Les Députés nationaux et Sénateurs membres de l’Union Sacrée de la Nation, la Coalition majoritaire au Parlement, dans le cadre de la quatrième législature en cours, ont longuement échangé, le week-end passé, sous la houlette du Secrétaire Général Augustin Kabuya de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), sur les enjeux actuels et futurs de la RD. Congo, dans un contexte dominé par la recherche permanente des solutions aux problèmes des congolais.
Comme un seul homme, ils ont réaffirmé, dans une déclaration lue devant la presse, leur attachement et leur soutien indéfectible à la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et ont réitéré leur détermination à accompagner, totalement, le Gouvernement Suminwa à réussir sa mission pour l’intérêt général des populations. Ces élus du peuple estiment, en effet, que la matérialisation des six engagements du Chef de l’Etat, tels que dévoilés le 20 janvier 2024, lors de son investiture au Stade de Martyrs de la Pentecôte, en vue de l’exercice de son second quinquennat à la tête du pays, constitue, désormais, une priorité incontournable.
Cette rencontre-là était, pour eux, une manière concrète de déraciner toute polémique autour des ambitions des uns et des autres afin de baliser, une bonne fois pour toutes, la voie pour l’investiture du Gouvernement Suminwa cette semaine. D’autant plus que la Première ministre avait d’ores et déjà déposé son programme au Bureau de l’Assemblée nationale, comme pour se conformer à la procédure, avant d’affronter la plénière ce mardi 11 juin 2024 pour recevoir son baptême du feu.
DECLARATION DES DEPUTES ET SENATEURS DE L’UNION SACREE DE LA NATION
Nous, Députés nationaux et Sénateurs membres de l’Union Sacrée de la Nation, réunis en ce jour du 6 juin 2024, au Kempeski Hôtel Fleuve Congo, avons suivis les péripéties de la formation du gouvernement de la République. Tenons à remercier le Chef de l’Etat pour sa ferme implication dans le processus de mise en place des institutions issues des élections du 20 décembre 2023. Réaffirmons notre soutien inconditionnel et sans faille au Chef de l’Etat et lui assurant notre accompagnement dans la réalisation de ses engagements avec la République.
Confirmons notre soutien indéfectible au Gouvernement Judith Suminwa Tuluka et notre appartenance à l’Union Sacrée de la Nation.
Que vive la République Démocratique du Congo ! Que vive le Chef de l’Etat ! Que vive l’Union Sacrée de la Nation !
Dans le souci de sortir le pays dans situation délicate à la quelle il se trouve et finir avec le désespoir qu’on impose à Félix Tshisekedi par sa famille de la gouvernance publique, Claudel André Lubaya et Seth kikuni lancent un appel à la mise en place d’un cadre de concertation des forces politiques et sociales. ‘‘Il est temps de mettre de côté nos divergences et nous unir sur une même table, afin de défendre la RDC, la Constitution, le peuple souverain, l’intégrité territoriale, l’indépendance nationale, la Démocratie, la liberté, l’Etat de droit. Comme l’heure est grave et le peuple attend chez les acteurs politiques un Congo nouveau, c’est un impératif de s’opposer au recul démocratique, la vie chère, à l’insécurité, à l’absence des politiques publiques en matière d’accès à l’emploi, au salaire décent ainsi qu’au dérive d’un pouvoir tourné contre le peuple. Les élections du 20 décembre 2023 restent à la base de cette problématique qui enfonce le pays dans une crise de légitimité sans précèdent. Il y a lieu de souligner que le plan sécuritaire demeure toujours critique en RDC, les institutions de l’Etat sont en faillite et défendent les intérêts égoïstes des hommes politiques’’, disent les auteurs dans leur appel dont voici l’intégralité.
APPEL A LA MISE EN PLACE D’UN CADRE DE CONCERTATION DES FORCES POLITIQUES ET SOCIALES
L’exaspération populaire est à son comble. Elle interpelle chacun de nous et appelle instamment à prendre nos responsabilités pour contrer le délitement de notre Nation.
L’heure est grave et notre peuple attend de nous, un sursaut pour mettre fin au désespoir collectif que lui inflige, chaque jour, la famille de la gouvernance publique de Félix Tshisekedi.
