En prévision de la tant attendue marche du 29 juillet, dite ‘’marche de mobilisation d’éveil citoyen, avec au premier plan celui qui est désormais connu comme le Commandant du peuple, allusion faite à Martin Fayulu, il s’organise au sein de l’ECIDE, Engagement pour la Citoyenneté et le Développement, une campagne à l’échelle nationale dite de mobilisation citoyenne et d’activation de l’article 64. Le lancement de ladite campagne a eu lieu samedi 22 juillet de la semaine qui vient de se clôturer, à travers respectivement tous les quatre districts de la ville de Kinshasa. Il s’agit pour les militants de l’ECIDE, toutes fédérations confondues, en vertu dudit article, de contrer toutes manœuvres du régime en place qu’ils constatent avoir déjà planté le décor de la tricherie électorale. Mike Iseme, Secrétaire Exécutif de sa Fédération de Funa, l’a confirmé durant le meeting du dit lancement en leur siège de Kasa-vubu, sur le boulevard Triomphal. ‘’Pas d’élection sans fichier électoral fiable’’, voilà ce qui constitue le mot d’ordre en vogue ces derniers jours au sein de l’ECIDE. La tant attendue marche du samedi 29 juillet partira du Quartier III à Masina jusqu’au Quartier I à N’djili, précisément au terrain Bouddha où Martin Fayulu a en vue la prononciation d’un discours d’explication de la quintessence de leur démarche. ‘’Nous ne boycottons pas les élections, mais nous les soumettons plutôt à un fichier ré-audité et nettoyé par un organisme fiable et indépendant, en présence de toutes les parties prenantes’’, un tirage au clair signé Mike Iseme, lui-même, en guise de preuve, candidat à la députation nationale, pour le compte du district de la Funa. Comme son Commandant en Chef, Mike Iseme s’inscrit en faux vis-à-vis du fichier électoral dans sa version actuelle qu’il qualifie de bâclé, de son premier à son dernier papier. A l’en croire, la situation actuelle : l’intensification de la guerre à l’Est, le phénomène Mobondo, les enlèvements ‘’précoces’’ et autres choses semblables, fait suite au braquage électoral de 2018. Pour Mike Iseme, plus question, cette fois-ci, des élections à ‘’la compromis africaine’’. Par-là, il veut parler de ces genres d’élections caractérisées, entre autres, par la nomination des députés sous couvert de ce qu’il a dénommé ‘’parodie électorale’’. Saint-Germain Ebengo
Lui et sa formation politique sont restés dans leur décision. Pas d’élections en République démocratique du Congo, aujourd’hui comme demain sans un autre audit du fichier électoral supervisé par un organisme international crédible et qui mettra alors toutes les parties prenantes d’accord. Il s’agit ici de Martin Fayulu, candidat président à prochaine élection et son parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement, en abrégé ECIDé. C’est pour cela, d’ailleurs, que le secrétaire général du parti Devos Kitoko a, dans une correspondance, confirmé la tenue d’une marche de boycott du processus électoral en cours qui exclut les désidératas des opposants, ce samedi 22 juillet. « Pas d’élections en RDC sans un fichier électoral fiable» Mercredi dernier, au cours d’un échange avec cadres et membres de son parti, Devos Kitoko a annoncé le début de la campagne « Pas d’élections en RDC sans un fichier électoral fiable », dont la première action sur terrain est la marche de boycott qui aura lieu ce samedi à Kinshasa. Le parti a d’ores et déjà posé des préalables avant de participer aux scrutins de 2023 dont la date de la tenue prévu est le 20 décembre prochain. Parmi les préalables, l’ECIDé, tout comme Lamuka, voulait la recomposition des institutions telles que la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la Cour Constitutionnelle. Chemin faisant, il s’est beaucoup plus appesanti sur le fichier électoral dont son audit devient aujourd’hui impérieux, même si un autre organisme sud-africain a fait le même travail. Tout seul ! Martin Fayulu et ses trois compères de l’opposition, à savoir Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga s’opposent farouchement à l’audit fait par les sud-africains et disent n’avoir pas confiance. Ce qui déterminait l’objet de leur lutte commune. Par ailleurs, Martin Fayulu commence à faire piètre figure et évolue en solo. Depuis sa décision de boycotter les élections avec le fichier en place sans un autre audit, l’ancien coordonnateur de Lamuka se voit ‘’snober’’ par ses colistiers qui, eux, décident maintenant d’aller aux urnes avec ou sans un autre audit du fichier électoral. Sinon, Fayulu et l’ECIDé, même Lamuka, sa plateforme politique restent dans leur position de boycott du processus et, faut-il le rappeler, promettent de mener des actions de grande envergure sur terrain, conformément à l’article 64 de la constitution, jusqu’à obtenir gain de cause.
Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga prennent le devant au nom de tous les présidentiables pour 2023. Après l’effroi créé par l’assassinat odieux de Chérubin Okende, trois leaders du bloc de Lubumbashi qui se sont abstenus d’associer le leader de l’Ecidé dans leur initiative, ont, dans un communiqué de presse publié vendredi 14 juillet dernier, exigé la sécurisation de tous les candidats président de la République par la Monusco. Comme tous les autres présidentiables, Martin Fayulu en bénéficiera s’il décide finalement d’entrer en lice. Dans ledit document, le trio, après le décès du quatuor, a commencé par dénoncer avec la dernière énergie l’assassinat de Chérubin Okende. Pour eux, la sécurisation de tous les candidats président de la République par la Monusco permettrait d’éviter à d’autres d’être la proie du régime Tshisekedi. Moïse Katumbi et ses pairs de l’opposition dénoncent «La tyrannie sanguinaire» mise en place par le régime Tshisekedi. Pour eux, «la terreur» et «l’oppression» de la présente équipe gouvernementale prennent, de plus en plus, place dans la société à quelques pas des élections. Par ailleurs, cette opposition précise que Chérubin Okende était invité par Mr Lumu Mbaya Sylvain, juge de la Cour Constitutionnelle, invitation qui occasionna son enlèvement et sa mort. Elle exige une enquête indépendante dans le souci de rétablir les faits. En outre, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga notent la «détérioration» du climat sécuritaire sur toute l’étendue de la République et appellent tous les militants de l’opposition et les agents de la société civile à plus de vigilance. Cependant les leaders politiques de l’opposition demandent à leurs sympathisants de rester déterminer dans la lutte pour le changement en RDC. «Les restrictions de l’espace politique, la recrudescence des assassinats et des violations des droits de l’opposition pendant cette période ne sont pas fortuites et traduisent l’orientation politique du régime en la matière », ont-ils dénoncé avant d’ajouter : « Aucune pression de quelque sorte que ce soit ne pourra nous faire renoncer au changement que nous appelons de nos vœux pour le bien de la République Démocratique du Congo et de son peuple afin que notre pays embrasse enfin la voie de la souveraineté populaire, du développement pour tous et de la justice sociale ». Et de conclure en dénonçant «l’instrumentalisation» de la justice et des services de sécurité à des fins politiques comme des moyens les empêchant d’exercer leurs activités pré-électorales et électorales en toute sécurité. Enquête Ensemble pour la République enfonce le clou pour qualifie la mort de Chérubin Okende d’un assassinat politique et exige une enquête indépendante. Le parti de Moïse Katumbi a réagi quelques heures après la découverte du corps sans vie de son ancien porte-parole. Dans un communiqué, ce parti de Moïse Katumbi a condamné « l’assassinat » de Chérubin Okende et l’a considéré comme un acte de sabotage politique et exige une enquête indépendante. «Ce crime est un assassinat politique. Nous exigeons une enquête indépendante pour identifier les auteurs et les commanditaires de ce crime d’Etat qui ressemble en tous points à l’affaire Chebeya. Nous n’acceptons jamais que notre pays devienne une jungle où l’on assassine impunément. Soit le pouvoir contrôle tout, alors il en est commanditaire de ce crime, soit il ne contrôle rien alors il est dangereux », lit-on dans ce communiqué. Ensemble pour la République rattache l’assassinat de son cadre, à «l’acharnement» du pouvoir à son encontre, suite aux événements passés, dont l’interdiction de son président de se rendre au Kongo Central et au Kwilu, mais également à «l’enlèvement » du député Mike Mukebayi. De son côté, le gouvernement congolais a également condamné cet acte et a annoncé l’ouverture d’une enquête. Emma Muntu
