Depuis 8 heures du matin, le Palais du peuple a vibré au rythme de l’élection du Bureau définitif de la Chambre basse du Parlement. Cette institution de la République est appelée à être dirigée par des personnes dignes. L’ambiance était au top auprès de partisans de différentes formations politiques à qui on avait refusé l’accès dans la salle du congrès.
Cette élection prévue le 18 mai dernier a connu un report après les discordances politiques au sein de l’Union sacrée. La réunion tenue avec le Président de la République Felix Tshisekedi a permis d’aplanir les divergences. Le Président de la République a demandé de mettre de côté les différends des uns envers les autres pour sauver la République en votant un Bureau définitif de l’Assemblée nationale.
D’après, un analyste indépendant rencontré au Palais du peuple, Soleil Kashize a démontré la nécessité qui s’impose pour le moment à voter une personne compétente au sein de l’Assemblée nationale, un technocratique, comme Vital Kamerhe qui a fait preuve d’une gestion orthodoxe de cette institution en 2007 en refusant l’entrée des hommes armés au pays.
Ensuite Soleil Kashize fait savoir que si jusqu’ alors le gouvernement tarde à sortir parce qu’on n’a pas une Assemblée qui doit investir le gouvernement, et demande aux députés de choisir des dirigeants dignes, capables de défendre le peuple Congolais et non assister ce que nous venons de voir à la législature passée, aucun contrôle parlementaire ne s’est effectué au parlement et que cette fois- ci nous voulons un contrôle parlementaire sévère.
Selon lui, Vital Kamerhe lorsqu’il était président de l’Assemblée en 2006 avait sauvé ce pays en refusant la demande que les étrangers armés entrent dans ce pays, il a jeté tout son dévolu et laissé tous ses avantages au profit du pays.
Soleil Kashize demande aussi aux députés de porter leur choix sur Vital Kamerhe pour sa volonté de veiller au respect strict de la loi et à la rétrocession de 40% à chaque province pour les aider à bien fonctionner, a-t-il conclu.
LETTRE OUVERTURE DE LA CAMPAGNE WAKISHA AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Kinshasa ; Mercredi 22 Mai 2024
Entre absence de vision et tâtonnement des élites politiques pour l’électrification : La RDC signe un nouveau protocole d’accord sur INGA 3 qui inquiète WAKISHA
La campagne WAKISHA constate que la vision du Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshilombo pour le secteur de l’énergie et particulièrement pour la valorisation du potentiel énergétique que dispose notre pays est inconstante. Une vision inconstante teintée des nombreux tâtonnements pour surmonter le défi de l’accroissement du taux d’accès à l’électricité pour le renforcement du développement du tissu économique de la RDC.
En effet, l’Agence pour le développement et la promotion du Projet Grand Inga (ADPI-RDC), a parrainé le jeudi 9 mai 2024, à Kinshasa, la signature d’un nouveau protocole avec une Société de droit Nigériane, Natural Oilfied Services Ltd (NOFLS en sigle). Celle-ci mènerait des études techniques, environnementales, sociétales et financières pour la construction d’une des phases du projet Grand Inga qui produirait une capacité minimale de 7.000 mégawatts. Cette étape serait suivie par la construction d’une fonderie d’aluminium d’une capacité de 8 millions de tonnes par an, et un terminal portuaire pour faciliter l’importation des équipements et des matières premières.
Natural Oifield Services Ltd est une société intégrée de pétrole et de gaz basée au Nigeria qui, selon son site web, agit en partenariat avec le Nigérian Petroleum Development Compagny Ldt (NPDC), une société du groupe de la Nigérian National Petroleum Corporation (NNPC). Sur base de recherches préliminaires, il semble que la société n’aurait pas d’expérience dans la construction des centrales hydroélectriques.
