Le Notable de Maluku, Bodrick Bisene Bakindey, a été dernièrement dans certaines églises de Kimbanseke. Au cours de cette descente, il s’est fait accompagner du pasteur Toussaint Kimuanga, ainsi que de toute son équipe. Un seul message a animé son action : réitérer son accompagnement à cette population pour combattre la médiocrité sociétale dans tous ses sens à la Tshangu.
Ensemble avec son équipe, Bodrick Bisene a commencé le culte dominical dans le quartier kayolo, à l'église Les Missionnaires, ensuite à l'église Le Chandelier 37ème CADC/ECC au quartier Malonda et, enfin, avec l'église la Voix du Berger Tabernacle, situé au quartier Kakudji.
A chaque passage dans ces églises, les fidèles ont rassuré de mouiller leurs maillots afin de le soutenir dans ses actions en faveur de la population.
Se remettant au média, Bisene s’exprime en ce terme : « Chrétien authentique, j'ai été invité dans ces églises, communié avec le peuple de Dieu », a-t-il annoncé. Et de poursuivre : «Une fois élu député national, la population de la Tshangu va tout d'abord retrouver sa liberté de marcher librement, le jour comme la nuit, sans tracasserie des policiers. Nous allons tout faire comme élu du peuple, pour que les coins reculés de la Tshangu soient alimentés et éclairés, nous allons créer les emplois pour ladite population...», a-t-il indiqué.
Cette visite a été pour lui l’occasion de répondre à certaines préoccupations de la population de ce coin. «Les églises qui nous ont reçu à ce jour, chacune d'elle nous a soumis ses problèmes et besoins et on a répondu à ce que nous étions capable de répondre immédiatement. Le reste, qu'elles nous donnent mandat et nous y reviendrons les honorer sans promettre. Nous avons un cahier des charges bien établi. Mais dès la semaine prochaine, je vais déléguer mon équipe médicale qui va consulter et traité les peuples de toutes ces églises gratuitement, Échographie, Ablation de dents pour ceux qui les souffre, consultation ophtalmologique et don en lunettes... Même la chirurgie, on va prendre en charge», a-t-il souligné.
La salle Le Capitole de l’Hôtel Rotana à Gombe, Kinshasa, a servi de cadre durant deux jours, soit mercredi 18 et jeudi 19 octobre, à la tenue d’un forum dit de vulgarisation de la Politique Nationale de Prévention et de Résolution des Conflits Communautaires et coutumiers. Cette politique, faut-il le souligner, s’arrime sur le PNSD, Plan National Stratégique de Développement, plan mis en œuvre depuis 2019 et qui conduira à la ‘’cueillette’’ d’une feuille de route de développement du pays pour les 30 ans à venir.
125 personnes ont pris part à ces assises et parmi elles les gens du cabinet du Vice-premier ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, des Gouverneurs de province, des Chefs coutumiers, des partenaires intellectuels, techniques et financiers, sans oublier les membres des Ong nationaux et internationaux et ceux des organisations de la Société civile.
A en croire Monsieur Blanchard Nzay Yakwe, Directeur-Chef de service au sein du Ministère de l’intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, lors de la brève interview qu’il a eu l’honneur d’accorder à la presse en marge des travaux en carrefours, la tenue de ces assises a été l’aboutissement d’un travail qui a été fait en amont, durant deux mois, soit du 8 août au 28 septembre, sous forme d’une série de consultations, à travers toutes les 26 provinces de la RDC, réunies dans 5 sites : Goma, Mbandaka, Mbuji-Mayi, Matadi, Lubumbashi.
‘’Après validation technique du document contenant la dite Politique Nationale de Prévention et de Résolution des Conflits Communautaires et coutumiers, reparti en cinq chapitres, nous voici ici venus pour formulation des amendements durant les travaux en carrefours et solliciter en même temps sa validation politique’’, a-t-il éclairci.
A propos du choix porté sur les cinq chefs-lieux de province ci-haut évoqués, le Directeur-Chef de Service n’a pas manqué une explication : ‘’Le choix des sites a été en général motivé par l’accessibilité par voie aérienne et par rapport à la fréquence des avions, vu les deux derniers mois durant lesquels il n’a pas été facile pour tout celui qui voulait se déplacer d’atteindre l’arrière-pays. Il s’agit donc de prime abord de l’accessibilité par rapport aux vols. Il n’y avait pas d’autres considérations, sinon la question de l’accessibilité. Le cas de la ville de Matadi a plutôt été lié à sa capacité d’accueil’’.
Foi sur les propos de Monsieur Norbert Yamba Yamba, Directeur de Cabinet du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, qui avait servi de facilitateur dans les débats en plénière, il est donc nécessaire que soit apportée une réponse politico-institutionnelle en matière de prévention et de résolution des conflits coutumiers pour contribuer à la restauration de l’autorité de l’Etat et d’améliorer, par ricochet, la situation sécuritaire des Entités Territoriale Décentralisées.
La question de l’instabilité due à l’absence de l’autorité de l’Etat, et qui prévaut au sein de ses entités locales, avec tous les corollaires qui s’en suivent : absence de paix et de sécurité, a été parmi les différents défis auxquels la RDC doit faire face, si elle veut le mieux se positionner sur le chemin de la transformation structurelle de son économie.
