Après le rassemblement tenu au stade Vélodrome de Kintambo, la Convention pour la République et la Démocratie (CRD), dirigée par Christophe Mboso N’kodia Mpwanga, Membre du Présidium de l’Union Sacrée de la Nation, a poursuivi son plaidoyer pour le changement de la Constitution ce dimanche 24 novembre 2024. L'événement s’est déroulé au stade municipal de Masina, dans la commune de Masina, devant une foule nombreuse.
En tant que membre influent du présidium de l’Union sacrée de la Nation, Christophe Mboso demeure jusqu’ici le seul leader politique à s’être publiquement exprimé en faveur du changement de la Constitution souhaité par le Président de la République.
Deuxième Vice-Président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso a insisté sur l’importance du changement de la Constitution de la République Démocratique du Congo. Selon lui, cette démarche est essentielle pour garantir que le pays soit dirigé par un véritable fils de la nation, à la hauteur des aspirations du peuple congolais.
Parmi les personnalités présentes, il y avait le Vice-Ministre de la Justice et du Contentieux International, Me Samuel Mbemba Kabuya, homme de masse et produit de son mentor Mboso, qui a assuré la mobilisation.
La décision du Président américain sortant Joe Biden d’autoriser le Président ukrainien Volodymyr Zelensky à utiliser des armées de longue portée contre la Fédération de Russie dans le conflit qui oppose ces deux pays depuis 2022, a été virulemment critiquée par l’Union des Démocrates Socialistes, ce parti politique congolais qui se réclame de la mouvance anti-impérialiste mondiale. Dans une déclaration datée du mardi 19 Novembre 2024 sous la signature de son Président National, l’ancien Sénateur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, l’UDS traite d’insensée et d’irréfléchie la décision du Président américain Joe Biden. Voici le texte intégral de ladite déclaration politique.
Déclaration Politique
L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, ne s’étonne pas de la récente décision irréfléchie du Président américain sortant Joe Biden d’autoriser l’Ukraine à utiliser des armes de longue portée en profondeur du territoire de la Fédération de Russie, laquelle décision a été prise à quelques semaines de son départ de la Maison Blanche de Washington DC.
Le but du soutien américain au régime corrompu et néo-nazi de Volodymyr Zelensky a toujours été de provoquer la Troisième Guerre Mondiale susceptible de se terminer par la défaite de la Russie et son assujettissement à l’Occident qui rêve de piller les immenses richesses naturelles russes.
Malheureusement, plusieurs tentatives menées au nom de l’OTAN sous le commandement des Etats-Unis d’Amérique, capitaine de l’impérialisme mondial, depuis le déclenchement de l’opération spéciale russe en 2022, ont lamentablement échoué sur tous les plans, militaire, politique et économique entre autres.
Victime de plus de 15 000 sanctions illégales et anarchiques, la Fédération de Russie s’en est bien sortie. Le dernier Sommet des BRICS de Kazan a démontré à l’opinion internationale que la Russie demeure une grande puissance mondiale et le Président Vladimir Poutine n’est plus isolé du reste de la planète.
L’internationalisation du conflit russo-ukrainien tant recherchée en embarquant quelques pays membres de l’OTAN dès son début et en débitant des tonnes de mensonges sur la prétendue présence des éléments de l’armée nord-coréenne aux côtés des forces russes, constituait déjà le point du déclenchement de la redoutée Troisième Guerre Mondiale. Cette internationalisation larvée a été soutenue par une grande campagne de désinformation et d’intoxication de l’opinion américaine et européenne à travers les médias occidentaux aux ordres, non-respectueux du droit à l’information et des règles déontologiques journalistiques.
L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, condamne, avec la dernière énergie, la décision insensée et irréfléchie du Président américain Joe Biden qui constitue une preuve éloquente de la folie meurtrière de provoquer un conflit mondial de grande intensité qui n’épargnera personne, y compris les innocents citoyens américains. Car, rien ne prédit la victoire américaine et de ses alliés coalisés dans la mesure où les Américains qui raffolent l’intimidation, semblent ignorer, par orgueil, des avancées technologiques spectaculaires et indéniables réalisées par plusieurs pays dans le domaine militaire.
