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Financement de la Master Class, Zones Economiques Spéciales et Précurseurs des Batteries

Plaidoyer pour la Réallocation d’une partie des ressources (disponibles) de la Banque Mondiale au Profit du Ministère de l’Industrie en complément au FPI

Le lundi 19 juin 2023 lors d’une séance de travail avec le Premier Ministre et certains membres du Gouvernement à Kinshasa, la Vice-présidente de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Est et Australe, Madame Victorine Kwakwa, a souligné que ‘’Le Portefeuille, ce sont des engagements de la Banque Mondiale dans le cadre de IDA 20. La RDC doit les absorber dans des projets avant la fin de la session IDA pour en bénéficier. Dépasser cette période, d’autres pays pourront les réclamer. Sur 9 milliards prévu pour la RDC dans le cadre de l’IDA 20 environ 5 milliards de ce portefeuille restent encore à être décaissé pendant que la période court vite (juin 2025)…’’. C’est pourquoi Madame la Vice-présidente insiste sur la mise en œuvre efficace et rapide des projets pour atteindre les résultats les plus importants. Sinon, la RDC peut perdre ces ressources aux profits d’autres pays demandeurs.’’ La banque mondiale souhaite que la RDC accélère la mise en œuvre de ces projets avant que les autres pays qui sont demandeurs de ces fonds et qui exécutent plus vites ne les réclament’’ a expliqué le représentant pays de la BM, qui complétait la vice-présidente.
Lors de la 110ème Réunion du Conseil des Ministres tenue le vendredi 25 août 2023, le Ministre des finances a indiqué que le portefeuille de Projets financés par la Banque Mondiale qui s’élevait à 2,5 milliards USD pour l’année fiscale 2018 est aujourd’hui de 8.5 milliards USD avec 5 milliards non encore décaissés.
Il a préconisé la tenue, le 25 septembre 2023, d’une réunion de concertation regroupant tous les Ministres concernés et les bailleurs, en vue de tirer les leçons de l’expérience et de permettre l’amélioration des différents portefeuilles et de la délivrance des projets. Il a ajouté qu’il est prévu la revue du portefeuille de la Banque Mondiale du 2 au 3 Octobre 2023, au terme de laquelle des décisions seront prises pour la réallocation des ressources vers les projets ou secteurs performants et plus porteurs.
C’est ainsi que le lundi 25 Septembre 2023, il s’est tenu la réunion de concertation entre les partenaires techniques et financiers de la RDC et quelques ministères bénéficiaires des fonds de ces partenaires que sont : Agriculture, Développement Rural, Santé, Numérique, Entrepreneuriat et PME, Commerce Extérieur, Plan, Infrastructures, Budget et Finances… sous la direction du Premier Ministre Chef du Gouvernement. Réunion organisée par le Ministère des Finances de la RDC.
Nous constatons que le Ministère de l’agriculture bénéficie des projets financés par la Banque Africaine de Développement, la Banque Mondiale, le FIDA (Fonds International pour le Développement Agricole), la FAO.
Il en est de même du Ministère de Développement rural. Certains Ministères comme celui de l’agriculture, des Infrastructures, du Développement rural ont plus de trois projets financés par un seul Bailleur de Fonds. Il est étonnant qu’un ministère porteur de croissance comme l’industrie ne bénéficie d’aucun projet financé par les bailleurs de fonds.
Les fonds de la Banque Mondiale étant disponibles, nous plaidons pour que le Gouvernement de la République à travers la Commission Ecofin ainsi que le Ministère de l’Industrie puissent actionner des leviers pour permettre au Ministère de l’Industrie de bénéficier de la réallocation des ressources (financements) de la Banque Mondiale lors de la revue de son portefeuille qui se tient le 2 et 3 octobre 2023 afin de répondre aux besoins de financement des Projets de la Master Class, des objectifs du DPSI et PDI pour l’installation des Zones Economiques Spéciales et l’installation des Usines Précurseurs des batteries électriques. Ceci en complément avec les fonds du FPI qui ne pourront pas suffire à couvrir tous ces objectifs. Bien que la première édition ne soit pas encore achevée.