Le destin nous appelle à taire nos divergences et à nous rassembler pour défendre la République, la constitution, le Peuple, l’intégrité du territoire, l’indépendance nationale, la Démocratie, la Libéré, l’Etat de droit, le vivre ensemble, etc. C’est à cette prise de conscience qu’est lié le nouveau Congo. Il s’agit ici, d’un impératif de survie pour notre Nation, en nous opposant au recul démocratique, à la vie chère, à l’insécurité, à l’absence des politiques publiques en matière d’accès à l’emploi, au logement, au salaire décent, à l’eau à l’électricité, à l’éducation et à la santé ; face aux dérives d’un pouvoir tourné contre le peuple.
La forfaiture électorale de décembre 2023 a davantage cristallisé les tensions socio-politiques en RDC, enfonçant le pays dans une crise de légitimité sans précèdent. Confisquées par une composante et gangrenées par le cancer de la corruption, les institutions issues de cette mascarade portent en elles, les germes de leur auto destruction et partant, sont incapables d’apporter des réponses aux aspirations légitimes et pressantes de notre peuple. L’Etat est de plus en absent là où le peuple l’attend.
Les institutions de l’Etat en faillite sont détournées à des fins de satisfactions d’ambitions personnelles et de dévolution monarchique du pouvoir. La corruption y a définitivement élu domicile ; occasionnant de ce fait, l’évaporation des ressources financières du pays à la faveur d’une délinquance sans précèdent, au sommet de l’Etat. Les conséquences de cette inclinaison anti républicaine du pouvoir actuel sont parfaitement perceptibles : l’économie est en lambeaux, les infrastructures en état de délabrement avancé, les conditions de vie des citoyens déclinent jusqu’à la détresse. Tout cela sur fond d’impunité généralisée et consacrée.
Sur le plan sécuritaire et faute de réponse lisible des autorités, le pays tangue vers le vide qu’il s’agisse de ce qui s’observe tant dans l’Est de la République que dans le Mai Ndombe.
Du fait de la gouvernance sectaire approximative de Félix Tshisekedi, fondée sur des choix pour le moins hasardeux, le gouvernement congolais a renoncé à ses missions régaliennes de protection de notre souveraineté en tant qu’Etat et de défense de l’intégrité de notre territoire. En violation flagrante de la constitution, il est résolu à sous-traiter ces derniers auprès des armées étrangères(UPDF), Force régionale EAC, FNDB, SAMIRDC) qu’il a invitées opérer sur notre sol avec des contreparties tenues secrètes. Des groupes armés, des milices incontrôlées ainsi que des mercenaires étrangers qui se sont également vu attribués la charge dévolue aux FARDC sont rémunéres par le trésor public à des coûts exorbitants et largement supérieurs à la solde versée à des hauts gradés de nos Forces armées.
Nous saluons la mémoire des soldats tombés au front, dans l’accomplissement de leur mission de défense de l’intégrité du territoire national. Pour leur sacrifice, ils méritent de la partie, honneurs et reconnaissance. Nous exprimons nos sentiments de tristesse et de solidarité avec nos compatriotes du Nord-Kivu, de l’Ituri et de Mai-Ndombe, qui souffrent de l’impuissance endémique de l’Etat à pouvoir mettre fin à leur détresse.
Nous prenons fait et cause pour toutes les victimes de l’arbitraire qui croupissent injustement en prison ou dans les geôles des services, du fait de leur dissidence politique et de leur engagement à défendre le bien-être des citoyens. Nous pensons à Jean Marc Kabund, Mike Mukebayi, Gloria Panda Senga ainsi qu’aux jeunes des mouvements citoyens arrêtés pour avoir voulu manifester contre la vie chère.
Face à l’impératif du rassemblement et dans un élan de dépassement de soi, nous appelons à une nécessaire réévaluation de notre lutte et à sa juste valorisation par la mise en place d’un cadre de concertation des forces politiques et sociales à même de rendre espoir à notre peuple et de construire une alternative destinée à stopper la dictature qui s’enracine dans notre pays.
C’est tout le sens de cette initiative, à laquelle nous associons humblement les différents acteurs politiques et sociaux pour une meilleure appropriation du combat de notre peuple contre la dictature et toutes ses dérives.
