La NSCC averti déjà que dans les 100 premiers jours du «Gouvernement Judith Suminwa» si la situation chaotique que traverse le pays ne connait pas le début de solution durable, au lieu d’être derrière son action, la NSCC sera en face.
La « Nouvelle Société Civile Congolaise », NSCC en sigle, salue la nomination de Madame Judith Swamina Tuluka comme première ministre, une première dans l’histoire politique de la RDC. Cependant cette nomination ne devrait pas occulter les défis majeurs auxquels fait face et assiste impuissamment le peuple congolais sur le plan sécuritaire, économique et sociale. Toutes les pistes de solutions proposées et exploitées à ce jour ne semblent rien apporter dans l’amélioration du quotidien des citoyens. Les congolais brulent d’impatience de voir votre programme apporter des solutions : 1. sur le plan sécuritaire, la RDC fait face dans sa partie orientale à l’agression barbare organisée par le Rwanda et l’Ouganda avec la complicité des certaines puissances étrangères et régionales (cas du Kenya et autres) qui semblent jouer à l’hypocrisie, mais ayant un agenda de la balkanisation et de pillage des ressources naturelles du pays. Près de 7 millions de déplacés internes sans assistance humanitaire régulière, plusieurs villages et des écoles brulés hypothéquant l’avenir des enfants comme si la RDC n’avait pas un Gouvernement ; 2. sur le plan de la gouvernance économique, le détournement de denier public devenu sport national accentué par la corruption et l’impunité organisée, caractérisent la gestion de la chose publique actuelle, une économie totalement extravertie, dépendant à 90% des importations sans aucune production locale fiable et cela dans tous les secteurs de la vie nationale ; 3. sur le plan social, les fonctionnaires de l’Etat ont perdus sensiblement le pouvoir d’achat avec des salaires de misère difficilement payable, l’accès aux soins de santé primaire, à l’éducation et à l’eau potable de qualité demeurent un sérieux problème. Que dire de l’état des routes de desserte agricole et celles de centres urbains ? 4. avec la levée de moratoire sur la peine de mort avec une justice malade à en croire le magistrat suprême lors d’une de ses interventions publiques, sans réforme en profondeur, la NSCC craint le règlement de compte, la corruption, monnayage et jugement fantaisiste, surtout beaucoup des victimes risquent de se faire enregistrées dans le rang des innocents.
Le Rassemblement des Alliés de Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, RAFATT en sigle, porte étendard du leadership éclairé de son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat, suit attentivement l’évolution de la situation politique de notre Pays, marquée en ce moment, d’une part, par le communiqué sans date précise du Front Commun pour le Congo «FCC» et le communiqué de presse du 06 avril 2024 du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie « PPRD » en rapport avec la déclaration de l’Honorable Augustin KABUYA, Secrétaire Général de l’UDPS/TSHISEKEDI, à l’endroit de Monsieur Joseph KABILA KABANGE, Président de la République Honoraire et Sénateur à vie ainsi que, d’autre part, par le discours de Monsieur Paul KAGAME, Président du Rwanda, prononcé à l’occasion du 30ème anniversaire du génocide commis dans ce Pays. Sans qu’il ne soit nécessaire d’entrer dans les détails des communiqués et du discours sus évoqués, le Rassemblement des Alliés de Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO déclare ce qui suit :
1. Monsieur Joseph KABILA KABANGE est un ancien Président de la République de notre pays. A ce titre, il reste Sénateur à vie. Contrairement aux communiqués du FCC et celui du PPRD, le Président de la République Honoraire et Sénateur à vie, Monsieur Joseph KABILA KABANGE devrait être politiquement oublié et ne plus servir de béquille aux ambitions politiques de ses anciens compagnons mélancoliques du FCC et du PPRD.
2. Le réveil politique tant recherché par ses anciens camarades aujourd’hui désillusionnés et irrités notamment par l’organisation réussie et dans le délai Constitutionnel, des élections générales du 20 décembre 2023 est à l’antipode du silence frisquet et assourdissant de leur ancien maitre à penser, silence qui, du reste, n’intéresse en rien le Peuple Congolais. Pour le Rassemblement des Alliés de Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, le Sénateur à vie Joseph KABILA KABANGE ayant fait son temps n’a plus besoin de fanatiques, des militants et autres agités pour exalter son bilan. L’Histoire, du reste, s’en occupe déjà. Toutefois, le RAFATT s’étonne que la plume signataire de l’Accord du 23 mars 2009, ayant livré ainsi le Pays au régime de Kigali, soit la même qui a signé le communiqué de diversion du FCC.
3. S’agissant du discours du Président Rwandais Paul KAGAME, en rapport avec le génocide dont il cherche constamment et désespérément à se dédouaner et en imputer la responsabilité à la Communauté Internationale, le RAFATT tient, ici et maintenant, à rappeler que l’élément déclencheur du génocide Rwandais d’avril 1994, déploré à bon escient par tous, est l’ignoble assassinat par le Front Patriotique Rwandais « FPR » placé sous le commandement, jusqu’à ce jour, de Monsieur Paul KAGAME, des Présidents Juvénal HABYARIMANA du Rwanda, Cyprien NTARYAMIRA du Burundi et leurs compagnons d’infortune de Haut rang, sans oublier les membres de l’équipage Français de l’avion abattu.
