L’ancien président s’est encore exprimé sur la situation sécuritaire dans les deux Kivu, dans un entretien accordé à la télévision nationale namibienne.
Cela ne fait plus aucun doute : l’homme a rompu avec le silence. Plus d’une semaine après sa tribune publiée dans un journal sud-africain, Joseph Kabila a accordé une brève interview à la télévision namibienne.
L’ancien chef de l’Etat est revenu notamment, sur la question sécuritaire en République démocratique du Congo où les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise occupent depuis plusieurs semaines les villes de Goma et Bukavu, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu. Alors que, depuis la résurgence du M23, fin 2021, aucun processus de paix n’a pu taire les armes, celui qui a dirigé la RDC pendant 18 ans ne croit pas en l’efficacité d’une médiation internationale.
«Il n’y a pas un médiateur étranger qui connaît le Congo plus que les Congolais eux-mêmes », a-t-il déclaré.
En novembre 2022, le processus de Nairobi, conduit par l’ancien Président kenyan Uhuru Kenyatta, a été initié par la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) avec l’objectif d’obtenir d’abord un cessez-le-feu immédiat, puis le rapatriement des groupes armés étrangers et l’inscription des groupes armés locaux au nouveau programme de désarmement, démobilisation, redressement communautaire et stabilisation. Parallèlement, le processus de Luanda, initié par l’Union africaine (UA) et facilité par Joao Lourenço, le président angolais, met autour d’une table la RDC et le Rwanda.
Plus de deux ans après, ces processus n’ont jamais apporté de solution. Aujourd’hui, avec la progression du M23, la tendance est de les associer. Mais, pour quel résultat quand chaque partie continue de camper sur sa position ? Voilà peut-être pourquoi Joseph Kabila ne croit pas à des médiations étrangères. Il pense également que le retrait de toutes les armées étrangères de la RDC était un « premier pas important vers l’instauration de la paix dans la partie orientale du pays ». Dans sa tribune, JKK avait déconseillé l’Afrique du Sud à envoyer ses troupes en RDC dans le cadre de la force de la SADC.
Est-ce pour autant qu’il est prêt à participer à des échanges congolo-congolais ? Curieusement lui et son parti, le PPRD, ont déjà annoncé leur refus de prendre la main tendue proposée par Félix Tshisekedi à l’opposition pour un Gouvernement d’union nationale.
L’ancien Président avait en revanche échangé avec les évêques catholiques et pasteurs protestants qui ont initié des consultations pour la recherche de la paix dans le cadre de leur projet de « pacte pour la paix et le bien vivre-ensemble ».
Par ailleurs, JKK a dévoilé son intention de revenir au pouvoir en ces termes: « Nous avons toujours un peu d’énergie pour continuer à servir notre pays » et de poursuivre: « Notre intention est d’être très disponible pour servir notre pays [le Congo, ndlr], de servir notre peuple, de continuer à servir notre peuple, et servir la région aussi, l’Afrique parce que la RDC est un pays africain et la Namibie aussi est un pays africain.
Jean-Michel Sama Lukonde, Président du Sénat, poursuit courageusement son marathon dans le Grand Katanga dans le cadre de la mobilisation des congolais contre l’agression rwandaise dans l’Est de la RDC.
Ce mercredi 5 mars 2025, il s’est rendu à Kamina, chef-lieu du Haut-Lomami, où il a communié parfaitement avec la population au Rond-Point Ilunga Mbidi. Comme partout où il est déjà passé, Jean-Michel Sama Lukonde a lancé un message de soutien au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, aux militaires des FARDC et aux vaillants compatriotes Wazalendo.
« Notre pays est victime d’une agression injuste de la part du Rwanda et nous ne devons pas rester distraits et laisser ces envahisseurs continuer leur aventure meurtrière. J’en appelle à la conscience de la jeunesse pour que nous défendions notre patrie. Le Président de la République fait des efforts à tous les niveaux que nous puissions sortir vainqueurs de cette guerre. Je sais que vous avez quelques problèmes liés au désenclavement de la province et le manque d’énergie électrique. Nous allons porter votre plaidoyer. Cependant, pour le moment, nous devons travailler sur la sécurité afin de préserver l’intégrité territoriale de notre pays", a souligné le Président Sama Lukonde.
Il y a lieu de noter que depuis le 26 février dernier que le président de la Chambre haute du Parlement est en vacances parlementaires dans le Grand Katanga où il est allé mobiliser la population de cette partie de la République contre l'agression rwandaise sous couvert de ses supplétifs du M23/AFC.
A travers son Secrétaire Exécutif, Guy-Richard Malongo Bilamba, l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés, « AFDC-A » en sigle, s’insurge contre les allégations qualifiées d’infondées et de vexatoires distillées dans les réseaux sociaux par des personnes jugées mal intentionnées, qui se livrent délibérément à vilipender son président national, l’Honorable Modeste Bahati Lukwebo, en lui imputant méchamment d’être de connivence avec le mouvement rebelle AFC/M23. Cette mise au point a été effectuée dans un communiqué officiel rendu public le 28 février dernier.