M. Dieudonné Mulonda Kasaka, Président Fédéral ai de l’UDPS–Tshisekedi lors de la lecture de la déclaration
Les Présidents Fédéraux des Partis Politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation au Tanganyika Les Présidents Fédéraux des Partis Politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation au Tanganyika ont présenté le lundi 11 juillet 2023, leurs remerciements contenus dans une déclaration politique, au Président de la République et Chef de l’Etat Congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et au Président de la Cour Constitutionnelle, à la suite de la réhabilitation de Mme Julie Ngungwa Mwayuma, dans ses fonctions de Gouverneur de la Province du Tanganyika, Cette déclaration a été lue et déposée au Ministre Provincial de l’intérieur et Sécurité du Tanganyika, SE M. Dieudonné Mulonda Kasaka, par le Président Fédéral ai de l’UDPS – Tshisekedi, Fédération Urbaine de Kalemie et Secrétaire Exécutif Provincial de l’Union Sacrée de la Nation Tanganyika, camarade Bonheur Makelele Ibocwa. Pour sa part, Mulonda Kasaka, Ministre Provincial de l’Intérieur et Sécurité du Tanganyika, une territoriale chevronnée les a remerciés et rassurés du retour à Kalemie, de Mme le Gouverneur de Province, dans tout prochain jour. Par ailleurs, en date du 13 juillet 2023, la délégation de l’Union Sacrée de la Nation/ Tanganyika conduite par le Coordonnateur Provincial, M. Christian Kitungwa Muteba, a eu des échanges fructueux avec celle de la Présidence de la République venue pour évaluer l’état de lieux et les faisabilités relative aux préparatifs d’accueil du Chef de l’Etat à Kalemie pour la tenue de la 10ème Conférence des Gouverneurs qui aura lieu au Chef-lieu de la Province du Tanganyika. Jonas K. Bonghatt « REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO PROVINCE DU TANGANYIKA UNION SACREE DE LA NATION/TANGANYIKA Nous, Présidents fédéraux des Partis Politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation, dans la Province du Tanganyika, adressons nos sincères remerciements : 1. Au Président de la République, Chef de l’Etat, Garant du bon fonctionnement des Institutions de la République Démocratique du Congo, pour avoir prôné l’Etat de Droit dans le dossier à tout le peuple Congolais sans discrimination aucune ; 2. Au Président de la Cour Constitutionnelle d’avoir dit le droit dans le dossier qui opposait Son Excellence Madame le Gouverneur de Province, Julie Ngungwa Mwayuma avec l’Assemblée Provinciale du Tanganyika. L’arrêt rendu par cette haute juridiction de la République Démocratique du Congo a fait preuve de la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ; 3. A Son Excellence Madame le Gouverneur Julie Ngungwa Mwayuma, nos sincères félicitations pour votre réhabilitation dans vos fonctions les plus légitimes : « Gouverneur de Province du Tanganyika » par ce biais, nous vous souhaitons la bienvenue chez nous au Tanganyika ; 4. Ainsi, nous mettons en garde tous ceux qui marcheront en contrecourant avec son Excellence Madame le Gouverneur Julie Ngungwa Mwayuma ; qui incarne la vision du Chef de l’Etat dans la Province du Tanganyika, ils nous trouveront debout sur leur chemin et par la même occasion nous lançons un appel à tous ceux qui se prétendent soutenir le Président de la République de se ranger derrière son Excellence Madame le Gouverneur Julie Ngungwa Mwayuma, la seule représentante du Chef de l’Etat dans la Province. Car, s’opposait à l’autorité provinciale c’est s’opposer au Chef de l’Etat. QUE VIVE LE CHEF DE L’ETAT, SON EXCELLENCE FELIX ANTOINE TSHILOMBO ! QUE VIVE L’ETAT DE DROIT ! QUE VIVE LA PROVINCE DU TANGANYIKA ! QUE VIVE L’UNION SACREE ! QUE VIVE SON EXCELLENCE MADAME JULIE NGUNGWA MWAYUMA ! Nous vous remercions ».