WAKISHA rappelle que dans les six dernières années, la RDC a :
Signé un « Accord de développement exclusif du projet Inga III » le 26 octobre 2018 avec un consortium sino-espagnol pour la construction d’une centrale de 110.00 Mégawatts ;
Signé un Accord avec le groupe Allemand EVAGOR pour la construction d’Inga et la production de l’hydrogène vert ;
Signé, le 16 septembre 2020, la « Convention relative au développement d’industries Vertes Substantielles en RDC » avec la société australienne Fortescue Future Indistries construction de toutes les phases d’Inga, le barrage de Mpioka et celui de Matadi (environ 70.000 Mégawatts), destinés à la production d’hydrogène vert en vue de son exportation ;
Et aujourd’hui le protocole d’accord avec Natural Oified Service Ltd sui rallonge la liste d’un passé ténébreux des intentions du développement du potentiel Grand INGA sans une réelle évaluation technique du projet et de son impact.
Il est essentiel que les institutions du pays mettent un terme aux exhibitions publiques de signatures de protocoles d’accord qui s’avèrent dénuées de suivi et d’impact.
L’heure est à la conception rigoureuse d’un intégré visant au développement des ressources énergétiques. Un tel plan devrait s’inscrire dans une stratégie claire favorisant l’électrification du Congo par le biais des énergies renouvelables et décentralisées, répondant ainsi aux besoins réels et durables de notre population en matière d’énergie.
Avec l’augmentation des températures dans les villes de la République et que la pauvreté énergétique s’accentue, la campagne WAKISHA est vivement préoccupé et dit sa crainte du fait que le présent protocole d’accord risque d’être une initiative qui rallonge la liste des projets sans avenir comme le projet WESTCOR, BHP Billiton, AECOM et EDF et tant d’autres initiatives.
Le gouvernement devrait plutôt mettre l’emphase sur :
1. Une planification énergétique efficace en République Démocratique du Congo qui tient compte de divers aspects tels que la durabilité, l’efficacité et la sécurité et les besoins énergétiques (domestiques et industriels) de la RDC. Cela nécessite une analyse approfondie des demandes actuelles et futures en énergie à travers l’ensemble du pays et même dans la région d’Afrique centrale.’’
2. La diversification du mix énergétique et une capitalisation accrue sur les sources d’énergie renouvelables (telles que le solaire, l’éolien, l’hydroélectrique, et la biomasse) pour garantir la stabilité de l’approvisionnement, et pour développer un système énergétique plus durable, résilient et adapté aux défis futurs. ;
3. L’amélioration de l’efficacité énergétique du pays, en mettant en œuvre des technologies et des pratiques qui réduisent la consommation d’énergie, comme l’isolation des bâtiments, les systèmes de gestion de l’énergie, et les appareils à haute efficacité énergétique.
4. Le renforcement des infrastructures, par la modernisation du réseau électrique pour améliorer sa fiabilité, pour intégrer les énergies renouvelables, et promouvoir l’autoconsommation à travers des micro-réseaux et des systèmes de stockage d’énergie.
5. L’élaboration des politiques énergétiques claires et stables qui encouragent les investissements dans les énergies renouvelables et les technologies d’efficacité énergétique, tout en assurant une tarification équitable de l’énergie.
6. La transparence dont la publication de tout contrat de projets énergétiques publics et la bonne gouvernance dans la passation des marchés publics dans le secteur énergétique, y compris la mise en place de procédures transparentes et équitables d’appel d’offres ouvertes.
Déclaration Politique de la Plateforme Electorale et Politique Alliance des Acteurs Attachés au Peuple, PEP-AAAP
La Plateforme Electorale et Politique Alliance des Acteurs Attachés au Peuple, PEP-AAAP, a appris, avec consternation et indignation, la tentative de déstabilisation des institutions de la République Démocratique du Congo.
Résolument déterminée, à l'instar de l'ensemble des forces vives de la Nation, à respecter l'alternance pacifique du pouvoir comme seul mode d'accession à la gestion du pouvoir dans notre pays, la PEP-AAAP condamne fermement la tentative de coup d'Etat survenue à Kinshasa le dimanche 19 mai 2024 et appelle également la Communauté Internationale à exprimer son soutien à notre gouvernement légitime et à condamner avec force ce dérapage anticonstitutionnel.
La PEP-AAAP réaffirme son engagement indéfectible au Chef de l'Etat Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, garant de la paix, de la Démocratie, de l'Etat de droit et de la stabilité des Institutions de la République.
