Martin Fayulu, candidat N°21 à la présidentielle tiendra finalement son meeting populaire à la place Sainte Thérèse de N’djili, samedi 16 décembre prochain. Option levée après le refus du ministère des Sports et loisirs de lui accorder cet espace sportif. Cette annonce a provoqué l’ire au quartier général du N°21. Devos Kitoko son directeur de campagne fustige ce qu’il qualifie d’entrave visant à empêcher son candidat de battre librement sa campagne.
Le ministère des Sports et loisirs a évoqué, pour ce, la raison des «travaux d’inspection dudit stade en vue de l’organisation des Jeux Africains de 2027 qui sont en cours avec la visite du Conseil de l’Union africaine qui devrait s’effectuer du 12 au 19 décembre prochain. Consécutivement à leur lettre N°AUSC/AC/24/23/1022 du 12 octobre 2023, ledit stade ne pouvait vous accueillir à la date demandée», peut-on lire brièvement dans un communiqué rendu public lundi 11 décembre.
Indignation dans le rang de l’Ecidé. Devos Kitoko a, au cours d’un point de presse tenu mardi 12 décembre à Kinshasa dénoncé sans appel cet état de choses en indiquant : « Le 28 novembre, nous avons adressé une lettre d’occupation du Stade de Martyrs. On a attendu la réponse qui n’arrivait pas. Le 08 décembre, nous avons fait une lettre de rappel au ministre, toujours sans réponse. A notre grande surprise, le ministre refuse de nous accorder le Stade de Martyrs en location pour le meeting de fin de campagne du candidat N°21, le commandant du peuple, Martin Fayulu. Comment peut-on interpréter ça ? Est-ce que la peur de la démonstration de la légitimité ? Nous condamnons et nous dénonçons fermement ce comportement anti-démocratique».
Pour clôturer en beauté son périple électoral, Martin Fayulu, le ticket du parti politique Engagement pour citoyenneté et le développement avait souhaité y tenir un meeting populaire de grande envergure.
Espoir Mukerwa, étudiant à l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa, venait, il y a moins de trois mois, de remporter, à Pékin, en République populaire de Chine, le premier Prix de ‘’Mon Rêve’’, un concours initié par le gouvernement chinois, dans une bataille de plus d’une centaine de candidats africains. Au pays, ce jeune talentueux a à son actif plusieurs œuvres artistiques de valeur. C’est à lui que l’on doit l’œuvre intitulée ‘’Un matin’’, réalisée le 10 décembre 2020 et dédiée au Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, dont il salue les efforts accomplis, durant son premier mandat, pour l’amélioration des conditions de vie des populations. En quête d’un soutien efficace pour la suite de sa carrière, Espoir Mukerwa voudrait bien rencontrer les hauts responsables du pays pour décliner ses multiples projets ayant trait, notamment, à la promotion des talents et l’encadrements des jeunes artistes, comme il l’a explicité, brièvement, dans le texte ci-dessous.
Un Matin, trois ans déjà !
En ce jour, dimanche 10 décembre 2023, j'ai décidé d'apporter ma part à l'éveil de conscience du peuple congolais en ce moment crucial où le destin de notre Nation sera scellé dans les 240 prochaines heures. Soit 10 jours après, l'histoire de notre Congo sera réécrite, brillant telle une boule d'or, ou soit disparaître dans les méandres de l'oubli, telle une braise réduite en cendres.
En ce moment précis, il est au peuple congolais d'en décider à son sort, avec laquelle réécrire notre l'histoire.
J'ai répondu présent à mon devoir civique depuis le 20 décembre 2020, lorsque j'ai été submergé par une inspiration et ai créé cette œuvre nommée "UN MATIN". Elle réalise 3ans le 20 décembre 2023 jour pour jour. Une coïncidence ou non?
J'ai exprimé à travers cette peinture, un destin et non une chance, une vérité et non simple réalité. Elle n'est pas un portrait, elle est une métaphore, une énigme inscrite sur un support en journaux évoquant une philosophie, celle d'un matin glorieux appelant au changement et au renouveau d'état de prospérité et de paix durables poussant le spectateur à s'interroger sur son rôle dans la réalisation de ces idéaux.
