qui ont abouti à une série de nouvelles avancées et réalisations.
Premièrement, les échanges humains sont de plus en plus fréquents
Au Zhejiang ont été établis 31 jumelages avec des provinces (régions) et des villes en Afrique, réalisant une couverture totale des niveaux provincial, municipal et de district. Ces dernières années, les principaux dirigeants du Comité provincial du Parti et du gouvernement du Zhejiang ont conduit de nombreuses délégations en Afrique. Durant ces visites, diverses activités ont été organisées avec les gouvernements locaux et d'importants accords de coopération ont été signés, ce qui a favorisé la promotion des échanges. Également, le Zhejiang a accueilli des délégations importantes d’Afrique, dont celle du président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa, du président de l'Afrique du Sud Cyril Ramaphosa, et du président de la République du Sénégal Macky Sall, qui ont tous visité la province.
Deuxièmement, la coopération économique et commerciale est fructueuse
En 2023, le volume du commerce entre le Zhejiang et l'Afrique a atteint 53,9 milliards de dollars et les investissements du Zhejiang en Afrique ont dépassé 4,6 milliards de dollars, ce qui place le Zhejiang parmi les premiers des provinces (régions, municipalités) chinoises. Au premier semestre de cette année, les deux parties ont réalisé un volume des échanges de 27,88 milliards de dollars, soit une augmentation de 3 % par rapport à l'année précédente. Les importations en provenance d’Afrique se sont élevées à 5,55 milliards de dollars, en hausse de 12,9 % en glissement annuel. La coopération industrielle entre le Zhejiang et 1’Afrique s’étend en profondeur, des secteurs à forte intensité de main-d'œuvre vers la fabrication de produits moyens et hauts de gamme, l'économie numérique et le commerce électronique transfrontalier. Par exemple, le groupe Jushi a apporté en Afrique une technique de classe mondiale pour produire les fibres de verre ; la plateforme d'Alibaba International a aidé les micro-entreprises et les petites et moyennes entreprises (MPME) du Kenya, du Maroc et d’autres pays africains à participer au commerce mondial.
Troisièmement, les échanges culturels se renforcent continuellement. Plus de 20 universités du Zhejiang ont établi des relations de coopération interuniversitaires avec des universités africaines, et 8 Instituts Confucius ont été créés au Cameroun, au Mozambique, en Tanzanie, en Afrique du Sud et dans d'autres pays africains, ce qui a permis de former 120 000 talents sinophones de divers horizons pour l'Afrique. Le Zhejiang attire activement des étudiants africains, plus de 6 500 sont actuellement inscrits dans des universités de la province. En outre, des formations professionnelles ont vu passer plus de 2 800 personnes pour plus de 160 entreprises africaines. Le Forum économique et commercial Chine-Afrique(Zhejiang) ainsi que la Semaine de coopération culturelle et d'échanges entre la Chine et l'Afrique sont devenus d'importantes plateformes de communication. Le premier film coproduit entre la Chine et l’Afrique, «Kung Fu Zhui Meng» (La poursuite du rêve de Kung Fu), est réalisé avec succès. La Troupe d'Opéra Wu de Jinhua Zhejiang a effectué plusieurs tournées en Afrique.
Quatrièmement, la coopération médicale continue de se développer
Depuis 55 ans, le Zhejiang envoie des équipes médicales aux pays tels que le Mali, la République centrafricaine et la Namibie. De 2022 à 2023, 110 membres ont été envoyés en mission pour fournir des services médicaux à environ 183 800 personnes dans les pays bénéficiaires. En plus de leur travail dans les hôpitaux locaux, les équipes médicales du Zhejiang se rendent dans les régions éloignées pour organiser des consultations itinérantes gratuites offrant des traitements et des médicaments aux patients pauvres qui en sont dépourvus. En organisant 15 conférences académiques et plus de 70 sessions de formation médicale, elles diffusent vivement la culture de la médecine traditionnelle chinoise et contribuent ainsi à l'amélioration de la situation sanitaire locale.
Sur instruction de Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Sumwina Tuluka, et en réponse à la requête de la tutelle de l'Établissement public Guichet Unique de Création d'Entreprises (GUCE), le Ministre des Finances, Son Excellence Monsieur Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a tenu, avant son départ pour le Forum Chine-Afrique à Pékin, une importante séance de travail consacrée à l'assainissement des affaires en République Démocratique du Congo. Cette rencontre avait pour principal objectif de réformer et de normaliser le processus de création d'entreprises, avec pour ambition de ramener ce délai à trois jours.