L’UDS invite enfin à la retenue, la future administration Trump qui devrait stopper cette folie meurtrière maladroitement exprimée par le sénile Président Joe Biden. Le monde d’avant 1945 a complètement changé et est en train de changer avec l’avènement d’un nouvel ordre multipolaire fondé sur la défense de la souveraineté et la lutte contre l’impérialisme.
Au cours d’une manifestation organisée par la plateforme Sursaut National pour protester contre le changement de la Constitution, Delly Sesanga, Président du parti Envol et Bernadette Tokwaulu Aena, figure montante de l’opposition, ont été interpellés puis relaxés une heure après par la Police ce jeudi 14 novembre 2024. Les agents de l’ordre avaient procédé à leur interpellation pendant que ces derniers mobilisaient leurs partisans dans la commune de Kalamu, non loin du Rond-point Victoire.
Cette manifestation, qui avait pour slogan ‘’ne touche pas à ma Constitution’’, visait à exprimer le refus de l’opposition face aux intentions présumées du régime actuel de changer la constitution. Alors que le cortège avançait, une confrontation tendue a éclaté entre les manifestants et les policiers. Ces derniers ont tenté de disperser la foule, mais sans succès, face à la détermination des militants à poursuivre leur marche sans crainte. C’est ainsi que les policiers sont passés à une intervention musclée, en appréhendant les récalcitrants.
Aussitôt relayée, la nouvelle sur l’interpellation de ces acteurs politiques a provoqué une vague des réactions. Le premier à monter au créneau est Moïse Katumbi, leader d’Ensemble pour la République, qui l’a qualifiée de persécution contre les opposants.
Martin Fayulu a, quant à lui, condamné la brutalité par laquelle ses compères ont été cueillis par les agents de l’ordre.
‘’Non au changement de la Constitution’’
Le Sursaut National est une plateforme de l’opposition, composée notamment par Ados Ndombasi, réunit en son sein des acteurs politiques non favorables au Changement de la Constitution, telle que prôné par la famille politique du Chef de l’Etat. Selon plusieurs voix de l’opposition et des acteurs sociaux, cette initiative vise à permettre au Président Félix Tshisekedi de prolonger son mandat au-delà des limites actuelles édictées par la Loi fondamentale.
Delly Sesanga, l’un des voix les plus critiques de ce projet de réforme constitutionnelle, voit son arrestation comme un nouveau signe de la montée des tensions politiques dans le pays. Cette interpellation a alimenté les accusations de dérive autoritaire lancées contre le pouvoir en place.
Maintenant, tout va mieux. L’orage vient de passer. Chez Fifi Masuka Saini, c’est Félix Tshisekedi ou rien. La Gouverneure du Lualaba a, en effet, réussi, le week-end dernier, à remettre de l’ordre dans sa cour pour un accompagnement solide à la vision du Chef de l’Etat.
La célèbre Gouverneure du Lualaba, Fifi Masuka Saini, réitère son soutien à la vision de Félix Tshisekedi, Président de la République, pour l’avènement d’un Congo tant voulu par tous. Elle attache du prix, dans ses actes, projets et initiatives, à la matérialisation de la vision politique du Chef de l’Etat, durant son passage à la tête du pays. Cette dynamique a pris son sens, une nouvelle fois, le week-end dernier, à Kinshasa. La Gouverneure Fifi Masuka a, en effet, réuni, à Hilton Hôtel, situé dans la commune de la Gombe, les élus de sa plateforme politique, comprenant les regroupements AN, A24 et A25, en vue de mettre fin aux divergences et de regarder dans la même direction pour résoudre les défis majeurs de gouvernance qui s’imposent à tous, dans l’optique de répondre aux attentes des populations. Cette rencontre-là aura été stratégique puisque le moment était venu, pour la Responsable du parti Fidec, de consolider ses rangs après que certains de ses élus ont voulu, de manière soudaine, se détacher de l’idéal commun.
