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Agression de la RDC : les FDLR sont des minerais

(Par Gaby Kuba Bekanga)

Protection de la minorité, droit de poursuite des Interahamwé - FDLR (génocidaires), mauvaise gouvernance à Kinshasa et rébellions récurrentes, rien de tout cela. L’agression de la RDC est avant tout, une question économique. La prospérité et la survie des autres en dépendent. La énième guerre déclenchée par le Rwanda/M23, ne vise pas à conquérir le pouvoir à Kinshasa même si cela pourrait arriver de façon accidentelle ou planifiée. La priorité de cette agression consiste à déstabiliser le pays, l’affaiblir et faire main basse sur ses richesses. Seuls les complices externes et internes ne voient et ne comprennent rien en faisant semblant.

Depuis 2021, le Rwanda/M23 a conquis plusieurs agglomérations dans la province du Nord-Kivu : Lubero, Masisi, Rutshuru, Nyiragongo, Beni et Walikale. Curieusement, aucun génocidaire hutu n’a été aperçu et neutralisé dans les localités occupées. Aucune minorité n’a été menacée par une autre communauté et sauvée par le M23. Tel a été aussi la thèse du RCD-Goma en 1998. Jamais un sans deux ! Tous les arguments du Rwanda sont des prétextes pour justifier l’invasion. La stratégie conçue depuis des années, fonctionne bien car le butin de guerre profite à plusieurs puissances. D’où, la carte blanche accordée à Paul Kagame pour faire le job au Congo. Il bénéficie de l’absolution, de l’impunité et de la bénédiction de ses maîtres.

Autant, la coalition factice M23-Alliance Fleuve Congo de Naanga joue le rôle de marionnette, autant, Kigali fait la guerre à Kinshasa par procuration. Les vrais agresseurs du Congo se cachent derrière le Rwanda. Laurent Désiré Kabila disait que « la RDC est victime d’un complot international ». Si le Rwanda opère à visage découvert, aucun pays limitrophe sur les neuf que compte la RDC, ne regarde Kinshasa avec pitié ou sympathie. Tous nourrissent les appétits voraces. Malgré la visite du président Tshisekedi en Ouganda cette semaine, Museveni est un des acteurs clés de la crise en RDC. La lune de miel entre Kinshasa et Kampala est encore une utopie.

L’ONU, une éternelle observation

Selon l’ONU, le M23 a étendu sa zone d’influence avec de nouvelles conquêtes des localités. Il a violé l’accord de Luanda. Il collecte chaque mois 300.000 $ US issus des taxes sur l’extraction du coltan dans les territoires de Masisi et de Rutshuru. C’est la cheffe de la MONUSCO Bintou Keita qui l’a dit le 30 septembre dernier à New York. On espère que Naanga et sa bande, supposés redresser le pays, ont droit à ces recettes et les affectent judicieusement à la reconstruction des agglomérations qu’ils contrôlent.

Ainsi, peuvent-ils marquer la différence entre leur gestion et « la mauvaise gouvernance de Kinshasa ».   

En avril, le Rwanda/M23 a encerclé la cité de Sake, un carrefour et un dernier verrou avant d’atteindre la ville de Goma. Mais, la boussole a indiqué au M23 la direction de la cité de Rubaya. Une importante mine stannifère appartenant jadis à la compagnie publique SOMENKI-SAKIMA, puis à un cadre du RCD-Goma (lui-même ancien gestionnaire de  la SOMENKI sous Mobutu) et aujourd’hui à Muangachuchu, est basée à Rubaya. Ben Muangachuchu est aujourd’hui en prison. Il est poursuivi pour atteinte à la sécurité nationale.

Cette mine a fait couler beaucoup de sang à cause des affrontements entre les groupes armés pour le contrôle du gisement. Les FDLR s’y trouveraient peut-être.

Cependant, à suivre Bintou Keita et les témoignages de plusieurs sources concordantes, aucun accrochage n’a été signalé entre le M23 et les invisibles FDLR à Rubaya. On y assiste plutôt à une exploitation minière scandaleuse. Les FDLR sont donc des minerais et autres richesses du Congo visés par les puissances étrangères et les prédateurs locaux comme Corneille Naanga et consorts. Le Rwanda/M23 a progressé aussi vers le territoire de Walikale, riche en or, en cassitérite et en colombo-tantalite. On se souvient de l’insécurité armée dans le site minier de Bisié. Les Mayi-Mayi Sheka et les autres miliciens y ont fait des milliers de morts. Walikale est aux confins de plusieurs juteuses provinces dont le Sud-Kivu, le Maniema et l’ex-Province orientale.   