4. Dans ce même ordre d’idées, le Rassemblement des Alliés de Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO fustige l’utilisation abusive par le pouvoir de KAGAME de la tragédie du génocide Rwandais comme un fonds de commerce politique et diplomatique exerçant une pression permanente sur la Communauté Internationale, en vue de lui permettre, en complicité avec certaines puissances occidentales, de piller systématiquement les ressources naturelles de la RDC, au travers de guerres d’agression à répétition ayant entrainé le génocide de plus de 10 millions de morts des congolais innocents dans l’insouciance et l’indifférence totale de la Communauté Internationale, malgré le rapport MAPING de l’ONU quant à ce.
5. En tout état de cause, le Rassemblement des Alliés de Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO encourage son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, dans son combat acharné de dénicher tous les infiltrés et les traitres ainsi que d’autres corrompus nuisibles à la Nation Congolaise afin que ceux-ci soient nettoyés et purifiés de nos Forces Armées, des Services de Sécurité et de la classe politique congolaise dans leur noble lutte pour la sauvegarde de la paix, de la sécurité et de l’intégrité du Territoire National. « SALUS POPULI SUPREMA LEX ; LE SALUT DU PEUPLE EST LA LOI SUPREME »
Fait Kinshasa, le 11/04/2024
POUR LE RAFATT
Jean Pierre LISANGA BONGANGA
Coordonnateur Président National de la Convention Chrétienne pour la Démocratie
Le Rassemblement des Alliés de Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, RAFATT en sigle, porte étendard du leadership éclairé de son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat, suit attentivement l’évolution de la situation politique de notre Pays, marquée en ce moment, d’une part, par le communiqué sans date précise du Front Commun pour le Congo «FCC» et le communiqué de presse du 06 avril 2024 du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie « PPRD » en rapport avec la déclaration de l’Honorable Augustin KABUYA, Secrétaire Général de l’UDPS/TSHISEKEDI, à l’endroit de Monsieur Joseph KABILA KABANGE, Président de la République Honoraire et Sénateur à vie ainsi que, d’autre part, par le discours de Monsieur Paul KAGAME, Président du Rwanda, prononcé à l’occasion du 30ème anniversaire du génocide commis dans ce Pays. Sans qu’il ne soit nécessaire d’entrer dans les détails des communiqués et du discours sus évoqués, le Rassemblement des Alliés de Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO déclare ce qui suit :
1. Monsieur Joseph KABILA KABANGE est un ancien Président de la République de notre pays. A ce titre, il reste Sénateur à vie. Contrairement aux communiqués du FCC et celui du PPRD, le Président de la République Honoraire et Sénateur à vie, Monsieur Joseph KABILA KABANGE devrait être politiquement oublié et ne plus servir de béquille aux ambitions politiques de ses anciens compagnons mélancoliques du FCC et du PPRD.
2. Le réveil politique tant recherché par ses anciens camarades aujourd’hui désillusionnés et irrités notamment par l’organisation réussie et dans le délai Constitutionnel, des élections générales du 20 décembre 2023 est à l’antipode du silence frisquet et assourdissant de leur ancien maitre à penser, silence qui, du reste, n’intéresse en rien le Peuple Congolais. Pour le Rassemblement des Alliés de Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, le Sénateur à vie Joseph KABILA KABANGE ayant fait son temps n’a plus besoin de fanatiques, des militants et autres agités pour exalter son bilan. L’Histoire, du reste, s’en occupe déjà. Toutefois, le RAFATT s’étonne que la plume signataire de l’Accord du 23 mars 2009, ayant livré ainsi le Pays au régime de Kigali, soit la même qui a signé le communiqué de diversion du FCC.
3. S’agissant du discours du Président Rwandais Paul KAGAME, en rapport avec le génocide dont il cherche constamment et désespérément à se dédouaner et en imputer la responsabilité à la Communauté Internationale, le RAFATT tient, ici et maintenant, à rappeler que l’élément déclencheur du génocide Rwandais d’avril 1994, déploré à bon escient par tous, est l’ignoble assassinat par le Front Patriotique Rwandais « FPR » placé sous le commandement, jusqu’à ce jour, de Monsieur Paul KAGAME, des Présidents Juvénal HABYARIMANA du Rwanda, Cyprien NTARYAMIRA du Burundi et leurs compagnons d’infortune de Haut rang, sans oublier les membres de l’équipage Français de l’avion abattu.
4. Dans ce même ordre d’idées, le Rassemblement des Alliés de Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO fustige l’utilisation abusive par le pouvoir de KAGAME de la tragédie du génocide Rwandais comme un fonds de commerce politique et diplomatique exerçant une pression permanente sur la Communauté Internationale, en vue de lui permettre, en complicité avec certaines puissances occidentales, de piller systématiquement les ressources naturelles de la RDC, au travers de guerres d’agression à répétition ayant entrainé le génocide de plus de 10 millions de morts des congolais innocents dans l’insouciance et l’indifférence totale de la Communauté Internationale, malgré le rapport MAPING de l’ONU quant à ce.
5. En tout état de cause, le Rassemblement des Alliés de Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO encourage son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, dans son combat acharné de dénicher tous les infiltrés et les traitres ainsi que d’autres corrompus nuisibles à la Nation Congolaise afin que ceux-ci soient nettoyés et purifiés de nos Forces Armées, des Services de Sécurité et de la classe politique congolaise dans leur noble lutte pour la sauvegarde de la paix, de la sécurité et de l’intégrité du Territoire National. « SALUS POPULI SUPREMA LEX ; LE SALUT DU PEUPLE EST LA LOI SUPREME »
Fait Kinshasa, le 11/04/2024
POUR LE RAFATT
Jean Pierre LISANGA BONGANGA
Coordonnateur Président National de la Convention Chrétienne pour la Démocratie
La Dynamique Agissons et Bâtissons composée notamment, des regroupements ANB et AAD-A, dirigée par Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, Premier Ministre sortant, est la deuxième force politique avec 47 députés nationaux élus après l’UDPS et alliés. Ce samedi 13 avril, amorçant les consultations officielles avec les regroupements politiques issus de l’Union sacrée de la Nation, la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka a reçu la délégation conduite par Jean-Michel Sama Lukonde.
