A l’issue d’un point de presse tenu le jeudi 18 juillet 2024 au Centre culturel Boboto, le Comité exécutif de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) a informé à l’opinion nationale et internationale qu’il aurait déchu l’Honorable Augustin Kabuya de ses fonctions de Secrétaire Général du parti et aurait jeté son dévolu sur Mukendi Membu pour lui succéder à ce poste. Le Comex du parti au pouvoir reproche à son Secrétaire Général sa mauvaise gestion des affaires courantes, et du népotisme qu’il aurait instauré au sein de leur famille politique. L’organe exécutif de l’UDPS a accordé à l’actuel Président ad intérim du parti un délai de 48 heures pour déposer sa lettre de démission, faute de quoi, la base se chargera de le faire partir.
Au cours de ce point de presse, plusieurs personnalités du parti de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) ont manifesté leur désarroi à l’encontre d’Augustin Kabuya, qui, depuis la prise du pouvoir, a toujours individualisé les affaires du parti, remerciant les militants par une monnaie de singe.
Ainsi, le secrétaire général du comité exécutif n’a pas tardé à demander à Augustin Kabuya de déposer sa démission pour permettre au parti de concrétiser la vision du Chef de l’Etat. Selon lui, la base qui constitue une force vive du parti, a décidé de retirer la gestion du parti des mains d’Augustin Kabaya. « L’UDPS est un parti des démocrates, créé pour contrer la dictature à l’époque, mais pendant le règne d’Augustin kabuya, il prétend instaurer la dictature combattue à l’époque», ont déclaré les membres dudit comité.
Par ailleurs, le secrétaire exécutif a fait savoir que l’UDPS reste un et indivisible, on ne peut pas pratiquer le clientélisme, le népotisme, l’UDPS est un parti du peuple. Depuis sa création, il a son modus operandi qui est «la pyramide renversée», la présidence du parti a le devoir d’écouter la base, et l’UDPS reste le seul parti en République Démocratique du Congo à avoir des représentants partout au monde.
Dans la même perspective, le secrétaire exécutif demande le soutient de la base pour renverser le système érigé par le contesté Secrétaire Général, et salue une décision salvatrice de remplacer l’honorable Augustin Kabuya par le Doyen d’âge. Désormais, souligne-t-on, la gestion quotidienne du parti sera conduite par le Doyen d’âge, Me Mukendi Membu Célestin.
Pour lui, Augustin Kabuya peut rester à l’Assemblée nationale et siéger en tant qu’Honorable député, c’est ce que le règlement du pari prévoit, comme Augustin a perdu la qualité de Secrétaire General, il est invité à la démission avant que la base s’érige sur son chemin.
« S’agissant de la gestion de l’ambition au sein du parti, ils informent tous les partenaires de l’Union Sacrée de la Nation qu’à partir de ce jeudi 18 juillet, Augustin Kabuya n’a plus qualité d’engager le parti et de prendre une quelconque décision, la base du parti l’ayant désavoué, elle nomme à titre provisoire, le Doyen d’âge pour conduire les affaires courantes du parti, l’exécutif du parti ainsi que les forces vives du parti continueront dans l’adhésion de la vision du Chef de l’Etat », a-t-il conclu.
(Par Corneille Mulumba, Membre co-fondateur de l'UDPS)
La situation politique, économique, sociale et sécuritaire que traverse notre pays en ce moment est désastreuse à tous points de vue. La désorganisation de la chaîne de commandement et désordre actuel au sein de l'UDPS paralysent ce parti et l'empêchent de soutenir, comme cela aurait dû l'être, les politiques salvatrices du gouvernement.
En effet, l'UDPS est le seul parti politique en RDC qui a démontré qu'il était capable de mobiliser les Congolais de toutes les villes, de tous les territoires, et de toute la diaspora ; raison pour laquelle, d'ailleurs, les puissances occidentales ont toujours cherché à l'anéantir par tous les moyens afin de pouvoir continuer à piller nos ressources naturelles et mettre en exécution leur plan machiavélique de balkanisation de notre pays.
D'autre part, l'amélioration des conditions de vie de nos concitoyens exige d'opérer des réformes économiques drastiques que seul un gouvernement soutenu par un parti politique puissant, comme l'a été l'UDPS, peut lui apporter.
Malheureusement, à cause de défaillances de leadership, le manque de vision, de capacité d'organisation, et de courage politique dont ses dirigeants ont fait montre ces dernières années, notre parti n'a pas pu répondre aux attentes du peuple congolais ; lui en qui ce dernier avait placé tous ses espoirs.
Dès lors, la solution aux maux dont souffre l'UDPS ne se trouve ni dans l'achat des consciences, des combinés de toute nature, ou dans des petits arrangements boutiqués par ceux qui voudraient à tout prix protéger leurs intérêts matériels acquis et autres avantages de position ; mais dans un électrochoc, un traitement de choc qui redonnerait toute sa force et sa vigueur au parti. Il faut coûte que coûte faire "tabula rasa" et repartir sur des nouvelles bases, notamment en permettant aux propriétaires du parti d'assumer leurs responsabilités.
Qui sont donc les propriétaires de l'UDPS ?
Ce sont les fondateurs survivants, eux dont l'audace et le courage politiques avaient fait fléchir le genou au part-Etat. Ce sont les co-fondateurs qui, par dizaines de milliers, à travers le pays et dans la diaspora, avaient réussi à donner corps à ce qui n'était alors qu'une idée facilement étouffable par la machine à broyer de la dictature. Ce sont enfin ces millions de Congolaises et de Congolais des quatre coins du pays, de toutes les catégories sociales, et de tous âges qui ont payé de leur sang, ont subi tortures, et ont connu la prison sans jamais renier leurs convictions politiques et leur foi en l'avenir de notre parti.
C'est dire que l'UDPS est différente de tous les autres partis de l'échiquier politique congolais. C'est dire que c'est l'UDPS qui est en mesure d'infléchir la chute du géant congolais pour peu qu'elle se dote d'un leadership à la hauteur des enjeux.
Je suggère donc les étapes suivantes pour une solution durable et fructueuse :
1. Conférence de presse des 4 membres du Groupe des Treize survivants ; à savoir :
- Charles Dia Onken Ambel
- Protais Lumbu Maloba
- François Lusanga Ngiele
- Paul Kapita Shabani
2. S'exprimant au nom des pères fondateurs de l'UDPS, de la plus haute autorité de notre pays, membre de notre parti, de tous nos martyrs, et de tous nos combattants.
3. annonçant avoir décidé de prendre leurs responsabilités en vue de stopper la descente aux enfers du patrimoine commun, l'UDPS.
4. A cette fin, annonçant avoir pris les mesures radicales ci-après :
a. Toutes les structures existantes de l'UDPS, tant au niveau national, provincial, local, que dans la diaspora, sont dissoutes à dater de ce jour ;
b. Les statuts actuels, ainsi que tous les textes du parti en vigueur sont réputés caduques ;
c. Le Congrès de Refondation de l'UDPS sera organisé du 6 au 12 septembre 2024, à Kinshasa ;
d. Le Comité organisateur du Congrès de Refondation, constitué des 4 membres du Groupe des Treize survivants et d'une dizaine d'autres cadres du parti qu'ils auront discrétionnairement sélectionnés pour leur technicité, est désormais seul habilité à engager le parti par la signature de son doyen d'âge.
e. A l'issue du Congrès de Refondation, l'UDPS sera dotée de
- nouveaux statuts et d'un nouveau Règlement intérieur,
- un nouveau Bureau politique constitué d'hommes et de femmes expérimentés, matures, idéologiquement armés, conscients des enjeux géostratégiques de la RDC, de l'Afrique, et du monde, à même d'apporter au Président de la République et au Gouvernement la perception de l'UDPS dans tous les dossiers qui touchent à la vie de la nation.
