Dans son message de vœux, publié à l'occasion de la traversée pour la nouvelle année, Germain Kambinga, Président du parti politique Le Centre, demande au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de privilégier, sans tarder, en 2025, des mesures courageuses pour accélérer le processus de développement de la RDC. Il a avancé des pistes efficaces pour des solutions durables aux maux ayant longtemps rongé le pays.
Pour une paix totale
En premier lieu, Germain Kambinga met l'accent sur la paix. Il invite, en effet, le Chef de l'Etat à convoquer, cette année, un cadre de réflexion à l'échelle nationale en vue de recueillir, a-t-il dit, les contributions des acteurs majeurs de la sphère politique du pays, mais également des officiers supérieurs des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) admis à la retraite.
« 2024 est derrière nous. C'était une année électorale. Malgré les menaces qui pesaient sur notre pays, nous avons réussi un processus électoral qui a permis que nous ayons un Président qui préside, un Gouvernement qui gouverne et un Parlement qui légifère. Toutefois, pour chaque congolais, face à sa conscience, l'avenir est encore une menace. Le combat qui doit être celui de ceux qui nous dirigent est de faire en sorte que l'avenir soit une espérance. Ce n'est pas facile, car nous avons cette épine dans notre pied. Cette épine, c'est la guerre. La guerre qui handicape le processus de normalisation du fonctionnement de notre Nation, la guerre qui empêche notre essor économique. Nous sommes un pays avec de fortes dotations en ressources humaines, en sol. Nous avons un sous-sol riche. L'avenir de l'humanité se joue en République Démocratique du Congo... Nous avons tout pour nous développer... La guerre est un problème. La guerre est le principal frein à notre processus de développement. Ce qui pose fondamentalement problème dans pays, c'est que nous avons une guerre qui nous est imposée par le Rwanda, une guerre qui handicape notre processus de développement, une guerre qui est accompagnée et acceptée par des officines internationales qui ont transformé la République démocratique du Congo, par des raccordements frauduleux, en une source bon marché des matières premières stratégiques. Tant que le Congo ne va pas considérer la guerre comme une priorité stratégique, nous ne trouverons pas de solution », souligne l'ancien Ministre de l'industrie.
Selon lui, le moment est venu pour une mobilisation totale pour la paix, insistant sur la nécessité de recourir à l'expertise des grands officiers de l'armée admis à la retraite.
« Nous proposons au Président de la République de prendre le courage de convoquer une réflexion stratégique et nationale sur la sécurité intérieure. Comment restructurer le fonctionnement de notre pays au regard de cet impératif. Nous voulons que nos services de sécurité soient au diapason de cette problématique... Connaître le Rwanda, c'était une de nos fortes propositions d'il y a dix ans. Et, c'est toujours d'actualité. Combien parmi nous connaissent l'ennemi ? Combien de congolais connaissent cet ennemi. Etudions le Rwanda, étudions notre ennemi... Réunissez, Monsieur le Président de la République, les Généraux retraités de l'époque de Mobutu, de M'zee et de votre Prédécesseur. Je ne pense pas qu'ils vous trahiront. Les Généraux comme Etumba, Olenga, Baramoto et tant d'autres qui ont une connaissance et du Rwanda historique et du Rwanda actuel... Prenons cette guerre comme une des priorités », indique-t-il, dans son message.
Soutien total à la réforme constitutionnelle
Par la suite, Germain Kambinga a réitéré son accord pour une réforme constitutionnelle en RDC, en vue de mettre en place un modèle de la loi fondamentale adapté aux réalités du pays. « L'année 2025 va être également une année pour le courage d'une Nation de se reformer. La réforme constitutionnelle qui pourrait aboutir en 2025 est une réforme essentielle. Des conceptions de l'Etat et de la Société s'opposent généralement de façon erronée dans les débats congolais... Une Constitution qui n'est pas un instrument de développement ne sert à rien », conseille Germain Kambinga.
Il plaide également pour une réforme du Gouvernement dans l'optique de consacrer une gestion axée sur les résultats.
« Avant même de penser à une réforme de l'efficacité de l'Etat, il faut une réforme du Gouvernement parce que celui-ci est la cheville ouvrière qui met en application la vision du Chef de l'État au quotidien... Le Gouvernement doit être réformé dans sa manière de se construire, de fonctionner. Il faut imaginer une approche dans laquelle il y a la politique et la compétence. Si on veut sortir du populisme, si on veut des résultats socioéconomiques », insiste, dans son message de vœux, Germain Kambinga, visionnaire du regroupement politique « Le Centre ».