Réécrivons donc l'histoire, en érigeant une boule d'or qui restera incrustée dans un mur somptueusement orné pour les biens des générations futures.
L'œuvre, certes énigmatique, elle est au peuple de Lumumba, évoquant une aspiration au futur mettant en exergue le besoin d'un président idéal, incitant une réflexion sur les défis et les valeurs essentielles du peuple congolais dans la quête de ce matin.
J'ai choisi réécrire l'histoire pour L'unité, la sécurité et la prospérité de la RDC. Et toi?
Créée dimanche 20 décembre 2020. Réécrivons donc l'histoire avec N° 20 le 20 décembre 2023.
ESPOIR MUKERWA Alvin, étudiant à l'académie des beaux-arts/Kinshasa
Fort de sa popularité et sa base, Eric Kamba, surnommé « l’Homme providentiel de la Funa », alancé sa campagne officielle à la députation nationale dans la circonscription de la Funa, samedi 25 novembre 2023. Plus de 700 personnes ont assisté à ce meeting mémorable qui s’est déroulé dans la commune de Selembao, site où le candidat Eric Kamba s’attise la sympathie de la population locale.
Dans son adresse à sa base, Eric Kamba se dit être prêt pour porter haut et avec échos la voix de la population de Funa. Il demande tout simplement que la population lui octroie sa pleine confiance. II se dit être le candidat qui représente le changement positif.
Par conséquent, il a invité sa base à voter utile, voter pour le changement, voter pour le développement, voter pour la salubrité et voter pour la reconstruction.
Par ailleurs, il a réitéré son soutien à la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi pour qui il a mobilisé pour sa réélection.
Il sied de rappeler que dans sa grande vision, Eric Kamba, candidat Député National n°375, affirme que le changement commence avec nous, c'est-à-dire qu'il s'agit d'une affaire de nous tous.
Il demande à sa base de travailler ensemble pour gagner ces élections législatives.
Laurent Batumona, candidat député national n°167 dans la circonscription électorale de la Funa et le n°12 dans la circonscription électorale de Makala, a, sous la bannière de la plateforme électorale AAAP (Alliance des Acteurs Politiques Attachés au Peuple), amorcé une campagne électorale de proximité depuis le week-end dernier. Il a fait asseoir l’offre politique du développement économique et social du candidat président de la République n°20, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans la mémoire collective de la Funa, son fief électoral. Adulé par la population pour son rapprochement, Laurent Batumona, président d’AAAP, est convaincu que sa base lui fait confiance pour plusieurs raisons. Notamment, Assistance sociale, réhabilitations des écoles, églises, octroie des bourses d’études, prises en charge des étudiants et des élèves malentendants, emplois des jeunes et fonds de commerce pour les mamans. Tous ces bienfaits lui ont été témoignés sur son passage.
Laurent Batumona, candidat n° 167 à Funa et n° 12 à Makala s’est rendu dans les communes de Makala, Ngiri-Ngiri, Selembao, pour sa campagne de proximité où il a prononcé devant des foules enthousiastes un discours aux accents nationalistes. Prenant pied dans la campagne électorale, l’homme populaire s’est rassuré de son encrage.
Dans sa stratégie de campagne électorale de proximité, le n°167 et le n°12 s’offre l’occasion de valoriser les liens qui les unissent avec les populations qu’il entend représenter valablement. Son retour sur le terrain lui impose donc comme un nécessaire ressourcement politique pour combattre les effets indésirables dans les communes de Bumbu, Sélembao, Ngiri-Ngiri, Kasa-Vubu, Kalamu, Bandalungwa et Makala. Laurent Batumona est considéré comme un personnage qui est très présent sur le terrain tout au long de ses différents mandats. Au fil des ans, sa visibilité croissante l’a fait émerger comme bienfaiteurs.
