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Genève :  Jean-Claude Vuemba et Franck Diongo en guerre ouverte contre les organisations internationales des droits de l’homme !

Jean-Claude Vuemba, Leader du MPCR

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Franck Diongo, Leader du MLP

Invités à la conférence débats organisée à Genève dans le cadre de la présentation du film « l’Empire du Silence » de Thierry Michel à l’Office des Nations Unies à Genève en collaboration avec l’Equipe d’Experts Internationaux du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme sur les violations répétées des droits de l’homme en République Démocratique du Congo depuis plus de deux décennies et sur le rapport Mapping.  

 Exposé de l’Honorable Jean Claude Vuemba Luzamba

Mesdames et Messieurs les Conférenciers,

Avant d’entrer dans le vif de mes préoccupations, je tiens à remercier les organisateurs de cette conférence internationale qui nous est d’une importance très capitale en tant que Congolais, surtout avec le thème choisi qui traite principalement la situation en République Démocratique du Congo.

Le Rapport Mapping, a démontré au vu et au su du monde entier que les violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire ont été commises sur le territoire de la RDC entre mars 1993 et juin 2003, soit, pendant une décennie, qualifié des chapitres les plus tragiques de l’histoire de la République Démocratique du Congo et de l’Afrique, pourquoi pas du monde ? Point n’est besoin de citer ce qui sont commises entre Juin 2003 à nos jours, soit pendant ces deux dernières décennies après la publication de ce rapport, qui sont certainement poussées au plus haut degré que ce qui figure dans ce rapport.

 I.            Ma question est de savoir, 21 ans après l’établissement de ce rapport, où sommes-nous avec les recommandations faites auprès des Instances internationales, notamment le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme ? 

Il y a lieu de souligner que les Constitutions de la RDC qui se sont succédé depuis l’indépendance ont toutes intégré - de manière plus ou moins complète - les normes relatives aux droits de l’homme découlant des instruments internationaux auxquels la RDC est partie. Il est important de noter que, de 1965 à nos jours, notre pays a adhéré et ratifié plus de 17 Convention ou Traité internationaux relatif aux droits de l’homme.

S’il faut citer rien que quelques 5 dispositions pertinentes qui s’y trouvent, ayant trait à la protection des droits fondamentaux je citerai :

 1.           Le droit à la vie : article 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, article 4 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

 2.           Le droit à l’intégrité physique :  article 4 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

 3.           Le droit à la liberté et à la sécurité de sa personne : article 9 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, article 6 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

 4.           Le droit de ne pas être soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants* : article 7 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, article 5 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

 5.           Le droit de propriété : article 14 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, pour ne citer que ceux-là.

 II.          Ma deuxième question est de savoir : Quelle est l’importance des conventions et traités internationaux que notre pays a ratifié ? Est-ce que ces derniers, ne sont là que pour protéger les pays qui se disent forts du monde et/ou les pays occidentaux ?

Il est sans oublier que : La mise en place de différentes juridictions internationales pour l’ex-Yougoslavie, le Rwanda et la Sierra Leone a de plus considérablement enrichi le droit international humanitaire en favorisant l’application de ses règles de base inspirée. 

 III.         Ma troisième question est de savoir : à quand la mise en place du Tribunal International pour la République Démocratique du Congo ?

Il sied de noter que, l’adoption du Statut de Rome de la CPI en 1998 avait confirmé l’évolution et codifier deux normes coutumières importantes du droit international humanitaire ci-après :

1.            Les conflits internes sont désormais soumis à un ensemble de règles générales du droit international humanitaire ;

2.            Les violations graves de ces règles constituent des crimes internationaux. 

 IV.          Quelle est la valeur que les organismes de droits de l’homme internationaux donnent à la vie d’un Congolais, si et seulement si les animaux domestiques occidentaux ont droit à la vie, qu’en-est-il des Congolaises et Congolais ? N’est-ce pas là une forme de discrimination contre tout un peuple ? 

 V.           Lorsqu’on nous dit la vie humaine est sacrée, en rapport avec ce que nous vivons dans notre pays, « est-ce que la vie d’un Congolais aussi est sacrée ? ». 

Il est important de rappeler que les normes internationales ont la primauté sur les normes internes en vertu de l’article 215 de la Constitution de la République Démocratique du Congo de 2006. Dans des différents accords de paix signés avec la RD Congo, les signataires s’engageaient à respecter les Conventions de Genève de 1949 et les Protocoles additionnels de 1977, ainsi que la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948.