‘’Nous disons merci à Dieu et au Président de la République, qui a placé aussi son regard dans ce regroupement. Nous allons continuer à suivre ce qu’il nous donne comme instructions selon sa vision. Pour suivre la vision du Chef de l’Etat, il faut l’unité. Aujourd’hui, ce corps de l’Union sacrée qui avait quelques problèmes, vient de retrouver sa santé. Nous disons merci à chacun de nous qui a su se surpasser pour que nous puissions être ensemble, discuter, ouvrir nos cœurs et sortir tout ce qui nous faisait mal. Nous avons essayé de soigner tout ce que nous avions comme blessure’’, a déclaré, à Hilton, Fifi Masuka, au terme de cette rencontre de haute importance.
‘’Chaque fois, quand l’autorité morale de la plateforme est à Kinshasa, elle réunit les députés nationaux. Aujourd’hui, elle a fait la même chose. Tous les sénateurs et députés nationaux, nous étions ensemble pour regarder notre passé, le présent et notre avenir ensemble. Il était très important d’écouter l’autorité morale, de recevoir les orientations d’elle par rapport à l’avenir de notre plateforme qui est unie et soudée’’, a témoigné, dans la foulée, un élu du peuple, visiblement très satisfait de la qualité des échanges engagés pour le retour de l’harmonie au sein des regroupements de Madame Fifi Masuka.
Au cours d’une activité tenue au stade Vélodrome de Kintambo, samedi dernier, Samuel Mbemba Kabuya, sous sa casquette de Cadre au sein du parti Convention pour la République et la Démocratie (CRD), a encouragé la population à soutenir, totalement, la révision de la Constitution de la RD. Congo. Il a explicité, à cette même occasion, devant la base du parti et tous les sympathisants venus en masse, l’opportunité réelle d’une telle démarche dans un contexte sensible, dominé par l’urgence de doter le pays des textes et lois adaptés à ses réalités.
Dépouillé de toute complaisance, Samuel Mbemba Kabuya, qui, du reste, est Vice-Ministre de la Justice chargé du Contentieux international, a affirmé, par exemple, que la Constitution actuelle présente certaines ambiguïtés qu'il convient de corriger. « Je souhaite que la décision vienne du peuple. Je veux voir votre enthousiasme, que la Constitution soit modifiée ou non. L'initiative de cette révision doit être conduite par un fils de cette nation. Si un étranger en prend l'initiative, il pourrait poser de nouveaux pièges. L’article 217 de la Constitution actuelle permettrait, un jour, de céder une partie de notre territoire. Voulez-vous cela ? De plus, dans la Constitution actuelle, une personne ayant occupé la fonction de Premier ministre, même si elle est accusée de détournement de fonds ou de crimes, ne peut être jugée», a-t-il déclaré.
Après l'événement, un citoyen a exprimé sa satisfaction face à la position de la CRD, un parti membre du présidium de l'Union Sacrée. «C'est la prise de position la plus significative que nous ayons entendue au sein du présidium de l'Union Sacrée depuis longtemps. Nous avons un président courageux, Christophe Mboso, qui a envoyé son fils politique, Samuel Mbemba Kabuya, pour transmettre un message crucial pour notre pays. Ce message vise à sensibiliser la population à la nécessité de réviser notre Constitution. C'est pourquoi nous appelons le peuple congolais à exiger un référendum», a-t-il commenté.
Il convient également de noter que, lors de cet événement, Samuel Mbemba Kabuya a annoncé qu’il avait constitué une équipe d'avocats prêts à défendre les causes des débrouillards victimes d'injustices, et ce, sans frais à leur charge.
Dans une déclaration du mardi 5 novembre dernier, les Forces politiques et alliées de l'UDPS/Tshisekedi, ont lancé une pétition le changement ou la révision de la constitution. A en croire le coordonnateur de cette structure, Elysé Bokumwana, cette démarche s'inscrit dans le but d’aboutir à une constitution révisée qui s’adapte au quotidien des congolais et rend les institutions politiques plus stables et fortes.
Le train de vie de l’État dont la réduction effective nécessite entre autres la suppression de certaines institutions budgétivores dont le rôle ne s’est pas avéré indispensable au bon fonctionnement de l’État, à savoir le Sénat, les organes délibérants des provinces et des entités territoriales décentralisées, le Conseil Économique et Social, certaines Institutions d’appui à la démocratie comme la CENI, CSAC et tant d’autres dont il est temps d’examiner l’efficacité dans le fonctionnement de la République.