La Master Class demeure un outil essentiel et efficace pour consolider le tissu industriel de notre pays en transformant les projets innovants présentés par les Lauréats Master class et Porteurs des Projets Congolais en Entreprises industrielles créatrices d’emplois. D’où, la nécessité d’en organiser d’autres éditions une fois cette première achevée. Nous insistons sur cette opportunité que nous offre cette revue du portefeuille de la Banque Mondiale du fait que une réallocation des ressources va garantir l’achèvement de la première édition de la Master Class et l’organisation des autres éditions à travers un projet avec ce partenaire financier pour une durée de trois ans minimum car il y a 62 plans d’affaires en attente de financement au niveau du GMN pour cette première édition.
Les défis sont énormes pour la RDC. Cette année nous avons eu plus de 1 000 000 d’élèves finalistes à l’examen d’état. Selon les statistiques de la Banque Mondiale, le nombre des élèves au secondaire augmentera de 530.000 élèves par an dans les années à venir. Simple calcul fait, la RDC doit créer un minimum de 500.000 (cinq cent mille) emplois chaque année pour les jeunes qui finissent les études et se lancent sur le marché de l’emploi.
Seuls les grands travaux (Infrastructures), l’Agriculture, l’Industrie, les PME pourront permettre à l’Etat de créer ces emplois. D’où l’urgence. Le chef de l’Etat, lors de la 96ème réunion du Conseil des Ministres du vendredi 28 avril 2023, a donné des instructions pour que le Gouvernement réserve le bénéfice d’un traitement d’urgence sur tout dossier d’investissement susceptible de créer des emplois et d’ajuster ses politiques publiques en vue de tendre vers une situation de plein emploi pour notre population active.
Le Garant de la Nation a bien insisté sur l’urgence de la création des emplois car l’emploi valorise le citoyen. Cet emploi doit être décent, digne, rémunérateur et sécurisant. Nous devons faire cet effort tant en milieu urbain que rural. Il faut mettre le peuple au travail.
Pour ce faire il faut créer des entreprises, beaucoup d’entreprises. Le financement des 62 Projets est une opportunité pour entamer le processus de l’industrialisation de la RDC par des entrepreneurs locaux.
En conclusion, Nous lançons de nouveau un cri d’alarme auprès de son excellence Monsieur le Président de la République qui n’a de cesse de réitérer sa détermination à industrialiser et développer la RDC comme dernièrement lors de sa récente visite en Chine.
De même pour son Excellence Monsieur le Premier Ministre qui lui aussi devait porter ces projets salutaires pour la République car issu du monde scientifique parce que Ingénieur de formation afin que soit financer tous les 62 projets des Lauréats de la Master-Class de l’Inventeur et de l’Innovateur Congolais 1ère Edition 2019.
Ces Entreprises seront un des maillons forts pour créer de l’emploi et diminuer ainsi le chômage dans notre Pays. Nous félicitons le ministre de l’Industrie d’avoir proposé l’organisation de la journée de l’inventeur et Innovateur Congolais lors de la 12ème réunion du 29 novembre 2019 sous la direction du Chef de l’Etat.
Nous félicitons et remercions le Président de la République, Chef de l’Etat, qui a permis la reprise coopération avec le FMI (Fonds Monétaires Internationale) avec comme résultat l’accroissement du portefeuille des bailleurs de fonds (Banque Mondiale, BAD,…) au profit de la République durant son mandat.
Tout ce qui reste à faire c’est une répartition équitable de ces financements entre les différents Ministères porteurs de croissance.
Lauréats Master Class de l’Inventeur et de l’Innovateur Congolais
1ère Edition 2019

