Dénis Kadima, Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), s’est entretenu au cours de la clôture d’une série de concertation initiée la semaine passée avec les femmes, jeunes, personnes vivant avec handicap et le peuple autochtone sur l’environnement électoral en République Démocratique du Congo (RDC). Le numéro un de la centrale électorale a, à l’occasion, invité ces derniers à se sentir concernés par le processus déjà en cours. D’entrée de jeu, Denis Kadima a fait savoir que les femmes, jeunes, personnes vivant avec handicap et peuple autochtone sont des composantes très importantes de l’électorat de la RD-Congo. Il les a rassurés que la CENI ne peut pas les laisser en marge du processus électoral. Dans la foulée, il a ajouté que la CENI se propose aujourd’hui de faire connaître l’environnement électoral, le cadre juridique régissant les élections et particulièrement le fonctionnement du dispositif électronique du vote (DEV), autrefois, appelé machine à voter. Et de poursuivre : «La CENI veut significativement contribuer à une évolution positive de la jeune démocratie, en faisant des élections un moment de célébration, de fête et non un moment de deuil». Ainsi, le patron de la CENI a expliqué que ‘’si en 2026, lors du premier cycle électoral, la priorité était d’organiser les élections démocratiques, aujourd’hui les congolais aspirent à la tenue de bonnes élections’’. Il a, par ailleurs, précisé que «Notre pays est à son quatrième cycle électoral et se prépare à organiser, pour la première fois, depuis plus de 30 ans, l’élection des conseillers communaux ». Et de renchérir : «Les élections sont au cœur de la démocratie, en tant que jeunes, femmes, personnes vivant avec handicap et peuple autochtone, je vous invite à la prise de conscience de votre responsabilité dans la tenue des élections crédibles, transparentes, inclusives et apaisées. Car, hier comme aujourd’hui, vous partagez le souhait d’avoir un meilleur avenir». Hénoc Akano
A l’issue d'une séance préparatoire, la Plateforme citoyenne Alternative pour un Congo Nouveau (ACN) a annoncé aujourd'hui les détails concernant ses primaires en vue de la désignation d'un candidat Président de la République issu de la Société Civile. Sous le slogan "Congo Tolingi", cette initiative vise à impliquer la société civile dans le processus démocratique du pays. Quatre candidats ont été inscrits aux primaires : Mme Joëlle BILE, M. Charles VILA KALALA, M. Floribert ANZULUNI ISILOKETSHI, et Mme Marie-Josée IFOKU, représentée par son Conseiller politique, M. Jean Louis KALAMBAY. Lors de cette séance, les discussions ont porté sur les aspects organisationnels des primaires, les profils des candidats et électeurs, la communication, ainsi que sur les éléments de la Charte des Primaires, du Terme de référence et du Contrat Social issus des consultations populaires. Il a été annoncé que le premier tour des primaires aura lieu le mercredi 27 septembre 2023, de 13h à 16h, dans la Grande salle du collège Boboto. Chaque candidat présentera sa vision et les solutions aux nombreux problèmes auxquels sont confrontés les Congolais. Un échange entre les candidats et les électeurs suivra, aboutissant à un choix. Le deuxième tour se tiendra, quant à lui, le 30 septembre 2023, de 13h à 16h, également dans la Grande salle du collège Boboto. Il consistera en un débat face-à-face entre les deux candidats arrivés en tête, lors du premier tour. Un échange avec le public se déroulera, suivant lequel un choix final sera effectué. Les électeurs de ces primaires sont des acteurs de la société civile identifiés à travers les organisations sociales membres et partenaires de la plateforme. Célestin Lubo
*Dans une déclaration lue, ce mercredi 27 septembre 2023, dans la salle Naomie de Béatrice Hôtel, le Regroupement politique Alliance pour l'Avènement d'un Congo Prospère et Grand a réitéré son soutien total à la candidature unique du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à l'élection présidentielle de décembre 2023. Ce regroupement politique cher à Pius Muabilu Mbayu Mukala, Ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat, promet la victoire écrasante du Chef de l’Etat, lors des prochaines élections, pour lui permettre de poursuivre l'œuvre de la reconstruction du pays. A cet effet, une importante déclaration a été lue par le Député National Jean-Marie Lukulasi, Rapporteur de ce Regroupement, en présence de nombreux cadres et partisans.