Le rapport final lu par Blanchard Nzay Yakwe a fait état de plusieurs recommandations, toutes en faveur d’un climat de paix devant mettre fin à toutes les querelles de clocher qui n’ont que trop prévalu parmi les Entités Territoriales Décentralisées dont 80% sont des entités coutumières.
‘’Le document validé à l’issue du forum sera soumis à l’approbation du Conseil des Ministres conformément à la procédure en vigueur’’, parole de foi Du Directeur-Chef de service qui rassure : ‘’Cette politique une fois adoptée sera rendue opérationnelle à travers les budgets-programmes élaborés pour sa mise en œuvre et fera l’objet d’une publication au Journal Officiel’’.
Soit dit en guise de supplément d’information que dans sa configuration actuelle la République Démocratique du Congo compte 261 chefferies, 6095 groupements et plus ou moins 88 000 villages.
Le Président de la République veut faire des élections de 2023 les plus inclusives possibles. Au cours de la 116ème réunion de Conseil des ministres, il est revenu sur cette question en insistant sur la participation de tous les congolais. Ce, faisant allusion aux populations de l’Est du pays en proie à la guerre d’agression rwandaise via le M23. C’est ainsi qu’il a demandé au Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, de procéder au déploiement et au renforcement des effectifs de la Police nationale congolaise à Kwamouth et de superviser avec le vice-premier ministre, ministre de la Défense et ancien combattant, en collaboration avec les acteurs nationaux et internationaux sur terrain, le retour des populations déplacées dans les zones libérées de Rusthuru et de Masisi.
Le ministre de la communication et médias, porte-parole du Gouvernement, Patrick Muaya, qui faisait la lecture des résolutions de cette réunion a rassuré, encore une fois, la volonté du Président de la République d’organiser les élections en RDC. «A quelques semaines du lancement de la campagne électorale et de la convocation du scrutin, le président de la République tient à garantir à tous les citoyens congolais la possibilité d’exercer l’un de leurs droits le plus fondamental ; celui de se choisir un représentant», a déclaré le ministre.
Le ministre a jouté, tenant compte de l’évolution sur terrain de la situation sécuritaire, qui indique un apaisement significatif du côté de Kwamouth et une libération progressive des territoires de Masisi et Rusthuru en proie à l’agression rwandaise à travers les terroristes du M23, qu’il s’avère « impérieux pour le gouvernement et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d’évaluer cette situation et de mettre tout en œuvre chacun dans la limite de ses compétences afin de permettre à nos concitoyens de retrouver leur quiétude et de se rendre aux différents centres de vote qui devront être ouverts en prévision des scrutins».
Il va de soit de souligner que le Président de la République à travers le Gouvernement entend s’assurer un climat de paix pendant le déroulement des élections attendues à tous les niveaux à partir de décembre 2023.
Avec douleur et consternation dans l'âme, nos larmes ont encore coulé. Nous pleurons pour nos frères nos sœurs du quartier Masosi, dans la commune de Oicha en territoire de Beni, dont les vies ont été sauvagement arrachées lors d'une énième attaque des terroristes ougandais ADF-Nalu.
Maisons incendiées, biens dérobés, blessés recensés, 26 morts enregistrées et nombre de portés-disparus, c'est là le triste bilan occasionné par cette attaque intervenue dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 octobre 2023.
Nouvel Elan Beni déplore ce massacre de nos compatriotes et condamne avec véhémence le silence coupable et complice de la communauté internationale.
Afin de barrer la route aux ennemis du pays, Nouvel Elan Beni invite tous les Congolais à l'unité et à la solidarité nationale. En outre, Il recommande que soit observé à l'échelle nationale, un deuil en mémoire de nos compatriotes tombés et en communion avec toute la communauté de Beni.
Nouvel Elan Beni réitère son attachement à la proposition de son candidat président de la République, Adolphe Muzito, qui vise à :
1) Eriger un mur de séparation entre la RDC et ses voisins agresseurs.
2) Augmenter le budget alloué à la défense nationale.
Nous avons assez coulé des larmes chaudes, l’Est doit être pacifié et ses populations sécurisées à tout prix.
Le candidat conseiller municipal de la commune mère de Kinshasa, Chadrack Bongo, cadre du regroupement politique UDPS/KIBASSA-A, le choix divin et l’espoir du cœur des habitants de la commune de Kinshasa, a procédé, dimanche 15 octobre dernier, à la nomination de son comité de campagne. Objectif : peaufiner des stratégies d’élaboration de sa campagne électorale.
Au cours de cette réunion, Chadrack Bongo a montré à chaque personne nommée son rôle au sein de cette base. Pour la population de la commune de Kinshasa, le candidat conseiller municipal, Chadrack Bongo, est son choix légitime pour sa patience à servir le pays qu’il a hérité du président national de son regroupement politique UDPS/KIBASSA-A, Augustin Kibassa Maliba qui ne cesse de faire preuve d’amour pour sa patrie.
«Nous avons tenu cette rencontre pour mettre le point sur les i, c’est-à-dire, installer et nommer notre comité pour débuter les stratégies de notre campagne en tant que candidat au conseil municipal de la commune mère de Kinshasa. A l’issue de cette rencontre, je pense que chaque personne a compris le rôle qu’il doit jouer dans ce comité», a-t-il déclaré.