La PEP-AAAP salue la vigilance et la bravoure de nos forces de défense et de sécurité, qui ont su déjouer cette menace contre l'ordre constitutionnel.
Par ailleurs, la PEP-AAAP est convaincue que cet acte criminel ne peut pas ébranler notre détermination à œuvrer pour le bien-être et le progrès de la Nation congolaise.
C'est pourquoi, la PEP-AAAP invite le peuple congolais à demeurer vigilant et uni, pour qu'ensemble nous puissions continuer à nous battre pour la prospérité de notre cher pays.
Vive la RDC !
Vive la démocratie !
Vive notre Président de la République ! Vive notre cher peuple !
Le Centre de recherche en finances publiques et développement local (CREFDL) a, dans un rapport intitulé « le biface du parlement : un contrôleur à contrôler », publié jeudi 9 mai 2024, indiqué un dépassement budgétaire au Parlement. Pour les dépenses de l’Assemblée Nationale, de 2021 à 2023, le CREFDL révèle que plus de 90,2 millions de dollars américains ont servi à l’achat des véhicules terrestres contre une prévision de 4,5 millions USD.
La société civile affirme, pour sa part, que le bureau Mboso a utilisé cet argent pour se procurer seulement 12 bus de 30 places assises de marque Coaster affectés au transport du personnel administratif, ainsi 14 minibus destinés au transport des directeurs des services.
La même ONG soulève également un cas de parcelle achetée par le même bureau Mboso dans la commune de Lingwala à 4,1 millions USD afin d’ériger les services de l’administration et les bureaux des commissions permanentes.
Il sied de remarquer que la procédure pour l’achat de cet immeuble à savoir, le prix de cette parcelle et son adresse physique sont gardés secrets. Les bureaux des commissions permanentes sont toujours locataires, a révélé Valery Madianga, coordonnateur national de CREFDL.
Pour rappel en 2023, le bureau Mboso à contracter une dette de 3,4millions de USD et en 2024 le même bureau a ajouté une seconde dette de 7,6 millions pour la construction d’un bâtiment devant abriter le centre médical de l’institution que dirige l’élu du Kwango.
Le CREFDL recommande, pour ce faire, au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi de responsabiliser la Cour des comptes et l’Inspection générale des finances d’effectuer un audit sur l’utilisation des fonds alloués au Parlement de manière générale.
Le rapport budgétaire du Parlement de 2021 à 2023 établit que les deux chambres ont dépensé 1,1 milliard USD, un dépassement de 298,9 millions, dont 60% utilisés par l’Assemblée nationale et 40%, par le Sénat.
Le président de l'Union pour la Nation Congolaise (UNC) et député national, Vital Kamerhe, a officiellement déposé, ce lundi 13 mai, sa candidature pour le poste de président de l'Assemblée nationale. Ce choix intervient à l’issue des résultats des primaires du présidium de l’Union sacrée de la Nation qui avait jeté son dévolu sur cette candidature unique.
Dans un communiqué officiel portant finalisation du ticket du bureau de l’Assemblée Nationale pour le compte de la majorité, l’Union sacrée de la nation a dévoilé la liste de candidats de la majorité devant constituer le bureau définitif de la Chambre basse du Parlement. Parmi les personnes retenues figurent Vital Kamerhe au poste de président du bureau définitif, Jean-Claude Tshilumbayi : 1er Vice-président; Christophe Mboso N'kodia Pwanga : 2e vice-président, Serge Bahati : questeur et Caroline Bemba : questeur adjoint.
Ce communiqué a fait couler beaucoup d’encre au sein de la même majorité présidentielle. Un groupe de députés se nommant « Républicains » évalué à une centaine, a rejeté cette proposition du ticket de l’Union sacrée. Ces élus reprochent au présidium le clientélisme, le népotisme, le tribalisme, … dans le choix des candidats aux différents postes du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Ils accusent ledit présidium de ne pas tenir compte de l'équilibre géopolitique.
