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Forum sur les minéraux du futur: l’Arabie saoudite signe des accords miniers décisifs avec quatre pays

Bandar Alkhorayef, ministre de l’Industrie et des Ressources minérales, a fait part de ces accords lors de l’événement. (Photo AN)

Le ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales, Bandar Alkhorayef, a exprimé sa joie en faisant part, lors de l’événement, de quelques initiatives importantes

Le ministre saoudien de l’Investissement souligne que relever le défi historique de l’accès aux minéraux essentiels à la transition énergétique sera soutenu par des ressources et des collaborations

RIYAD: Le ministère saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales a officialisé des collaborations dans le secteur minier en signant des protocoles d’accord avec quatre pays lors de la troisième table ronde ministérielle internationale.

Les protocoles d’accord comprennent des accords de coopération dans le domaine des richesses minières avec le ministère égyptien du Pétrole et des Ressources minérales, le ministère marocain de la Transition énergétique et du Développement durable et le ministère des Mines de la République démocratique du Congo.

En outre, un protocole d’accord distinct pour la coopération dans le domaine de la géologie et des richesses minérales a été signé avec le ministère russe des Ressources naturelles et de l’Environnement.

Des ministres de haut niveau prennent la parole

Le ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales, Bandar Alkhorayef, a exprimé sa joie en faisant part, lors de l’événement, de quelques initiatives importantes, à commencer par le programme d’incitation à l’exploration, en collaboration avec le ministère de l’Investissement, avec un budget supérieur à 182 millions de dollars (1 dollar = 0,91 euro).

Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds d'investissement public. (Arab News)

«Ce programme permettra de réduire les risques liés aux investissements dans la sécurisation de l'exploration afin de favoriser l'émergence de nouveaux produits de base, de projets Greenfield (forme d’investissement direct à l’étranger) et de petites sociétés minières. En outre, et pour renforcer l’avenir du secteur de l’exploration, nous annonçons, cette année, les cinquième et sixième séries de programmes de licences offrant l’accès à trente-trois sites d’exploration», soutient-il.

M. Alkhorayef a fait part, cette année, d’une initiative révolutionnaire: proposer des sites d’exploration à l’échelle du pays, à commencer par la ceinture minérale de Jabal Sayid, d’une superficie de 4 000 km². Il s’est réjoui de la découverte de terres rares et de l’augmentation des volumes de phosphate, d’or, de zinc et de cuivre, ainsi que de leur réévaluation.

«Cette estimation se base uniquement sur 30% de l’exploration du bouclier arabe, ce qui suggère qu’il reste encore beaucoup à découvrir et cela montre clairement qu’avec davantage d’investissements dans le domaine, il est possible de maximiser le potentiel des ressources», ajoute le ministre.

Abdulaziz Bin Salman, ministre saoudien de l'Énergie. (Arab News)

Le ministre saoudien de l’Investissement, Khalid al-Falih, souligne que relever le défi historique de l’accès aux minéraux essentiels à la transition énergétique sera soutenu par des ressources et des collaborations entre les pays, les zones géographiques, les entreprises, les personnes, les technologies et divers secteurs.

Khalid al-Falih, ministre saoudien de l’Investissement. (Arab News)

«La demande de matériaux essentiels sera bien plus importante que ce qu’elle est aujourd’hui. De nombreuses installations de production existantes vont décliner en raison de l’épuisement des ressources ou encore parce que cela n’est pas acceptable du point de vue de la durabilité et de l’environnement», indique-t-il.

Le ministre déclare que la demande croissante, les investissements, les technologies et les efforts supplémentaires pour relever le défi inévitable de la satisfaction des besoins en minéraux essentiels sont, à vrai dire, sans précédent.

M. Al-Falih note que la super région qui s’étend de l’Asie centrale au Moyen-Orient jusqu’à l’Afrique possède au moins un tiers des ressources mondiales.

«Nous aurons besoin de milliers de milliards de dollars au cours des deux prochaines décennies pour répondre à la refonte de la chaîne d’approvisionnement mondiale de l’industrie. Et je crois que l’Arabie saoudite sera au cœur de ce processus. Nous allons diriger ce projet au sein de la super région», conclut le ministre.