Les salaires des fonctionnaires sont libellés et payés en Francs congolais pendant que les prix des biens et services sont fixés en dollars américains et convertis en Francs au taux de change du jour. Le taux de change se dépréciant de jour en jour, entraîne à la baisse le pouvoir d’achat des fonctionnaires. La stabilisation du pouvoir d’achat des congolais exige au préalable non seulement la stabilité de la monnaie nationale et du taux de change du Franc par rapport au dollar, mais aussi la fixation d’un salaire minimum garanti reflétant le coût réel de la vie. On ne peut pas espérer stabiliser le pouvoir d’achat en partant d’un niveau de salaire insuffisant et ne reflétant pas le coût de la vie dans le pays. Il est regrettable que la lutte contre la dollarisation pour rétablir l’exclusivité monétaire nationale soit traitée comme un sujet divers alors qu’elle devrait être la priorité de la politique economico financière du pays. La dualité monétaire empêche la conception et la mise en œuvre d’une politique économique stimulative et d’une politique monétaire nationale indépendante et crédible. Posons-nous cette question: à quoi sert le Franc congolais dans les conditions actuelles où elle coexiste avec le dollar américain sur le sol congolais? Pourquoi le Congo a-t-il abandonné le combat de la souveraineté nationale pour se soumettre à la violence de la monnaie américaine? Pourquoi un pays souverain accepte que son système financier soit constitué des banques étrangères et ne fait pas d’efforts suffisants pour créer des banques congolaises ? Qu’elle est notre vision dans les domaines de la monnaie et du système financier qui devraient constituer le soubassement d’une véritable économie nationale ? En réalité, le pays n’a pas de politique économique et financière car l’attention des ministères des finances et de l’économie est maladroitement orientée vers la maximisation des recettes publiques tout en ignorant les autres aspects qui entrent en ligne de compte dans la détermination du pouvoir d’achat.
Kalemie, chef-lieu de la province de Tanganyika, a vibré au rythme d’une activité politique intense d’installation d’un nouveau comité interfédéral du MSC. Nyembo Bin Gaston est le nouveau président Interfédéral du MSC. Une délégation du Mouvement de Solidarité pour le Changement conduite par le Conseiller politique du Président National Laurent Batumona séjourne dans cette province pour redynamiser les activités du Parti. Placide Luzolo Maboya a mis sur pied la nouvelle composition du Comité Interfédéral du parti.
Le samedi 18 mai 2024, un nouveau comité interfédéral a été installé par Placide Luzolo, l’envoyé spécial du Président National du MSC, le Patriarche Laurent Batumona dans la province de Tanganyika. Le camarade Nyembo Bin Gaston a été élu président Interfédéral en remplacement du camarade Issa Pascal.
L’ombre de Laurent Batumona a plané dans la province de Tanganyika dans les préparatifs de l’installation du nouveau comité interfédéral de Kalemie : l’organisation, la sérénité et le pragmatisme qui ont régné ont fait croire aux militants et militantes la présence de Laurent Batumona à Kalemie-centre.
Nyembo Bin Gaston a été installé dans son fauteuil de Président Interfédéral. Dans sa prise de parole, il a félicité d’abord le Président National du MSC qui a suivi avec attention les cris de militants et militantes du MSC de Tanganyika de voir le parti prendre de nouvelles orientations sur le comité interfédéral de Kalemie.
«Je mettrai toute mon énergie en tant que leader pour atteindre notre objectif, c’est-à-dire, la transformation profonde de notre cher Parti le MSC de notre respectueux Autorité Morale Laurent Batumona afin d’implanter le parti sur tout le territoire de Tanganyika et de construire ensemble le MSC prospère et solidaire pour tous. » Telle est l’ambition que Nyembo Bin Gaston a affiché, samedi 18 mai dernier, lorsqu’il a conclu son mot qui a abouti à son élévation.
Cette action est l’aboutissement d’une matinée politique d’échanges sur la rentrée politique du MSC qui a été annoncée au mois de mars dernier par l’Autorité Morale Laurent Batumona, qui en outre avait expliqué de la plus belle manière le nouveau départ du MSC. La Solidarité, c’est le thème abordé par le Conseiller Placide Luzolo. Il a rappelé que le MSC est un parti basé sur la solidarité, un mouvement qui œuvre pour unir le peuple autour de l’idéal du changement de l’homme dans son intégralité. Selon lui, la redynamisation des activités du MSC passe par l’effort de tous parce que c’est par la solidarité que l’on doit parvenir aux résultats durables et enfin, de travailler pour implanter le parti afin d’améliorer le social de nos populations dans toute la province de Tanganyika. ‘’Même en étant élu, il a fallu de la solidarité des militants et militantes du MSC autour d’un nouveau leadership du MSC dans le Tanganyika’’.
