All Stories

La télécommande de l’économie congolaise est manipulée par ceux qui acquièrent et transforment ses métaux stratégiques

Mon cœur bat la chamade en raison des vicissitudes qui jalonnent le négoce des matières premières. Une nouvelle anxiogène pour la #RDC : les perspectives relatives aux prix du cuivre sont revues à la baisse sur fond d'excédent jusqu'en 2025. Les économistes attribuent une partie de cet excédent à la forte contraction du secteur des logements en #Chine.

Pourquoi ai-je des palpitations stomacales ? L'économie congolaise est tributaire de la volatilité abyssale des cours des matières métalliques, en l'occurrence, le cuivre qui est le premier pourvoyeur des recettes du Trésor Public. C'est agaçant.

L'investissement dans la diversification des sources des revenus est une priorité. A titre d'exemple, une tonne de cacao coûte actuellement plus chère que celle du cuivre et le chocolat est consommé dans le monde entier. C'est quoi la vision économique de la RDC?

Anicet Yomboranyama

La télécommande de l’économie congolaise est manipulée par ceux qui acquièrent et transforment ses métaux stratégiques
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

60 ans de la Banque africaine de développement : ‘‘Hier comme aujourd’hui, vous faites partie de la transformation de l’Afrique’’, Akinwumi Adesina salue, avec déférence, l’engagement du personnel dans la construction de l’histoire exaltante de la Banque’

Le président et président des Conseils d’administration du Groupe de la Banque Akinwumi Adesina a salué, avec déférence, lundi 9 septembre 2024 à Abidjan, le rôle éminent des travailleurs du Groupe de la Banque dans le développement de l’Afrique à l’occasion du lancement officiel des festivités marquants le 60è anniversaire de l’institution.

« Comme président de la Banque africaine de développement, vous êtes importants pour moi. Peu importe votre titre, peu importe votre échelon, vous êtes très importants pour la Banque africaine de développement, vous êtes importants pour l’Afrique ! ». C’est ce message, plein d’empathie, que le président Akinwumi a adressé à ses collaborateurs réunis à l’Hôtel Ivoire d’Abidjan et dans les 40 bureaux pays à travers l’Afrique et au Japon pour célébrer six décennies d’engagement de la plus puissante et principale institution de financement du développement en Afrique.

« Hier comme aujourd’hui, vous faites partie de la transformation de l’Afrique. Pour chaque projet, c’est l’entièreté de l’écosystème de la Banque qui apporte sa contribution. Au cours des 60 dernières années, les différents types de personnel ont pu porter un véritable changement au continent. Notre travail au cours des huit dernières années a transformé la vie de 400 millions de personnes. Je voudrais vous remercier pour votre travail extraordinaire », a déclaré M. Adesina.

Saluant au passage le courage des membres du personnel déployés en Somalie et au Soudan, -des pays fragiles - M. Adesina a salué ceux qui risquent chaque jour, leurs vies et celles de leurs familles pour faire avancer la cause de l’Afrique. Il a fait une confidence saisissante. « Si on doit me demander ce qui me manquera le plus au terme de mon mandat à la tête de cette institution, je ne cesserai de le dire : c’est le personnel qui me manquera le plus. Je suis toujours rempli d’émotion en le disant », a déclaré M. Adesina, soulevant un tonnerre applaudissements des centaines de membres du personnel rassemblés dans la salle de conférences de l’Hôtel Ivoire.

Première institution multilatérale de développement en Afrique qui compte aujourd’hui plus de 2 000 employés, le Groupe de la Banque africaine de développement a financé 6 575 projets sur le continent depuis le 10 septembre 1964, date de sa création. Ses tout premiers projets ont été mis en œuvre au Kenya et en Sierra Leone. En 60 ans, le capital de la Banque est passé de 250 millions de dollars à 318 milliards de dollars, a rappelé le président Adesina. 

« Je remercie le personnel de créer cette histoire pour l’Afrique. Il y a encore beaucoup à faire, notamment à l’appui du personnel de la Banque. Et je fais tout pour attirer et préserver les plus grands talents et compétences pour répondre aux enjeux à venir pour l’institution et le continent. Je vous souhaite un joyeux 60e anniversaire ! », a lancé le président du Groupe de la Banque.

Comme certains membres du personnel qui ont témoigné l’engagement déterminant de la Banque et souhaité bon anniversaire dans leurs langues maternelles, M. Adesina a dit bon anniversaire à ses collaborateurs en langue Yoruba, sa langue maternelle.