En outre, il était prévu que la force des Nations Unies déployée sous le chapitre VII de la Charte des Nations Unies devait « identifier les auteurs des massacres, les auteurs des crimes contre l’humanité et les autres criminels de guerre ».

 VI.         De nos jours où en sommes-nous avec ces dispositions, et quel est le rôle des instruments internationaux de droit de l’homme ? N’y a-t-il pas là une politique de deux poids et deux mesures quand il s’agit de la RDC ?

Alors que l’article 6 du Statut du Tribunal militaire international de Nuremberg du 8 août 1945, sur demande de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, adopta les Principes de Nuremberg qui définissaient les crimes contre l’humanité en tant que crimes de droit international. Ces derniers nécessitent des réparations à tous les niveaux par les Institutions tenues comme responsables, notamment : Le Gouvernement congolais et les États tiers impliqués dans les violations, comme recommande le Rapport Mapping.

 VII.       Hélas 21 ans après, où sommes-nous avec le processus de réparation de ces exactions ?

 Réponses de nos intervenants

De nos jours, ces crimes continuent à se multiplier de plus en plus, faisant de la République Démocratique du Congo un laboratoire où on peut expérimenter toutes sortes des tueries et dans lequel les auteurs de ces exactions sont tenus pour innocents sous le silence complice de toutes les organisations internationales des droits humains.

Aujourd’hui le constat est amer, notre pays enregistre près de 12 millions des morts, assassinées, mutilées, tuées, et que sais-je encore… représentant les populations totales de certains pays du monde. Où allons-nous avec le droit de l’homme que nous prônons dans ce monde ???  

J’ai dit !

Fait à Genève, le 06 Septembre 2024

 Hon. VUEMBA LUZAMBA Jean Claude

Malheureusement, après l’intervention du Vice-Ministre de la Justice de la RDC, la modératrice a refusé la parole aux Opposants Jean Claude VUEMBA et Franck DIONGO sur ordre de la délégation gouvernementale congolais, craignant que ces derniers livrent certaines vérités sur la situation qui prévaut actuellement au pays. Ces derniers ont revendiqué séance tenante leur droit en décriant ce qui s’est passé, alors qu’ils avaient droit à la parole et au débat. 

Les ONG congolaises de droit de l’homme présentes dans la salle ont salué et acclamé la bravoure dont ont fait preuve ces 2 grands leaders de l’opposition congolaise en claquant la porte avec beaucoup de bruits, tout en déplorant le comportement indigne de la modératrice.  Il est absurde de constater que même les organismes de droit de l’homme internationaux ne savent pas respecter eux même le droit de l’homme, où va le monde ?

GM/CP

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De retour à Kinshasa après son séjour aux USA, RDC : Martin Fayulu invite tous les congolais à la cohésion nationale

Aussitôt rentré des Etats-Unis d’Amérique, Martin Fayulu Madidi a tenu, samedi 31 août dernier, son meeting devant une foule nombreuse venue de quatre coins de la capitale. Au menu : la cohésion nationale. C’est une nécessité face à la situation d’agression, de tribalisme, … que traverse la République démocratique du Congo.

Martin Fayulu a ainsi haussé le ton en lançant un vibrant appel à la cohésion nationale. Cet appel s’inscrit dans un cadre bien précis d’agression de l’Est du pays. A cette occasion, il a invité toutes les couches congolaises, les forces vives de la nation (société civile) de s’apprêter déjà à créer des conditions favorables pour un probable dialogue.

Martin Fayulu a, à cette occasion, dénoncé les défis auxquels la République Démocratique du Congo se trouve confrontée sous la gouvernance de l'Union Sacrée. Selon lui, il est impérieux de renforcer la cohésion nationale et de sauvegarder l’intégrité territoriale de la RDC. Et de nuancer que le moment n’est pas du tout propice, car les caciques de l’Union sacrée de la nation (USN) accrochés au pouvoir, sont tombés dans le piège de la gloutonnerie et surtout, accrochés à la mangeoire.

«Avec l’Union sacrée au pouvoir : plus de 100 localités congolaises sont actuellement sous contrôle du Rwanda via le groupe rebelle M23. La persistance des activités des Mobondo, la montée de l’insécurité, la criminalité urbaine à Kinshasa et dans d'autres régions, ainsi que la misère et la souffrance généralisées de la population. L'Union sacrée ne représente pas les intérêts de la population congolaise dans sa gestion du pays», a affirmé Martin Fayulu.