Cependant, explique-t-il, toute œuvre grandiose mérite d’être structurée. Ainsi, pour sa base, cette nomination a une importance capitale afin de poser les jalons des stratégies des préparatifs de sa campagne comme conseiller municipal.
«Normalement tout s’organise bien avant, puisque pour bien tenir une campagne, il faut être entouré des personne qui ont accepté de nous accompagner dans notre lutte. Seul, nous ne pourrons rien, toute personne a besoin d’une équipe pour atteindre ses objectifs et surtout, dans ce genre de secteur. De la même manière où nous sommes derrière notre président national Augustin Kibassa Maliba pour le soutenir dans sa lutte, sur cette même trace que nous sommes», a-t-il dit.
Et de souligner que pour que la RDC émerge, il faut écarter les mauvaises personnes qui dirigent mal le pays, qui ne tient compte que d’elles-mêmes, banalisant le droit du pays tout entier.
Il a, par ailleurs, relevé le combat de l’UDPS pour la démocratisation en indiquant qu’il: «Il est temps de placer de bonnes personnes qui changeront le pays, qui apporteront de nouvelles stratégies pour que le Congo avance. L’UDPS est le premier parti qui a combattu courageusement la dictature de Mobutu. Et depuis sa création, l’UDPS a porté le combat de la démocratisation au centre de son action, nous sommes derrière cette lutte».
ALLIANCE DES PRO ETIENNE TSHISEKEDI wa MULUMBA, APETM
DECLARATION POLITIQUE
L’opinion se souviendra que l’APETM, Mouvement d’avant-garde du peuple Congolais et fer de lance de la vulgarisation des nobles idéaux d’Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA, d’heureuse mémoire, avait son candidat Président de la République en la personne de Jean Pierre LISANGA BONGANGA.
Après mûres réflexions et au-delà des contingences qui entourent le processus électoral en cours, Monsieur Jean-Pierre LISANGA BONGANGA a décidé de ne pas déposer sa candidature à la magistrature suprême essentiellement pour des raisons idéologiques.
En effet, formaté et moulé dans l’école de Feu Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA, Jean Pierre LISANGA BONGANGA est, au même titre que le Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, un puzzle du Sphinx de Limete, d’heureuse mémoire.
De ce point de vue, quelques soient certaines divergences qui peuvent l’opposer au Président de la République, il va de soi que Monsieur Jean Pierre LISANGA BONGANGA se retire de la présidentielle du 20 décembre 2023 pour permettre à Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Chef de l’Etat, avec qui il a mené le même combat politique pour le triomphe de la démocratie, le bien-être social et l’émergence d’un Etat de Droit en RDC, de rempiler pour un second mandat.
Pour l’APETM, Jean Pierre LISANGA BONGANGA Président
La fin de l'année 2023 approche et avec elle, l'échéance électorale qui va déterminer le prochain Chef de l'Etat congolais. Parmi les candidats en lice, un se démarque nettement des autres : il s'agit de Félix Tshisekedi, l'actuel président de la République démocratique du Congo (RDC). Selon plusieurs sondages réalisés par différents instituts, il bénéficie d'une large avance sur ses concurrents et d'une forte popularité auprès de la population.
Selon le sondage du Journal le Grand Œil réalisé le 11 septembre 2023 auprès de 15.100 électeurs inscrits, Félix Tshisekedi recueillerait 74% des intentions de vote, soit un écart de 64 points avec son principal rival, Moïse Katumbi, qui obtiendrait 10%. Martin Fayulu arriverait en troisième position avec 8,3%, suivi de loin par Augustin Matata Ponyo (0,8%), Delly Sesanga (0,3%) et Constant Mutamba (0,1%).
Ce sondage confirme la tendance observée par d'autres enquêtes, comme celle du Bureau d’Etudes, de Recherche et de Consulting International (BERCI), avec le Groupe d’Etude sur le Congo (GEC) et Ebuteli qui donnaient à Félix Tshisekedi 29% de bonnes opinions en décembre 2021, contre moins de 30% pour l'ensemble des autres candidats.
Quelles sont les raisons de cette montée en puissance du président sortant ? Selon les analystes, il a su capitaliser sur son bilan à la tête du pays, marqué par des réformes sociales et économiques appréciées par les Congolais. Parmi les mesures phares, on peut citer la gratuité de l'enseignement primaire et secondaire, la gratuité de la maternité, le programme de développement local dans les 145 territoires, les succès des IXès Jeux de la Francophonie organisés à Kinshasa en août 2023 ou encore la lutte contre la corruption menée par l'Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete.
Félix Tshisekedi a également bénéficié du soutien de l'Union sacrée de la Nation, une large coalition politique qui regroupe des partis et des personnalités influentes de toutes les régions du pays. Il a ainsi pu se défaire de l'emprise de son prédécesseur Joseph Kabila, dont le parti le Front commun pour le Congo (FCC) a été marginalisé au Parlement et dans les institutions.
Bien sûr, le Président Tshisekedi n'est pas exempt de critiques et de faiblesses.
Certains lui reprochent sa gestion sécuritaire dans l'est du pays, où des groupes armés continuent de sévir malgré l'état de siège instauré en mai 2021. D'autres pointent du doigt la dépréciation du franc congolais face au dollar américain, qui affecte le pouvoir d'achat des ménages.