Les ONG, championnes des rapports et des décomptes macabres

D’après Armed Conflict Location & Event Data (ACLED), une organisation qui recense les conflits dans le monde, « le M23 a été impliqué dans près de 1.700 incidents violents ayant coûté la vie à 1.746 personnes depuis qu’il a relancé les hostilités en 2021 ». On n’en veut pas aux ONG. Le décompte des victimes est un travail comme les autres. Il peut être aussi lucratif car personne ne peut faire le bénévolat pendant 30 ans. Il est même devenu une profession et une carrière au Congo.

Le Gouvernement congolais devrait éviter le piège

L’accord de Luanda comme tant d’autres, ne présage rien d’intéressant pour la RDC. Une rébellion est une sédition, censée renverser un Gouvernement établi. Les négociations de Luanda devraient réunir le Gouvernement de Kinshasa et le M23 s’il était réellement une rébellion. Le fait pour le Rwanda de se présenter comme protagoniste de la RDC dans le processus de Luanda, confirme bel et bien l’agression.

Voilà pourquoi le président Félix Tshisekedi a déclaré que « le M23 est une coquille vide ». Un cessez-le-feu équivaut au statu quo voire le pire étant donné que les envahisseurs progressent à l’intérieur de la RDC.

Par ailleurs, la décision interdisant aux FARDC toute éventuelle collaboration avec les FDLR, donne des alibis à Kigali. Une erreur du Gouvernement. Celui-ci doit faire assez en mobilisant tous les citoyens, les moyens et en mettent l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Les dirigeants doivent aussi prêcher par l’exemple. Leur conduite suscite régulièrement des interrogations. Jean Cocteau disait : « Les miroirs devraient se regarder avant de projeter les images des autres ».  

On ne peut, non plus, considérer les Wazalendu comme une force négative. Que devraient faire les autochtones face à l’occupation de leurs terres par des étrangers ? Capituler, applaudir, se soumettre et se vassaliser ? Non. Le narratif savamment construit pour décourager le patriotisme et la résistance face à l’occupation est un poison pour la RDC. Des cercles complotistes et impérialistes accusent souvent les Wazalendu de distiller le discours de haine. Contre qui ? Un gros mensonge ! Les communautés Teke, Tshokue, Bemba, Ngbandi, Ngbaka et Zombo pour ne citer que celles-là, sont aussi au Congo-Brazzaville, en RCA, en Angola et en Zambie. En cas de problème pour l’une d’entre elles dans les pays précités, la RDC peut-elle envahir militairement un Etat voisin et souverain en s’y installant, en exploitant ses riches et en massacrant les autres citoyens au nom du droit d’ingérence et de la protection des minorités ?

Tout est maintenant clair : les FDLR et la minorité à protéger en RDC par le Rwanda s’appellent minerais et autres richesses.

Agression de la RDC : les FDLR sont des minerais
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S'étant finalement révélé positif, le contrat sino-congolais peut aussi être dupliqué dans d'autres provinces sur base de leurs ressources naturelles...

(Par Omer Nsongo die Lema)