Rien de nouveau sous le soleil. Lors de grands sommets à travers le monde, divers groupes arrivent sur les lieux pour manifester. Le parti politique ECIDE de Martin Fayulu veut sans doute tenter le même exploit en annonçant des manifestations citoyennes dans la ville de Kinshasa pour exiger la fiabilité du fichier électoral publié par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce, alors que les premières délégations de pays francophones séjournent déjà dans la capitale de la RDC. C’est le secrétaire général de l’Ecide, Devos kitoko, au cours d'une conférence de presse organisée, mercredi 19 juillet, qui a rendu publique cette annonce avant d’indiquer qu’il n'y aura pas d'élections en République Démocratique du Congo tant qu'il n'y aura pas un fichier électoral fiable. C’est l’occasion pour ce cadre du parti de Martin Fayulu d’appeler les militants dudit parti à se mobiliser pour ce rendez-vous. C’est dans ce même registre que Martin Fayulu, par son compte tweet, a réaffirmé, le même jour, sa position du retrait du processus électoral et de son exigence liée à l’audit externe du fichier électoral par un cabinet international. Il s’est interrogé sur le nombre exact des électeurs dans le fichier de la CENI en se demandant : «Rien ne reste secret éternellement. Que M. Denis Kadima de la CENI nous dise, combien d’électeurs se trouvent dans son fichier : 43.955.181, 50.000.000 ou 55.000.000»? Et « le président élu » de renchérir que si le pouvoir en place était sûr de sa force, il devrait soutenir la démarche et encourager un audit externe du fichier électoral par un organisme réputé qui publiera ses conclusions. «Nous sommes sûrs de notre force, nous demandons simplement un match fair-play», lance-t-il avant d’inviter le président de la CENI, Denis Kadima dans le débat. Et de conclure qu’il ne voit pas d’un bon œil le fichier électoral, qui selon lui, prépare une fraude électorale en faveur de l’actuel président de la République démocratique du Congo. Kadima imperturbable 7 jours supplémentaire, du 16 au 23 juillet, ont été accordés aux candidats à la députation nationale de déposer leurs dossiers aux bureaux de réception et de traitement des candidatures ouverts depuis le 25 juin dernier. Le président de la CENI a visité mardi 18 juillet dernier deux Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) situés dans les antennes de Ndjili et Kalamu à Kinshasa. Il a fait savoir après le constat du faible engouement des candidats à l'élection des députés nationaux malgré la prolongation de 7 jours accordés aux partis et regroupements politiques : "Le personnel de la CENI est en place et bien organisé et nous attendons que les candidats viennent présenter leurs dossiers. Je constate avec surprise que les candidats ne se présentent pas en masse alors que la date limite est déjà dépassée. Nous avons prolongé pour leur accorder du temps et il me semble qu’il y en a qui pensent qu’il y aura un système de jetons et qu’ils pourront passer plus tard. C’est un effort que nous avons fait, cela signifie que nous allons devoir travailler beaucoup plus pour récupérer les jours qu’on leur a accordés". Kadima insiste qu’il n’y aura pas une deuxième prolongation. "Le délai que nous avons accordé pour que tout le monde qui était en retard pour des raisons d’ordre logistique et organisationnel puisse se présenter durant c’est celui-ci. Il n’y aura pas une autre prolongation", a-t-il martelé. Et de rassurer que la CENI a mis en place les dispositions nécessaires pour que les candidats n’aient pas à faire trop d’acrobaties en ce qui concerne les démarches administratives. Emma Muntu
« Le CLC considère, dans cette optique, qu’il n’y pas d’autre voie de sortie de crise que le dialogue. Il serait donc temps que le Chef de l’Etat et les principaux leaders politiques et sociaux du pays se mettent ensemble pour identifier les réponses les plus adéquates et les plus urgentes aux multiples équations du moment. Car, une Nation profondément divisée à l’interne, comme la nôtre en cette période-ci, ne peut prétendre à la victoire contre l’ennemi tant extérieur qu’intérieur ». Tels sont les propos tenus par l’historien de renom et Professeur Isidore Ndaywel, Coordonnateur du Comité Laïc de Coordination, dans un vibrant Appel à l’endroit de la classe politique congolaise, hier mercredi 19 juillet 2023, dans l’une des salles du Centre d’Etude pour l’Action Sociale (CEPAS). Dans son exposé, il relève notamment trois principales matières susceptibles de constituer l’ossature des échanges et pourparlers de haut-niveau, desquels doivent ressortir des solutions idoines. Il a épinglé les problématiques de la guerre à l’Est alimentée par l’agression rwandaise sous couvert du M23 ; la généralisation de l’insécurité dans la Capitale congolaise et d’autres parties du pays ; ainsi que les divergences autour du processus électoral tel qu’enclenché par la Centrale Electorale pilotée par Denis Kadima Kazadi. Convaincu qu’il n’est pas trop tard pour se ressaisir, Isidore Ndaywel a réitéré le souhait du CLC dans l’aboutissement de cette recommandation qui s’avère salvatrice pour la paix et la stabilité dans l’ensemble du territoire national. Appel du Comité Laïc de Coordination Peuple congolais, il n’est pas trop tard pour se ressaisir ! 1. Le CLC constate, qu’en dépit de ses multiples recommandations, une crise persistante, de jour en jour plus aigüe, handicape notre vécu commun et risque de nous conduire de manière inexorable vers le chaos. 2. La crise sécuritaire, à partir de l’Est du pays, est en passe d’envahir l’ensemble du pays. La capitale vit sous la peur des enlèvements et des vols d’enfants. Et, l’assassinat ignoble de l’Honorable Chérubin Okende vient confirmer, de manière dramatique, que personne d’entre nous n’est à l’abri des effets du banditisme, des règlements de compte ou des jugements populaires expéditifs. Même les prélats font l’objet d’insultes les plus inqualifiables et les plus inadmissibles. 3. En attendant le résultat de l’enquête pour que les auteurs de ce crime odieux soient Identifiés et que des peines exemplaires leur soient infligées, nous devons reconnaître que l’assassinat de cette personnalité politique est la conséquence du climat politique délétère qui empoisonne la vie nationale. Cette mort brutale se doit d’être le symbole de notre mauvaise conscience d’avoir été trop loin dans nos oppositions. Il est donc un appel pressant à quitter ce climat excessif d’intolérance politique. 4. L’heure est donc à la remise en cause, à l’apaisement, et au retour à l’hymne sacrée de notre solidarité. Oui, l’heure est réellement au rassemblement de la nation autour de la mémoire de l’Honorable Chérubin Okende, victime expiatoire des machinations politiciennes, et des violences physiques et verbales qui peuplent notre quotidien. 5. Pour mettre un terme à cette entreprise de destruction de notre propre nation, souvenons-nous ici de l’exhortation du pape François, lors de sa visite dans notre pays : « Courage, frère et sœur congolais, relève-toi ! Reprend dans tes mains, comme un diamant très mur, ce que tu es : ta dignité, ta vocation à garder en harmonie et en paix la maison que tu habites ! ». 6. Le CLC considère, dans cette optique, qu’il n’y pas d’autre voie de sortie de crise que le dialogue. Il serait donc temps que le Chef de l’Etat et les principaux leaders politiques et sociaux du pays se mettent ensemble pour identifier les réponses les plus adéquates et les plus urgentes aux multiples équations du moment. Car, une nation profondément divisée à l’interne, comme la nôtre en cette période-ci, ne peut prétendre à la victoire contre l’ennemi tant extérieur qu’intérieur. 