Par ailleurs, il soulève le problème de l’instabilité économique et du taux dollars, mais aussi de la perte du pouvoir d’achat. Pour ce faire, il a réaffirmé l'importance de prendre en compte les questions relatives aux droits de l'homme lors des discussions entre responsables politiques. Il a notamment évoqué les cas de Jean-Marc Kabund et Mike Mukebayi, deux opposants politiques toujours détenus à la prison centrale de Makala pour avoir exercé leur liberté d'expression.

«Kabund et Mukebayi se retrouvent à Makala. Alors que des gens qui ont volé des millions de dollars sont en liberté», a-t-il dénoncé.

Pour rappel, aux USA, l’opposant congolais a assisté à la Convention des démocrates qui a entériné la candidature à la présidence de Kamala Harris. Il a, à cet effet, expliqué partout où il est passé, l’état de prospérité des autres nations alors que la RDC demeure dans sa situation chaotique. Il dresse, avant de terminer, un tableau sombre de la situation sociale, marquée par une misère généralisée, la corruption endémique, et le détournement des deniers publics.

Ce pays a le mérite du monde entier, qui malgré ses divergences internes, doit être focalisé autour d’un objectif essentiel. La classe politique, peu importe les tendances, doit se préoccuper avant tout de l’intérêt du pays. D'où, la nécessité de la «cohésion nationale pour sortir le pays de cette situation désastreuse ».

Quant aux observateurs (religieux), a-t-il renchéri, les plus optimistes en avaient alors conclu qu’il s’agissait d’une sorte d’assemblage de circonstances qui devaient, le moment venu, être une occasion pour les frustrés au pouvoir et (les opposants armés et non armés) de soumettre leurs préoccupations. Malgré cette proposition de dialogue, l’équipe gouvernementale dirigée par Judith Suminwa s’y oppose parce qu’elle viserait le partage des postes.

Il rappelle que si jamais Martin Fayulu appelle les opposants, le pouvoir ainsi que le camp des frustrés de Joseph Kabila et de Corneille Nangaa autour d’une table pour statuer sur la révision de la Constitution de 2006 dont ses articles accusent des vices et des défauts voire les erreurs, c’est bien, opter pour un autre mécanisme, celui de vouloir prédire l’échec, car la solution pour résoudre les problèmes se situe également au niveau de la Constitution et la loi organique.

Jackson Mutamba

 

De retour à Kinshasa après son séjour aux USA, RDC : Martin Fayulu invite tous les congolais à la cohésion nationale
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La politique de l'autruche est sans conteste délétère (Par Anicet Yomboranyama)

La politique de l'autruche est sans conteste délétère

(Par Anicet Yomboranyama)

 

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire à travers la hausse du taux directeur pour la stabilité des prix sur les marchés des biens et services ne sont plus prolifiques chez nous. La raison est très simple : une économie fragile ne peut jamais avoir une monnaie forte.

La création des zones économiques spéciales en #RDC est l'une des pistes. Ces zones attirent massivement des investissements privés dont les productions sont surtout destinées aux exportations pour une forte croissance notamment avec les produits agricoles.

Il s'agira de sevrer notre pays de l'agriculture de subsistance familiale en vue d'ancrer l'agribusiness qui inclura les trois grands secteurs de l'activité économique : primaire, secondaire et tertiaire.

 

La politique de l'autruche est sans conteste délétère (Par Anicet Yomboranyama)
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60ème anniversaire du PALU : Donatien Bitini mobilise sa base pour les 22 et 24 août 2024

 

Le Député national élu de Bulungu et cadre du Parti Lumumbiste Unifié, Donatien Bitini Talabau, mobilise sa base pour la réussite  totale es manifestations liées au 60ème anniversaire de son parti prévu ce samedi 24 août  2024 , à Buma, à la résidence du Patriarche Antoine Gizenga Fundji. Les militantes, militants et cadres ainsi que les sympathisants y sont conviés.

Déjà,  dès jeudi 22 août 2024, une conférence-débat a été organisée à Beatrice Hôtel pour réfléchir sur les activités scientifiques et culturelles dudit parti. En attendant, une rencontre a été organisée, mardi 20 août dernier au siège national du PALU, à la 4ème rue Limete, quartier industriel.

Robert Ngambi, SPPP et SGCP a.i du PALU avec tous les membres des organes du parti ont réfléchi sur les prochaines activités de l’organisation du 60ème anniversaire de PALU. Pour jeudi 22 août, il y a eu une soirée scientifique et culturelle à Beatrice Hôtel de 17 heures à 21 heures.

Signalons que les 60 ans de l’existence de PALU s’organise sous le haut patronage de Didier Mazenga, Ministre de l’Intégration régionale.

