La base du parti par sa plume autorisée, la plume d'or du black Kaiser, salue l'initiative combien louable de la convocation du Congrès par le SG Augustin Kabuya la seule personne habilitée à le faire qui a par ailleurs fixé un seul ordre du jour : l'investiture de Félix Tshisekedi comme candidat du parti.
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*En vertu du pouvoir lui accordé, il y a quelque sept mois, à Kisantu, dans le Kongo Central, par la Commission disciplinaire du parti, CDP, en présence de plusieurs cadres dont des sénateurs, des députés de l’UDPS, les membres de la présidence du parti, les présidents fédéraux, les présidents des deux ligues des femmes et des jeunes, présidents de la CDP fédéral, présidents de l’école du parti et autres ministres et mandataires, brefs, en présence de toutes neuf composantes de la commission disciplinaire du parti, Augustin Kabuya Tshilumba, Secrétaire Général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), est et demeure la seule voix autorisée pour engager le Parti à l’interne et vis-à-vis des tiers. De ces assises, il lui est reconnu, la seule personne qui engage, jusque-là, le parti du Sphinx de Limete en tant que première autorité. Ces arcanes de commandement lui donnés, renforcent à même son pouvoir et, bien plus, lui accordent la possibilité d’agir en tant que président du parti.
Au cours d’un meeting populaire, tenu dimanche 13 août 2023, au terrain Ste Thérèse de N’djili, Francis Tshibalala, Député provincial, a échangé avec les habitants de la Tshangu sur la réélection de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême. Il a également profité de l’occasion pour présenter le bilan du Chef de l’Etat de la RDC, dont il estime positif. Ainsi, il a invité la population congolaise à se mettre derrière le père de la Nation et de le soutenir aux prochaines aventures électorales, prévues en décembre 2023.
D’entrée de jeu, l’élu de Masina a remercié la population de la Tshangu et les cadres de l’UDPS qui ont répondu massivement à son invitation, avant toutefois de présenter de manière la plus détaillée, le bilan de Félix Tshisekedi après son quinquennat à la tête de la RDC, dont il a indiqué que, sur l'aspect justice et droit de l'homme, Félix Tshisekedi a instauré l'Etat de droit. D’après lui, il a libéré les prisonniers politiques qui étaient arrêtés de manière arbitraire. Sur le secteur éducationnel, le Chef de l'Etat a décrété la gratuite de l'enseignement de base pour permettre à tout enfant d'accéder à l'école, ainsi qu’au niveau de l'enseignement supérieur, quelques universités sont réhabilitées au standard moderne pendant son ère. Il a aussi mécanisé les enseignants. Sur l'aspect sécuritaire, plus de 5000 jeunes congolais sont recrutés dans l'armée congolaise afin de combattre contre les rebelles du M23 qui sèment la désolation à l'Est de la RDC. «Je remercie tout le monde qui est venu dans ce lieu pour soutenir cette activité, particulièrement les cadres et candidats Députés de l’UDPS. Nous avons soutenu la candidature du Président de la République en 2018, c’est pour cela, je me sens très heureux de présenter le bilan de Félix Tshisekedi. Son bilan est positif car, pendant son mandat, il a réussi à instaurer l'Etat de droit, rendre l’effectivité de la gratuité de l’enseignement, réhabiliter les infrastructures routières et sportives. Sur ce, vous devez voter massivement Félix Tshisekedi pour la continuité de sa vision », a-t-il souligné.
Face à cet état de lieu, le Vice-Président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, a encouragé la population de la Tshangu, à choisir le bon côté de l’histoire qui va transformer la situation socio-économique du district de la Tshangu en particulier, et celle de la RDC en général après les prochaines élections qui se pointent à l’horizon.
Par ailleurs, concernant son mandat à l’assemblée provinciale de Kinshasa, Francis Tshibalabala, a signalé qu’au cours de ces cinq dernières années, il a initié la loi portant protection des emprises de route et les espaces publics de la Ville de Kinshasa. En termes de réalisation, il a procédé à la réhabilitation de quelques écoles dans la commune de Masina. Il a également organisé plusieurs tournois de football pour participer à l’encadrement de la jeunesse de cette municipalité.
Francis Tshibalabala sollicite le soutien et l’accompagnement des électeurs de la Tshangu car, cette fois-ci, il est candidat Député, aux législatives nationales dans cette circonscription.
