Le Fonds central d'intervention d’urgence (CERF) intervient pour la deuxième fois en République démocratique du Congo dans le cadre des actions anticipatoires pour prévenir et contrôler le risque de propagation du choléra. 750 000 dollars ont été alloués, pour ce faire, par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et au Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF). Ce, après trois semaines consécutives d'un nombre de cas supérieur à la moyenne dans la zone de santé de Kiambi, dans la province de Tanganyika.
Cette allocation permettra aux agences et à leurs partenaires locaux de détecter rapidement les cas, d'assurer l'accès à l'eau potable et à l'assainissement pour les communautés à risque, de fournir des soins médicaux et de promouvoir des pratiques d'hygiène sûres afin de réduire la propagation de la maladie.
Et le Coordinateur humanitaire en RDC, Bruno Lemarquis, d’expliquer : "Je suis, une fois de plus préoccupé, par le fardeau additionnel que le choléra fait peser sur des communautés déjà extrêmement vulnérables en RDC. Mais, je trouve un grand soulagement dans le cadre d'action anticipatoire que l'équipe de pays a mis en place. Pour la deuxième fois cette année, les fonds du CERF pour l'action anticipatoire contre le choléra arrivent au bon moment pour fournir une assistance vitale à plus de 100 000 personnes, et pour prévenir et contenir la propagation de la maladie".
En 2022, la RDC a rapporté 18 507 cas de choléra et 296 décès dans tout le pays. Depuis le début de cette année, la RDC a rapporté 18 844 nouveaux cas et 102 décès. La première activation du cadre en janvier a été motivée par l'augmentation des cas dans la zone de santé de Nyiragongo au Nord-Kivu.
Cette aide financière fait partie d'un projet appelé "Action anticipatoire contre le choléra", qui implique la communauté humanitaire et le gouvernement de la République démocratique du Congo. L'objectif du projet est de détecter les poussées de la maladie et d'y répondre avant qu'elles ne se transforment en épidémies de grande ampleur. Les fonds complète plusieurs allocations récentes du CERF pour intensifier la réponse humanitaire dans les territoires affectés par une détérioration de la situation humanitaire.
Et de conclure : "Il est essentiel que les autorités congolaises et les partenaires humanitaires et de développement travaillent ensemble pour prévenir, anticiper et répondre plus rapidement aux épidémies, et nous travaillons avec les autorités locales pour renforcer leurs capacités", a déclaré M. Lemarquis. "Un investissement plus important dans les systèmes nationaux et locaux, en particulier pour la surveillance de la santé et la préparation à la réponse, peut contribuer à réduire les réponses humanitaires et d'urgence."
Emma Muntu
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Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce mardi 04 juillet 2023, dans son cabinet de travail, la réunion de conjoncture économique sous forme d'un rappel concernant la revue trimestrielle sur le taux de change.
Le Ministre d'Etat en charge du Budget, qui a fait office de porte-parole, a rappelé à la presse que ce phénomène de taux de change n'est pas typique à la RDC. Plusieurs autres pays du monde et de la région font eux aussi face à cette crise économique mondiale.
A cet effet, pour faire face et éradiquer cet élan d'inflation, le Chef du Gouvernement a donné des instructions et mesures claires à mettre sur pied sur le marché de change.
"Nous venons de terminer la réunion autour du Premier Ministre avec la gouverneure de la Banque Centrale et la Vice-Ministre des Finances autour de la question du taux de change. Je tiens d'abord à dire ici que c'est un phénomène qui n'est pas unique à la République démocratique du Congo. Plusieurs pays de la région et du monde font face à une crise d'inflation qui est importée suite à la crise économique mondiale. En guise de mesures pour essayer de freiner cet élan de dépréciation de notre monnaie, le Premier Ministre a commencé par rappeler les mesures qui ont été prises antérieurement pour endiguer ce phénomène-là. En premier lieu, Il s'agissait de publier chaque jour le taux de change officiel et parallèle dans les médias par la Banque Centrale. En deuxième lieu, rappeler la nécessité pour les bureaux de change d'afficher le taux à l'intérieur et pas à l'extérieur. Comme deuxième mesure, le bon taux directeur, celui de la BCC qui vient d'être relevé le sera peut-être dans les semaines qui viennent en vue de réduire la demande et d'absorber la liquidité sur le marché de change ainsi que contribuer à la stabilité de notre monnaie locale. La Banque Centrale va continuer aussi à utiliser tous les autres instruments classiques disponibles pour endiguer cette crise et permettre la stabilité de notre monnaie", a déclaré Aimé Boji Sangara, Ministre d'Etat, Ministre du Budget.