Michel Okaso

 

 

60ème anniversaire du PALU : Donatien Bitini mobilise sa base pour les 22 et 24 août 2024
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UDPS : Augustin Kabuya dans la tourmente, une stratégie pour affaiblir Félix Tshisekedi

(Pitshou Mulumba,  Analyste politique)

Depuis l’alternance politique de 2018, la victoire de Félix Tshisekedi a suscité un grand espoir pour un Congo nouveau. Cependant, ce changement radical est perçu comme une menace par ceux qui s'accrochent au statu quo, une force corrosive ayant gangrené la gestion du pays pendant des décennies. Pour contrer cette dynamique de transformation et de bonne gouvernance, les adversaires de la démocratie ciblent désormais le président, en s’attaquant directement à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le pilier de sa majorité. Cette stratégie vise à déstabiliser le parti présidentiel pour compromettre les réformes et freiner la vision progressiste du chef de l’Etat.

L’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi a marqué un tournant décisif dans la quête de démocratie véritable en République Démocratique du Congo. Ce moment historique, célébré comme l’avènement d’une démocratie réelle et exemplaire dans la sous-région africaine, a suscité un renversement stratégique chez les adversaires de la démocratie d’hier. Ces acteurs se retrouvent désormais contraints de changer de fusil d’épaule. Leur nouvelle stratégie consiste à combattre le système de l’intérieur pour maintenir le statu quo et freiner la dynamique de développement tant espérée par le peuple.

Et pourtant, avec l’alternance au pouvoir en 2018, la population a placé de grands espoirs dans la vision d’un Congo nouveau promue par Félix Tshisekedi. Cependant, ce changement est perçu comme une menace par les partisans du statu quo, qui se sont enchevêtrés dans les rouages du pouvoir comme un cancer, gangrenant la gestion du pays depuis des décennies. Face à cette dynamique de changement et de bonne gouvernance, les ennemis de la démocratie se sont adaptés, ciblant désormais le chef de l’État pour entraver sa vision.

Pour y arriver, la stratégie des adversaires consiste à s’attaquer au parti présidentiel, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), qui est le pilier de la majorité au pouvoir. En s’attaquant à ce fer de lance, ils cherchent à déstabiliser l’appareil politique et à compromettre la mise en œuvre des réformes promises. Dans cette perception, Augustin Kabuya, malgré ses imperfections et ses qualités dans la gestion du parti, incarne un verrou crucial de la protection du pouvoir de Félix Tshisekedi. En tant que dirigeant de l'UDPS, il joue un rôle central dans la consolidation du pouvoir présidentiel.

Pourtant, certains membres de l’UDPS, impliqués dans des jeux de déstabilisation, participent à ce plan orchestré contre Félix Tshisekedi. Cette trahison interne constitue une menace sérieuse pour le projet de réforme et le progrès tant attendu. La bataille pour un Congo nouveau oppose aujourd’hui le pouvoir de Tshisekedi sur deux fronts : contre les ennemis du changement qui opèrent de l’extérieur et contre les forces corrompues qui minent le pouvoir de l’intérieur.

De cette évidence, il est impératif que les soutiens de Félix Tshisekedi et les véritables partisans de la réforme restent vigilants et unis pour contrer ces manœuvres. Car, la consolidation d’une démocratie authentique requiert non seulement une vision claire, mais aussi une résistance déterminée contre les forces qui cherchent à préserver un ancien ordre défaillant.

Les événements récents au sein de l’UDPS mettent en lumière une dynamique politique troublante où Augustin Kabuya, le secrétaire général faisant office de président par intérim du parti, autrefois considéré comme un ange lorsqu’il proposait des personnes pour occuper des postes au sein des institutions, est maintenant transformé en bouc émissaire. Les louanges et les reconnaissances affluaient alors, témoignant d’une appréciation unanime pour son engagement envers le service du parti. Cependant, dès lors que les portes du pouvoir se ferment pour certains, Kabuya est soudainement qualifié de piètre dirigeant et d’ennemi à abattre.

Défendre la démocratie et la vérité

Ce revirement spectaculaire soulève des questions fondamentales sur l’intégrité et la sincérité de ceux qui, animés par la haine et la jalousie, se laissent guider par des motivations personnelles plutôt que par des principes de justice et de respect. Le théâtre auquel nous assistons, où des individus frustrés du parti se livrent à une campagne de dénigrement, est non seulement préjudiciable pour l’intégrité du débat politique, mais aussi dangereux pour la cohésion du parti et la démocratie.