DECLARATION POLITIQUE DU REGROUPEMENT ALLIANCE POUR L’AVENEMENT D’UN CONGO PROSPERE ET GRAND, “AACPG” EN SIGLE POUR LE SOUTIEN DE LA CANDIDATURE DE SON EXCELLENCE FELIX-ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO A LA MAGISTRATURE SUPREME Nous, Membres du Regroupement Politique AACPG, réunis ce mercredi 27 septembre 2023, à l’Hôtel Béatrice à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo. - Considérant l’état dans lequel Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, a trouvé le pays lors de son premier mandat, une situation caractérisée notamment par l’impunité, l’extrême pauvreté, l’insécurité et le caractère de nature des institutions ainsi que la quasi-absence des infrastructures socio-économiques de base ; - Considérant la situation politique, sécuritaire et sociale qui prévaut actuellement dans notre pays et dont les mécanismes d’amélioration, développés durant le mandat, méritent d’être renforcés et pérennisés ; - Considérant la teneur des multiples enjeux auxquels Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, a dû faire face durant ce premier mandat, lesquels enjeux ont pu relativement impacter sur l’effectivité de certaines articulations de sa vision ; - Considérant sa volonté de travailler pour l’intérêt supérieur de la Nation congolaise, l’unité, la paix et la concorde du people congolais, amplement démontrée pendant sa première prestation ; - Considérant que le respect du délai constitution est gage de la considération de notre jeune démocratie, c’est conformément à l’article 70 de la Constitution du 18 février 2006 telle que révisée à ces jours ; Déclarons ce qui suit : 1. Soutenons sans la moindre réserve la candidature de Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO à la Magistrature Suprême aux échéances électorales qui pointe à l’horizon ; 2. Invitons toute la population congolaise à soutenir cette candidature pour permettre à Son Excellence Monsieur le Président de la République de briguer un deuxième mandate afin de bien matérialiser sa vision qui a déjà commencé à donner des résultats probants dans beaucoup de domaines en l’occurrence, l’éducation, la santé, la diplomatie et les infrastructures, sans oublier surtout la lutte contre la corruption et l’impunité ; 3. Soutenons sans faille l’organisation des élections générales de décembre 2023 par la CENI, conformément aux lois de la République ; 4. Invitons la communauté internationale à accompagner les Institutions de la République pour l’aboutissement heureux du processus électoral ; 5. Mettons en garde les ennemis de la République qui ne jurent que sur des chemins détournés (Dialogue politique et autres voies de fait) pour accéder au pouvoir et leur signifions qu’ils sont sous la vigilance tous azimuts du people congolais qui compte grandement sur ces élections pour donner son suffrage à ceux qui vont le mériter par la voie des urnes. Pour le Regroupement Politique AACPG, Honorable Jean-Marie LUKULASI Rapporteur et Porte-parole
La bataille vers la magistrature suprême en RDC s’annonce rude. Près d’une dizaine de candidatures déjà sur la table de Denis Kadima, président de la commission électorale nationale indépendante. Dans cette liste de candidats présidents, s’ajoutera, bientôt, celui de Nouvel Elan du Premier ministre honoraire Adolphe Muzito, qui annonce son congrès extraordinaire du jeudi 28 au vendredi 29 septembre à Kinshasa, pour se choisir, cette fois-ci, le ticket gagnant à l’élection présidentielle de 2023. Nouvel Elan qui est classé parmi les forces politiques ayant aligné le plus de candidats à la députation nationale et, même, au niveau provincial et municipal, veut se présenter à tous les niveaux et espère, plus que jamais, rafler en cette première participation aux élections, le plus de sièges possibles. Son autorité morale, Adolphe Muzito, est le pressenti candidat commun de son parti. Lui qui a, dans sa marmotte, d’autres forces politiques dont LAMUKA et MBONDA, tous deux des groupements politiques, peut compter sur ceux-ci pour gagner à ces joutes électorales. Après son divorce d’avec ses anciens compères de Lamuka après les dernières élections, Adolphe Muzito est celui-là qui a su garder, nonobstant les méandres politiques, la chandelle allumée et il s’y investit à fond pour que son parti, le Nouvel Elan ainsi que d’autres regroupements alliés gardent la même fougue. Fidel Songo