Ronsard Malumalu
*La Présidente National de la Ligue de Femmes du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), l’Honorable Frida Munshy, s’impose désormais dans la cours des grands avec un charisme, non seulement comme une vraie leader politique mais également, comme une mère rassembleuse. Candidate à la Députation nationale dans la circonscription de la Tshangu, son dernier périple dans le Kongo Central profond vient effectivement de changer la donne politique électorale du MSC. Elle a fait un travail de titan qui augure une réussite. Et, ces étapes ont été les plus déterminantes en ce qu’elle a constitué un véritable enjeu consistant à réunifier les membres, expliquer la vision de l’Autorité Morale Laurent Batumona, de présenter la candidature unique de Félix Tshisekedi au poste de Président de la République de son parti MSC et de ses regroupements. Mission, par ailleurs, réussie. Devant les candidats à la Députation nationale, provinciale et des Conseillers communaux, elle a mis à profit ces moments de rencontre pour remonter le moral des cadres et leurs responsables des fédérations et Ligues.
Au début du mois d’aout, la Présidente de la Ligue de Femmes du MSC, l’Honorable Frida Munshy, l’une des candidates potentielles du Regroupement AMSC aux prochaines élections de 2023, s’est rendue dans le Kongo Central pour évaluer et motiver les candidats qui vont affronter les élections prochaines de décembre 2023 à tous les niveaux.
Des contacts politiques qu’elle a entrepris avec dextérité et détermination dans les différentes fédérations, il en est ressorti la confirmation d’un bon message de rassemblement et de conscientisation pour soutenir la candidature de Félix Tshisekedi Tshilombo pour un deuxième mandat. Message accueilli avec confiance.
Il a été question également pendant son séjour de redynamiser les activités du parti au Kongo Central, de procéder au réarmement moral et politique afin de mettre en place une stratégie électorale.
Puis, elle a expliqué la vision aux regroupements politiques créés en cette période électorale. Il s’agit de : AAAP, AMSC, AE et ADR qui sont conduit de main de maître par l’honorable Laurent BATUMONA KANDI KHAM et Autorité Morale l'honorable de MSC.
A ce sujet, elle a livré un message pointu d’apaisement qui a touché les consciences des candidats à tous les niveaux : ‘’ les candidats de tous les regroupements politiques doivent se sentir à l’aise parce que vous avez un Président dynamique, travailleur, homme social et sans aucun doute orienté vers la paix, homme de bonne moralité et qui travaille aux côtés du Président de la République, Félix Tshisekedi pour le progrès social de notre pays.
Laurent Batumona n’a pas l’esprit de frustrer les candidats, quel qu’il soit. Compte tenu de l’ampleur de sa candidature, s’il quelqu’un ne se retrouve pas sur une liste, soit qu’il n’est pas aligné dans un regroupement choisi. C’est qu’il sera classé dans un autre regroupement’’. C’est le même message d’encouragement qu’elle a lancé partout où elle est passée.
Frida MUNSHY YAYA YALAKE a rappelé, en outre, que ceci fait partie d’une stratégie électorale peaufinée par l'Autorité Morale, l'Honorable Laurent BATUMONA, dans l’objectif ultime d'offrir une majorité parlementaire écrasante au Parlement et la réélection sans faille de Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO aux élections de décembre 2023 en vue de poursuivre son programme visant à rendre la République Démocratique du Congo, un pays émergent.
‘’Voilà qui va tant soit peu apporter un début de solution aux multiples problèmes qui se posent avec acuité au pays. Plus fondamentalement, la perspective de renforcer le programme de 145 territoires, l’implantation des usines et la réalisation des autres projets sociaux’’, constituent une des innovations dans son message.
A cette occasion, le drapeau du MSC flottait fièrement devant tous les lieux de rendez-vous de travail de Mama Frida. S’adressant aux dirigeants du MSC/Kongo Central, la dame de fer les a invités à travailler d'arrache-pied sur terrain avec mission, de recruter les candidats potentiels aux élections législatives provinciales et municipales étant donné que la CENI a déjà convoqué l'électorat à ce niveau-là. Et surtout de présenter, dans un bref délai, la liste de mandataires ainsi que les dirigeants pouvant piloter les regroupements politiques au niveau du Kongo Central.