Ce lundi 30 décembre 2024, l’opposant Martin Fayulu a adressé au peuple congolais son message de vœux dans lequel il dresse un bilan en rapport avec la situation qui sévit sur l’ensemble du territoire national. Il note «L’absence totale de rigueur dans la gestion du trésor public qui accentue les problèmes auxquels la RDC fait face ». Il fustige en même temps la tentative de réforme constitutionnelle alors que selon lui, «Il n’y a ni nécessité ni opportunité pour un tel projet. Ce que le peuple congolais attend, ce ne sont pas des modifications constitutionnelles opportunistes et intempestives, mais des actions concrètes et courageuses qui empêchent le régime d’honorer toutes les promesses faites au peuple », et d’ajouter : « la Constitution ne donne pas non plus le droit de dilapider les deniers publics ».
Adresse de l’opposant congolais Martin Fayulu au peuple congolais ! Congolaises et Congolais, très chers compatriotes,
En cette fin d’année 2024, je rends grâce à l’Eternel, Dieu Tout-Puissant, qui nous a protégés et soutenus malgré les épreuves. Malheureusement, beaucoup de nos compatriotes nous ont quittés à cause de la maladie, des accidents, de la pauvreté ou encore des violences causées par les groupes armés, notamment les supplétifs de l’armée rwandaise appelés M23 et certaines milices exploitant nos richesses naturelles.
A ceux qui pleurent leurs proches, à ceux qui portent dans leur chair et leur esprit les stigmates de ces violences, et à tous ceux qui luttent pour survivre face à la mauvaise gouvernance et à la prédation de nos ressources, j’exprime ma profonde compassion. Que Dieu se souvienne de chacun d’eux et répande sa miséricorde sur tout notre peuple.
Je rends un hommage émouvant à mon Directeur de Cabinet, Jean-Claude Mwalimu Solo Sabiti, que Dieu a rappelé à Lui le 23 octobre dernier.
Mes chers compatriotes,
Notre pays traverse une période sombre, marquée par un désordre savamment orchestré depuis le hold-up électoral de 2018, suivi par le simulacre d’élections de 2023. Toutes les contrées du pays sont en proie à un recul social. La situation désastreuse du Grand Kasaï, courageusement décrite par le Gouverneur du Kasaï Central, L’Archevêque de Kananga et l’évêque de Mwene-Ditu, illustre la détresse de notre pays tout entier et une absence de vision qui conduit le pays lentement mais sûrement vers un suicide collectif. Le bilan est accablant. Ce n’est pas une opinion, c’est un constant qui s’impose.
La corruption et le vol gangrènent nos institutions.
Les défis de la RDC sont multiples et requièrent une mobilisation méthodique des ressources de l’Etat. Hélas, des milliards de dollars sont détournés à travers des projets fictifs et des contrats léonins. Les ressources du peuple sont dilapidées et les frais de corruption sont tellement légion que beaucoup ne s’en émeuvent plus. Le banditisme d’Etat d’une minorité prédatrice et le train de vie surréaliste des institutions doivent interpeller chaque Congolais. Il s’agit là de votre argent, gagné à la sueur de votre front. Indignez-vous ! Aux voleurs en col blanc tapis dans les institutions, je vous renvoie à Dieu et aux images de fin de règne des régimes qui affament leur peuple et vivent dans l’excès aux frais du contribuable.
Cette absence totale de rigueur dans la gestion du trésor public accentue les problèmes auxquels nous faisons face :
La sécurité est inexistante.
Le M23 contrôle plus de 130 localités au Nord-Kivu. Je répète, 130 ! Les ADF continuent leurs massacres à Béni, Butembo, Lubero, Irumu et Mambasa. Les armées rwandaises, ougandaises et burundaises opèrent dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu. Tout cela, sous le regard impuissant de ce qui reste de l’Etat. Les groupes armés de tout bord sévissent en Ituri. Les « Mobondo » dérangent la quiétude des citoyens dans le grand Bandundu, à l’Est de Kinshasa et dans une partie du Kongo Central. Le pays compte aujourd’hui plus 8 millions de déplacés internes. Une telle situation devrait mobiliser l’attention de n’importe quel Gouvernement avec un minimum de sérieux. Chez nous, le sujet est traité avec une légèreté déconcertante et le champagne coule à flot au sommet d’un Etat failli et faible.
Notre armée est abandonnée.
Après six ans au pouvoir, le régime n’a pas réussi à doter le pays d’une force militaire capable de défendre notre souveraineté. Nos soldats, courageux mais sous-équipés, affrontent des forces ennemies bien armées. L’argent dilapidé à Kinshasa, à lui seul, pourrait changer le rapport de force sur le terrain.
La diplomatie est défaillante.
Face aux manœuvres de Paul Kagame et à ses accusations mensongères contre notre pays, le gouvernement brille par son absence de stratégie et d’action de dissuasion concrète. Nous sommes réduits à des salves lyriques qui frisent la comédie et dénotent un manque de sérieux qui rassure l’ennemi sur les faibles capacités intellectuelles de son adversaire. Aujourd’hui, la faiblesse diplomatique de la RDC a réussi à ancrer dans l’opinion internationale l’idée selon laquelle les FDLR seraient une responsabilité congolaise. Pourquoi le gouvernement congolais ne demande-t-il pas à Monsieur Kagame de discuter avec les FDLR et de neutraliser les M23 ?