C'est tout de même incroyable que tout le poids de la reconstruction nationale repose essentiellement sur l'exploitation minière au Katanga alors que chacune des 26 provinces du pays a des ressources pouvant profiter aussi à l'ensemble du pays ! Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, Joseph Kabila aura réussi à faire bouger les lignes en donnant son OK à une pratique que les Occidentaux détestent en affaires : le TROC. Ainsi en est-il du contrat sino-congolais basé sur l'exploitation minière en contrepartie des infrastructures de base.
Au-delà de tout ce qui s'est dit et continue de se dire autour de ce contrat, l'évidence est que le régime Tshisekedi n'a pas remis en cause le principe du troc. L'Avenant n°5 signé le 14 avril 2024 entre, d'une part, le Gouvernement congolais et, d'une part, le GEC (Groupement des Entreprises Chinoises), le renforce plutôt parce qu'il permet de financer la construction de plus ou moins 5.000 kms des RN (Routes Nationales) en vue de relever le défi de l'interconnexion. Preuve qu'il y a possibilité de faire mieux.
« …Nous sommes prêts à conclure des accords similaires avec d'autres partenaires »
En effet, dans son discours sur l'état de la Nation du 6 décembre 2007, Joseph Kabila avait expliqué en cinq points les raisons pour lesquelles la RDC s'était tournée vers la Chine après le refus poli des Occidentaux de financer la reconstruction nationale, pourtant promesse faite aux Congolais par l'Union européenne pour les encourager à participer massivement au référendum constitutionnel de décembre 2005.
Considérant que « Pour la première fois dans notre histoire, le peuple congolais pourra enfin voir à quoi aura servi son cobalt, nickel ou cuivre », Joseph Kabila avait fait cette annonce décisive : "...nous sommes prêts à conclure des accords similaires avec d'autres partenaires". Entendez, voir par exemple les entreprises américaines opérer dans l'exploitation pétrolière en contrepartie des infrastructures de production d'eau ou d'électricité, les entreprises françaises opérer dans l'exploitation forestière en contrepartie des infrastructures scolaires, les entreprises allemandes opérer dans l'exploitation des ressources touristiques en contrepartie des infrastructures immobilières (cités résidentielles), etc. La suite est connue : il n'y a pas eu un autre contrat de troc, les puissances économiques occidentales n'ayant pas apprécié la formule.
Pourtant, si le contrat sino-congolais n'avait pas été combattu entre autres par l'Opposition (aujourd'hui rattrapée), peut-être que les ressources de l'ex-Orientale (dont l'Ituri), de l'ex-Kivu (Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Maniema) seraient exploitées différemment. Probablement que le Rwanda ou l'Ouganda ne s'y seraient pas aventurés face aux majors occidentaux qui n'auraient pas toléré des groupes armés et des armées de l'étranger entretenir l'insécurité dans leurs installations ! Peut-être que les ressources de l'ex-Equateur, de l'ex-Léopoldville (Kinshasa, Bandundu et Kongo Central) ou de l'ex-Kasaï ne seraient pas en train de mourir de vieillesse, pour paraphraser un participant à la CNS parlant du poisson du lac Tanganyika.
On ne peut pas trouver que du mal dans le troc
Avouons-le : c'est tout de même aberrant qu'une bonne partie du poids de la reconstruction nationale revienne au Katanga seul pendant que le pétrole de Muanda peut aussi servir à aménager une route à Lisala, le bois de La Tshuapa une école à Lubao, les huiles de Kenge un centre médical à Kiwanja, comme le chantait si bien Joseph Kabasele dans l'une de ses chansons consacrées à l'indépendance en 1960.
Certes, selon les principes macro-économiques établis et auxquels des pays comme la RDC sont astreints, le Gouvernement n'a financer le développement national en gérant bien les recettes budgétaires constituées des recettes fiscales, douanières et domaniales générées particulièrement par les industries extractives.
L'expérience des industries installées justement au Katanga est édifiante. Si, par exemple, la Sicomines n'avait pas profité du contrat sino-congolais pour financer la construction du barrage hydroélectrique de Busanga, c'est-à-dire si la Sicomines avait versé au Gouvernement les dividendes et les taxes au titre des recettes budgétaires, assurément ce barrage n'aurait pas été aménagé à temps et la crise énergétique au Lualaba se serait accentuée. Car le Gouvernement se serait retrouvé avec d'autres urgences, et Busanga aurait attendu les jours « meilleurs ».
De même que si la Sicomines n'avait pas financé, dans le cadre du même contrat sino-congolais, la voirie urbaine de Kinshasa en prévision du Cinquantenaire de l'Indépendance en 2010, on ne sait pas ce qui serait advenu de Kinshasa quinze ans après !
Au regard de ce qui précède, on ne peut pas trouver que du mal dans le troc.
Au final, l'Etat ne perd rien du troc
L'Anapi (Agence nationale pour la promotion des investissements) ne dira pas le contraire : chacune des 26 provinces de la RDC est dotée de ressources naturelles "vendables" sur le marché international. En d'autres mots, toutes les 26 provinces ont des ressources à même de favoriser leur développement.
Du reste, dans sa banque de données "sur les potentialités et les opportunités d'investissements existant dans les différents secteurs d'activités et dans les différentes provinces du pays", elle a une cartographie fiable et viable.
Quand, cependant, il se constate qu'en cinq ans, on a certes obtenu des offres d'investissements restées malheureusement sans suite, c'est que quelque chose cloche quelque part.
L'exemple le plus éloquent est celui des Zones Économiques Spéciales. Elles ne sont performantes que dans les reportages des cellules de communication. Sur le terrain, par contre, il n'y a pas grand-chose.
A partir de cet instant, on doit changer de narratif, de paradigme, d'approche.
Dès lors que la Constitution reconnaît à la République Démocratique du Congo la propriété exclusive des ressources du sol et du sous-sol, c'est au Gouvernement congolais que revient la responsabilité de définir la politique nationale d'investissements. C'est en fonction de cette responsabilité que le régime Kabila avait permis en 2008 la signature du contrat sino-congolais et le régime Tshisekedi l'a amendé au travers de l'Avenant n°5.
Preuve, si besoin est, de la capacité du Gouvernement d'ouvrir toutes les ressources naturelles congolaises à des partenariats similaires.
Au final, l'Etat ne perd rien du troc.
Il se constate d'ailleurs que le regard soupçonneux qu'on avait là jusque-hier sur Sicomines devient de plus en plus positif à la lumière des travaux qui se font à Kinshasa avec les Rocades et dans l'Axe Katanga-Kasaï les Routes Nationales Nguba-Mbuji-Mayi et Kananga-Kalamba Mbuji.
C'est sûr que sans le contrat sino-congolais, le Gouvernement, malgré toute sa bonne volonté et toute sa capacité, se serait retrouvé en difficulté de les faire avancer.
Avec le troc, il est en train d'en relever le pari.