Ce périple qui l’a conduite successivement à Kasangulu, Mbanza-ngungu, Lukala, Matadi, Boma pour chuter à Moanda a certainement présenté un signe, non seulement d’un heureux évènement réussi, celui de réunifier, de conscientiser les bases du MSC et surtout, de pouvoir rétablir les relations entre les dirigeants.
Partout où elle est passée Frida Munshy a été accueillie, tambour battant, par les responsables de chaque fédération du MSC/Kongo Central ainsi que par les membres du parti avec lesquels les échanges ont tourné autour des questions électorales.
Très captif au message de la Présidente de la Ligue de Femmes du MSC, les membres et cadres du parti ont, par leur témoignage, confirmé et assuré que le message de l’Honorable Frida a réarmé leur moral est que la victoire du MSC est certaine pour rafler un bon nombre des sièges à l'Assemblée nationale et à l’assemblée provinciale.
‘’ Nous avons reçu une mission que maman Frida nous assigne : celle de travailler dans les villes et territoires de la province du Kongo central pour rafler les voix au moment des élections’’, a déclaré Sita Ngoma Shadrack, Président Provincial du MSC/Kongo Central.
Au terme de sa mission et à titre de reconnaissance, les cadres du MSC/KC ont offert un dîner en l'honneur de la présidente Frida MUNSHY ainsi qu’à toute sa délégation dans la ville de Matadi.
A cette occasion, elle a remercié l'Autorité Morale, l'Honorable Laurent BATUMONA KANDI KHAM pour avoir fourni des efforts inlassables afin que toutes les listes des regroupements politiques soient déclarées recevables par la CENI.
Il faut noter, en plus, que cette tournée du Kongo Central fait suite à la vision de l’Honorable Laurent Batumona consistant à réveiller les consciences des membres, redynamiser les activités à la base et à réarmer moralement et politiquement.
Ainsi, a-t-elle rencontré tous les Présidents fédéraux, les Présidentes des Ligues de femmes avec qui elle a abordé toutes les questions liées au fonctionnement, à la mobilisation et au renforcement des liens entre le haut sommet et la base. ‘’Enfin, que tout le monde s’approprie les échéances électorales 2023. Le MSC pose déjà ses jalons pour le meilleur résultat. C’est la raison d’être de cette tournée de l’Honorable Frida Munshy de présenter Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, comme candidature unique au poste de Président de la République aux quatre regroupements.
La Pros.
La plateforme politique Alternative Citoyenne pour un Congo Nouveau dit avoir a adopté le Contrat social du réseau citoyen « Po Na Congo » comme piliers des propositions de son projet de société ainsi que de son programme politique pour les élections de décembre 2023.
L’Union pour la démocratie et le progrès social, l’UDPS, sera en congrès extraordinaire du vendredi 25 au samedi 26 août 2023, pour désigner, bien compris, le candidat commun du parti à l’élection présidentielle de 2023. Le secrétaire général du parti, Augustin Kabuya, qui a annoncé cette nouvelle au cours d’une causerie morale organisée ce dimanche 13 août 2023, à l’esplanade du siège du parti, à Limete, a ainsi invité tous les membres à s’investir au mieux que possible, pour que le ticket gagnant qui n’est personne d’autre que Félix Tshisekedi soit réélu avec grand succès.
Il a appelé les membres de son parti à la vigilance à l’approche des élections et, surtout, à ne pas céder à la manipulation ‘’des ennemis de l’UDPS et du Chef de l’Etat’’. Kabuya affirme que toutes les attaques contre l’UDPS visent directement à déstabiliser le Président de la République à partir de sa propre famille politique.
C’est le cas, par exemple, du groupe de quatre personnes, avec à la tête, Hubert Mukuna, qui venait d’être déchu. Ces quatre personnes auraient organisé un congrès propre à eux, sans l’autorisation de la hiérarchie du parti, et au cours duquel, ils ont décidé, rapporte Augustin Kabuya, de choisir un nouveau président de l’UDPS. Ils ont, plus loin, saisi ‘’illégalement’’ l’administrateur de la banque pour que tous les comptes de l’UDPS soient bloqués…. affirmait le secrétaire général.
Face à cet acte qualifié de ‘’rébellion’’, l’UDPS a décidé de les suspendre du parti et, même, de les poursuivre en justice. Selon le secrétaire général, le parti est déjà dans la phase de la constitution d’une plainte contre le quatuor.