Arabnews.com

Forum sur les minéraux du futur: l’Arabie saoudite signe des accords miniers décisifs avec quatre pays
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Rajeunissement de la Fonction publique , RDC : l’Etat congolais prévoit 112 millions USD pour 2024

Les lignes bougent au sein de la vice-primature de la Fonction publique en RDC où l’élan du rajeunissement des effectifs n’est pas un rêve, mais bien une réalité dont le processus se poursuit après que les premiers jalons aient été posés.

C’est cet objectif que le Gouvernement congolais vise à atteindre en prévoyant une enveloppe de 283,21 milliards de Francs congolais (CDF), soit 112 461 283,21 USD, tant pour la poursuite de la politique de rajeunissement de l’administration publique que pour la suite des actions de mise à la retraite en 2024.

Ce sont trente mille agents qui sont concernés par cette opération, à en croire les sources proches la vice-primature de la Fonction publique.

C’est ainsi que le vice-Premier ministre, Ministre de la Fonction publique, Modernisation et Innovation des services publics, Jean-Pierre Lihau Ebua, a lancé le concours d’admission à l’École nationale d’administration (ENA), le 19 juin 2023. Seules quelques cent meilleures notes seront sélectionnées du lot de dix mille trois cent candidatures reçues au test d’admission de l’ENA. Principe de sélection des meilleurs qu’il ne cesse de rappeler lors des opérations de recrutement au sein de la fonction publique comme le vendredi 4 novembre 2022, lors de la signature de l’arrêté ministériel portant fixation du cadre et des structures organiques du Secrétariat général du ministère de l’Aménagement du territoire. A cette occasion, il avait insisté sur le recrutement compétitif à travers des concours pour éviter toute forme de clientélisme et favoritisme, etc.

Du reste, pour l’exercice 2024, en vue de garantir un appui au projet Elikya et le financement de la CNSSAP grâce à la quote-part patronale de 9 % des cotisations sociales, la vice-primature de la Fonction publique projette un budget qui avoisine 30 milliards de Francs congolais.

Samy Bosongo

 

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Avec un budget de 29,6 millions d’eurosRDC : l’Union européenne annonce le lancement du projet ‘‘Unis pour la paix et la sécurité’’

C’est lors d’une cérémonie organisée jeudi 12 octobre à Kinshasa que l’Union européenne a annoncé le lancement du projet «Unis pour la paix et la sécurité». Doté de 29,6 millions d’euros, ce projet qui s’étend sur un délai de 48 mois sera mis en œuvre avec l’appui de l’expertise France, en partenariat avec Enabel. Ce, pour contribuer au renforcement de la gouvernance et de l’état de droit, lutter contre l’impunité et la corruption et promouvoir une paix juste et durable en RDC, en assistant les autorités civiles et militaires congolaises dans la conduite du processus de réforme de l’armée.

Ce projet financé par l’Union européenne via l’instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale(NDICI), s’inscrit dans la continuité de la coopération fructueuse dans le domaine de la réforme du secteur de la sécurité en RDC. Il a débuté avec EUSEC (2005-2016) et poursuivi avec PROGRESS (2015-2021).

Les zones d’intervention de « Unis pour la paix et la sécurité » englobent les villes de Kinshasa et Kananga ainsi que les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, des régions cruciales où l’action se concentrera sur plusieurs domaines clés notamment, l’accompagnement à la mise en œuvre du plan de réforme des armées (PRA), la modernisation de l’administration de la défense, le renforcement de la redevabilité et du lien entre les forces armées et la population, ainsi que le soutien et la protection des populations civiles, en particulier les femmes et les groupes vulnérables, dans les zones de conflits.

«Renforcer l’efficacité de la prestation de services du secteur de la sécurité et de la justice vers la population est essentiel pour protéger et sécuriser celle-ci. Le nouveau programme est conçu dans cet esprit, et nous sommes impatients de mesurer ensemble son impact concret dans les mois et années à venir», a déclaré Matilda SCHEDWIN, chargée d’affaires de l’Union européenne en République démocratique du Congo.