7. Effectivement, au-delà de la guerre toujours présente dans l’est du pays, la précarité, accentuée par la hausse du coût de la vie, continue à alimenter une morosité plus que dangereuse ; le peuple, profondément découragé, ne croit plus à rien et se trouve à la merci de toutes sortes de rumeurs et de manipulations. Quant à la gouvernance électorale, elle continue à accumuler, encore hélas, nombre de difficultés internes qu’il faut résoudre. L’enjeu, pour nous tous, est d’éviter que les élections aboutissent à un désordre général ou qu’elles conduisent à une solution de force qui ne puisse garantir la légitimité du pouvoir qui en serait issu. 8. Plus que jamais, le CLC demeure vigilant et attentif à l’évolution du moment. Raisons pour laquelle il confirme à l’opinion tant nationale qu’internationale que, sans une solution consensuelle à cette crise, il se situera en première ligne pour défendre l’intérêt fondamental de la population. Fait à Kinshasa le 19 juillet 2023 Pour le COMITE LAIC DE COORDINATION
Candidat à la députation nationale dans le district de Funa, Me Grâce Tshiunza a entamé, depuis ce lundi 17 juillet 2023, une tourne de sensibilisation citoyenne dans sa circonscription électorale. Cette première étape qui concerne la commune de Makala a consisté à réveiller la conscience de la population et à préparer son moral en vue de bien opérer le choix lors de prochaines élections prévues en décembre 2023. Devant plusieurs centaines de personnes, ce ‘’défenseur de la population et descendant politique d’Etienne Tshisekedi’’ a prêché le rôle et la responsabilité de tout un chacun dans le combat pour le développement du pays qui, selon lui, passe en premier lieu par les choix que les populations opèrent pour se déterminer leurs représentants au niveau du parlement. Prison à ciel ouvert ! Sur place, portant une tenue des prisonniers, Grâce Tshiunza a lancé un message clair. Pour lui, le peuple congolais, en général, et des communes de Funa, en particulier, vit dans une sorte de prison à ciel ouvert. « Nous sommes prisonniers dans la pauvreté, prisonniers de chômage, prisonniers de l’injustice sociale et des inégalités », a-t-il dit, demandant à la population, de faire cette fois-ci des choix judicieux pour ne pas tomber dans la même réalité. Dans ses propos, il a avoué que : «C’est parce que nous déléguons dans les institutions de notre pays les criminels en liberté qui se cachent derrière les cravates et des immunités parlementaires et institutionnelles. Ces mêmes criminels s’apprêtent de venir nous tromper, c’est pourquoi j’ai lancé cette sensibilisation citoyenne intitulée ‘’Funa fermons nos portes car les voleurs arrivent’’. D’où, il a imploré la population à bien raisonner avant de donner sa voix à qui que ce soit. Il y a lieu de signaler que la commune de Bandalungua est la prochaine étape de cette tournée dite de sensibilisation citoyenne de maitre Grâce Tshiunza. Elle aura lieu dimanche prochain, note-t-on. La Pros.
Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, Leader du Mouvement pour le Renouveau Chérubin Okende Senga (Photo d’archives) *‘’Tout en condamnant fermement cet acte crapuleux, nous souhaitons que des enquêtes sérieuses établissent les responsabilités pour que les auteurs répondent de leurs actes’’, déclare Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, Président National du Mouvement pour le Renouveau, MR en sigle. Par la même occasion, il partage la douleur avec sa famille et lui présente, en même temps, ses condoléances les plus affligées.