(Avec la Cellcom/Primature)
(Par Joseph Alfred Matondo)
La Centrale hydroélectrique de Busanga au service du peuple congolais
Une vue de la Centrale hydroélectrique de Busanga financée par la Sicomines
*Construite sur financement de la Sino-congolaise des mines (SICOMINES) S.A, à hauteur de 656 millions de dollars américains, la centrale hydroélectrique de Busanga est opérationnelle depuis l'année dernière (2022). Ce méga projet hydroélectrique est situé dans la province du Lualaba, à 110 kilomètres du chef-lieu Kolwezi. Il s'agit d'un projet réalisé en appui au projet minier de SICOMINES issu de la Convention de Collaboration signée en 2008 entre le Gouvernement congolais et le Groupement d'entreprises chinoises.
Dernier né des barrages dans la région du Grand Katanga, après Mwadingusha (construit en 1930 avec une capacité de production de 71 MW mais qui n'en délivrer que 24) ; Nzilo (construit en 1952 avec une capacité de production de 100 MW réduite toutefois à 75 MW) ; Koni (construit en 1955 avec une capacité de production de 42 MW et qui n'en délivre que 14) ainsi que Nseke (construit en 1957 avec une capacité de production de 260 MW réduite cependant à 195 MW ), le barrage hydroélectrique de Busanga s'est imposé comme le premier grand projet d’infrastructure énergétique dans la région et en RDC depuis plus de 60 ans avec une capacité de 240 MW en production et en fourniture.
Si l'énergie produite par le Projet hydroélectrique est destinée, en priorité, à l’alimentation des installations de SICOMINES jusqu’à la fin du projet minier, la centrale hydroélectrique de Busanga est aussi et surtout, depuis sa mise en service, une solution en matière de desserte en électricité dans la province du Lualaba et dans le Grand Katanga. Nul n'ignore que la Société nationale d'électricité (SNEL) fait face actuellement à de nombreuses difficultés qui sont à la base d'un grand déficit énergétique dans le pays.
Le Forum des jeunes Chine-Afrique sur l'innovation et l'entrepreneuriat s'est tenu le 30 juin à Changsha, dans la province chinoise du Hunan. Au cours de l'événement, les jeunes représentants et entrepreneurs ont participé à de nombreuses activités autour du thème « stimuler l'esprit de l'entrepreneuriat et promouvoir l'innovation et le développement ». Ils ont eu des discussions avec des entreprises chinoises et vu de près l'e-commerce en plein essor.
Les produits mis en avant à l'Exposition économique et commerciale sino-africaine
Pour répondre à la question soulevée par de nombreux journalistes africains : "Quels sont les produits mis en avant lors de la troisième édition de l'Exposition économique et commerciale sino-africaine ? ", des journalistes de CGTN Français sur place vous guident à travers trois stands africains !
Exposition économique et commerciale sino-africaine : une expérience exceptionnelle pour découvrir les produits de l'Afrique
La troisième édition de l'Exposition économique et commerciale sino-africaine est en cours à Changsha, chef-lieu de la province du Hunan, au centre de la Chine. Les produits exposés venant d'Afrique sont très variés, allant des épices de Madagascar, le plus grand pays insulaire d'Afrique, des fabrications à base de cacao du Cameroun, des produits organiques tels qu'huiles essentielles et beurre de karité, aux pièces d'artisanat comme des sculptures sur bois. Une journaliste de CGTN s'y est rendue avec Soule Manou, représentant de la jeunesse du Cameroun de la délégation de l'Afrique spécialisée dans l'innovation et l'entrepreneuriat. Qu'est-ce qu'ils ont découvert ? Suivez notre journaliste pour en savoir plus !
Interview des exposants et des visiteurs professionnels au cours de la troisième édition de l'Exposition économique et commerciale sino-africaine
La troisième édition de l'Exposition économique et commerciale sino-africaine se tient à Changsha, dans la province du Hunan, du 29 juin au 2 juillet. Des exposants africains sont sur place pour présenter leurs produits locaux, ce qui est également une grande opportunité de promouvoir les échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique. Un grand nombre de visiteurs professionnels sont également sur place pour y participer et être témoins de la grandiosité et du succès de cette exposition.
Exposition économique et commerciale sino-africaine : la force féminine sino-africaine
Durant la 3ème édition de l'Exposition économique et commerciale sino-africaine, l'entreprenariat des femmes est mis à l'honneur à travers des photos, des vidéos et des interactions multimédiatiques. Sur une superficie de 240 mètres carrés, sont présentées des réalisations des femmes qui osent se lancer des défis. C'est une fenêtre qui montre le rôle prépondérant que ces femmes brillantes jouent dans la promotion des échanges sino-africains.
Source : CGTN
*Lors du forum sur l'accès aux financements pour les Objectifs de développement durable (ODD), en marge du sommet de Paris, le Ministre d'État Guy Loando Mboyo a participé à une interview vidéo. En tant que représentant de la République démocratique du Congo (RDC) et Ministre d'Etat chargé de l'aménagement du territoire, Guy Loando a saisi cette occasion pour défendre la nécessité pour son pays d'accéder aux financements de l'économie verte.