« Nous avons discuté de la formation du Gouvernement en mettant l’accent sur le format visant à réduire le train de vie des Institutions. Nous avons également abordé le profil des personnes destinées à diriger ce gouvernement. Selon les souhaits du Président de la République et les indications de la Première Ministre, il est essentiel d’avoir des individus expérimentés, intègres, et représentatifs d’autres catégories comme celles du genre et de la jeunesse », a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.
La Dynamique Agissons et Bâtissons est résolument engagée à œuvrer pour la mise en œuvre du programme électoral du Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi. D’où le soutien indéfectible au travail que fait la Première Ministre pour que tout se déroule avec diligence et célérité.
Conformément à !'Ordonnance Présidentielle N° 21/022 du 1er avril 2024 portant nomination d'un Premier Ministre, et à !'Article 90 de la Constitution de la République, j'ai le privilège d'inviter les délégations des Partis/ Regroupements Politiques respectifs à une séance de travail, dans le cadre des consultations pour la formation du . Gouvernement, conformément à l'agenda repris en annexe.
*Cette réflexion est consacrée à l’analyse de l’idée démocratique soumise à l’épreuve des barrières de types mentales. Les diverses sensations de la démocratie que nous révélons ici sont en fait un reflet de l’animalité politique. C’est-à-dire que jusque-là, nous avons observé que les Congolais sont encore politiquement au niveau de la recherche de la satisfaction des besoins primaires. Ceux-ci sont vécus dans un espace politique non encore humanisé ou organisé au sein duquel se célèbre la brutalité, la force, l’égoïsme, la corruption, l’impunité. Dans un espace politique non organisé, à la recherche du pain quotidien, tout semble être permis quand nous clamons les notions démocratiques telles que la libération de la parole, l’alternance ou pouvoir.
Embarqué dans la quête passionnelle du pain quotidien pour se conserver dans la vie, l’imaginaire congolais qui lutte contre le refoulé des attributs dictatoriaux repousse toujours très loin l’avènement de la démocratie au Congo.
Dévoilement de l’idée
Ainsi pour entrer dans le vif de notre thème, nous commençons par dire d’emblée que la démocratie est une vie, une idée vivante qui naît, grandit, affronte les épreuves de la vie et se mesure sans cesse aux multiples obstacles. Dans sa parure politique, elle couvre la vie des hommes d’un esprit, tel un habit de noces leur donnant droit d'accès au festin « d’une vie bonne avec autrui dans des institutions justes ». Depuis Auguste Comte, avec tant d’autres idées, nous savons que la démocratie dirige le monde, fascine les esprits et se laisse désirer comme ce vers quoi, tous, en tant que sociétés politiques, doivent tendre.
Quand on interroge l’histoire, on remarque qu’elle s’est enracinée dans l’espace et le temps avec ses prétentions de sauver l’homme de la violence. On la découvre de manière classique et traditionnelle dans les sociétés occidentales avec ses multiples promesses de libération de l’homme. On la découvre pratiquement aussi, en opposition à ce modèle occidental, se nourrissant de l’idéologie marxiste qui, dans ses principes traversant le modèle soviétique, met à l’avant plan la propriété et l’impulsion collective comme mode gestion de la société et d’organisation du pouvoir. Aux couleurs communistes, cette démocratie nommée populaire se forge sur la ligne historique de la synthèse marxiste, c'est-à-dire la phase de l'histoire d'une société homogène, sans classes.
Comprendre une idée, une pensée est une exigence qui peut se laisser emporter dans diverses pistes relatives à la subjectivité, au contexte de celui qui entreprend cette démarche. Ici, notre propos voudrait scruter la sensation de la démocratie telle qu'elle est vécue dans notre société. Toutefois, nous allons accueillir cette sensation en mesurant à l'idée telle qu'elle se prête à l'exigence rationnelle. Aussi allons-nous comprendre que, selon les contextes, la démocratie ploie et déploie ses ailes sans heurt peut-être dans des sociétés à grande tradition politique moderne ; elle rencontre mille et une difficultés au sein des sociétés en quête de croissance.
Si elle semble trouver domicile dans les sociétés occidentales, elle est par contre, dans beaucoup de pays du tiers monde, aux prises avec de multiples obstacles qui freinent son éclosion, sa marche et sa croissance. Aussi ne lui procurent, ni lui assurent-ils pas une existence stable. Ici on se bat pour elle, on se bat contre elle, on semble l'aimer bien qu'on l'oppose soit directement, soit indirectement au mode de vie, aux habitudes, à la manière de penser viscéralement liés à notre être au monde dans nos sociétés pauvres.