Là où ça blesse, c’est qu’en pareille circonstance, il paraît évident que tout leader censé chercherait un temps soit un peu à tisser le lien entre citoyens et favoriser la cohésion nationale. Mais non.
Le tribalisme primaire du régime divise notre nation.
Nous observons un repli identitaire au sommet de l’Etat avec une opposition constante entre les frères dits « de sang » et les autres « compatriotes ». Une seule tribu bénéficie de nominations privilégiées dans les postes étatiques. On constate également des flux migratoires savamment orchestrés vers Kinshasa et Lubumbashi, dans le but de renforcer une influence tribale et de déstabiliser les manifestations de l’opposition et de la résistance. Nous refusons que nos frères et sœurs soient instrumentalisés à des fins machiavéliques et purement politiciennes.
En parallèle de tous ces maux :
La pauvreté explose.
Plus de 80 millions de Congolais vivent dans une des pauvretés les plus abjectes de la planète. Depuis 2019, la dépréciation du franc Congolais a considérablement aggravé la situation, rendant la vie insoutenable pour les familles congolaises.
Au-delà des discours populistes, le constat est sévère :
L’éducation et la santé s’effondrent.
Les grèves des fonctionnaires, des médecins et des enseignants se multiplient. La gratuité de l’enseignement demeure un mirage. Le chômage est à son comble. La jeunesse, abandonnée à elle-même, voit son avenir compromis.
Suite à ces défaillances éducatives et à l’éclatement du contrôle parental qui en découle :
Le banditisme urbain prospère.
Les « Kulunas » et autres gangs terrorisent nos villes. Pire, ces jeunes sont souvent instrumentalisés par le pouvoir pour mater la résistance politique.
Les Infrastructures sont en ruine.
Les routes de desserte agricole sont impraticables, ce qui accentue l’exode rural. L’exploitation illégale de nos ressources naturelles ne cesse d’empirer. A Kinshasa, capitale de 17 millions d’habitants, les embouteillages et les bouchons pourrissent la vie des citoyens, et la moto est devenue le principal moyen de transport. Les coûts en termes de perte de productivité se chiffrent par certaines de millions de dollars. Encore une fois, il ne s’agit pas là d’une opinion : chaque Congolais constate ces réalités dans sa vie quotidienne.
Les droits humains sont piétinés.
Les opposants, activistes et journalistes sont enlevés, arrêtés et emprisonnés arbitrairement. Pour preuve, le 01 septembre dernier, Monsieur Gires Manzanza, membre de l’ECIDE, a été lâchement abattu par un policier devant le siège du parti et son corps est encore à la morgue. Aussi, trois membres du parti, Madame Aimée Tabala, Messieurs Océan Lusanga Mulopo et Pierre Ngadiadia ont été enlevés le dimanche 22 dernier pour une destination inconnue jusqu’à présent.
Face à ce bilan désastreux, l’honneur aurait depuis longtemps imposé la démission. Il n’y a aucune honte à regarder ses concitoyens en face et à admettre son incapacité face aux problèmes multidimensionnels auxquels fait face le pays.
Comble du drame, dans ce contexte désastreux, le régime choisit une fuite en avant en ouvrant, de manière inopportune, le front d’un éventuel changement ou d’une révision de la Constitution.
Cette initiative hasardeuse survint à un moment où le pays est en guerre et perd chaque jour des pans entiers de son territoire. Elle constitue une démonstration supplémentaire du suicide collectif dans lequel le régime veut entraîner le pays. Les mots ne peuvent pas décrire à quel point je suis révulsé de voir une telle absurdité encouragée par certaines élites, des flatteurs qui vivent aux dépens de l’Etat. Il s’agit là d’une énième distraction, et les Congolais le savent. Nos priorités sont ailleurs.
Chers compatriotes,
Nous ne laisserons pas cette tentative de manipulation aboutir. En ces temps de crise, il n’y a ni nécessité ni opportunité pour un tel projet. Ce que le peuple congolais attend, ce ne se sont pas des modifications constitutionnelles opportunistes et intempestives, mais des actions concrètes et courageuses pour relever les défis cruciaux auxquels notre pays est confronté. Ce n’est pas la Constitution qui empêche le régime d’honorer toutes les promesses fallacieuses qu’il a faites au peuple. La Constitution n’empêche pas de doter nos forces armées de moyens efficaces. La Constitution n’empêche personnes de libérer les 130 territoires. La Constitution ne donne pas non plus le droit de dilapider les deniers publics. Un régime incompétent peut changer la Constitution 100 fois, les mêmes maux produiront les mêmes effets. Il y a problème d’homme, pas de texte.
Nos efforts doivent être concentrés sur quatre priorités :
Restaurer l’intégrité territoriale : Mettre un terme à la guerre menée par le M23 et les forces étrangères afin de libérer nos terres et de restaurer la souveraineté nationale.
