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La RDC avait-elle réellement besoin d'un énième d'états généraux de la Justice avant ceux de l'Economie ?

(Par Jean Oscar Ngalamulume, Président de la CIDES et Ambassadeur pour la Paix)

On ne peut comprendre le présent dans le but de construire l'avenir que lorsqu'on a la connaissance profonde du passé. Où en sommes-nous avec les premières 350 recommandations formulées lors des travaux des états généraux de la justice organisés en 2015, avant de se pencher sur les 359 d'un énième des états généraux de la justice organisés du 6 au 16 novembre 2024 ? Il faut que les initiateurs retiennent une chose, les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Lorsqu'on a un malade, il faut lui administrer un traitement approprié à la place des calmants dont le rôle principal consiste à atténuer la douleur et non à guérir totalement la maladie qui est d'ordre économique avant tout et non judiciaire dans le cas de la RDC. Pour quels résultats, lorsqu'on tient coûte que coûte, pour des raisons qu'aucun n'ignore, à soigner le pied tout en sachant, je suppose que le mal dont souffre le patient est plutôt à la tête et non ailleurs ? Aux questions actuelles, nous devrions y apporter des solutions proprement économiques, pénétrées d'intelligence et des raisons. Depuis le début du siècle, les missions de l'Etat moderne, c'est-à-dire un État de droit se sont de plus en plus diversifiées tout en entraînant ses objectifs vers la croissance économique qu'il doit atteindre.

La croissance économique est dans une large mesure fonction de l'investissement, mais la composante la plus appréciée de l'investissement c'est le Capital Financier. Dans le but de rétablir les équilibres juridiques et d'ailleurs rompus, notre pays a grandement besoin de :

  • Feza ndjo inaletaka mahendelewo. Mudilo, kama awuna na kampompo, bijimba (Feza), awuta weza kula bukari. 
  • Kiako kiako, kiangani kiangani 
  • Kantu ku bianza nkadi kafila bungomba 
  • Mbongo nde nzela ya lisungi
  • Seul l'argent aide à résoudre tous les problèmes, sauf spirituel
  • Only money talk

La question majeure qu'un homme qui réfléchit est celle de savoir, pourquoi les initiateurs n'ont pas eu le bon sens d'au préalable, chercher à cerner les réelles causes de la non-exécution des premières recommandations des états généraux de la justice de 2015 qui, pour nous demeurent d'ordre économiques et non judiciaire ?

La recherche des réelles causes de la non-exécution de ces recommandations des états généraux de 2015 aurait automatiquement aidé l'Etat congolais à comprendre d'avantage les causes pour ne pas engager encore les dépenses supplémentaires, afin de réorganiser le énième d'états généraux de la justice, qui a comme objectif diagnostiquer la chronique maladie dont souffre la justice congolaise déjà identifiée en 2015.

En logique mathématiques, nous disons que : P>Q~Q~P. Autrement dit, le pouvoir, qui est une grâce divine de l'Eternel, le Très Haut Dieu Vivant ne se marchande pas. Ou on l'a, ou on ne l'a pas. C'est l'un ou l'autre. Vrai ou faux. Plus ou moins. Mais pas les deux à la fois.

En termes clairs, un tronc d'arbre, quelle que soit sa durée dans la mer, ne deviendra jamais crocodile. Aux initiateurs des états généraux en général pour tous les départements de l'administration publique. 

Pour votre gouverne : sachez que seules les multi-recommandations des états généraux non mises en exécution ne garantiront jamais le respect des lois de la république, qui sont sous la gestion quotidienne des dits magistrats qui ont droit à un salaire décent. Droit à un crédit pour s'acheter une résidence et un crédit qui permet au magistrat de se procurer un nouveau véhicule chaque trois années.

Tenez : « Travaillant dans les conditions qui ne leur permettent pas d’être rigoureux, fermes et d’échapper notamment aux tentatives de corruption et de concussion des justiciables, les magistrats congolais se retrouvent souvent partagés entre la nécessité de dire le vrai droit rendu au nom du peuple sur l’ensemble du territoire national et le calvaire qu’il faut porter lorsqu’on décide de s’inscrire dans la droite ligne de l’intégrité » (1).

En effet, les lois de la République sont plus au moins respectées dans une société où il y a plus au moins une quantité suffisante des biens et des services par rapport aux besoins de la population. Admettons, si l'Etat congolais prenait l'initiative d'organiser un référendum en demandant aux Congolais de voter pour ou contre le vol. Personne ne me contredira si je confirme que la majorité des Congolais y compris le Magistrat voteront contre le vol. Il ne suffit pas d'avoir seulement voté contre le vol.