Camarades, et Compagnons de lutte, si nous prenons à cœur les souffrances de notre peuple, particulièrement celles de nos frères et sœurs de la partie est de notre pays, ainsi que les dangers que court notre pays constamment agressé et distrait de ses objectifs de développement par certaines puissances que nous devrions qualifier de "l'axe du mal", nous devrions ravaler notre orgueil, faire montre de plus d'abnégation et de patriotisme, et accepter que nous puissions repartir sur des nouvelles bases, ragaillardis, et combatifs, plus déterminés que jamais pour défendre la cause de la mère-patrie.
Dans une déclaration faite le vendredi 12 juillet dernier à l’issue d’une réunion extraordinaire dont les conclusions portent la signature d’une trentaine de membres avec pour objet, la situation sécuritaire à l’Est, la situation sociale de la population et celle au sein du parti présidentiel; les quatre Secrétaires généraux adjoints et les cadres des structures composantes de l’UDPS/ Tshisekedi ont réitéré leur confiance au chef exécutif du parti, Augustin Kabuya.
UNION
POUR LA DEMOCRATIE
ET LE PROGRES SOCIAL
PRESIDENCE DU PARTI
DECLARATION POLITIQUE DE LA PRESIDENCE DE L’UDPS/TSHISEKEDI DU VENDREDI 12 JUILLET 2024
La Présidence de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS/Tshisekedi en sigle, a tenu ce vendredi 12 juillet 2024 une réunion extraordinaire.
L’UDPS/TSHISEKEDI a examiné, tour à tour, la situation sécuritaire du pays, la situation sociale de la population et l’expression de frustration de quelques cadres du parti ;
Concernant la situation sécuritaire du pays, l’UDPS/TSHISEKEDI :
Salue les efforts que ne cessent de fournir Son Excellence Monsieur Félix-Antoine THISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat, le Gouvernement ainsi que l’ensemble des Forces de défense et de sécurité de la République dans la protection du territoire nationale contre les velléités expansionnistes du Rwanda.
Renouvelle sa loyauté à Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et lui garantit un accompagnement indéfectible dans la réalisation de ses missions particulièrement dans la recherche du retour de paix à l’Est de la République.
Encourage le Gouvernement de la République à redoubler et encourage d’efforts pour mettre fin au phénomène « Kuluna » et à tout autre forme de banditisme urbain dont est victime la population dans certaines contrées du pays.
Par rapport à la situation sociale de la population, l’Exécutif National de l’UDPS/TSHISEKEDI :
Salue le discours programme du Gouvernement de la République et encourage Madame la Première ministre à en poursuivre l’exécution sans faille pour répondre rapidement aux attentes des citoyens congolais.
Exhorte le Gouvernement de la République à pérenniser les acquis du premier mandat du Chef de l’Etat sur le plan social, notamment la gratuité de l’enseignement primaire et le PDL 145 T
Rassure le peuple congolais de demeurer à ses côtés pour encourager le gouvernement de la République à multiplier des efforts pour trouver…
Sur la situation du parti, l’UDPS/TSHISEKEDI :
Rappelle aux combattantes et combattants que lors des assises tenues à Kisantu du 06 au 07 janvier 2023 plusieurs résolutions ont été prises, notamment la R2solution n°02/UDPS/CDP/2023 de la Convention Démocratique du Parti conférant des attributions particulières au Secrétaire Général, définissant la stratégie électorale, la restructuration des organes de base du Parti ainsi que l’habilitation du Secrétaire Général à engager pleinement le Parti.
Rappelle également que lors de son Congrès extraordinaire tenu en date du 26 août 2023 à Nsele, trois résolutions majeures ont été ^prises, dont la Résolution n°1/UDPS/CON-EXTRA/23 du 26 août 2023 coulée dans le Procès-verbal du Congrès Extraordinaire de l’UDPS/TSHISEKEDI portant reconduction de Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en qualité de Président du Parti et Haute Autorité Politique de Référence pour un nouveau mandat de 5 ans, son investiture comme candidat du Parti à l’élection présidentielle de décembre 2023 et la confirmation du pouvoir donné à l’Honorable Augustin KABUYA TSILUMBA, Secrétaire Général pour pouvoir engager pleinement le Parti pendant 5 ans.
Note que la légitimité du Pouvoir de l’Honorable Augustin Kabuya TSHILUMBA telle qu’issue de l’organe suprême du Parti (le Congrès) ne peut aucunement être remise en question par quelques personnes frustrées pour des raisons purement personnelles.
Renouvelle sa confiance à Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président du Parti et à l’Honorable Augustin KABUYA TSHILUMBA, Secrétaire Général.
Encourage l’Honorable Augustin KABUYA TSHILUMBA à poursuivre, sans désemparer, l’exécution des recommandations et résolution de Kisantu dont les prémices ont conduit le Parti à une large victoire lors des élections générales de 2023-2024.
Prend acte du retrait de l’Exécutif national du Parti des membres ayant participé à une réunion irrégulièrement convoquée et tenue à un endroit non approprié, en date du 11 juillet 2024, et invite le Secrétaire Général Augustin KABUYA TSHILUMBA à prendre urgemment les dispositions utiles pour suppléer à ces départs volontaires
Après son refus de donner une suite favorable à la demande de M. Eteni Longondo, l’un des cadres du parti politique Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) qui lui a préconisé de réunir le parti en congrès pour un toilettage, les Secrétaires généraux de l’Udps/Tshisekedi ont tourné les dos à Augustin Kabuya, et ont retiré toute leur considération placée en sa personne comme Secrétaire Général du parti, pour soutenir l’ancien ministre de la santé publique, le Docteur Eteni Longondo dans sa démarche.
Dans leur déclaration politique de ce jeudi 11 juillet 2024, plusieurs secrétaires nationaux de l’Upds/Tshisekedi ont exprimé leur mécontentement à l’endroit de l’écritoire du parti. Au moment où celui-ci jette les fleurs sur la marche du parti présidentiel contrairement aux arguments soulevés par le Docteur Eteni Longondo, ceux-ci cognent le leadership de Kabuya.
Ceci sème une division au sein du parti, d’un côté le morceau pour le secrétaire général, et, de l’autre, le camp qui s’oppose à son leadership. C’est ainsi que le côté opposant constitué d’un groupe de secrétaires nationaux désavouent l’autorité de Augustin Kabuya qui, selon ces derniers, confond la gestion du parti à celle de sa maison. Cette situation met en péril le parti de Tshisekedi Wa Mulumba, car elle risque de servir un point fort pour ces concurrents politiques. Les opposants à Kabuya militent pour le changement au sein de cette famille politique afin de marquer ce second mandat de son autorité morale à la Magistrature Suprême et conserver le pouvoir après la fin de celui-ci. C’est ainsi qu’ils ont réitéré leur confiance à son égard dans leur discours.
‘’ Nous réitérons notre totale confiance et loyauté envers SEM le Président de la République, Chef de l’Etat et haute autorité de référence du parti, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo’’, ont-ils déclaré.
Lors de son passage à l’émission ‘’Bosolo na Politik’’ présentée par le confrère Israël Mutombo, le professeur Tshilumbu affirme que cette affaire touche même les fédérations œuvrant à l’intérieur du pays et demande au Secrétaire Général de céder l’administration. ’’ Augustin Kabuya va partir, et il sait qu’il va partir. Si réellement qu’il aime le parti comme il le prétend, qu’il cède’’.
De l’autre côté, Jonas Mukamba appelle le Président Tshisekedi à remédier à cette situation que soulève des tentions au sein de l’Udps. Car, on gère le pouvoir avec le cerveau et non avec le cœur. Les combats qu’a menés l’Udps pour conquérir le pouvoir ne peuvent pas passer en vain, mais plutôt porter les fruits au bénéfice de la population et du parti.