«La diffusion de ces fausses informations à travers les médias et réseaux sociaux sont des preuves éloquentes de l’intention malveillante des toutes ces personnes de vouloir porter gravement atteinte à l’honneur, à la réputation et à l’engagement patriotique du Professeur Modeste Bahati Lukwebo », peut-on lire dans le communiqué.
Le Secrétariat Exécutif saisit l’opportunité pour informer l’opinion publique que son président national est lui-même victime des affres de cette guerre imposée par le Rwanda avec ses supplétifs de l’AFC/M23, après avoir non seulement perdu ses proches dans ces régions sous occupation rwandaise mais aussi, la confiscation et la destruction de plusieurs biens mobiliers et immobiliers dans les deux provinces du Kivu.
En effet, ces rumeurs se sont répandues sur la toile après que deux membres de l’AFDC-A se soient affichés publiquement aux côtés des terroristes, au cours d’un meeting à Bukavu.
Guy-Richard Malongo Bilamba n’a pas tardé pour dénoncer à tu tête, au nom du parti, leur prise de position tout en précisant que le parti et ses instances ne sont concernés ni de près ou de loin par leurs actes qui n’engagent qu’eux-mêmes, l’infraction étant individuelle.
«La présence de messieurs Apollinaire Bulindi et Joseph Mushengero à la tribune lors du meeting organisé par les rebelles AFC/M23 à Bukavu, ce jeudi 27 février 2025, alors que Monsieur Apollinaire Bulindi, cadre au sein du parti, était affecté au Cabinet du Gouverneur de Province en qualité de Conseiller en charge des Mines. Leur présence constitue une trahison flagrante envers l’Autorité Morale de l’AFDC, l’Honorable Professeur Modeste Bahati Lukwebo, ainsi qu’envers l’ensemble du parti », déclare le Secrétaire Exécutif.
Invitation à la paix après l’attentat
«Modeste Bahati réitère son appel à la paix, insiste sur la cohésion nationale et le bon vivre-ensemble de tous les congolais dans leur diversité ethnique, culturelle et linguistique tout en condamnant avec la plus grande fermeté l’attentat survenu ce jeudi 27 février à Bukavu, lors du meeting imposé par les rebelles de l’AFC/M23, à la place de l’indépendance et qui a causé la mort de plusieurs compatriotes et des nombreux blessés », déclare Guy-Richard Malongo Bilamba.
Mobilisation de la jeunesse pour s’enrôler dans les FARDC
L’AFDC-A rappelle combien son président national ne ménage aucun effort pour sensibiliser la jeunesse à s’enrôler massivement dans les FARDC en vue de défendre patriotiquement le territoire national et son intégrité dans la lutte contre l’ennemi ainsi que sa loyauté envers le Président de la République Félix Tshisekedi.
Tout en mettant en garde ces personnes malintentionnées, l’AFDC-A se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre de toute personne impliquée dans cette campagne de diffamation.
L’ex-député provincial Mike Mukebayi, l'ancien candidat à la présidentielle de 2023 Seth Kikuni, et l’influenceuse Denise Mukendi ont quitté la prison centrale de Makala ce samedi 1ᵉʳ mars 2025. Leur libération conditionnelle a été décidée par le ministre d’État de la Justice et garde des sceaux, Constant Mutamba, qui a également procédé, par la même occasion, à la libération de plus de 800 prisonniers, bénéficiaires de la grâce présidentielle.
«Nous avons procédé ce jour à la libération conditionnelle de 3 prisonniers et de 801 bénéficiaires de la grâce présidentielle à la prison de Makala. Le processus de libérations va se poursuivre dans toutes les prisons du pays à partir de ce dimanche», a déclaré Constant Mutamba ce samedi sur son compte X.
D’après des sources officielles, cette décision s’inscrit dans une volonté d’apaisement du climat sociopolitique, alors que la RDC fait face à des tensions liées à la guerre dans l’Est du pays, impliquant la rébellion du M23/AFC.
Seth Kikuni avait été condamné à un an de prison par le Tribunal de paix de Kinshasa-Gombe pour « incitation à la désobéissance civile » et « propagation de faux bruits ». Il avait été arrêté le 2 septembre 2024 après des déclarations faites à Lubumbashi.
Pour sa part, Mike Mukebayi, cadre du parti Ensemble pour la République, avait écopé de 30 mois de servitude pénale pour « faux bruits », après une intervention dans une émission télévisée. Son jugement avait été rendu par la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe le 21 février dernier.
Quant à Denise Mukendi Dusauchoy, elle avait été condamnée à trois ans de prison par le Tribunal de paix de Kinshasa-Ngaliema, le 16 décembre 2024. Elle était poursuivie pour « faux bruits », « faux en écriture » et « injures publiques » à l’encontre de l’opposant Jacky Ndala et des services de renseignement congolais.