Enfin, certains s'interrogent sur la crédibilité du processus électoral, qui pourrait être entaché par des fraudes ou des violences. Quoi qu'il en soit, à moins d'un revirement spectaculaire, Félix Tshisekedi semble bien parti pour remporter un second mandat à la tête de la RDC.
Il devra alors faire face aux nombreux défis qui attendent ce pays immense et riche en ressources naturelles, mais aussi en proie à des tensions politiques et sociales.
Il faut être Martin Fayulu pour le faire. Pour la première fois en République démocratique du Congo, un candidat à la magistrature suprême recourt à son électorat pour financer sa campagne électorale. Le leader de l’Ecidé, Martin Fayulu Madidi qui séjourne à Kikwit dans la province du Kwilu dans le cadre de la redynamisation de sa base en vue de prochaines élections, a lancé mardi 10 octobre dernier, la campagne «1$Us dollar, soit 2.500 francs congolais». Ce, dans le but de récolter des fonds pour sa campagne électorale.
A deux mois et sept jours de la tenue des scrutins électoraux, la République Démocratique s’apprête à désigner les nouveaux animateurs mandatés à agir, dans le respect des lois de la République, pour son développement intégral et celui de son peuple. A cet effet, le regroupement politique Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP), a pris à bras-le-corps la mise en garde du Président de la République face aux candidats de l'étranger et veut lui offrir un second mandat pour pérenniser l'élan de développement qu'il a déclenché en moins de 5ans.
Lors d’une interview accordée ce mardi 10 octobre à la presse, Michel Bongongo, 4ème Vice-président de cette machine électorale, a loué le sens patriotique du Chef de l'Etat qui ne fléchit pas aux dictats des ennemis du développement de la République Démocratique du Congo et refuse de trahir son peuple.
«Le peuple congolais continue à exprimer sa détermination de voir Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo demeurer l'homme qu'il faut à la tête de la République Démocratique du Congo, notre pays pour les cinq années à venir parce qu'il fait preuve du courage d'être congolais, courage d'être le président du pays convoité par le monde entier, courage d'être le président qui refuse de trahir son peuple, le peuple congolais», a déclaré Michel Bongongo.
Dirigé par le Haut-Représentant de l’Autorité Morale, Tony Kanku Shiku, l’Alliance des Acteurs Attachés au Peuple est bien consciente de l'enjeu que représente la campagne électorale, une étape cruciale qui précède la tenue du scrutin. Elle affûte ses armes pour aller à la conquête des électeurs avec pour mission, de faire réélire Félix Tshisekedi et rafler plusieurs sièges aux législatives et autres.
«Alliance des Acteurs Attachés au Peuple, AAAP en sigle, après une analyse exhaustive de l'ensemble des actions entreprises par Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République pendant son premier mandat présidentiel en cours et au nom de la vision commune qui nous est chère à savoir : le peuple d'abord, a décidé de battre campagne pour le président Tshisekedi de manière à ce qu'il accède à un second mandat qui puisse l'amener à consolider les acquis déjà engrangés, pour le bien-être et la promotion du peuple congolais », a signifié Michel Bongongo.
Cet ancien Ministre de la Fonction Publique et du Budget juge le bilan du premier quinquennat de celui qu'on appelle affectueusement “Fatshi Béton” positif. Il se dit prêt à défendre ce bilan, secteur par secteur, lors de la campagne électorale.
Michel Bongongo entend évoquer l'épineuse question de la «sécurité, de la diplomatie, de l'éducation, de la santé, des infrastructures, de la justice, de la jeunesse et des sports, de la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics, de la préservation et de la liberté individuelle et collective, ainsi que le secteur de la création des emplois (...) ».
L’Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP) se veut une véritable vitrine pour faire rayonner les actions présidentielles. Elle a investi Félix Tshisekedi comme son candidat à la présidentielle prochaine le 28 septembre dernier.