L’Udps à couteaux tiré. La restauration de la paix au sein du parti politique Union pour la démocratie et le progrès social est impérative, au risque d’aggraver la situation. En sa qualité d’autorité morale du parti et de l’Union sacrée, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a un grand rôle à jouer quant à ce.
Après 38 années passées dans l’opposition à lutter pour l’intérêt du peuple congolais, l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) a les rênes du pouvoir depuis maintenant plus d’un an. Cependant, la bataille est loin d’être finie au niveau du parti. Il est primordial de s’assurer de l’implantation de l’UDPS à tous les niveaux et sur l’ensemble du territoire national, pour la stabilité et la continuité de la politique initiée par Feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba. C’est, en effet, ce que rappelle Maître Jacques Kapanga Nyembue, Combattant et Membre d’Honneur à la Fédération du Kasaï-Central, dans un mémo adressée au président a.i de l’UDPS et aux membres des organes.
Dans ce memo, il retrace brièvement le parcours de son combat politique depuis plusieurs années, à l’image de son défunt père, Tshimanga Nyembue, qui était l’un des partisans et pionniers du Parti de longue date.
Mais, il formule également des recommandations et suggestions pour l’intérêt supérieur du parti. Il demande, entre autres, au président a.i de l’UDPS de pouvoir établir la réconciliation au sein du parti et prôner la paix et l’unité en lançant un message de pardon vis-à-vis des membres ayant quitté le parti, mais manifestant aujourd’hui la volonté de réintégrer.
Mais aussi, que le parti soit réellement implanté sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, de la cellule à la fédération, au niveau provincial afin d’envisager comment gagner les élections municipales, locales et celles de 2023 à tous les niveaux. «Que le choix des candidats aux futures échéances électorales se fasse conforment à l’article 57 alinéa 2 des statuts de notre parti », a-t-il écrit.
Maître Jacques Kapanga Nyembue suggère, par ailleurs, la mise en place d’un mécanisme de récompense des familles de tous les membres décédés qui se sont sacrifiés pour le parti ou qui ont engagé leurs moyens financiers au bénéfice de celui-ci.
«Je vous recommande, pour le bon fonctionnement du parti, d’appliquer la loi de complémentarité, c’est-à-dire, trouver des personnes intelligentes, même en dehors du parti, pour le bien-être de notre parti, car le parti n’est pas une dynastie.
UDPS est un esprit qu’Etienne TSHISEKEDI nous a laissé et nous devons tout faire pour sa survie sur notre sol congolais comme le Parti Républicain et Démocrate aux USA ou encore le socialiste en France», a-t-il fait comprendre au président a.i de l’UDPS dans ledit mémo.
MEMO A L’INTENTION DE MONSIEUR LE PRESIDENT AD INTERIM ET MEMBRES DES ORGANES DE L’UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL
EXP : Maître Jacques KAPANGA NYEMBUE
Combattant et Membre d’Honneur de la Fédération du Kasaï-Central et fils de l’Ex-Président Fédéral, Feu Père TSHIMANGA NYEMBUE
Tél : 0997049237/0900729993
MEMO A L’INTENTION DE MONSIEUR LE PRESIDENT AD INTERIM ET MEMBRES DES ORGANES DE L’UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL
Transmis copie pour information à
-Monsieur le Secrétaire Général de l’UDPS ;
-Monsieur le Président de la Commission électorale permanente du parti/UDPS
-Monsieur le Président de la Convention Démocratique du parti /UDPS
A Monsieur le Président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social à l’intérim
A KINSHASA/LIMETE
Son Excellence le Président a.i,
Je soussigné, Monsieur Jacques KAPANGA NYEMBUE Combattant et membre d’honneur de notre cher Parti Politique Union pour la démocratie et le Progrès Social, UDPS en sigle, et fils de Feu père TSHIMANGA NYEMBUE EX- Président Fédéral de l’UDPS Kasaï Occidental, actuellement Fédération du Kasaï-Central.
Néanmoins ; Monsieur le Président ai de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social UDPS en sigle, vu le combat mené et la lutte engagée par le parti et par tous ses membres combattants et combattantes, qui ont abouti à l’élévation au Poste du Président de la République Démocratique du Congo, de son Excellence Monsieur Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO ;
Vu votre engagement, le travail ainsi que la stratégie d’une manière constante par votre bravoure en s’opposant aux choix de Genève selon l’accord qui a été signé dans le cadre de LAMUKA, notre parti, avec tous ses membres du Directoire National, faisant la continuité de combat acharné et la détermination nous léguée par notre Patriarche Feu ETIENNE TSHISEKEDI wa MULUMBA qui nous a laissé le Parti U.D.P.S. dans l’esprit du changement de vie du peuple congolais par la démocratie et le Progrès Social et pour son bien-être en instaurant un Etat de droit et démocratique pour l’intérêt supérieur de la nation congolaise.
Monsieur le président ai, je profite de cette occasion pour vous présenter ce Memo en toute liberté respectueuse afin de présenter à toute la direction du parti, secrétaire exécutif et chefs des départements de notre cher parti UDPS et à vous-même Monsieur le Président ai, mes chaleureuses félicitations les plus émues pour la victoire de notre Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO à la Magistrature Suprême de la République Démocratique du Congo et à cette même occasion je vous présente mes sincères félicitations et tous les vœux les meilleurs pour votre élection au poste du 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale, nous disons gloire et merci à Dieu au nom puissant de Seigneur Jésus-Christ (Psaumes 37-36) et que Dieu vous donne la capacité et la sagesse pour conduire le parti à bon port dans les élections locales en cours et celles de 2023 à venir et ceci doit se faire dès maintenant par l’implantation du parti, correction de quelques heures et recrutements des hommes et femmes, jeunes et vieux compétents pour leur adhésion dans le parti et faire des sensibilisations sur terrain dans le cadre des conférences, meeting et formation politique du point de vue de notre statut et projet de société.
Néanmoins, notre adhésion à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, l’UDPS en sigle vers les années où nous étions encore jeunes sous tutelle de nos parents à la proclamation du Multipartisme par le Feu Président MOBUTU, était dû à l’ambition d’une participation active aux activités du parti en suivant notre Feu père Tshimanga Nyembue qui était l’un des partisans, pionniers du Parti de longue date et il était tous les temps interpellé par le service de renseignements de l’époque et ceci étant depuis notre jeunesse, vers les années 1983, nous avons connu l’UDPS, mais clandestinement dans les années 1990 étant étudiant au campus de Lubumbashi. Apres le discours du Feu Président de la République du Zaïre le 24/04/1990 proclamant le multipartisme au pays à raison de trois partis politiques, bien que le Feu président Etienne Tshisekedi avait répliqué demandant le multipartisme intégral ; ayant déjà eu le goût de faire la politique au sein du Parti UDPS de l’opposition contre le régime de Mobutu.
Nous avons saisi l’occasion de faire cette politique au campus de Lubumbashi en formant le groupe d’étudiants membres de l’UDPS et y menant des actions sur le terrain.
Monsieur le président ai, vu mon engagement en tant qu’étudiant actif sur le terrain du campus de Lubumbashi au nom de l’UDPS, dans la nuit de la complicité avec les étudiants, fils des autorités du régime Mobutu et les autorités politico-administratives du Mouvement Populaire de la Révolution M.P.R en sigle, il y a eu massacre au Campus dans une opération dénommée « LITITI-MBOKA » et dans ce massacre, je fus tombé victime étant grièvement blessé où j’avais eu une opération chirurgicale à la tête et une grande blessure à la poitrine tout en étant dans le coma. Par la suite j’avais été transféré en Afrique du Sud accompagné du médecin TSHOWA assisté par les infirmières dans un avion médicalisé. Après le massacre, le monde entier avait pris l’option contraignante contre le régime Mobutu et dès mon retour de l’Afrique du Sud j’étais invité à la Conférence nationale souveraine, C.N.S en sigle, pour témoignage dans cette conférence et aussi au procès de l’ex-gouverneur du Katanga, en son temps, Feu KAYAGIALO comme témoin oculaire de massacre sur le Campus de Lubumbashi.