Mettre fin à la prédation des ressources publiques : Réduire le train de vie excessif des institutions et mobiliser les fonds nécessaires pour renforcer notre armée, financer des infrastructures essentielles et améliorer les conditions de vie des Congolais.
Construire un véritable Etat de droit: Garantir le respect des droits humains, la justice et l’équité pour tous.
Préparer des réformes institutionnelles ambitieuses: Réviser la loi électorale, restructurer la Commission électorale et la Cour constitutionnelle afin de créer les bases d’élections véritablement transparentes, crédibles et apaisées.
Voilà pourquoi je réitère mon appel à nos pères spirituels pour réunir, dans le cadre du processus de Kinshasa, toutes les parties prenantes autour du thème : Vérité-Réconciliation-Cohésion nationale afin d’œuvrer pour un Congo libre, fort, digne et prospère, et non pour satisfaire des ambitions personnelles ou partisanes.
Nous appelons la SADC, l’Union Africaine et les Nations Unies à soutenir le processus de Kinshasa pour faire avancer celui de Luanda.
J’exige la libération de Jean-Marc Kabund, Seth Kikuni, Mike Mukebayi, Jacky Ndala, du député provincial Alain Siwako, du député honoraire Jean-Paul Ngahangondi, des militants pro-démocrate Delgat Idengo, Mwamisyo Ndungo King, Fiston Isambiro, Djimy Nzialy, Zarco Sefu, de trois membres de l’ECIDé et de tous les autres prisonniers d’opinion. Le régime doit cesser les intimidations et arrestations arbitraires.
Peuple congolais, comme en janvier 2015, mobilisons-nous pour dire :
NON AU CHANGEMENT DE LA CONSTITUTION, A LA PRESIDENTIALITE A VIE EN RDC !
Je demande instamment à Monsieur Félix Tshisekedi de cesser les mensonges, la manipulation et la démagogie.
Congolaises et congolais, très chers compatriotes,
En ce 30 décembre 2024, je tiens à vous adresser mes vœux les plus sincères de paix, de bonheur et de prospérité pour l’année 2025. Que Dieu bénisse chacun de vous, qu’il illumine le Congo de Sa lumière pour que nous retrouvions enfin la paix, la sécurité et la dignité.
Soyons unis et déterminés pour relever notre pays.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et son vaillant peuple !
Laurent Batumona, Président du Mouvement de Solidarité pour le Changement, a effectué sa rentrée politique, le samedi 28 décembre 2024, au Centre Nganda de Kinstambo dans une ambiance électrique, digne d’un grand leader politique en RDC, en cette journée commémorative du retour triomphal de Patrice Emery Lumumba du Ghana, avec, dans son escarcelle, la demande de l’indépendance totale et immédiate. A l’occasion, Laurent Batumona a annoncé de grandes décisions sur la marche de son Parti et du pays. Révision ou changement de la Constitution ou encore la réforme constitutionnelle, Laurent Batumona est pour la révision de la Constitution, en attendant l’orientation de la Commission qui sera mise en place par le Président de la République. Le Président du MSC a rendu publique le Manifeste du parti. Il est important de souligner que cette rentrée politique solennelle a donné un élan nouveau aux hommes et femmes qui croient aux idéaux de cette formation politique par une nouvelle mise en place des Organes du Parti. Jean Rombeau Mulengi est le nouveau Secrétaire Général du MSC. La formation politique chère à celui qu’on a surnommé Diata bau a, désormais, mis le cap sur les échéances de 2028 et lance déjà un appel à l’unité et à l’action pour un Parti prospère.Laurent Batumona a, à cette rentrée politique, évoqué les problèmes sociaux qui choquent la sensibilité des Congolais. Il a plaidé généralement pour toute mesure susceptible de soulager la population notamment, les infrastructures routières, la valorisation du pouvoir d’achat et le chômage. Il a invité les autorités publiques à user de toutes les prérogatives pour améliorer les conditions de vie des congolais.
Le Président du Mouvement de Solidarité pour le Changement a démontré, le samedi dernier, qu’il est une figure emblématique, au sens propre comme au figuré, et qu’aucun orage ne peut le détourner de son idéal à travailler pour la population, ni de sa détermination à lutter pour la démocratie.
Toujours rassemblé et debout, le MSC est de retour sur la scène politique !
Cette rentrée a permis de célébrer l’unité, l’amitié et l’espérance du Parti, dans une ambiance chaleureuse, militante et de renaissance. C’était en présence de plusieurs figures politiques des différents regroupements politiques de PEP-AAAP notamment, A2R, AE, AMSC, FP et AUN.
Dans un contexte inédit, cette rentrée politique, après une trêve et en dehors de tous les radars de la Presse, a permis à Laurent Batumona de se présenter en homme déterminé, qui a défié toutes les injustices et complots. Il a, à l’occasion, par son charisme, démontré sa passion et ses convictions, en dénonçant toutes les injustices et cabales montés contre sa personne. ‘’C’est ne pas en homme abattu que je me tiens devant vous mais je suis prêt à me battre pour la vérité et la Justice’’, a déclaré Laurent Batumona.