Dans le cadre de son engagement, l’Ue continuera de favoriser les échanges intersectoriels au niveau stratégique et technique. Elle combinera des appuis de court et long terme pour accroitre la technicité et construire un lien de confiance durable. De plus, l’Ue s’appuiera sur l’expertise militaire et en matière de sécurité intérieure de ses Etats membres et renforcera la redevabilité en collaborant étroitement avec le parlement, les autorités locales et la société civile.

Ce partenariat témoigne de l’engagement continu de l’UE envers la RDC et de sa volonté de promouvoir un avenir pacifique et pratique et prospère pour tous les citoyens, tout en contribuant aux objectifs de développement durable (ODD) établis par les Nations Unies et rassemblés dans l’agenda 2030.

Pierre Kambeya

 

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La Banque Mondiale satisfaite de son partenariat avec la RDC, Maroc : fructueux échanges entre Ajay Banga et Nicolas Kazadi

En sa qualité de Président de la Banque mondiale, Ajay Banga s’est entretenu avec Nicolas Kazadi, Ministre des Finances de la RDC, le vendredi 13 octobre 2023, en marge des Assemblées Annuelles du Fonds Monétaire International et Banque mondiale, à Marrakech, au Royaume du Maroc. Lors de cette rencontre, le Président de la Banque mondiale a salué le partenariat de son institution avec la RD. Congo.

Points à l’ordre du jour

Ces fructueux échanges entre Banga et Kazadi, a-t-on appris, ont porté sur le besoin de financements en RDC pour la diversification de l'économie, les infrastructures et plus particulièrement la construction du Barrage d'Inga qui impactera les secteurs prioritaires et l'industrialisation du pays dans l'agriculture et l'économie verte.

Pour le Président de la Banque Mondiale, l'investissement au Barrage d’Inga est capital. A cet effet, il a salué la loi y afférente en préparation qui facilitera les prochains développements.

Par ailleurs, les deux personnalités ont tous estimé que, parallèlement, il faut construire des mini-grids pour un accès accru à l'énergie en RDC.

Recommandations du Ministre

Dans son mot de circonstance, Nicolas Kazadi, Ministre des Finances, a préconisé la promotion de l’élan d’accompagnement de la Banque mondiale dans la relance du projet du Barrage d’Inga.

«Je pense que nous devons nous appuyer sur l'élan considérable que vous donnez pour relancer ce projet, avec la Banque mondiale en tant qu'acteur central. A cette fin, nous nous demandons dans quelle mesure nous pourrions solliciter l'assistance du Laboratoire d'investissement du secteur privé que vous, Monsieur le Président, avez mis en place au sein du Groupe de la Banque Mondiale, afin d'aider la RDC à trouver des financements, tant privés que publics, pour soutenir le développement du projet hydroélectrique du Grand Inga. Je suis personnellement convaincu que votre expérience unique, apportant votre vision du secteur privé, sera un atout considérable pour mener à bien ce projet », a-t-il déclaré.

Toutefois, ce membre du Gouvernement Sama Lukonde a plaidé pour l’accompagnement de la Banque mondiale dans la matérialisation de l’usine de fabrication de batteries pour les véhicules électriques.

«La RDC a signé un protocole d'accord avec la Zambie et les Etats-Unis afin de faciliter le développement d'une chaîne de valeur intégrée pour la production de batteries de véhicules électriques en RDC et en Zambie, allant de l'extraction des matières premières à la transformation, la fabrication et l'assemblage. Le récent mémorandum économique pour la RDC (Pathways to Economic Diversification and Regional Trade Integration) comprend une étude de cas sur la m chaîne de valeur de l'industrie minière. Nous sollicitons le Groupe de la Banque Mondiale pour qu'il s'associe à la mise en œuvre du projet sur le site de la RDC. La production locale de batteries permettrait notamment à la RDC de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 30%, ce qui en ferait le 1er producteur à faible émission de matériaux précurseurs de cathodes pour les batteries lithium-ion », a relevé Nicolas Kazadi.

La Pros.

 

 

La Banque Mondiale satisfaite de son partenariat avec la RDC, Maroc : fructueux échanges entre Ajay Banga et Nicolas Kazadi
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