Cette séance de travail s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’une résolution du Conseil des ministres, qui insiste sur la nécessité d’améliorer le climat des affaires dans le pays. Il a été convenu de renforcer le Guichet Unique de Création d'Entreprises (GUCE), un acteur central dans la simplification des démarches administratives pour les entrepreneurs. Des subventions spécifiques seront allouées à cette institution, sous réserve de la mise en place des préalables nécessaires pour garantir une application rigoureuse des nouvelles directives.
Parmi les problématiques majeures abordées, l’attribution du Numéro d’Identification Fiscale (NIF) par la Direction Générale des Impôts (DGI) a retenu une attention particulière. Le NIF, qui est essentiel pour toute entreprise souhaitant opérer légalement en RDC, fait actuellement face à des difficultés en raison de la dispersion des procédures d’obtention des documents. Cette situation va à l’encontre du rôle du Guichet Unique, qui vise justement à centraliser et simplifier ces démarches.
Pour remédier à cette situation, il a été décidé que l’attribution du NIF devra désormais être précédée d'une vérification stricte de l'adresse physique du demandeur ainsi que des documents relatifs à l'entreprise. Cette centralisation au sein du GUCE est conforme à sa mission initiale et vise à garantir la fluidité des démarches administratives pour les entrepreneurs.
Cette initiative témoigne de la volonté du gouvernement de simplifier les processus administratifs et de rendre l’environnement des affaires plus attractif en République Démocratique du Congo. Les aspects techniques de la réforme ont également été abordés en profondeur lors de cette rencontre, afin de s’assurer que chaque étape soit mise en œuvre efficacement.
Ont pris part à cette séance de travail le Directeur Général du Guichet Unique de Création d'Entreprises (GUCE), des représentants de la Direction Générale des Impôts (DGI) ainsi que d'autres experts du secteur. Leur expertise a été cruciale pour affiner les mesures adoptées et garantir une coordination optimale des réformes.
En somme, le retour à la normalité dans la création d'entreprises constitue un pas décisif vers l’amélioration du climat des affaires et le soutien au développement économique de la République Démocratique du Congo.
Dans le cadre des missions statutaires lui dévolues, l'ANAPI, au travers de son Directeur General, le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji, a pris une part active au Forum de Coopération Chine-Afrique qui s'est tenu du 02 au 03 septembre 2024 à Beijing, Capitale de la République Populaire de Chine. Devant plusieurs investisseurs Chinois, le DG de l'ANAPI s'est longuement étendu sur les avancées enregistrées par la RDC en matière du climat des Affaires, dont Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en est le champion. Pour suivre de près cette question d'assainissement du climat des affaires, le Président de la République a créé la cellule du climat des affaires.
Au travers du dialogue Public-privé institué, la RDC a opéré diverses réformes phares relatives, entre autres, à la fiscalité intérieure, à la libéralisation de plusieurs secteurs de l'Economie nationale.
Toujours par rapport à l'amélioration du climat des affaires, l'orateur a également mis un accent particulier sur le cadre légal, réglementaire et institutionnel garantissant les investissements en RDC.
Il y a lieu de noter que lors du Forum Economique RDC-Chine, l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) a mis en lumière les nombreuses opportunités d'investissement au pays.
Le numéro 1 de l'Agence conseil du gouvernement en matière de climat des affaires a profité de cette tribune d'expression mondiale pour présenter aux investisseurs chinois, publics et privés, les nombreux atouts dont dispose la RDC dans plusieurs secteurs économiques clés tels que le numérique, l'agriculture, les énergies et le secteur minier. C'était au cours d’un panel sur le climat des affaires.
Dans la foulée, le DG a.i. de l'ANAPI a présenté le cadre légal, réglementaire et institutionnel garantissant la sécurité des investissements étrangers en RDC.
Tenez ! Lors de son intervention à la première session du Forum Économique RDC-Chine, le DG a.i de l'ANAPI a brillamment démontré aux investisseurs chinois, aux potentiels partenaires, ainsi qu'aux officiels présents que la RDC est plus que jamais prête à accueillir et soutenir les investissements de tout type de projet.