Message de l'Eglise du Christ au Congo (ECC) sur la situation de justice et paix en République Démocratique du Congo Thème : « La justice élève une nation mais, le péché est la honte du Peuple ». Proverbes 14,34. 1. L'Eglise du Christ au Congo (ECC) suit avec la plus grande attention l'évolution de la situation de justice et paix en République Démocratique du Congo en cette année électorale, conformément à sa Mission pastorale (Matthieu 5,6-9) ainsi que sa mission Prophétique (Ezéchiel 33,3). 2. L'ECC déplore le fait que les fils et filles du Pays qui, pour la plupart se disent enfants de Dieu, restent insensibles à la voix de l'Esprit du Seigneur (Apocalypse 3, 6) qui en appelle à préserver la paix, la concorde et l'unité nationale en RDC. 3. L'ECC rappelle aux uns et aux autres qu'on ne peut pas être un Etat sans être une Nation. Car, en tant qu'Eglise, I'ECC croit fermement que c'est par sélection divine que le Très-Haut nous a choisis à vivre ensemble dans notre diversité d'opinions (1 Pierre'2,9). Donc, l'unité dans la diversité". Aucun motif politique, religieux, tribal, ethnique ou linguistique ne peut justifier le renversement de notre Mythe fondateur en tant que Nation et notre autodétermination en tant que Peuple. 4. Malheureusement, le refus de trouver le consensus comme un peuple mûr (Hébreux 5,12) sur des questions existentielles de notre Nation crispe l'environnement politique, renforce la division au sein de la population, crée l’intolérance, radicalise les tensions communautaires et arrache des précieuses vies humaines de dignes fils et filles du Pays. 5. C'est dans ces conditions que I'ECC a appris avec consternation, l'assassinat odieux et crapuleux de l'Honorable Chérubin OKENDE SENGA, Député National et Ministre honoraire des Transports et voies de Communication du Gouvernement National, dans des circonstances troublantes. Elle présente ses sincères condoléances à sa famille biologique et politique et intercède pour leur consolation. 6. Professant la sacralité de la vie humaine, I'ECC condamne avec la plus grande énergie cet acte barbare et lance un appel patriotique au respect de la vie de tout congolais. La vie doit être célébrée en lieu et place du deuil à répétition car Jésus-Christ est venu pour que ses brebis aient la vie et soient dans l'abondance (Jean 10, 10). Ainsi, elle appuie les enquêtes indépendantes prônées par le Gouvernement pour que les responsables de cet acte ignoble répondent de leurs actes. 7. Dans le même registre, I'ECC condamne également des actes de kidnapping dans la Ville de Kinshasa qui mettent la population dans une insécurité et méfiance totale. Dans le même ordre d'idée, elle condamne les massacres ignobles perpétrés à l'Est et à l'Ouest du Pays ; et elle prie les autorités compétentes de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre hors d'état de nuire ces hors-la-loi, et ainsi faire asseoir l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue de la République. 8. Aussi, I'ECC demande au pouvoir judiciaire, garant de la justice qui doit élever notre nation, de faire son travail dans le strict respect des vertus cardinales qui le caractérisent, à savoir: l’indépendance, la neutralité, l'objectivité, l’impartialité. Les interpellations, les arrestations et les condamnations, voire les acquittements doivent se faire dans le respect de l'art. La culture de la banalité du mal, de l’injustice et de f impunité doit être bannie dans toutes ses formes en RDC. 9. Face à ce tableau très inquiétant, I'ECC exhorte les uns et les autres à saisir le don de la vie que Christ a accompli à Golgotha (Jean 3, 14- 18 ; Romains 8, 31-39)et du vivre-ensemble voulu par le Créateur en vue de repenser et sauver notre Mère Patrie: la RDC. 10. L'ECC en appelle au Gouvernement et à tout et un chacun, de ne ménager aucun effort afin de poser des actes qui favorisent la paix, la sécurité, la cohésion et l'unité nationale. Soyons artisans de la justice et de la paix sous toutes leurs formes si nous voulons mériter Ie titre des dignes fils et filles de la RDC. 11. "Que la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence garde nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ. Fait à Kinshasa, le 14 juillet 2023 Rév. Dr. André-Gédéon Bokundoa-bo-Likabe pensées en Jésus-Christ Président National, Réprésentant Légal
Ça fait parler de partout. L’assassinat ‘’brutal’’ de Chérubin Okende, ex. Ministre des Transports et Voies de Communication, Député national et l'un des porte-paroles de Moïse Katumbi. Se joignant à la voix de Martin Fayulu et Matata Matata Ponyo, qui eux aussi parlent d'un assassinat politique, Delly Sesanga dénonce et condamne cet acte auquel il parle d’“une volonté claire d'insuffler la terreur dans le pays”.