Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi Tshilombo, a récemment exprimé son opposition à l’appel au dialogue national lancé par l’opposant Martin Fayulu. Lors d’une rencontre avec la Communauté Congolaise à Budapest, Capitale de la Hongrie, mardi 1er octobre 2024, le Chef de l’Etat a déclaré que le pays n’était pas en crise politique nécessitant un tel dialogue.
Depuis plusieurs semaines, Martin Fayulu appelle au dialogue entre les forces politiques et sociales congolaises pour aborder les multiples crises que traverse le pays notamment, la situation sécuritaire dans l’est de la RDC. Sur ce, le leader d’Engagement Citoyen pour le Développement (ECIDé), a insisté sur la nécessité de renforcer la cohésion nationale et de trouver de solutions aux problèmes de gouvernance, de corruption et des droits humains.
Cependant, le Président Tshisekedi a rejeté cette initiative, affirmant que le pays ne traverse pas de crise politique justifiant un dialogue national. Il a souligné que cette proposition ne venait pas de sa famille politique, mais de ceux qui souhaiteraient dialoguer avec lui. Par contre, il a réitéré sa disponibilité à discuter avec tous les acteurs politiques dans le respect des lois et sans intimidation.
‘’Je ne suis pas à l’origine d’une telle initiative, car pour moi le pays n’est pas en crise politique pour chercher à obtenir de dialogue qui va aboutir sur des arrangements qui vont mettre le pays entre parenthèses. Nous ne voyons ni la nécessité et encore moins l’urgence mais comme toujours, je reste les bras ouverts pour parler avec quiconque le voudrait. De là nous informons que ce débat ne concerne ni ma personne, ni la famille politique qui est la nôtre. Ceux qui parlent de dialogue évoquent peut-être leur volonté de parler avec nous et je le dis que la disponibilité est là. Tout congolais a le droit au débat, à droit au dialogue même avec le Chef de l’Etat s’il le désire mais en tenant compte du respect de la Loi et ne pas venir avec des vociférations’’, a déclaré le Président de la République Félix Tshisekedi, devant la communauté congolaise à Budapest.
Le président de l’ECIDé, qui a déjà exprimé des critiques acerbes envers le gouvernement actuel, a appelé à un dialogue inclusif pour aborder les problèmes pressants tels que la corruption, la sécurité et les droits humains. Selon lui, un tel dialogue serait nécessaire pour rassembler toutes les forces vives de la Nation et améliorer le bien-être des congolais. Toutefois, le Président Tshisekedi semble croire que de telles initiatives pourraient mener à plus de division et à une instabilité exacerbée dans une période déjà vulnérable.
La proposition de Fayulu a suscité des réactions mitigées au sein de la classe politique congolaise. Certains voient dans cet appel une tentative d’intégrer les institutions sous la direction de Félix Tshisekedi, tandis que d’autres soutiennent l’idée d’un dialogue pour résoudre les crises actuelles. Malgré le rejet de cette proposition, le débat sur la nécessité d’un dialogue reste ouvert et continue de diviser l’opinion publique.
Le rejet de l’appel au dialogue par le Président de la République soulève de questions sur l’état de l’opposition en RDC. Certains observateurs politiques notent que cette décision pourrait aggraver les tensions entre le gouvernement et les partis d’opposition, particulièrement ceux qui se réclament de l’héritage du défunt président de l’UDPS Etienne Tshisekedi. Les dissensions au sein de l’opposition pourraient également affaiblir la capacité de Martin Fayulu à mobiliser un soutien populaire significatif.
Cette situation met en lumière une dynamique complexe où la quête d’un consensus national se heurte à la résistance d’un pouvoir en place. La RD Congo, riche, en ressources naturelles, est un pays dont la stabilité est cruciale pour l’équilibre économique et politique de l’Afrique centrale.
Nathan Mundele
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Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, Député National Honoraire, ex-Ministre et Leader du Mouvement pour le Renouveau ‘’Tout en soutenant les initiatives qui permettent au peuple congolais de se parler, le Mouvement pour le renouveau trouve inopportun en ce moment, la tenue d’un dialogue politique, tel que proposé par ses initiateurs, dès lors que nous n’avons ni crise de légitimité, ni crise politique. Par contre, le Mouvement pour le Renouveau rappelle qu’il avait, en son temps, proposé la tenue d’une conférence sur la paix en République Démocratique du Congo et qu’il continue à croire qu’une telle initiative serait la mieux indiquée pour cette fin, après consultation de toutes les couches de la population par le Chef de l’Etat, à l’instar des consultations du Palais de la nation. Ce cadre de concertation devrait permettre au plus grand nombre de Congolais venant des divers horizons, de toutes les sensibilités sociales et politiques, y compris les originaires des zones touchées par ces violences de contribuer utilement à la recherche de la Paix’’, soutient, mordicus, le Mouvement pour le Renouveau, parti cher à Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, dans un communiqué signé par Valentin Kabengele, Son Secrétaire Général. ‘’Nous souhaitons que ce cadre soit mis à profit pour donner la parole aux Experts et autres personnalités de tous bords qui connaissent mieux les méandres de cette guerre et qui ont certainement les propositions utiles à faire au Gouvernement. Ce PLAN DE SORTIE DE CRISE tient compte de toutes les sensibilités aussi bien politiques que sociales pour assurer une cohésion et une adhésion de tous dans cette démarche de pacification’’, précise-t-il, enfin, dans ce même communiqué somme toute tranchant.
COMMUNIQUE OFFICIEL N°MR/05/2024
Le Mouvement pour le Renouveau, MR en sigle, suit avec intérêt le débat sur la tenue d’un certain dialogue proposé par plusieurs acteurs dont une certaine opposition politique. Tout en soutenant les initiatives qui permettent au peuple congolais de se parler, le Mouvement pour le renouveau trouve inopportun en ce moment, la tenue d’un dialogue politique, tel que proposé par ses initiateurs, dès lors que nous n’avons ni crise de légitimité, ni crise politique. Par contre, le Mouvement pour le Renouveau rappelle qu’il avait, en son temps, proposé la tenue d’une conférence sur la paix en République Démocratique du Congo et qu’il continue à croire qu’une telle initiative serait la mieux indiquée pour cette fin, après consultation de toutes les couches de la population par le Chef de l’Etat, à l’instar des consultations du Palais de la nation. Ce cadre de concertation devrait permettre au plus grand nombre de Congolais venant des divers horizons, de toutes les sensibilités sociales et politiques, y compris les originaires des zones touchées par ces violences de contribuer utilement à la recherche de la Paix. Nous souhaitons que ce cadre soit mis à profit pour donner la parole aux Experts et autres personnalités de tous bords qui connaissent mieux les méandres de cette guerre et qui ont certainement les propositions utiles à faire au Gouvernement. Ce PLAN DE SORTIE DE CRISE tient compte de toutes les sensibilités aussi bien politiques que sociales pour assurer une cohésion et une adhésion de tous dans cette démarche de pacification.
Fait à Kinshasa, le 27 Septembre 2024
Secrétaire Général Valentin Kabengele
Adolphe Muzito Fumutshi, Premier Ministre Honoraire et Leader de Nouvel Elan.
‘’Les discussions et échanges, dans le cadre du dialogue, autour de ces dix questions permettront de retrouver, d’une part, la cohésion et l’unité nationales face à l’agression de notre pays, dans sa partie Est et, d’autre part, la paix et le développement sur l’ensemble du territoire national’’, soutient, mordicus, Adolphe Muzito Fumutshi, Premier Ministre Honoraire et Leader de Nouvel Elan.
Tribune libre
Dialogue : pourquoi faire, entre qui et autour de qui ?
Si nous pouvons être d’accord avec l’idée d’un dialogue, les 10 questions que celui-ci pourrait ou devrait soulever sont les suivantes :
1) Quelle est l’opportunité dudit dialogue et quels seraient les sujets à y traiter?
2) Qui en seraient les parties-prenantes?
3) Quelle serait l’Autorité organisatrice dudit dialogue?
4) Quel serait le texte (privé ou public) qui instituerait ce dialogue ainsi que l’instance chargée de le coordonner?
5) Quelle serait la nature juridique de ses résolutions ou actes?
6) Quelle serait l’opposabilité des résolutions ou des actes de ce dialogue vis-à-vis des Institutions de la République et du peuple Congolais?
7) Ce dialogue serait-il investi du pouvoir de préparer à l’intention du peuple un projet de Constitution définitive en vue de dissoudre l’actuelle Constitution (de Février 2006) adoptée par un parlement de facto où siégeaient des députés non élus, mais plutôt nommés par un Président de la République, lui-même non élu et promulguée par le même Président de facto, Monsieur Joseph Kabila ?
8) Quelles seraient les Institutions (actuelles ou de Transition) chargées d’appliquer ces résolutions ou ces actes ?
9) Lesdites Institutions seraient investies de leurs attributions par quelle Autorité ?
10) Quel serait l’objet d’une réconciliation éventuelle et qui seraient les parties-prenantes concernées par ladite réconciliation ?
Les discussions et échanges, dans le cadre du dialogue, autour des questions ci-haut, permettront de retrouver, d’une part, la cohésion et l’unité nationales face à l’agression de notre pays, dans sa partie Est et, d’autre part, la paix et le développement sur l’ensemble du territoire national.
Fait à Paris, le 20 septembre 2024
Adolphe Muzito Fumutshi
Dr. Noël Tshiani Muadiamvita
*‘’Aujourd’hui, une question qui doit être posée est celle de savoir si vraiment la RDC a besoin d’un parlement à deux chambres. L’Assemblée Nationale compte 500 Députés Nationaux et le Sénat a 108 Sénateurs.
Pour un pays avec un budget national très faible ; ne faut-il pas envisager la suppression pure et simple du Sénat pour rester avec une seule chambre (Assemblée Nationale) qui jouerait le rôle du Parlement ?
De cette façon, les ressources épargnées après la suppression du Sénat seraient investies dans des projets créateurs d’emplois ou de réduction de la pauvreté de la population’’, soutient, dans une Tribune d’expression libre, Dr. Noël Tshiani Muadiamvita qui invite, en même temps, les autorités publiques à mener une telle réflexion pour sortir la RD. Congo des sentiers battus, dès que cette proposition est adoptée. Ainsi, le débat est-il lancé sur l’agora politique en RD. Congo.