 

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Relance de la production, recherche de l’efficacité , Miba : Nicolas Kazadi annonce une série de nouveaux engagements


*’’S’agissant de la MIBA d’abord premier constat, nous n’avons jamais reçu en tant que Ministre des Finances une quelconque requête formelle de financement d'un plan de relance de la Miba, qu’il vienne du Ministère du Portefeuille qui a la tutelle administrative ou du Ministère des Mines qui a la tutelle du secteur. Nous n’en avons jamais reçu ou encore même du ministère du budget qui engage les dépenses. Par contre, nous avons eu à discuter de plusieurs idées, de plusieurs plans de relances qui ont été à l’étude dont le plus important est celui fait par le COPIREP, qui aboutissait à un montant de 450 millions de dollars dont vous pouvez vous rendre à l’évidence que cela n’a jamais été prévu dans un quelconque budget de notre pays pour la MIBA’’, rappelle Nicolas Kazadi Kadima Nzuji, le Ministre des Finances, lors de la présentation de du projet de Loi des Finances pour l’exercice 2024.
‘’La proposition la plus aboutie, la plus ambitieuse, c’est celle du COPIREP. En dehors de celle-là, il y a eu des propositions informelles ou plus ou moins informelles de 40 millions, 45 millions… sur lesquelles nous avons discuté avec la direction de la Miba mais, qui n’avaient pas fait l’objet d’une demande formelle justement parce que les discussions révélaient qu’il y avait beaucoup d’éléments qui manquaient pour aller de l’avant’’, soutient-il, mordicus.
Quels sont ces éléments qui manquaient ?
Nicolas Kazadi cite, à cet effet, quelques-uns. ‘’Une proposition qui a été faite de 45 millions de dollars à financer d’ailleurs l’implication d’une banque, en attendant que l’Etat mobilise la trésorerie. Cette banque je ne citerai pas son nom, elle ne cherchait qu'une seule chose, la garantie des remboursements du trésor et elle donnait l’argent à la disposition. Elle n’avait aucune préoccupation sur la solidité du projet lui-même. Et lorsque nous avons discuté avec la direction de la Miba de l’époque, quelques questions simples à combien produisez-vous le carat ? En moyenne on me dit 20 dollars.
A combien rendez-vous le carat ? 15 dollars. Alors comment allons-nous produire un carat à 20 dollars et le vendre à 15 dollars donc le vendre à perte et aller prendre un financement que ce soit d'une banque ou de l’Etat ? Je pense en âme et conscience que si je le faisais, j’aurais failli et vous auriez pu me sanctionner gravement.
Par contre, cela n’est qu'un exemple, l’autre proposition celle de 450 millions vous êtes d’accord avec nous que nous n’avions pas les moyens au niveau du budget de l’État pour nous engager à hauteur de 450 millions. Et qu’est-ce que nous avons fait ?
Face à ce constat pour nous conformer à l'instruction du chef de l’État d'accélérer la reprise de la Miba, nous avons dit vu le montant important nécessaire pour relancer la Miba il faut que nous puissions faire venir des investissements qui ont les moyens comme on le fait pour les autres Mines à travers le pays. Mais, pour le faire, il faut que nous ayons une connaissance de la valeur des actifs de manière à mieux attirer, parce que nous avons constaté que depuis 2019 où nous sommes arrivés aux affaires nous avons vu défiler beaucoup de gens, beaucoup de grandes entreprises qui ont manifesté un intérêt de principe pour la Miba mais au fur et à mesure des discussions, elles se rendaient compte qu’il Il n’y avait pas d’éléments suffisamment probants pour aller plus loin.
Et donc, nous avons en tant que Ministre des Finances, nous avons activement poussé notre collègue de Mines à accélérer le travail de certification en nous disant que là au moins on se rapproche d’éléments probants qui nous permettront de mobiliser des vrais investisseurs solides et d'avoir un vrai plan de relance. Et ce que nous avons mis sur la table en attendant, nous avons dit étant donné que la Miba a également des dettes importantes vis-à-vis des tiers pour ne pas l’empêcher de contracter des nouveaux partenariats, nous en tant que trésor, nous sommes prêts à reprendre cette dette à le loger à l'OGDEP de manière à dégager l’entreprise. Et cette décision est déjà prise sur les principes. Nous attendons qu’une discussion avec des partenaires ou avec des financiers pour la rendre effective et alléger la Miba de ce passif et permettre une relance de l’entreprise’’. Voilà la situation de la Miba, indique-t-il, à cette même occasion, devant les Députés.
La Direction, un autre frein…
Selon lui, un autre élément qui a retardé ou encore ralenti la relance de la MIBA, c’est aussi sa direction.
‘’Il y avait une direction intérimaire. Vous êtes d’accord avec moi que n’importe quel financier préfère savoir avec qui il va travailler dans la durée. Le fait d’avoir une direction intérimaire ne facilitait pas les choses. Aujourd’hui nous avons une direction qui est nommée et je me réjouis de ce que j'ai appris aujourd’hui que ils vont enfin faire leur remise et reprise demain mais avant qu’il ne fasse leur remise et reprise depuis plusieurs semaines , nous discutons régulièrement avec la nouvelle direction de la Miba et nous avons pris comme acte , en attendant d’aller plus loin dans la grande relance minière, nous allons partir sur les actifs énergétiques de la Miba parce qu’elle est propriétaire de trois barrages qui sont en difficulté et nous avons évalué la possibilité de relancer ces trois barrages. Au moment où nous parlons, avec la direction intérimaire nous avons pris un engagement de financer en concurrence 3 millions de dollars, nous avons déjà payé 1 millions et demi de dollars pour relancer une des trois barrages et le contrat est en cours. La nouvelle direction a eu des réunions avec cette entreprise, elle va poursuivre, elle va modifier un peu le contrat mais elle va poursuivre et nous allons aller plus loin. L'objectif c’est de relancer ces trois barrages dont le total de production avec quelques aménagements pourrait aller au-delà de 30 mégawatts. Et si on arrive à 30 mégawatts pour la Miba aujourd’hui on ne règle pas seulement un problème pour la future production minière mais aussi pour la population pour l’économie de la province’’, démontre-t-il, par ailleurs.
Nouveaux engagements
Voilà ce que nous faisons à l’heure actuelle, et j’ai déjà pris l’engagement vis-à-vis de la direction de la MIBA sur le premier projet le 3 millions nous sommes en train de payer, sur le reste des centrales nous sommes prêts à mobiliser jusqu’à 40, 50 millions de dollars à valoir sur la dette que la Miba détient sur le trésor pour accélérer le rétablissement de ces trois centrales et nous y travaillons activement.
Plan de transfert
Parallèlement à tout cela, compte tenu de toutes les difficultés rencontrées, nous avons mis en place un transfert minimum d’environ 1 millions de dollars chaque mois, et cela depuis plus d’une année pour permettre à la MIBA de maintenir la paie de ces agents actifs comme retraités, et c’était le minimum que l’on pouvait faire en attendant d’accélérer un véritable plan de réforme.
La Pros.