Cap sur les élections de 2028
Le MSC, ses partenaires et personnalités politiques ont saisi cette opportunité pour mobiliser leurs troupes et se sont accordés sur de nouvelles orientations contenu dans le Manifeste du MSC.
L’enjeu étant de retrouver, d’abord le dynamisme, après un complot diaboliquement monté de toutes pièces pour écarter Batumona de la course après les élections législatives nationales et provinciales de 2018. Accusé tantôt d’être en connivence avec la rébellion du M23, ou encore le financier de la milice Mobondo, le but poursuivi par ses détracteurs était de l’écarter alors qu’on s’approchait des nominations dans les entreprises comme au Gouvernement.
Mise en place et CAP vers 2028
Le Mouvement de Solidarité pour le Changement, après avoir pris acte des résultats des dernières élections, se tourne résolument vers l’avenir. Conscient des enjeux de l’année 2028, ledit parti membre de l’Union Sacré de la Nation suggère à ce qu’il y ait un élargissement de cette structure qui soutient le Président de la République. Laurent Batumona a lancé un appel pressant à ce que sa voix trouve un écho favorable dans les cœurs des Congolais.
Le Président Laurent Batumona a annoncé aux militants et militantes de son Parti, le MSC, les nouveaux organes et les innovations apportées aux Statuts et Règlement Intérieur. Le Président du MSC a recommandé à ceux qui sont promus de se mettre au travail dans la droite ligne des scrutins de 2028.
S’adressant aux Cadres, militants et militantes du MSC, il a annoncé le critérium du choix de cadres appelés à occuper une fonction dans les organes du Parti. Parmi eux, il y a l’ambition à exprimer, être leader d’opinion, un rassembleur et ne pas être un nécessiteux. Dans cette restructuration, le MSC a plus innové en ajoutant d’autres organes tels que les conseillers du Président du Parti qui ont rang de secrétaires généraux adjoints. Son message a été axé sur l’unité du Parti et la bonne moralité.
Dans cette même optique, le MSC compte avoir des discussions avec des partis partageant pratiquement la même idéologie, afin de reconstruire une plateforme commune. L’idée, c’est de regrouper toutes les grandes plateformes ayant des valeurs et des objectifs proches du Président de la République, afin d’éviter la dispersion des stratégies et de mieux coordonner les actions en faveur de la population.
Alors que 2028 approche à grands pas, le MSC met un point d’honneur à être préparé pour les élections à venir. Le parti, loin de se laisser abattre par les défis politiques actuels, affiche une grande confiance en ses capacités à offrir au Congolais un avenir meilleur. Face aux défis politiques à venir, le MSC insiste sur l’importance de l’unité au sein du Parti. «Nous devons être ensemble pour les élections», a déclaré le Président Laurent Batumona.
Un engagement pour le bien-être des Congolais
Au cœur de l’action politique du MSC se trouve la volonté de répondre aux préoccupations quotidiennes des Congolais dont la réduction de la cherté de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat figurent en tête de liste. Selon Président Laurent Batumona, il est impératif de créer un environnement où chacun, peu importe son origine sociale, puisse réussir grâce à l’égalité des chances.
Recommandation au Gouvernement
Le MSC plaide pour une exploitation optimale des ressources du pays, l’encouragement de la création d’entreprises et la mise en place de politiques de préférence nationale, afin d’absorber le chômage. Le Gouvernement doit accompagner le Président de la République dans le domaine des infrastructures routières aux environs du Marché central. Ces travaux de réhabilitations, selon lui, sont susceptibles de générer beaucoup d’emplois à travers les entreprises qui seront déployés à cette fin.
S’agissant de l’insécurité, Laurent Batumona s’est appuyé sur la décision du Ministre d’Etat, Ministre de la Justice pour juger et arrêter tous les criminels afin de baisser le taux de la criminalité dans la ville-province de Kinshasa et dans toutes les provinces du pays.
Sur le plan social, le Président du MSC a soutenu haut et fort que, qui dit social, dit également eau et électricité. Pour accompagner le Président de la République, Laurent Batumona demande aux Directeurs généraux de ces entreprises de déployer les efforts nécessaires pour épargner le Chef de l’Etat des critiques et diminuer la tension sociale.
S’agissant de la révision de la Constitution, le MSC se range derrière le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi. Ici, Laurent Batumona a lancé un appel à tous ses militants et militantes sur l’ensemble du territoire national à soutenir l’idée du Président, en attendant le point de vue de la Commission qui sera mies en place.
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) rappelle à l'opinion publique qu'à la suite de l'annulation des élections des Députés Nationaux et des Dépités Provinciaux dans les circonscriptions électorales de Masi-Manimba et de Yakoma, elle avait adressé, en date du 12 avril 2024, deux correspondantes référencées respectivement sous les numéros 0131/CENI-RDC/Cab-Prés/2024 pour l'Assemblée Provinciale du Kwilu et 01321/CENI-RDC/Cab-Prés/2024 pour l'Assemblée Provinciale du Nord-Ubangi.