*L'Opposition Républicaine salue la publication des listes définitives des candidats par la CENI, une étape essentielle vers des élections crédibles et démocratiques. Dans un communiqué officiel, Me Constant MUTAMBA, le candidat de l'Opposition Républicaine, à l'élection présidentielle de 2023, a salué la décision de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) consistant à publier les listes définitives des candidats à l'élection législative nationale prévue en décembre 2023. Pour le peuple congolais qui aspire à des élections transparentes et crédibles, cette étape importante renforce l'espoir d'un processus électoral équitable. En félicitant les 420 candidats députés nationaux de la Dynamique pour le Progrès (DYPRO) alignés sur l'ensemble du territoire national, Me Constant MUTAMBA réitère l’engagement de l'Opposition en faveur du respect de la volonté du peuple. Il a également invité la CENI à redoubler d'efforts pour organiser les élections dans le respect des délais fixés par la loi, afin de garantir que la voix du peuple triomphe. La publication des listes définitives des candidats à l'élection législative est une décision capitale qui marque une avancée significative dans le processus électoral. Cela permet aux citoyens de prendre connaissance des différents candidats qui se présenteront au scrutin et d'évaluer leurs propositions et leurs programmes politiques. La transparence est la clé de la crédibilité des élections, et cette initiative de la CENI est un pas dans la bonne direction. Me Constant MUTAMBA, éminent Avocat et défenseur des droits de l'homme, a appelé à une participation active de tous les acteurs politiques et de la société civile afin de garantir des élections justes et transparentes. Il a souligné, par ailleurs, que ces élections législatives seront déterminantes pour l'avenir du Congo et que chaque vote compte dans la construction d'un avenir démocratique et prospère. La DYPRO, en alignant 420 candidats députés nationaux, montre sa détermination à représenter les aspirations du peuple congolais et à agir comme un contrepoids politique face au pouvoir en place. Ces candidats, issus de différentes régions du pays, apporteront une diversité de perspectives et d'idées pour répondre aux besoins et préoccupations de chaque citoyen congolais. La CENI, quant à elle, est attendue au tournant pour mener à bien l'organisation de ces élections législatives dans le respect des normes démocratiques et des délais impartis. Les Congolais espèrent que chaque étape du processus électoral sera réalisée avec impartialité et professionnalisme, garantissant ainsi des élections libres et équitables. La voie vers des élections démocratiques est semée de défis, mais avec une volonté politique forte et un engagement de tous les acteurs, le Congo peut atteindre cet objectif. Il appelle, en outre, tous les citoyens congolais à exercer leur droit de vote de manière éclairée et responsable, afin de choisir les dirigeants qui défendront leurs intérêts et contribueront au développement du pays. La publication des listes définitives des candidats à l'élection législative de décembre 2023 marque une étape cruciale pour l'Opposition et le peuple congolais. Ainsi, Me Constant MUTAMBA et la DYPRO se préparent-ils activement à cette élection, nourrissant l'espoir d'un avenir démocratique et prospère pour le Congo, où la voix du peuple sera véritablement entendue et respectée. Leur engagement à l'égard des élections transparentes et crédibles est un pas en avant vers la consolidation de la démocratie au Congo. Célestin Lubo
Il n’était pas encore tard du moins pour lui de se décider sur sa participation ou non au processus. Candidat de son état à l’élection présidentielle prévue constitutionnellement en décembre 2023, Martin Fayulu Madidi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a tranché hier, lundi 25 septembre 2023, lors de sa sortie médiatique, sur sa position vis-à-vis des joutes électorales qui s’annoncent. ‘’ Dans ses propos, ‘’le président élu’’ a exprimé son vœu de participer à cet exercice démocratique, tout en insistant sur le respect des règles de jeu. A l’entendre parler, le président de l’ECIDé dit avoir écouté le flot d’appels au dépôt de candidature lui lancés par la population et, même, les confessions religieuses ainsi que les partenaires internationaux de la République démocratique du Congo. A l’instar du respect aux règles de ce jeu qui se veut démocratique et transparent, Martin Fayulu en appelle également à la vigilance de la population congolaise et des confessions religieuses afin que ce vote donne mandat au véritable choix du peuple. «Conscient que le peuple congolais place un immense espoir dans ce nouveau cycle électoral et dans le fait que son choix soit cette fois-ci respecté, et convaincu que le processus électoral tel qu'il est mené par Monsieur Dénis Kadima présage une nouvelle crise postélectorale, je ne pouvais pas laisser cette noble et patriotique bataille de nos Chefs spirituels se diluer dans le flux médiatique sans lui donner plus de relief. Voilà pourquoi, je prends la parole aujourd'hui pour féliciter et remercier chaleureusement les Eglises Catholique et Protestante sans oublier certains partenaires internationaux du Congo qui ont rejoint cette bataille pour un processus électoral transparent et crédible. Au nom du peuple Congolais qui souffre en espérant que les élections apportent au pays la paix, le relèvement social et la prospérité de l’économie nationale, je salue le combat de l'Eglise Catholique et de l'Eglise du Christ au Congo pour la recherche de la cohésion sociale comme gage d'un processus électoral sain et extincteur des périls qui menacent la survie de notre pays », explique M. Fayulu. Tout en condamnant le carnage qui a eu lieu le 30 août dernier à Goma, dans le Nord-Kivu, Martin Fayulu a, par ailleurs, fait appel à l’intervention des Nations Unies, pour ainsi étancher cette soif de sang et des larmes des congolais dont fait preuve les ennemis de la RD. Congo. Il a, de même, accusé le pouvoir en place d’avoir ‘’intentionnellement assassiné’’ les paisibles populations de Goma. Cependant, Fayulu regrette que « ce qui est pire, c'est que ce ne sont pas tous ces groupes armés, ivres du sang congolais et des minerais du Congo, qui ont tué comme ils le font depuis plusieurs années sans crainte de représailles. Ce ne sont pas non plus les agresseurs rwandais et leurs supplétifs du M23 qui ont violé, massacré, incendié les villages et sommé les Congolais à fuir leurs terres, comme ils le font depuis plusieurs années déjà. Mais, ce sont les militaires de la garde républicaine congolaise qui ont froidement et lâchement massacré nos compatriotes qui voulaient tout simplement manifester pour dénoncer l'occupation de notre territoire par le Rwanda, tout en regrettant vivement la passivité des forces de la MONUSCO. Le mercredi 30 août 2023 est un jour que nous n'oublierons jamais ». Fidel Songo