A l’occasion, Placide Luzolo a exalté la vision portée par Laurent Batumona qui, selon lui, a su hisser le Parti MSC au premier carré dans l’agora politique en RDC. Il a encouragé les militants et militantes du MSC au niveau de Ligues de femmes, Ligue de Jeunes, Ligue de communicateurs, les Nzoyi de Kalemie de maintenir le bon choix d’appartenir au Mouvement de Solidarité pour le Changement, MSC.
Quant à Issa Pascal, le Président Interfédéral sortant, il s’est focalisé sur l’organisation et le fonctionnement du MSC notamment, sur les organes centraux et ceux de la base et a souhaité un heureux mandat au nouveau président interfédéral du MSC.
Après l’installation du nouveau comité Interfédéral de Kalemie dans la province de Tanganyika, plusieurs personnes ont porté leur choix sur le Parti de Laurent Batumona.
Depuis 8 heures du matin, le Palais du peuple a vibré au rythme de l’élection du Bureau définitif de la Chambre basse du Parlement. Cette institution de la République est appelée à être dirigée par des personnes dignes. L’ambiance était au top auprès de partisans de différentes formations politiques à qui on avait refusé l’accès dans la salle du congrès.
Cette élection prévue le 18 mai dernier a connu un report après les discordances politiques au sein de l’Union sacrée. La réunion tenue avec le Président de la République Felix Tshisekedi a permis d’aplanir les divergences. Le Président de la République a demandé de mettre de côté les différends des uns envers les autres pour sauver la République en votant un Bureau définitif de l’Assemblée nationale.
D’après, un analyste indépendant rencontré au Palais du peuple, Soleil Kashize a démontré la nécessité qui s’impose pour le moment à voter une personne compétente au sein de l’Assemblée nationale, un technocratique, comme Vital Kamerhe qui a fait preuve d’une gestion orthodoxe de cette institution en 2007 en refusant l’entrée des hommes armés au pays.
Ensuite Soleil Kashize fait savoir que si jusqu’ alors le gouvernement tarde à sortir parce qu’on n’a pas une Assemblée qui doit investir le gouvernement, et demande aux députés de choisir des dirigeants dignes, capables de défendre le peuple Congolais et non assister ce que nous venons de voir à la législature passée, aucun contrôle parlementaire ne s’est effectué au parlement et que cette fois- ci nous voulons un contrôle parlementaire sévère.
Selon lui, Vital Kamerhe lorsqu’il était président de l’Assemblée en 2006 avait sauvé ce pays en refusant la demande que les étrangers armés entrent dans ce pays, il a jeté tout son dévolu et laissé tous ses avantages au profit du pays.
Soleil Kashize demande aussi aux députés de porter leur choix sur Vital Kamerhe pour sa volonté de veiller au respect strict de la loi et à la rétrocession de 40% à chaque province pour les aider à bien fonctionner, a-t-il conclu.
LETTRE OUVERTURE DE LA CAMPAGNE WAKISHA AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Kinshasa ; Mercredi 22 Mai 2024
Entre absence de vision et tâtonnement des élites politiques pour l’électrification : La RDC signe un nouveau protocole d’accord sur INGA 3 qui inquiète WAKISHA
La campagne WAKISHA constate que la vision du Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshilombo pour le secteur de l’énergie et particulièrement pour la valorisation du potentiel énergétique que dispose notre pays est inconstante. Une vision inconstante teintée des nombreux tâtonnements pour surmonter le défi de l’accroissement du taux d’accès à l’électricité pour le renforcement du développement du tissu économique de la RDC.
En effet, l’Agence pour le développement et la promotion du Projet Grand Inga (ADPI-RDC), a parrainé le jeudi 9 mai 2024, à Kinshasa, la signature d’un nouveau protocole avec une Société de droit Nigériane, Natural Oilfied Services Ltd (NOFLS en sigle). Celle-ci mènerait des études techniques, environnementales, sociétales et financières pour la construction d’une des phases du projet Grand Inga qui produirait une capacité minimale de 7.000 mégawatts. Cette étape serait suivie par la construction d’une fonderie d’aluminium d’une capacité de 8 millions de tonnes par an, et un terminal portuaire pour faciliter l’importation des équipements et des matières premières.