Faut-il construire un nouveau siège du Parlement ? Non, répond, sans détours, Noël Tshiani qui pense que ‘’le Palais du Peuple peut être à titre provisoire mais, il convient parfaitement pour servir de siège de l’Assemblée Nationale et du Sénat, au regard d’autres défis auxquels la RDC est confrontée.
Au vu du niveau du budget national, il faut admettre que les institutions de la République consomment trop d’argent qui pouvait être alloué aux projets créateurs d’emplois et de réduction de la pauvreté.
L’éducation, la santé, l’eau, l’électricité, la sécurité nationale et la réforme de la justice et de la gouvernance (lutte contre la corruption et les détournements des fonds publics) semblent être plus prioritaires que la construction d’un nouveau siège du Parlement’’.
‘’Lorsque l’Etat aura des moyens suffisants (par exemple, un budget national de $75 milliards par an), il faudra envisager un projet global de relocalisation des institutions de la République en construisant pas seulement le siège du parlement, mais tous les ministères de façon à créer un cadre raisonnable de travail pour toute l’Administration Publique.
En attendant ce moment-là, nos Sénateurs et Députés Nationaux feraient œuvre utile d’utiliser intelligemment le Palais du Peuple, en nous fabriquant des lois de qualité et en réduisant les dépenses publiques pour donner la chance aux autres priorités d’être financées. C’est cela que j’appellerai une meilleure redistribution des richesses nationales’’, conclut-il.
LPM
Tribune libre
RDC : Faut-il construire un nouveau siège du Parlement ?
Le Palais du Peuple peut être à titre provisoire mais, il convient parfaitement pour servir de siège de l’Assemblée Nationale et du Sénat, au regard d’autres défis auxquels la RDC est confrontée.
Au vu du niveau du budget national, il faut admettre que les institutions de la République consomment trop d’argent qui pouvait être alloué aux projets créateurs d’emplois et de réduction de la pauvreté.
L’éducation, la santé, l’eau, l’électricité, la sécurité nationale et la réforme de la justice et de la gouvernance (lutte contre la corruption et les détournements des fonds publics) semblent être plus prioritaires que la construction d’un nouveau siège du Parlement.
Lorsque l’Etat aura des moyens suffisants (par exemple, un budget national de $75 milliards par an), il faudra envisager un projet global de relocalisation des institutions de la République en construisant pas seulement le siège du parlement, mais tous les ministères de façon à créer un cadre raisonnable de travail pour toute l’Administration Publique.
En attendant ce moment-là, nos Sénateurs et Députés Nationaux feraient œuvre utile d’utiliser intelligemment le Palais du Peuple, en nous fabriquant des lois de qualité et en réduisant les dépenses publiques pour donner la chance aux autres priorités d’être financées.
C’est cela que j’appellerai une meilleure redistribution des richesses nationales.
Aujourd’hui, une question qui doit être posée est celle de savoir si vraiment la RDC a besoin d’un parlement à deux chambres. L’Assemblée Nationale compte 500 Députés Nationaux et le Sénat a 108 sénateurs.
Pour un pays avec un budget national très faible ; ne faut-il pas envisager la suppression pure et simple du Sénat pour rester avec une seule chambre (Assemblée Nationale) qui jouerait le rôle du Parlement ?
De cette façon, les ressources épargnées après la suppression du Sénat seraient investies dans des projets créateurs d’emplois ou de réduction de la pauvreté de la population.
J’invite les autorités publiques à mener une telle réflexion pour sortir des sentiers battus.
La patrie d’abord !
La patrie avant tout !
La patrie ou la mort !
Professeur Noël K. Tshiani Muadiamvita
Jean-Claude Vuemba, Leader du MPCR

Franck Diongo, Leader du MLP
Invités à la conférence débats organisée à Genève dans le cadre de la présentation du film « l’Empire du Silence » de Thierry Michel à l’Office des Nations Unies à Genève en collaboration avec l’Equipe d’Experts Internationaux du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme sur les violations répétées des droits de l’homme en République Démocratique du Congo depuis plus de deux décennies et sur le rapport Mapping.
Exposé de l’Honorable Jean Claude Vuemba Luzamba
Mesdames et Messieurs les Conférenciers,
Avant d’entrer dans le vif de mes préoccupations, je tiens à remercier les organisateurs de cette conférence internationale qui nous est d’une importance très capitale en tant que Congolais, surtout avec le thème choisi qui traite principalement la situation en République Démocratique du Congo.
Le Rapport Mapping, a démontré au vu et au su du monde entier que les violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire ont été commises sur le territoire de la RDC entre mars 1993 et juin 2003, soit, pendant une décennie, qualifié des chapitres les plus tragiques de l’histoire de la République Démocratique du Congo et de l’Afrique, pourquoi pas du monde ? Point n’est besoin de citer ce qui sont commises entre Juin 2003 à nos jours, soit pendant ces deux dernières décennies après la publication de ce rapport, qui sont certainement poussées au plus haut degré que ce qui figure dans ce rapport.