Le problème réside au niveau de ce que l'Etat met en face de ce Magistrat qui a voté contre le vol, pas pour qu'il ne vole pas, mais pour qu'il ne soit pas en état de voler. Prenons l'exemple d'un Magistrat qui est animé d'une volonté exceptionnelle de changer la mentalité selon les résolutions des états généraux de la justice, mais qui malheureusement a trois mois de loyer impayés, l'eau et l'électricité impayées, les minervals de ses enfants impayés.

Pour se rendre au travail, il est obligé de faire les yeux doux aux voisins qui ont les moyens de transport pour lui donner un coup de main. Lorsqu'il arrive au tribunal, après avoir interrogé les deux plaignants, celui qui était condamné s'organise, prépare l'enveloppe et charge son Avocat pour qu'il l'apporter au dit Magistrat qui est animé d'une volonté exceptionnelle de changer la mentalité, en tenant compte des résolutions des états généraux de la justice proposée.

Ma question s'adresse aux initiateurs des états généraux dont les recommandations n'ont pas au préalable tenues compte des causes principales de non-exécution des premières résolutions de 2015 qui sont d'ordre économique.

Chers Initiateurs,

Devant cette réalité, à la place de ce Magistrat, animé d'une volonté exceptionnelle de changer la mentalité. De quel côté vous pencherez-vous ? Quand on a un malade, il faut lui administrer un traitement approprié à la place des calmants. Nos recommandations aux initiateurs sont les suivantes : 

  1. De penser urgemment à organiser les états généraux économiques, qui seront basés sur un débat en toute responsabilité sur un projet de bonne gouvernance, capable de favoriser le rétablissement des équilibres économiques et sociaux rompus.
  2. De promouvoir la formation de la main d'œuvre et surtout la spécialiser pour permettre à notre pays de produire les biens et les services de bonne qualité pour la consommation locale et la vente à l'exportation dans le but de renflouer la caisse de la Banque Centrale (qui joue le rôle du Trésor public de la République Démocratique du Congo), avec les devises étrangères qui sont souvent évaluées en dollars américains. 

Ainsi, le taux de change de franc congolais se stabilisera ou augmentera. 

En permettant aussi à notre balance commerciale d'être excédentaire.

  1. De favoriser la création des nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation.

Par salaire décent, nous entendons que chaque Congolais qui travaille puisse grâce à son salaire être en mesure de payer son loyer, manger du premier au trente du mois, d'assumer son transport et ses soins médicaux. De payer les minervals de ses enfants et d'épargner.

Chaque Congolais qui, grâce à son travaille gagnerait un salaire qui lui permet de remplir ces six conditions sera, quel que soit son rang social dans l'obligation de payer la taxe et l'impôt à l'Etat.

La première source du revenu de l'Etat provient de taxes et d'impôts qui sont payés par les Entreprises et les Congolais qui travaillent et non les chômeurs.

☆ Leyisa mpunda, mpunda aleyisa yo 

☆ Salisa munu, munu salisa nge 

☆ Unisadiye, nikusadiye 

☆ Nngabuluishe bua nkuabuluisha 

☆ Aidez-moi à vous aider 

☆ Help me to help you 

4. Le Gouvernement qui a un bon Budget grâce aux taxes et impôts qui sont payés par les Entreprises et les Congolais qui travaillent et non les chômeurs, pourrait commencer par asphalter les rues et les avenues des grandes villes du Congo pour remédier aux multiples problèmes des embouteillages qui sont devenus agaçants.

5. Le Gouvernement qui a un bon Budget grâce aux taxes et impôts réorganisera et équipera les services de renseignements, la Police, l'Armée, la Fonction Publique en payant le salaire décent au fonctionnaires et Agents de l'Etat dont font partie les Magistrats, les Enseignants, les Médecins et d'autres fonctionnaires pour qu'il y ait moins des grévistes.

6. Le gouvernement qui a un bon Budget peut réaliser les grands travaux publics en construisant des routes, des ponts, des hôpitaux, des écoles, des prisons etc.

7. Le gouvernement qui a un bon Budget grâce aux taxes et impôts qui sont payés par les Entreprises et les Congolais qui travaillent, peut payer la bourse d'études même aux enfants de l'école primaire, parce qu'il a les moyens de sa politique.

8. Il aura la capacité de prendre en charge le secteur social en payant les frais de chômage, Assistance médicale etc.

La RDC avait-elle réellement besoin d'un énième d'états généraux de la Justice avant ceux de l'Economie ?
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Xi Jinping présente huit actions qu'entreprendra la Chine pour contribuer au développement mondial lors du sommet du G20

 

Dans un discours prononcé lors de la première session du 19e sommet du G20 tenue lundi à Rio de Janeiro, au Brésil, qui était consacrée à la lutte contre la faim et la pauvreté, le président chinois Xi Jinping a présenté huit actions que la Chine projette d'entreprendre afin de contribuer au développement mondial.

La première consiste à promouvoir une coopération de qualité dans le cadre de l'Initiative "la Ceinture et la Route" (ICR). En plus de nouvelles fenêtres de financement de 700 milliards de yuans (environ 96,7 milliards de dollars) et de l'injection de 80 milliards de yuans (environ 11,1 milliards de dollars) supplémentaire dans le Fonds de la Route de la Soie, la Chine souhaite progresser dans le développement du réseau d'interconnexion multidimensionnel de l'ICR, qui sera piloté par la construction d'une Route de la Soie verte et mis au service d'une Route de la Soie numérique.

La deuxième consiste à mettre en œuvre l'Initiative pour le développement mondial. Sur la base des plus de 1 100 projets de développement déjà lancés, la Chine veillera à ce que le Centre de recherche du Sud global qui est en train d'être créé soit adapté à ses objectifs, et continuera à faire bon usage des 20 milliards de dollars de financement disponibles pour soutenir les pays en développement et approfondir la coopération pragmatique dans différents domaines comme la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire et l'économie numérique.

La troisième vise à soutenir le développement de l'Afrique. Lors du Sommet du Forum sur la Coopération Chine-Afrique qui s'est tenu en septembre dernier à Beijing, Xi Jinping a annoncé dix actions de partenariat sino-africaines en vue de faire progresser la modernisation au cours des trois prochaines années, et a promis à cette fin un soutien financier de 360 milliards de yuans (environ 49,7 milliards de dollars).

La quatrième sera de soutenir la coopération internationale en matière de réduction de la pauvreté et de sécurité alimentaire. La Chine a décidé de rejoindre l'Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté ; elle soutient le G20 dans l'organisation continue de la Réunion ministérielle sur le développement, et continuera à accueillir la Conférence internationale sur les pertes et le gaspillage alimentaires.

En cinquième lieu, la Chine, aux côtés du Brésil, de l'Afrique du Sud et de l'Union africaine, lancera l'Initiative pour la coopération internationale sur la science ouverte, qui vise à aider les pays du Sud global à accéder plus facilement aux avancées mondiales en matière de sciences, de technologies et d'innovation.

En sixième lieu, la Chine soutiendra le G20 dans le développement d'une coopération pratique au profit des pays du Sud global, et mettra efficacement à profit les acquis tels que la Feuille de route sur l'accroissement de l'investissement dans les énergies propres dans les pays en développement et les Principes de haut niveau sur la bio économie. La Chine soutiendra également le travail du Centre d'étude sur l'entrepreneuriat dans les économies du G20 basé à Beijing, ainsi que la coopération en matière d'éducation numérique et de numérisation des musées et des archives anciennes.

En septième lieu, elle mettra en œuvre le Plan d'action anti-corruption du G20 et renforcera sa coopération avec les autres pays en développement en matière de rapatriement des personnes recherchées, de recouvrement des avoirs, de déni de refuge et de renforcement des capacités anti-corruption.

Enfin en huitième lieu, la Chine poursuivra son ouverture de haut niveau et ouvrira unilatéralement ses portes aux pays les moins avancés (PMA). La Chine a d'ores et déjà annoncé sa décision d'accorder à tous les PMA entretenant des relations diplomatiques avec elle un traitement "tarif douanier zéro" sur 100 % des produits. D'ici 2030, le volume des importations chinoises en provenance des pays en développement pourrait dépasser les 8 000 milliards de dollars.

L'Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté a été lancée au cours de la première session du Sommet du G20. 

Xi Jinping présente huit actions qu'entreprendra la Chine pour contribuer au développement mondial lors du sommet du G20
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Forum Africa Accelerating, RDC : Judith Suminwa présente aux entreprises canadiennes des ouvertures d’investissements qu’offre la RDC  

Ouvert lundi 18 novembre dernier, le ‘‘Forum Africa Accelerating 2024’’ a connu pour sa première journée, la participation de la Cheffe du gouvernement congolais, Judith Suminwa Tuluka. En présence des personnalités illustres internationales, la Première Ministre congolaise a mis les planchés sur les opportunités qu’offre son pays dans presque tous les domaines d’investissement. Ce qui s’accorde même avec l’objectif visé par ce forum, à savoir : accélérer les liens de partenariats solides entre le Canada et l’Afrique dans les secteurs privilégiés tels que l’agriculture, l’énergie, l’éducation et les technologies.

«La RDC n’est plus ce géant au pied d’argile. Elle devient par excellence, la terre de destination des capitaux pour un devenir meilleur. Elle est une panacée aux problèmes qui terrifient l’humanité et cela n’a plus besoin d’être démontré», a soutenu la Cheffe de la Primature avant de rassurer les investisseurs quant à la situation de guerre lui injustement imposée par le M23 en complicité avec l’armée rwandaise.

En effet, au-delà de cette guerre d’agression de rapine dans sa partie Est, la RD. Congo, garde son échiquier de Pays-solution, et bien plus, un acteur dynamique et incontournable aux défis énergétiques mondial.

Par ailleurs, elle a cité les ressources naturelles qui sont, à ce jour, des atouts irréfutables notamment, le cobalt et le coltan, indispensables pour les technologies vertes, des tourbières riches en carbone, des forêts étendues et une jeunesse prête à relever les défis du développement dont elle a sollicité par la même occasion des partenariats académiques entre les institutions universitaires congolaises et canadiennes en vue d’équiper cette main d’œuvre dans des secteurs innovateurs.

Pour sa part, le Ministre du Développement International Ahmed Hussen, représentant du Premier Ministre Canadien Justin Trudeau, a salué l’engagement de la RDC et annoncé de ce fait, un projet éducatif ambitieux dont 72 000 enfants congolais bénéficieront dans les villes de Kinshasa, Lubumbashi et Bunia.

Par ce forum, le Canada souhaite étendre son expérience dans des domaines diversifiés et partager des meilleures pratiques pour contribuer au développement du continent africain dans le cadre d’un partenariat fifty-fifty.

En outre, il est prévu l’arrivée prochaine des entreprises canadiennes au Congo, pour nouer un partenariat entre les deux parties dans un climat des affaires pacifique garanti par la Première Ministre.

Bedie Ilengola

 

Forum Africa Accelerating, RDC : Judith Suminwa présente aux entreprises canadiennes des ouvertures d’investissements qu’offre la RDC  
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Secteurs de santé et de l'éducation, RDC : le Gouvernement prévoit 31% du budget 2025 

Le budget représente l’ensemble des prévisions des moyens à mobiliser ainsi que des dépenses à effectuer sur base des fonds mobilisés au courant d’une année budgétaire. Toujours voté par son autorité budgétaire qui est l’Assemblée nationale, il représente un outil important de la vie économique nationale. Pour ce qui est des secteurs de la santé et de l'éducation, les prévisions des dépenses du budget 2025 sont estimées à 31%.

Considérant les chiffres avancés dans le document numéro 06 portant développement par titre d'estimation des crédits pour l'exercice 2025, l'enseignement prend 17,72% et la santé 13,28% de cette loi des finances 2025.

Sur le budget de l'enseignement, les secteurs primaire, secondaire, technique et professionnel de toute la RDC ne sont financés qu'à 1,71%, et 3,6% pour les secteurs supérieurs, universitaire et recherche scientifique. La formation continue pour adulte va prendre 0,20%.

Les 12,22% autres seraient regroupés dans une rubrique nommée autres affaires concernant l'enseignement.

De même pour le budget de la santé, sur les 13,28%, tous les secteurs de base allant de la pharmacie à la lutte contre les épidémies passant par les services de médecine, les hôpitaux et maternités prennent seulement moins de 2%.

Plus de 11% restant sont destinés aux autres affaires concernant la santé.

Bref, sur les 31% destinés à la santé et à l'enseignement, 7% seulement seront réellement dépensées pour ces deux secteurs. Les 24% restant seraient destinées aux autres affaires non clairement définies.

L’opinion publique s’interroge sur la destination réservée de cette somme importante au cas où le gouvernement arrivait à mobiliser le montant alloué à ces deux secteurs.

César Nkangulu

Secteurs de santé et de l'éducation, RDC : le Gouvernement prévoit 31% du budget 2025 
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