Dans ces deux correspondantes, la CENI avait attiré l'attention de ces deux organes délibérants de s'abstenir d'organiser l'élection des Bureaux définitifs du fait que l'article 139 de la Loi électorale impose l'organisation de l'élection des Sénateurs quatre (4) jours après l'installation des Bureaux définitifs et l'article 168 exige au plus tard 21 jours l'organisation de celle de s Gouverneur et Vice-gouverneur de provinces.
Par ailleurs, le 15 décembre 2024, la CENI a procédé à la reprise de l'élection des Députés Provinciaux dans la circonscription électorale de Masi-Manimba, dans la province du Kwilu et dans celle de Yakoma, dans la province du Nord-Ubangi. En date du 18 décembre 2024, la CENI a rendu public les résultats provisoires de la reprise de ladite élection.
Consécutivement à la publication des résultats provisoires de la reprise de l'élection susdite, la CENI a adressé, en date du 24 décembre 2024, deux lettres de rappel référencées 0407/CENI-RDC/Cab-Prés/2024 pour l'Assemblée Provinciale du Kwilu et 0408/CENI-RDC/Cab-Prés/2024 pour l'Assemblée Provinciale du Nord-Ubangi, afin de faire observer de nouveau à ces deux organes délibérants, quoique leur corps électoral soit connu et complet, il y avait nécessité de surseoir à l'installation des Bureaux définitifs, en attendant l'élaboration d'un calendrier électoral pour l'organisation des élections des Sénateurs et Gouverneur et Vice-Gouverneur de provinces, ainsi que la mise à disposition des fonds nécessaires par le Gouvernement de la République.
Consciente de l'importance cruciale de l'élection des membres des Bureaux définitifs des organes délibérants pour le bon fonctionnement des institutions provinciales, la CENI réaffirme son engagement à publier, dans un meilleur délai, un calendrier électoral qui respectera les dispositions légales précitées. Elle appelle donc toutes les parties prenantes à faire preuve de patience et de collaboration pour assurer la réussite de ce processus.
Joseph Kabila Kabange, Président honoraire de la RD. Congo, et Moïse Katumbi Chapwe, Gouverneur honoraire du Katanga, se sont rencontrés hier, jeudi 26 décembre 2024, à Addis-Abeba, en Ethiopie. Lors de leur entretien, ils ont fait le tour d’horizon complet des questions d’actualité au pays. Les deux leaders de l'opposition ont exprimé leurs préoccupations face à la crise multidimensionnelle qui secoue la RDC, tout en appelant tous à consolider la paix, l'unité nationale ainsi que le respect des droits fondamentaux. S’agissant de la polémique autour de la Constitution, ils ont souligné leur position de faire échec à toute initiative visant sa révision ou son changement, accusant le Président Tshisekedi de vouloir s’éterniser au pouvoir.
‘’Dans cette perspective de résolution pacifique de la crise, ils encouragent les facilitateurs à demeurer attentifs aux revendications des parties en présence et, surtout, des populations congolaises qui aspirent à la paix, à la liberté et à la démocratie, ce dont elles sont largement privées aujourd'hui. Ils déplorent et condamnent la prolifération des forces illégales, y compris des mercenaires et des troupes étrangères, sur le territoire national et exigent qu'il y soit mis fin. Ils dénoncent les restrictions des libertés qui se matérialisent par des arrestations arbitraires de journalistes, d'activistes, d'opposants et d'autres citoyens, civils et militaires, du fait de leurs opinions ou de leur appartenance ethnique, et exigent leur libération sans condition. Ils expriment par ailleurs fermement leur opposition à toute réforme constitutionnelle qui, dans les circonstances actuelles, s'avère illégale et inopportune et dont le but ultime n'échappe à personne : la consolidation de la dictature à travers une Présidence à vie en RDC’’, explicite le communiqué de presse ayant sanctionné le rendez-vous d’Addis-Abeba.
La Pros.
Communiqué de presse
SE Joseph Kabila Kabange, Président honoraire de la République Démocratique du Congo et Autorité Morale du Front Commun Pour le Congo, et l'Honorable Moïse Katumbi Chapwe, ancien Gouverneur de province et Président du parti politique Ensemble pour la République, se sont rencontrés à Addis-Abeba en Ethiopie.
Au vu de la grave crise politique, sécuritaire et socio-économique que traverse la RDC, et de ses conséquences sur la population congolaise, ils lancent un appel pressant à la paix et à l'unité nationale, tout en soulignant l'importance et l'urgence du respect des droits fondamentaux - aujourd'hui bafoués - des citoyens, de la préservation de la démocratie et l'Etat de droit qui ont laissé place à l'oppression et à la dictature.