Natural Oifield Services Ltd est une société intégrée de pétrole et de gaz basée au Nigeria qui, selon son site web, agit en partenariat avec le Nigérian Petroleum Development Compagny Ldt (NPDC), une société du groupe de la Nigérian National Petroleum Corporation (NNPC). Sur base de recherches préliminaires, il semble que la société n’aurait pas d’expérience dans la construction des centrales hydroélectriques.
WAKISHA rappelle que dans les six dernières années, la RDC a :
Signé un « Accord de développement exclusif du projet Inga III » le 26 octobre 2018 avec un consortium sino-espagnol pour la construction d’une centrale de 110.00 Mégawatts ;
Signé un Accord avec le groupe Allemand EVAGOR pour la construction d’Inga et la production de l’hydrogène vert ;
Signé, le 16 septembre 2020, la « Convention relative au développement d’industries Vertes Substantielles en RDC » avec la société australienne Fortescue Future Indistries construction de toutes les phases d’Inga, le barrage de Mpioka et celui de Matadi (environ 70.000 Mégawatts), destinés à la production d’hydrogène vert en vue de son exportation ;
Et aujourd’hui le protocole d’accord avec Natural Oified Service Ltd sui rallonge la liste d’un passé ténébreux des intentions du développement du potentiel Grand INGA sans une réelle évaluation technique du projet et de son impact.
Il est essentiel que les institutions du pays mettent un terme aux exhibitions publiques de signatures de protocoles d’accord qui s’avèrent dénuées de suivi et d’impact.
L’heure est à la conception rigoureuse d’un intégré visant au développement des ressources énergétiques. Un tel plan devrait s’inscrire dans une stratégie claire favorisant l’électrification du Congo par le biais des énergies renouvelables et décentralisées, répondant ainsi aux besoins réels et durables de notre population en matière d’énergie.
Avec l’augmentation des températures dans les villes de la République et que la pauvreté énergétique s’accentue, la campagne WAKISHA est vivement préoccupé et dit sa crainte du fait que le présent protocole d’accord risque d’être une initiative qui rallonge la liste des projets sans avenir comme le projet WESTCOR, BHP Billiton, AECOM et EDF et tant d’autres initiatives.
Le gouvernement devrait plutôt mettre l’emphase sur :
1. Une planification énergétique efficace en République Démocratique du Congo qui tient compte de divers aspects tels que la durabilité, l’efficacité et la sécurité et les besoins énergétiques (domestiques et industriels) de la RDC. Cela nécessite une analyse approfondie des demandes actuelles et futures en énergie à travers l’ensemble du pays et même dans la région d’Afrique centrale.’’
2. La diversification du mix énergétique et une capitalisation accrue sur les sources d’énergie renouvelables (telles que le solaire, l’éolien, l’hydroélectrique, et la biomasse) pour garantir la stabilité de l’approvisionnement, et pour développer un système énergétique plus durable, résilient et adapté aux défis futurs. ;
3. L’amélioration de l’efficacité énergétique du pays, en mettant en œuvre des technologies et des pratiques qui réduisent la consommation d’énergie, comme l’isolation des bâtiments, les systèmes de gestion de l’énergie, et les appareils à haute efficacité énergétique.
4. Le renforcement des infrastructures, par la modernisation du réseau électrique pour améliorer sa fiabilité, pour intégrer les énergies renouvelables, et promouvoir l’autoconsommation à travers des micro-réseaux et des systèmes de stockage d’énergie.
5. L’élaboration des politiques énergétiques claires et stables qui encouragent les investissements dans les énergies renouvelables et les technologies d’efficacité énergétique, tout en assurant une tarification équitable de l’énergie.
6. La transparence dont la publication de tout contrat de projets énergétiques publics et la bonne gouvernance dans la passation des marchés publics dans le secteur énergétique, y compris la mise en place de procédures transparentes et équitables d’appel d’offres ouvertes.
Déclaration Politique de la Plateforme Electorale et Politique Alliance des Acteurs Attachés au Peuple, PEP-AAAP
La Plateforme Electorale et Politique Alliance des Acteurs Attachés au Peuple, PEP-AAAP, a appris, avec consternation et indignation, la tentative de déstabilisation des institutions de la République Démocratique du Congo.