Avant de clore son propos du jour, ce sémillant orateur comme dans un auditoire devant les étudiants et s'appuyant sur quelques diapositives, a indiqué que la RDC a opté pour la libéralisation de la quasi-totalité des activités économiques. Cette libéralisation est encadrée par un arsenal juridique riche. Il s'agit de la loi agricole, le code minier et numérique, la loi sur la concurrence, la constitution ainsi que le code des assurances.
Le Directeur général de l'ANAPI a présenté également les retombées des efforts d'amélioration du climat des affaires. Parmi les réalisations, il y a l'adhésion de la RDC à l'initiative Compact With Africa du G20 et la réintégration du pays au processus de l'AGOA.
Faisant de la protection et sécurisation des investissements son cheval de bataille, la RD. Congo a notamment, mis en place des mécanismes internes suivants : Interdiction de nationalisation et d'expropriation; Égalité de traitement entre tous les investisseurs nationaux et étrangers; Liberté de transfert des revenus générées, et enfin ; Respect des droits acquis.
Il sied de noter que lors de la séance de clôture, dirigée par le Vice-Premier Ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba Gombo, les échanges ont renforcé la collaboration entre les deux Etats, ainsi que leur participation active pour garantir que ce forum produise les résultats escomptés.
L’ASBL Toile d’araignée alerte sur le danger économique qui rôde autour du panier de la ménagère, suite à la décision de la suppression des taxes à l'importation et la réduction des prix de certains produits de première nécessité en RDC. Cette ASBL, par la bouche de son coordonnateur national, M. Jérôme Sekana, a, au cours de point de presse tenu ce samedi 31 août, souligné que la décision prise par le gouvernement risque de mettre à terre l'économie du pays, surtout en ce qui concerne l’huile de palme, dont la majeure quantité est produite localement par les congolais.
Toile d'araignée estime que le gouvernement ne devrait ni permettre l’importation, ni impliquer cette décision pour des produits dont la production locale représente au-moins 80% de la quantité générale notamment, l’huile de palme, dont la quantité de production s’élève à 301 mille tonnes l’an, avec 181 mille tonnes de production industrielle et 120 tonnes pour la production artisanale. Cependant, la RDC a besoin d’au moins 550 tonnes de consommation par an pour combler le besoin de consolation de tous les congolais.
En prenant la décision de rabattre le prix de l’huile de palme, le gouvernement congolais tue la fabrication locale, dit Toile d'araignée.
«Nous voulons bien sûr réduire le coût de la vie pour les Congolais. Mais la manière d'y parvenir est d'investir dans une industrie locale florissante. En permettant les importations illégales, nous mettons le pays à la merci de produits de qualité inférieure. A long terme, nous serons otages des étrangers. Le projet de loi (sur la suppression des taxes à l’importation des produits de première nécessité) réduira également les investissements locaux et l'emploi ».
Avec ce projet de suppression des taxes sur des produits de première nécessité, toile d'araignée alerte que des centaines des milliers d’emplois sont menacés. Ce qui préoccupe les producteurs d’huile de palme en RDC, qui expriment leurs vives préoccupations face à ladite proposition du gouvernement congolais, rapporte l’ASBL.
Bien que cette initiative vise à accroître le pouvoir d'achat des ménages congolais, Toile d’araignée signale qu’elle pourrait entraîner des conséquences graves et imprévues pour le tissu économique congolais, et sur l'emploi et la production locale.
«L'industrie agroalimentaire en RDC est un pilier essentiel de l'économie nationale, représentant environ 20% du PIB. Avec une production annuelle de millions de tonnes de produits tels que le maïs, le manioc, le riz, l'huile de palme, le sucre, la viande, et le poisson, ce secteur est crucial pour la sécurité alimentaire et le développement économique et social de notre pays», fait comprendre l’ASBL.
De plus, l'industrie agroalimentaire emploie directement plus de 1,5 million de travailleurs à travers le pays et soutient indirectement de nombreuses familles et petits exploitants agricoles.
Pour Toile d'araignée, suppression des taxes sur les produits de première nécessité importés pourrait entraîner une concurrence accrue de produits étrangers à bas prix, menaçant la viabilité économique des producteurs locaux.
Toile d'araignée se pose la question de savoir comment la RDC parle de "revanche du sol sur le sous-sol" si, en même temps, le marché congolais est inondé de produits importés. Sinon, elle considère qu’en continuant à se reposer sur les importations de produits de première nécessité, tels que l'huile de palme, le sucre, le blé, le maïs, le poisson et la viande, « le pays ne pourra jamais augmenter son PIB de manière significative ni atteindre l'autosuffisance alimentaire tant convoitée…En favorisant les importations, on privilégie les producteurs étrangers, notamment de Malaisie, Indonésie, Thaïlande, et Inde, au détriment des producteurs locaux».