L'ampleur de cette crise est telle qu'elle a suscité des réactions inattendues de la part de certains qui ont choisi une option radicale pour se faire entendre. Ils expriment leur solidarité envers les populations victimes des choix politiques désastreux du pouvoir en place et saluent les efforts en cours aux niveaux régional et international, notamment dans le cadre des initiatives de Nairobi et de Luanda, visant à ramener la paix en RDC.
Dans cette perspective de résolution pacifique de la crise, ils encouragent les facilitateurs à demeurer attentifs aux revendications des parties en présence et, surtout, des populations congolaises qui aspirent à la paix, à la liberté et à la démocratie, ce dont elles sont largement privées aujourd'hui.
Ils déplorent et condamnent la prolifération des forces illégales, y compris des mercenaires et des troupes étrangères, sur le territoire national et exigent qu'il y soit mis fin.
Ils dénoncent les restrictions des libertés qui se matérialisent par des arrestations arbitraires de journalistes, d'activistes, d'opposants et d'autres citoyens, civils et militaires, du fait de leurs opinions ou de leur appartenance ethnique, et exigent leur libération sans condition.
Ils expriment par ailleurs fermement leur opposition à toute réforme constitutionnelle qui, dans les circonstances actuelles, s'avère illégale et inopportune et dont le but ultime n'échappe à personne : la consolidation de la dictature à travers une Présidence à vie en RDC.
Tout en rappelant que personne n'est propriétaire mais locataire du pouvoir, le bail démocratique étant à durée déterminée dans les conditions prévues par la Constitution, ils appellent tous les Congolais à résister activement face à la volonté affichée par le pouvoir en place de rompre le pacte républicain, fruit d'un large consensus national ayant permis la réunification et la stabilité du pays, ainsi que le rétablissement des institutions démocratiques, au risque d'exacerber les divisions au sein de la population congolaise et d'achever le délitement de notre Nation.
Ils lancent par conséquent un appel à toutes les forces politiques et sociales qui inscrivent leur action dans la lutte contre la dictature et pour le bien-être du peuple congolais à joindre leurs efforts aux leurs.
Ils prennent l'engagement d'œuvrer sans relâche pour une alternative crédible à la situation de désespoir, de pauvreté et de misère, de mauvaise gouvernance, de pillage des ressources nationales, de destruction des infrastructures, etc., qui sévit actuellement en RDC.
Ils regrettent que la communauté internationale se soit jusque-là accommodée des dérives du régime en place et l'invitent à sortir de son inaction et à accompagner les efforts du peuple congolais visant à se libérer d'une dictature assise sur des violations intentionnelles de la Constitution, la mascarade électorale de décembre 2023 et l'impunité assurée aux crimes les plus graves commis notamment à Goma, à Lubumbashi, à Kilwa et récemment à la prison centrale de Makala par les forces de défense et de l'ordre.
Ils expriment leur volonté de poursuivre les contacts entrepris dans les jours qui viennent, et ce sans exclusive, afin de parvenir à une large mobilisation autour de ce combat contre la dictature et pour la démocratie.
Le Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC) confirme la tenue d’une grande activité, ce samedi 28 décembre 2024, au Centre Nganda, dans la commune de Kintambo, à l’occasion de la rentrée politique de Laurent Batumona. La mobilisation s’annonce chaleureuse, déjà, à la veille du rendez-vous.
Il sera, en effet, question, pour Laurent Batumona de mettre sur la place publique les orientations précises pour les échéances à venir, de fixer l’opinion sur les enjeux de l’heure et de dévoiler la nouvelle ossature du parti, qui aura pour mission de militer pour la conquête du pouvoir et, en même temps, de consacrer des énergies pour aider le Chef de l’Etat à matérialiser sa vision à la tête de la RD. Congo.
D’ores et déjà, l'agenda de Laurent Batumona démontre que toutes les batteries sont en marche de nouvelles victoires. Le Leader du MSC donnera ainsi l'occasion aux militants et cadres de son parti de faire entendre leur voix.
Il est prévu, d’ailleurs, que des invités venant d'autres Partis politiques et Regroupements prennent part à cette activité de grande importance. Il s’agit entre autres de Tony Kanku Shiku, Autorité Morale de AAAP, aussi de AE, des Représentants de A2R, AIN, AMSC et du FP 2023.
Le Président Laurent Batumona ne manquera pas, a priori, par la même occasion, de penser aux compatriotes ayant perdu la vie suite à la persistance de l’insécurité dans l’Est de la RDC et va pourrait, dans la même dynamique, donner son point de vue, en termes de pistes, pour la restauration effective de la paix dans cette partie du pays.
Dans une correspondance adressée au président de la République, M. Musaka Bahati Patient, propriétaire d’une concession privée (jadis succession Mama Mobutu), dénonce une tentative de réinstallation illégale de la société Best Building Company SARLU sur ses terres. Cette manœuvre serait soutenue par le ministre de la Justice, Constant Mutamba, et la ministre des Affaires sociales, Aziza Munana.