Ainsi, il est crucial que chaque Congolais, défenseur de la démocratie et de la vérité, prenne position face à ce spectacle déconcertant. La démocratie se construit sur des valeurs d'équité, de respect mutuel et d’honnêteté. Se laisser entraîner dans cette spirale de critiques infondées et de rancœurs personnelles compromet non seulement le bon fonctionnement des institutions, mais aussi la crédibilité du processus démocratique.

L’heure est venue pour tous ceux qui croient en une gouvernance juste et en des principes démocratiques de se lever avec courage pour défendre la vérité et promouvoir un dialogue constructif. Les attaques personnelles et les manipulations ne doivent pas éclipser les valeurs fondamentales de respect et de décence qui doivent guider la vie politique et, surtout, au sein du parti au pouvoir.

Qu’on l’apprécie ou non, il est indéniable qu’Augustin Kabuya, actuel secrétaire général de l’UDPS, marquera l’histoire politique du parti de manière significative. Bien qu'il ne soit ni le premier ni le dernier à occuper ce poste, son action va laisser une empreinte indélébile en raison des défis majeurs qu’il a su relever dans un contexte politique tendu. L’on note sous sa direction : il a réussi à redynamiser le parti et à le préparer efficacement pour les échéances électorales. Kabuya a joué un rôle essentiel dans l’atteinte de deux objectifs majeurs : obtenir un second mandat pour le Président Félix Tshisekedi et assurer une majorité écrasante au Parlement. Ce résultat a permis au président de disposer des marges de manœuvre nécessaires pour concrétiser sa vision de développement du pays.

Le score électoral réalisé par l’UDPS, avant même d’être consolidé avec celui des partis satellites, témoigne du travail de fond réalisé sous la houlette de Kabuya. Ce travail a non seulement permis de remporter les élections, mais aussi de solidifier la majorité présidentielle, grâce à une gestion habile des ambitions internes et externes. Fort de ce résultat, Kabuya a bénéficié de la confiance directe du chef de l’État pour identifier la majorité parlementaire, tâche qui a facilité la formation d’un gouvernement efficace.

Soutenir le travail accompli 

Dans ce contexte, Kabuya a été un acteur clé dans la gestion des ambitions au sein de l’UDPS et dans la coordination avec la majorité présidentielle. Son engagement a été guidé par les orientations du président de la République, cherchant à éviter la désunion et à répondre aux grandes attentes de la population. Son exhortation constante aux membres du parti de rester concentrés sur les attentes populaires, loin d’être une trahison, est en réalité un acte de bravoure et de grandeur. Il rappelle aux uns et aux autres la raison pour laquelle ils ont été élus, soulignant ainsi l'importance de rester fidèles aux engagements pris devant le peuple.

Ainsi, les véritables traîtres ne sont pas ceux qui, comme Kabuya, s’efforcent de maintenir l’UDPS unie et efficace, mais ceux qui cherchent à déstabiliser le parti. Car déstabiliser l’UDPS, c’est aussi déstabiliser la majorité présidentielle et, par conséquent, entraver la vision de développement portée par Félix Tshisekedi. 

Dans ce contexte, il est essentiel de reconnaître et de soutenir le travail accompli par Kabuya, tout en rejetant les tentatives de déstabilisation qui mettent en péril les intérêts nationaux.

Il est clair que les frustrations, qu’elles soient liées aux ambitions non satisfaites ou aux rivalités personnelles, sont exacerbés par les manipulations, souvent orchestrées pour servir des intérêts particuliers au détriment du bien commun. 

En fin de compte, le soutien indéfectible à la vision de Tshisekedi et la résistance aux tentatives de déstabilisation seront cruciaux pour garantir que les espoirs suscités par l’alternance politique de 2018 ne soient pas réduits à néant.

UDPS : Augustin Kabuya dans la tourmente, une stratégie pour affaiblir Félix Tshisekedi
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Lettre ouverte en réponse à l’appel à l’unité lancé par l’Honorable Peter Kazadi

(Par Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza, Vice-Président Fédéral en charge de la politique et de la diplomatie Fédération des États-Unis d’Amérique / UDPS-Tshisekedi)

Cher Honorable Peter Kazadi,

Votre récent appel à l’unité au sein de l’UDPS a certes capté l’attention et éveillé l’espoir parmi nos membres. Toutefois, il est impératif d’aborder cette question avec une perspective plus approfondie et une approche systématique pour réellement résoudre les problèmes internes qui affligent notre parti.