Pour faire valoir le candidat n°20, dans son message, l’homme populaire, Laurent Batumona a, d’abord, peint un tableau fort reluisant du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour son premier mandat. Il a démontré, ensuite, à ses électeurs la quintessence des réalisations de presque trois années de l’effectivité de son pouvoir. Il a évoqué avec détermination les raisons pour lesquelles il faut lui renouveler un deuxième mandat, le 20 décembre prochain. ‘’Votez le n°20 c’est votez Fatshi’’. Partout le n°167 et le n°12 n’avait qu’un seul discours. Selon lui, le Président a commencé à réduire la fracture entre le milieu urbain et le milieu rural afin d’aider la population à avoir de soins de santé appropriés, c’est le programme de santé universelle qui a déjà commencé avec la gratuité de la maternité. Félix Tshisekedi a aidé les élèves à étudier dans de conditions acceptables sans payer les frais scolaires, c’est la gratuité de l’enseignement de base qui va se prolonger à l’enseignement secondaire. Un autre point, c’est d’accéder aux services de base tels que la santé, éducation, eau, électricité voire la richesse du pays, descendre jusqu’à la population de Makala, Bumbu, Selembao, Bandal, Kasa-Vubu, Ngiri-Ngiri, Banlungwa et Kalamu. Il a épinglé les infrastructures routières à Kinshasa surtout à Funa et autres infrastructures.
A ce point : ‘’Notre circonscription de la Funa a bénéficié de plus de six routes construites et réhabilitées’’. Il a lancé une alerte sur les candidats de l’étranger qui ont des agendas cachés de piller nos richesses. ‘’Nous devons votez le N°20 Fatshi parce qu’il porte un programme qui constitue le développement économique et social, la sécurité intérieure et des frontières, l’éradication de la corruption et l’exercice de la pleine souveraineté de notre pays la RDC’’. Il a justifié que son premier quinquennat a permis de poser les jalons d’une reconstruction du pays en réponse aux attentes des populations, avides d’opportunités économiques, de croissance inclusive et de démocratie.
’’Laurent Batumona wetu mwana wa Nzambi ne tukuelela tukanda’’
A Bumbu, à plus de trois fois, il s’est entretenu avec les hommes d’église, les mamans et les jeunes qui lui ont, d’abord, exprimé leur reconnaissance et, ensuite, l’ont rassuré qu’il est le seul candidat qui les visitent, qui les soutiennent pendant des moments difficiles. Entre passion et reconnaissance, une maman à même crié en sa langue maternelle de Tshiluba ; ’’Laurent Batumona wetu mwana wa Nzambi ne tukuelela tukanda’’ traduisez : ‘’Notre cher Laurent Batumona, fils de Dieu nous allons te voter’’.
A Makala, au quartier Bagata, Laurent Batumona a, pour des raisons de redevabilité, expliqué sincèrement que : ‘’Si je parviens a posé les actes de solidarité c’est parce que vous m’avez fait confiance, moi votre grand frère, oncle, papa et ami en me confiant un mandat. Si vous m’accorder votre confiance encore cette fois-ci, je ferai plus et je serai toujours avec vous. Vous êtes mes frères et mes sœurs, soyons ensemble ; votez Laurent Batumona Diata Bawu n°167 et le n° 12 vous me verrez toujours à vos côtés’’. Dans leur témoignage, les jeunes ont avoué qu’ils sont près de 1500 à trouver du travail grâce à Laurent Batumona. Ce discours a touché les cœurs de plus 1000 mamans qui ont apprécié et applaudi.
Au quartier Bagata, Laurent a été rappelé de plusieurs œuvres notamment dans la lutte contre les Kuluna. Il a construit plus de six postes des commissariats. La population s’est plainte du fait que la police coopère avec les Kuluna. Le n°12 de Makala a promis de contacter les autorités de la police pour changer les équipes affectées dans les sous-ciat.
A Selembao, c’est la complicité entre le candidat n°167 et la population. Une foule nombreuse a accourue les rues pour venir écouter Laurent Batumona. La population lui a témoigné sa fidélité pour ses interventions à divers niveaux. Dans leur échange la population s’est exprimée sur certains desiderata.
Des promesses et des mots aimables du Président de AAAP ont adouci les esprits.
Sa descente dans les quartiers témoigne qu’il est toujours avec son peuple et qu’il est à son service, sa valeur sur le terrain tient aussi au fait qu’il accrédite l’idée qu’il peut donner une traduction politique concrète aux souhaits de ses mandants. Laurent Batumona a ainsi rappelé à chaque rencontre la consigne impérative de voter pour le n°167 et n°12.