Résolument déterminée, à l'instar de l'ensemble des forces vives de la Nation, à respecter l'alternance pacifique du pouvoir comme seul mode d'accession à la gestion du pouvoir dans notre pays, la PEP-AAAP condamne fermement la tentative de coup d'Etat survenue à Kinshasa le dimanche 19 mai 2024 et appelle également la Communauté Internationale à exprimer son soutien à notre gouvernement légitime et à condamner avec force ce dérapage anticonstitutionnel.
La PEP-AAAP réaffirme son engagement indéfectible au Chef de l'Etat Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, garant de la paix, de la Démocratie, de l'Etat de droit et de la stabilité des Institutions de la République.
La PEP-AAAP salue la vigilance et la bravoure de nos forces de défense et de sécurité, qui ont su déjouer cette menace contre l'ordre constitutionnel.
Par ailleurs, la PEP-AAAP est convaincue que cet acte criminel ne peut pas ébranler notre détermination à œuvrer pour le bien-être et le progrès de la Nation congolaise.
C'est pourquoi, la PEP-AAAP invite le peuple congolais à demeurer vigilant et uni, pour qu'ensemble nous puissions continuer à nous battre pour la prospérité de notre cher pays.
Vive la RDC !
Vive la démocratie !
Vive notre Président de la République ! Vive notre cher peuple !
Le Centre de recherche en finances publiques et développement local (CREFDL) a, dans un rapport intitulé « le biface du parlement : un contrôleur à contrôler », publié jeudi 9 mai 2024, indiqué un dépassement budgétaire au Parlement. Pour les dépenses de l’Assemblée Nationale, de 2021 à 2023, le CREFDL révèle que plus de 90,2 millions de dollars américains ont servi à l’achat des véhicules terrestres contre une prévision de 4,5 millions USD.
La société civile affirme, pour sa part, que le bureau Mboso a utilisé cet argent pour se procurer seulement 12 bus de 30 places assises de marque Coaster affectés au transport du personnel administratif, ainsi 14 minibus destinés au transport des directeurs des services.
La même ONG soulève également un cas de parcelle achetée par le même bureau Mboso dans la commune de Lingwala à 4,1 millions USD afin d’ériger les services de l’administration et les bureaux des commissions permanentes.
Il sied de remarquer que la procédure pour l’achat de cet immeuble à savoir, le prix de cette parcelle et son adresse physique sont gardés secrets. Les bureaux des commissions permanentes sont toujours locataires, a révélé Valery Madianga, coordonnateur national de CREFDL.
Pour rappel en 2023, le bureau Mboso à contracter une dette de 3,4millions de USD et en 2024 le même bureau a ajouté une seconde dette de 7,6 millions pour la construction d’un bâtiment devant abriter le centre médical de l’institution que dirige l’élu du Kwango.
Le CREFDL recommande, pour ce faire, au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi de responsabiliser la Cour des comptes et l’Inspection générale des finances d’effectuer un audit sur l’utilisation des fonds alloués au Parlement de manière générale.
Le rapport budgétaire du Parlement de 2021 à 2023 établit que les deux chambres ont dépensé 1,1 milliard USD, un dépassement de 298,9 millions, dont 60% utilisés par l’Assemblée nationale et 40%, par le Sénat.
Le président de l'Union pour la Nation Congolaise (UNC) et député national, Vital Kamerhe, a officiellement déposé, ce lundi 13 mai, sa candidature pour le poste de président de l'Assemblée nationale. Ce choix intervient à l’issue des résultats des primaires du présidium de l’Union sacrée de la Nation qui avait jeté son dévolu sur cette candidature unique.
Dans un communiqué officiel portant finalisation du ticket du bureau de l’Assemblée Nationale pour le compte de la majorité, l’Union sacrée de la nation a dévoilé la liste de candidats de la majorité devant constituer le bureau définitif de la Chambre basse du Parlement. Parmi les personnes retenues figurent Vital Kamerhe au poste de président du bureau définitif, Jean-Claude Tshilumbayi : 1er Vice-président; Christophe Mboso N'kodia Pwanga : 2e vice-président, Serge Bahati : questeur et Caroline Bemba : questeur adjoint.
Ce communiqué a fait couler beaucoup d’encre au sein de la même majorité présidentielle. Un groupe de députés se nommant « Républicains » évalué à une centaine, a rejeté cette proposition du ticket de l’Union sacrée. Ces élus reprochent au présidium le clientélisme, le népotisme, le tribalisme, … dans le choix des candidats aux différents postes du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Ils accusent ledit présidium de ne pas tenir compte de l'équilibre géopolitique.