S'étant finalement révélé positif, le contrat sino-congolais peut aussi être dupliqué dans d'autres provinces sur base de leurs ressources naturelles...
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Gécamines S.A : des voix s’élèvent pour exiger le départ immédiat de Placide Nkala Basadilua !


Nommé le 20 août 2024 en qualité de Membre du Conseil d’Administration de la société PRIMERA GOLD DRC SA, Placide Nkala Basadilua est accusé de continuer à présider aux destinées de la Générale des Carrières et des Mines (Gécamines), selon sa propre volonté. Cependant, les dispositions de l’article 15 de la loi N°08/010 du 7 juillet 2008 fixant les règles relatives à l’organisation et à la gestion du Portefeuille de l’Etat, stipule que «Nul ne peut détenir à la fois plus d’un mandat dans les entreprises du Portefeuille de l’Etat ».
‘’Depuis sa nomination intervenue par le truchement du Ministre du Portefeuille le 24 août 2024, Monsieur Placide Nkala combine à la fois les deux fonctions en violation de l’article 15 de ladite société. Cette manière de faire les choses ne consacre pas à l’actuel Directeur Général de la Gécamines, de déployer les énergies et toute son intelligence pour le redressement de cette entreprise. Evidemment, la Gécamines est parmi les entreprises publiques dont les contre-performances réalisées au cours de trois dernières années sont alarmantes. Ce qui inquiète vivement le Ministre du Portefeuille’’, dénoncent, vivement, des membres du Syndicat de la Gécamines, qui exigent l’application des engagements du Ministre de tutelle, pour le redressement de leur entreprise. En effet, lors d’un briefing tenu, tout dernièrement, Jean-Lucien Bussa, Ministre du Portefeuille avait réaffirmé sa détermination à consolider la bonne gouvernance au sein des entreprises publiques pour favoriser, dans une certaine mesure, la mobilisation accrue des recettes.
« Je note qu’il y a un problème de manque d’une gouvernance efficace. Le tableau des résultats de ces entreprises dont la Gécamines SA indiquent très clairement, si je ne prends que les trois dernières années, la quasi-totalité de ces entreprises ont réalisé des résultats négatifs. C’est le reflet à la fois d’une gouvernance peu acceptable, mais en même temps d’une gestion moins orthodoxe », avait, clairement, indiqué le Ministre Bussa lors de ce briefing diffusé en direct sur la RTNC.
De même, lors d’une conférence-débat organisée à l’Université de Kinshasa, il avait eu à souligner ses priorités allant dans le sens de mettre en œuvre la vision du Président Tshisekedi à laquelle entend s’opposer, manifestement, Placide Nkala, selon des sources proches du dossier de la Gécamines.
Pour mémoire, le Gouvernement de la République, a, à travers le Conseil des Ministres du 30 août 2024, adopté le profil du mandataire public présenté par le Ministre du Portefeuille. Outre les compétences particulières et spécifiques devant permettre tout mandataire d’assumer avec professionnalisme et discernement les fonctions lui confiées, cette décision interdit le cumul des mandats.
Entre-temps, la Gécamines, société minière sur laquelle reposait l’espoir de toute la Nation vers les années 1980, présente aujourd’hui un tableau sombre et une forte diminution de la production à travers des contrats léonins qui ne profitent ni à la Société ni à l’Etat congolais.
Les efforts fournis pour relancer l’Entreprise
Les différents syndicats représentatifs œuvrant au sein de la Gécamines ont, il y a plus d’un mois, lancé un cri d’alerte au Chef de l’Etat pour stopper les dérapages et permettre la poursuite harmonieuse de sa vision pour le bien des congolais.
Michel Okaso