La ville de Beni a été choisie par l’Eglise du Christ au Congo (ECC), pour y lancer la campagne de sensibilisation du peuple ‘’pour un vote utile ‘’ lors des élections du 20 décembre prochain. Sous le thème ‘’Engagement à opérer un choix responsable pour un avenir meilleur’’, cette campagne a ciblé les quartiers et églises de Beni.
Outre l’objectif de cette campagne qui, aux dires du Pasteur Honoré Bunduki de l’ECC et Recteur de l’Université bilingue du Congo vise à "… préparer tous (les Congolais) à opérer des choix qui vont permettre que notre nation voie un avenir meilleur et que nous puissions avoir une nation meilleure à léguer à la postérité », la raison de l’organisation de cette campagne par l’ECC a aussi été dévoilée à l’opinion.
A en croire le pasteur, ‘’L'église fait partie intégrante de la société civile et, donc, de nos communautés. Et, il est important que l’église, dans son rôle prophétique, continue à préparer le peuple de Dieu pour opérer le choix responsable».
Expliquant davantage cette campagne, Honoré Bunduki a parlé d’un message à trois points importants qui sera livré aux Congolais de la ville. « Le premier point qui parle d’abord des élections, le choix c’est quoi ? Le second point qui nous donne trois exemples dans la Bible des choix de leaders, de cadres dans la Bible pour que cela nous inspire pour opérer des choix responsables. Et, ensuite, le dernier point, c’est de donner quelques caractéristiques d’un bon dirigeant", a-t-il détaillé.
Des initiatives dont le peuple a besoin plutôt que des appels à démobiliser les masses ou à les embrouiller au profit des causes inavouées.
Celui qu’on surnomme ‘’ de père et de mère’’, le candidat N°19 à l’élection présidentielle 2023, Noël Tshiani Muadiamvita, a tenu un meeting populaire, dimanche 3 décembre 2023, à Mbanza-Ngungu au Kongo Central, dans le cadre de la campagne électorale.
Ce rendez-vous donné à l’esplanade du Tribunal de Paix a connu la participation massive de la population de Mbanza Ngungu, ainsi que des militants et militantes du parti politique ‘’ Force du Changement’’, parti cher à Noël Tshiani.
A sa prise de parole, Noël Tshiani a présenté à la population ‘’ngungoise’’ deux projets qui le portent à cœur pour le développement de la RDC : sa loi dite ‘’loi Tshiani ’’ainsi que son plan Marshall.
De prime abord, il a justifié son initiative de loi. « Pour protéger la souveraineté nationale et l’intégralité territoire ainsi que pour réaffirmer l’indépendance de la RDC, nous devons réserver exclusivement la fonction de Président de la République aux Congolais de père et mère ainsi que d’épouse. C’est simplement pour éviter le conflit d’intérêt. Raison pour laquelle, nous tenons à ce que notre proposition de loi puisse passer à l’Assemblée nationale », a-t-il déplié.
Et de poursuivre : «Dans le deuxième volet de la loi Tshiani, nous avons martelé sur l’article 10 de la Constitution qui dit que la nationalité congolaise est une et exclusive. À cause de ça, 15 millions de Congolais de la diaspora ont perdu leur nationalité. Nous allons modifier cet article pour que la nationalité congolaise devienne récupérable. C’est-à-dire, un Congolais d’origine peut passer 20 ans à l’étranger, mais s’il rentre au pays, on va lui redonner la nationalité congolaise».
Pour son plan Marshall, il reste persuadé que le développement de la RDC est assuré. «Depuis 1960, notre pays n’avance pas. La misère est totale. Nous avons une mauvaise gouvernance. Notre plan Marshall a pour but de reconstruire notre pays. C’est une méthode que nous allons utiliser pour que, dans 15 ans, notre pays devienne émergent. Nous allons investir dans l’école publique et l’hôpital public pour avoir la meilleure qualité des ressources humaines. Nous allons aussi construire des infrastructures de base, les routes de desserte agricole, les chemins de fer qui vont relier tous les coins du pays. Nous allons mécaniser l’agriculture, l’élevage et la pêche », a-t-il certifié.