Les FPAU se disent déterminées à porter le combat de la révision constitutionnelle pour le bien-être de la population congolaise. Dans son rôle du 1er regroupement historique allié de l'UDPS, il lance solennellement cette collecte des signatures à travers tout le territoire national.
Pour Elysé Bokumwana qui s’appuie sur l'article 218 de la constitution : « … la souveraineté nationale appartient au peuple. Tout pouvoir émane du peuple qui l'exerce directement par voie de référendum ou d'élections et indirectement par ses représentants… »
C’est l’occasion pour ces forces politiques d’appeler l'ensemble des populations congolaises à les rejoindre dans cette dynamique qui consiste à doter la RDC d’une constitution qui répond à ses réalités sociétales.
Après avis et considérations, les FRAU déclarent ce qui suit :
1. Rappelons que l’actuelle Constitution post-rébellion a déjà été modifiée et taillée sur mesure par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 passée de manière cavalière au Parlement, en vue de restreindre davantage le mode d’accession à la magistrature suprême et de donner un coup de maître au régionalisme politique tel qu’instauré initialement ;
2. Il va sans dire que le débat actuel relatif à sa révision et/ou à son changement ne peut aucunement être considéré comme tabou ou encore moins, susciter les réactions hostiles de la part de certains politiciens ;
3. Il convient de rappeler que certaines de ses dispositions méritent bel et bien d’être revisitées afin non seulement de les adapter aux aspirations du peuple congolais, mais aussi rendre le fonctionnement de l’État plus souple et compétitif.
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) intensifie ses efforts de sensibilisation en vue des élections législatives et provinciales, prévues pour le 15 décembre 2024. Jean-Baptiste Itipo, Directeur de la Communication de la CENI, accompagné de Georgine Vandame Ikwampofia, Secrétaire Exécutif Provincial (SEP) du Kwilu, a pris l’initiative de rencontrer la population lors d’un marché animé à Mosango, situé à environ quarante kilomètres de Masi-Manimba.
Lors de cette rencontre, la délégation a eu l’opportunité de dialoguer avec les commerçants et les clients présents, notamment ceux venus de Kinshasa, Kikwit, Lufu et des environs. L’engouement palpable au marché a été un cadre idéal pour rappeler l’importance de la participation citoyenne dans le processus électoral.
Reprogrammation des scrutins
La Centrale électorale a rappelé que la reprise des élections a été reprogrammée suite à des fraudes et violences ayant entaché les précédents scrutins dans les circonscriptions de Masi-Manimba et Yakoma. Ce nouveau scrutin permettra aux citoyens de ces zones de choisir leurs députés nationaux et provinciaux, un droit fondamental pour renforcer la démocratie.
Par ailleurs, Jean-Baptiste Itipo a souligné la nécessité pour chaque électeur de posséder une carte d’électeur valide. Il a encouragé ceux qui avaient égaré leur document à se rendre à l’antenne de la CENI ou dans leur secteur d’enrôlement pour obtenir un duplicata. De plus, il a exhorté la population à vérifier les listes électorales affichées dans les différents centres de vote afin de s’assurer que leur nom y figure.
Enfin, la CENI a annoncé le recrutement de techniciens informatiques pour les centres de vote (TICV), visant à intégrer des jeunes maîtrisant les outils numériques. La clôture de réception des candidatures est fixée au 6 novembre, une occasion à ne pas manquer pour les jeunes intéressés par cette initiative.
La sensibilisation menée par la CENI à Masi-Manimba marque une étape cruciale dans le processus électoral, en mobilisant la population autour de ses droits civiques et en préparant le terrain pour des élections transparentes et inclusives.
La seule famille politique qui ne s’était pas encore prononcée sur la question controversée de la révision constitutionnelle vient de briser le silence. A travers un communiqué rendu public le dimanche dernier, le Front Commun pour le Congo (FCC) s’est, à son tour, opposé catégoriquement à toute révision ou changement de Constitution. Réagissant au discours tenu par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi lors de sa visite officielle à Kisangani, Chef-lieu de la province de la Tshopo, lors duquel il a évoqué la nécessité de réviser la Constitution, cette plateforme politique le met en garde contre toute manœuvre allant dans ce sens. Selon elle, venir à terme d’un tel projet serait déclarer la guerre au peuple congolais, car celui-ci viendrait annihiler la cohésion nationale trouvée lors du dialogue de Sun City. Ainsi, le camp du Président Honoraire Joseph Kabila a lancé un appel à toutes les forces politiques et sociales afin de constituer un seul bloc pour faire échec à toute tentative de modification de la Loi fondamentale.
FRONT COMMUN POUR LE CONGO CELLULE DE CRISE
Communiqué du FCC sur le projet de changer la Constitution de la République Démocratique du Congo
Ne pas être prêt à mourir pour défendre ses droits, c’est se faire complice de son bourreau !
Le FCC a suivi avec indignation – mais sans surprise, connaissant l’homme et son système, l’annonce par le Président de la République depuis Kisangani, de sa décision de changer la Constitution de la République. Prenant l’opinion tant nationale qu’internationale à témoin, le FCC note que cette décision témoigne, si besoin en est encore, de sa volonté manifeste, maintes fois démontrée, de remettre en question le Pacte républicain issu du Dialogue inter-congolais de Sun City, fruit de la sagesse de plusieurs centaines de compatriotes représentants tous les segments de la population, dont Etienne Tshisekedi en personne, qui en avait tous validé les termes en apposant, chacun, sa signature sur le Communiqué final. Ce pacte a ensuite été cristallisé dans la Constitution du 18 février 2006 ; une Constitution écrite, non pas ‘’à l’étranger, par des étrangers’’, comme faussement allégué, mais plutôt ironie du sort, à Kisangani, plus précisément à Simisimi dans les installations de la mission catholique Saint Gabriel en 2004, par des compatriotes représentant la diversité de la Nation congolaise, avant d’être massivement adoptée, soit à plus de 85%, par référendum populaire, lui conférant ainsi la plus grande des légitimités.
Afin de tordre définitivement le cou à la fable d’une Constitution, produit tantôt des étrangers, tantôt des belligérants, et non conforme aux réalités congolaises, le FCC tient à apporter les précisions irréfutables suivantes :
La Commission du Sénat chargée de proposer une nouvelle Constitution était présidée par le Feu Sénateur Bruno Mbiango, ancien Président de la Cour Suprême de Justice à la retraite ;
Cette Commission a connu la participation de plusieurs Sénateurs, ainsi que des spécialistes en droit constitutionnel, tous congolais et encore en vie aujourd’hui ;
Avant la réaction proprement dite du projet de la nouvelle Constitution, le Sénat avait pris le soin de diligenter des missions dans toutes les provinces, afin de consulter la population et de recueillir ses avis, avant de lever la grande option de ladite Constitution ;
Après l’adoption en plénière du Sénat, de l’avant-projet de Constitution élaboré par la Commission de rédaction, l’Assemblée Nationale s’était penchée sur ledit projet et l’avait, à son tour, adopté ;
Ce n’est qu’au terme de ce processus, long et exigeant, que le projet de la Constitution aujourd’hui en vigueur a été soumis au référendum avant d’être promulgué par le Président de la République, une fois adopté par le Souverain primaire.
A tous les spécialistes de thérapeutiques basées sur des faux diagnostics qui, par ignorance ou malveillance, pensent que l’histoire du Congo a commencé le 24 janvier 2019, le FCC rappelle que ce Pacte républicain et son corollaire, la Constitution du 18 février 2006 sont, notamment du fait de la méthode participative utilisée pour y aboutir, les véritables bases de la cohésion et de la stabilité nationales que le Président Tshisekedi a trouvées à son arrivée au pouvoir. En effet, ce sont eux qui ont permis de mettre fin à la guerre de 1998 à 2003, avec son lot de pertes en vies humaines et de destruction massive des biens des particuliers et du tissu économique ; de réunifier le pays, lui évitant de peu l’implosion et la balkanisation ; de relancer la croissance économique et le développement des infrastructures ; d’organiser trois cycles électoraux avec succès et de faire vivre au pays sa première alternance pacifique au Sommet de l’Etat depuis son indépendance. Pour le FCC, par-delà les arguments fallacieux servis au peuple, le véritable objectif de ce projet de changement de Constitution est clair, à savoir l’instauration d’une présidence à vie omnipotente, par le déverrouillage des dispositions constitutionnelles intangibles, singulièrement celles relatives au nombre et à la durée de mandats présidentiels et aux prérogatives des provinces et des entités territoriales décentralisées.
Après des violations délibérées et récurrentes de la Constitution et des lois de la République, et après la mascarade électorale de décembre 2023 dont les résultats, fruit d’une fraude d’ampleur inédite, en a fait un Monarque absolu de fait, il s’agit pour le Président Tshisekedi, de liquider ce qui reste du Consensus national de Sun City et partant tout contre-pouvoir et, grâce à un pseudo-référendum dont les résultats seront fabriqués dans les officines, comme l’ont été ceux de sa prétendue réélection, se conférer, autant qu’à son régime liberticide et prédateur, un semblant de légitimité et de légalité.
Dernière machination politique, d’un pouvoir manipulateur à souhait, pour détourner l’attention de la population de son incapacité à assurer sa sécurité, à arrêter la diminution de son pouvoir d’achat, à payer régulièrement et à terme échu militaires, policiers, enseignants et professionnels de santé, ce projet de changement de Constitution qui, s’il passe, aura pour conséquence de dépouiller de toute légitimité l’ensemble des institutions du pays, ouvrant la voie à l’arbitraire et au chaos, est donc et c’est le plus grave, un danger pour la paix, l’unité et la stabilité du pays ; une déclaration de guerre du Président Tshisekedi au peuple congolais. Accepter de le laisser prospérer serait cracher sur la mémoire de nos héros nationaux aux simples citoyens, qui ont payé de leur vie pour faire triompher la cause de la liberté, de la démocratie et de la cohésion nationale dans notre pays. Plus qu’irresponsable, ce serait, ni plus ni moins, trahir la Nation !
Au promoteur de ce projet, visiblement nostalgique du parti-état et de la pensée unique qui, rêvant debout, pense ainsi se donner les moyens de régner sans partage, d’asservir notre peuple davantage et de piller le pays à volonté, le FCC, qui ne peut permettre une telle forfaiture, dit qu’il oppose un Non, catégorique et cinglant, à son projet funeste. Le FCC lance, en conséquence, un appel et solennel à toutes les forces publiques et sociales éprises de paix et de justice, qui aiment réellement notre pays, se soucient du bien-être de nos populations et sont opposées à la restauration de la dictature pour, ensemble, mobiliser notre peuple et faire barrage à ce projet de changement de la Constitution.
Comme l’histoire l’a démontré à plusieurs reprises, conscientisé et mobilisé, le peuple congolais a toujours su se montrer à la hauteur des enjeux. Ce fut notamment le cas en 1959, en 1992, en 1997 et en 1998. Il n’y a donc aucun doute, qu’une fois encore, il va se lever, uni comme un seul homme, pour défendre ses droits légitimes inaliénables, un temps spoliés, reconquis de haute lutte, aujourd’hui de nouveau menacés : sa liberté et sa souveraineté.
Oyo aza na matoyi ya koyoka, ayoka ! Mwene iko na maisikiyo yaku sikiya, asikiye ! Udi ne matshi a kumvua, umvua !
Yina ke na makutu ya kuwa, yandi kuwa !
Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !
Plus d’un mois depuis que Seth Kikuni, opposant congolais et le plus jeune candidat à l’élection présidentielle de 2018 est en détention. Il a été arrêté le 2 septembre 2024 par des agents de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) suite à des accusations portées contre lui notamment, la propagation de faux bruits et l’incitation à la désobéissance civile. Après 12 jours de détention, sa femme, désespérée, va lancer un cri de détresse dans une interview qu’elle a accordée à ACTUALITE.CD, où elle a exprimé sa vive inquiétude quant à la disparition de son mari. Malgré ce cri de détresse, aucune solution n’a été trouvée. Victime d’un malaise, a signalé son porte-parole depuis le Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK) où il a été détenu provisoirement avant l’ouverture de son procès prévu aujourd’hui mercredi 23 octobre 2024 au CPRK sauf report compte tenu de son état de santé actuel. Il sied de rappeler que ce dernier a subi une intervention chirurgicale quelques jours avant son arrestation par des Agents de l’ANR. Cet opposant avait déposé en 2023, une requête devant la Cour constitutionnelle pour invalider la candidature du Président sortant, Félix Antoine Tshisekedi. Sa requête a été déclarée irrecevable. Kikuni est alors allé s’engager à soutenir la candidature de Moïse Katumbi Chapwe. Cette audience est attendue chaleureusement par la population congolaise en vue d’être éclairée sur un certain nombre des choses lui échappant et surtout que son arrestation avait suscité d’autres spéculations plus sensibles en dépit de la raison évoquée tantôt, des spéculations visant la personne du Chef de l’Etat. Comme dit plus haut, l’audience sur son procès demeure fixée aujourd’hui mercredi 23 octobre 2024. Beni Butu
100 jours après l’investiture du Gouvernement Suminwa par l’Assemblée nationale, l’heure est à l’appréciation de chaque membre. Sur base du programme fondé sur les 6 piliers du Chef de l’Etat, la maison de sondage Les Points a jeté son dévolu sur Patrick Muyaya, pour ces 100 premiers jours du 2ème quinquennat de Félix Tshisekedi En effet, depuis l'organisation des Etats généraux de la Communication et Médias en janvier 2022, Muyaya incarne mieux la continuité dans son département, en mettant en œuvre les recommandations desdits travaux en ce qui concerne la Communication et les Médias s’inscrivant ainsi dans le Programme d’actions du Gouvernement Suminwa. Pour les cents premiers jours, outre les comptes rendus des Conseils des ministres, Muyaya a redoré l'image du pays à l’interne et à l’externe dans ses interventions à travers les médias étrangers ainsi que les briefings hebdomadaires qui ont permis de mettre les membres du Gouvernement et les chefs d’institutions face au devoir de redevabilité vis-à-vis du peuple congolais. Le Porte-parole du Gouvernement assure, en outre, la mise en œuvre de l'axe stratégique 4.5.1. censé poursuivre et parachever la réforme du cadre normatif et institutionnel du secteur de la communication et médias, qui se matérialise d’abord par : 1. L'appui technique et financier du Gouvernement à l'organisation avec succès du 10ème Congrès ordinaire de l'Union Nationale de la Presse du Congo, instance en charge d’autorégulation de la profession des journalistes en République Démocratique du Congo et ce, par la gestion efficace et efficiente des fonds disponibilisés par l'Etat ; l'actualisation et l'unicité des textes de l'instance ; l’élection d'une nouvelle équipe dirigeante. 2. Présentation au Gouvernement d'une stratégie sur l'effectivité de la collecte de la Redevance audiovisuelle par les télé-distributeurs avec pour but d'assurer la continuité de la modernisation des médias publics dont la Radio-Télévision Nationale Congolaise qui connaît déjà un changement de taille. 3. Réappropriation du Projet de loi fixant le statut du journaliste œuvrant en République Démocratique du Congo par les commissions du gouvernement pour : - Affirmation de la définition du journaliste et ses assimilés ; - Renfoncement du pouvoir de la régulation et l’autorégulation ; - Instauration d’un répertoire des journalistes œuvrant en République Démocratique du Congo. 4. Présentation au Gouvernement d'une stratégie de la salubrité médiatique pour assainir l'espace médiatique de la République Démocratique du Congo par : - Le contrôle documentaire des Éditeurs de programmes ; - La déconnexion ou retrait des chaînes dans le bouquet public ou privé ; - La connexion des chaînes en ordre. 5. La présentation au Gouvernement d'une stratégie de coordination de la Communication du Gouvernement par notamment : - La continuité de l'implémentation de la charte graphique du gouvernement ; - L'harmonisation des éléments de langages des éléments à diffuser au Journal Télévisé. 6. Relance des activités du Comité de suivi des recommandations des États Généraux de la Communication et Médias dans le but d'assurer le suivi de la mise en œuvre de ces dernières de manière permanente. La Pros.