Ils rappellent, par ailleurs, que la composition du bureau définitif de l’Assemblée nationale doit respecter les prescrits de la constitution et du règlement intérieur sur le principe de la représentation équitable des provinces avant de réitérer les engagements du Chef de l’Etat. Le 2ème mandat de Tshisekedi sera consacré à la lutte contre les antivaleurs tout en reconnaissant le principe de solidarité dans l’attribution des responsabilités.
Le samedi 18 mai à partir de 11 heures est prévue l’élection et l’installation officielle du bureau définitif. La mise en place de ce bureau définitif est la dernière mission du bureau provisoire que conduit Christophe Mboso N'kodia Pwanga.
Si goûter au pouvoir est une bonne chose, tenir ou continuer d'exister après ça n'est pas facile. Le MPR, le PPRD et le PALU en donnent l'illustration. Quid demain de l'UDPS?
Le Mouvement populaire de la révolution de Joseph Désiré Mobutu n'a pas pu tenir longtemps lorsque le Maréchal du Zaïre a quitté le pouvoir en 1997. En digne héritier politique, le fils du défunt président, Nzanga Mobutu, a tenté de perpétuer l'idéologie de son géniteur, mais sans succès. Pas même Catherine Nzuzi Wa Mbombo n'a pu...
Toute chose ayant un début et une fin, le mobutisme a pratiquement tiré sa révérence.
D'autre part, il a fallu qu'Antoine Gizenga Fundji goûte au pouvoir comme premier ministre pour que son parti commence son processus de désintégration. Aujourd'hui, sans avoir accédé à la magistrature suprême, le Parti Lumumbiste Unifié (PALU) n'est plus resté debout. Il continue au contraire à se déchirer...
Que dire brièvement de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL)? Comme mouvement de libération prédateur, ce "conglomérat d'aventuriers" a disparu comme un feu de paille quelque temps après l'accession de Laurent Désiré Kabila au pouvoir, ses parrains rwandais ayant démontré qu'ils n'étaient là que pour piller le Congo au profitde Kigali.
Quant au Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), ce dernier est carrément en train de vivre ses derniers instants avant la disparition. Depuis son départ du pouvoir, Joseph Kabila, pourtant autorité morale de cette formation politique, a opté pour l'idéologie "motus et bouche cousue". Muet, JKK a laissé la charge du PPRD sur les épaules de Ramazani Shadary et Ferdinand Kambere que l'on entend souvent sur les ondes de Top Congo FM. Emmanuel Shadary, connu comme "coup sûr coup", fait lui aussi un profil bas comme Joseph Kabila, au point que d'aucuns se demandent si réellement le PPRD continue à tenir régulièrement ses réunions... D'où la lancinante question qui taraude les esprits : comment fera Joseph Kabila pour remettre son parti sur le rail?
En réalité, c'est ce dernier parti qui devait être la première force politique d'opposition du pays. Hélas !
Que dire alors de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti historique du Sphinx? Certains observateurs se demandent si ce parti cher au lider maximo tiendra longtemps après le deuxième mandat du président Tshisekedi. Tristement, le constat est que les membres de l'UDPS qui accompagnent le Président de la République n'ont pas pu faire la différence. Nombreux auraient sombré dans des compromissions graves et des dossiers de détournement.
En effet, l'opinion est arrivé à la conclusion selon laquelle que ce soit l'époque de Mobutu, de Laurent Désiré Kabila, de Joseph Kabila ou de Félix Tshisekedi, les antivaleurs dont l'enrichissement sans cause, la corruption et le détournement sont un dénominateur commun. Ils ont tous pour caractéristiques : parlementaires qui se soucient seulement de leurs avantages, ministres qui détournent les deniers de l'Etat, magistrats qui se font corrompre...
Au regard de tous ces éléments, il y a lieu de s'interroger davantage de l'UDPS. Reviendra-t-elle dans l'opposition au terme des deux mandats de Fatshi? Avec quel discours? Continuera-t-elle à dénoncer la corruption? Ses militants feront-ils des marches de protestation comme par le passé? Qui osera donner le mot d'ordre pour une journée ville morte?
Pour rappel, après ses deux mandats, le président Tshisekedi deviendra lui aussi sénateur à vie.
« Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, en sa qualité de structure d’appui autonome, plaide en faveur de la dissolution pure et simple et ce, par voie administrative, des tendances UDPS/TSHISEKEDI, UDPS/KIBASSA, UDPS/TSHIBALA, UDPS/MUBAKE qui fonctionnement illégalement au mépris de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques en République Démocratique du Congo », déplore cette Structure, qui exige des mesures idoines pour la restauration, dans les plus brefs délais, de l’idéologie des pionniers du parti. Voici la déclaration :
Déclaration politique du Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI
Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, Structure d’appui autonome du Parti, a examiné, au cours de sa réunion hebdomadaire de ce mercredi 08 Mai 2024, l’état chaotique dans lequel se trouve la Tendance UDSP/TSHISEKEDI actuellement au pouvoir, et rend public la Déclaration Politique dont la teneur ci-dessous :
1. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI dénonce la violation flagrante de l’article 10 des Statuts de la Tendance UDPS/TSHISEKEDI qui a fixé, entre autres objectifs, « L’INSTAURATION DE LA BONNE GOUVERNANCE, LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET AUTRES ANTI-VALEURS » par son arrogante direction en exercice.
2. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI constate, non sans amertume, que la bande à KABUND-KABUYA-PETER KAZADI et autres Combattants de la 25me heure de la génération spontanée qui a fait la main basse sur la Tendance UDPS/TSHISEKEDI, a trahi l’idéal noble de l’héroïque combat qui avait mobilisé et fondé les espoirs des millions de Congolais de voir se construire en République Démocratique du Congo, une grande démocratie et un véritable Etat de droit, gage d’un réel progrès social pour leur bien-être.
3. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI constate fort malheureusement que la Tendance UDPS/TSHISEKEDI fait la honte du combat implacable de l’UDPS Originelle, lequel combat a été mené pendant plus de trois décennies.
4. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI condamne, sans réserve, les actes répréhensibles dont les auteurs se recrutent parmi les membres de la Tendance UDPS/TSHISEKEDI notamment les vols, l’exclusion, la mauvaise gouvernance, la corruption, les détournements des deniers publics, le népotisme, l’égoïsme, le clientélisme, le gangstérisme politique et autres anti-valeurs coulés sous la répugnante formule de « TOSA OBIKA » mise en place un « petit parlementaire-debout » élevé, sans le mériter, au rang d’animateur principal de ladite tendance à cause de ses courbettes et salamalecs indignes d’un vrai militant d’un parti social-démocrate de l’Internationale Socialiste.
6. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, en sa qualité de structure d’appui autonome, plaide en faveur de la dissolution pure et simple et ce, par voie administrative, des tendances UDPS/TSHISEKEDI, UDPS/KIBASSA, UDPS/TSHIBALA, UDPS/MUBAKE qui fonctionnement illégalement au mépris de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques en République Démocratique du Congo.
7. En conséquence, le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI demande enfin aux Quatre Fondateurs Historiques encore en vie de s’assumer en convoquant les assises de renaissance de l’UDPS Originelle.
Ensemble pour la République de Moïse Katumbi vient de nommer, par une Décision portant la signature du Secrétaire Général Dieudonné Bolengetenge, trois points focaux qui vont assurer la supervision des préparatifs de la Convention nationale du parti prévue très prochainement au Maï-Ndombe. Il s’agit de Patrick Nkumu Nkumambe, Jean-Baptiste Biongo et Rita Ebongo. Le premier, c’est lui le Coordonnateur tandis que les deux autres occupent respectivement les fonctions de Coordonnateur Adjoint chargé des questions politiques et de mobilisation et Coordonnateur Adjoint chargé de l'intendance et des relations avec les partenaires
Le Secrétaire Général
Décision N°031/ENSEMBLE/SG/DBB/05/2024 du 07 MAI 2024
Portant Désignation des points focaux des activités de ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE dans le MAI-NDOMBE
Le Secrétaire Général de ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006, telle que modifiée par la Loi n° 11/002 du 20 janvier 2011, spécialement en son article 6 ;
Vu la Loi N° 04/002 du 15 mars 2004 portant Organisation et Fonctionnement des partis politiques ; Vu l'Arrêté ministériel n°25/CAB/VPM/MININTERSECAC/GKM/028/2020 du 10 novembre 2020 portant enregistrement du parti politique ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE ;
Vu les statuts de ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE, spécialement en ses articles 35, 57 alinéas 1, 6 et 7 ;
Vu le procès-verbal du 18 décembre 2019 portant désignation du Président National de ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE ;
Vu la décision n°002/ENSEMBLE/PN/MKC/2021 du 05 avril 2021 portant nomination d'un Secrétaire Général du parti ;
Vu la décision n°003/ENSEMBLE/PN/MKC/2021 du 23 avril 2021 portant nomination des Coordonnateurs provinciaux et Coordonnateurs provinciaux adjoints du parti ; Considérant la nécessité et l’urgence ;
Décide :
Article 1er : Sont désignés Points focaux des activités préparatoires de la Convention nationale de ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE dans le MAI-NDOMBE, les personnes dont les noms suivent :
-Coordonnateur : Patrick NKUMU NKUMAMBE
- Coordonnateur Adjoint chargé des questions politiques et de mobilisation : Jean-Baptiste BIONGO MBOLUKE
- Coordonnateur Adjoint chargé de l'intendance et des relations avec les partenaires : Madame Rita EBONGO MBONONGE
Article 2 : Toutes les dispositions, antérieures et contraires à la présente décision, en ce qui concerne la Coordination provinciale du MAI-NDOMBE ainsi que ses animateurs, sont suspendues.
Article 3 : La présente décision entre en vigueur à la date de sa signature.
Le Président TSHISEKEDI a annoncé le 3 mai 2024 sa volonté de réviser la Constitution ou de doter le pays d’une autre Constitution, en ces termes : «Je mettrai en place une commission qui réfléchira sereinement sur comment nous doter d’une Constitution digne de notre pays».
Les choses que nous entendions, depuis 2021, au milieu des membres de l’UDPS et selon lesquelles on disait : « nous allons changer la Constitution pour donner au Président un autre mandat » commencent à se préciser ». L’opinion est en train d’être préparée petit à petit à accepter le fait accompli.
Devant la diaspora congolaise à Bruxelles la semaine passée, le Président TSHISEKEDI a franchi un nouveau pas en parlant de la commission qui réfléchira sur comment doter le pays d’une constitution « digne ? ».
Je rappelle au Président TSHISEKEDI que la Constitution actuelle est le résultat d’un processus long et douloureux qui a vu beaucoup de congolais mourir soit par la guerre soit par les troubles sociaux et politiques. Personne n’a le droit d’oublier tout ce parcours pour ses propres intérêts de conservation du pouvoir.
En Afrique, je n’ai pas encore vu un Président de la République qui a révisé ou changé la Constitution de manière désintéressée et uniquement pour l’intérêt du pays. Je doute que l’initiative que le Président a annoncée soit dans l’intérêt du pays. Sa gouvernance du pays ne me permet pas de croire le contraire.
Je rappelle au Président TSHISEKEDI que la Constitution actuelle est la base qui permet aux congolais d’accepter les institutions actuelles, malgré les conditions dans lesquelles les élections ont été organisées en 2023, d’une part, et de s’opposer à tout autre groupe qui veut prendre le pouvoir par la force, d’autre part. Briser ce symbole de stabilité du pays, c’est livrer le pays à l’inconnu.
Le régime du Président Kabila avait révisé la Constitution en 2011, mais il n’avait pas touché aux dispositions verrouillées. Toute tentative de toucher auxdites dispositions avait mobilisé les congolais contre le régime du Président Kabila.
Toute tentative de réviser la Constitution ou de changer la Constitution en modifiant notamment le mode d’élection du Président de la République, le nombre et la durée des mandats présidentiels rencontrera la même résistance. Pareille tentative affectera la légitimité du pouvoir du Président TSHISEKEDI et la stabilité du pays.
Même au sein de sa majorité actuelle au pouvoir, il y a des gens qui ne disent rien par esprit de conserver encore pour un temps les avantages que leur donne le pouvoir, mais ils ne sont pas prêts à accepter que le Président TSHISEKEDI fasse un troisième mandat ou qu’il puisse prolonger la durée de son mandat. Les gens qui ont lâché le Président Joseph KABILA au grand jour, sans scrupules, ils lâcheront aussi le Président TSHISEKEDI de la même façon.
Révisez toutes les autres dispositions de la Constitutions, mais abstenez-vous de toucher aux dispositions verrouillées.
Prenez vraiment en compte ce conseil qui est dur, surtout quand on a déjà touché aux délices du pouvoir, mais qui est juste et vrai.
« Quand un chef ne s’entoure que des gens qui lui disent ce qu’il aime, il doit savoir qu’il est entouré des traitres ».
L’ingénieur Hubert Mamba se lance dans la course pour le Gouvernorat de la ville-province de Kinshasa. Avec un ambitieux projet de société axé sur trois piliers majeurs, cet ingénieur expert en nouvelles technologies veut redorer le blason terni et donner à la RDC la capitale qu’elle mérite. Il met sur la table un projet de gouvernance quinquennal qui touche tous les secteurs de la vie sociale pour une ville plus rénovée et urbanisée où les conditions de vie sont plus que décentes. Devant la presse, des représentants de la société civile, de l’autorité coutumière et d’autres invités de marque à l’hôtel du fleuve vendredi 19 avril dernier, le candidat gouverneur numéro 20 a présenté son projet de gouvernance bien détaillé.
Celui-ci touche notamment, la sécurité, l’urbanisation de la ville de Kinshasa, les infrastructures, la problématique du recensement de la population, l’amélioration du cadre de vie et les conditions sociales etc. et se veut un programme de désenclavement de la ville capitale.
Bien plus, développer les infrastructures de base et voies de communication, assurer la sécurité de la population kinoise et leurs biens et contribuer à l’amélioration du cadre de vie et les conditions sociales des kinoises et des kinois. Tels sont, en clair, les premières visées de ce programme.
Dans le programme “Kinshasa Engenga”, Hubert Mamba prévoit, une fois élu, de protéger et promouvoir les valeurs humaines suivantes : la liberté, la justice, la vérité et la démocratie ; la liberté de religion, de culte et d'association ; la bonne gouvernance et le leadership responsable; l'amour du prochain et l'esprit de la solidarité et la tolérance; le patriotisme, l'intégrité, le respect des biens publics et privés ; le respect du caractère sacré de la vie et de la personne humaine; l’égalité des droits et des devoirs de tous les citoyens kinois devant la loi.
En tant que gouverneur élu, Hubert Mamba compte faire du développement socio-économique et de la bonne gouvernance son cheval de bataille. C'est ainsi qu’il s’engage à le faire par la sécurisation des personnes et de leurs biens; la disponibilité et l'efficacité des services publics ; l'accès facile aux services sociaux de base de qualité; l'éradication des tracasseries fiscales et administratives ; la création d'emplois en vue de l'éradication du chômage; garantir l'existence des institutions locales fortes et stables; la réhabilitation des voies de communication dans toutes les communes et la mise en place d'une administration publique locale efficace et efficiente, garantir à tout citoyen kinois le droit d'accéder dans des conditions d'égalité aux fonctions publiques locales.
Sur le plan de la construction des infrastructures de base et voies de communication, qui constitue son premier pilier, il prévoit quelques actions phares pour redresser ce secteur.
La construction et/ou la réhabilitation des infrastructures de base fiables et de bonne qualité est vitale pour le développement de l'activité économique d'une ville.
Désenclaver les communes rurales en mettant en place un plan provincial intégré de réhabilitation et de construction des infrastructures de transports et de communication dans une approche multimodale.
La stratégie retenue dans le Programme 2024-2028 au niveau de ce secteur s'appuie principalement sur les investissements importants et ciblés dans les différents sous-secteurs d’infrastructures : Voies Terrestres, Voies fluviales navigables, Voies ferroviaires.