L’UDPS traverse actuellement une crise de cohésion marquée par des fractures internes sévères. Ces divisions ont été exacerbées par des décisions controversées prises récemment et une gestion jugée opaque, qui ont sapé la confiance des militants et mis à mal l’intégrité de notre organisation. En particulier, les choix de leadership et les processus décisionnels peu clairs ont généré des tensions croissantes et une frustration parmi les membres, alimentant ainsi des conflits qui ont sérieusement affecté la cohésion interne.

Votre leadership est crucial pour guider notre parti à travers cette période critique.

 Un engagement sincère à résoudre ces problèmes fondamentaux est indispensable pour restaurer l’unité, renforcer notre crédibilité, et assurer le succès de notre mission politique et de notre soutien au président Félix Tshisekedi.

Je vous invite à prendre des mesures concrètes et décisives pour transformer cet appel à l’unité en une opportunité réelle de réforme et de renouveau pour l’UDPS.

Contexte et Sources des Conflits Internes

Depuis l’accession de l’UDPS au pouvoir, notre parti a été confronté à des défis significatifs en matière de gestion interne, qui ont exacerbé les divisions internes. Ces tensions ont été particulièrement prononcées sous la direction de l'ex-secrétaire général Jean-Marc Kabund, période durant laquelle les décisions controversées ont souvent été perçues comme manquant de transparence et d'équité.

 En tant que leader majeur du parti et acteur clé lors de l’avènement au pouvoir du Président Félix Tshisekedi, vous êtes bien placé pour comprendre les complexités de ces dynamiques et la nécessité d’une approche réfléchie et alignée sur nos statuts.

Décisions Contestées : Les récentes décisions concernant les nominations internes et les orientations stratégiques ont soulevé des préoccupations parmi les membres du parti. Ces décisions ont non seulement alimenté des débats animés, mais ont également intensifié les mécontentements. Il est crucial de clarifier quelles décisions spécifiques ont aggravé les conflits internes et d'évaluer leur impact sur la cohésion du parti. Une analyse détaillée et impartiale de ces décisions permettra d'identifier les zones de friction et de proposer des ajustements nécessaires pour rétablir l'harmonie interne.

Gestion des Conflits : L'approche adoptée jusqu'à présent pour résoudre les conflits a été critiquée pour son manque de rigueur et de transparence. Une gestion efficace des conflits nécessite non seulement des mesures proactives et équitables mais aussi une évaluation honnête des stratégies mises en place. Une réévaluation critique de la gestion des conflits est essentielle pour comprendre les lacunes actuelles et élaborer des solutions plus robustes qui répondent aux préoccupations des différents groupes au sein du parti.

Fragmentation de la Base Militante : L’érosion de la confiance parmi les militants a conduit à une fragmentation significative de notre base. Pour restaurer cette confiance et réconcilier les différentes factions, il est impératif de développer une stratégie de réunification qui s’attaque aux causes profondes de cette désaffection. Une telle stratégie doit inclure une interprétation et une application rigoureuse des articles 26 et 30 de nos statuts, afin de garantir que les décisions soient prises de manière transparente et conforme aux principes de notre parti.

Votre appel à l’unité est une étape positive, mais il doit être accompagné d’une compréhension approfondie et d'une résolution claire des problèmes sous-jacents. Une réconciliation authentique et durable ne peut être atteinte sans une gestion efficace des conflits et une restauration de la confiance parmi les militants. Il est crucial de prendre des mesures concrètes et alignées avec nos statuts pour assurer la crédibilité du leadership et la cohésion du parti.

Pistes de Solutions

Un appel à l’unité doit être accompagné de mesures concrètes et systématiques pour adresser les problèmes internes de manière efficace.

Mesures Concrètes : Quelles actions spécifiques allez-vous mettre en œuvre pour résoudre les tensions internes ? Il est crucial de proposer des solutions telles que la création d’un comité de médiation indépendant chargé d’enquêter sur les conflits récents et de formuler des recommandations claires. La mise en place de mécanismes de transparence, comme des réunions régulières ouvertes aux membres pour discuter des décisions clés, est également indispensable.

Réformes Nécessaires : Quelles réformes allez-vous entreprendre pour restructurer les mécanismes décisionnels du parti ? Une évaluation des structures actuelles et une refonte des processus décisionnels sont nécessaires pour éviter la répétition des mêmes problèmes. Il pourrait être pertinent de réviser les statuts pour inclure des procédures de gouvernance plus rigoureuses et des critères de sélection plus transparents pour les postes clés.

Engagement des Membres : Comment allez-vous mobiliser tous les membres, y compris ceux qui se sont éloignés, vers une résolution commune ? Une stratégie de dialogue inclusif est essentielle. Vous pourriez organiser des forums de discussion où chaque faction puisse exprimer ses préoccupations et participer activement à la recherche de solutions. Des programmes de formation et de sensibilisation visant à renforcer l'esprit d'équipe et l'adhésion aux valeurs du parti doivent également être envisagés.