En observant notre société africaine en général et notre pays, la République démocratique du Congo en particulier, la marche périlleuse de la démocratie soumise aux barrières de type mental, psychologique, retient notre attention. En effet, la démocratie semble être porteuse d'espoir quand on la saisit comme un discours de politicien destiné à la consommation extérieure, mais quand elle retentit dans les oreilles de ceux qui de facto sont couverts de son ombre, elle est bel et bien malade et souffrante. Elle souffre d'être sans abri dans la cité mentale et spirituelle où beaucoup d'hommes ne l'accueillent pas sous son visage abstrait et rationnel. Elle souffre d'être abandonnée dans des habitudes, des traditions et cultures dont les peuples luttent contre le refoulé des attributs du pouvoir traditionnel et dictatorial. Elle souffre de la rencontre qui l'affronte à une surchristianisation qui prêche la vraie vie dans un « ailleurs » des royaumes des cieux alors qu'elle veut, ici et maintenant, mobiliser les hommes dans leur cheminement terrestre.
Pauvre démocratie! Aurait-elle une volonté, elle refuserait peut-être de diriger cette société pauvre, instable qui lui résiste dans ses mentalités. Que lui reste-t-il quand les bornes que lui impose l'étroitesse mentale des peuples dans une situation où les uns la considèrent comme étrangère, où les autres la déclarent piégée ?
Une chose est sûre, c'est qu'elle se présente comme l'opposé de l'arbitraire et veut, à travers son aspect rationnel, conserver ses rênes du pouvoir dans le monde contemporain.
La démocratie d’opinion et liberté de la parole en RDC
En politique, beaucoup affirment en chœur qu’il n’est pas facile de diriger. Ceux qui ont flirté avec le pouvoir savent que gouverner ne relève ni du Savoir ni de penser qui lui sont cependant conditions nécessaires. Avec le savoir, le penser, l’homme politique doit convertir sa force en justice. Tache certes difficile !
Quand il est question de justice, l’affirmation des libertés entre en jeu. Dans une société aux prétentions démocratiques le prestige des libertés ou leur mise à l’avant plan fait jaillir l’exigence de réponse aux requêtes individuelles. En effet, chaque liberté s’affirme en se formant, voire en formulant une opinion sur tout. Aussi la démocratie conduit-elle à l’apologie de la liberté d’expression entendue comme droit à l’opinion.
Depuis la chute des dictatures, la nouvelle mode politique est celle du droit à une opinion. Nous savons en effet que la dictature n’a pas laissé libre d’exercice de la parole des individus. Dans la crainte, ceux-ci ne pouvaient penser et exprimer librement leur point de vue. Seule la parole du dictateur avait le poids: Cette parole aliénée au service des dictateurs, affirme de plus en plus sa libération depuis que le vent de la démocratie souffle sur le monde. Cependant ce droit doit être recueilli dans un réceptacle spirituel dont le fond est constitué d’une éducation politique rationnelle de la démocratie. Si tel n’est pas le cas, la démocratie est d’entrée de jeu un problème déjà dans la libération de l’opinion
« Que se passe-t-il lorsque l’opinion règne en démocratie ? » Cette question que nous tenons du philosophe français Claude Bruaire nous permet de suivre pas à pas les différentes perceptions de la démocratie. Nous nous inscrivons son école à travers son analyse dans son livre La raison politique pour saisir l’inflation sémantique de la démocratie à l’aide des lentilles que nous offre l’idée de l’opinion: opiner, c’est-à-dire faire sortir un propos, une libération d’une parole. Cette analyse est très significative et fort intéressante pour nous, car elle rencontre l’idée démocratique telle qu’elle gît dans les mentalités post dictatures.
De prime abord, la démocratie est entendue comme autogouvernement d’un peuple. C’est l’écho prolongé de la célèbre définition d’Abraham Lincoln que les esprits scandent distraitement et peut être naïvement «pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple». Cette perception, prise sous l’angle de l’opinion, permet de construire l’utopie d’une souveraineté du peuple. C’est le peuple qui dirige. En effet, l’illusion de la souveraineté est fonction de la nébuleuse qu’est le peuple qui signifie une multiplicité d’opinions que commandent des libertés singulières favorisant du coup des divergences d’intérêts. Faut-il comprendre souveraineté comme volonté populaire, univoque, indivise dans ce pluralisme d’opinions? Il s’annonce dans cette pluralité, la célébration de l’apologie de individualités La volonté populaire, « l’opinion du peuple », plonge les esprits dans le libéralisme qui prône l’équivalence d’opinion. C’est la guerre d’opinions qui éclate car chacun voudrait se faire prévaloir sur les autres.
Beaucoup de sociétés ont pensé célébrer à l’avènement de la démocratie et la liberté de la parole; elles se sont retrouvées dans les guerres civiles alimentées au durcissement de l’opinion. Difficile liberté ! Pensant travailler pour la libération de l’homme à travers la démocratie, les hommes se sont embarqués dans la piste de l’opinion. Celle-ci, pour l’honneur des libertés, a tout sacrifié sur l’autel des intérêts individuels. Ainsi, le peuple qui a scandé « pouvoir du peuple » a, en réalité libéré sur la scène publique, les passions personnelles tant étouffées par la dictature. Finalement, le peuple, c’est ce qui n’existe pas car l’opinion du « moi » doit peser de tout son poids. Il s’avère ainsi dangereux de clamer la démocratie comme « pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple» quand le principe canalisateur des passions arbitraires des individus n’existe pas, c’est-à-dire l’instruction étatique qui réglemente la jouissance des droits effectifs que donne un pouvoir réel. Sans structure étatique fiable, dans un contexte où l’Etat est complètement aliéné par les passions individuelles, l’ouverture démocratique conduit nécessairement au désordre. Sans un Etat, comme c’est le cas dans les sociétés post dictatures où la tyrannie du pouvoir se confond à la loi, la démocratie n’est qu’un rêve qui caresse la célébration des opinions des libertés encore serves du pouvoir dictatorial aux apparences démocratiques.