Monsieur le Président de l’Union pour la démocratie et le progrès social U.D.P.S en sigle et les membres de notre Directoire du parti, par mon activisme politique pour l’intérêt et le bien-être de notre cher parti étant combattant et membre d’honneur à la fédération du Kasaï-Central, mais résident à cheval entre Kananga et Lubumbashi et j’avais été toujours l’objet des poursuites par le pouvoir sortant et j’avais connu la perquisition de ma résidence de Lubumbashi m’accusant de détention des documents secrets cachés contre le pouvoir comme membre de l’UDPS et aussi j’ai connu l’arrestation arbitraire de la part des agents de l’ANR pour avoir déclaré publiquement la fin du mandat du Président honoraire sortant Joseph Kabila. J’ai risqué la prison et ma vie, mais grâce à Dieu, j’ai été sauvé suite aux interventions des ONG de droits de l’homme et les publications sur les réseaux sociaux et radio Okapi sur mon arrestation arbitraire.
Son excellence Monsieur le Président, compte tenu de tout ce qui précède et que nous étions venus ici à Kinshasa avec notre président fédéral du Kasaï-Central que nous citons : le Patriarche Doyen Papa Tshimbombo Bulanda Buimpe Blanchard pour l’assistance à la Prestation de serment de prise de pouvoir de Son Excellence Monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo comme Chef de l’Etat et après nous devrions le voir ensemble, vu la circonstance de temps et des imprévus ça n’a pas été comme prévus ; jusqu’à ce nous sommes toujours en attente de notre demande d’audience déjà introduite.
Notre président Fédéral Tshimbombo Bulanda Buimpe Blanchard nous avait fait entendre qu’il avait causé avec Son Excellence Monsieur le Président de la République, lors de sa dernière rencontre à la Cité de l’U.A avec tous les fédéraux et aurait donné l’ordre au Secrétaire Général actuel, Monsieur Augustin Kabuya de nous recevoir puis nous entendre sur nos dossiers qu’il avait reçus auprès de Son Excellence Monsieur le Président de la République au nom de la fédération, il y a de cela plus ou moins 3 à 4 mois, nous faisons des va-et-vient à la permanence du Parti et nous n’avons eu que des promesses sans suite jusqu’à ce jour et nous sommes toujours dans l’espoir quant à ce.
Néanmoins, nous avons pris l’option en toute liberté respectueuse pour profiter de cette occasion suite au climat déshonorant et malsain qui règne au sein de l’UDPS et pour son avenir de faire ce mémo pour l’intérêt supérieur du parti en vous présentant nos suggestions sur nos pensées en vous adressant à Monsieur le Président ai de rester vigilant pour l’implantation à tous les niveaux de notre cher parti UDPS pour la stabilité et la continuité avec la politique et le schéma que nous a laissé le Feu Patriarche Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA car ceci est fondamental pour la considération et existence du parti sur le terrain d’une manière constante que d’être là d’une manière figurée par mouvement de masse.
Son Excellence Monsieur le Président ai, il n’est pas à oublier que l’UDPS est un parti politique qui incarne le changement dans ce qui est dans la tête de tous les Congolais et surtout que c’est un parti politique qui est tout un esprit comme l’esprit Saint que le Seigneur Jésus-Christ nous a laissé pour nous conduire en nous engageant dans le travail avec la foi.
Son Excellence, le Feu patriarche Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA nous a laissé avec un testament « le peuple d’abord » et nous devons faire des efforts pour nous dépasser afin d’accomplir la mission que ce dernier nous a laissée. Dans la vie politique, comme le pasteur à la bergerie avec ses brebis, il vaut mieux viser la perfection et l’atteindre que de viser la médiocrité et l’atteindre » (dicton de François Blanche) il faut l’intérêt du peuple d’abord en montrant vos capacités et ceux des combattants et combattantes du parti pour le bon fonctionnement de notre cher parti et pour son implantation sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.
Messieurs le Président ai, le Président de la Convention Démocratique du parti et le Président de la commission Electorale Pérennante du parti de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social U.D.P.S en sigle, il y a un groupe des gens qui sont en train de combattre indirectement son excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en faisant sortir des idées allant même au-delà de notre statuts au parti en invoquant l’article 26 sur l’intérim du président du parti.
A vous Monsieur le Président ai, Monsieur le Président de la convention Démocratique du Parti, vous savez bien que son Excellence Monsieur le Président National de notre Parti n’est pas décédé, ni démissionnaire, ni empêché définitivement, ni l’expiration de son mandat de 5 ans ni non plus interdit d’exercer sa fonction du Président de notre cher Parti, comment envisager la cogestion du parti par un Directoire pour convoquer un congrès dans trois mois sera possible ? Il est temps Son Excellence Monsieur le Président ai, et le Président des commissions citées haut, de créer la paix et l’unique au sein du parti dans le respect des statuts et règlements du parti et saisir les taureaux par les cornes et mettre fin à cette situation qui ternit l’image du parti et de celui de Son Excellence Monsieur le Président de la République du Congo, actuellement frappé par l’article 96 de notre constitution de la République Démocratique du Congo.
Monsieur le Président ai et vos collaborateurs, les gens qui ne veulent pas le respect des textes, les lisent et le comprennent toujours à l’envers, mais nous vous encourageons de vous lever et mettre fin à cette situation tout en vous priant de faire une relecture sur ces articles sur le mandat au sein du parti, articles 62,63,64 et surtout l’application stricte des articles 65 et 66 sur le régime disciplinaire des statuts de notre parti et les appliqués ou mieux le faire comprendre avant de prendre les mesures contraignantes comme nous devons toujours sauvegarder l’image de notre autorité morale empêche.
Dans le cadre des recommandations et des suggestions, nous vous proposons ceci :
RECOMMANDATIONS :
Président, nous sommes prêts à travailler comme nous l’avions toujours fait encore trop jeunes, car la politique est dans notre sang comme un héritage nous légué par notre Feu père Paul Crispin TSHIMA NGA NYEMBUE pour le bon fonctionnement à tous les niveaux de notre cher parti.
Je vous recommande pour le bon fonctionnement du parti d’appliquer la loi de la complémentarité, c’est-à-dire trouver des personnes intelligentes même en dehors du parti pour le bien-être de notre parti, car le parti n’est pas une dynastie. L’UDPS est l’esprit qu’Etienne TSHISEKEDI nous a laissé et nous devons tout faire pour sa survie sur notre sol congolais comme le Parti Républicain et Démocrate aux USA ou encore le socialiste en France.
SUGGESTIONS
Notre pays est un scandale géologique et c’est un Etat qui devrait être du point de vue économique égal à la Chine au même niveau que d’autres Etats qui sont dans le classement économique et aujourd’hui le Congo est un pays non classé et sous développé.
Le développement économique est l’ensemble et social fait référence à l’ensemble des mutations positives (techniques, démographiques, sociales, sanitaires …..) que peut connaitre une zone une nation ; c’est comme le décollage d’un avion sur la piste de l’aéroport. Pour que ceci ait lieu :
1. Il faut que l’avion soit en bon état
2. Un avion doit avoir un bon équipage formé et professionnel.
3. Un avion pour mieux voler ou décoller, il doit faire le taxi way donc faire, un allé au fond de piste, et prendre l’allure en vitesse pour mieux voler ou décoller.
Notre pays avait bien demandé son indépendance, mais nous l’avons mal obtenu par manque de retenue et de patience ; voilà que la Belgique nous demandait la patience, en raison de l’éducation, l’apprentissage et la construction du pays avec le plan tracé nommé ‘’plan van binsen’’ qui devrait terminer en 1990 pour la construction du pays et formation des élites sur le plan politique, économique, juridique, social, scientifique etc en raison d’obtenir l’indépendance total en 1980 tout en étant mûr ; nous sommes allés loin et nous avons manqué le développement jusqu’à ce jour à cause de manque de l’homme d’être au centre de son développement, comme moteur.
Pour un bon décollage économique, il faut bien observer les quatre étapes qui sont :
1. L’homme
2. Les objectifs à atteindre
3. La volonté politique
4. La mise en œuvre de ses projets ; donc les objectifs fixés à atteindre.
D’où je vous suggère Monsieur le Président et tous les membres des organes du parti, de bien revoir notre relation diplomatique avec la Belgique.
Aussi que le pays se prenne en charge du point de vue éducationnel à tous les niveaux pour son élite et l’avenir du pays.
Que votre autorité et bienveillance, nonobstant vos charges actuelles à l’Assemblée Nationale, de bien vouloir veiller sur le bon fonctionnement du parti en ayant un regard particulier, d’autant plus que votre mandat en qualité de Président National du parti ai, court encore conformément aux articles 63 et 64 de notre statuts du parti et que notre Président National empêché suite à ses hautes fonctions.
Que votre autorité puisse faire pouvoir la réconciliation au sein du parti et prôner la Paix et l’Unité en lançant un message de pardon vis-à-vis de tous nos membres ayant quitté le parti mais manifestant aujourd’hui la volonté de réintégrer le parti.
Que les communicateurs du parti soient recrutés au sein du parti et le soumettre à une formation sur la communication et que les chargés de la communication au sein du parti puissent le faire d’une manière professionnelle afin que leurs interventions publiques ou médiatiques s’alignent toujours avec la philosophie du parti. Et chaque communication doit être faite avec l’autorisation de la hiérarchie.
Que le parti soit réellement implanté sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo de la cellule à la fédération ; au niveau provincial enfin d’envisager comment gagner cette fois-ci ou jamais les élections municipales, locales en cours et celles de 2023 à tous les niveaux.
Que les choix des candidats aux futur échéances électorales se fasse conforment à l’article 57 alinéa 2 des statuts de notre parti. D’onc que toutes les fédérations donnent leurs candidats d’une manière indépendante en cas de manquent de candidats, la Direction Nationale fera des recommandations.
Qu’un mécanisme de récompense des familles des tous les défunts qui se sont sacrifiés pour le parti ou qui ont engagé leurs moyens financières au bénéfice de notre parti soit mise pour leur indentification.
Veiller à ce jour les membres du parti ayant un mandat électif ou nominatif au sein des institutions et les mandataires publics qu’ils puissent régulièrement verser leur cotisations de 10% au parti en vue de permettre au parti d’assurer sa politique conformément à l’article 60 alinéa 2 des statuts de notre parti.
Monsieur le Président à l’intérim est chers membres des autres organes du parti, notre parti a le bureau d’études et de stratégies politiques, cet organe est habileté de faire les études du point de vue politique, sociale et économique et de prendre des stratégies pour faire face aux enjeux qui peuvent nous surprendre ou bien quand nous sommes obligés de signés des accords avec nos alliés ; il faut que des questions à traiter soient soumises à ce bureau pour éviter des dérapages. D’où il est utile de choisir des hommes bien compétents en la matière. Un sage chinois conseillait à son empereur: si vous voulez détruire un pays, inutile de lui faire une guerre sanglante qui pourrait durée plusieurs années et perdre beaucoup de vies humaines ; il suffit de détruire son système d’éducation et d’y généraliser la corruption et ensuite attendre 20 ans et vous aurez un pays constitué d’ignorants dirigé par des voleurs ; il vous sera très facile de le vaincre. Ceci étant, notre pays, est un pays ou beaucoup veulent profiter de nos richesses naturelle pour soutenir leur économie, d’où ils profitent pour des organisations de nos systèmes politiques par l’organisation des guerres qui ne nous profitent pas et aujourd’hui il y’a autant qui étudie comment détruire UDPS et voir même surtout à l’extérieur vu que l’UDPS est un parti de masse et sans un tel parti ils ont tout le pays dans leurs mains. D’où ce bureau doit être permanent et d’y donner beaucoup d’attention et de valeur.
Par exemple il y’a eu des accords entre l’UDPS et le FCC du point de vue de partage des provinces : il y’a eu un accord qui n’était pas exécuté, et jusqu’à ce jours il n’y a aucune réaction de la part de l’UDPS. Je suggère qu’il vaut voir avec eux dans le cadre de formation des gouvernements provinciaux qu’il ait aussi quelques ministres de l’UDPS dans chaque gouvernement provincial pour que nos fédérations se retrouvent et qu’ils soient vigilants sur la gestion de la chose publique.
Par ailleurs, je vous suggère au nom de la famille Tshimanga Nyembue et au mien propre, une attention particulière en récompense du combat mené par notre Feu père de son vivant en finançant les activités du parti pour son implantation intégrale à tous les niveaux dans la fédération de l’ex Kasaï-Occidental au bénéfice du parti aujourd’hui acquis et conquis par Union pour la Démocratie et le Progrès Social UDPS en sigle pour preuve, le président était élu avec 98% de suffrages exprimé dans les provinces du Kasaï Central et Kasaï fruit d’une bonne implantation du parti que Papa TSHIMBOMBO à continuer avec son équipe.
Pour terminer, je sollicite une audience auprès de votre autorité et bienveillance pour vous présenter de vive voix aussi mes ambitions politiques consécutives aux différents échanges que j’ai eus avec le Feu Papa Etienne Tshisekedi wa Mulumba de son vivant.
Veuillez accueillir Monsieur le Président à l’intérim et cher Secrétaire Général ainsi que tous les secrétaires généraux, notre MEMO et notre demande du point de vue de demande d’audience auprès de Chef de l’Etat. Vous pouvez nous faciliter étant membre d’honneur du parti ; je reste ouvert pour tout échange et point de vue.
Connaissant vos sens d’intégrité et de compréhension, je vous prie de bien vouloir en prendre compte et agréer, Monsieur le Président et Membres du parti, mes sentiments distingués avec remerciements anticipés.
Sé/Maître Jacques KAPENGA NYEMBUE
Membres d’honneur de la fédération de Kasaï Central et Fils du Feu Président TSHIMANGA NYEMBUE
L’image était forte. En style touristique, coiffé par un sombrero marron assorti d’une écharpe blanche estampée d’une empreinte PEP-AAAP, le Ministre du Tourisme, Didier Mpambia Musanga, a rehaussé de sa présence, le dimanche premier juillet 2024 l’activité organisée à Pema. C’est dans le somptueux cadre du site touristique du village Frida Munshy, situé à plus ou moins 90 kilomètres de la ville de Kinshasa, que la cérémonie organisée par La Ligue Nationale des Femmes du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), que dirige de main de maitre l’Honorable Frida Munshy Yaya Yalake a eu lieu. Elle a organisé ce rendez-vous en son honneur et à celui de tous les élus de PEP-AAAP de la République au niveau de la députation nationale, provinciale et des Conseillers communaux ainsi que tous les fils et filles des coins et recoins de la République, élevés en dignité à travers les hautes fonctions au pays, pour partager la joie.
S’adressant à la grande famille politique, à ses frères et sœurs, aux militantes et militants sous les applaudissements abasourdissants d’une foule immense, la cheffe de la Ligue Nationale des Femmes du MSC, l’Honorable Frida Munshy a commencé par rendre hommage au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi pour la nomination de Didier Mpambia Musanga au poste de Ministre du Tourisme. Elle a circonscrit son message sur trois axes principaux à savoir, l’écoute, la disponibilité et l’unité. De son avis, c’est ce qui doit régner entre les membres et surtout entre les militants et militantes du MSC, parti cher à l’imperturbable visionnaire Laurent Batumona Kandi Kham. Elle a aussi remercié les participants pour avoir répondu présent à cette manifestation. ‘’Votre présence en ce lieu prouve à suffisance comment vous portez à cœur votre cher Parti et leurs dirigeants. C’est une joie pour nous de célébrer nos nominés avec en tête le Ministre du Tourisme, le camarade Didier Mpambia et les autres députés nationaux et provinciaux. Nous vous recommandons de soutenir votre parti et regardons tous vers un avenir radieux de notre cher Parti’’.