*‘’Nous connaissons tous le contexte chaotique volontairement entretenu par le régime et dans lequel ces élections sont organisées. Nous sommes donc conscients que les conditions ne sont pas optimales pour un scrutin libre, démocratique et transparent. Cependant, depuis le lancement de l’opération TELEMELA FRAUDE ELECTORALE, notre mot d’ordre dans le combat pour la transparence des élections il y a deux ans, nous avons choisi de prendre part au processus électoral et d’aller donc aux élections de 2023. Car, je n’ai jamais pensé, malgré les vicissitudes du processus, que le boycott passif des élections soit le meilleur moyen de faire valoir à la fois les critiques que nous formulons contre le processus, mais aussi de mener le combat pour un changement, dont la RDC a besoin pour un changement, une alternance démocratique au pouvoir. Nous devons prendre part aux élections car notre vocation est d’être acteur du changement et de la surveillance des élections afin que le peuple congolais puisse exprimer son choix et le voir respecté. Nous serons donc à ce scrutin de 2023 à tous les niveaux. Vous pouvez observer qu’aujourd’hui, plusieurs nous ont finalement rejoints, démontrant la justesse de cette stratégie et de l’anticipation sur ce contexte de crise programmée par le chaos électoral. En s’accordant désormais sur cette stratégie, toujours promue et soutenue par l’ENVOL, je vous engage à mener ce combat pied à pied contre les détracteurs, qui ont pensé vous décourager. Les dégoûtants ont imaginé nous dégouter du jeu électoral pour leur laisser le boulevard, nous avons compris leur jeu et nous finirons par les mettre dehors par l’engagement, le courage et la cohérence de nos stratégies et actions ! Dans cette élection présidentielle, je représenterai tous les congolais qui veulent par le travail, la discipline et la transparence écrire une nouvelle histoire de notre pays. A la jeunesse, qui compose plus de la moitié de la population de notre pays, je voudrais redonner les motifs d’espérer de la Nation par la force de nos propositions, la rénovation de l’action politique autour de la restauration de l’intérêt général et du sens du bien commun. C’est à vous, jeunes de mon pays que s’adresse le projet de LA REFONDATION DU CONGO. Votre énergie, votre fraicheur sont les ferments d’une action politique positive en phase avec les défis de ce monde qui bouge rapidement, et qui a abattu les frontières et vous offre des opportunités que la gestion actuelle du pays ferme et désoriente. LA REFONDATION DU CONGO va les capter et les ouvrir par le travail, l’emploi, l’entreprenariat, l’innovation et le gout du risque, inhérent à tout esprit d’initiative’’, a-t-il déclaré Delly Sesanga Hipungu, depuis hier, à Boma, dans le Kongo Central à l’issue du deuxième ordinaire de l’Envol, son propre parti politique. ‘’Nous ne pouvons pas mettre fin à cela en persévérant dans les mêmes erreurs sur le choix des dirigeants. Comme je vous l’ai souvent dit, et je le répète : je ne vais pas me présenter à la Nation, à nos compatriotes, congolaises et congolais en homme providentiel. Et, le Congo n’a pas besoin d’un homme providentiel. Par le passé, nous nous sommes rassemblés autour des individus et contre les personnes d’ailleurs plus facilement que sur les idées pour redresser le pays. A force d’avoir combattu contre les personnes et pour les personnes, nous avons oublié l’essentiel, dont le Congo a besoin : UNE VISION, UN PROJET, UN PROGRAMME sans lesquels tout est slogan. L’heure n’est plus au diagnostic, au tâtonnement, à l’incompétence, à la découverte de l’État et de notre société, à l’exaltation ou à la posture ! L’heure est venue pour redonner aux congolais, à l’occasion de cette élection, les raisons de véritablement espérer la paix et la sécurité, la justice et la liberté, la prospérité et l’indépendance nationales ! Je suis donc le candidat pour LA REFONDATION DU CONGO, projet ambitieux que vous avez adopté et que je porterai à la Présidentielle. Mes séjours dans les provinces et les échanges qui ont eu lieu avec nos compatriotes m’ont permis de réaliser à quel point ce projet mobilise et rassemble autour de ses objectifs et sur les stratégies proposées. En allant à la conquête de la magistrature suprême, nous allons à la quête des leviers du pouvoir pour le mettre en œuvre’’, a-t-il promis, si l’on en croit à la teneur de son cri lancé dans son discours repris, ci-dessous.
Boma, le 04 octobre 2023
Mesdames, Messieurs les congressistes,
Nous voilà à la fin des trois jours des travaux de la session du IIème Congrès ordinaire de l’ENVOL, tenus du 1er au 4 octobre 2023 dans la ville de Boma au Kongo Central.
Permettez-moi, avant toute chose, de vous adresser à tous, à chacun et à chacune, mes sincères remerciements pour votre participation effective et active aux travaux en commissions et aux séances plénières qui clôturent ces assises. Je remercie en particulier la Coordination du Kongo central, qui nous a accueillis, ainsi que le Comité d’organisation du Congrès pour la qualité du travail abattu.
Je remercie aussi toutes les équipes des Fédérations du parti, pour l’accueil à Mbanza Ngungu, Kasangulu, Matadi et Tshiela. Mes remerciements à toutes les délégations venues de toutes les provinces ainsi que toutes les personnes qui ont répondu à notre invitation pour ce congrès. Une mention spéciale, enfin, pour les alliés et invités qui ont rehaussé de leur présence ces activités auxquelles ils ont pris une part active.
Mesdames et Messieurs,
C’est un grand bonheur que d’avoir choisi, à l’ère de LA REFONDATION DU CONGO, la ville de Boma pour la tenue de la session de ce Congrès ordinaire, ville pleine de symboles de notre histoire et qui, j’en suis sûr, vont féconder notre propre projet pour l’avenir du Congo. Boma fut, après Vivi, la capitale du Congo à partir de laquelle l’armature administrative du pays, la mise en place de son armée et de ses structures furent pensées.
Et, on l’oublie souvent, le lieu où ont commencé également les premières écoles. Nous sommes aussi au Kongo Central, terre du nationalisme congolais car c’est ici qu’est né Paul Panda FARNANA, le premier nationaliste congolais, avant l’heure, et dont le destin tragique a été finalement à l’image de l’histoire de notre pays.
C’est aussi ici, la terre de Papa Simon KIMBANGU, qui pensa la liberté du peuple congolais, alors sous le joug colonial. C’est toujours ici, qu’est venu le premier Président de la République, Joseph KASA-VUBU, dont le modèle de droiture et d’honnêteté fait référence contrastant tellement avec le contremodèle actuel de la gouvernance du pays. J’ai eu l’honneur, à l’occasion de ce séjour au Kongo Central, de visiter et de m’incliner au mausolée de Singini où il repose pour l’éternité.