Sous cette perception de l’autogouvernement gît une autre signification de la démocratie saisie comme « droit d’être entendu et compris par le pouvoir ». Tout le monde sait que l’ouverture démocratique est une occasion pour être entendu et compris par le pouvoir. On sait qu’on est en droit d’exiger du pouvoir son attention aux requêtes des individus. Toutefois, cette volonté d’être compris est partagée par tout le monde qui, dans son fort intérieur, considère que sa requête est prioritaire. Aussi bien ceux qui dirigent que ceux qui sont dirigés, tous veulent exercer prioritairement leur droit d’opiner. S’il est facile pour les uns de s’entendre eux-mêmes et de se donner satisfaction, pour les autres, l’absence d’une structure réelle où ils peuvent exercer leur droit à la parole prête le flanc au désordre. Ainsi, ils parlent en vain en espérant qu’ils pourront être entendus ils parlent tous et peut être en même temps, chacun rangé derrière ses intérêts, et plongent l’espace politique dans la cacophonie. D’aucuns ont ainsi considéré qu’en démocratie il suffit de parler à temps et à contre temps, discuter politique en faisant prévaloir son point de vue sur les places publiques dans les cabarets autour d’un verre...
La cacophonie politique enracinée dans l’exercice de la parole à travers l’opinion est une situation où l’homme se plaît à de longues discussions stériles. Il se console d’avoir parlé même en l’absence de ceux qui sont censés l’entendre. Quand bien même, ceux-ci seraient là pour entendre la démocratie se réduit dans les esprits à l’expression d’une opinion sur l’espace public. Il suffit de parler et parler plus, c’est cela la politique en démocratie. Sous cet ongle, la politique est comparable à une scène théâtrale susceptible de mobiliser les émotions de l’homme tout en étant en dehors du champ de la vie concrète. Une fois la représentation théâtrale finie, l’homme retourne à sa vie toujours en attente des droits effectifs et d’une justice réelle. Ils ont joué, ils ont bien joué, ils ont parlé, ils ont bien parlé, on a semblé les entendre, mais rien ne change dans le cours de la vie.
C’est à ce stade que se situe aussi la démagogie qui est le culte de la parole improductive Elle consiste à parler en donnant l’impression qu’on est à l’écoute des requêtes des interlocuteurs et surtout qu’on y donnera satisfaction. Ainsi, loin d’avoir instauré un Etat qui sanctionnerait le pouvoir, ses opposants, les individus, l’opinion qui veut se faire entendre conduit les uns dans le règne du mensonge et les autres dans l’illusion d’un exercice démocratique quand ils ont parlé. L’espace politique, principalement l’Etat ressemble à une famille dont les parents se caractérisent par l’irresponsabilité car ils n’arrivent pas à donner satisfaction aux requêtes des enfants, et dont ceux-ci sont complètement versés dans la délinquance et le libertinage faute d’encadrement. C’est une situation de non Etat, de non famille en tant que communauté d’esprit bien qu’on ait les éléments constitutifs de la famille : père, mère et enfants.
La démocratie, c’est aussi la manière de désigne les dirigeants, les gouvernants, dans une société post-dictature, les élections signifient la démocratie dans l’entendement des citoyens. On vote les dirigeants, on adopte la constitution par élection. C’est important. Plus rien n’est imposé par le pouvoir. C’est le peuple qui choisit.
Toutefois, l’urne n’est pas créatrice d’une société démocratique. En effet, tout revient à l’homme qui est en jeu. C’est lui qui choisit et qui imprime à la société son caractère. Si ceux qui votent sont assujettis aux intérêts individuels forgés dans l’arbitraire de l’opinion, ils donnent la légitimité à un pouvoir à la mesure de leur étroitesse ou ouverture d’esprit, dans sa souveraineté, le peuple s’exprime à travers les urnes, mais sa faillibilité est alors ostentatoire. Souverain, le peuple se trompera, s’éloignera toujours de la visée démocratique quand il est enveloppé par des opinions qui recèlent bien leur gamme d’intérêts individuels pouvant prendre diverses colorations personnelles, familiales tribales.
Somme toute, la démocratie, c’est un régime où le pouvoir appartient aux parlementaires élus. Qu’est-ce que cela devient quand on baigne dans l’opinion ? On assiste à un parlement où le débat ressemble à un spectacle bruyant d’opinions, d’acclamations répondant simplement au besoin de paraître en public; c’est le parlement où la rumeur tient lieu d’information et commande dans une certaine mesure les décisions. C’est en fait un parlement où l’on parle, on passe son temps à traiter des sujets liés aux intérêts de ceux qui le constitue. Ici, C’est l’opinion majoritaire qui prime. Les individus dont l’opinion est servie et qui sont majoritaire constituent aussi la volonté du peuple, « l’intérêt général. » Même quand cette majorité ne comprend pas ce qu’elle fait, même quand elle se trompe, la démocratie est jouée en fonction de la quantité et non de la qualité.
Le culte de l’opinion est une déviation du chemin de la démocratie comme promesse d’un bonheur concret d’un peuple. Il conduit à un semblant de politique; c’est le cas de plusieurs pays sortis des dictatures et qui jouent à la démocratie. Ainsi, embarqué dans la démocratie d’opinion, le peuple vit une tragédie qui sacrifie la justice au profit des intérêts des individus. C’est le règne de la cacophonie politique, le triomphe des plus malins qui ont crié haut et fort pour se faire entendre mais qui vivent loin de l’idéal démocratique.