I. Ma question est de savoir, 21 ans après l’établissement de ce rapport, où sommes-nous avec les recommandations faites auprès des Instances internationales, notamment le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme ?
Il y a lieu de souligner que les Constitutions de la RDC qui se sont succédé depuis l’indépendance ont toutes intégré - de manière plus ou moins complète - les normes relatives aux droits de l’homme découlant des instruments internationaux auxquels la RDC est partie. Il est important de noter que, de 1965 à nos jours, notre pays a adhéré et ratifié plus de 17 Convention ou Traité internationaux relatif aux droits de l’homme.
S’il faut citer rien que quelques 5 dispositions pertinentes qui s’y trouvent, ayant trait à la protection des droits fondamentaux je citerai :
1. Le droit à la vie : article 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, article 4 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
2. Le droit à l’intégrité physique : article 4 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
3. Le droit à la liberté et à la sécurité de sa personne : article 9 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, article 6 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
4. Le droit de ne pas être soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants* : article 7 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, article 5 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
5. Le droit de propriété : article 14 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, pour ne citer que ceux-là.
II. Ma deuxième question est de savoir : Quelle est l’importance des conventions et traités internationaux que notre pays a ratifié ? Est-ce que ces derniers, ne sont là que pour protéger les pays qui se disent forts du monde et/ou les pays occidentaux ?
Il est sans oublier que : La mise en place de différentes juridictions internationales pour l’ex-Yougoslavie, le Rwanda et la Sierra Leone a de plus considérablement enrichi le droit international humanitaire en favorisant l’application de ses règles de base inspirée.
III. Ma troisième question est de savoir : à quand la mise en place du Tribunal International pour la République Démocratique du Congo ?
Il sied de noter que, l’adoption du Statut de Rome de la CPI en 1998 avait confirmé l’évolution et codifier deux normes coutumières importantes du droit international humanitaire ci-après :
1. Les conflits internes sont désormais soumis à un ensemble de règles générales du droit international humanitaire ;
2. Les violations graves de ces règles constituent des crimes internationaux.
IV. Quelle est la valeur que les organismes de droits de l’homme internationaux donnent à la vie d’un Congolais, si et seulement si les animaux domestiques occidentaux ont droit à la vie, qu’en-est-il des Congolaises et Congolais ? N’est-ce pas là une forme de discrimination contre tout un peuple ?
V. Lorsqu’on nous dit la vie humaine est sacrée, en rapport avec ce que nous vivons dans notre pays, « est-ce que la vie d’un Congolais aussi est sacrée ? ».
Il est important de rappeler que les normes internationales ont la primauté sur les normes internes en vertu de l’article 215 de la Constitution de la République Démocratique du Congo de 2006. Dans des différents accords de paix signés avec la RD Congo, les signataires s’engageaient à respecter les Conventions de Genève de 1949 et les Protocoles additionnels de 1977, ainsi que la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948.
En outre, il était prévu que la force des Nations Unies déployée sous le chapitre VII de la Charte des Nations Unies devait « identifier les auteurs des massacres, les auteurs des crimes contre l’humanité et les autres criminels de guerre ».
VI. De nos jours où en sommes-nous avec ces dispositions, et quel est le rôle des instruments internationaux de droit de l’homme ? N’y a-t-il pas là une politique de deux poids et deux mesures quand il s’agit de la RDC ?
Alors que l’article 6 du Statut du Tribunal militaire international de Nuremberg du 8 août 1945, sur demande de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, adopta les Principes de Nuremberg qui définissaient les crimes contre l’humanité en tant que crimes de droit international. Ces derniers nécessitent des réparations à tous les niveaux par les Institutions tenues comme responsables, notamment : Le Gouvernement congolais et les États tiers impliqués dans les violations, comme recommande le Rapport Mapping.
VII. Hélas 21 ans après, où sommes-nous avec le processus de réparation de ces exactions ?
Réponses de nos intervenants
De nos jours, ces crimes continuent à se multiplier de plus en plus, faisant de la République Démocratique du Congo un laboratoire où on peut expérimenter toutes sortes des tueries et dans lequel les auteurs de ces exactions sont tenus pour innocents sous le silence complice de toutes les organisations internationales des droits humains.
Aujourd’hui le constat est amer, notre pays enregistre près de 12 millions des morts, assassinées, mutilées, tuées, et que sais-je encore… représentant les populations totales de certains pays du monde. Où allons-nous avec le droit de l’homme que nous prônons dans ce monde ???
J’ai dit !
Fait à Genève, le 06 Septembre 2024
Hon. VUEMBA LUZAMBA Jean Claude
Malheureusement, après l’intervention du Vice-Ministre de la Justice de la RDC, la modératrice a refusé la parole aux Opposants Jean Claude VUEMBA et Franck DIONGO sur ordre de la délégation gouvernementale congolais, craignant que ces derniers livrent certaines vérités sur la situation qui prévaut actuellement au pays. Ces derniers ont revendiqué séance tenante leur droit en décriant ce qui s’est passé, alors qu’ils avaient droit à la parole et au débat.
Les ONG congolaises de droit de l’homme présentes dans la salle ont salué et acclamé la bravoure dont ont fait preuve ces 2 grands leaders de l’opposition congolaise en claquant la porte avec beaucoup de bruits, tout en déplorant le comportement indigne de la modératrice. Il est absurde de constater que même les organismes de droit de l’homme internationaux ne savent pas respecter eux même le droit de l’homme, où va le monde ?
GM/CP
Raymond Tshibanda N’tungamulongo
COMMUNIQUE DU FRONT COMMUN POUR LE CONGO SUR LA DEGRADATION CONTINUE DE LA SITUATION SECURITAIRE ET LES VIOLATIONS MASSIVES ET REPETEES DES DROITS HUMAINS EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Le Front Commun pour le Congo constate, avec forte indignation, la détérioration sans précédent de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo en général et, plus particulièrement, dans les provinces sous administration militaire, Nord-Kivu et Ituri, de même que dans la province du Maï-Ndombe et dans la ville de Kinshasa et sa périphérie.
Le FCC condamne avec véhémence les récentes tueries de masse à Kilwa (Haut Katanga) et à Kolwezi (Lualaba), planifiées et perpétrées par des éléments d’une branche des Forces de Défense et de Sécurité qui dépend directement de la Présidence de la République. Il exige qu'une enquête indépendante soit diligentée de toute urgence pour en déterminer les auteurs, co-auteurs et donneurs d’ordre, et qu'un procès public et équitable soit organisé, afin que ces derniers soient dûment sanctionnés. Ces actes ignobles, qui ne cessent de se répéter depuis la tuerie des sympathisants des Bakata Katanga à Lubumbashi, il y a trois ans, et de celle, à Goma en 2023, de plusieurs dizaines d’adeptes d’une secte religieuse dénommée « Wazalendo », macabre prouesse, dans un cas comme dans l’autre, des éléments de la Garde Républicaine à ce jour impunis, parce que bénéficiant de la protection des autorités en place, constituent des crimes contre l'humanité. Ils ne peuvent pas demeurer, et ils ne demeureront pas impunis.
Le FCC exprime sa profonde compassion aux compatriotes victimes de ces atrocités. Il s’indigne par ailleurs du silence assourdissant du Gouvernement sur ces actes de barbarie répétés, et de l’absence de toute action répressive à même d’en décourager la récidive. Un comportement qui est plus un aveu de culpabilité qu’une preuve d’inconscience ou d’incompétence.
Le FCC rappelle que, dans son communiqué du 06 Avril 2024, il avait dénoncé et condamné les menaces, intimidations, spoliations des biens, arrestations arbitraires, tentatives d’assassinat et assassinats dont sont victimes ses membres, singulièrement ses cadres, ainsi que d’autres compatriotes. Estimant avoir droit de vie et de mort sur tous les Congolais, et forts de leur impunité, le pouvoir et ses supplétifs ont, depuis lors, battu leur triste record en ce domaine. Après l'attaque, il y a un mois, de la résidence du Président de la République honoraire, Sénateur à vie et Autorité Morale du FCC, Joseph Kabila Kabange ; du saccage, le même jour et non loin de là, d’un immeuble appartenant à un compatriote, c'est une résidence de l'Ambassade de France qui a été investie, et les diplomates qui y habitent molestés, au mépris des privilèges et immunités consacrés dans la Convention de Vienne dont notre pays est pourtant partie.
Et, comme pour montrer leur toute puissance, et qu’ils n’ont peur de rien, pas même du sacré, la dernière victime en date de cette culture de violence et d’intimidation, instaurée par ou à la faveur des déficiences du pouvoir actuel, a été la Basilique Sainte-Marie de la Commune Kenya à Lubumbashi, qui a été complètement saccagée et dont plusieurs dizaines de fidèles ont été molestés et blessés le dimanche 25 Août dernier. Cible privilégiée de cette politique rétrograde, plusieurs camarades résistants, combattants de la liberté et autres compatriotes, de l’Opposition comme de la Société Civile, engagés contre la dictature ou exprimant tout simplement désenchantement et frustration face à des promesses de campagne jamais tenues, sont enlevés et détenus illégalement, pendant des semaines, voire des mois, par des services prétendument de sécurité, l’ANR et la DEMIAP, mais qui sont en fait devenus des services propagateurs d’insécurité.
D’autres camarades sont, pour leur part, portés disparus, obligés de s’exiler ou de vivre en clandestinité, dans des conditions inhumaines et loin de leurs familles.
C’est notamment le cas, depuis plusieurs mois de Me Gloria Senga, activiste des droits humains et une des leaders de la campagne « Tolembi Pasi » ; de Franck Diongo, Président du Parti Lumumbiste Progressiste ; des Députés national et provincial honoraire Daniel Safu et Mike Mukebayi, cadres du parti politique Ensemble pour la République. C’est aussi le cas, depuis plusieurs mois pour certains et quelques jours pour d'autres, du Pasteur Ngoy Mulunda Nyanga, Président Honoraire de la Commission Electorale Nationale Indépendante, des cadres et communicateurs du FCC Kahozi Bin Malisawa, Momo Mulapu, Papy Tamba, Claude Mashala et Pius Romain Roland Ngoy, pour ne citer que ceux-là. Le Front Commun pour le Congo dénonce cette volonté manifeste du régime en place de réduire ses membres, ainsi que toute autre voix dissidente au silence et, plus largement, d’empêcher l’exercice, par les Congolais, de leurs libertés fondamentales.