Mesdames, Messieurs,
A l’ouverture solennelle de ces assises, il y a trois jours, je vous engageais à réfléchir et à échanger autour des trois thématiques transversales essentielles pour améliorer davantage l’organisation et la bonne marche du parti, et surtout en ce qui concerne notre engagement et notre ambition pour le Congo.
Il s’agit pour rappel :
1. de la position politique face aux échéances de décembre 2023
2. du projet de société et feuille de route pour les cinq prochaines années
3. de la réforme du parti et révision des statuts
Au regard de l’ampleur, des riches et féconds échanges qui ont eu lieu au cours de ces trois journées, vous avez dégagé 30 résolutions, qui couvrent l’ensemble des matières inscrites à l’ordre du jour. Vous avez décidé d’améliorer le cadre organique du parti et de modifier pour ce faire, certains articles de nos statuts. Vous avez aussi adopté le projet de la refondation, au regard de sa conformité à nos textes de base notamment la DECLARATION DES PRINCIPES du 6 février 2010. Ce initiative que j’ai proposée est devenue ainsi le projet de société que nous allons tous présenter à nos compatriotes lors de la campagne électorale. Vous avez également décidé de me confier à nouveau les charges du président national du parti.
Mesdames, messieurs,
Depuis le 24 Janvier 2023, j’ai annoncé ma candidature à l’élection présidentielle de décembres 2023 à partir de la ville de Lisala dans la Province de la Mongala. J’ai décidé d’incarner au sein de la sphère politique le renouvellement de la conscience de ce que nous sommes et de ce que nous aspirons à devenir comme peuple. Pour ce faire j’ai proposé, avec l’exigence, la rigueur et l’expérience que cela commande, cet ambitieux projet de LA REFONDATION DU CONGO. Je suis pleinement satisfait de porter cette candidature, que vous avez investie ce jour pour l’élection présidentielle de décembre 2023.
Le parti fait donc pour la première fois le choix de présenter une candidature à l’élection présidentielle. Et, vous avez eu raison ! Vous avez en cela mis en œuvre la feuille de route définie lors du bureau politique de juillet 2019 en alignant 1057 candidatures à tous les niveaux, municipal, provincial, national et présidentiel. Vous avez ainsi fait de l’ENVOL une vraie force politique autonome et de proposition dans notre pays. Nous incarnons désormais cette alternative offerte aux congolais pour le changement et l’alternance.
Mesdames, Messieurs,
La présence effective du parti ENVOL sur l’ensemble du pays est un motif de satisfaction. C’est aussi à la fois un motif de fierté et surtout, un devoir pour chacun d’entre vous, chaque Fédération et Coordination de travailler maintenant d’arrache-pied pour faire gagner nos candidats aux différents scrutins.
Nous connaissons tous le contexte chaotique volontairement entretenu par le régime et dans lequel ces élections sont organisées. Nous sommes donc conscients que les conditions ne sont pas optimales pour un scrutin libre, démocratique et transparent.
Cependant, depuis le lancement de l’opération TELEMELA FRAUDE ELECTORALE, notre mot d’ordre dans le combat pour la transparence des élections il y a deux ans, nous avons choisi de prendre part au processus électoral et d’aller donc aux élections de 2023.
Car, je n’ai jamais pensé, malgré les vicissitudes du processus, que le boycott passif des élections soit le meilleur moyen de faire valoir à la fois les critiques que nous formulons contre le processus, mais aussi de mener le combat pour un changement, dont la RDC a besoin pour un changement, une alternance démocratique au pouvoir.
Nous devons prendre part aux élections car notre vocation est d’être acteur du changement et de la surveillance des élections afin que le peuple congolais puisse exprimer son choix et le voir respecté. Nous serons donc à ce scrutin de 2023 à tous les niveaux.
Vous pouvez observer qu’aujourd’hui, plusieurs nous ont finalement rejoints, démontrant la justesse de cette stratégie et de l’anticipation sur ce contexte de crise programmée par le chaos électoral. En s’accordant désormais sur cette stratégie, toujours promue et soutenue par l’ENVOL, je vous engage à mener ce combat pied à pied contre les détracteurs, qui ont pensé vous décourager. Les dégoûtants ont imaginé nous dégouter du jeu électoral pour leur laisser le boulevard, nous avons compris leur jeu et nous finirons par les mettre dehors par l’engagement, le courage et la cohérence de nos stratégies et actions !
Mesdames, Messieurs,
Dans cette élection présidentielle, je représenterai tous les congolais qui veulent par le travail, la discipline et la transparence écrire une nouvelle histoire de notre pays. A la jeunesse, qui compose plus de la moitié de la population de notre pays, je voudrais redonner les motifs d’espérer de la Nation par la force de nos propositions, la rénovation de l’action politique autour de la restauration de l’intérêt général et du sens du bien commun. C’est à vous, jeunes de mon pays que s’adresse le projet de LA REFONDATION DU CONGO. Votre énergie, votre fraicheur sont les ferments d’une action politique positive en phase avec les défis de ce monde qui bouge rapidement, et qui a abattu les frontières et vous offre des opportunités que la gestion actuelle du pays ferme et désoriente. LA REFONDATION DU CONGO va les capter et les ouvrir par le travail, l’emploi, l’entreprenariat, l’innovation et le gout du risque, inhérent à tout esprit d’initiative.