*Il dit avoir entendu les conseils de la CENCO et de l’ECC. Il dit également avoir été à l’écoute du peuple congolais, lui, le souverain primaire. Martin Fayulu Madidi, Leader de l’Ecidé, s’est, en effet, adressé à la nation par le truchement d’une vidéo qui abondamment enflammé la toile hier, lundi 25 septembre 2023. Tout en déplorant, sur toute la ligne, la gestion de Félix Tshisekedi ainsi que le massacre du 30 août 2023 survenu à Goma, il invite, par contre, l’Onu à retirer les troupes de la Monusco de l’ensemble du territoire national. Tout comme, il appelle les troupes de l’EAC encore présentes dans certaines parties Est de la RD. Congo à plier bagages, parce que, selon lui, certains pays membres dont elles proviennent sont épinglés et étiquetés comme étant complices de l’agression ourdie contre la RD. Congo. Il estime, dans cette même vidéo devenue virale, que l’Onu envisage la possibilité de trouver un substitut à la Monusco en déployant une nouvelle mission robuste et dotée d’un mandat conforme au chapitre 7 de sa Charte pour imposer ainsi la paix dans toutes les parties fortement troublées de la RD. Congo, en commençant, évidemment, par l’Est où des groupes armés et les tortionnaires s’escriment à tout chambouler pourvu que l’insécurité qu’ils génèrent par des tueries et autres sévices, leur serve de fonds de commerce, pour continuer à piller, de manière illicite et illégale, le peu de ressources dont dispose encore la RD. Congo, après tout ce temps de carnage sans foi, ni loi. A l’entendre, Martin Fayulu, est visiblement engagé à retrousser ses manches afin d’en découdre avec tous les autres candidats qui, jusqu’ici, se sont inscrits parmi les présidentiables, lors de la très imminente saison électorale prévue le 20 décembre 2023. Même s’il ne l’a pas dit formellement hier, il va de soi qu’en scrutant le petit bémol placé dans son discours aux accents nuancés, modérés ou pondérés, l’on note, aisément, qu’en brisant l’omerta ce lundi 25 septembre 2023, il est à deux doigts de sortir sa tête au marquoir des candidats qui rivaliseront d’ardeur avec l’actuel Président, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors des prochaines joutes électorales. S’agit-il-là d’une volte-face ou simplement, d’un nouveau départ ? Telle est la question sur laquelle il a, curieusement, maintenu tout le suspense. Vérité des urnes ? Martin Fayulu s’appuie, désormais, sur l’engagement de la CENI à publier les résultats des élections : bureau de vote par bureau de vote. Si les observateurs nationaux et internationaux sont mis à contribution, Tout ceci permettrait de garantir la transparence et la traçabilité des résultats. Au passage, il met en garde toute tentative de tricherie endémique ainsi que toutes les manœuvres faire ombrage à l’éclatement de cette nouvelle vérité des urnes. LPM
*L’Opposition congolaise salue les sanctions américaines contre le Rwanda et demande un mandat d'arrêt international contre le Président Kagame pour crimes en RDC. Dans un communiqué, Me Constant Mutamba, le candidat de l'Opposition Républicaine à la Présidentielle 2023, exprime sa satisfaction à l'égard des sanctions récemment imposées par le gouvernement américain à l'encontre du Rwanda dont la réduction de l'aide militaire. Il salue cette décision, tout en considérant qu'elle constitue une réponse appropriée aux actions présumées du gouvernement rwandais dans la partie Est de la RDC. Il demande également l'émission d'un mandat d'arrêt international à l'encontre du Président rwandais, M. Paul Kagame, qu'il considère comme le principal responsable des différents crimes et massacres perpétrés dans cette région de l’Est de la RD. Congo devenue ainsi le ventre mou de la bouillabaisse insécuritaire. Les sanctions américaines qui réduiront l'assistance militaire fournie au Rwanda, sont perçues par Me Constant Mutamba comme une mesure nécessaire pour faire face aux préoccupations persistantes concernant l'implication présumée de l'armée rwandaise dans les troubles qui sévissent à l'Est de la RDC à la base d’innombrables souffrances des populations locales et qui ont contribué à l'instabilité dans la région, comme cela a été, du reste, reconnu dans tous les d’experts de l’Onu. Ainsi, Me Constant Mutamba souligne-t-il toute l’importance d’engager, sans atermoiements, ni fioriture, des poursuites contre les auteurs présumés de ces crimes et massacres afin de garantir la justice pour les victimes. Il demande donc, la délivrance d'un mandat d'arrêt international contre le Président Paul Kagame, considéré, à ses yeux, comme le principal instigateur de ces actes hideux. Concrètement, cette demande vise à s’assurer que les responsables des atrocités commises dans la partie Est de la RDC soient traduits en justice et que les victimes obtiennent, tôt ou tard, la réparation au prorata des affres subis. La position somme toute tranchante de Me Constant Mutamba reflète, si besoin en était encore, les préoccupations de nombreux membres de l'opposition congolaise qui estiment que des mesures plus fermes et plus robustes devraient, raisonnablement, être prises pour mettre fin aux violences dans l’Est de la RD. Congo et, surtout, à la dégénérescence de la situation générale dans la Région des Grands Lacs. Vivement, il soutient que les sanctions internationales, telles que celles imposées par les Etats-Unis, sont un moyen efficace d’exerce une réelle pression sur tous les gouvernements responsables des actes répréhensibles et de promouvoir la paix en vue d’un développement durable pour tous les Etats voisins de la RD. Congo. Célestin Lubo
Pacifique Kahasha, Chargé des missions du Chef de l’Etat
Une vue de la station de Kalambo (Photo d’archives)
Mardi 19 septembre dernier, une délégation présidentielle a visité les installations de la station de Kalambo dénommée «Olusegun Obasanjo», située à 20 Km de la ville de Bukavu, en province du Sud-Kivu, qui abrite le siège de l’Institut Africain de Leadership Agricole (AALI) et le bureau de représentation de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA). Diligentée dans le but de s’enquérir des réalisations fournies par la Brigade des Jeunes encadrés par l’Institut Africain de Leadership Agricole, cette délégation était guidée par l’Abbé Théo Tshilumba, Conseiller spécial du Chef de l’Etat en charge des questions religieuses et culturelles, accompagné de Monsieur Pacifique Kahasha Birindwa, Chargé des missions du Président de la République, suivi de Monsieur Théo Ngwabidje Kasi, Gouverneur du Sud-Kivu. En effet, cette visite s’inscrit dans le cadre de l’Agenda de la Transformation Agricole (ATA-RDC), un projet initié par le Président Félix Tshisekedi et mis en œuvre par le Ministère de l’Agriculture. Vision sectorielle du Chef de l’Etat Dans les premiers instants de son speech, Pacifique Kahasha, Chef de mission pour la zone Est du Chef de l’Etat, a affirmé qu’il s’agit d’une énième descente à Kalambo en marge du suivi du Programme de Développement Local des 145 Territoires, en son volet agriculture, dont l’objectif est de libérer le potentiel agricole national. Sur cette lancée, il a rappelé la vision sectorielle du Chef de l’Etat portant sur la revanche du sol sur le sous-sol, traduite par le lancement du programme d’Agenda Transformation Agricole, «ATA» en sigle, avec l’ambition d’ériger l’agriculture comme l’un des piliers majeurs économiques du pays, à l’instar de l’industrie extractive minière. Enchaînant ses propos, il a précisé que l’Institut Africain de Leadership Agricole et l’Institut International d’Agriculture Tropicale sont les deux institutions phares sur lesquelles le pays s’appuie pour mettre en œuvre le programme d’ATA, conformément à la vision du Président Félix Tshisekedi. Outre la question liée aux semences, Pacifique Kahasha n’a pas hésité, au cours de son allocution, à réaffirmer la volonté et la détermination du Président de République à mettre l’homme (jeunesse) au centre de l’action pour garantir à la patrie des ressources potentielles en vue de porter l’agriculture en RDC. «Nous avons donc retenu la mise en place des Brigades des Jeunes, des moniteurs et inspecteurs agricoles. L’ambition est de disposer d’ici 2028 au moins 10 moniteurs et 