Les enlèvements, arrestations et attaques violentes dont sont victimes les personnalités politiques du FCC et leurs biens relèvent en effet d’une politique délibérée et systématique, du pouvoir en place, visant à cibler et à museler les membres de cette famille politique, les empêchant ainsi de jouir des droits et d’exercer des libertés leur reconnus aux termes de la Constitution et de lois de la République.
Le Front Commun pour le Congo prévient les concepteurs de cette politique qu’elle viole notamment, les articles 17, 23, 29 et 30 de la Constitution du 18 février 2006. Il prévient aussi les exécutants de ladite politique que leurs actes portent atteinte aux engagements internationaux que la République Démocratique du Congo a contractés, particulièrement la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples en ses articles 6, 9, 10.2, 12.1 et 14 ; le Pacte international relatif aux droits civils et politiques en ses articles 9.1, 12.1, 17.1 et 19.1 ; ainsi que d’autres instruments régionaux et universels relatifs aux droits et libertés fondamentaux.
Le Front Commun pour le Congo exige donc la libération, immédiate et sans condition, de ses membres et de tous les opposants et acteurs de la Société Civile, victimes de l’intolérance politique, injustement arrêtés, emprisonnés ou détenus dans des cachots secrets. Il exige aussi l’arrêt de la traque, des menaces, des poursuites judiciaires et d’autres formes d’intimidation à l’endroit des journalistes, analystes et communicateurs politiques, aujourd’hui contraints à la clandestinité ou à l’exil, du fait de leurs opinions politiques.
Le FCC souligne que, faute de le faire, le Gouvernement sera tenu responsable de tout drame qui pourrait arriver à ces combattants de la démocratie et à leurs proches. Le FCC en profite pour rappeler au Gouvernement qu'il est responsable du respect des droits de l'homme en général et de la liberté d'expression en particulier et qu'il doit donc y veiller, en laissant vivre paisiblement les compatriotes qui, en exprimant leur opinion, ne font qu'exercer un droit inaliénable qui leur est reconnu par la Constitution.
Le Front Commun pour le Congo fait remarquer, par ailleurs, qu’en plus de leur illégalité, ces actes attentatoires aux libertés fondamentales qu’il décrie à nouveau ce jour, compromettent la tranquillité et la cohésion dont notre peuple a tant besoin, en ce moment précis où notre pays fait face à des nombreux défis qui menacent son existence et son avenir. Le Front Commun pour le Congo affirme qu’il ne lésinera donc sur aucun moyen pour porter devant les instances aussi bien nationales qu’internationales ces faits qui sont de nature à compromettre la paix et la stabilité en RDC, et partant, dans l’ensemble de la sous-région.
D’ores et déjà, le Front Commun pour le Congo prend à témoin l’opinion internationale, et singulièrement les diverses composantes de la Communauté internationale qui, comme tétanisées, sont jusque-là aphones et sans réaction face aux violations massives des droits humains par le régime en place, et à sa volonté non équivoque d’instaurer la pensée unique dans notre pays où, s’exprimer librement relève désormais de la témérité, tous ceux qui prennent la parole contre le régime dictatorial en place le faisant au péril de leur liberté, sinon de leur vie. Le FCC attire tout particulièrement l’attention de l’Organisation des Nations Unies - singulièrement, des Etats membres permanents du Conseil de Sécurité, de l’Union Africaine, de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale et de la Communauté de développement de l’Afrique Australe, sur le risque que cette politique fait peser sur la paix et la cohésion nationale, ainsi que sur la paix et la sécurité dans la région. Ne rien faire, face à cette dangereuse dérive dictatoriale, serait gravement manquer à leur responsabilité de garants de la sécurité régionale et internationale, et faillir à leur devoir de prévenir les conflits.
En conclusion, le Front Commun pour le Congo souligne que la persécution de ses membres, ainsi que des autres opposants, ne constitue pas qu’un recul regrettable sur le chemin de la démocratie et de l’Etat de droit. Il est aussi et surtout le signe d’un pouvoir intolérant, prédateur, corrompu et corrupteur, sans vision, ni compétences et qui, face à son incapacité avérée de répondre aux attentes légitimes du peuple, pense compenser son déficit criant de légitimité en muselant toute opposition ou contradiction.
Loin d’être intimidé par ces actes qui témoignent de la lâcheté de leurs auteurs, le Front Commun pour le Congo est plus que déterminé à poursuivre avec vigueur sa résistance à la dictature ; son programme de sensibilisation de la population aux défis existentiels de notre temps ; son action de défense des libertés et droits fondamentaux des citoyens, de la cohésion nationale, du bienêtre des congolais, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de notre pays ; le tout, conformément aux prescrits de la Constitution et des lois du pays.
Le Front Commun pour le Congo rappelle à ce sujet que le serment fait par ses membres, de ne jamais trahir le Congo, et que partage la plupart de nos compatriotes, implique notamment un engagement irrévocable à défendre, à tout prix, la démocratie et l’Etat de droit.