Et pour finir, Gérôme Sekana exhorte le gouvernement de ne pas faire fausse route en prenant de telles décisions.
D’une superficie de 3.871 km², le secteur de Luilu – à ne pas confondre avec le territoire de Luilu dans la province du Lomami – regroupe les communautés avec lesquelles la Société Congolaise des Mines (SICOMINES) a signé un cahier des charges le 20 août 2021 pour un budget de USD 11,5 millions couvrant la période 2021-2025. Sont notamment concernés la santé, l’éducation, l’eau, l’électricité, l’agriculture et l’environnement.
C’est dans ce cadre qu’il faut placer les réalisations en cours avec la construction, au village Mutaka, d’un centre médical et d’une école, tandis qu’au village Mapendo d’une autre école, en plus de doter d’un atelier mécanique l’Ecole Tusaidiane et d’un double atelier de physique et de chimie l’école Kamilombe qui voit, en plus, sa sécurité renforcée par la construction d’un mur de clôture en matériaux solides.
Il y a lieu de signaler aussi la réhabilitation et la modernisation de l’avenue principale de la cité de Kapata.
Favorable à la sous-traitance prônée par le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, la SICOMINES S.A. a confié la construction de certaines infrastructures à des entreprises congolaises au nombre desquelles, pour les établissements scolaires, le « Groupe Rehoboth Business and services SARL » qui la remercie de la confiance témoignée à son égard.
Tous les chantiers pour l’éducation et la santé avancent à grands pas, si bien que pour les enfants de Mutaka et de Mapendo, fini le calvaire du long trajet à parcourir entre la maison et l’école et vice-versa. Fini aussi pour eux le « martyre » de s’asseoir sur des morceaux de briques ou de bois en guise de banc, en plus dans des installations exposées aux intempéries. Fini le temps d’atteinte devant des installations hygiéniques exposant à des infections. Fini, également, le calvaire du corps enseignant de former la jeunesse dans des conditions inappropriées.
Il en est de même pour le chantier du centre de santé. Les travaux vont bon train. S’y rendre en toute confiance pour des soins appropriés va bientôt cesser d’être une illusion pour devenir une réalité vivante.
Toutes ces réalisations, précédées de tant d’autres, traduisent la volonté de la joint-venture sino-congolaise d’impacter la vie des communautés environnantes.
Disponibilité de la Sicomines à concrétiser ses engagements
Bien avant la signature du cahier des charges en août 2021, la joint-venture avait déjà financé pour USD 8,07 millions USD le bitumage de la route Kapata-Musonoie-Kanina (travaux repris récemment faute d’entretien par les autorités qui en assument la responsabilité), la restauration du système d’alimentation d’eau, la pose des câbles électriques aériens à Kolwezi et l’installation d’une sous-station de 500 (cinq cents) kV à Kapata, les contributions faites à l’Institut technique Mutotshi, à l’Université de Kolwezi et à l’Ista/Kolwezi, en plus d’une assistance financière de USD 500.000 à la province du Lualaba dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Il n’est pas interdit de citer aussi l’approvisionnement en eau potable par l’aménagement des bornes-fontaines et l’aménagement des digues pour contenir les eaux usées », l’aménagement des 14 petits ponts pour faciliter à la population la mobilité dans les quartiers, la mécanisation de l’agriculture suivie du soutien à la plantation du maïs pour USD 350.000 USD affectés à l’acquisition des équipements comme des charrues, des herses, des semoirs et des remorques etc., en plus de la formation sur l’utilisation des semences de maïs et des engrais.
Voulu exemplaire, ce « vivre-ensemble » entre la SICOMINES S.A. et les communautés locales environnantes avait fait dire en septembre 2022 au Ministre lualabais des Mines : « Je tiens à exprimer ma joie de voir l’entreprise SICOMINES S.A. joindre ses efforts au respect des innovations de la loi n°18/001 du 9 mars 2018. A travers la présente signature, la SICOMINES S.A. montre la volonté de se conformer et de répondre favorablement à la vision du Président de la République, Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ».
C’était lors de la signature du cahier des charges en cours d’exécution.
Ainsi, les réalisations en cours confirment-elles la disponibilité de la SICOMINES à concrétiser ses engagements en RD. Congo.