De 2008 à 2012, Adolphe Muzito était le Premier ministre de Joseph Kabila. Aujourd’hui, il n’est pas d’accord avec sa manière de voir les choses face à la gestion de la crise sécuritaire dans l’est du pays. Près d'une semaine exactement, Joseph Kabila avait, dans une tribune publiée par un média sud-africain, critiqué son successeur qui, à ses yeux, est le principal responsable de la crise sécuritaire.
En plus, Joseph Kabila a aussi fait comprendre que les revendications du M23 étaient légitimes.
«C’est pour cela qu’on l’accuse d’être derrière le M23. Quelqu’un qui a dirigé ce pays pendant dix-huit ans ne peut pas faire valoir la thèse du Rwanda», a réagi, à son tour, Adolphe Muzito.
Pour le président du parti Nouvel Elan, en ce temps de crise, Joseph Kabila devrait normalement travailler de concert avec son successeur Felix Tshisekedi pour l’intérêt de la nation.
Le Visionnaire du mouvement Le Centre a accueilli avec satisfaction la nouvelle de la libération de Mike Mukebayi, Seth Kikuni et Jean-Marc Kabund de la prison centrale de Makala. Pour Germain Kambinga, cette mesure prise par le Président de la République, Félix Tshisekedi, constitue une étape cruciale qui va renforcer la cohésion nationale, préalable incontournable pour tout dialogue en cette période de crise sécuritaire due à l’agression rwandaise. Dans une publication faite hier, dimanche 2 mars 2025, l’Ancien Ministre de l’Industrie rappelle avoir formulé, il y a plus de deux semaines, un plaidoyer pour la décrispation politique en RDC pour poser les jalons d’une bataille plus solide visant la protection de l’intégrité et de la souveraineté du pays. Aussi, Germain Kambinga avait, dans sa lettre ouverte adressée, tout dernièrement, à la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), tracé la voie à suivre pour l’unité des congolais au nom de la défense de l’intérêt de la patrie. Lisez, une fois de plus, cette correspondance lancée aux prélats catholiques.
Lettre ouverte du Mouvement politique « Le Centre » à l’attention des pères spirituels de la CENCO (Eglise Catholique) et de l’Eglise du Christ au Congo, au sujet du dialogue national
Très chers pères spirituels, le mouvement politique LE CENTRE suit avec une attention soutenue l’évolution de la situation sécuritaire qui prévaut à l’est de notre pays. Nous avons de façon patriotique face à ce drame que le Rwanda impose une énième fois à notre pays, fait plusieurs déclarations médiatiques et avons adressé un mémorandum contenant des propositions concrètes et réalistes pouvant contribuer à aider la RDC notre pays à garder sa dignité et sa grandeur.
De ce fait, après avoir suivi la démarche que vous avez récemment entamée en vue de l’organisation d’un dialogue national pour « retrouver la cohésion nationale » dont notre pays a besoin en cette période difficile, nous faisons un certain nombre d’observations dont la teneur est reprise dans les lignes qui suivent
De prime abord, nous nous interrogeons sur la pertinence d’un dialogue entre politiciens congolais dans le contexte de guerre d’agression que nous traversons.
En effet, réunir des politiciens dont la plupart n’a aucune expérience militaire ni véritable capacité d’apporter des solutions sur la problématique militaire qui se pose, mais dont pour la majorité, le dialogue constitue une tribune d’expression d’ambitions personnelles et de quête subtile de positionnement politique, nous semble être une démarche biaisée en amont et dont l’impact sur le cours de la guerre est nul, si pas négatif.
Nos troupes seront-elles mieux motivées, mieux équipées ou plus enclin à vaincre si des politiciens à Kinshasa se mettaient autour d’une table et formaient un nouveau Gouvernement d’union nationale ? Se répartissaient des postes au sein des entreprises du portefeuille de l’état ?
Car nous savons très bien qu’aucun dialogue entre congolais ne se fait de façon totalement, désintéressé sinon quel en serait l’intérêt si aucun « commerce » n’y était attendu ? Nous savons de quoi nous parlons.
Au regard de la gravité de la situation, voir un tel chef-d’œuvre d’hypocrisie politique se construire devant nous, nous fait désespérer de la conscience citoyenne des acteurs de la société congolaise (société civile et politiciens).
Quand est qu’il y a eu un dialogue inter ukrainien après l’attaque de la Russie, ou de dialogue inter Koweitien pendant l’attaque iraquienne ? Dialogue inter palestinien entre le FATAH et le HAMAS après la riposte Israélienne… la cohésion des cœurs et le sens patriotique ne s’accommodent pas de tous ces simagrées.