Au regard de la situation qui prévaut aujourd’hui dans notre pays, pour le Front Commun pour le Congo et pour l’ensemble du peuple congolais, l’activation de l’article 64 de la Constitution de la République, loi suprême qui s’impose à tous, apparaît donc, de plus en plus, non pas comme une nécessité, mais plutôt comme une obligation et un devoir.
Fait et rendu public, le 29 août 2024
Pour le FCC,
La Conférence Elargie des Présidents entendue,
Raymond Tshibanda N’tungamulongo
Aussitôt rentré des Etats-Unis d’Amérique, Martin Fayulu Madidi a tenu, samedi 31 août dernier, son meeting devant une foule nombreuse venue de quatre coins de la capitale. Au menu : la cohésion nationale. C’est une nécessité face à la situation d’agression, de tribalisme, … que traverse la République démocratique du Congo.
Martin Fayulu a ainsi haussé le ton en lançant un vibrant appel à la cohésion nationale. Cet appel s’inscrit dans un cadre bien précis d’agression de l’Est du pays. A cette occasion, il a invité toutes les couches congolaises, les forces vives de la nation (société civile) de s’apprêter déjà à créer des conditions favorables pour un probable dialogue.
Martin Fayulu a, à cette occasion, dénoncé les défis auxquels la République Démocratique du Congo se trouve confrontée sous la gouvernance de l'Union Sacrée. Selon lui, il est impérieux de renforcer la cohésion nationale et de sauvegarder l’intégrité territoriale de la RDC. Et de nuancer que le moment n’est pas du tout propice, car les caciques de l’Union sacrée de la nation (USN) accrochés au pouvoir, sont tombés dans le piège de la gloutonnerie et surtout, accrochés à la mangeoire.
«Avec l’Union sacrée au pouvoir : plus de 100 localités congolaises sont actuellement sous contrôle du Rwanda via le groupe rebelle M23. La persistance des activités des Mobondo, la montée de l’insécurité, la criminalité urbaine à Kinshasa et dans d'autres régions, ainsi que la misère et la souffrance généralisées de la population. L'Union sacrée ne représente pas les intérêts de la population congolaise dans sa gestion du pays», a affirmé Martin Fayulu.
Par ailleurs, il soulève le problème de l’instabilité économique et du taux dollars, mais aussi de la perte du pouvoir d’achat. Pour ce faire, il a réaffirmé l'importance de prendre en compte les questions relatives aux droits de l'homme lors des discussions entre responsables politiques. Il a notamment évoqué les cas de Jean-Marc Kabund et Mike Mukebayi, deux opposants politiques toujours détenus à la prison centrale de Makala pour avoir exercé leur liberté d'expression.
«Kabund et Mukebayi se retrouvent à Makala. Alors que des gens qui ont volé des millions de dollars sont en liberté», a-t-il dénoncé.
Pour rappel, aux USA, l’opposant congolais a assisté à la Convention des démocrates qui a entériné la candidature à la présidence de Kamala Harris. Il a, à cet effet, expliqué partout où il est passé, l’état de prospérité des autres nations alors que la RDC demeure dans sa situation chaotique. Il dresse, avant de terminer, un tableau sombre de la situation sociale, marquée par une misère généralisée, la corruption endémique, et le détournement des deniers publics.
Ce pays a le mérite du monde entier, qui malgré ses divergences internes, doit être focalisé autour d’un objectif essentiel. La classe politique, peu importe les tendances, doit se préoccuper avant tout de l’intérêt du pays. D'où, la nécessité de la «cohésion nationale pour sortir le pays de cette situation désastreuse ».
Quant aux observateurs (religieux), a-t-il renchéri, les plus optimistes en avaient alors conclu qu’il s’agissait d’une sorte d’assemblage de circonstances qui devaient, le moment venu, être une occasion pour les frustrés au pouvoir et (les opposants armés et non armés) de soumettre leurs préoccupations. Malgré cette proposition de dialogue, l’équipe gouvernementale dirigée par Judith Suminwa s’y oppose parce qu’elle viserait le partage des postes.
Il rappelle que si jamais Martin Fayulu appelle les opposants, le pouvoir ainsi que le camp des frustrés de Joseph Kabila et de Corneille Nangaa autour d’une table pour statuer sur la révision de la Constitution de 2006 dont ses articles accusent des vices et des défauts voire les erreurs, c’est bien, opter pour un autre mécanisme, celui de vouloir prédire l’échec, car la solution pour résoudre les problèmes se situe également au niveau de la Constitution et la loi organique.
Jackson Mutamba
Jean-Pierre Lisanga Bonganga
‘‘Depuis un certain temps, des voix s’élèvent, aussi bien au sein de la classe Politique que de la société civile, pour évoquer la nécessité de restaurer et de raffermir la cohésion nationale face à la guerre d’agression et d’occupation qui servi dans notre pays, en vue du sombre dessein de sa balkanisation. Pour le RAFATT, la restauration et le raffermissement de la cohésion nationale pourrait se réaliser à travers un dialogue convoqué à l’initiative du Président de la République, Chef de l’Etat, Son excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO qui, seul, jouit de la légitimité et de la légalité qui lui confèrent le pouvoir de convoquer le dialogue et définir le format de celui-ci’’, estime le Rassemblement des alliés de Félix Antoine TSHESEKEDI TSHILOMBO « RAFATT en sigle », dans une déclaration que voici.
DECLARATION DU RASSEMBLEMENT DES ALLIES DE FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, « RAFATT » en sigle
DECLARATION EN RAPPORT AVEC LES ENJEUX POLITIQUES DE L’HEURE
Le Rassemblement des alliés de Félix Antoine TSHESEKEDI TSHILOMBO « RAFATT en sigle », porte étendard et fer de lance du leadership éclairé de Son Excellence Monsieur TSHISEKEDI TSHILOMBO Félix Antoine Président de la République, Chef de l’Etat déclare ce qui suit :
1. Depuis un certain temps, des voix s’élèvent, aussi bien au sein de la classe Politique que de la société civile, pour évoquer la nécessité de restaurer et de raffermir la cohésion nationale face à la guerre d’agression et d’occupation qui servi dans notre pays, en vue du sombre dessein de sa balkanisation.
2. Pour le RAFATT, la restauration et le raffermissement de la cohésion nationale pourrait se réaliser à travers un dialogue convoqué à l’initiative du Président de la République, Chef de l’Etat, Son excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO qui, seul, jouit de la légitimité et de la légalité qui lui confèrent le pouvoir de convoquer le dialogue et définir le format de celui-ci.
3. A cet effet il y a lieu de rappeler qu’aux termes de l’article 69 de la Constitution, c’est le Président de la République, Chef de l’Etat qui représente la Nation et est le symbole de l’unité nationale.
4. Il nous revient que récemment, Monsieur Martin FAYILU MADIDI a lancé un appel à la Nation en vue d’un dialogue autour de nos pères spirituels.
5. A ce sujet, le RAFATT estiment qu’il y a eu des élections en décembre 2023 auxquelles Monsieur Martin FAYILU MADIDI, Président de l’ECIDE a participé et à l’issue desquelles TSHISEKEDI TSHILOMBO Félix Antoine a été élu Président de la République, Chef de l’Etat. Il en est de même des animateurs des autres Institutions de la République.
6. A ce jour, les institutions de la Républiques, à tous les niveaux, sont installées à tel enseigne que leurs animateurs sont sensés accomplir leur mandat conformément à la Constitution.
7. Pour le Rassemblement des alliés de Félix Antoine TSHILOMBO, quel que soit la nécessité de la tenue d’un dialogue ou forum pour faire face à l’agression, à l’occupation et à toute tentative de balkanisation de notre pays, l’initiative et la convocation de cette rencontre appartiennent exclusivement au Président de la République, Chef de l’Etat.
8. En tout état de cause, ne pas reconnaitre la légitimité des institutions actuelles et refuser d’accompagner le Président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO dans la réalisation de six engagements pris devant la nation liés notamment à la guerre d’agression et d’occupation et au risque de la Balkanisation de notre Pays relèvent de non-assistance à peuple congolais en danger et constituent une trahison à la Nation.
« SALUS POPULI, SUPREMA LEX, LE SALUT DU PEUPLE EST LA LOI SUPREME »
Fait à Kinshasa, le 29/08/2024
Le Coordonnateur
Jean Pierre LISANGA BONGANGA
Président National
La politique de l'autruche est sans conteste délétère
(Par Anicet Yomboranyama)
Les mécanismes de transmission de la politique monétaire à travers la hausse du taux directeur pour la stabilité des prix sur les marchés des biens et services ne sont plus prolifiques chez nous. La raison est très simple : une économie fragile ne peut jamais avoir une monnaie forte.
La création des zones économiques spéciales en #RDC est l'une des pistes. Ces zones attirent massivement des investissements privés dont les productions sont surtout destinées aux exportations pour une forte croissance notamment avec les produits agricoles.
Il s'agira de sevrer notre pays de l'agriculture de subsistance familiale en vue d'ancrer l'agribusiness qui inclura les trois grands secteurs de l'activité économique : primaire, secondaire et tertiaire.
Le Député national élu de Bulungu et cadre du Parti Lumumbiste Unifié, Donatien Bitini Talabau, mobilise sa base pour la réussite totale es manifestations liées au 60ème anniversaire de son parti prévu ce samedi 24 août 2024 , à Buma, à la résidence du Patriarche Antoine Gizenga Fundji. Les militantes, militants et cadres ainsi que les sympathisants y sont conviés.
Déjà, dès jeudi 22 août 2024, une conférence-débat a été organisée à Beatrice Hôtel pour réfléchir sur les activités scientifiques et culturelles dudit parti. En attendant, une rencontre a été organisée, mardi 20 août dernier au siège national du PALU, à la 4ème rue Limete, quartier industriel.
Robert Ngambi, SPPP et SGCP a.i du PALU avec tous les membres des organes du parti ont réfléchi sur les prochaines activités de l’organisation du 60ème anniversaire de PALU. Pour jeudi 22 août, il y a eu une soirée scientifique et culturelle à Beatrice Hôtel de 17 heures à 21 heures.
Signalons que les 60 ans de l’existence de PALU s’organise sous le haut patronage de Didier Mazenga, Ministre de l’Intégration régionale.
Michel Okaso