Pour assurer une réconciliation durable et efficace, il est crucial de combiner ces actions concrètes avec un engagement sincère envers la transparence et l’inclusivité dans tous les aspects du fonctionnement du parti

Respect des Textes du Parti

Le respect rigoureux des statuts et règlements est fondamental pour maintenir la légitimité et l’intégrité du parti, comme l’ont souligné les fondateurs de l’UDPS. Actuellement, des déviations notables et une gestion déficiente mettent en péril ces principes.

Application des Règlements : Comment allez-vous assurer que toutes les décisions soient prises conformément aux statuts du parti ? Il est essentiel d’instaurer un mécanisme de contrôle interne indépendant pour veiller à ce que les décisions respectent les règlements établis. Ce mécanisme pourrait inclure un comité de conformité chargé de surveiller la mise en œuvre des décisions et de signaler les infractions potentielles. De plus, il est crucial d’établir des protocoles clairs pour la documentation et la communication des décisions afin de garantir transparence et responsabilité.

Révision des Pratiques : Quels ajustements spécifiques proposez-vous pour garantir des processus décisionnels plus transparents et inclusifs ? Une révision approfondie des pratiques actuelles doit être effectuée pour identifier et corriger les lacunes. Il est pertinent de mettre en place des procédures de consultation et de validation plus inclusives, permettant à toutes les factions du parti de participer activement aux décisions majeures. La formation des membres sur les procédures internes et l’élaboration de directives claires pour la nomination et l’évaluation des responsables peuvent également contribuer à éviter les erreurs de casting et à gérer les ambitions individuelles de manière plus équitable.

En résumé, le retour au respect strict des textes fondateurs et la mise en place de réformes ciblées sont nécessaires pour restaurer la confiance et garantir la cohérence des actions du parti avec ses valeurs fondamentales.

Appel à la Sincérité et à l’Intégrité

Dans cette période cruciale pour l’avenir de l’UDPS, il est impératif que chaque acteur assume pleinement ses responsabilités et œuvre avec sincérité pour surmonter nos défis actuels. Nous avons devant nous une opportunité unique de renforcer notre cohésion et de garantir la pérennité des acquis que nous avons obtenus grâce à nos efforts collectifs.

Assumer leurs Responsabilités : Il est essentiel que chaque membre du parti reconnaisse sa part de responsabilité dans les tensions qui ont émergé.

Cette prise de conscience doit se traduire par une volonté ferme de résoudre les conflits de manière honnête et proactive. Nous devons tous nous engager à faire face aux critiques constructives et à travailler de manière collaborative pour dépasser nos divergences.

La transparence et l’intégrité doivent guider toutes nos actions et décisions pour restaurer la confiance au sein du parti. Prioriser l’Intérêt du Parti : Les intérêts personnels et les ambitions individuelles doivent être mises de côté pour se concentrer sur l’intérêt supérieur du parti et du peuple congolais.

Notre responsabilité collective est de mettre en œuvre des solutions qui servent les objectifs du parti et soutiennent efficacement le mandat présidentiel de Félix Tshisekedi. Cela exige un engagement sincère envers les valeurs et les principes qui fondent notre organisation.

Nous devons tous faire preuve de patriotisme et de dévouement pour garantir que notre action politique soit alignée avec les aspirations de notre peuple et les impératifs de notre gouvernance. Vôtre appel à l’unité constitue une première étape essentielle, mais il doit être accompagné de mesures concrètes et d’un engagement sincère de chaque membre. Il est crucial de construire une base solide de confiance et de coopération pour surmonter les défis auxquels nous faisons face et pour assurer un avenir prospère pour notre parti.

Ensemble, travaillons à préserver les acquis de notre lutte, à renforcer notre cohésion et à garantir la réussite de notre projet politique. La résolution de cette crise est non seulement une condition pour le succès de notre parti, mais aussi pour soutenir efficacement le mandat présidentiel de Félix Tshisekedi et répondre aux attentes légitimes du peuple congolais.