Une idée
Percevoir la démocratie telle que l’opinion nous ‘la révèle, c’est l’appréhender en même temps dans l’inflation de significations. Elle se montre comme une idée opinée dans un sens comme dans un autre qui déserte souvent le cadre des exigences rationnelles. La conception démocratique ne relevant pas de la raison raisonnable devient aléatoire, relative. Tel est le problème dans un contexte où cette idée qui nécessite un niveau élevé d’abstraction se confronte à l’handicap abstractif. Sans abstraction, la démocratie devient ce que je vois, ce que j’entends, ce que je sens. Elle n’est que fascination d’une perception qui se réduit à la satisfaction ou ‘l’assouvissement apparent des convoitises individuelles. Ainsi, on la saisie non tel que l’exige la raison dans la pratique politique, mais tel que les bornes mentales l’exigent. En effet, les mentalités d’un peuple commandent le style ou le type d’action ou d’initiatives qu’il peut prendre. On ne peut pas demander à un peuple sans instruction, du moins de type moderne, un peuple livré sans cesse à la quête de la survie quotidienne d’aller à une élévation rationnelle dépassant la représentation du « pain quotidien» qui le hante! Si l’on convient que les idées gouvernent le monde, il faut par ailleurs préciser que c’est la qualité de l’idée qui détermine aussi la qualité du monde dans lequel on vit. En effet, dit-on, la valeur de l’homme ou d’une société s’atteste dans la qualité de réponses données face aux défis qui s’y présentent.
En tant qu’idée, c’est-à-dire abstraite des finitudes et limites de contexte, la démocratie a traversé les temps et trace dans l’histoire de l’humanité, une figure rationnelle conceptuelle pouvant servir d’étalon. Saisie sous le registre du désir, c’est-à-dire appréhendée comme élan et aspiration, la démocratie est ce que Maurice Blondel appelle dans sa philosophie, « une volonté voulante »; elle est une ouverture infinie du désir de justice qui dépasse le contexte qui le traduit. Elle ne peut ainsi être strictement finie à l’instar d’une « volonté voulue » ou d’une action accomplie. Elle s’historicise dans l’écart entre le fini et l’infini aussi bien dans la convocation des catégories politiques qui s’articulent pour la production d’une justice effective que dans l’appel infini, sans jamais traduire le tout de ce qu’elle signifie, dans ce sens, il ne faut donc pas regarder chez les voisins en se disant qu’ils constituent le modèle de démocratie. Lui comme nous, sommes tous appelés à nous ouvrir à la perfection démocratique dans une marche raisonnable vers le sens où l’homme, en tant que préoccupation première, doit vaincre ses limites pour produire une vie bonne, avec autrui dans des institutions justes. Ainsi, une fois posée, toute initiative démocratique dans l’histoire de l’humanité, devient jalon vers la démocratie.
Ainsi quand on observe le schéma de la démocratie dans le monde, on en a une sensation qui fait appel à un certain nombre de catégories politiques. On désigne souvent l’Etat, le pouvoir, la nation qui, en tant que catégories politiques doivent s’articuler dans un sens universellement acquis pour être saisis comme un régime démocratique. De manière générale, on y reconnaît le pouvoir qui donne des droits aux citoyens, dans un cadre impersonnel défini, l’Etat, se mettant au service d’une volonté nationale. Tel est le cadre où se dégage la justice dans toutes ses formes. Il y a donc une raison qui tient ensemble les catégories. Il va sans dire que l’idée « démocratie » n’a pas droit de cité là où l’Etat n’existe pas, là où le pouvoir n’accorde pas de droits, là où la volonté nationale signifie la volonté d’un petit groupe de nantis, dans le monde des opinions qui renvoient à la singularité des libertés, la démocratie s’étiole. En effet, l’opinion même quand elle peut être représentative, elle porte les germes absolutistes qui dévorent tout ce qui s’oppose à elle. Elle est une manifestation d’une volonté de puissance qui ne favorise pas les valeurs telles que l’unité nationale, la coopération.
Ainsi, l’idée de démocratie, dans le concret de la vie, est vécue comme une réalité aux prises avec les forces du mal dont elle doit toujours se libérer pour prospérer et promettre à l’homme le bonheur. Quand on suit son itinéraire, on remarque qu’elle se prête à une lutte toujours récurrente. La démocratie étant une valeur est normalement située dans l’ordre du Bien dont l’incarnation dans l’histoire de l’humanité est toujours problématique. Elle doit, pour prendre chair dans l’histoire, se dépouiller de son idéalité car elle est une réalité qui, dans la communauté faillible des hommes, ne peut épuiser tout son sens. En effet, perçue comme idéale, la démocratie recèle une tension entre le fini et l’infini.
Si l’on fait appel à une certaine anthropologie, on découvre que la perception de l’homme aide à la compréhension de la marche périlleuse de la démocratie Il convient donc de révéler la vérité de l’homme aux prétentions démocratiques. Nous souscrivons à la pensée de Paul Ricoeur dans son appréhension de l’homme comme un être faillible. Cette faillibilité est saisie dans l’écart entre ce que l’homme veut être et ce qu’il est. L’être de l’homme est disproportionné dans son vouloir, dans sa pensée, dans son savoir. C’est ainsi que l’homme que l’on veut être n’est pas toujours ce qu’on est; ce qu’on veut dire, n’est pas toujours ce qu’on dit.