De plus, il a dénoncé les agressions terroristes dont la RDC est victime. Dans cette interview, le ministre d’Etat Guy Loando a souligné l'importance cruciale pour la RDC d'accéder aux financements liés à l'économie verte afin de promouvoir un développement durable et de lutter contre les défis environnementaux auxquels le pays est confronté.
Le ministre Loando a également abordé la question de l'agression terroriste qui sévit en RDC. Il a fermement condamné ces actes de violence perpétrés par des groupes armés soutenus par le Rwanda et a souligné l'urgence d'une action internationale concertée pour mettre fin à cette situation.
Il a souligné que la paix et la stabilité sont des prérequis essentiels pour permettre à la RDC d'accéder aux financements nécessaires à la réalisation des ODD.
Le Ministre d'Etat a également mis en évidence les mesures prises par le gouvernement congolais pour créer un environnement propice aux investissements, notamment en améliorant le climat des affaires et en renforçant les infrastructures.
Il a souligné la volonté du gouvernement de promouvoir des partenariats public-privé solides pour attirer les investissements et favoriser le développement économique durable.
Cellule Communication Ministère de l'Aménagement du Territoire
De nouvelles ressources pour renforcer les systèmes de santé et élargir l'accès aux interventions à fort impact afin de sauver des vies et réduire les inégalités 29 juin 2023, WASHINGTON DC – Alors que les progrès stagnent et que les crises compromettent la santé, les droits et les opportunités des femmes, les gouvernements de Côte d'Ivoire, d’Allemagne et des Pays-Bas, ainsi que la Banque mondiale, ont lancé une campagne de collecte de fonds pour soutenir le Mécanisme de financement mondial pour les femmes, les enfants et les adolescents (GFF).
La campagne « Dessinons l’avenir1» vise à collecter au moins 800 millions de dollars américains pour le GFF en 2023, un partenariat piloté par les pays au sein de la Banque mondiale. Ce financement permettra de mobiliser 20,5 milliards de dollars d'ici à 2025 afin d'assurer un avenir en bonne santé aux femmes, aux enfants et aux adolescents les plus vulnérables du monde. Ce financement permettra aux pays à revenu faible et à revenu intermédiaire de la tranche inférieure d'investir dans des systèmes de santé primaire qui répondent aux besoins des femmes, des enfants et des adolescents. Dans un contexte de tensions économiques et budgétaires au niveau mondial, les demandes de soutien au GFF augmentent en raison de son modèle partenarial unique qui permet de maximiser les financements concessionnels. Le GFF a été créé aux premiers jours de l'ère des ODD comme un nouveau modèle de financement piloté par les pays afin d’accélérer les investissements dans les soins de santé et de permettre aux femmes, aux enfants et aux adolescents de survivre et de s'épanouir. Au cours des huit dernières années, les pays ont réalisé des progrès considérables. Plus de 500 millions de femmes et d'adolescentes ont eu accès à des méthodes modernes de planification familiale, 103 millions de femmes ont accouché en toute sécurité et 96 millions de femmes ont bénéficié d'au moins quatre consultations de soins prénatals.
Actuellement, plus de 4,5 millions de femmes et de bébés meurent chaque année pendant la grossesse, l'accouchement ou les premières semaines après la naissance, dans des conditions qui pourraient pour la plupart être évitées. Alors que plus de 60 pays (dont 35 des 36 pays partenaires du GFF) ne sont pas sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de santé des ODD en matière de réduction de la mortalité maternelle, néonatale, et de la mortinatalité, la campagne souligne le besoin clair et urgent d'améliorer la couverture des services de santé essentiels et d'investir dans des systèmes de santé plus solides qui répondent aux besoins des femmes, des enfants et des adolescents. C'est l'un des plus judicieux investissements qu'un pays — et la communauté mondiale — puissent réaliser en faveur de la santé et de la prospérité futures.
Dans le cadre de ces programmes, plus de 250 millions de femmes, enfants et adolescents auraient accès à des services de santé essentiels, notamment : au moins quatre consultations de soins prénatals, des soins postnatals, des vaccinations et des contraceptifs modernes — permettant d'éviter les grossesses non désirées. Avec un financementsupplémentaire d'au moins 800 millions de dollars américains en 2023, le GFF peut mobiliser jusqu'à 1 Deliver the Future 20,5 milliards de dollars : 8 milliards de dollar de la Banque mondiale (IDA/BIRD) (dont 2 milliards de tout nouveau financement pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents) ; 5 milliards de dollars des partenaires internationaux de développement ; et 7,5 milliards de dollars de ressources nationales des gouvernements.
L'amélioration de la santé et des droits des femmes et des enfants ne permettra pas seulement de sauver et d'améliorer les vies de chacun. La réalisation de la santé et des droits sexuels et reproductifs est essentielle pour renforcer l'égalité de genre. Elle facilite la participation sociale, économique et politique, et contribue à bâtir des communautés, des sociétés et des pays plus prospères. En d'autres termes, la réussite économique des pays dépend d'une plus grande égalité pour les femmes et les enfants, y compris en matière d'accès à la santé. S. E. Patrick Achi, Premier ministre de la Côte d'Ivoire : « Des systèmes de santé solides et équitables sont des éléments essentiels du développement durable et de la croissance économique. C'est pourquoi la Côte d'Ivoire coorganise la campagne « Dessinons l’avenir » du GFF. L'approche du GFF fonctionne et, en Côte d'Ivoire, elle a permis d'améliorer la santé. Aujourd'hui, un financement plus important est nécessaire pour que davantage de pays puissent ouvrir des perspectives à des millions de femmes, d'enfants et d'adolescents afin d'assurer un meilleur avenir pour tous.
Il n'y a pas de meilleur investissement. » Svenja Schulze, ministre fédérale de la Coopération économique et du Développement, Allemagne : « Cette année, l'Allemagne a lancé sa politique de développement féministe. Son objectif est de renforcer les droits, la représentation et les ressources des femmes. C'est exactement ce que fait le GFF en transformant les investissements en faveur de la santé des femmes, des enfants et des adolescents. C'est pourquoi, avec les gouvernements de Côte d'Ivoire et des Pays-Bas ainsi que la Banque mondiale, l'Allemagne coorganise la campagne du GFF « Dessinons l’avenir » afin d'attirer l'attention politique et les investissements nécessaires pour sauver des vies et garantir les droits et les opportunités des femmes et des enfants». Liesje Schreinemacher, ministre du Commerce extérieur et de la Coopération au développement, Pays-Bas : « Nous coorganisons la campagne du GFF « Dessinons l’avenir » avec l'Allemagne, la Côte d'Ivoire et la Banque mondiale parce que nous savons que la priorité donnée aux besoins et aux droits des femmes dans le monde entier commence par la santé. Investir dans les droits et la santé sexuels et reproductifs des femmes est l'une des actions les plus efficaces qu'un pays puisse entreprendre.
Cela permet d’atténuer l'impact des chocs futurs, libère le potentiel des femmes et des filles et met les pays sur la voie du développement et de la prospérité. Dans le cadre de cet effort, nous sommes fiers de tripler notre contribution au GFF avec un total de 90 millions d'euros jusqu'en 2025 et nous appelons les autres bailleurs de fonds à augmenter leur investissement et à rejoindre le GFF. » Mamta Murthi, vice-présidente du Développement humain, Banque mondiale : « En investissant dans le GFF, les partenaires de développement catalysent des milliards de dollars de financement pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents, afin d'améliorer la santé et le bien-être, et de donner aux femmes les moyens d'être des agents du changement dans leurs communautés. Dans le cadre de sa mission, qui consiste à aider les pays à dessiner un meilleur avenir, le GFF soutient des changements durables en contribuant à la mise en place de systèmes de santé plus résilients et plus équitables. » Pour plus d’informations sur la campagne : « Dessinons l’avenir / Deliver the future» À propos du Mécanisme de financement mondial (GFF) Le GFF est un partenariat hébergé par la Banque Mondiale et piloté par les pays afin de lutter contre la pauvreté et les inégalités en renforçant les systèmes de santé et en améliorant l'accès à la santé pour les femmes, les enfants et les adolescents.
Le GFF collabore avec les pays pour renforcer les capacités du système, aligner les financements sur un plan de santé prioritaire et débloquer les politiques, les financements et les systèmes qui améliorent la santé. Il a la capacité unique de catalyser les ressources publiques et privées pour faire progresser la santé et les droits.
Donner la priorité à la santé et aux droits des femmes et des enfants est l'une des mesures les plus efficaces qu'un pays puisse prendre. Elle permet de mettre en place des systèmes de santé plus résistants qui produisent de meilleurs résultats pour tous, d'atténuer l'impact des chocs futurs, de prévenir la propagation des maladies et de mettre les pays sur la voie du développement et de la prospérité. Depuis son lancement, le GFF a travaillé avec 36 pays à revenu faible et intermédiaire de la tranche inférieure qui, grâce au soutien du GFF au cours des huit dernières années, ont réalisé les progrès significatifs suivants :
- 96 millions de femmes ont bénéficié d'au moins quatre consultations de soins prénatals
- 103 millions de femmes ont accouché en toute sécurité
- 111 millions de nouveau-nés ont bénéficié d'un démarrage précoce de l'allaitement maternel
- Plus de 500 millions de femmes ont eu accès à des méthodes modernes de planification familiale
- 187 millions de grossesses non désirées ont été évitées Avec un GFF entièrement financé, 27 pays partenaires actuels bénéficieront d'un deuxième cycle de subventions et le soutien sera étendu à sept nouveaux pays éligibles au GFF pour la première fois.
Cela permettra d'accélérer la prestation de services pour atteindre les femmes, les enfants et les adolescents qui en ont le plus besoin en leur offrant des services vitaux – les niveaux de service pour les interventions sanitaires de base passant de 29 % à 44 % pour les femmes utilisant des contraceptifs modernes, de 59 % à 66 % pour les femmes enceintes bénéficiant d’au moins quatre consultations de soins prénatals, de 72 % à 77 % pour les femmes qui accouchent dans un établissement de santé et de 83 % à 87 % pour les enfants bénéficiant d'une vaccination complète. Contact presse 35°Nord, agence de communication et de relations presse Cannelle Raberahina Tél. : +33 (0)6 77 37 66 64 Email :
*Le Conseil d'Administration du FMI conclut la quatrième revue de l'accord de facilité élargie de crédit avec la RDC.
• La décision du conseil d'administration du FMI autorise un décaissement immédiat de 203,3 millions de dollars en faveur des réserves internationales, compte tenu des risques élevés de détérioration des perspectives économiques et de la nécessité de continuer à constituer des réserves.
• Les pressions macroéconomiques actuelles et les risques imminents exigent une politique budgétaire prudente pour préserver la viabilité budgétaire et la stabilité macroéconomique, soutenue par une politique monétaire plus restrictive pour réduire les pressions inflationnistes.
• Le programme reste axé sur l'assainissement budgétaire par la mobilisation des recettes intérieures, la réduction des dépenses non prioritaires et l'amélioration de l'efficacité des dépenses, la constitution de réserves jouant un rôle d’amortisseurs et la capacité à formuler des politiques, ainsi que le renforcement de la gouvernance.
Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a conclu aujourd'hui la quatrième revue de l'accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) en faveur de la République démocratique du Congo (RDC) approuvé le 15 juillet 2021 (voir PR 21/217).
L'achèvement de la quatrième revue a permis un décaissement immédiat équivalent à 152,3 millions de DTS (environ 203,3 millions de dollars) pour soutenir les besoins de la balance des paiements, ce qui porte le total des décaissements à ce jour à 761,5 millions de DTS (environ 1 017 millions de dollars).
Les performances macroéconomiques de la RDC font preuve de résilience malgré une incertitude élevée, renforcée par l'escalade du conflit armé dans l'est de la RDC et les élections à venir à la fin de 2023. La croissance du PIB réel est estimée à 8,9 % en 2022, soutenue par une production minière plus élevée que prévu, qui a également entraîné une augmentation significative des recettes. L'inflation a atteint 13 % à la fin de 2022, alimentée par les pressions sur les dépenses et la dépréciation du taux de change connexe, et ce malgré une baisse des prix à l'importation. Le déficit de la balance des transactions courantes s'est creusé pour atteindre 5,3 % du PIB, la croissance plus forte des exportations n'ayant que partiellement compensé l'augmentation des importations et la détérioration du compte des services.
A la fin de 2022, les réserves internationales brutes atteignaient 4,5 milliards de dollars (environ deux mois d'importations). Le déficit budgétaire intérieur à la fin de 2022 est estimé à 1,2 % du PIB, conformément aux engagements du programme, bien que la taille et la composition des dépenses soient différentes, principalement en raison de l'augmentation des dépenses exceptionnelles liées à la sécurité, compte tenu de la marge de manœuvre budgétaire créée par l'augmentation des recettes. L'exécution budgétaire jusqu'en mai 2023 révèle que les dépenses exceptionnelles demeurent élevées et que les autres dépenses sont sous-exécutées, dans un contexte de baisse des recettes.
Les progrès réalisés dans le cadre du programme demeurent satisfaisants. Tous les critères de réalisation à fin décembre ont été respectés. Tous les objectifs indicatifs à fin 2022 ont été atteints, à l'exception de deux d'entre eux : celui relatif au plancher des dépenses sociales et celui relatif au plafond des garanties de la banque centrale pour les prêts de l'administration centrale, en raison de lacunes dans le suivi et bien qu'aucune nouvelle garantie n'ait été octroyée. Tous les repères structurels ont été respectés, à l'exception de celui relatif à la publication des contrats miniers, en raison de retards.
Les autorités ont désormais publié tous les accords liés au contrat minier renégocié avec Ventora et au contrat pour la coentreprise Primera Gold.
A l'issue de la discussion du Conseil d'administration, M. Kenji Okamura, Directeur général adjoint et président par intérim, a fait la déclaration suivante : ‘’L'économie de la République démocratique du Congo a fait preuve de résilience, malgré l'escalade du conflit dans l'est et l'effet persistant des chocs passés. La croissance est estimée à 8,9 % en 2022, avec une inflation plus élevée que prévu car les dépenses publiques rapides ont accéléré la dépréciation du taux de change. Le conflit dans l'est a pesé sur les finances publiques ; des recettes inférieures aux prévisions en 2023 et des dépenses exceptionnelles plus élevées limitent les autres dépenses prioritaires. Malgré ces vents contraires, les résultats obtenus dans le cadre de la facilité élargie de crédit (FEC) restent globalement satisfaisants. Les perspectives de croissance restent favorables, tandis que les risques, liés au conflit dans l'est du pays, aux élections de fin 2023 et aux chocs négatifs sur les termes de l'échange, sont orientés à la baisse.
Le déficit budgétaire devrait diminuer en 2023, ce qui aidera la politique monétaire à freiner l'inflation. La baisse des recettes et l'augmentation des dépenses exceptionnelles justifient un contrôle des dépenses et une redéfinition des priorités, tout en poursuivant les efforts de mobilisation des recettes. L'amélioration de l'efficacité des dépenses, des contrôles plus stricts sur les dépenses dans le cadre des procédures d'urgence et une meilleure gestion de la trésorerie permettront d'améliorer l'exécution du budget et de dégager une marge de manœuvre pour les dépenses sociales et de développement indispensables. Des progrès dans les réformes structurelles budgétaires, notamment celles liées à la fonction publique, à la subvention des carburants, la chaîne des dépenses et au fonctionnement du Trésor, la gestion des investissements publics et la crédibilité du budget, sont nécessaires pour améliorer l'efficacité des dépenses et la gouvernance.
La volonté de resserrer davantage la politique monétaire, de renforcer le cadre de la politique monétaire et d'améliorer l'indépendance et les sauvegardes de la banque centrale favorisera la stabilité des prix. L'accumulation de réserves contribuera à renforcer la résistance aux chocs extérieurs. La promulgation des règlements relatifs à la nouvelle loi bancaire renforcera la surveillance et la résilience financières.
Les réformes visant à renforcer l'Etat de droit et le système judiciaire, à lutter contre la corruption, et à améliorer la transparence dans le secteur minier et les finances publiques sont essentielles pour améliorer le climat des affaires en vue de favoriser l'investissement privé et la diversification économique. Il est également essentiel d’agir pour sortir de la liste grise du GAFI et de mettre en œuvre le nouveau cadre de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. La mise en œuvre de l'ambitieux programme climatique du pays serait également importante compte tenu de la vulnérabilité du pays au changement climatique’’.
Tableau 1. République démocratique du Congo : principaux indicateurs économiques et financiers, 2022-25
2022 2023 2024 2025
Est. Rapport n°22/390 Proj. Rapport n°22/390 Proj. Proj.
(variation annuelle en pourcentage, sauf indication contraire)
PIB et prix
PIB réel 8.9 6.3 6.8 6.5 4.7 5.3
PIB (industries extractives) 22.6 10.9 11.7 9.6 4.3 4.0
PIB (hors industries extractives) 3.1 4.2 4.4 4.9 4.9 6.1
Déflateur du PIB 6.3 6.1 11.4 6.8 6.6 6.2
Indice des prix à la consommation (moyenne annuelle) 9.3 10.8 14.8 7.2 7.1 7.1
Indice des prix à la consommation (fin d’année) 13.1 8.3 11.5 6.9 7.1 7.0
(variation annuelle en pourcentage de la monnaie au sens large en début de période)
Monnaie et crédit
Avoirs extérieurs nets -7.0 11.3 22.9 15.8 8.9 14.1
Avoirs intérieurs nets 10.4 7.2 -6.0 4.0 4.2 -0.7
Crédit intérieur 16.8 10.6 12.4 13.3 6.2 7.8
Monnaie au sens large (M2) 3.4 18.5 16.9 19.9 13.1 13.4
(pourcentage du PIB, sauf indication contraire)
Situation financière de l’administration centrale
Recettes et dons 16.6 16.8 14.8 16.5 16.5 16.8
Dépenses 17.1 18.3 16.1 19.0 17.6 18.2
Solde budgétaire intérieur -1.2 -0.6 -0.5 -0.8 -0.2 -0.2
Investissement et épargne
Epargne nationale brute 6.2 10.0 4.6 12.1 7.9 12.0
Investissement brut 11.5 14.0 10.1 15.1 11.8 14.8
Hors secteur public 8.0 8.0 6.0 8.0 6.0 8.0
Balance des paiements
Exportations de biens et services 43.2 37.8 42.8 38.0 41.1 38.9
Importations de biens et services 48.2 41.6 48.2 40.5 45.6 43.2
Solde des transactions courantes (transferts officiels compris) -5.3 -3.9 -5.5 -3.0 -3.9 -2.8
Solde des transactions courantes (hors transferts officiels) -6.2 -5.3 -6.3 -4.1 -5.0 -4.2
Réserves officielles brutes (en semaines des importations) 7.9 9.9 10.0 11.2 10.2 11.2
Dette du secteur public
Service de la dette en pourcentage des recettes publiques 6.9 7.6 7.4 7.4 6.1 6.1
C’est un privilège pour la RDC d’accueillir la deuxième Conférence Risque pays (CRP), tenue à Kinshasa ce mercredi 28 juin 2023 à l’espace Kemesha dans la commune de la Gombe. Organisée par le Ministère des Finances de la RDC, cette conférence s’est présentée comme une plateforme de discussions avec des acteurs du monde économique et financier africain, principalement des autorités congolaises. Au cours de cette journée, il été présenté à plus de 500 éminentes personnalités, le rapport de risque pays RDC, qui a mis en relief ses forces, ses faiblesses et ses opportunités. Une rencontre qui a facilité des réflexions autour des problématiques relevées, en vue de susciter des solutions idoines telles que proposées par toutes les parties concernées.
Inaugurée par le Premier-Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, cette rencontre a servi d’opportunité pour la présentation du rapport élaboré de façon indépendante par l’agence de notation Bloomfield Investment Corporation, décrite par son Président Directeur Général Stanislas Zeze, et qui a permis de donner une meilleure visibilité aux investisseurs et aux partenaires de développement.
Celui-ci a mis en exergue l’environnement économique dont le climat des affaires et les performances macro-économiques, la gestion des finances publiques. Suivi de la solidité du système monétaire et financier, ainsi que de l’environnement social et politique.
La précédente présentation a établi la cartographie des risques de la RDC, et d’une adresse aux investisseurs régionaux et locaux, sur base de trois questions fondamentales notamment, sur l’opportunité d’investir, le retour sur l’investissement et du risque de perte de capital.
Sur base des études menées, il n’existe pas jusqu’à ce stade un frein à l’investissement en RDC, car elle est passée de 5,1 à 5,5 cette année, avec une augmentation de 40 points de base.
En sa qualité d’hôte de l’évènement, le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a considéré les résultats révélés, car cela émane des efforts menés par les membres du Gouvernement, en rendant la RDC une nation dynamique sur la sphère économique. Sous cette note de satisfaction, Nicolas Kazadi s’est adressé aux participants sur l’engagement du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, qui vise la multiplication des initiatives qui vont promouvoir l’économie de la RDC auprès des investisseurs.
Ne considérant pas ainsi cette conférence comme la dernière, il a annoncé pour septembre prochain, la tenue du forum sur les investissements dans la chaîne de valeur agricole, en collaboration avec la Société Financière Internationale et la Banque Africaine de Développement.
Dans son approche, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a soutenu non seulement l’amélioration du climat des affaires, mais aussi du potentiel d’investissement qui devra répondre à une question sociale, notamment la création d’emplois et des richesses. Il a affirmé que sans la diversification de l’économie, toutes ces perspectives ne pourraient pas obtenir une véritable réponse tant dans le secteur privé que public.
Il est important de rappeler que la conférence risque pays est un concept introduit depuis 2017 par l’Agence de notation panafricaine Bloomflied Investment Corporation, basée en Côte d’Ivoire et dont la première édition s’est tenue en 2022.
Niclette Ngoie
(Par Joseph Alfred Matondo, Economiste)
La 18ème édition de la semaine minière congolaise, DRC Mining Week 2023, s'est déroulée à Lubumbashi du 14 au 16 juin dernier. Parmi les recommandations formulées par les autorités congolaises et la majorité de participants à ces assises figure le respect du code minier congolais, cadre légal qui régit l'activité minière en République Démocratique du Congo.
L'objectif est d'amener les sociétés minières à mener des actions en faveur du développement des communautés impactées par leurs activités, considérées comme propriétaires des ressources naturelles que regorge le pays.
Les miniers ont donc été rappelés à l'application stricte de dispositions légales relatives notamment à leur responsabilité sociétale vis-à-vis des populations touchées par leurs activités et à la sous-traitance dans le secteur minier. Ceci passe notamment par la signature du cahier de charges de RSE.
Si cette recommandation est un appel à la régularisation de la situation pour certaines entreprises minières, elle est, en outre, une occasion de reconnaître le mérite d'autres qui se sont inscrites dans cette logique depuis leur installation en RDC, à l'instar de la Sino-Congolaise des Mines.
Basée à Kolwezi dans la province du Lualaba, la SICOMINES, il faut le reconnaître, a déjà pris de l'avance sur les autres en matière de respect des lois congolaises. En effet, cette société se distingue par son engagement à faire bénéficier aux communautés locales impactées par ses activités des ressources de leur sous-sol.
Cela se traduit notamment par la signature, le 20 août 2021, du cahier des charges. Avec le concours des représentants du gouvernement congolais et des communautés de Kapata, Mutaka, Biwaya, Mapendo et Yenge, au total 26 projets à impact direct et visible sur la vie de ces entités à exécuter sur une période de cinq ans ont été arrêtés pour un montant global de 11,58 millions de dollars américains, soit un des plus gros budgets dans le milieu.
Ce qui fait d'ailleurs de la SICOMINES l’une des premières entreprises minières à se conformer au nouveau code minier. Et la société n'a pas mis beaucoup de temps pour lancer l'exécution des travaux dans le cadre de ces projets. Plusieurs projets sont déjà à ce jour mis en œuvre, dont le projet de construction de l’école technique de Kapata, le projet de mécanisation agricole, le projet de réhabilitation de la digue de Mutaka et de la digue B6, le projet d’appui aux producteurs de maïs et le projet d’alimentation en eau potable dans le secteur Luilu (17 puits sur 18 prévus ont été construits à ce jour).
En outre, plus de dizaine d’autres projets sont en cours de réalisation, tels que la construction d’une école primaire dans le village Yenge qui sera bientôt achevé, le projet de réhabilitation de l’école de Kabulungu, le projet d’aménagement de 4 terrains de football, le projet d’approvisionnement en eau potable à Kapata, la fourniture des transformateurs, disjoncteurs, et câbles électriques, etc. Le projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable à Kapata consiste à l’installation d’un nouveau château d’eau, la réparation d’ancien réservoir, la construction de 11 bornes fontaines à travers le quartier et l’installation de la tuyauterie principale pour l’adduction d’eau d’une longueur totale d’environ 5 000 mètres.
Aussi, dans la mise en œuvre des projets, la SICOMINES a tenu à respecter un des principes fondamentaux du nouveau code minier qui veut que les entreprises minières fassent recours à d’autres entreprises à capitaux majoritairement congolais pour la sous-traitance, en ce sens que les projets de son cahier des charges sont exécutés par les sous-traitances congolaises.
Dès le lendemain de la signature de son cahier des charges, la Sicomines avait lancé des appels d’offres pour toute entreprise congolaise qui serait en mesure de relever le défi de ces grands travaux et qui serait intéressée par les différents projets à exécuter.
Avec la SICOMINES, la RDC peut se dire fière d'avoir un partenaire qui respecte non seulement les lois du pays, mais aussi surtout qui contribue au développement des communautés locales impactées par ses activités et promeut l'entrepreneuriat local.
‘’Enlèvements des citoyens. Perquisitions illégales et arrestations arbitraires comme stratégie de terreur d’état visant à dissuader les soutiens de l’opposition aux élections du 20 décembre 2023’’, dénonce la CASE
1. La CASE est alertée par des organisations partenaires de la Société Civile, des étudiants, des taximen, des femmes commerçantes et même des fonctionnaires sur les enlèvements massifs et ciblés des habitants des villes de Kinshasa, Lubumbashi, Kolwezi, Kisangani, Kalemie et Matadi.
2. Des personnes armées en tenue civile, visiblement connues et relevant des services de sécurité officiels, procèdent à des rafles brutales sur des piétons dans les rues, à moto ou à travers des voitures-taxis au seul motif d’obliger toute la population à adhérer à la vision de l’Union Sacrée (Majorité présidentielle) et de son candidat.
3. Les personnes victimes de ces actes terroristes d’enlèvement sont soit intimidées, soit brutalisées et tabassées ; soit encore éliminées ou portées disparues.
4. Ces faits finalement reconnus par le Ministre provincial de l’intérieur de la ville de Kinshasa, bénéficient malheureusement de la connivence des plus hauts dignitaires du régime et qui en sont soit bénéficiaires politiques, soit commanditaires directs.
5. Ces événements déstabilisateurs de la société congolaise s’observent à la fois en pleine journée que pendant les heures tardives. Les mesures arrêtées par l’autorité urbaine de la ville de Kinshasa s’avèrent toujours insuffisamment inefficaces et incertaines.
6. Monsieur Jean-Marie LUKULASI MASSAMBA, président du Conseil d’administration de l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP) présenté comme encadreur des KULUNA, gangs armés (d'armes blanches, généralement des machettes) qui sévissent dans certains quartiers de la ville de Kinshasa, est accusé d’abandonner les « KULUNA du pouvoir » dénommés « FORCES DU PROGRÈS ». Ces individus qui forment finalement une bande à part, opèrent en toute impunité contre la population, notamment à Kinshasa et à Matshipisha dans la ville de Lubumbashi.
7. Cette situation organisée, entretenue et financée par le pouvoir constitue un danger pour la nation à cinq mois des élections présidentielles en République Démocratique du Congo. 8. S’ajoutent à ce dérèglement sécuritaire, une vague d’arrestations arbitraires qui ne cible que les acteurs politiques de l’opposition ainsi que les membres de leurs familles respectives.
9. Le recours à des perquisitions stériles et sans jamais en prouver les motifs est un comportement terroriste loin d’être une attitude de maintien de l’ordre. Comment comprendre que les services (Police, Armée et Renseignement), sortent toute leur musculature pour faire taire les voix discordantes alors qu’ils sont absents sur les principaux défis sécuritaires du processus électoral.
10. La CASE condamne toutes ces pratiques du pouvoir qui font reculer la démocratie et disqualifier le régime actuel. Les intimidations, les menaces de mort, les enlèvements et les nombreux cas des personnes disparues plaideront inévitablement contre la réélection du Président de la République, si rien n’est fait pour changer la situation.
Fait aux Etats-Unis d’Amérique, le 28 juin 2023
SIMARO NGONGO MBAYO
PRESIDENT DE CASE -Expert, Analyste et Consultant international des élections -Consultant de Human Rights