10 inspecteurs agricoles par territoire. Ce qui nous fait 1.500 moniteurs et 150 inspecteurs agricoles pour toute la République. Leur rôle est de conseiller les Gouverneurs et les administrateurs des territoires mais aussi accompagner les agriculteurs dans leurs champs. Ils doivent partager et vulgariser les bonnes pratiques. Aujourd’hui AALI a matérialisé cette idée à travers la formation de la brigade des jeunes et nous avons fois que ce projet va vivre et vivra longtemps et va transformer ce pays. », a-t-il conclu. De son côté, le Président de l’Institut Africain de Leadership Agricole (AALI), Docteur Nteranya Sanginga, s’est montré rassurant grâce au plan de son établissement visant à matérialiser la vision du Président de la République dans le secteur agricole. «Nous avons un plan qui s’étale sur 5 ans et je suis persuadé qu’avec l’énergie (les jeunes) que nous avons ici, ce plan que nous avons et la volonté que nous avons, nous allons arriver à faire ce que le Nigeria a fait en réduisant le taux d’importation de nourriture de 60 à 70%. D’ailleurs, on fera mieux car ici nous avons des terres alors qu’au Nigeria il n’y avait pas des terres. Avec la volonté politique qu’il y a nous allons y arriver. Moi j’ai 70 ans aujourd’hui, et quand je vous parle comme ça, c’est que j’ai trop vu. Je pense que nous avons un chef d’Etat qui croit et qui a la volonté de nous amener à ce genre des résultats. », a-t-il expliqué. Satisfait des réalisations de la Brigade de Jeunes encadrés par son institution, le Docteur Nteranya Sanginga, en poursuivant son speech, a révélé qu’à seulement trois mois, « ces jeunes sont parvenus à créer une société d’agri business. Tout cela, c’est à cause des efforts et la vision du Chef de l’Etat qui croit que l’agriculture doit prendre une revanche sur les minerais ». Par ailleurs, il s’avère important de souligner que ce projet d’Agriculture, œuvre louable et salvateur initié par le Chef de l’Etat aidera des milliers des congolais à lutter contre la faim. Car, a-t-il précisé, « ce pays est déficitaire sur le plan alimentaire d’à peu près 6,6 millions de tonnes des nourritures. Ça signifie que plus de 30% de notre population ne mange pas à sa faim. Il faudrait d’abord combler ce vide. Et nous pensons qu’avec nos projections, dans trois ans nous pouvons produire ces 6,6 millions de tonnes des nourritures tout simplement sur 4 chaînes de valeurs. Il s’agit du manioc, les haricots, le maïs, le riz et puis le poisson et le soja. Si cela est fait nous pouvons penser maintenant à réduire le coût d’importation. Nous importons ce que nous produisons ici, et parfois nous mangeons ce que nous ne produisons même pas. Si vous prenez 3 milliards dépensés par année, vous créez des richesses en Thaïlande parce le riz que nous importons est produit par des jeunes Thaïlandais. Cet argent vous pourriez l’investir ici chez nous et créer de l’emploi pour les jeunes de chez nous. ». Enock Mwaka
Augustin Kabuya, Secrétaire Général de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS, a présidé, le mercredi 20 septembre 2023 à la permanence du parti à Limete, une séance de prise de contact avec une délégation de l’Alliance des Acteurs Attachés au peuple (AAAP). Cette rencontre a été consacrée uniquement au programme des élections et à la mise à niveau générale en ce qui concerne l’élaboration des stratégies pouvant aboutir à la victoire à tous les niveaux des élections, de pouvoir consolider foncièrement les relations entre les deux parties et, aussi, cimenter les relations entre Udps-AAAP. Laurent Batumona, président du bureau politique de l’AAAP a remis officiellement la Charte de cette plateforme au Secrétaire général de l’UDPS. Il a été entouré de Tony Kanku Shiko, Autorité Morale, du Prof. Kin-kiey Mulumba, Porte-parole, Henriette Wamu, 3è Vice-présidente en charge du Genre, Michel Bongongo en charge de communication et Singoma Mwanza Hamisi.