Prenant la parole à son tour, Didier Pambia, sous cette émotion, a commencé par reconnaitre la magnanimité du Chef de l’Etat : « Je dois toute ma reconnaissance au Chef de l’Etat, parce que c’est lui qui a permis ma nomination en qualité de Ministre du Tourisme de ce grand et beau pays, qui est la RDC. Pour cela, je vais demander, non seulement pour le remercier mais aussi pour l’encourager à travailler avec notre soutien. Je le remercie également pour les autres membres de PEP-AAAP et du MSC qui ont été élevés, ainsi que les membres de notre regroupement PEP-AAAP et tous les hauts cadres du MSC qui m’entoure. C’est à travers eux que nous avons eu l’occasion de faire rayonner la représentation de nos Fédérations et Cellules et pour cela nous sommes reconnaissant», a dit d’entrée de jeu le Ministre du Tourisme.
Il a, par la suite, renchéri en ces termes : ‘’ Je reconnais la grande responsabilité que porte tous les cadres de ce regroupement que dirige avec dextérité le Haut représentant Tony Kanku Shiku nommés à différents postes de responsabilité’’.
C’est une grande responsabilité, dit-il, dans son speech, parce que les attentes de la population sont énormes. Attentes au niveau national, de la paix et de la sécurité, particulièrement à l’Est de la République Démocratique du Congo ou une grande partie de mon secteur se trouve, mais aussi attentes de développement de notre pays à travers notre secteur du Tourisme.
Mais, puisqu’ici il s’agit de notre Parti le MSC, oui il y a aussi des attentes et nous, nous sommes ici pour manifester, vous montrer notre disponibilité pour être à l’écoute de vos attentes. Ce n’est qu’à travers cette écoute que nous pouvons rencontrer les besoins de notre Parti. Je pourrais les énumérer et la liste serait non exhaustive, parce que nous savons combien nos provinces regorgent des sites touristiques qu’il faudrait revaloriser.
Nous savons que nous avons besoin de faire véritablement bénéficier aux militantes et militants de toutes leurs richesses et cela de manière équitable.
Profitant de ce moment en famille, le Ministre du Tourisme a appelé les partisans de son parti et regroupement à l’unité quelles que soient les divergences. La patience doit nous caractériser, a-t-il fait savoir au public.
Il a fini son speech par l’annonce de sa disponibilité pour d’éventuels contacts fructueux. « Je ne veux pas faire de longs discours. J’ai parlé de l’écoute. J’ai parlé de la disponibilité. Je le dis non seulement pour moi, mais pour tous les membres qui sont avec moi ici. Nos portes sont ouvertes. Nous serons disponibles pour répondre aux problèmes de notre regroupement et Parti. Maintenant, c’est aussi une obligation pour moi de remercier chacune et chacun d’entre vous. Vous vous êtes déplacés de loin pour pouvoir nous honorer. Remercier tous ceux qui ont contribué pour que nous puissions avoir ce cadre et ce moment. Je vous remercie sincèrement. Je remercie tous ceux qui sont venus de loin, de provinces. Les présidents des Caucus, les honorables députés provinciaux qui se sont déplacés, qui sont venus de loin, trouvez en mes mots notre profonde gratitude’’.
Il faut noter que plusieurs autres personnalités ont pris part à cette cérémonie, entre autres, Jules Mukumbi Mukawa, le secrétaire général adjoint du MSC en charge de l’implantation, les Honorables députés et sénateurs.
"Opposition ya pete" (Opposition molle). C'est le qualificatif attribué par le régime en place à l'Opposition actuelle constituée, pour rappel, d'acteurs politiques institutionnels (députés nationaux et sénateurs) et d'acteurs politiques non institutionnels (au nombre desquels les candidats ayant échoué aux dernières élections et les non candidats). La première catégorie comprend les membres d'Ensemble de Moïse Katumbi. La deuxième Adolphe Muzito, Martin Fayulu, Delly Sessanga etc. La troisième les "Résistants" de Joseph Kabila déterminés à rentrer aux affaires en 2028. Ils les estiment assez, les 10 à passer en dehors des institutions à l'érection desquelles ils ont largement contribué et pour lesquelles ils sont actuellement copieusement vilipendés...
Le mythe Etienne Tshisekedi en train de s'écrouler
Pourquoi "Opposition ya pete ?". Réponse : pour avoir gouverné le pays à un niveau ou à autre, les membres de cette Opposition peinent à mobiliser la rue.
Normal : dans un pays où l'Opposition est perçue en termes des marches non autorisées, sit-in, journées ville-morte, diabolisation à outrance, etc., il n'est pas aisé d'utiliser les mêmes méthodes puisqu'on a une autre perception du Contre-Pouvoir.
Cette perception, l'Udps en fera la découverte lorsque - alternance politique oblige - il va rentrer à l'Opposition.
Pour avoir gouverné, il peinera à remobiliser les foules avec les méthodes qui lui réussissaient hier.
C'est quoi, cependant, le rapport avec le titre ?
De tous les acteurs politiques de l'Opposition parlementaire et extra-parlementaire actuelle, seul Martin Fayulu n'a pas encore exercé à proprement parler la fonction exécutive de chef d'Etat, de Premier ministre, de ministre ou de gouverneur de province. Il a été dans sa vie député provincial une fois (cycle électoral 2006) et député national une fois (cycle électoral 2011). Il n'a pas siégé à l'Assemblée nationale ou au Sénat, moins encore à l'Assemblée provinciale ni en 2018, ni en 2023. C'est ainsi qu'on le qualifie d'acteur politico-médiatique.
Est-ce pour lui une assurance d'être plus blanc que neige pour espérer succéder à Félix Tshisekedi, arrivé aux affaires lui aussi plus blanc que neige ?
La réponse est d'emblée non ! Le mythe Etienne Tshisekedi est en train de s'écrouler, et le "parricide" est l'œuvre de l'Udps, son parti, en raison des scandales qui ponctuent la gouvernance institutionnelle. Scandales qui auraient pu être gérés autrement que sur la place publique avec, pour acteurs, des proches du Chef de l'Etat utilisant les médias pro-Udps comme fantassins. Ni les premiers, ni les seconds ne réalisent toute l'opprobre qui rejaillit sur Félix Tshisekedi et l'Udps.
(Très) à l'aise dans l'opposition extra-parlementaire
Pour mémoire, à partir du 24 avril 1990, Etienne Tshisekedi avait pris son *abonnement à l'Opposition extra-parlementaire*. La déduction est de l'observation de ses faits et gestes faite par les analystes avertis.
En effet, tout son parcours entre 1991 (Accords du Palais de Marbre I) et 2017 (Négociations du Centre interdiocésain catholique) en passant par la Cns et le Dialogue intercongolais l'a amplement démontré : sous Mobutu, le Lider maximo n'aura pas eu son pareil dans l'art de susciter des incidents avant d'être nommé Premier ministre ou pendant qu'il en exerce la fonction de Premier ministre. Question, pour lui, de se faire virer et, par effet d'entraînement, d'entretenir son mythe dans l'opinion et garder son aura.