Au cours de ce lancement des festivités, M. Adama Coulibaly, ministre ivoirien des Finances et du Budget, représentant Mme Nialé Kaba, ministre du Plan, de l’Economie et du Développement et gouverneure de la Banque pour la Côte d’Ivoire, a exprimé la profonde gratitude du gouvernement ivoirien au président Adesina « pour son leadership et les importants résultats obtenus » à la tête de l’institution. $

« Au personnel, je voudrais indiquer que vous êtes le cœur et l’âme de cette institution. En six décennies, la Banque africaine de développement a parcouru un long chemin au regard des résultats obtenus. Vos efforts ont permis de sortir des millions d’Africains de la pauvreté. Ce 60e anniversaire nous offre l’occasion de célébrer le chemin parcouru et de relever ensemble les défis pour construire l’Afrique que nous voulons », a déclaré M. Coulibaly.

Il a réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire, qui abrite le siège de la Banque, à soutenir l’institution pour la réalisation de ses cinq priorités opérationnelles. « Avec le Groupe de la Banque, c’est un partenariat privilégié. Que les prochaines décennies soient remplies de nouvelles réalisations, de progrès pour le personnel, pour la Banque et pour l’ensemble de notre continent », a-t-il souhaité.

Avant les discours de ces personnalités, le président du Conseil du personnel de la Banque, Foster Ofosu, avait rendu un vibrant hommage à l’ensemble des travailleurs, exerçant tant au siège, à Abidjan, que dans les différents bureaux pays. « La Banque existe parce que vous existez. Votre dévouement est sans faille dans la construction de notre Afrique. Soyons fiers du travail réalisé », a affirmé M. Ofosu à l’endroit des centaines de membres du personnel présents à cette célébration.

60 ans de la Banque africaine de développement : ‘‘Hier comme aujourd’hui, vous faites partie de la transformation de l’Afrique’’, Akinwumi Adesina salue, avec déférence, l’engagement du personnel dans la construction de l’histoire exaltante de la Banque’
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

FOCAC : la Chine et l’Afrique visent une communauté d’avenir partagé de haut niveau

Placé sous le thème « Joindre les mains pour faire progresser la modernisation et construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau», le Sommet 2024 du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) se tient du 4 au 6 septembre à Beijing.

Il s’agit d’une autre heureuse réunion de la famille amicale Chine-Afrique, après les sommets de Beijing 2006, de Johannesburg 2015 et de Beijing 2018.  C’est également le plus grand événement diplomatique organisé par la Chine ces dernières années avec la participation du plus grand nombre de dirigeants étrangers.

Le président chinois Xi Jinping participera à la cérémonie d’ouverture le 5 septembre à Beijing et prononcera un discours clé, dans lequel il élaborera de nouvelles idées et propositions pour la construction d’une communauté d’avenir partagé de haut niveau entre la Chine et l’Afrique et annoncera de nouvelles actions et mesures pour la coopération pratique avec l’Afrique.

Egalement, lors de ce sommet, les dirigeants chinois et africains vont discuter de projets de coopération, tracer un nouveau plan pour le développement des relations sino-africaines et donner une forte impulsion aux efforts du Sud global en faveur de la paix et du développement.

Modèle de coopération Sud-Sud et étendard pour piloter la coopération internationale avec l’Afrique, le FOCAC, après 24 ans de développement, est désormais une grande famille de 55 membres. Au cours de la dernière décennie, des « dix programmes de coopération » aux « huit initiatives majeures » en passant par les « neuf programmes de coopération sino-africaine » dans le cadre du FOCAC, la Chine et l’Afrique se sont mutuellement aidées sur la voie du développement économique et du redressement national et n’ont cessé d’élargir leurs domaines de coopération.

Selon le Rapport sur la coopération entre la Chine et les pays africains dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route» récemment publié par la Chine, au cours des dix dernières années, les entreprises chinoises ont signé des contrats de travaux pour plus de 700 milliards de dollars américains en Afrique, et les projets concernés ont bénéficié à plus de 900 millions d’Africains, ce qui a fortement stimulé le développement économique et social du continent.

La coopération sino-africaine repose sur une amitié qui s’inscrit loin dans l’histoire. Historiquement, la Chine et les pays africains ont lutté côte à côte sur la voie de l’anticolonialisme et de l’anti-impérialisme et ont gagné l’indépendance nationale et la libération nationale. Le peuple chinois n’oubliera pas l’aide précieuse de ses frères africains pour rétablir la Chine nouvelle dans son siège légitime au sein des Nations unies ainsi que leur soutien ferme sur les questions liées aux intérêts fondamentaux de la Chine.

Pour sa part, la Chine soutient fermement l’Afrique dans ses efforts de parler d’une seule voix dans les affaires internationales ; elle a été la première à prendre position en faveur de l’adhésion de l’Union africaine au G20. « Tout ce que nous avons promis à nos frères africains, nous le ferons avec toute notre énergie et tout notre cœur. » Tel est l’engagement solennel de la Chine envers l’Afrique.

La coopération sino-africaine est fondée sur l’égalité. Au fil des ans, attachée à une juste conception de l’équilibre entre l’équité et l’intérêt propre ainsi qu’au principe de « sincérité, pragmatisme, amitié et franchise », la Chine soutient les efforts des pays africains visant à explorer une voie de développement adaptée à leurs conditions nationales, ne s’immisce pas dans les affaires intérieures africaines, n’impose pas sa volonté à l’Afrique, n’assortit pas ses aides à l’Afrique de conditions politiques quelconques et ne poursuit pas d’intérêts politiques égoïstes dans la coopération en matière d’investissement et de financement.

La coopération sino-africaine vise une coopération gagnant-gagnant. La Chine est le premier partenaire commercial de l’Afrique depuis 15 années consécutives. Les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique se sont élevés à 282,1 milliards de dollars en 2023, un record historique. Au cours du premier semestre de cette année, les importations chinoises en provenance d’Afrique se sont chiffrées à 60,1 milliards de dollars, soit une augmentation de 14 % en glissement annuel, et le montant des produits agricoles importés d’Afrique a connu une croissance pendant sept années consécutives.

La Chine est également le plus grand pays en développement en termes d’investissement en Afrique. Au cours des trois dernières années, les investissements chinois ont créé plus de 1,1 million d’emplois locaux, ont favorisé la transformation de la chaîne industrielle africaine, et ont accru la valeur ajoutée des produits africains.

À l’heure actuelle, alors que la Chine promeut sa modernisation à la chinoise dans tous les domaines, l’Afrique avance à un rythme accéléré vers les visions de l’Agenda 2063 de l’Union africaine en vue du développement et du redressement du continent. Les deux parties joindront les mains pour promouvoir la modernisation, ce qui est essentiel à la « construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau ».

Aujourd’hui, la Chine travaille au développement des forces productives de nouvelle qualité afin de promouvoir un développement de qualité, ce qui promeut également la montée en gamme de la coopération sino-africaine. Il convient de noter une croissance continuelle de la part de smartphones, de véhicules à énergie nouvelle et d’autres produits chinois dans les exportations chinoises vers l’Afrique. Sans oublier de nombreux autres exemples : la « Route de la soie du commerce électronique » favorise l’innovation numérique en Afrique ; la « Silicon Valley de l’Afrique » construite conjointement par la Chine et le Kenya contribue au processus de numérisation en Afrique ...

Ces dernières années, la coopération sino-africaine dans des domaines émergents tels que le développement vert et l’innovation numérique a battu son plein. La Chine et les pays africains ont créé plus de 10 laboratoires ou centres de recherche conjoints pour mener des recherches conjointes dans les domaines de la télédétection des ressources, des énergies renouvelables, de l’agroécologie et d’autres domaines. Une occasion importante pour l’Afrique de promouvoir sa transformation économique et d’améliorer sa position dans la chaîne industrielle mondiale

La Chine est le plus grand pays en développement au monde, et l’Afrique, le continent regroupant le plus grand nombre de pays en développement. Membres naturels du Sud global, elles constituent des forces importantes dans la promotion de l’amélioration de la gouvernance mondiale. Les deux parties partagent des points de vue similaires sur de nombreuses questions internationales et régionales d’importance majeure, pratiquent le véritable multilatéralisme, s’opposent aux séquelles néfastes du colonialisme et à toutes sortes de pratiques hégémoniques, et appellent à faire entendre davantage la voix des pays en développement. Face à un monde en proie à de nombreux bouleversements et mutations, la Chine et l’Afrique, main dans la main, préserveront mieux les droits et les intérêts légitimes des pays en développement et favoriseront un ordre international plus juste et plus rationnel.

La Chine et l’Afrique ont toujours été liées par une communauté d’avenir partagé. On a toutes les raisons de s’attendre à ce que ce sommet de Beijing trace la voie à suivre pour le développement des relations sino-africaines, donne un nouvel élan à leurs modernisations respectives et contribue davantage à la promotion de la modernisation du monde. Ensemble, la Chine et l’Afrique œuvreront à une communauté d’avenir partagé de haut niveau au bénéfice des 2,8 milliards de Chinois et d’Africains.

FOCAC : la Chine et l’Afrique visent une communauté d’avenir partagé de haut niveau
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image