Ils rappellent, par ailleurs, que la composition du bureau définitif de l’Assemblée nationale doit respecter les prescrits de la constitution et du règlement intérieur sur le principe de la représentation équitable des provinces avant de réitérer les engagements du Chef de l’Etat. Le 2ème mandat de Tshisekedi sera consacré à la lutte contre les antivaleurs tout en reconnaissant le principe de solidarité dans l’attribution des responsabilités.
Le samedi 18 mai à partir de 11 heures est prévue l’élection et l’installation officielle du bureau définitif. La mise en place de ce bureau définitif est la dernière mission du bureau provisoire que conduit Christophe Mboso N'kodia Pwanga.
Si goûter au pouvoir est une bonne chose, tenir ou continuer d'exister après ça n'est pas facile. Le MPR, le PPRD et le PALU en donnent l'illustration. Quid demain de l'UDPS?
Le Mouvement populaire de la révolution de Joseph Désiré Mobutu n'a pas pu tenir longtemps lorsque le Maréchal du Zaïre a quitté le pouvoir en 1997. En digne héritier politique, le fils du défunt président, Nzanga Mobutu, a tenté de perpétuer l'idéologie de son géniteur, mais sans succès. Pas même Catherine Nzuzi Wa Mbombo n'a pu...
Toute chose ayant un début et une fin, le mobutisme a pratiquement tiré sa révérence.
D'autre part, il a fallu qu'Antoine Gizenga Fundji goûte au pouvoir comme premier ministre pour que son parti commence son processus de désintégration. Aujourd'hui, sans avoir accédé à la magistrature suprême, le Parti Lumumbiste Unifié (PALU) n'est plus resté debout. Il continue au contraire à se déchirer...
Que dire brièvement de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL)? Comme mouvement de libération prédateur, ce "conglomérat d'aventuriers" a disparu comme un feu de paille quelque temps après l'accession de Laurent Désiré Kabila au pouvoir, ses parrains rwandais ayant démontré qu'ils n'étaient là que pour piller le Congo au profitde Kigali.
Quant au Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), ce dernier est carrément en train de vivre ses derniers instants avant la disparition. Depuis son départ du pouvoir, Joseph Kabila, pourtant autorité morale de cette formation politique, a opté pour l'idéologie "motus et bouche cousue". Muet, JKK a laissé la charge du PPRD sur les épaules de Ramazani Shadary et Ferdinand Kambere que l'on entend souvent sur les ondes de Top Congo FM. Emmanuel Shadary, connu comme "coup sûr coup", fait lui aussi un profil bas comme Joseph Kabila, au point que d'aucuns se demandent si réellement le PPRD continue à tenir régulièrement ses réunions... D'où la lancinante question qui taraude les esprits : comment fera Joseph Kabila pour remettre son parti sur le rail?
En réalité, c'est ce dernier parti qui devait être la première force politique d'opposition du pays. Hélas !
Que dire alors de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti historique du Sphinx? Certains observateurs se demandent si ce parti cher au lider maximo tiendra longtemps après le deuxième mandat du président Tshisekedi. Tristement, le constat est que les membres de l'UDPS qui accompagnent le Président de la République n'ont pas pu faire la différence. Nombreux auraient sombré dans des compromissions graves et des dossiers de détournement.
En effet, l'opinion est arrivé à la conclusion selon laquelle que ce soit l'époque de Mobutu, de Laurent Désiré Kabila, de Joseph Kabila ou de Félix Tshisekedi, les antivaleurs dont l'enrichissement sans cause, la corruption et le détournement sont un dénominateur commun. Ils ont tous pour caractéristiques : parlementaires qui se soucient seulement de leurs avantages, ministres qui détournent les deniers de l'Etat, magistrats qui se font corrompre...
Au regard de tous ces éléments, il y a lieu de s'interroger davantage de l'UDPS. Reviendra-t-elle dans l'opposition au terme des deux mandats de Fatshi? Avec quel discours? Continuera-t-elle à dénoncer la corruption? Ses militants feront-ils des marches de protestation comme par le passé? Qui osera donner le mot d'ordre pour une journée ville morte?
Pour rappel, après ses deux mandats, le président Tshisekedi deviendra lui aussi sénateur à vie.