La ligue des jeunes de l'UDPS Tshisekedi/fédération de Goma a organisé, jeudi 19 décembre dernier, une matinée sur le bien-fondé du changement de la Constitution. Plus de 300 personnes venues de tous les coins de la ville de Goma et plusieurs panelistes ont pris part à ce grand événement.
A en croire Gédéon Sepengwa, président de la ligue des jeunes de l'UDPS Tshisekedi/fédération de Goma, il était important d’organiser cette journée pour marquer l’adhésion de la jeunesse du parti de Goma à l’initiative du Chef de l’Etat. Et de préciser, à ce propos, que depuis l’avènement de Fatshi à la magistrature suprême, il a montré sa détermination de changer le social des Congolais, mais se trouve bloquer par la Constitution qui a été conçue pour le bien de l'étranger et non du peuple congolais.
" Changer cette Constitution est plus qu'une urgence pour nous, ligue des jeunes de l'UDPS Tshisekedi/fédération de Goma et ceux qui aiment ce pays sans hypocrisie’’, a-t-il renchéri avant de poursuivre, il y a beaucoup d'articles qui sont des pièges pour notre pays et bénéficient à ceux qui n'aiment pas la RDC.
‘‘A mon avis, a-t-il soutenu, les opposants qui critiquent cette démarche de Moïse pour notre pays qui n'est autre que Félix Tshisekedi, ont des agendas cachés et, peut-être même, auraient des intérêts non connus via l'étranger ".
Pour Yan Croco Mukendi, coordonnateur national de la Génération Félix Tshisekedi et Premier vice-président de la ligue des jeunes de l'UDPS/Tshisekedi fédération de Goma, il est temps que tous les Congolais s'alignent derrière cette idée noble du Président de la République car il n'y a que le changement de la Constitution qui sauvera ce pays du chaos où il a été placé.
"Notre Constitution n'est pas adaptée aux réalités et contextes du peuple Congolais, elle a été conçue pour le mal de la nation Congolaise. Il faut aimer ce pays et lire scrupuleusement tous les 229 articles pour comprendre que le Président Tshisekedi a bel et bel raison…’’, a-t-il poursuivi.
Tandis que le notable John Sapidi, un des orateurs, a précisé que la RDC comme un pays qui se respecte n'a jamais eu une Constitution dans son vrai sens. Justifiant ses propos en lisant avec attention tous les articles, il soutient qu’il n'y a aucune place où c’est indiqué la superficie réelle de notre pays, ce qui est une grave erreur car cela devait être prévu sur les premières pages.
Il a conclu en ces termes : «Le Président de la République qui est le garant de la souveraineté nationale n'a aucun pouvoir pour réprimander un Gouverneur mais on donne ce privilège au ministre de l'Intérieur, vous voyez toutes ces erreurs monumentales. Il y a aussi d'autres articles pièges, 217, 219 et autres qui ne permettent pas au Chef de l'État de bien faire son travail c'est pour cela en tant que fils de ce pays de père et de mère, avons l'obligation de l'accompagner dans sa lutte».
Une campagne de désinformation circule autour d’un prétendu conflit entre le ministre de l’Industrie, Louis Watum Kabamba, et la Directrice Générale Adjointe du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), Nlandu Bassiala Djena. Face à ces rumeurs, le ministère a fermement réagi dans un communiqué publié le 23 décembre 2024, dénonçant des accusations infondées qu’il qualifie de « canulars de fin d’année ».
Les élections à Yakoma et à Masimanimba se sont déroulées dans le calme et sans incidents majeurs. La société civile de Masi-Manimba, regrette, quant à elle, à la suite des résultats affichés, le faible taux de participation.
Le dimanche 15 décembre, certains électeurs, disposant des cartes d’électeurs ou des duplicatas sont rentrés frustrés parce que n’ayant pas voté. Leurs noms n’étaient pas repris sur les listes électorales.
Les élections de décembre 2023 dans les circonscriptions électorales de Masi-Manimba et Yakoma avaient été annulées à la suite de violences et fraudes électorales.
Les résultats provisoires des élections législatives dans la circonscription de Yakoma et de Masimanimba ont été publiés ce mercredi 18 décembre dans la soirée par la commission électorale nationale indépendante (CENI). La 1ère circonscription ne comptait que deux sièges à pourvoir.
Les candidats élus provisoirement députés nationaux sont Mbui Kaya Nyi Guido du regroupement « Alliance des partis alliés au Mouvement de libération du Congo» (APA/MLC), et Nzangi Ngelengbi Antoine du regroupement politique «Coalition des démocrates » (CODE), coordonné par Jean-Lucien Busa.
Tandis qu’à Masimanimba, 5 candidats ont été élus Députés, parmi lesquels le ministre Didier Mazenga et le Président du Conseil d’administration de la RVA, le Professeur Kin-kiey Mulumba.
Ci-dessous, la liste des candidats élus provisoirement députés nationaux :