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Financement des projets, RDC : Sama Lukonde invite les partenaires techniques et financiers à appliquer des modèles innovants

Ce lundi 25 septembre 2023, à l'Immeuble du Gouvernement, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé la réunion de concertation gouvernement-partenaires techniques et financiers sur les défis de l'exécution des projets et programmes bénéficiant de financement extérieur. Une rencontre organisée par le ministère des Finances, au cours de laquelle, le chef du Gouvernement a appelé les partenaires techniques et financiers de la RDC à mettre sur pied des modèles innovants dans les financements des projets en vue de concilier « Croissance, financement et impact réel dans le vécu quotidien du peuple congolais ».
Vision du Chef de l’Etat
Dans son mot, le Chef du Gouvernement a d'abord rappelé le cadre de gestion efficace des projets d'investissement public, puis, il a donné des orientations. Il a tout d'abord rappelé l'engagement pris par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors de son premier discours sur l'état de la Nation, le 13 décembre 2019, celui d'accélérer plusieurs projets de développement en faveur des populations congolaises notamment, ceux des projets financés par les bailleurs.
«Fort de cette vision du Chef de l'Etat, le Gouvernement œuvre à renforcer les financements extérieurs de haute qualité, mobilisés en quantité requise, gérés efficacement, et affectés aux priorités nationales essentielles pour le développement durable de notre pays », a-t-il dit.
En ce, parce qu'il pense que l'atteinte des résultats de développement des projets est tributaire d'une gestion efficace et efficiente des financements extérieurs. Ce qui implique la responsabilité partagée entre le gouvernement et les partenaires financiers, d'une part, le gouvernement et ses démembrements, d'autre part.
Pour le Premier Ministre, ces derniers ont un rôle majeur à jouer dans la mise en œuvre des projets alignés par la politique du gouvernement dans leurs secteurs. C'est, dit-il, dans cette optique d'accroître la croissance et promouvoir le développement durable nécessaire à l'amélioration de la qualité du cadre de vie de la population, à l'accès aux services sociaux de base, que son gouvernement s'est doté d'un cadre rénové pour une gestion efficace des projets d'investissement public.
« Je voudrais ici revenir sur ce cadre, le décret n°23/18 du 31 mars 2023 portant sur la gestion des investissements publics. Et cela reste, aujourd'hui, un cadre de référence, qui définit les principales règles d'identification, de préparation, de sélection, et d'évaluation des projets. Il précise également les règles de mise en œuvre et de suivi de l'exécution des projets et encadre le processus de clôture des projets ainsi que de leur évaluation », a précisé le Premier Ministre.
Attributions des Ministères
Il est aussi revenu sur les attributions des ministères telles que fixées par l'ordonnance n°22/003 du 07 janvier 2022.
« Soulignant ainsi que le Ministère du Plan s'assure, entre autres, que les objectifs poursuivis par le projet sont alignés aux priorités de développement national énoncées dans le cadre programmatique national fédérateur et unique de référence. Il assure aussi la planification et la programmation des projets d'investissement public en collaboration avec le Ministère des Finances ayant le budget et les finances dans leurs attributions. Le Ministère des Finances, lui, est responsable de la mobilisation et la gestion des ressources publiques et de l'aide extérieure servant à financer les projets d'investissement public. Il gère les relations en matière financière en cours, notamment entre le pays et les organismes de coopération bi et multilatérale. Et aussi la gestion de tous les traités et conventions, les protocoles d'accord, et arrangements conclus avec les partenaires extérieurs et les organisations internationales en matière de financement et valide les plans et modalités de financement des projets », a énoncé le Chef de Gouvernement.
Et à lui de poursuivre : « A ce titre, le Ministère des Finances veille au respect des engagements financiers pris par le pays dans la gestion et la mise en œuvre des projets. Ensuite, nous avons les autres intervenants, qui sont les institutions et les ministères sectoriels, qui sont représentés dans cette réunion, qui, eux, surtout en ce qui concerne les ministères sectoriels, sont responsables de la conception et de la mise en œuvre des projets en collaboration avec le ministère du Plan, le ministère du Budget, et le ministère des Finances ainsi que les autres entités publiques spécialisées. Ces institutions et les ministères sectoriels gèrent le processus d'identification et de préparation des projets. Surtout ceux qui sont classés en investissement dans le domaine des infrastructures, ainsi que les autres domaines sociaux d'accès à l'eau, à l'électricité et aux besoins de base ».
Puis, de renchérir : « Les ministères sectoriels organisent le recrutement, notamment en ce qui concerne le coordonnateur des projets et cela, en collaboration avec le ministère des Finances. Le coordonnateur des projets, lui, est un autre acteur responsable de la gestion quotidienne des projets d'investissement public sous la supervision des ministères sectoriels par délégation du ministre des Finances, qui ordonne le financement des projets et de ce fait, le rend responsable et comptable de ces derniers ».
Et de clôturer ce chapitre d’échanges : « Dans le contexte préélectoral où nous sommes, ce cadre devrait constituer un repère pour une meilleure gouvernance des projets et programmes particulièrement, ceux de financement extérieur. J'ai tenu ici à rappeler ce cadre, ensuite, définir les rôles, et donner les responsabilités. Les deux interventions qui m'ont précédé ont été très précises. Elles ont noté que croissance, il y a en RDC. Il y a amélioration et une nette croissance des portefeuilles et des moyens, qui ont été mis à la disposition des projets de développement. Le gouvernement a fourni des efforts, d'abord dans le retour du programme avec le FMI et depuis, toutes les réformes dans lesquelles nous nous sommes engagés pour garantir les financements extérieurs, qui nous viennent de différents bailleurs représentés ici dans cette salle. On a aussi rappelé ce qui devrait définir l'espace des projets, les sites qui devraient être suivis par les uns et les autres et la responsabilité partagée ».
Orientations
Ce, avant de donner les orientations de ce sur quoi devraient porter les échanges du jour.
« L'un des défis majeurs, c'est le niveau de décaissement, la périodicité de financement, le travail à faire au niveau de la mobilisation pour atteindre les enveloppes allouées. Une fois que nous avons ces enveloppes allouées, les niveaux de décaissement, le ministre des Finances les a donnés de manière très précise avec des chiffres, le temps sur lequel ce décaissement est fait, etc. Je crois que c'est ce qui devrait faire l'objet des échanges de ce jour. Comment accroître le niveau de mobilisation sur les enveloppes allouées. Parce qu'on montre qu'on ne les atteint pas. Nous avons fait des efforts, mais qui ne sont pas suffisants. Ensuite, comment est-ce que dans les six cycles qui ont été donnés de la vie des projets, on doit s'assurer qu'on est non seulement dans les décaissements voulus, mais l'aboutissement des projets dans le temps imparti. C'est à ce titre que je tenais à rappeler le rôle des uns et des autres. C'est important que cela soit respecté. Ensuite, comment concilier croissance, financement, et impact réel de nos projets dans la vie quotidienne de nos populations ?», s'est interrogé le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde devant les partenaires techniques et financiers
Peter Ngoyi

 

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A la différence de la Gécamines : La Miba n'est pas à 100 % congolaise pour des nominations sans l'aval de la Sibeka

*Le 8 juillet 2023, des nouvelles nominations par ordonnances présidentielles ont été lues sur les antennes de la Rtnc. Notamment pour la Minière des Bakwanga (MIBA) avec pour Président du Conseil d'administration Jean-Charles Okoto, Directeur général André Kabanda Kana et Directeur général adjoint Kazadi Mabika. Depuis, les intéressés ne sont pas encore entrés en fonction, et la crise s'installe au sein de l'entreprise...
Préoccupation première : le statut de la Miba. S'agit-il une entreprise du Portefeuille au même titre que la Gécamines ou la Scpt ? Réponse : pas du tout. Jusqu'à preuve du contraire, la RDC y détient 80 % et Sibeka 20 %.
Seulement voilà : Sibeka est un partenaire puissant dans la mesure où elle a pour actionnaires principaux :
- Umicore (jusqu'en 2001 Union minière ; on devine la suite avec Haut-Katanga) et
- De Beers.
Internet fournit des renseignements suivants à leur sujet :
1. UMICORE: Umicore (anciennement Union minière jusqu'en 2001) est une entreprise belge de production et recyclage de métaux non ferreux, issue de l'Union minière du Haut Katanga, spécialisée dans la production de zinc et de produits avancés (pour les nouvelles technologies), métaux précieux, catalyseurs, etc.
Le 24 novembre 1981, l'Union Minière SA (anciennement Union minière du Haut Katanga) disparaît pour former une société nouvelle dite la « Nouvelle Union Minière S.A. ».
En 1985, les ACEC sont acquis par la Société Générale de Belgique et la Compagnie Générale d'Electricité. Une partie des activités est fusionnée avec l'Union minière, qui prend le nom de ACEC-Union Minière.
Le 28 décembre 1989, l'ACEC-Union Minière absorbe les sociétés Hoboken, Vieille-Montagne et Mechim.
Le 13 mai 1992, l'entreprise reprend le nom d'Union Minière, avant de prendre sa dénomination actuelle le 3 septembre 2001.
Elle est cotée sur Euronext Belgique, indice BEL20. L'entreprise a notamment été dirigée par Marc Grynberg (Directeur) et Thomas Leysen (PDG).
Selon le groupe, en 2018 a réalisé cette année-là des revenus (hors métal) de 3,3 milliards d'euros (chiffre d'affaires de 13,7 milliards d'euros), avec environ 10.400 employés.
2. DE BEERS: De Beers est un conglomérat diamantaire sud-africain.
Fondée en 1888 pour exploiter les mines sud-africaines, la société De Beers est aujourd'hui en activité dans de nombreux pays (Botswana, Namibie, Afrique du Sud).
Pendant la majeure partie du XXe siècle, De Beers s’est efforcée de monopoliser la fourniture de diamants bruts à tous les diamantaires et à tous les ateliers de taille du diamant dans le monde, parvenant ainsi à maîtriser le marché, fixer les prix et éviter leurs fluctuations en les maintenant à un haut niveau.
La domination de la De Beers sur la commercialisation mondiale du diamant est cependant passée de 90 % (dans les années 1980) à 40 % au début des années 2010.
- Le premier actionnaire de De Beers est Anglo American (85 %).
- Actionnaire depuis la création de l'entreprise, la famille Oppenheimer a vendu ses parts (40 %) à Anglo American en 2011.
- Le troisième actionnaire est la joint-venture Debswana (15 %) (contrôlée par le Botswana et la De Beers).
Ses filiales sont : Diamond Trading Company, Namibia Diamond Trading Company, Forevermark, Debswana, Elément Six...
Un nain malgré ses 80 %
Comme on peut bien s'en rendre compte, même minoritaire à 20 %, Sibeka dispose d'une puissance physique, politique, économique et managériale faisant de la majorité congolaise un nain malgré ses 80 % des parts.
En toute logique, si les deux premiers postes (Pca et Dg) reviennent à la partie congolaise, le troisième (Dga) est à réserver à la partie Sibeka.
Visiblement, la partie congolaise n'a pas pris l'avis de la Sibeka dans les nouvelles nominations. Ou, ne serait-ce que par décence, elle ne l'a pas tenu informée. Ce qui revient au même.
Et là, c'est une faute grave pour une entreprise à la recherche de près de USD 500 millions pour sa relance.
Dans le contexte actuel, on ne voit pas la RDC disponibiliser USD 400 millions. Ni d'ailleurs la moitié.
Omer Nsongo die Lema/CP

 

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100 milliards de dollars américains de financement annuel pour le climat, Nairobi : Sama Lukonde salue l’appel aux pays développés à honorer leurs engagements

*Les rideaux sont tombés sur la première édition du Sommet Africain pour le Climat 2023 (Climat Summit Africa, CSA23) tenu à Nairobi, au Kenya, du 4 au 6 septembre sous le thème : « Promouvoir la croissance verte et le financement de l'action climatique pour l'Afrique et le Monde ». Ce premier Sommet africain pour le climat a été organisé par la Commission de l'Union africaine en collaboration avec le pays hôte, la République du Kenya. Dans la déclaration dite « Déclaration de Nairobi » lue par le président du Kenya, William Ruto, les dirigeants du continent demandent aux pays développés d'honorer leurs engagements de fournir 100 milliards de dollars de financement annuel pour le climat. Le CSA23 appelle également à une réforme urgente du système financier multilatéral dans le but d’obtenir des financements pour des projets d’atténuation et d’adaptation au climat.
Intervention musclée
Au terme de ces assises qui ont tenu toutes ses promesses au regard du succès enregistré notamment dans la participation des pays africains et des partenaires engagés dans le développement durable tant de l’Afrique que du monde, le Chef du Gouvernement congolais a fait le point de la participation de la République démocratique du Congo. A cet effet, il a salué les conclusions de la Déclaration de Nairobi, votée à l’unanimité par tous les pays africains.
« Nous voici arrivés à la fin de ce sommet Africain pour le Climat 2023 qui s'est tenu ici à Nairobi au Kenya. C’est une première où les pays africains se retrouvent pour parler d'une seule voix sur les questions du climat. Et, la RDC a fait entendre sa voix comme je l'ai dit sur son potentiel, sur sa capacité comme « Pays Solution », nous le disons tous les jours. Les minerais de transition énergétique, la forêt, le captage de carbone, les tourbières, nous avons les rivières qui permettent une production de l'énergie verte. Et donc tout cela, nous en avons parlé. Mais nous avons dit ici, les défis, c'est de transformer ce potentiel en réalité pour nos populations, en termes des dividendes de tout
l'apport que nous donnons pour la préservation du climat et pour éviter l'augmentation de la température à plus de 1,5 degré. Et donc, nous avons fait entendre notre voix. Nous avons parlé effectivement de ces trois ingrédients indispensables pour prévoir l'avenir avec un ciel bleu. Il nous faut de la volonté des pays pollueurs sur leur contribution en termes de crédit carbone. Il nous faut de la détermination dans les engagements que nous prenons et surtout dans le vœu de laisser un monde meilleur aux générations futures, à nos enfants », a-t-il dit.
Et à lui de renchérir : « Au-delà de cette détermination, nous avons parlé de la solidarité. Pour nous, la solidarité, nous la mettons d'abord sur les questions sécuritaires. Parce qu’il nous faut préserver nos forêts, non seulement des guerres, mais du braconnage. Nous avons parlé de la solidarité avec tous les pays avec lesquels nous avons les mêmes réalités, du point de vue du climat. Donc, c'était une grande rencontre qui a permis à toutes les réalités climatiques de s'exprimer : le grand Bassin du Congo, le Mékong ou bien l’Amazonie. Au-delà de ça, de permettre aussi à ceux des pays désertiques, ceux qui défendent le fonds bleu, de le faire aussi. Donc, on a essayé, dans la déclaration finale, de mettre les intérêts de tout le monde. Mais, bien sûr, en mettant en avant les questions financières pour préserver justement les questions du climat et venir en aide aux pays contributeurs de manière que nous puissions tous atteindre les Objectifs du Développement Durable, à l'horizon 2030 ».
Et de conclure : « On termine sur une note satisfaisante par l'acclamation de cette déclaration qui a été votée à l'unanimité. Nous allons continuer. Car, c'est un combat qui va se poursuivre, non seulement à New York, à la prochaine assemblée des Nations unies, puis à la COP28 prévue à Dubaï, où l'Afrique devra parler d'une seule voix avec les autres pays qui nous ont rejoints dans ce débat et qui partagent la même vision que nous. C’est l’heure maintenant de rentrer et de faire rapport au Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo », a déclaré le Premier Ministre Sama Lukonde faisant le résumé du Sommet Africain pour le Climat.
Sensibilisation des Etats africains
De son côté, le Président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki, s’est engagé à sensibiliser les Etats africains à rassembler les efforts pour tirer le meilleur avantage du Sommet Africain pour le climat.
« Je m'engage, pour ma part, à mobiliser les ressources humaines de la Commission de l'Union africaine pour garder en vive alerte l'esprit de Nairobi, en vue d'apporter la plus forte contribution possible à la mobilisation et à l'unification des voix africaines. Comme il nous a été demandé dans la déclaration, la Commission de l'Union africaine va développer une feuille de route pour cette déclaration et proposera aux Etats Membres de faire des changements climatiques, le thème de l'année 2025 à 2026 », a dit Moussa Faki peu avant la lecture de la Déclaration de Nairobi sur les enjeux climatiques.
De même, le président de la Commission de l’UA a promis une proposition aux Etats Membres pour que le sommet Africain pour le climat soit institutionnalisé et tenu tous les deux ans.
« Donnons-nous alors rendez-vous aux prochaines assises, qui nous invitent déjà à un collectif dépassement », a-t-il lâché avant à la cérémonie de clôture devant les Chefs d’Etat et de Gouvernement.
Contexte
Rappelons que c’est la décision de la 36ᵉ session ordinaire de l'Assemblée des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine (UA), tenue en février 2023, qui avait chargé la Commission de l'Union africaine de convoquer un sommet sur le changement climatique et a simultanément approuvé l'offre du gouvernement du Kenya d'accueillir ce sommet.
En parallèle du Sommet Africain pour le Climat, il se tient sur le même site de Kenyatta International Convention Centre, la Semaine Africaine du Climat (CAW) du 4 au 8 septembre 2023. Cette dernière offre aux décideurs politiques, aux praticiens, aux entreprises et à la société civile une plateforme d'échange sur les solutions climatiques, les obstacles à surmonter et les possibilités offertes dans les différentes régions, en vue du premier bilan mondial qui se conclura lors de la COP28 aux Emirats Arabes Unis en décembre de cette année. La Semaine africaine du climat se penche sur quatre grands thèmes systémiques en vue d'apporter des contributions orientées sur la région pour éclairer le bilan mondial : Systèmes et industries énergétiques ; Villes, établissements urbains et ruraux, infrastructures et transports ; la terre, l'océan, la nourriture et l'eau ; Sociétés, santé, moyens de subsistance et économies.
La Pros.

 

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