C'est vrai qu'à la différence de ses compagnons de l'Opposition extra-parlementaire, il n'avait à proprement parler pas des problèmes financiers. Par contre, ses camarades broyaient du noir. D'où la tactique d'auto-exclusion qui était, en réalité, de l'exclusion suggestionnée à l'encontre de tout compagnon soupçonné de rapprochement avec successivement les régimes Mobutu (entre 1990 et 1997), Laurent-Désiré Kabila (entre 1997 et 2001) et Joseph Kabila (entre 2001 et 2018). La liste est longue : Dikonda, Ngalula, Lihau, Kibassa, Birindwa, Mulumba, Mbwankiem, Massamba, Phongo, Moleka, Badibanga, Mavungu, Tshibala etc. !
Ainsi, Etienne Tshisekedi se sentait (très) à l'aise dans l'Opposition extra-parlementaire, même après le Dialogue intercongolais.
C’est de bonne guerre...
Après que son propre fils biologique et politique Félix Tshisekedi ait accédé à la magistrature suprême, pense-t-on encore voir quelqu'un d'autre remplacer valablement Etienne Tshisekedi dans l'animation de l'Opposition extra-parlementaire ?
Certes, la politique étant dynamique, rien n'est à exclure ; tout peut arriver.
Toutefois, voir les Congolais tenter une nouvelle aventure avec à la tête du pays un Opposant extra-parlementaire qui viendra apprendra le métier une fois aux affaires, ça pourrait ne plus passer ! Le précédent Udps suffit.
En termes clairs : des acteurs politiques qui croient se faire une place au soleil en s'inspirant de la méthode Etienne Tshisekedi (animer l'Opposition extra-parlementaire) ont trop peu de chance, sinon aucune de briguer la magistrature suprême.
Averti, le Congolais lambda, victime première et principale de cette méthode (Opposition extra-parlementaire plus forte dans la rue et dans les médias que l'Opposition parlementaire), ne sera plus aussi tentable facilement.
A la limite, il optera pour ceux qui connaissent le métier pour peu que ces derniers lui garantissent la volonté et la capacité du changement plus d'une fois promis, mais jamais réellement entamé. En témoigne : le double chiffre du classement de la RDC parmi les 10 pays les plus pauvres au monde et l'incapacité du Gouvernement d'assurer la prise en charge des déplacés de guerre (150 FC l'an).
Sur ces entrefaites, les Opposants ayant autrefois gouverné le pays rêvent du retour aux affaires avec engagement de réparer et d'améliorer. C'est de bonne guerre...
‘’Jeu dangereux’’
C'est pour dire que le Congo a besoin, désormais - et c'est cela l'intérêt même des élections - d'une Majorité et d'une Opposition issues, toutes les deux, du même corps électoral : le souverain primaire.
Dans cet exercice, ce n'est pas tout le monde qui est élu. On peut être candidat pour le compte de la Majorité et échouer. On ne bascule pas pour autant à l'Opposition. On reste dans la Majorité, mais dans la périphérie.
De même, on peut être candidat pour le compte de l'Opposition et échouer aussi. On ne bascule pas pour autant dans la Majorité. On reste dans l'Opposition, mais dans la périphérie.
Le jeu dangereux consiste à être de l'Opposition sans avoir été élu, mais qu'en se retrouvant dans l'Opposition extra-parlementaire, on cherche à passer pour plus légitime que le compagnon ou la compagne élu (e).
Pire, c'est de voir la Majorité préférer à l'Opposition parlementaire, avec laquelle elle partage pourtant le même cordon ombilical, plutôt l'Opposition extra-parlementaire avec laquelle elle n'a peut-être qu'un lien affectif. C'est juste un stratagème pour réduire l'Opposition parlementaire à la figuration, car on est conscient des conséquences de ce stratagème : l'Opposition parlementaire ne saura pas s'appliquer la loi n°07/008 du 04 décembre 2007 portant statut de l'Opposition politique. Notamment les droits déterminés à l'article 8, à savoir, "Etre informée de l'action de l'Exécutif" et *"Critiquer ladite action et, le cas échéant, formuler des contre-propositions, sous réserve du respect de la Loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs".
En définitive, l'Opposition extra-parlementaire forte est contre-productive pour la démocratie et le développement. Elle n'est responsable devant aucune loi qui puisse la régir...
Moise Katumbi Chapwe, Leader d’Ensemble pour la République, son propre parti politique, a dénoncé, dans son message du 30 juin 2024, la pauvreté, la misère et la souffrance auxquelles, d’après lui, les populations font actuellement face en RD. Congo. Il est pleinement convaincu que cette situation est consécutive, simplement, au manque d’un leadership exemplaire et de qualité au niveau du pouvoir en place. Katumbi note, en effet, que, depuis la mise en place de nouvelles institutions du pays, la RDC continue à sombrer en lieu et place de prendre, effectivement, son envol pour le développement.
« Pour moi, je ne vais pas fêter. Pour moi, nous devons réfléchir. Notre peuple n’a plus le droit à la vie dans notre pays. Il n’y a rien qui marche. C’est la souffrance totale. Le congolais est devenu mendiant dans son propre pays. Le congolais n’a plus de route. Il n’a plus d’électricité et de l’eau potable. Mes frères et sœurs dorment dehors. Ils sont en train d’être tués tous les jours à l’Est du pays. Trop de promesses, trop de discours. Nous devons tout faire », a-t-il déploré, dans son adresse du 30 juin 2024. Pour Moïse Katumbi, l’indépendance de la RDC ne devrait plus faire l’objet de célébration aussi longtemps que les congolais, de partout à travers l’étendue du territoire national, n’auront pas retrouvé, dans leur propre pays, leur dignité en termes de l’amélioration de leurs conditions de vie.
« Aujourd’hui, je me pose la question si nous devons encore fêter le 30 juin. Si je pense à mes frères et sœurs de l’Est qui sont en train de mourir tous les jours. Si je pense à mes frères et sœurs de la dispora qui se réveillent tôt pour nourrir leurs frères et sœurs qui sont encore dans le pays, je me pose la question de savoir ce qui ne marche pas dans notre pays. Le social ne marche plus. La justice, nous avons de bons juges, mais il y a l’ingérence. Nous cultivons seulement la haine, le tribalisme, le népotisme, la criminalité, le banditisme. Est-ce que nous pouvons encore fêter ? Comme le Pape Jean-Paul II l’avait dit, nous allons nous mettre ensemble pour que cette situation change. Nous sommes un pays riche, mais la population est très pauvre. Si je pense à la joie de nos pères de l’indépendance, c’était des hommes valeureux. Ils aimaient leur pays », a rappelé cet acteur politique. Plus loin, il a dénoncé le tribalisme, le népotisme et la haine qui, pour lui, constituent des antivaleurs à combattre pour le bien de l’Etat. Poursuivant son message, il a dénoncé une dictature à outrance du régime en place qui, pour ses propres intérêts, tente de modifier la Constitution.
« Quand vous organisez dans un pays des élections chaotiques pour mettre au pouvoir des gens qui n’ont pas été votés, vous croyez que nous pouvons nous en sortir ? C’est le seul pays où on retrouve les gens avec plus de machines à voter dans leurs maisons et personne n’est incarcérée. Au lieu de réduire le train de vie de l’Etat pour que la population puisse s’en sortir, les gens aujourd’hui dans notre pays ne savent même pas enterrer les morts parce qu’ils n’ont pas d’argent. Ils doivent toujours recourir à la diaspora. Est-ce que nous pouvons nous dire que nous avons un pays très riche ? Non. Malheureusement, nous avons des voleurs. Au lieu de penser à la population, nous voyons des gens qui volent… Des citoyens, des innocents sont mis en prison. Je pense à Mike Mukebayi, à la fille Gloria et son compagnon de lutte. Des gens qui sont incarcérés parce qu’ils ont voulu marcher contre la faim. C’est ça un pays que nous cherchons ? Je crois qu’il est temps pour le peuple congolais de se mettre ensemble et de dire non à cette dictature, au tribalisme, à ce qui se passe dans notre pays où les voleurs marchent librement, où des gens qui luttent pour le social de leurs frères, contre la faim et la guerre sont incarcérés injustement », a-t-il poursuivi.