Au deuxième pilier, il compte imprimer une administration publique locale efficace et numérisée.
Le dernier pilier, celui de l’amélioration du cadre de vie et des conditions sociales des kinois, Huber Mamba se fixe un objectif général qui vise à :
Améliorer le taux d'accès de la population kinoise aux services sociaux de base, en vue de consolider leur cadre de vie ; Accroître le niveau de protection sociale, afin d'améliorer les conditions sociales.
Pendant son règne, l’amélioration du cadre de vie des kinoises et des kinois va reposer sur un accès amélioré aux services sociaux de base, principalement à : équipées ; Une eau potable de bonne qualité, tant en milieu urbain que rural. Ici, il compte mobiliser les ressources nécessaires en vue de l'augmentation du nombre des centres opérationnels et du taux de desserte en eau potable à 85%, la construction d'infrastructures modernes de fourniture d'eau potable tant en milieu urbain qu'en milieu rural ; le développement des nouveaux systèmes de captage, de traitement, de stockage et de distribution des eaux de pluie.
Sur le plan de l’électricité en milieu rural, Hubert Mamba s'est fixé, dans le programme 2024-2028, l’objectif d'assurer une plus grande accessibilité de toutes les couches sociales de la population kinoise en énergie fiable et non polluante, à des prix abordables.
Des prestations des soins de santé de qualité, dans des hôpitaux modernes et bien un logement décent, dans un environnement assaini et aménagé selon les règles urbanistiques modernes ; Des espaces sportifs, touristiques et culturels bien aménagés, équipés et sécurisés pour le bonheur des kinoises et des kinois ; Une éducation primaire et secondaire de qualité dans des infrastructures modernes et avec des enseignants bien formés et bien rémunérés.
Assainissement du milieu pour une ville plus propre
Le principal objectif du programme du candidat gouverneur Hubert Mamba dans le sous-secteur de l’assainissement de l’environnement sera de : Interdire l’utilisation des sachets non biodégradables ; Mettre en place un plan provincial de lutte anti-érosive ;
Procéder à la destruction de tous les marchés pirates à travers la ville; Développer un programme d'éducation à l'hygiène et à l'assainissement ; Procéder à l'évacuation des épaves des véhicules et autres engins abandonnés sur la voie publique ; et périurbains ;
Construire les collecteurs primaires, secondaires et tertiaires dans les zones urbaines ; Mettre en place le réseau de collecte, de transport et de traitement des déchets en milieu urbain. A cet effet, nous allons installer et équiper les brigades communales d’assainissement; énergétiques ; Élaborer un plan global d'assainissement de la ville de Kinshasa, en étroite collaboration avec les organisations de la société civile, les ONG et les communautés locales de bases ; Adopter les modes de production moins polluants et plus économes en ressources ; Mettre en place des réseaux d'égouts, de latrines à fosse ventilée, des fosses septiques de toilettes publiques ;
Renforcer les capacités financières, opérationnelles et techniques des services en charge de l'assainissement du milieu.
Il a touché plusieurs autres sous-secteurs dont la mise en place de grandes réformes est impérative. Il s’agit par exemple du secteur de l’habitat, l’urbanisme et foncier, celui du transport en commun, de la santé pour tous, de l’enseignement primaire et secondaire, de la formation de la nouvelle citoyenneté, du sport, de la culture, du tourisme, lutte contre le banditisme et l’activisme routier, etc.
Zoom sur Hubert Mamba
Le Candidat Gouverneur Hubert Mamba est un congolais né à Kinshasa. Il est expert en gestion, pilotage, coordination et suivi-évaluation des projets de développement, Expert en gestion et suivi de contrats, y compris les contrats de partenariat public-privé (PPP), Expert en passation des marchés publics et gestion fiduciaire, Expert en économie politiques et projets internationaux de développement, Expert en gestion axée sur les résultats des entreprises du portefeuille de l'Etat, Expert en numérique et systèmes d'information, Expert en conception, installation, et maintenance des réseaux à fibres optiques, Excellentes capacités à exprimer les idées et les concepts oralement et par écrit d'une façon claire et concise.