Respectueusement,

Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza
Vice-Président Fédéral en charge de la politique et de la diplomatie
Fédération des Etats-Unis d’Amérique/UDPS-Tshisekedi

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0981228121 ; 0837456078

Lettre ouverte en réponse à l’appel à l’unité lancé par l’Honorable Peter Kazadi
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Conseiller du Président Laurent Batumona, Me Frank Shapeta Ngalamulume : ‘’Le salut de l'UDPS passe par dix conditions’’

1. Le respect strict et par toutes les parties de la vision et du pouvoir du chef de l'État, 

2. Tenir une petite révolution de la réflexion politique pour booster autrement l'UDPS qui est en réalité une vitrine politique et démocratique à la base, surtout un patrimoine politique ou historique commun, 

3. Identifier toutes les compétences disponibles et qui chôment gratuitement... 

4. Identifier toutes les catégories des combattantes et Combattants, 

5. Redynamiser et budgétiser toutes les structures de l'UDPS, 

6. Développer les grands projets de formation et de préparation des combattants à des activités coopératives, agricoles, bref, créer une unité économique puissante au sein de l'UDPS, une opportunité pour mettre fin au chômage et à la distraction, 

7. L'UDPS devrait comprendre qu'elle est un parti de masse, les millions de membres qu'elle a, est une SOURCE DE RICHESSE, la réflexion et le travail suivent, 

8. L'homme qu'il faut à la place qu'il faut, 

9. Organiser une journée porte ouverte " CONNAÎTRE ET PRESERVER LA PENSÉE POLITIQUE DU Dr ETHIENNE TSHISEKEDI" chaque année pour que l'opinion garde dans la mémoire collective, le sens réel du combat de ce grand et historique personnage, 

10. Le débat démocratique ou libre doit demeurer une vraie identité ou l'A. D. N de l'UDPS. 

Mon avis étant qu'un ami et partenaire de l'UDPS de toujours. 

Me Frank SHAPETA NGALAMULUME/ Conseiller du Président Laurent BATUMONA

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"Ultime Appel à l'Unité et à la Réconciliation au sein de l'UDPS"

(Par l’Honorable Peter Kazadi Kankonde, Député National)

Mes chers Combattantes et Combattants de l'UDPS,

Aujourd'hui, nous traversons une période difficile, marquée par des tensions et des divisions au sein de notre grand parti, l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social. Ces défis ne doivent pas nous détourner de notre mission première : servir le peuple congolais et défendre les valeurs de justice, de démocratie, et de progrès qui ont toujours guidé notre action.

1. J'en appelle à l'unité : 

De part la volonté de nos pères fondateurs, l'UDPS a été bâtie sur la solidarité et la détermination de ses membres à se tenir ensemble face à l'adversité. Aujourd'hui, plus que jamais, nous devons nous rappeler que notre force réside dans notre unité. Les divisions internes affaiblissent notre capacité à réaliser les objectifs que nous nous sommes fixés pour notre pays. Ce n'est qu'en restant unis que nous pourrons surmonter les obstacles qui se dressent devant nous.

2. Respectons nos valeurs fondatrices :

L'UDPS, notre parti, est fondée sur des principes de démocratie, de justice sociale, et de respect des droits de l'homme. Nous devons rester fidèles à ces principes, même dans les moments de désaccord. Les débats internes sont nécessaires dans toute organisation démocratique, mais ils doivent se faire dans un esprit de respect mutuel et de dialogue constructif.

3. Privilégions l'intérêt supérieur du peuple : 

Nous ne devons jamais perdre de vue la raison d'être de notre engagement politique : servir le peuple congolais. Les querelles internes ne doivent pas prendre le dessus sur notre devoir envers ceux qui nous ont fait confiance pour défendre leurs intérêts. Le peuple congolais attend de nous que nous soyons à la hauteur de notre mission historique.

4. Mon appel en faveur du dialogue : 

Je vous invite tous à mettre de côté les rancœurs et à privilégier le dialogue. Parlons ensemble, écoutons-nous mutuellement, et trouvons des solutions qui permettront de renforcer notre parti plutôt que de le diviser. La diversité des opinions est une richesse, mais elle ne doit pas être une source de conflit.

5. Engageons nous pour l'avenir : 

Je vous appelle à vous engager à reconstruire la cohésion au sein de notre parti. Ensemble, nous pouvons redonner à l'UDPS la force et la vitalité nécessaires pour continuer à porter haut les aspirations du peuple congolais.

Mes chers Combattants, l'histoire de l'UDPS est celle de la résilience et du combat pour la démocratie. Ne laissons pas les divisions compromettre cet héritage. Ensemble, main dans la main, nous pouvons surmonter cette crise et avancer vers un avenir meilleur pour notre parti et pour notre pays.

Vive l'UDPS, 

Vive la République Démocratique du Congo.

Honorable Peter Kazadi Kankonde 

Député National

"Ultime Appel à l'Unité et à la Réconciliation au sein de l'UDPS"
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