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Lancement de la campagne agricole 2024-2025 , RDC : 60 000 hectares des champs pour éradiquer la faim


Au cours d’une cérémonie officielle de lancement de la campagne agricole 2024-2025 organisée sur la place échangeur de Limete le 17 octobre dernier par Mutshail Mutomb Grégoire, Ministre de l’Agriculture, le Gouvernement entend vouloir aiguillonner la production nationale à travers un investissement massif dans les équipements et les intrants par un Partenariat Public-Privé. Une cérémonie qui a connu la participation des Gouverneurs des provinces ainsi que de plusieurs entreprises, entrepreneurs agricoles et maraîchers.
Une campagne qui s’inscrit dans le cadre du programme d’action du gouvernement avec comme objectif de construire une économie diversifiée et compétitive en soutenant les agriculteurs locaux et de réduire l’importation de produits agricoles venant de l’étranger. A travers cette action, le Gouvernement entend réduire le taux de chômage par la création d’emplois et de garantir ainsi la protection du pouvoir d’achat et la sécurité du panier de la ménagère.
«J’ai décidé d’appuyer les coopératives agricoles ainsi que les agropoles, les fondations et entrepreneurs agricoles et de faire des Partenariats Public-Privé (PPP), le cheval de bataille de mon Ministère qui ambitionne de faciliter l’installation d’au moins 60 000 hectare de cultures sur toute l’étendue de la République, en raison de 2 000 à 3 000 par province», a-t-il indiqué.
Un engagement qui nécessite la mise en place d’un plan d’action complet dans la distribution notamment, des millions de tonnes de semences, de plus d’un million d’outils aratoires, de milliers de litres de pesticides et de centaines de tonnes de fertilisants. Outre ces intrants, le ministre de tutelle a précisé qu’un important lot de matériels de travail a déjà été réceptionné pour déclencher le processus tel que lancé sous ses auspices.
«Mon ministère a déjà réceptionné une centaine de tracteurs accompagnés d’accessoires avec de pièces travaillantes sur les 1 062 ainsi que 400 motos commandés, 70 séchoirs à énergie solaire commandés, et 1 000 commandés », a-t-il précisé.
Le Gouvernement, conduit des mains de maître par la Première ministre, s’est dit déterminé pour injecter plus de moyens dans les prévisions budgétaires de l’exercice 2025 en vue de relancer le secteur agricole et résorber ainsi à la crise alimentaire qui sévit à travers le territoire national où la situation alimentaire est jugée ‘’grave’’.
Prenant la parole, le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur a exhorté les Gouverneurs à veiller à la bonne utilisation des équipements et des semences distribuées. ‘’Vous aurez le devoir et l’obligation de vous assurer qu’il est utilisé à bon usage, qu’il est protégé, conservé, et cela pour le bien-être de nos provinces’’, a-t-il martelé.
César Nkangulu

Lancement de la campagne agricole 2024-2025 , RDC : 60 000 hectares des champs pour éradiquer la faim
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