Moïse Katumbi Chapwe est revenu, dans son allocution, sur la fameuse polémique autour de la révision ou non de la Constitution de la République. Il a jugé inopportune cette démarche pour plusieurs raisons.
« On n’a pas le droit de changer cette Constitution. En 2015, j’avais dit pas de faux penalty. Et nous nous sommes battus pour ça. Le vrai changement de la Constitution, c’est le social de la population congolaise, les infrastructures au pays, les routes, la santé, les écoles. Les gens qui pensent à changer la Constitution, il faut être malade. Il n’y a rien qui marche au pays. La souffrance est totale. Il y a un temps pour tout. Nous devons savoir que sommes tous de passagers sur cette terre des hommes. C’est l’incompétence qui bloque le développement du pays. Ce n’est pas la Constitution. Nous avons une très bonne Constitution, mais nous avons des leaders qui manquent de vision. Le Congo d’aujourd’hui, avec le programme qu’on avait, on allait le transformer avec la même Constitution et les gens allaient suivre le modèle de notre pays. La Constitution est sacrée. On ne doit pas la toucher. Si j’ai démissionné en 2015, c’est pour qu’on ne touche pas à la Constitution. Dans la politique, il y a le temps où on est au pouvoir et il faut savoir aussi plier ses bagages quand le mandat est terminé et non pas s’éterniser au pouvoir », a-t-il insisté, dans son message lancé aux congolais, à l’occasion du 64ème anniversaire de l’indépendance de la RD. Congo.
C’est à l’occasion d’une grande matinée politique organisée au siège du Front des Indépendants pour la Démocratie Chrétienne(FIDEC), ce samedi 6 juillet 2024, que Mardochée Nsele Minga a lancé un appel à la mobilisation des jeunes du parti cher à Fifi Masuka Saini, l’actuelle Gouverneure du Lualaba, aux actions et initiatives du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
«Cette matinée politique est une première démonstration de force et de puissance de la jeunesse depuis que l’autorité morale ait porté quatre brassards. Raison pour laquelle elle est organisée au siège du parti, en face de plusieurs milliers des jeunes », a déclaré Mardochée Nsele Minga, Président National de la Ligue de Jeunes du FIDEC.
Puis, il a remercié son autorité morale, Fifi Masuka Saini, pour la confiance et a promis d'être à l'écoute des jeunes de cette Ligue à travers la RDC.
« Merci à vous qui êtes venus nombreux à cette rencontre. Vous avez montré l’amour envers ce parti. Merci à son Excellence Fifi Masuka pour la confiance qu’elle a placée en moi. Le Président Fédéral de Kinshasa vient de dire ici que je dois être un pont entre vous et les grands. Faites-moi confiance, je serai vraiment ce pont pour vous », a-t-il rassuré, du haut du podium.
Dans la foulée, il a annoncé une série d’activités d’envergure qui viseront à démontrer l’intérêt de soutenir la vision du Président Félix Tshisekedi et le combat que mène Fifi Masuka, pour le bien-être de la population congolaise.
‘’L’Honorable Carole Agito est la meilleure élue de la République de tous les Députés Nationaux et a contribué efficacement à faire élire le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, avec plus de 90 % dans sa Province d'origine, le Bas-Uélé. Sans conteste meilleure Questeure du Sénat à ce jour, l'Honorable Carole Agito incarne une riche expérience politique et professionnelle en tant qu’Administrateur de plusieurs Entreprises Publiques et Privées ainsi que Questeure de la Chambre Haute de la dernière législature. Ses qualités managériales avérées lui confèrent une connaissance et une capacité permettant de faire face aux enjeux et défis de l’heure. Elle a consacré sa vie à la défense des droits des citoyens, à la promotion de l’éducation et à la lutte contre les inégalités en RD. Congo’’, rappelle, dans une Déclaration Politique publiée hier, mercredi 3 juillet 2024, à Kinshasa, le Regroupement Politique ‘’AAeC’’.
Mise en garde sévère…
‘’Mais, malheureusement, certains individus mal intentionnés qui sont, du reste, connus, cherchent à ternir sa réputation, en lançant des attaques infondées dans les réseaux sociaux et ce, dans le but de ternir l'image de cette digne fille du Bas-Uélé qui fait la fierté de sa Province et de toute la République. Nous dénonçons ces pratiques délétères et ces allégations mensongères, calomnieuses et diffamatoires répandues par des journalistes achetés et instrumentalisés par des personnes mal intentionnées. Nous condamnons fermement ces manœuvres politiques visant à discréditer une candidate aussi qualifiée et dévouée’’, soutient, par ailleurs, le Regroupement Action des Alliés pour l'Essor du Congo, tout en se réservant, en même temps, le droit de saisir la justice pour poursuivre les auteurs de ces forfaits, obtenir leur condamnation et réparation’’.
La Pros.
Déclaration politique du Regroupement Politique Action des Alliés pour l'Essor du Congo AAeC en sigle, en faveur de l'honorable Carole Agito Amela
Nous, partis politiques membres du Regroupement AAeC, réunis ce jour en réunion extraordinaire pour évaluer le processus de la mise en place des Institutions de la République et le choix de ses animateurs ; plus particulièrement de la Chambre Haute du Parlement.
Faisons la Déclaration suivante :
Rendons un vibrant hommage à son Excellence Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République et Chef de l'Etat pour avoir facilité le processus électoral et conduit avec dextérité la mise en place des Institutions de la République.
Affirmons notre soutien sans faille à l'honorable Carole Agito Amela pour son engagement indéfectible à servir la République et sa vision pour un avenir meilleur de notre pays, la République Démocratique du Congo.
Le Regroupement AAeC rappelle à l'opinion nationale et internationale que l’Honorable Carole Agito est la meilleure élue de la République de tous les Députés Nationaux et a, par ailleurs, contribué efficacement à faire élire le Chef de l’Etat avec plus de 90 % dans sa Province d'origine, le BAS-UELE.
Sans conteste meilleure Questeure du Sénat à ce jour, l'Honorable Carole AGITO incarne une riche expérience politique et professionnelle en tant qu’Administrateur de plusieurs Entreprises Publiques et Privées ainsi que Questeure de la Chambre Haute de la dernière législature. Ses qualités managériales avérées lui confèrent une connaissance et une capacité permettant de faire face aux enjeux et défis de l’heure.
Elle a consacré sa vie à la défense des droits des citoyens, à la promotion de l’éducation et à la lutte contre les inégalités.
Malheureusement, certains individus mal intentionnés qui sont, du reste, connus, cherchent à ternir sa réputation, en lançant des attaques infondées dans les réseaux sociaux et ce, dans le but de ternir l'image de cette digne fille du Bas-Uélé qui fait la fierté de sa Province et de toute la République.
Nous dénonçons ces pratiques délétères et ces allégations mensongères, calomnieuses et diffamatoires répandues par des journalistes achetés et instrumentalisés par des personnes mal intentionnées.
Nous condamnons fermement ces manœuvres politiques visant à discréditer une candidate aussi qualifiée et dévouée.
Le Regroupement Action des Alliés pour l'Essor du Congo se réserve le droit de saisir la justice pour poursuivre les auteurs de ces forfaits, obtenir leur condamnation et réparation.
Nous appelons tous nos concitoyens à prendre conscience de la mesure de notre responsabilité et se joindre à nous pour défendre les valeurs dans la pratique politique en République Démocratique du Congo
Ensemble, nous pouvons construire un avenir meilleur, plus juste, plus digne et plus prospère pour tous.
Faisons preuve de solidarité et d'unité face à ces attaques injustes contre l'Honorable Carole Agito et ensemble, nous continuerons à œuvrer pour le bien-être de notre communauté.