La possibilité du mal s’inscrit dans cet écart, dans cette faillibilité. Cet écart est bien exprimé par Saint Paul : le bien que je veux faire, je n’arrive pas à le faire, la mal que je ne veux pas, je le fais. L’homme ainsi, dans sa faillibilité et sa culpabilité, se découvre dans cette anthropologie comme la joie du oui dans la tristesse du fini. Tel est même l’homme qui veut instaurer la valeur démocratique. Il est déjà en lui-même et par lui-même, un problème et fait de la démocratie un autre problème à gérer dans sa finitude. Que doit-on alors espérer de cet homme? Question difficile à répondre, qui plonge notre esprit dans le doute. Mais au sein du doute et même au-delà, il faut vivre dans la joie; c’est encore une fois un effort pour l’homme.
Ainsi, nous comprenons qu’il ne suffit donc pas de clamer démocratie pour qu’elle soit effective Il faut vaincre la lutte contre les pesanteurs et forces du mal. Beaucoup de pays se sont retrouvés embarqués dans le courant démocratique à la mode dans le monde actuel, mais pour des raisons liées à leurs limites, ils n’ont pas réussi à accéder à une démocratie. Ils ont joué à la démocratie tel dans un théâtre, ils ont mimé la démocratie telle que les sophistes imitent les philosophes. La figure du mimétisme des sophistes fait dire ici qu’il y a exigence de la vérité démocratique, c’est-à-dire adéquation entre « l’idée » et le vécu. Sinon, il y a un écart entre la vie et l’idée qui secrète ambiguïté, entretient la tragédie pour des populations qui doivent, coûte que coûte, parler démocratie selon la demande du monde actuel.
Ancien Premier Ministre et 1er Vice-Président honoraire de la Chambre Haute du Parlement, Samy Badibanga Ntita a rencontré Augustin Kabuya, désigné Informateur par le Chef de l’Etat, ce mardi 19 mars 2024 au bureau de ce dernier situé au quartier GB, dans la commune de Ngaliema. C’est au nom de son regroupement politique ‘‘Les Progressistes’’ qu’il s’est pointé, accompagné de certains de ses cadres.
Au cours de cette entrevue, les échanges ont inclus toute la délégation, peu avant la signature de l’acte d’engagement du regroupement à nouvelle majorité parlementaire.
Se confiant à la presse, l’ancien Premier Ministre Samy Badibanga a réaffirmé, au nom de son regroupement politique, sa détermination à accompagner le Président de la République, Félix Tshisekedi, pour parachever sa vision.
«Nous avons eu un échange sympathique avec l’informateur et nous avons signé notre acte d’engagement vis-à-vis de la majorité parlementaire. Et surtout que la famille de la majorité qui est bien composée ait une cohérence à son sein ; qu’il y ait des rapports cordiaux et que cela permette qu’on puisse gérer la République en toute quiétude», a-t-il déclaré.
Il y a lieu d’indiquer que c’est depuis le 16 mars 2024 qu’Augustin Kabuya a entamé sa deuxième mission lui confiée par le Chef de l’Etat, celle de faciliter la conclusion d’un accord de gouvernance entre les membres de la coalition majoritaire, qui aboutira à la composition du gouvernement et les objectifs pragmatiques qu’il se fixe.
*Avec à son actif 47 Députés nationaux, 75 Députés Provinciaux, qui la place deuxième force politique au sein de l'Union sacrée de la Nation, après l'UDPS, la Dynamique Agissons et Bâtissons (AB), conduite par son leader, l’actuel Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, a été reçue ce mercredi 20 mars, dans la soirée, par l'Informateur Augustin Kabuya. Cette rencontre s'inscrivait dans le cadre de la deuxième phase des consultations entamées par l'Informateur, conformément à la nouvelle mission lui confiée par le Chef de l'Etat.
A cœur ouvert…
Se confiant à la presse à l'issue des échanges, Jean-Michel Sama Lukonde est largement revenu sur le sens de cette deuxième phase des consultations de l'Informateur qui constitue une étape importante avant la formation imminente du Gouvernement, conformément à la vision et à la ligne édictée par le Président de la République, Félix Tshisekedi. Les questions liées à la taille et au format du prochain Gouvernement ont été abordées.
"Nous sommes venus ici, à la suite de la première rencontre que nous avions déjà eue avec l'Informateur dans sa première phase de mission.
Et, aujourd'hui, notre force politique, la dynamique Agissons et Bâtissons (AB), constituée de ses forces, l'ADA, l'AB et l'ANB, avec au total 47 Députés, pour suivre d'abord, les indications qui devraient nous être données dans cette deuxième phase. La deuxième phase comporte les éléments de cohésion gouvernementale et puis, les axes programmatiques qui vont guider le travail de ce Gouvernement. Nous avons eu essentiellement à échanger sur la taille et le format du Gouvernement qui doit tenir compte de nos réalités actuelles qui doivent aller vers le sens de la rationalisation et ensuite, sur les priorités qui avait été édictées par son Excellence Monsieur le Président de la République, lors de son discours d'investiture au stade, quand il s'adressait à toute la Nation et voir comment est-ce que nous pouvons nous concentrer pour rendre sa vision palpable auprès de tous les congolais. Donc, c’était des échanges qui ont été très conviviaux", a déclaré Sama Lukonde.
Poids politique dans la balance
Le Leader de la Dynamique AB a, par ailleurs, souligné avoir rappelé le poids de sa force politique, qui se place deuxième après l'UDPS, à l'issue de la publication des résultats définitifs des législatives nationales.