Nous considérons pour notre part, que le premier pas dans la recherche de la paix et la résolution de la crise sécuritaire qui nous frappe est la défaite des insurgés et le retrait du Rwanda pays agresseur. Comme au plus fort de la crise provoquée en 2012 par le même mouvement, les efforts avaient été concentrés premièrement sur le retrait de l’armée rwandaise et la victoire de l’armée congolaise sur les insurgés, et c’est seulement après cela qu’ont été envisagées des concertations nationales pour consolider la cohésion nationale et faire front face à l’ennemi dans une harmonie politique interne retrouvée. D’où vient que l’on veuille mettre aujourd’hui la charrue devant le bœuf ? Pendant que nos troupes sont sous le feu de l’ennemi, que des jeunes congolais s’enrôlent dans l’armée, que d’autres tombent sur le champ d’honneur, que le Rwanda installe une administration parallèle à Goma, que le Rwanda projette de créer une monnaie pour les territoires en ressuscitant ce projet avorté du RCD-GOMA, la priorité serait une réunion de politiciens égotiques dans les salons climatisés de Kinshasa ? De qui se moque-t-on ? La priorité selon nous est de consolider l’efficacité du front militaire et d’améliorer la gouvernance pour offrir à notre armée dans une discipline patriotique affirmée, les moyens de la victoire et de l’honneur national.
Jamais dans l’histoire du Congo indépendant, notre pays n’a été aussi riche et n’a eu autant de moyens, jamais notre armée n’a eu autant de moyens qu’aujourd’hui.
Alors pourquoi désespérer alors qu’il s’agit d’un simple problème d’organisation et de sursaut patriotique. Ce ne sont pas les Hommes de valeurs qui manquent dans nos services de sécurité civils et militaires, Monsieur le Président c’est eux la solution et c’est de là que viendra le salut de notre patrie. C’est de cette manière que nous écrirons le récit national que la postérité prendra en exemple. L’histoire ne devra pas, de notre époque dire, « plutôt que d’organiser la défense de la patrie, nos parents dialoguaient entre eux pour savoir qui avait de son côté le monopole de la vérité pendant que le Rwanda envahissait le Congo ».
Chers pères spirituels, la nature de la crise à laquelle nous faisons face est une action armée, orchestrée par un pays étranger qui a pour objectifs de coloniser nos terres et en piller les ressources pour le compte des commanditaires qui sont des nations puissantes sur l’échiquier mondial et des multinationales tentaculaires.
Pour ce faire, ils instrumentalisent certains compatriotes qui ont choisi de céder à l’appât du gain avec des revendications aussi floues qu’inacceptables pour notre jeune démocratie. Nous considérons donc, que vouloir dialoguer avec eux, alors qu’ils viennent au prix de milliers de morts congolais, de faire des conquêtes territoriales importantes, est moralement inadmissible. Un tel dialogue n’aura pour effet que le rétropédalage de notre pays 30 ans en arrière, alors qu’il est engagé sur la voie de l’enracinement de sa démocratie constitutionnelle ; Ce serait une violation de notre constitution, dont l’évolution vous était par ailleurs que peu souhaitable. Notre Constitution non seulement qualifie leurs actes de haute trahison, mais elle définit la non-violence et les élections comme seuls modes d’accession aux responsabilités publiques.
N’avons-nous toujours pas compris que les brassages et mixages tant réclamés par les insurgés qui ont provoqué successivement des crises sécuritaires dans notre pays constituent une stratégie du Rwanda, notre agresseur, pour nous infiltrer et perpétuer le cycle de pillages de nos ressources et la fragilisation continue de notre appareil sécuritaire ? Comment est-ce possible qu’après ces constats partagés par l’ensemble de nos compatriotes, il vienne à l’idée des compatriotes valeureux comme vous, de les envisager à nouveau ?
Classiquement, trois cas de figure existent en terme d’approches de négociations : Soit qu’on a le rapport de force en sa faveur, soit qu’il est équilibré et qu’aucun de protagonistes ne peut prendre le dessus sur l’autre, ou encore lorsqu’on est perdant dans la lutte.
De pressantes interrogations taraudent notre esprit, dans quel cas de figure situez-vous cette démarche de dialogue incluant les M23 : Considérez-vous que la RDC soit en position de force ? Ou alors que nous sommes en train de perdre la guerre ? Ou estimez-vous tout simplement que notre armée nationale est à mettre au même niveau qu’une rébellion terroriste stipendiée par le Rwanda ?
Quelle serait la conclusion d’une telle initiative ? L’abandon de notre constitution ? La légalisation de sa violation ? Ou simplement une abdication honteuse et pernicieuse de la RDC face au Rwanda ? Croyez-nous cela consacrera la fin de la RDC tel que nous la connaissons.
Outre ces interrogations, nous avons une nette impression que dans la présentation et le marketing de ce dialogue, l’on voudrait de manière sibylline présenter à l’opinion d’un côté l’image d’un pouvoir affaibli et à l’origine de la crise suite à ses ambitions réformatrices de la constitution, et de l’autre celle d’une opposition anti-réformes constitutionnelle renforcée par la faveur des circonstances ; ce qui ne correspond en rien à la situation politique en RDC. Le problème, nous insistons est militaro-sécuritaire. Pourtant, lorsqu’on se pose en conciliateur, l’on doit veiller à ne pas biaiser jusqu’à l’image des protagonistes.
Chers pères, le désarroi dans lequel se trouvent nos compatriotes après le carnage de l’armée rwandaise à Goma nous choque tout autant qu’il choque toute la nation. Mais, nous avons le devoir de ne pas paniquer ni diluer dans notre peine, la lucidité qui doit nous caractériser afin de trouver des moyens objectifs pour délivrer définitivement notre nation des appétits voraces d’un pouvoir tyrannique qui a pour ambition la colonisation de nos terres. Car, l’urgence aujourd’hui réside en la définition d’une approche diplomatique gagnante et honorable pour notre pays, et l’élaboration d’une stratégie militaire efficace. Le format du dialogue que vous proposez, bien que d’une esthétique morale louable n’est pas une solution crédible face à la guerre que nous impose le RWANDA et son bras séculier M23-AFC.
Dans cet ordre d’idées, nous reprenons ici des propositions que nous vous avons soumises à travers notre mémorandum du 05 Février 2025 :
Sur le plan diplomatique
LE CENTRE considère que le microcosme diplomatique est dirigé essentiellement par des intérêts parfois divergents entre nations, et que de jolis mots touchants ou une belle présentation ne suffisent toujours pas à convaincre et joindre à sa cause. LE CENTRE préconise donc que le Congo ait une approche diplomatique claire et décisive qui mette à la fois tous les acteurs impliqués devant leurs responsabilités, mais qui offre également au Rwanda et à la RDC des sorties honorables à l’issue de cette crise.
Ainsi, LE CENTRE fait les propositions suivantes :
Le retrait sans délai et sans condition de l’armée Rwandaise et du M23 du territoire congolais ;
La création d’une Zone Tampon des Nations Unies, étendue sur au moins 2 km de part et d’autres de la frontière commune des deux pays, et occupée par la Force Opérationnelle de l’Union Européenne (EUFOR) et de la Force Africaine en Attente (FAA), ou encore par l’armée américaine avec mandats offensifs, pour empêcher les groupes armés des deux pays d’attaquer. Cette zone tampon permettra par ailleurs de lutter contre le pillage des minerais de la RDC. Le Centre considère que c’est la seule alternative crédible et respectueuse pour les deux Etats
Le refus catégorique de la négociation avec les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda, sauf dans le cadre du processus de Nairobi, car un tel processus entrainerait de facto l’arrêt du processus démocratique en RDC, ce qui est inadmissible au regard des énormes sacrifices consentis par le peuple congolais depuis 20 ans pour la construction de sa trajectoire démocratique ;
La Création d’un Tribunal International Spécial pour le Congo afin d’ouvrir des enquêtes, établir les responsabilités et obtenir des réparations de la part des responsables de crimes commis dans le cadre des conflits armés qui ont sévit dans notre pays depuis 2006, date de la fin du processus transitionnel issu du dialogue inter congolais incluant le récent carnage perpétré à Goma lors de l’attaque de l’armée rwandaise et de leurs supplétifs du M23.
Pour marquer la conscience de l’humanité et construire notre mémoire nationale, LE CENTRE recommande au gouvernement de décréter un deuil national pour rendre hommage aux milliers de nos compatriotes lâchement assassinés par l’armée rwandaise et leurs supplétifs du M23 à Goma.
Sur le plan militaire et de la nécessité de la cohésion nationale
La stratégie du Rwanda pour la conquête de nos territoires est restée invariable tout au long de ses nombreuses tentatives de colonisation de notre état : créer des foyers de tension, profiter de la division des congolais pour le recrutement des traitres (qui par appât du gain ont cédé à la séduction de l’ennemi), pour empêcher toute politique de développement dans ces zones déstabilisées afin de faire constater la nécessité d’une balkanisation ; Et cela est justifié par la sempiternelle préoccupation du danger supposé et délibérément amplifié par eux, que représentent les FDLR.
Aussi, la responsabilité des acteurs politiques, de par la magistrature morale qu’ils exercent sur l’opinion, est de faire preuve de dépassement, car le soutien à notre armée doit être totalement désintéressée et sans condition. Le premier qui doit prendre ses responsabilités en tant que garant de la cohésion nationale, c’est le président de la république.
Pour ce faire, Le Centre propose :
La convocation des états généraux des services de sécurité pour réfléchir sur les réformes profondes visant à éradiquer les actes de trahison, renforcer les capacités de stabilisation et de protection de l’intégrité territoriale etc.
La Libération des Prisonniers incarcérés pour des violations caractère politique de l’ordre public.
La mise en place d’un mécanisme pour solliciter le retour et garantir la sécurité des opposants qui se sont exilés.
La Résolution définitive de la question des tutsis congolais à travers un dialogue inclusif de toutes les communautés du grand Kivu et d’ailleurs, ainsi que des actions de sensibilisation contre toute stigmatisation, et répression des discours et actes de discrimination ;
En complément aux mesures initiées par le Président de la République sur la réduction du train de vie des institutions, Le centre propose les réformes ci-dessous :
Renforcement du contrôle des deniers publics par l’encadrement de la dépense publique : l’une des réformes les plus importantes serait celle du statut des agents du service financier des ministères (comptables, sous-gestionnaires de crédits et des contrôleurs financiers) en leur octroyant un statut et des revenus indépendants des cabinets ministériels pour qu’auréolés de leur pouvoir de contrôle, ils constituent un véritable contre poids au ministre ;
Une interdiction formelle du paiement en espèces doit être faite à la banque centrale afin que les dépenses des institutions ne se fassent plus via la manipulation des billets de banque, qui favorise les détournements, mais plutôt par virement bancaire ;
Réduction en divisant par trois les rémunérations des animateurs et membres des institutions (Parlement, Présidence, Gouvernement etc.) ; pour permettre selon nos estimations, d’économiser entre 150 à 200 millions de dollars américains à reverser tout de suite à l’effort de guerre. Cela a déjà été expérimenté en 2012 lorsque les terroristes du M23 avaient pour la première fois occupé la ville de Goma.
Chers pères, nous ne pouvons ignorer en tant que mouvement centriste, les vertus du dialogue, qui du reste est profondément ancré dans notre philosophie politique, ni ignorer les divergences profondes qui existent entre les acteurs politiques sur des questions essentielles de la vie nationale et qui requièrent un minimum de consensus tel que l’organisation des élections, les réformes constitutionnelles etc.
Nous ne sommes pas non plus sourds aux revendications de certains compatriotes de l’opposition qui soit croupissent en prison ou sont en exil déclaré ou pas, mais ces questions ne nécessitent pas forcément un dialogue, car elles dépendent d’une décision politique et il va de soi qu’en cette période sensible, le Président de la République doit avoir comme mode de gestion du pays, le Rassemblement des filles et fils de la République au-delà des clivages politiques.
Notre démarche est faite de bonne foi, et est empreinte de l’urgence d’agir qui guiderait tout cœur patriotique. Nous ne devons pas oublier que pour la RDC, il s’agit d’une guerre existentielle soit nous démontrons notre capacité à protéger notre héritage national soit on nous le prendra ? Winston Churchill disait :
« Vous avez choisi le déshonneur plutôt que la guerre, alors vous aurez le déshonneur mais aussi la guerre… »
Chers pères spirituels,
Peuple Congolais,
Dirigeants du Congo à vous de choisir.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et son peuple !
Après avoir été affranchi de sa condamnation de sept ans, selon le verdict de la Cour, suite à la grâce présidentielle du 31 décembre 2024, l'opposant politique Congolais Jean-Marc Kabund a, dans une déclaration faite à la presse ce jeudi 27 février 2025, dressé un bilan désastreux, selon lui, de la gestion du Président de la République, Félix Tshisekedi.
L'ancien Vice-président du parti au pouvoir ne s'est pas privé le droit d'attribuer les multiples violations qui sévissent sur l'ensemble du territoire national, surtout celles causées par la guerre d'agression rwandaise ainsi que la précarité de la vie des Congolais.
“Le bilan est sans appel. Sous son [Félix Tshisekedi] mandat, le pays sombre dans la violence, avec l’Est en proie à la guerre, l’appauvrissement de 80% de la population, et l’autoritarisme. Ces échecs ne sont pas un hasard. Ils découlent d’une gestion clientéliste et d’un mépris total pour l’État de droit”, a déclaré Jean-Marc Kabund. Il a saisi l'opportunité pour faire le point sur la réforme constitutionnelle voulue par le Chef de l'État au dernier trimestre de l'année antérieure et dont une commission devrait être mise en place au courant de ce mois de février finissant. Kabund parle d'une tentative de coup d'Etat constitutionnel parce que ne répondant pas à l'intérêt général et étant contraire à l’esprit des combats démocratiques menés par Feu Etienne Tshisekedi.
"Une révision constitutionnelle ponctuelle pourrait être légitime si elle répondait à l’intérêt général. En revanche, la manœuvre visant à modifier la loi fondamentale pour permettre un troisième mandat, voire plus, relève d’un coup d’Etat constitutionnel. Ce projet, contraire à l’esprit des combats démocratiques menés par Feu Etienne Tshisekedi, insulte la mémoire des martyrs de la démocratie. Pis encore, il aggrave les fractures sociales et sécuritaires, comme en témoignent les discours belliqueux de ses promoteurs. C’est une telle tentative de hold-up institutionnel qui a précipité le Congo dans le chaos actuel", a-t-il ajouté.
Il y a lieu de rappeler que, condamné pour outrage au Chef de l'État et diffamation, Jean-Marc Kabund a finalement retrouvé le chemin de la liberté en cette période de grave crise sécuritaire et humanitaire qui secoue la partie orientale du pays. De plus, sa mise en liberté coïncide avec le vœu de Félix Tshisekedi, Président de la République, de mettre en place un Gouvernement d'union nationale pour une cohésion nationale dans la recherche de la paix, une paix durable et existentielle sur l'étendue du territoire congolais.
Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) dénonce les déclarations du Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, lors de son meeting à Bandundu, au cours duquel il avait accusé le Président honoraire Joseph Kabila d'être derrière la milice Mobondo. Le PPRD rappelle que cette milice est née de revendications liées à la vente de terres ancestrales. Le parti souligne la proximité du pouvoir actuel avec cette milice et appelle à la cessation de la manipulation politique. Pour faire la lumière sur cette situation, le PPRD exige la publication des rapports d'enquête internationaux et des poursuites judiciaires contre les auteurs des massacres, tout en alertant sur les tentatives de diversion du régime en place.
Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie
PPRD
« Unité-Action-Progrès-Solidarité »
Le Secrétaire Permanent
COMMUNIQUE DU PPRD N°PPRD/SP/ERS/2025 DU 27 FEVRIER 2025
Face à un énième "faux-fuyant" du régime dictatorial de Monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo, le PPRD dénonce la manipulation et l'instrumentalisation de la vérité. Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, PPRD en sigle, exprime sa profonde indignation face aux déclarations fallacieuses du ministre des Transports, Monsieur Jean-Pierre Bemba, ancien ministre de la Défense, à l'occasion de son « meeting populaire » tenu le 25 février 2025 dans la Ville de Bandundu, Chef-lieu de la Province de Kwilu.
En effet, dans une dernière tentative désespérée de détourner l'attention du peuple congolais des véritables responsabilités du régime en place, Monsieur Bemba a porté, sans preuve aucune des accusations absurdes et totalement mensongères contre le Président de la République Honoraire et Sénateur à vie, Son Excellence Joseph Kabila Kabange, l'accusant, toute honte bue, d'être derrière le phénomène Mobondo.
Le PPRD rappelle que cette milice Mobondo est née dans un contexte où sa seule revendication portait sur la vente de terres ancestrales aux fermes de Kingakati, par des membres de la tribu Teke. Il est donc totalement incohérent et absurde d'accuser le Président de la République Honoraire et Sénateur à vie, Son Excellence Joseph Kabila d'être derrière ceux qui s'en prennent aujourd'hui violemment aux vendeurs de ces terres.
Pire encore, des faits irréfutables démontrent la proximité du pouvoir en place avec cette milice. En effet, plusieurs de ses membres ont été reçus en audience par les autorités et même intégrés au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo, FARDC en sigle. Le régime dictatorial actuel ne peut donc se soustraire de ses responsabilités en tentant vainement de faire diversion comme pour le cas du M23 par des accusations politiciennes dénuées de tout fondement.
Le PPRD salue la saisine de plusieurs organismes internationaux, notamment de l'Union africaine (UA) et des Nations Unies (ONU), qui enquêtent actuellement sur ces massacres. Les victimes, dans leur mémorandum, pointent du doigt la complicité ou le laxisme du gouvernement face à ce qui s'apparente à un véritable génocide.
Face à cette situation gravissime, le PPRD exige :
1. La cessation immédiate de la manipulation politique visant à salir l'image de marque et le nom du Président Joseph Kabila Kabange, Sénateur à vie, Président National du PPRD et Autorité Morale du Front Commun pour le Congo, FCC en sigle ;
2. La publication sans délai des rapports des experts internationaux chargés d'enquêter sur ces crimes ;
3. L'engagement de poursuites judiciaires contre les véritables auteurs de ces massacrés, conformément aux demandes des victimes.
Le PPRD tient à alerter l'opinion nationale et internationale sur cette tentative grossière de diversion et appelle à la vigilance face aux manœuvres d'un pouvoir aux abois, prêt à tout pour masquer son échec et son implication dans la déstabilisation du pays.
C'est depuis le 27, et 28 janvier 2025 que l'opposition politique armée AFC/M23 a occupé la ville de Goma, cela avec tous les dégâts constatés des pillages, vols, viols, enlèvements, assassinats sélectifs par des faiblards en fuite avant de quitter la belle ville touristique.
Plusieurs bâtiments n'ont pas échappé à ce vandalisme au chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
C'est le cas ici du bureau de la coordination Provinciale du parti politique Ensemble pour la République en ville de Goma.
Faisant le constat des dégâts matériels ce mercredi 26 février 2025, Franck Mbutu, cadre de ce parti politique cher à Moise Katumbi qui sortait à peine de sa cachette se dit consterné de constater le sabotage dont a été victime les beaux bureaux de sa formation politique impacté par des casses causés par des tirs à l'arme automatique orientés vers le bâtiment et qui sont encore perceptible et bien visible sur les effigies du charmant Moïse Katumbi Chapwe imposées sur les façades de l'immeuble vitré qui s'impose majestueusement sur le boulevard JPK en plein centre huppé de Goma.
Il appelle toutefois l'UDPS à se connecter aux vraies réalités de cette guerre et de tout faire pour que la paix règne sur la partie encore sous sa gouvernance car, selon lui, le devoir du Président Tshisekedi est de protéger les populations, toute tendance confondue.
"C'est choquant de voir le sabotage dont a été victime notre bureau, que je qualifie d'un sabotage ciblé pure et simple.
Ils ont vandalisé notre bureau alors qu'à quelques mètres de chez nous, se trouve le bureau d'un parti politique proche de l'UDPS au pouvoir mais qui n'a pas été touché.
C'est comme si Ensemble pour la République était la cible préférée, nous regrettons cela et appelons le pouvoir à une prise de conscience".
Il sied de souligner que les biens des acteurs politiques sont la cible des terroristes du M23.
Le Président de la République et Haute Autorité Politique de Référence de l'Union Sacrée de la Nation, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a réuni, le samedi dernier, les membres du présidium, les Députés nationaux, les Sénateurs, les Gouverneurs, les membres du Gouvernement, les Présidents des Assemblées provinciales ainsi que les chefs des partis et regroupements politiques membres de l'Union Sacrée de la Nation. Parmi les recommandations que le Président Tshisekedi leur avait données, figure, entre autres, la mobilisation de la jeunesse aux opérations de recrutement volontaire lancées par les FARDC.
De la parole à l'acte, le Secrétaire Général et Président intérimaire de l'UDPS/Tshisekedi, l'honorable Augustin Kabuya a réuni mercredi 26 février 2025, devant le siège national de Limete 11ème rue, le premier groupe des jeunes de son parti qui se sont portés volontaires au service militaire.
Il était question pour le numéro 1 de l'UDPS/Tshisekedi de les féliciter et de les encourager pour avoir répondu favorablement au mot d'ordre du Président de la République.
Dans son speech, Augustin Kabuya a aussi exhorté les jeunes de toutes les provinces du pays à se faire enrôler dans l'armée afin d'assurer une représentativité suffisante de toutes les tribus et lutter contre les infiltrations étrangères au sein des FARDC.
L'occasion faisant le larron, il a abordé la question relative au message faisant état de la discrimination des swahiliphones à Kinshasa. Pour le Président intérimaire de l'UDPS, il s'agit d'une propagande initiée par Paul Kagame et relayée par certains religieux après avoir échoué sur celle de la supposée discrimination des Banyamulenge en RDC. Pour ceux qui ne le savent peut-être pas, le Ministre d'État en charge des Infrastructures et Travaux publics est Munyamulenge. Pour une petite histoire, ce dernier a été élu Député national sur la liste de l'UDPS/TSHISEKEDI, au terme des législatives nationales de décembre 2023, avant d'être proposé au gouvernement toujours par l'UDPS/Tshisekedi.
Dans la même lancée, le SG Augustin Kabuya a indiqué qu'il a lui-même dans son entourage plusieurs collaborateurs issus de l'espace Swahiliphone. Il s'agit du Secrétaire National de l'UDPS/Tshisekedi en charge de la Communication, Clément Baruti nommé par ordonnance présidentielle, Membre du Conseil d'Administration à l'OCC, de son assistante madame Faida Biringanine Alphonsine, de la Présidente fédérale de l'UDPS/Tshisekedi UVIRA, madame Francine Mwangaza qui, tous, étaient d'ailleurs présents à cette activité et, comme un seul HOMME, ont, séance tenante, rejeté formellement cette fausse thèse de maltraitance des swahiliphones.
Signalons, cependant, que la liste de collaborateurs du Chef de l'administration du parti présidentiel n'est pas exhaustive. Parmi ceux qui étaient absents à cette activité, on peut citer le Député National, PCA de l'OGEFREM et Président de la ligue des jeunes de l'UDPS/Tshisekedi, l'honorable Adolphe AMISI MAKUTANO, le Secrétaire National et Administrateur à la SONAHYDRO Léon ZINDULA, le Secrétaire National Victor OKITOKOMA et le Sénateur Idrissa AFANI.
Prenant la parole à son tour pour étayer les propos de son chef, le Secrétaire National Clément Baruti a rappelé que le poste de VPM en charge de l'intérieur au sein du gouvernement, ceux de Directeur de Cabinet du Chef de l'État, du Président de l'Assemblée nationale, du Président du Sénat , du 2ème Vice-président du sénat, du Questeur Adjoint du Sénat, du Chef d'état-major Général des FARDC, du Chef de la DGM, du VPM de Plan, du Chef de la garde Républicaine sont assumés par des swahiliphones.
Partant de cette réalité, Augustin Kabuya s'est posé la question de savoir si Paul Kagame a ses propres swahiliphones qu'il veut imposer aux congolais ou encore qu'il nous indique avec des détails nécessaires des Swahiliphones qui sont maltraités à Kinshasa. Ces questionnements viennent juste d'attester que le fait pour certains parmi nos compatriotes de relayer ce message de discrimination, l'ennemi Paul Kagame a décidé d'user de la ruse pour diviser les Congolais par le canal de son armée numérique déployée sur les réseaux sociaux.
Il sied de noter que c'est par une belle ambiance que l'activité de ce jour a pris fin. Toute porte à croire que dans les prochains jours, les autorités compétentes vont mettre les bouchées doubles pour assurer l'évacuation des jeunes volontaires présentés ce jour vers les centres d'encadrement militaires.