A tous nos compatriotes qui désespèrent de la politique, voici un projet politique qui fonde l’espoir qu’un autre Congo est possible !
Depuis neuf mois, je me suis mis à sillonner le pays dans plusieurs provinces et je sais que vous exprimez la volonté de changer et vous partagez les mêmes attentes : la paix, l’emploi, le bien-être de la population par les services de santé et d’éducation, la protection des intérêts politiques et économiques du congolais dans son pays et à l’étranger !
Ces espérances pourtant fortes et légitimes sont confisquées non seulement par la mauvaise gouvernance, comme il est devenu coutume de le dire, mais aussi et surtout par le manque de vision, l’incompétence et l’impréparation de ceux qui gouvernent et qui finissent par improviser dans un chaos, qui a compromis aujourd’hui notre souveraineté et l’indépendance nationale.
Nous ne pouvons pas mettre fin à cela en persévérant dans les mêmes erreurs sur le choix des dirigeants. Comme je vous l’ai souvent dit, et je le répète : je ne vais pas me présenter à la Nation, à nos compatriotes, congolaises et congolais en homme providentiel. Et, le Congo n’a pas besoin d’un homme providentiel. Par le passé, nous nous sommes rassemblés autour des individus et contre les personnes d’ailleurs plus facilement que sur les idées pour redresser le pays. A force d’avoir combattu contre les personnes et pour les personnes, nous avons oublié l’essentiel, dont le Congo a besoin : UNE VISION, UN PROJET, UN PROGRAMME sans lesquels tout est slogan.
L’heure n’est plus au diagnostic, au tâtonnement, à l’incompétence, à la découverte de l’État et de notre société, à l’exaltation ou à la posture ! L’heure est venue pour redonner aux congolais, à l’occasion de cette élection, les raisons de véritablement espérer la paix et la sécurité, la justice et la liberté, la prospérité et l’indépendance nationales ! Je suis donc le candidat pour LA REFONDATION DU CONGO, projet ambitieux que vous avez adopté et que je porterai à la Présidentielle. Mes séjours dans les provinces et les échanges qui ont eu lieu avec nos compatriotes m’ont permis de réaliser à quel point ce projet mobilise et rassemble autour de ses objectifs et sur les stratégies proposées. En allant à la conquête de la magistrature suprême, nous allons à la quête des leviers du pouvoir pour le mettre en œuvre.
Pourquoi parlons-nous de LA REFONDATION DU CONGO ?
La faillite de l’État congolais est devenue l’opportunité pour les dirigeants d’un côté, de casser les Institutions et de l’autre de mettre en place un système de corruption, de détournement, qui maintient notre peuple dans la pauvreté et l’ignorance. J’y vois, pour ma part l’opportunité de refaire les fondations d’une République juste, des Institutions fortes, d’une société capable de faire travailler, de nourrir, d’éduquer, de soigner et de protéger le Congolais dans son pays. LA REFONDATION DU CONGO, au nom de laquelle j’accepte de concourir à la magistrature suprême de notre pays s’articule autour de 5 axes stratégiques ci-après :
1. Gagner la paix à l’Est, sécuriser le territoire et garantir l'indépendance nationale
2. Unifier les provinces pour favoriser la circulation des personnes et des biens
3. Restaurer l'intérêt général et le sens du bien commun
4. Bâtir des services publics protecteurs des Congolais
5. Développer les conditions d’une croissance diversifiée, inclusive et créatrice d’emploi en sortant de l’économie de rente
Ces axes stratégiques sous-tendent 35 actions-clés, ambitieuses et réalistes, ayant pour finalité de répondre chacune à une problématique précise, constituant un frein au développement de la République Démocratique du Congo et en y apportant les moyens de doter notre beau pays des moyens de sa souveraineté et de sa prospérité au bénéfice des Congolais
Dès lors, à travers une analyse approfondie et une hiérarchisation réfléchie, chacune de ces actions a été soigneusement évaluée pour qu’elles répondent à l’urgence majeure du prochain mandat présidentiel, la Refondation du Congo :
1. Rassembler la communauté nationale autour d’un projet fédérateur, porteur du progrès pour tous les congolais ;
2. Redonner à la R.D.C. les fondements nécessaires à son existence, à sa stabilité et à sa protection comme État libre et indépendant ;
3. Restaurer la dignité des citoyens congolais en leur apportant les réponses aux défis quotidiens de la vie du congolais et de notre temps : se nourrir, travailler, s’éduquer, se soigner, circuler et recueillir une partie de la richesse nationale, pour rendre au peuple congolais, en particulier à la jeunesse, les raisons d’espérer en notre pays.
Fier de votre adhésion au projet de la Refondation du Congo et de votre choix sur ma personne, pour le porter à la magistrature suprême, je vous appelle dès cet instant et je convie également les kinoises et kinois à être là, très nombreux, ce samedi 07 octobre 2023 pour déposer, au bureau de la CENI, ensemble notre candidature à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. J’annonce également à l’opinion nationale et internationale que le samedi 14 octobre 2023, je présenterai en détail le programme de LA REFONDATION DU CONGO.