Selon lui, un autre défi est sécuritaire. « Nous allons moderniser la police et l’armée pour combattre l’insécurité. Nous allons créer des entreprises qui vont recruter les gens. Nous mettrons en place un programme de soutien aux jeunes entrepreneurs. Des autoroutes et aéroports modernes seront construits. Un autre souci est d’améliorer la situation salariale du Congo. D’où, nous allons introduire le système salaire minimum garanti de 1000$ par mois pour tous ceux qui travaillent dans le public et le privé. Avec cette somme, le Congolais pourra bien s’organiser », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, dans son épilogue, il a invité la population présente à voter pour lui à l’élection du 20 décembre 2023.
*A Tshikapa, dans la Province du Kasaï, le temps s'est arrêté ce dimanche 3 décembre 2023 lorsque M. Adolphe Muzito Fumutshi, Premier Ministre honoraire, candidat n°24 à la Présidentielle 2023, franchissait les terres bénies d’Ilebo.
Plusieurs milliers de personnes ont accouru à sa rencontre l'obligeant ainsi à descendre de son cortège pour marcher jusqu'au terrain Kwata où l'attendait une autre foule déjà immense.
Fatigué par ce long marathon de près de 3 kilomètres, le candidat numéro 24 a remercié, une fois arrivé, cette population du chef-lieu de la Province du Kasaï.
Il les a appelés à l'unité, à bannir le tribalisme et les conflits intercommunautaires.
"Ce que vous ignorez, les Pende, Bindi, Lubas et les tshokwe sont tous issus de l’ancêtre Ilunga. Vous êtes issus d'un seul ancêtre. On ne devrait donc pas trouver de séparation entre vous", a-t-il dit.
Le leader de Nouvel Elan a appelé, par ailleurs, au vote en sa faveur et en celle des candidats Députés nationaux de son parti et de ses alliés. Il a aussi insisté sur la nécessité de respecter les instructions édictées par la CENI concernant notamment, les cartes défectueuses et les duplicatas.
Fidèle à son idéologie de l'université populaire, l'homme des chiffres a tenu à capitaliser cet engouement et l'effervescence qui ont gagné la ville, depuis son arrivée, en organisant le lendemain, soit le lundi 4 décembre, une séance de conférence-débat afin d'éclairer la population, qui se bousculait à le voir, sur les réformes qu'il préconise afin de libérer le Congo et le Congolais de l'occupation et de la pauvreté.
Ce mardi 5 décembre 2023, le Président national du Nouvel Elan était attendu à Kamonya, l'une des plus grandes circonscriptions électorales dans l'espace Kasaï, avant de conclure sa campagne dans cette région du centre par un meeting à Kananga.
Pourtant Ambassadeur itinérant du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, Dany Banza, Président du parti politique Avenir du Congo (ACO), serait impliqué dans une campagne de sape et autres manœuvres dilatoires contre la nouvelle équipe dirigeante de la Gécamines, particulièrement en tête de file Guy Robert Lukama Nzuzi, actuel Président du Conseil d’Administration ainsi que sa suite. Selon des sources ayant requis l’anonymat, cet affront serait suscité par la cessation des pratiques dites de détournement des fonds au profit de quelques particuliers.
Version des faits
Les mêmes sources affirment que «plus le temps passe, plus les masques tombent après des violentes manifestations ‘’sans effets’’, enregistrées récemment à Lubumbashi pour exiger le départ de l'actuel Président du Conseil d'administration de la Gecamines et sa suite’’. Des révélations troublantes, disent-elles, retracent les stratégies mises en place par Dany Banza, Ambassadeur itinérant du Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi.
Selon leur version des faits, «tout commence à la prise des fonctions de l'équipe Lukama à la tête de la Gécamines après sa nomination par le chef de l'Etat Félix Tshisekedi. Voulant coûte que coûte remettre le géant minier (Gécamines) sur les rails, la nouvelle équipe dirigeante de la Gécamines avait à l'époque résolu de mettre fin à certaines pratiques qui gagnaient du terrain depuis les années au sein de cette société minière avec la perte de bagatelles sommes d'argent au détriment d'une frange de personnes. Cette attitude de Lukama et sa suite, aurait pénalisé plus d'un, dont Dany Banza Maloba qui tirait profit depuis l'époque où Sama Lukonde gérait les affaires de la Gécamines en tant que Directeur Général ».