Focus !
Avec plus de 450 candidats confirmés par la CENI à la députation nationale, l’UDPS se nourrit, d’ores et déjà, d’espoir et très sûre de fournir la majorité parlementaire à Félix Tshisekedi. En même temps, l’autorité numéro un du parti a annoncé qu’au moins 780 candidatures sont déjà sur la table, pour le compte des législatives provinciales.
«Je ne parle pas pour le compte de l’Union sacrée, mais bien sûr pour le compte de l’UDPS : nous devons fournir la majorité parlementaire écrasante au Chef de l’Etat. Et nous devons travailler pour que cela se réalise», disait augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS.
Fidel Songo
Le parti politique Nouvel Élan entend peser de tout son poids pour cette législature de 2023 après la validation de ce deux listes : Nouvel élan et Mbonda. Une cohorte de 716 candidats députés nationaux alors que la chambre basse du parlement n’aura besoin que de 500 députés.
Dans un communiqué de presse du 10 août, Olivier Kamitatu, Directeur de Cabinet et Porte-parole du parti Ensemble a annoncé que, suite à une entrevue avec Moïse Katumbi portant sur l’état de santé de Dominique Munongo, celle-ci a décidé de retirer sa démission et de poursuivre son travail à la tête de la Coordination de la Dynamique des Femmes pour le Changement.
Le 9 août de chaque année, le monde célèbre la journée internationale des peuples autochtones. A cette occasion, l’Institut républicain international, en collaboration avec le réseau des organisations des peuples autochtones, a organisé une activité avec cette catégorie de personnes. Au cours de cette rencontre, la structure a plaidé pour l’inclusion des peuples autochtones au processus électoral en cours.
Cette activité visait, entre autres, à informer l’électorat sur le processus électoral, la culture démocratique et le devoir citoyen, les principes de base sur lesquels les systèmes démocratiques et la gouvernance sont bâtis et auxquels tous les citoyens doivent adhérer. L’éducation civique porte sur les droits et devoirs du citoyen et de l’Etat, sur l’organisation de l’exercice du pouvoir. Il s’agit de droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. Selon le Réseau des organisations des peuples autochtones, le principe d’inclusion est important et devrait être pris en compte afin de permettre à toutes les personnes remplissant les conditions d’être enrôlées et votées librement lors des élections, selon les experts en éducation civique et électorale.
Pour le cas de la RDC, depuis 2006, à chaque scrutin électoral, les ONGs de défense des droits des peuples autochtones signalent souvent un faible taux de participation des électeurs pygmées à tous les scrutins. Sur ce, l’Institut républicain international a sollicité l’implication majeure de la Centrale électorale afin que toutes les couches de la République prennent part au processus électoral.
Cependant, cette journée internationale des peuples autochtones 2023, intitulée « Les jeunes autochtones, agents du changement pour l'autodétermination », réaffirme le rôle que les jeunes autochtones doivent occuper dans la prise de décision tout en reconnaissant leurs efforts dévoués dans l'action climatique, la recherche de la justice et la création d'un lien intergénérationnel qui maintient leur culture, leurs traditions et leurs contributions vivantes. Les jeunes autochtones sont en première ligne de certaines des crises les plus aiguës auxquelles l'humanité est actuellement confrontée, telles que la perte de biodiversité et le changement climatique. Or, ils n'ont pas la possibilité de participer pleinement à la vie politique et publique, de remédier à des difficultés telles que la perte de territoires, de moyens de subsistance et de ressources ni de plaider la cause de l'autodétermination et de défendre leurs droits. A cet effet, le Réseau des organisations des peuples autochtones projette un projet de loi qui vise à protéger et promouvoir les droits des peuples autochtones, préserver leur langues ancestrales et leur patrimoine culturel matériel et immatériel menacés de disparition, instituer l’accès à l’éducation formelle et non formelle gratuite pour toutes les filières de l’enseignement en vue de lutter contre l’analphabétisme et les limitations d’accès à des emplois mieux rémunérés, faciliter de bonnes relations avec toutes les autres composantes de la société congolaise ainsi que leur intégration sociale sur toute l’étendue du territoire national.