Mesdames, Messieurs
Contrairement aux apparences, les élections de décembre 2023 sont une opportunité inédite. Elles ouvrent une nouvelle ère dans l’histoire de notre pays ; les mythes sont morts, les légendes ont disparu, le temps du peuple est venu. Le peuple congolais n’a pas besoin d’être sauvé, le peuple congolais doit se sauver lui-même ! Le peuple congolais ne doit plus être mendiant des dons, de ceux qui arrivent au pouvoir, en lieu et place des politiques publiques justes ! Le peuple congolais ne doit pas être le dernier à tirer profit de la prospérité de son pays confisquée par la collusion de la corruption des dirigeants en connivence avec l’exploitation illicite de nos richesses ! Mais le peuple congolais doit être acteur de ce changement ! Ce qui est fait sans lui est fait contre lui !
En prenant le courage d’être exigeant ce jour du 20 décembre 2023, 1 jour pour stopper l’hémorragie et insuffler une nouvelle espérance pour les 5 prochaines années de vie de la Nation, le peuple rassemblé peut faire un choix novateur, porté non pas par un sauveur, mais par des dirigeants avisés, responsables. Des dirigeants ayant suffisamment conscience des enjeux institutionnels de la gouvernance, des questions économiques et financières de l’Etat ainsi que les enjeux diplomatiques et sécuritaires du pays. Il nous faut éviter le tâtonnement et l’apprentissage au sommet dont nous avons assez payé le prix.
Avec humilité, comme disait le Président Joseph KASA-VUBU, par LA REFONDATION DU CONGO, nous pourrons de manière pratique, pragmatique et sur base des principes et des lois, assurer un avenir différent à nos familles et rompre enfin avec le cercle vicieux des pratiques décriées puis reconstituées par chaque nouveau pouvoir.
Mesdames et Messieurs,
Chers compagnons,
Je tiens ici à féliciter l’équipe de la Centrale électorale du parti, en collaboration avec nos structures provinciales et fédérales pour avoir géré avec tact et professionnalisme le processus. Je compte sur votre accompagnement dans la campagne Présidentielle, mais aussi je vous assure de mon soutien pour votre campagne dans l’idée de faire gagner des sièges au Parti et de remporter la Présidentielle.
Préparons-nous tous à cette lutte ! Les élections, nous devons les et nous allons les gagner, à tous les niveaux ! Certains disent qu’ils ont déjà gagné l’élection parce qu’ils contrôlent l’administration électorale et la Cour constitutionnelle. Nous l’avions déjà dit et permettez-moi de le rappeler : Nous n’attendrons pas la fabrique de leurs résultats. Nous nous entendrons aux résultats sortis directement de chaque bureau de vote. Comme depuis le début, l’observation électorale et le décompte parallèles des voix avec également le concours de nos témoins devra nous donner les seuls résultats auxquels nous tenons. D’autre part, compte tenu de la manière dont la loi sur la Cour constitutionnelle a été déformée par le pouvoir en place, nous n’irons pas chercher l’injustice de la Cour constitutionnelle. Le Peuple congolais doit donc se mobiliser massivement pour le vote, l’abstention n’est pas une solution. Il faut d’abord convaincre tous ceux qui souffrent de ce système et tous ceux qui espèrent un pays différent de se mobiliser en premier pour le vote. Une offre existe désormais pour eux, elle s’appelle la REFONDATION DU CONGO.
Mesdames, Messieurs,
Vous êtes venus de toutes les provinces malgré les difficultés de mobilité dans le pays entier, vous allez retourner dans vos coordinations et fédérations et sans tarder restituer les éléments de ces assises aux cellules de base et à vos concitoyens.
Allez dire à tous les congolais et congolaises que le 20 décembre 2023, nous allons décider de notre avenir et de la vie des générations futures par l’élection d’un nouveau président de la République, des nouveaux députés et des Conseillers communaux. Je crois en vous, en votre capacité, comme vous croyez en moi. A vous tous et à toutes les filles et tous les fils du Congo je dis :
N’ayez pas peur
Beno vuanda na wonga ve
Bobanga te
Apana kusikiya boga
Djata bowa
Je sais que nos compatriotes nous font confiance. Dans cette phase du terme du processus électoral, vous devez prêcher la surveillance et l’observation au sein de chaque bureau de vote de vos circonscriptions. Le 20 décembre, j’invite tous les congolais à la veillée électorale devant tous les bureaux de vote pour le bien suprême de la Nation. Ne laissez personne fermer le bureau de vote et quitter le lieu, sans avoir au préalable affiché le PV de vote devant le bureau et sans en avoir donné une copie certifiée à chacun de vos témoin. Ainsi dit la loi. Personne n’est et ne sera au-dessus de la loi. Avec la fin ce jour de notre deuxième congrès ordinaire, toutes nos énergies seront dès l’instant consacrées à la campagne électorale qui commence le mois prochain. Préparons-nous à y aller avec la profonde détermination et la forte conviction de gagner dignement les élections haut la main.
En vous souhaitant bon retour chez vous pour le travail, je déclare ainsi clos les travaux du deuxième congrès ordinaire de l’ENVOL, notre cher parti.