Flanc aux répliques
«Se retrouvant privé de tout profit, l'homme s'est caractérisé par les actes de colère. Acte 1, plusieurs militants de son parti Avenir du Congo et certains mouvements de jeunes ont été appelés à un sit-in par Earts Kayumba, la nouvelle recrue de Dany Banza, dans ACO. Une activité qui s'est soldée par aucune réaction du Chef de l'Etat. Acte2, comme si cela ne suffisait pas, l'homme a dans ses officines organisé une campagne de diabolisation dans les rues de Lubumbashi. D'après certains enquêteurs, Dany Banza par le truchement du Député National Nanou Memba aurait ordonné de placer les affiches le long des grandes artères de la ville de Lubumbashi. Nos sources à Lubumbashi nous révèlent que Carlos Kalonji, le gérant des entreprises de Nanou Memba a été aperçu le dimanche 19 novembre dernier, accompagné d'un journaliste, en plein affichage. Sur les affiches, l'effigie du PCA de la Gecamines, Guy Robert Lukama, Léon Mwine et Jacques Masangu, les accusant faussement de détournement de plus de 10 millions de dollars américains inexistants », ont renchéri ces sources.
Pour elles, par cette action, Dany Banza, apprend-on, voulait à tout prix la tête de Guy Robert Lukama et sa suite afin d'y placer, une personne pouvant garantir les différents avantages auxquels il bénéficie. Encore une action qui été vouée à l'échec.
Comme dernière cartouche, révèlent ces sources, il s'organise un mouvement des jeunes avec pour mission ‘’d’humilier’’ sur l'équipe de la Gécamines en présence du chef de l'État, une fois à Lubumbashi pour la campagne électorale.
«L'opinion publique est donc avisée sur les manœuvres de Dany Banza, tendant à déstabiliser indirectement le chef de l'État dans l'espace grand Katanga », concluent-elles.
C’est lundi 4 décembre qu’a démarré la campagne électorale pour l’élection des Conseillers Communaux laquelle devra prendre fin deux semaines plus tard, soit deux jours avant la date prévue pour les tant attendues élections, à minuit, heure locale. Dans son communiqué daté du 2 décembre 2023, la CENI tient informés les concernés que la ‘’dite’’ campagne devra se dérouler uniquement dans les chefs-lieux des provinces ainsi que, pour le cas de la ville de Kinshasa, dans ses 24 communes. La centrale électorale tire profit de cette occasion qui s’offre pour donner des directives relatives à la manière dont devront se tenir les réunions. Ci-dessous l’intégralité du ‘’dit’’ communiqué.
COMMUNIQUE DE PRESSE N°074/CENI/2023
La Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI) rappelle à l’opinion publique que, conformément à sa Décision n°044/CENI/2022 du 26 novembre 2022 portant publication du calendrier du processus électoral 2022-2027 relatif aux élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, la campagne électorale pour l’élection des Conseillers Communaux commence le lundi 04 décembre 2023 uniquement aux chefs-lieux des provinces et dans les 24 communes de la ville de Kinshasa et se termine le lundi 18 décembre 2023 à minuit, heure locale.
Nous référant aux articles 29 de la Loi électorale et 45 de ses Mesures d’application, les rassemblements électoraux, au cours de la campagne électorale, se déroulent conformément aux dispositions légales relatives aux manifestations publiques. Seuls sont habilités à organiser des réunions électorales, les partis politiques, les regroupements politiques et les candidats indépendants ou meurs délégués.
Les réunions électorales se tiennent librement. Les organisations des manifestations et rassemblements électoraux veillent à leur bon déroulement, notamment en ce qui concerne le maintien de l’ordre public et le respect de la Loi. Ils peuvent, le cas échéant, demander l’assistance des agents de la Police Nationale Congolaise(PNC).
Les candidats s’expriment librement au cours de leur campagne électorale. Toutefois, il leur est interdit de :
1. Tenir des propos injurieux ou diffamatoires ;
2. Tenir des propos susceptibles d’inciter au mépris envers les tiers, à la haine, au racisme, au tribalisme ou à tout autre fait répréhensible par les lois de la République ;
3. Inciter quiconque à commettre des actes de nature à entraîner des violences, des menaces ou à priver d’autres personnes de l’exercice de leurs droits ou libertés constitutionnellement garantis.
Aux termes de l’article 46 des Mesures d’application de la Loi électorale, l’apposition d’affiches, de photos et des effigies de propagande électorale pendant la période de la campagne électorale est autorisée dans les conditions ci-après :
1. Chaque candidat indépendant, parti ou regroupement politiques ne peut installer, à ses frais, à proximité du Centre de vote qu’un seul panneau d’affichage ;
2. Tout affichage est interdit sur les édifices publics.
Les observateurs de la faune politique congolaise commencent à se faire une idée plus ou moins claire du scenario électoral au ras du scrutin présidentiel de ce 20 décembre 2023. Scrutin présidentiel où Félix Tshisekedi, le président sortant et candidat à sa propre succession, a 23 challengers.
La moindre des choses, pour les opposants, aurait été de s’unir afin de se donner plus des chances de l’emporter sur Félix Tshisekedi. Celui-ci a l’avantage d’être au pouvoir et, donc, de bénéficier, c’est un secret de polichinelle, des facilités que les autres candidats Président de la République n’ont pas. En effet, les gouverneurs de provinces battent campagne pour lui de même que la quasi-totalité des cadres maintenant au pouvoir. Cela se voit à travers leur déploiement pour la campagne pour laquelle, par-delà de faire figurer la photo de Félix Tshisekedi sur leurs affiches et pancartes de campagne, ils haranguent les Congolais en faveur de la réélection de Félix Tshisekedi.
Ce tableau aurait dû pousser les opposants à se surpasser et à peaufiner leurs stratégies pour espérer vaincre Félix Tshisekedi qui est bien implanté et qui a commencé à préparer sa réélection de bonne heure, s’offrant une confortable longueur d’avance sur tous ses challengers. Sans compter que Félix Tshisekedi dispose d’une machine électorale très puissante et ingénieuse et que les siens et lui font preuve d’une intelligence stratégique à l’épreuve de défis de ses adversaires. On peut en grommeler, mais c’est de bonne guerre dans un amphithéâtre électoral érigé dans une jungle politique comme celle de la RDC où tous les coups sont permis afin de damner le pion à l’autre dans l’opinion.
Pourtant, incapables de prendre la vraie mesure de ces défis, les opposants se permettent de se diviser, évoluant en ordre dispersé. Une bonne dose de lucidité et de réflexion mature aurait dû les pousser à conjuguer leurs efforts et ressources pour espérer noyer ceux de Félix Tshisekedi afin d’espérer une alternance au bout de ces imminentes élections. Tant s’en faut 5 opposants se sont réunis, du moins leurs délégués, en Afrique du Sud durant en novembre dernier. En écartant les autres, ce qui a produit l’effet d’étonner ou de faire fâcher les 18 laissés pour compte, qui se sont, du coup, désolidarisés d’eux. Qui pis est, les 5 concernés par les pourparlers de l’Afrique du Sud ne se sont pas convenus sur une candidature unique, au point qu’ils sont aussi divisés entre eux. Si Matata Ponyo, Franck Diongo et Seth Kikuni ont accepté de se ranger derrière Katumbi, tel n’est pas le cas de Mukwege qui l’a boudé et d’autres opposants, Adolphe Muzito et compagnie, qui évoluent, chacun, de leurs côtés.
En outre, cette division des opposants offre même une possibilité à Félix Tshisekedi de conclure des alliances, même secrètes, avec certains opposants pour bien écraser le candidat opposant qui émerge du lot au regard de ce qui est observé sur le terrain depuis le début de la campagne, c’est-à-dire Moïse Katumbi.
En sorte qu’il n’est pas exagéré de conclure que ce sont eux-mêmes les opposants qui offrent d’avance l’avantage à Félix Tshisekedi, dont la victoire au terme de cette bataille électorale risque de ne pas surprendre.