Notons que la journée internationale des peuples autochtones fut instaurée en 1994. Elle vise à promouvoir leurs droits et leur culture, souvent violés pendant la période coloniale et bafoués par les États actuels. Cette date marque le jour de la première réunion, en 1982, du groupe de travail de l’ONU sur les populations autochtones au sein de la sous-commission de la promotion et de la protection des droits de l’homme.
Ronsard Malumalu
Les IXès Jeux de la Francophonie n’auront pas seulement recueilli les avis majoritairement favorables pour leur succès. Une frange de leaders qui se recrutent, pour la plupart, dans l’opposition refuse de reconnaître les efforts consentis par les organisateurs pour gagner ce pari. Néanmoins, la République démocratique du Congo se trouve désormais hissée au firmament des pays africains dotés des équipements au standard international. Donc, Kinshasa peut se bomber le torse pour toutes les infrastructures rénovées.
Quoi qu’il en soit, le grand Kivu et l’Ituri vivent dans les cœurs des Congolais de Kinshasa et des autres provinces. Cette population meurtrie qui vit au quotidien les atrocités du M23 et des autres forces négatives, est toujours présent dans les pensées des Congolais qui ne cessent de lui rendre hommage notamment, en observant debout quelques minutes de silence chaque fois que l’occasion se présente. Les discours des officiels ne manquent d’indexer l’agression barbare de la RDC dans sa partie orientale.
L’opposition qui, pendant les dix jours de ces jeux, avait visiblement observé une certaine trêve, a fini par dégainer. Quoi de plus normal dès lors que l’actualité reste dominée par les 9ès jeux de la francophonie. A quelque cinq mois des élections, les points marqués par l’adversaire, compte énormément. C’est comme cela que la coalition Lamuka ne se laisse pas obnubiler par le succès de ces jeux.
L’aile Lamuka proche de Martin Fayulu a commencé par exiger la levée de l'état de siège au Nord-Kivu et en Ituri proclamé depuis mai 2021 en indiquant que des dizaines de civils ont été tuées dans les deux provinces durant la période des jeux dans la capitale avant d’ajouter que l’état de siège n’a fait qu’aggraver la situation sécuritaire.
Et de renchérir que les autorités étaient distraites par les jeux pendant que les populations de l’Est étaient massacrées par des forces négatives. En Ituri, a enchainé cette aile de Lamuka, 15 Congolais ont été massacrés, et au Nord-Kivu, plusieurs morts également. Ce, avant de s’interroger : « Que justifie encore le maintien de l’état de siège qui s’est révélé être un véritable naufrage sécuritaire ? »
«Il y a eu plus de massacres qu’avant l’état de siège. Lamuka rappelle que le rôle de l’état, ce n’est pas de faire danser ses concitoyens, mais de les protéger. Il faut de toute urgence lever l’état de siège pour le remplacer par des mesures sécuritaires beaucoup plus réalistes, plus adaptées pour qu’enfin, nos populations soient protégées » a souligné, le professeur Kalele, porte-parole de Lamuka.
Dans le même registre, le président du parti politique Action pour la démocratie et le développement au Congo (ADD-Congo) de Prince Epenge enfonce le clou en faisant savoir que malgré l’état de siège, certains territoires de la province du Nord-Kivu sont toujours sous occupation rwandaise et d’autres sont gouvernés par les pays de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) avant de déplorer : « Le Congo est un pays orphelin. Les Congolais ne peuvent pas compter sur monsieur Félix et son régime».
Seth Kikuni aussi
L’un des candidats malheureux à la magistrature suprême de 2018, Seth Kikuni, proche de l’aile de Martin Fayulu et leader du parti politique Piste pour l'Émergence a, quant à lui, soutenu à travers son compte Twitter, que l'organisation de ces Jeux de la Francophonie a révélé au grand jour la médiocrité de la République démocratique du Congo.
"Le show digne de 1974 avec son lot de cultes de personnalité a été présenté comme grand accomplissement aux jeunes Congolais de 2023 ", a-t-il ajouté avant d’évoquer le dossier Chérubin Okende où sa famille attend que justice soit faite, l'occupation d’une partie du territoire de la RDC et la perte du pouvoir d'achat de la population.
In fine, ce leader de l'opposition a déploré pour une énième fois les intentions mesquines de la CENI de vouloir promouvoir la fraude au détriment de la méritocratie. À l'en croire, la centrale électorale continue à fabriquer des chiffres qui n'existent que dans sa tête.
Emma Muntu