La Dynamique AB entend ainsi participer à la gestion de la chose publique, non seulement au niveau de l'instance gouvernementale mais aussi, au niveau de toutes les institutions afin de contribuer à la matérialisation de la vision du Président de la République, dans le cadre de l'Union sacrée de la Nation.
*Mardi 12 mars 2024, au terme d’une longue audience présidée par son Président Dieudonné Kamuleta, la Cour Constitutionnelle a publié les résultats définitifs des élections législatives nationales du 20 décembre 2023. Très attendue par les différents états-majors politiques du pays, cette publication faite par la Haute Cour, vient de livrer à la face du monde la vraie configuration des forces politiques en présence à l'Assemblée Nationale.
La Cour constitutionnelle a, en effet, rendu public, le 12 mars 2024 dernier, les résultats définitifs des élections législatives nationales du 20 décembre 2023. Très attendue par les différents états-majors politiques du pays, cette publication faite par la Haute Cour, vient de livrer à la face du monde la vraie configuration des forces politiques en présence à l'Assemblée nationale.
A la lumière de ces résultats définitifs, la dynamique AB (Agissons et Bâtissons) du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde s'en sort deuxième force politique de l'Union sacrée de la Nation, avec 47 députés nationaux sans compter les 75 sièges gagnés aux législatives provinciales. La dynamique AB constituée notamment par les regroupements ANB et AAD-A) vient ainsi en deuxième position après l'UDPS et Mosaïque
Cette nouvelle configuration permet à l'informateur Augustin Kabuya de poursuivre sans ambages la deuxième mission lui confiée par le Président de la République en tenant compte du poids politique réel de chaque force politique en présence. Avec ces résultats, la tâche est ainsi clarifiée pour l'informateur qui du reste à tv annoncé la relance de ses consultations dès ce lundi 18 mars.
La Dynamique AB de Sama Lukonde est de plus en plus confortée car la Cour constitutionnelle qui vient de confirmer définitivement sa position de deuxième force politique de L'USN après l'UDPS et Mosaïque.
Les 4 premiers grands regroupements, en ordre utile, sont : 1. UDPS/TSHISEKEDI et mosaïques, avec plus de 100 députés nationaux, suivi de, 2. AB (de SAMA LUKONDE) et sa dynamique (c'est-à-dire, ANB, AAD-A), qui en compte 47, devançant ainsi, 3. A/A-UNCetA/VK2018 de Vital Kamerhe, avec 33 Députés et 4. AFDC-A (de BAHATI LUKWEBO et Mosaïques(c'est-à-dire, AEDC-A), 30 élus, tous, de l'Union sacrée de la Nation, la plateforme qui soutient le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a formellement instruit, ce mardi 12 mars 2024, à la Cité de l’Union Africaine, au cours d’une séance de travail, Rose Mutombo Kiese, Ministre en charge de la Justice, d’initier des mesures fortes, le plus rapidement possible, pour neutraliser tous les élus provinciaux qui s’adonnent à la corruption, en prévision des élections des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province prévues en avril prochain. Il a appelé de ses vœux l’implication du Procureur Général près la Cour de Cassation pour des sanctions sévères qui puissent contribuer sensiblement à décourager cette forme de business, devenue, curieusement, la principale caractéristique de derniers virages des cycles électoraux en RD. Congo.
Au terme de l’audience, la Ministre Rose Mutombo, consciente de ses responsabilités, a promis de siffler, cette fois-ci, la fin de la recréation. Elle a affirmé, par la suite, toute sa détermination à garantir le déroulement des scrutins à venir dans le respect strict des principes démocratiques. Pour elle, en effet, tout élu du peuple qui tombera dans les filets de la Justice, subira, sans aucune autre forme de procès, la rigueur de la loi, conformément aux instructions édictées par le Président Tshisekedi, le Magistrat suprême.
Félix Tshisekedi tape du poing…
« Effectivement, je suis venue sur instruction du Président de la République puisqu’il a vraiment un souci par rapport au comportement de différents députés provinciaux. Il a appris que les différents députés provinciaux sont en train de monnayer leurs voix auprès des Sénateurs et des Gouverneurs. Il m’a demandé d’instruire et d’échanger avec le Procureur Général près la Cour de Cassation pour qu’il puisse instruire, à son tour, les différents procureurs généraux d’attirer leur attention sur cette corruption qui ne dit pas son nom », a révélé Rose Mutombo Kiese, face à la presse.
Halte au business électoral
D’après elle, le temps de la politique du tube digestif est révolu. Elle a exhorté, humblement, les uns et les autres à placer le bien-être des populations en première ligne de leurs préoccupations.« Les services seront derrière ces députés provinciaux. Celui qu’on va attraper en train de monnayer sa voix subira la rigueur de la loi. Il n’y a pas de marchandises à vendre auprès des Sénateurs et des Gouverneurs. Cela doit s’arrêter. On ne peut pas continuer à accepter une telle corruption à ciel ouvert. Il faut qu’il y ait des sanctions sévères contre tout celui qu’on va attraper en train de monnayer son siège, sa voix auprès des Sénateurs. C’est vrai que la corruption est une infraction très difficile à établir étant donné qu’il y a un corrupteur et un corrompu. Mais, nous disons que ça sera vraiment dommage si cela continue. Celui qu’on va attraper ne pourra tirer que les conséquences de son comportement », a prévenu, trait sur le visage, la Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese.